29/07/2020 19:30
Coface SA :Rapport financier, Premier semestre 2020
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INFORMATION REGLEMENTEE

Rapport financier,
Premier semestre
2020




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REMARQUES GENERALES

La société COFACE SA, société anonyme de droit français (avec conseil d’administration), dont le siège social est sis
1 Place Costes et Bellonte, 92270 Bois-Colombes, France ; immatriculée sous le numéro d’identification 432 413 599
(RCS Nanterre) est dénommée la « Société » dans le présent rapport financier. L’expression le «Groupe » ou le « Groupe
Coface » désigne, sauf précision contraire expresse, la Société, ses filiales, succursales et participations.

A la date du 30 Juin 2020, le capital social de la Société s'élève à 304 063 898 euros. Il est divisé en 152 031 949 actions de
2 (deux) euros de valeur nominale, entièrement souscrites et libérées toutes de même catégorie.

Présentation de l'information financière et autres informations

Ce rapport comprend les états financiers consolidés de COFACE SA pour l'exercice clos le 31 décembre 2019 et des
semestres clos les 30 juin 2019 et 2020, et ayant fait l’objet d’un rapport des commissaires aux comptes. Les comptes
annuels consolidés ont été établis en normes IFRS et les comptes semestriels ont été établis conformément à la norme
comptable internationale «IAS 34». COFACE SA publie ses comptes consolidés en euros. Les sommes des lignes et les
totaux des tableaux dans le présent rapport peuvent ne pas correspondre exactement en raison des arrondis.
Le présent rapport présente des données soit en valeur historique, soit à périmètre constant ou change constant. Lorsque
les données sont présentées à périmètre constant, l’année N-1 est ajustée pour intégrer les entités entrées ou sorties du
périmètre de consolidation durant l’année N. Le Groupe Coface considère que comparer les périodes à périmètre et
change constants permet de mieux appréhender les effets des fluctuations de change et des variations de périmètre sur
ses résultats financiers. Cependant, les données retraitées des effets de périmètre et de change ne doivent pas se
substituer aux données IFRS.

Informations prospectives

Ce rapport contient des indications sur les perspectives et axes de développement du Groupe Coface. Ces indications sont
parfois identifiées par l’utilisation du futur, du conditionnel ou de termes à caractère prospectif tels que « considérer »,
« envisager », « penser », « avoir pour objectif », « s’attendre à », « entend », « devrait », « ambitionner », « estimer »,
« croire », « souhaiter », « pourrait », ou, le cas échéant, la forme négative de ces mêmes termes, ou toute autre variante
ou terminologie similaire. Ces informations ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être interprétées
comme des garanties que les faits et données énoncés se produiront. Ces informations sont mentionnées dans
différentes sections du rapport et contiennent des données relatives aux intentions, estimations et objectifs du Groupe
Coface concernant, notamment, le marché, la stratégie, la croissance, les résultats, la situation financière et la trésorerie
du Groupe Coface.
Ces informations sont fondées sur des données, hypothèses et estimations considérées comme raisonnables par le
Groupe Coface. Elles sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en raison des incertitudes liées notamment à
l’environnement économique, financier, concurrentiel et réglementaire. En outre, les déclarations prospectives
contenues dans le rapport visent aussi des risques connus et inconnus, des incertitudes et d’autres facteurs qui
pourraient, en cas de réalisation, affecter les résultats futurs, les performances et les réalisations du Groupe Coface. Ces
facteurs peuvent notamment inclure l’évolution de la conjoncture économique et commerciale ainsi que les facteurs de
risques exposés au chapitre 5 du Document d’enregistrement universel déposé auprès de l'Autorité des marchés
financiers («AMF»), le 16 avril 2020 sous le numéro D.20-0302.

Facteurs de risques

L Le lecteur est fortement encouragé à examiner attentivement les facteurs de risque décrits aux paragraphes
susmentionnés du Document d’enregistrement universel déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers, le 16 avril
2020 sous le numéro D.20-0302.
La réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet négatif sur les activités, la situation ou les
résultats financiers du Groupe Coface. En outre, d’autres risques, non encore actuellement identifiés ou considérés
comme non significatifs par le Groupe Coface à la date du présent rapport, pourraient avoir le même effet négatif sur le
Groupe Coface, son activité, sa situation financière, ses résultats d'exploitation ou les perspectives de croissance ainsi que
sur le prix des actions cotées sur Euronext Paris (ISIN: FR0010667147).

Toutes ces informations sont disponibles sur les sites internet de la Société (www.coface.com/Investisseurs) et de
l'AMF (www.amf-france.org).


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I. Rapport semestriel d’activité .............................................................................................................................. 8
a) Environnement économique au premier semestre ................................................................ 8
b) Faits marquants de la période ............................................................................................... 10
c) Événements postérieurs au 30 juin 2020 .............................................................................. 11
d) Commentaires sur les résultats au 30 juin 2020 ................................................................... 12
e) Trésorerie et capitaux du Groupe.......................................................................................... 22
f) Facteurs de risques ................................................................................................................ 25
g) Risques et incertitudes futurs ................................................................................................ 25
h) Perspectives ........................................................................................................................... 26
i. Environnement économique .................................................................................................. 26
ii. Perspectives pour le Groupe .................................................................................................. 28
II. États financiers consolidés ............................................................................................................................... 30
Faits marquants ................................................................................................................................................ 32
Bilan consolidé .................................................................................................................................................. 35
Compte de résultat consolidé........................................................................................................................... 37
........................................................................................................................................................................... 37
Autres éléments du résultat global consolidé ................................................................................................. 38
Tableau de variation des capitaux propres consolidé ..................................................................................... 39
Tableau de flux de trésorerie consolidé ........................................................................................................... 40
III. Notes et annexes aux comptes consolidés résumés ...................................................................................... 43
Note 1. Ecarts d’acquisition .............................................................................................................................. 43
Note 2. Autres immobilisations incorporelles ................................................................................................. 44
Note 3. Placements des activités d’assurance ................................................................................................. 45
Note 4. Créances des activités du secteur bancaire ........................................................................................ 51
Note 5. Trésorerie et équivalents de trésorerie .............................................................................................. 51
Note 6. Composition du capital social .............................................................................................................. 52
Note 7. Provisions pour risques et charges ...................................................................................................... 52
Note 8. Dettes de financement ........................................................................................................................ 53
Note 9. Passifs locatifs ...................................................................................................................................... 54
Note 10. Passifs techniques relatifs aux contrats d’assurance ....................................................................... 54
Note 11. Ressources des activités du secteur bancaire ................................................................................... 55
Note 12. Chiffre d’affaires ................................................................................................................................ 55
Note 13. Charges des prestations des contrats ............................................................................................... 56
Note 14. Frais généraux par destination .......................................................................................................... 57



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Note 15. Résultat des cessions en réassurance ............................................................................................... 57
Note 16. Produits des placements nets de charges hors coût de l’endettement ........................................... 58
Note 17. Autres produits et charges opérationnels ........................................................................................ 58
Note 18. Ventilation du résultat par secteur ................................................................................................... 59
Note 19. Résultat par action ............................................................................................................................. 62
Note 20. Parties liées ........................................................................................................................................ 62
Note 21. Engagements hors bilan..................................................................................................................... 64
Note 22. IFRS 17 ................................................................................................................................................ 65
Note 23. Brexit .................................................................................................................................................. 66
Note 24. Evénements post-clôture................................................................................................................... 66
IV. Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle 2020 ............................ 70
V. Attestation de la personne responsable des états financiers ......................................................................... 74
VI. Indicateurs clés ................................................................................................................................................ 76
VII. Annexe : Calcul des ratios financiers ............................................................................................................. 88
Calcul des ratios financiers ................................................................................................................................... 90




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I. Rapport semestriel d’activité




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I. Rapport semestriel d’activité
Comme chaque trimestre, l’équipe de la recherche économique du Groupe Coface a révisé en juin ses
prévisions de croissance mondiale pour l’année en cours, ainsi que ses niveaux de risque de crédit des
entreprises à court terme, par pays, grandes zones géographiques et secteurs d’activité ; elle a aussi présenté
ses premières prévisions de croissance pour l’année 2021. Ainsi, elle prévoit une récession mondiale de 4,4%
en 2020, avant une reprise de 5,1% en 2021.

a) Environnement économique au premier semestre

Avec l’irruption du nouveau coronavirus, sa dissémination à travers le monde, et les mesures prises pour y
faire face, la situation économique mondiale s’en est trouvée totalement bouleversée au 1er semestre 2020.
Les mesures sanitaires de distanciation adoptées progressivement dans la plupart des pays du monde, au fur
et à mesure de l’extension de l’épidémie, ont mécaniquement provoqué une chute de la demande et de
l’offre, ainsi qu’une chute non moins vertigineuse du commerce mondial, induisant une forte perturbation des
chaines mondiales de valeur.
Parmi les mesures de protection sanitaire les plus perturbantes ont figuré le confinement à domicile, la
fermeture des commerces non essentiels et des établissements scolaires, l’interdiction de se déplacer dans le
pays, la fermeture des frontières pour les personnes.
Ces mesures n’ont pas eu la même rigueur partout. En effet, certains pays n’ont pas eu besoin de recourir aux
mesures les plus extrêmes. Ils ont pu disposer d’une capacité confortable de détection du virus, de repérage
des personnes ayant été au contact de personnes atteintes, d’isolement des personnes atteintes, d’un stock
suffisant de masques, et d’un ample nombre de lits de réanimation pour faire face à un afflux de cas graves.
Quelques-uns ont délibérément adopté des mesures minimales, quitte à accepter un nombre de victimes plus
élevé, donnant la priorité à l’économie sur les considérations sanitaires.
Au-delà de la situation sanitaire propre à chaque pays, ce qui a fait aussi la différence, c’est leur exposition
extérieure : les pays très dépendant de l’exportation, notamment d’hydrocarbures, de minerais, de biens
d’équipement (automobile…), ou du tourisme, ont subi de plein fouet l’effondrement de la demande
mondiale.
De plus, au-delà de son impact différencié sur les pays, la crise a frappé avec une force variable les secteurs
d’activité, beaucoup plus fortement ceux pour lesquels la proximité physique est essentielle et donc l’impact
des mesures de distanciation majeur.
Afin d’atténuer le choc sur les ménages et les entreprises, les gouvernements ont pris des mesures. Cela a pris
généralement la forme d’un soutien aux revenus, avec notamment la prise en charge étendue de
l’indemnisation du chômage, d’un report de charges (impôts, cotisations sociales, échéances de prêts), d’une
prise en charge du chômage de garantie des prêts bancaires. De leur côté, les banques centrales ont souvent
abaissé leurs taux directeurs, acheté davantage d’obligations d’Etat et/ou d’entreprises, réduit le montant des
réserves obligatoires et diminué les obligations prudentielles pour les banques. Evidemment, l’ampleur de ce
soutien a varié suivant les marges de manœuvre dont disposait chaque pays. Généralement, l’ampleur a été
beaucoup plus grande dans les économies avancées que dans les autres pays, car moins exposées aux
humeurs des investisseurs internationaux.

Presque tous les pays d’Europe occidentale, à l’exception de scandinaves, de l’Autriche et de la Grèce ont vu le
niveau du risque de crédit de leurs entreprises à court terme (6 à 12 mois) relevé d’un cran. Cela correspond à
la détérioration du risque dans 7 des 13 secteurs que nous suivons dans la région. Parmi les plus touchés, le
textile-habillement, l’automobile et la distribution ont considérablement souffert du confinement de la
population et de la fermeture administrative des commerces non essentiels. Le transport a souffert de
l’interdiction de se déplacer tant au sein des pays qu’à l’international. La construction a souffert de la mise à
l’arrêt des chantiers, tant dans le bâtiment que dans les travaux publics. La métallurgie a subi le contrecoup de
l’arrêt de l’activité chez les clients comme la construction, l’automobile, l’aéronautique ou la mécanique. Enfin,
l’énergie a enregistré une chute de la consommation de carburant et d’électricité. A l’inverse,
l’agroalimentaire, la pharmacie, les TIC, la chimie, et le papier n’ont pas ou peu souffert, car, pour certains,


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essentiels à la population, profitant de l’essor de la communication à distance ou d’une forte demande
d’emballage, de détergents ou de produits sanitaires.

Le niveau de risque a aussi été relevé aux Etats-Unis et au Canada. Comme en Europe occidentale, et pour les
mêmes raisons, la situation s’est détériorée dans l’automobile, également éreintée par les évolutions
technologiques et les contraintes environnementales, la distribution, les transports, la construction et
l’énergie. Pour cette dernière, les déboires rencontrés par l’extraction de pétrole et de gaz de schiste, du fait
de la baisse des cours, a été un élément supplémentaire. Les secteurs épargnés sont quasiment les mêmes
qu’en Europe occidentale.

Confrontés aussi aux mesures de confinement, mais aussi en raison de l’inclusion de leur économie dans la
chaîne de production européenne, notamment allemande et automobile, presque tous les pays d’Europe
centrale et orientale ont vu leur niveau de risque augmenter. Très logiquement, l’automobile, mais aussi les
secteurs exposés à la consommation locale ou européenne comme la distribution, le textile-habillement et le
transport sont les secteurs impactés. De son côté, la construction turque a subi la baisse d’activité domestique,
mais, plus encore, sur ses marchés d’exportation.

En Afrique et au Moyen-Orient, les mesures de confinement ont aussi été appliquées. Pourtant, seulement dix-
huit des cinquante-neuf économies suivies ont vu leur niveau de risque relevé. Il s’agit surtout d’économies
très dépendantes du tourisme et des marchés européens, des remises d’expatriés, ou bien des exportations de
pétrole et de minerais, ces dernières ayant subi une chute de la demande, notamment chinoise, et, pour
certaines, des cours. L’Afrique du sud, déjà confrontées à de graves problèmes structurels, a été touchée au
titre du confinement sévère, des minerais, de l’automobile et du tourisme. D’autres économies ont été
relativement moins touchées en raison de liens limités avec l’extérieur ou d’une place importante de
l’agriculture. Enfin, une part non négligeable des pays était déjà classée en risque très élevé en raison de
fragilités structurelles.

En Amérique centrale et dans la Caraïbe, huit des douze pays suivis se sont vu infligés un relèvement de leur
niveau de risque en raison de leur sensibilité à la conjoncture nord-américaine à travers le tourisme, leurs
exportations d’automobiles (Mexique) ou d’articles textiles, ou encore les remises d’expatriés qui sont
largement employés dans des secteurs très touchés ou de manière informelle aux Etats-Unis. Pour certains
d’entre eux, la baisse des recettes d’exportation de minerais a eu aussi son importance. Plus au sud, au Brésil,
en Argentine et en Equateur, le choc de l’épidémie intervient sur des économies en récession ou en
stagnation, et confrontées à la problématique de la dette pour les deux dernières.

Même à l’origine de l’épidémie, la région Asie-Pacifique compte très peu de pays ayant subi une dégradation
de leur niveau de risque. Il s’agit soit de pays très sensibles à l’évolution de la conjoncture et du commerce
mondiaux : Corée du sud et Singapour, soit de pays très sensibles à la conjoncture chinoise : Australie,
Malaisie, Taiwan, à travers les matières premières, le tourisme ou l’imbrication des chaînes de production.
Parmi les secteurs les plus touchés, on retrouve l’automobile et les transports.

Au total, Coface aura procédé en juin 2020 à la dégradation du risque de crédit des entreprises à court terme
dans 71 pays, soit un peu plus de 40% des économies couvertes, et dans environ 40% des treize secteurs
évalués dans 28 pays.




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b) Faits marquants de la période

Coface lance son nouveau plan stratégique à horizon 2023, Build to Lead
Lors de sa “journée investisseurs” organisée le 25 février à Paris, Coface a présenté son nouveau plan
stratégique à horizon 2023 Build To Lead. Ce plan vise à étendre et à approfondir la transformation initiée par
Fit to Win.
Le plan vise notamment à : a) poursuivre le renforcement de la gestion des risques et de la discipline de
souscription; b) améliorer l’efficacité commerciale et opérationnelle; c) investir sélectivement dans des
initiatives de croissance en assurance-crédit et dans les métiers de spécialité et d) maintenir la solidité du
bilan.
Avec la mise en œuvre du plan Build to Lead, Coface relève l’intégralité de ses objectifs financiers.
La survenance rapide de la crise sanitaire et économique induite après la présentation du plan ne remet pas en
cause les fondamentaux du plan. Les circonstances ont amené à une révision des priorités à court terme du
groupe, mais la direction stratégique demeure.

Coface démontre son agilité dans la gestion de la crise
Face à la survenance de la crise sanitaire et au blocage de l’économie d’un grand nombre de pays, Coface a
rapidement pris des mesures pour en atténuer les effets sur son modèle économique. Tout d’abord les
équipes de Coface ont très rapidement adopté le télétravail, sans rupture de la qualité des services rendus aux
clients, faisant ainsi preuve d’agilité opérationnelle.
Sur le plan financier, Coface a très rapidement réduit le niveau de risques de son portefeuille
d’investissements et relevé significativement son niveau de liquidité à 21%.
Par souci de prudence, en ligne avec les recommandations des autorités réglementaires et gouvernementales
et afin de conserver toute sa flexibilité financière, le conseil d’administration du 1er avril a décidé de proposer
à l’assemblée générale mixte du 14 mai 2020 de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice clos le 31
décembre 2019. L’impact positif sur la solvabilité de Coface a été estimé à 13 points.
Enfin, face à la dégradation généralisée du risque crédit, Coface a procédé à un nombre exceptionnellement
élevé de mesures de prévention sur son portefeuille. Malgré une volumétrie record, l’essentiel des décisions
ont été prises suite à une analyse détaillée de la situation de chaque débiteur, en fonction de son pays, de son
secteur et de sa situation propre.

Coface coopère avec de nombreux états pour garantir la disponibilité de l’assurance-crédit
De nombreux gouvernements ont rapidement reconnu le rôle crucial de l’assurance-crédit dans le maintien du
crédit inter-entreprise, première source de financement de nombreuses entreprises. Afin de permettre de
garantir la disponibilité de l’assurance-crédit dans une période où le risque n’est pas forcément assurable, de
nombreux états ont mis en place des mécanismes de garantie dont la forme et le périmètre varient. Coface a
ainsi finalisé 11 accords dans des pays qui représentent 50% des expositions. Les négociations se poursuivent
dans d’autres pays (Italie, Pologne).

Ces mécanismes prennent selon les pays la forme de traités de réassurance proportionnels ou bien de
complément de garantie. Les traités portent en général sur les assurés domestiques ou domiciliés dans le pays
et concernent l’ensemble du portefeuille existant et les affaires nouvelles. Les schémas sont assortis selon les
pays d’un taux de cession des primes et des sinistres qui peuvent être différents, et donne lieu en général au
versement d’une commission de réassurance. Le complément de garantie, distribué par les assureurs crédit,
est lui aussi fortement réassuré. Il permet aux clients de l’assureur qui le souhaitent d’acheter une garantie qui
n’est plus disponible sur le marché privé en raison de la difficulté à assurer des risques devenus trop incertains.

Les agences de notation reconnaissent les bonnes performances de Coface
Les agences de notation ont rapidement analysé les conséquences potentielles de la crise sur les différents
secteurs d’activité économique. Dans le secteur de l’assurance, et particulièrement de l’assurance-crédit, la
première réaction a été l’anticipation d’une dégradation du profil de notation.


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Ainsi l’agence de notation Moody’s a confirmé le 27 mars 2020 la note de solidité financière (Insurance
Financial Strength – IFS) A2 de Coface mais l’assortie d’une perspective négative. La confirmation de la
notation traduit la confiance de Moody’s dans la résilience des assureurs-crédits grâce à leur capacité à réviser
les risques à court terme et à leur solidité financière. Elle souligne également la mise en place de mécanismes
gouvernementaux de soutien à l’économie.
L’agence de notation Fitch a placé le 31 mars 2020 les notes de Coface sous surveillance négative. Cela inclut la
note de solidité financière (Insurance Financial Strength - IFS). Fitch a maintenu le 14 mai 2020 toutes les notes
de Coface SA et de ses filiales opérationnelles sous surveillance négative, à l'exception des notations à court
terme de Coface SA, qui ont été retirées de la surveillance négative et confirmées à 'F1'. L’agence de notation
souligne « la forte liquidité de Coface, avec un niveau de liquidité représentant 21% du portefeuille
d'investissement à fin mars 2020, sans aucune échéance majeure de dette à court terme. »

Par ailleurs, le 24 février, l'agence de notation AM Best a attribué la note de solidité financière (Financial
Strength Rating - FSR) ‘A’ (Excellent) à Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (la
Compagnie) ainsi qu’à Coface Re. Ces notes s’accompagnent d’une perspective « stable ».
L’agence a également confirmé la note de solidité financière (FSR) ‘A’ (Excellent) attribuée à Coface North
America Insurance Company (CNAIC), elle aussi assortie d’une perspective « stable ».


Evolution de l’actionnariat
Natixis a annoncé, le 25 février, la cession de 29,5% du capital de Coface à Arch Capital Group Ltd et déclaré
son intention de ne plus siéger au Conseil d’administration de Coface à compter de la réalisation définitive de
l’opération. Natixis a également précisé que son accord avec Arch prévoit que, à cette date, le Conseil soit
composé de dix membres dont quatre nommés par Arch et six administrateurs indépendants (dont les cinq
administrateurs indépendants actuels).
Le Conseil d’administration de Coface, en lien avec le Comité des Nominations et des Rémunérations, a décidé
de procéder à la recherche du futur Président du Conseil d’Administration dont le mandat débutera à la date
de la réalisation définitive de l’opération. Le Président du Conseil d’Administration sera un administrateur
indépendant.
Arch Capital a affirmé son soutien à l’équipe de management de Coface et à son nouveau plan stratégique
2023 Build To Lead.



c) Événements postérieurs au 30 juin 2020

Coface finalise l’acquisition de GIEK Kredittforsikring AS
Le 1er juillet, Coface a annoncé la finalisation de l’acquisition de GIEK Kredittforsikring AS, une société créée en
2001 qui regroupe les activités d’assurance-crédit export de court terme précédemment souscrites par
l’agence de crédit export norvégienne GIEK. Après l’acquisition par Coface de 100% du capital de GIEK
Kredittforsikring AS, l’activité sera exploitée sous la marque Coface GK.
En 2019, GIEK Kredittforsikring AS a émis un total d’environ 9M€ (99MNOK) de primes brutes avec un
portefeuille principalement axé sur l’export. Cette transaction aura un impact non significatif sur le ratio de
solvabilité de Coface.

Coface s’engage auprès de l’Etat anglais pour la mise en place d’un dispositif de support de
l’assurance-crédit
Le gouvernement britannique a annoncé début juin 2020 la mise en place d’un dispositif de support à
l’assurance-crédit s’élevant à 10 milliards de Livres Sterling.
Ce dispositif consiste à couvrir 90% des sinistres survenant sur des factures émises entre le 1er avril et le
31 décembre 2020 en échange de la cession de 100% des primes émises nettes de la couverture de la quasi-



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totalité des frais généraux engagés par la société pour gérer son activité d’assurance-crédit court-terme. Il est
actuellement soumis à l’approbation de la Commission Européenne.
A la suite de l’engagement formel de Coface auprès des autorités de participer à ce dispositif qui couvre
l’essentiel des transactions du second trimestre, l’impact correspondant a été intégré dans les comptes du
groupe dans la mesure où le contrat est considéré comme substantiellement finalisé.

Dispositif de support de l’Etat italien
Le gouvernement italien a publié le 19 mai 2020 un décret de relance de l’économie au sein duquel est inclus
un dispositif de support à l’assurance-crédit s’élevant à 2 milliards d’Euros. Ce décret a été converti en loi,
postérieurement à la clôture des comptes, le 19 juillet 2020 et est sujet à l’approbation de la Commission
Européenne.
Le dispositif consiste à couvrir 90% des sinistres survenus à partir du 1er avril 2020 et portant sur des factures
émises en 2020 en échange d’une cession de 90% des primes correspondantes encaissées entre le 1er avril
2020 et le 31 mars 2021 nettes d’une commission de 35%.
Une incertitude demeurant encore sur l’approbation du dispositif, en ces termes, par la Commission
Européenne, ses impacts ne sont pas inclus dans les comptes à fin juin 2020.


d) Commentaires sur les résultats au 30 juin 2020

Les variations à périmètre et taux de change constants présentées à des fins de comparabilité dans les
tableaux ci-dessous tiennent compte de l’intégration de Coface PKZ au périmètre consolidé du Groupe à
compter du 1er avril 2019.


i. Chiffre d’affaires


Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe décroît de 0,6% à périmètre et taux de change constants (-1,1% à
périmètre et taux de change courants) de 732,6 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2019 à 724,6
millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020.
L’effet change est défavorable de 0,5 point, un impact limité mais qui masque de fortes disparités entre les
devises. Ainsi, le raffermissement du dollar américain (première devise étrangère du portefeuille) et des
monnaies asiatiques face à l’euro compense la forte dépréciation des devises de la région Amérique latine
(peso argentin et réal brésilien notamment) et dans une moindre mesure de la livre turque.
Le tableau suivant illustre l’évolution du chiffre d’affaires consolidé du Groupe par activité entre les semestres
clos les 30 juin 2019 et 2020 :




12
Au 30 juin Variation
Variation de chiffre d'affaires en % : à
consolidé par activité périmètre et
2020 2019 en M€ en %
(en millions d'euros) change
constants
Assurance 696,1 699,3 -3,2 -0,5% 0,0%
(1) 599,1 605,3 -6,2 -1,0% -0,4%
dont Primes brutes acquises
(2) 97,0 94,0 3,0 3,2% 3,1%
dont Services
Affacturage 28,6 33,3 -4,7 -14,2% -13,8%
Chiffre d'affaires consolidé 724,6 732,6 -8,0 -1,1% -0,6%
(1) Primes brutes acquises - Crédit, Single Risk et Caution
(2 ) Somme du chiffre d’affaires provenant des services liés à l’assurance- c ré d it (« Accessoires de primes » et « Autres prestations et services liés ») et des
services commercialisés au profit de clients dépourvus d’assurance- c ré d it (services d’accès à l’information sur la solvabilité des entreprises et à l’information
marketing – « Information et autres services » – et services de recouvrement de créances – « Gestion de créances »).




Assurance
Le chiffre d’affaires de l’activité assurance (y compris cautionnement et Single Risk) est stable à périmètre et
taux de change constants (-0,5% à périmètre et taux de change courants) de 699,3 millions d’euros pour le
semestre clos le 30 juin 2019 à 696,1 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020.
Les primes brutes acquises sont en baisse de 0,4% à périmètre et taux de change constants (-1% à périmètre et
taux de change courants) de 605,3 millions d’euros au 30 juin 2019 à 599,1 millions d’euros au 30 juin 2020.
Les marchés matures ont été fortement impactés par la baisse d’activité de leurs clients et ont vus leurs
primes baisser. Seuls l’Amérique Latine et la région Méditerranée-Afrique voient leurs primes croitre à taux de
change constant.
La production de nouveaux contrats, de 86 millions d’euros (en valeur annuelle) au premier semestre 2020, est
en hausse par rapport au semestre clos le 30 juin 2019 (64,6 millions d’euros) grâce notamment à l’acquisition
de nouveaux comptes globaux et une bonne performance de la région Méditerranée-Afrique. Le taux de
rétention des contrats (rapport entre la valeur annuelle des polices renouvelées sur le semestre et la valeur
annuelle des polices à renouveler au cours dudit semestre) se maintient au niveau record de 93,4% pour le
semestre clos le 30 juin 2020 sans que cela ne se fasse au détriment des prix. L’effet prix est légèrement positif
au 30 juin 2020 avec +0,2% alors qu’il était négatif au 30 juin 2019 (-1,1%) grâce aux premiers effets de la re-
tarification. En revanche, Le volume de primes ne bénéficie presque plus de la croissance de l’activité des
assurés (effet volume de +0.5% au 30 juin 2020 contre 2,1% au premier semestre 2019).
Le chiffre d’affaires des activités de services est en hausse de 3,1% à périmètre et taux de change constants
(+3,2% à périmètre et taux de change courants) de 94,0 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2019 à
97,0 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020. Cette croissance est portée par une hausse des
activités d’information de 13%, cible de développement du plan Build to Lead.


Affacturage
Le chiffre d’affaires de l’activité affacturage (exclusivement en Allemagne et Pologne) affiche une diminution
de -13,8% à périmètre et taux de change constants (-14,2% à périmètre et taux de change courants) de 33,3
millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2019 à 28,6 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin
2020.
Le chiffre d’affaires de l’Allemagne est en repli de -13,1% en raison de la forte contraction des volumes
financés partiellement compensée par la re-tarification du portefeuille.
En Pologne, aussi impactée par cet effet, le chiffre d’affaires est en baisse de -11,2% à taux de change
constant (-13,5% à taux de change courant).



13
Évolution du chiffre d’affaires par région
Le tableau suivant donne l’évolution du chiffre d’affaires consolidé (net des flux intragroupe) du Groupe au
sein de ses sept régions géographiques entre les semestres clos les 30 juin 2019 et 2020 :


Au 30 juin Variation
Variation de chiffre d'affaires
en % : à
en % : à taux
consolidé par région de
périmètre et
2020 2019 en M€ en % de change
facturation
change
constant
(en millions d'euros)
constants
Europe de l'Ouest 142,6 147,5 -4,9 -3,3% -3,7% -3,7%
Europe du Nord 147,0 156,1 -9,1 -5,8% -5,8% -5,8%
Méditerranée & Afrique 200,5 190,9 9,6 5,0% 5,6% 5,6%
Amérique du Nord 69,2 68,1 1,1 1,7% -0,5% -0,5%
Europe Centrale 73,5 71,5 2,0 2,8% 4,5% 0,1%
Asie-Pacifique 57,1 58,7 -1,6 -2,7% -4,9% -4,9%
Amérique Latine 34,7 39,8 -5,1 -13% 5,8% 5,8%
Chiffre d'affaires consolidé 724,6 732,6 -8,0 -1,1% -0,2% -0,6%



La plupart des régions affichent un chiffre d’affaires en baisse à périmètre et taux de change constants. Cette
baisse est particulièrement visible en Europe et en Asie-Pacifique (-4,9%) et est partiellement compensée par
la croissance sur les régions Amérique Latine (+5,8%) et Méditerranée-Afrique (+5,6%).
En Europe de l’Ouest, le chiffre d’affaires est en repli de -3,7% (-3,3% à périmètre et taux de change courants),
la faiblesse de l’activité des clients n’étant que très partiellement compensée par la poursuite d’une bonne
croissance de l’activité caution.
L’Europe du Nord affiche une baisse de son chiffre d’affaires de -5,8% résultant de l’effet combiné d’une faible
activité client et de la baisse des volumes sur l’affacturage.
Le chiffre d’affaires de la région Méditerranée & Afrique est en croissance de 5,6% (+5% à périmètre et taux de


14
change courants) porté notamment par les affaires nouvelles et un taux de rétention en forte amélioration.
L’Amérique du Nord enregistre un chiffre d’affaires en baisse de -0,5% (+1,7% à périmètre et taux de change
courants). La progression des affaires nouvelles dans un environnement tarifaire plus porteur est masquée par
la baisse de l’activité des clients.
L’Europe Centrale affiche une stabilité de son chiffre d’affaires à +0,1% (+2,8% à périmètre et taux de change
courants du fait de la contribution de Coface PKZ à compter du deuxième trimestre 2019). Les revenus de
l’affacturage sont en baisse en Pologne alors que l’assurance-crédit progresse de +1,8%.
Le chiffre d’affaires de la région Asie-Pacifique est en baisse de -4,9% (-2,7% à périmètre et taux de change
courants) impactée par les baisses d’activité partiellement compensé par une rétention élevée.
L’Amérique Latine enregistre une progression de son chiffre d’affaires de 5,8% (-13% à périmètre et taux de
change courants). La région bénéficie d’une amélioration du taux de rétention, d’un effet prix favorable et de
moindres ristournes de primes. Les portefeuilles de la région comportent de nombreux contrats libellés en
devises internationales (dollar notamment) générant un impact sur la variation à taux constant.


ii. Résultat technique

Résultat technique brut de réassurance
Le résultat technique brut de réassurance s’élève à 46,3 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020
en baisse de 69% par rapport à celui du premier semestre 2019 (149,2 millions d’euros) suivant l’augmentation
du ratio de sinistralité.
La détérioration de 17,4 points du ratio combiné brut de réassurance à 92,1% au premier semestre 2020
(74,8% pour le semestre clos le 30 juin 2019) s’explique par une détérioration du ratio de sinistralité et un ratio
de coûts en léger retrait respectivement de +18,1 points et -0,7 point. Ce dernier bénéficie notamment
d’économies réalisées au premier semestre 2020 grâce aux mesures prises très rapidement à l’entrée dans la
crise.


Sinistralité

Le ratio de sinistralité brut de réassurance du Groupe incluant les frais de gestion de sinistres augmente de
18,1 points, passant de 40,9% pour le semestre clos le 30 juin 2019 à 59,0% pour le semestre clos le 30 juin
2020. Il reflète une hausse des déclarations de sinistres mais également une hausse des provisions en
anticipation de la hausse prévisible de la fréquence des sinistres. Le niveau de sinistralité est donc en
augmentation sur l’ensemble des géographies.

Sinistralité Au 30 juin Variation
(en millions d'euros et %) 2020 2019 en M€ en %
Charges de sinistres y compris frais de gestion 353,3 247,4 105,9 42,8%
Ratio de sinistralité brut de réassurance 59,0% 40,9% 18,1 pts

Primes acquises 599,1 605,3 -6,2 -1,0%



En Europe de l’Ouest, le ratio de sinistralité s’établit à 62,3% (+31,1 points) pour le semestre clos le 30 juin
2020, la région est particulièrement impactée par un sinistre majeur au premier trimestre non lié à la crise de
la Covid-19.
L’Europe du Nord voit son ratio croître de 2,4 points à 45,5% liée à une augmentation en fréquence
majoritairement.

15
La région Méditerranée & Afrique enregistre un ratio de sinistralité en hausse de 8,4 points à 55% liée à une
hausse en fréquence et de la sévérité sur les pays du golfe et l’Afrique du Sud.
En Amérique du Nord, la sinistralité est en hausse de 36,4 points à 76,6% en raison des forts impacts
économiques de la crise sanitaire sur cette région.
Le ratio de sinistralité de la région Europe Centrale augmente de 3,9 points à 46,1% du fait d’un sinistre majeur
sur le premier trimestre associée à une anticipation prévisible de la fréquence de sinistres.
Après avoir bénéficié en 2019 de récupérations importantes sur des sinistres enregistrés les années
antérieures, le ratio de sinistralité de la région Asie-Pacifique se dégrade de 28,6 points et atteint 52.7%. Cette
hausse est principalement liée à l’anticipation des charges de sinistres dans un contexte de crise économique
ainsi qu’un sinistre majeur à Singapour.
En Amérique Latine, le ratio de sinistralité s’établit au 30 juin 2020 à 91,9% en hausse de 41,5 points impactée
à la fois par une fréquence et une sévérité accrues.



Au 30 juin
Vari ati on de sinistralité par région de
Vari ati on en points
facturation (en %)
2020 2019
Europe de l'Ouest 62,3% 31,2% 31,1 pts
Europe du Nord 45,5% 43,1% 2,4 pts
Méditerranée & Afrique 55,0% 46,6% 8,4 pts
Amérique du Nord 76,6% 40,2% 36,4 pts
Europe Centrale 46,1% 42,2% 3,9 pts
Asie-Pacifique 52,7% 24,1% 28,6 pts
Amérique Latine 91,9% 50,4% 41,5 pts
Rati o de sinistralité brut de réassurance 59,0% 40,9% 18,1 pts




16
Frais généraux

En M€
-2,7%
-3,1%


353
342


82
Frais généraux externes 78
(commissions)




271
Frais généraux internes 264




S1-2019 S1-2020
V% V% hors impact périmètre de change




Au 30 juin Variation
en % : à
Frais Généraux (en millions d'euros) périmètre et
2020 2019 en M€ en %
change
constants

Frais généraux internes 263,9 271,1 -7,2 -2,6% -2,4%
dont frais de gestion de sinistres 15,2 15,9 -0,7 -4,5% -4,2%
dont frais de gestion interne des placements 1,6 2,0 -0,4 -20% -20%
Commissions 78,0 81,6 -3,6 -4,4% -3,7%
Total Frais généraux 341,9 352,7 -10,8 -3,1% -2,7%



Le total des frais généraux, qui inclut les frais de gestion de sinistres et frais internes des placements, est en
baisse de 2,7% à périmètre et taux de change constants (-3,1% à périmètre et taux de change courants) de
352,7 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2019 à 341,9 millions d’euros pour le semestre clos le 30
juin 2020.
Les commissions d’acquisition des contrats sont en baisse de 3,7% à périmètre et taux de change constants (-
4,4% à périmètre et taux de change courants) de 81,6 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2019 à
78,0 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020. Cette baisse, portée par les marchés intermédiés
d’Asie-Pacifique et d’Amérique du Nord, est plus importante que celle des primes acquises (-0,4% à périmètre
et taux de change constants), l’internalisation d’agents en Amérique du Nord ayant permis de générer des
économies.



17
Les frais généraux internes incluant les frais de gestion de sinistres et de placements baissent de 2,4% à
périmètre et taux de change constants (-2,6% à périmètre et taux de change courants) de 271,1 millions
d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2019 à 263,9 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020.
Les frais de personnel sont en hausse limitée de 2,2% à périmètre et taux de change constants (+2,2% à
périmètre et taux de change courants) de 148,4 millions d’euros en 2019 à 151,7 millions d’euros en 2020. Les
revalorisations annuelles et la forte inflation qui perdure dans certains pays du groupe (Argentine en tête)
expliquent cette progression.
Les frais informatiques sont en léger retrait de 0,9% à périmètre et taux de change constants (-0,1% à
périmètre et taux de change courants) à 24,1 millions d’euros alors que les projets de transformation et les
investissements ont été re-priorisés pour s’adapter à la situation de crise.
Les autres frais (taxes, achats d’informations, loyers) fléchissent de 9,7% à périmètre et taux de change
constants (-11% à périmètre et taux de change courants) de 98,5 millions d’euros en 2019 à 88,1 millions
d’euros en 2020. Les coûts de voyages et autres séminaires sont logiquement en retrait avec l’arrêt des
déplacements professionnels. Les honoraires de conseil décroissent aussi nettement alors que certains projets
ont été reportés.
Le ratio de coût brut s’améliore de 0,7 point, de 33,9% au premier semestre 2019 à 33,2% au premier
semestre 2020 grâce à une diminution des frais généraux supérieure à celle des revenus. Ainsi, la baisse des
primes acquises a un impact défavorable de 0,3 points en compensé pour 0,5 point par la diminution des frais
généraux internes et pour 0,6 point par la diminution des commissions d’acquisition des contrats.
En Europe de l’Ouest, les frais généraux diminuent de 7,4% à taux de change constants (-7,1% à taux de
change courants), les frais externes (commissions d’acquisition des contrats) comme internes décroissent avec
des baisses ciblées en rémunérations variables, charges locatives, frais informatiques et de déplacement.
En Europe du Nord, les frais généraux s’affichent en retrait de 5,3% à taux de change courants et constants. La
région bénéficie d’économies en rémunérations variables et commissions d’acquisition des contrats.
Les frais généraux de la région Méditerranée & Afrique sont en hausse de 5,6% à taux de change constants
(+5,3% à taux de change courants). Les commissions d’acquisition des contrats augmentent alors que les
primes continuent de progresser. Les frais généraux internes sont en hausse mesurée.
En Amérique du Nord, les frais généraux fléchissent de 7,0% à taux de change constants (-5,1% à taux de
change courants). Les commissions d’acquisition des contrats sont en baisse marquée. Des coûts non
récurrents supportés au premier semestre 2019 rendent la comparaison favorable et expliquent une
progression limitée des frais de personnel malgré l’internalisation des agents.
En Europe Centrale, les frais généraux déclinent de 1,2% à périmètre et taux de change constants (+1,3% à
périmètre et taux de change courants) grâce des économies de loyers, frais de déplacement et de
communication.
Des commissions externes en retrait expliquent une décroissance des frais généraux en Asie-Pacifique de 1,1%
à taux de change constants (+1,1% à taux de change courants).
En Amérique Latine, les frais généraux diminuent de 1,0% à taux de change constants (-18% à taux de change
courants). Les frais de personnels sont en hausse notamment du fait de l’inflation (Argentine particulièrement)
mais les frais centraux refacturés pèsent moins lourd qu’un an auparavant.


Résultat technique net de réassurance
Le résultat technique net de réassurance s’élève à 40,4 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020
en baisse de 59% par rapport à celui du premier semestre 2019 (99,5 millions d’euros).
La baisse de 88% du coût de la réassurance à -6,0 millions d’euros au 30 juin 2020 (-49,8 millions d’euros au 30
juin 2019) se justifie par la hausse de la sinistralité et la contribution des schémas de réassurance


18
gouvernementaux (impact positif de 8 millions d’euros) qui se traduisent par un taux de cession plus élevé de
l’année de souscription courante, année au ratio de sinistralité plus élevé.
.

AU 30 JUIN VARIATION
(en milliers
2020 2019 (en %)
(en milliers d'euros et %) d'euros)
Chiffre d'affaires 724 618 732 580 -7 962 -1,0%
Charges des prestations des contrats -353 275 -247 368 -105 907 42,8%
Frais d'acquisition des contrats -116 618 -123 146 6 528 -5,3%
Frais d'administration -132 621 -135 009 2 389 -1,8%
Autres charges de l'activité assurance -30 072 -32 694 2 622 -8%
Charges d'exploitation bancaire hors coût du risque -6 596 -6 770 174 -3%
Coût du risque 163 -1 158 1 321 -114%
Charges des activités de services -39 256 -37 205 -2 051 6%
RESULTAT TECHNIQUE BRUT DE REASSURANCE 46 345 149 229 -102 885 -69%
Charges ou produits nets des cessions en réassurance -5 969 -49 763 43 794 -88%
RESULTAT TECHNIQUE NET DE REASSURANCE 40 375 99 466 -59 091 -59%
Ratio combiné net 88,6% 76,0% - -




iii. Produits des placements nets de charges hors coût de l’endettement


Évolution des marchés financiers
Le premier semestre 2020 a été marqué par un très fort ralentissement économique à partir d’avril en raison
de l’épidémie de Covid-19. Les mesures de confinement instaurées ont eu des effets négatifs sur la
consommation, entrainant une forte diminution de l’inflation et un arrêt soudain de l’activité commerciale. La
pression sur le marché du travail s’est intensifiée, les demandes d’allocations chômage atteignant des
sommets historiques en avril. L’activité économique a commencé à reprendre en mai et juin, au fur et à
mesure que les mesures de confinement se sont assouplies. Cependant, la récente augmentation du nombre
de nouveaux cas de coronavirus a toutefois fait remonter le risque de nouvelles mesures de confinement, qui
pourraient venir freiner la reprise.
Les marchés ayant fortement baissé fin février lors de l’annonce des premiers cas de contamination en Europe,
les réponses des institutions publiques ont été sans précédent. La Réserve fédérale a réduit son principal taux
directeur de 150 points de base pour l’établir à 0-0,25 % et a lancé un nouveau programme d’achat d’actifs de
durée et de taille illimitées. La BCE a maintenu ses taux directeurs inchangés mais a annoncé de nouveaux
programmes d’achat d’actifs de 1 350 milliards d’euros. Les gouvernements, quant à eux, ont annoncés des
mesures de relance budgétaire sans précédent pour soutenir la reprise.

Cette épidémie a dans un premier temps entrainé une chute spectaculaire des taux dans l’ensemble des pays
développés, avant que ceux-ci se redressent grâce aux réponses budgétaires et monétaires coordonnées. Dans
ce contexte les spreads des pays périphériques se sont alors fortement resserrés, le rendement du 10 ans
Italien atteignant un nouveau point bas à 1,2%. Le taux à 10 ans américain a terminé le semestre sous la barre
des 0.7% à 0.66%, soit une baisse de 130 points de base par rapport à fin 2019. Le taux allemand à 10 ans est
toujours en territoire négatif atteigant un niveaux record en mars à -0.86, avant de remonter, cloturant la fin
du semestre à -0,46%. De son côté, le 10 ans français, est rapassé en territoire positif en mars avant de revenir


19
sous la barre des 0%, terminant le semestre à -0,11%.
L’aversion au risque a entrainé une forte correction des marchés action à la fin du mois de février et pendant
une grande partie du mois de mars, le MSCI World AC affichant un recul de -30%, le 23 mars. Les actions se
sont fortement reprises dès avril, ce rebond se nourrissant tout d’abord de la réaction très rapide et massive
des grandes banques centrales et des dispositifs budgétaires des gouvernements. Les perspectives de dé-
confinement se précisant en Europe et le pic de la pandémie s’éloignant du nord des Etats-Unis, le rebond
s’est poursuivi en dépit d’indicateurs économiques toujours mal orientés, le MSCI World AC a retracé une
grande partie de ses pertes affichant une perte depuis le début de l’année de -6,2%, au 30 juin 2020.

Résultat financier
Dans ce contexte économique mondial de pandémie et de baisse des taux, le Groupe Coface a décidé de
diminuer fortement le risque de sont portefeuille, en diminuant principalement son exposition aux obligations
d’entreprises high yield (-70%), obligations d’entreprises investment grade, emprunts d’Etats des pays
émergents et aux actions, au proft des produits monétaires.
La valeur globale du portefeuille a diminué de 27 millions d’euros sur le premier semestre, principalement en
rason de la crise de la Covid-19 qui a entrainé une hausse des spreads de crédit de l’ensemble des classes
d’actifs non compensée par les baisses de taux des banques centrales, ainsi qu’une baisse des marchés
actions, en partie compensée par la couverture actions.
Le portefeuille financier par grandes classes d’actifs se décompose ainsi :

Valeur de marché
30/06/2020 31/12/2019
(en millions d'euros)
112
Actions cotées 160
15
Actions non cotées 15
1 770
Obligations 2 119
639
Prêts, Dépôts et OPCVM monétaires 319
220
Immobilier de placement 232
2 755
Total placements 2 848
150
Filiales non consolidées 142
Total 2 905 2 991




Au premier semestre 2020, le résultat du portefeuille de placements s’établit à 17,6 millions d’euros, dont -0,9
millions d’euros d’externalisation et dépréciation/reprise nettes de couverture (action et taux), à comparer à
23,9 millions d’euros dont 0,4 millions d’euros d’externalisation et dépréciation/reprise nettes de couverture
(action et taux) au premier semestre 2019. La baisse du résultat provient principalement de la baisse du
rendement courant liée a la diminution des actifs les plus risqués. Malgré un contexte de marché difficile
dévalorisant la valeur du portefeuille financier via la hausse des spreads, le Groupe a réussi à limiter la baisse
de son taux de rendement comptable hors externalisation, qui est passé de 0,9% au premier semestre 2019 à
0,7% sur la même période en 2020.




20
Au 30 juin
Résultats du portefeuille de placements
(en millions d'euros)
2020 2019
Actions 4,7 2,3
Produits de taux 7,6 18,0
Immobilier de placement 5,3 3,5
Total placements
17,6 23,9
dont externalisation et dépréciation/reprise
-0,9 0,4
nettes de couverture (action et taux)
Filiales non consolidées 1,0 -3,4
Résultat de change et dérivés de change 1,3 -0,3
Frais financiers et charges de placements -3,2 -3,5
Total 16,7 16,6



Après résultat des titres de participation, résultat de change et dérivés, frais financiers et charges de
placements, le résultat financier s’élève pour le premier semestre 2020 à 16,7 millions d’euros contre 16,6
millions d’euros sur la même période en 2019.
Le taux de rendement économique des actifs financiers avant résultat de change et des dérivés de change, des
titres de participation et des frais liés aux placements ressort ainsi sur cette première partie d’année à -0,7%
contre 3,2% sur la même période en 2019. Le rendement économique sur ce premier semestre a été impacté
négativement par la baisse des réserves de réevaluations sur l’ensemble des classes d’actifs.



iv. Résultat opérationnel


Au 30 juin Variation
en % : à
(en millions d'euros) périmètre et
2020 2019 en M€ en %
change
constants
Résultat opérationnel consolidé 55,4 117,2 -61,8 -53% -50%
Résultat opérationnel y compris charges de
44,4 106,7 -62,3 -58% -56%
financement
-1,8 1,1 -2,8 NS NS
Autres produits et charges opérationnels
Résultat opérationnel y compris charges de
financement et hors autres produits et charges 46,1 105,6 -59,5 -56% -53%
opérationnels



Le résultat opérationnel consolidé s’élève à 55,4 millions d’euros en baisse de 53% par rapport au semestre
clos le 30 juin 2019 (117,2 millions d’euros).
Le résultat opérationnel courant, y compris charges de financement et hors éléments non récurrents (autres
produits et charges opérationnels), diminue de 56% de 105,6 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin
2019 à 46,1 millions d’euros pour le semestre clos le 30 juin 2020.
Le ratio combiné net de réassurance se détériore de 12,6 point, de 76,0% pour le semestre clos le 30 juin 2019
à 88,6% pour le semestre clos le 30 juin 2019. Le ratio de sinistralité net se dégrade de 13,4 points alors que le
ratio de coûts s’améliore de 0,8 point.
Les autres produits et charges opérationnels s’élèvent à -1,8 million d’euros et se composent principalement :
- de charges liées à l’internalisation des commerciaux aux Etats-Unis pour -1,3 millions d’euros ;
- une dotation pour dépréciation du goodwill en Amérique Latine pour -0,7 millions d’euros.


21
Variation du résultat opérationnel Part du total
Au 30 juin
par région de facturation Variation semestriel clos
2020 2019
(en millions d'euros) le 30 juin 2020
1,0 3,9 -3,0 2%
Europe de l'Ouest
36,9 37,6 -0,6 65%
Europe du Nord
26,5 44,5 -18,0 46%
Méditerranée & Afrique
-7,3 10,8 -18,1 -13%
Amérique du Nord
9,7 18,4 -8,7 17%
Europe Centrale
-1,0 16,0 -16,9 -2%
Asie-Pacifique
-8,7 0,1 -8,8 -15%
Amérique Latine
Total (hors flux inter-régions et coûts de
57,1 131,4 -74,2 100%
holding non refacturés)




v. Résultat net (part du groupe)


Le taux d’imposition effectif du Groupe Coface passe de 29,2% pour le semestre clos le 30 juin 2019 à 46%
pour le semestre clos le 30 juin 2020, cette hausse s’explique principalement par la survenance au premier
trimestre d’une perte importante dans un pays pour lequel il a été décidé de ne pas activer d’impôt différé
actif, en application des méthodes comptables du groupe. Le taux d’impôt du deuxième trimestre est de
39,9% contre 50,5% au premier trimestre.
Le résultat net (part du groupe) s’élève à 24,0 millions d’euros au 30 juin 2020 en baisse de 69% par rapport à
celui du premier semestre 2019 (78,5 millions d’euros).


e) Trésorerie et capitaux du Groupe

Capitaux propres
Les capitaux propres IFRS part du groupe de Coface SA s’élèvent à 1 916 millions d’euros au 30 juin 2020, en
baisse par rapport à fin décembre 2019 où ils s’établissaient à 1 924 millions d’euros.


Ecarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition, s’établissant à 154,8 millions d’euros au 30 juin 2020, contre 155,8 millions d’euros à
fin décembre 2019.


Endettement
L'endettement consolidé du groupe, hors dettes courantes d'exploitation, se compose de l’endettement
financier et de l’endettement opérationnel lié au refinancement de l'affacturage.
Le financement de l’affacturage s’élève à 1 926 millions d’euros à fin juin 2020, contre 2 062 millions d’euros à
fin décembre 2019.
L’endettement financier brut, hors financement de l’activité d’affacturage, s’élève à 381,6 millions d’euros à
fin juin 2020, contre 389,3 millions d’euros à fin décembre 2019. La variation de -7,7 millions d’euros provient
essentiellement de l’ajustement lié au montant du coupon couru (paiement effectué en mars 2020) de la dette


22
subordonnée. Le taux d'endettement financier brut du groupe Coface SA s’établit à 20% des capitaux propres -
au même niveau qu’au 31 décembre 2019.


Solvabilité du Groupe
Conformément à la réglementation, le Groupe mesure sa solidité financière sur la base d’un capital requis
(montant des capitaux propres nécessaires à couvrir les risques qu’il gère) calculé sur la base d’ un modèle
interne partiel pour son activité d’assurance et selon la réglementation bancaire pour les sociétés de
financement du Groupe. L’évolution du capital requis dépend de nombreux facteurs et paramètres tenant
notamment aux évolutions du ratio de sinistralité, aux volumes de souscription, à la volatilité des risques, au
cadencement du règlement des sinistres et aux types d’actifs investis au bilan de la Société (voir document de
référence 2019, paragraphe 5.2.2 « Risques liés à la couverture de solvabilité du Groupe » - ratio SCR).
Pour les activités d’assurance, conformément à la réglementation Solvabilité II entrée en vigueur le 1er janvier
2016, le Groupe a procédé au 30 juin 2020 au calcul estimé du capital de solvabilité requis (SCR) en utilisant
son modèle interne partiel approuvé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) le 4
décembre 2019. Le SCR du Groupe évalue les risques liés à la tarification, à la souscription, au
provisionnement, ainsi que les risques de marché et les risques opérationnels. Il prend en compte aussi bien
les risques de fréquence que les risques de pointe. Ce calcul est calibré de façon à couvrir le risque de perte
correspondant à un quantile à 99,5 % à un horizon d’une année.
Le Groupe calcule également le capital requis pour l’activité d’affacturage. Il est estimé en appliquant un taux
de 10,5% aux encours pondérés par les risques (Risk-Weighted Assets, ou « RWA »). Les RWA sont calculés sur
la base de l’encours d’affacturage, en appliquant une pondération fonction de la probabilité de défaut et de la
perte attendue en cas de défaut.
La somme du capital requis pour l’activité d’assurance et du capital requis pour l’activité d’affacturage du
Groupe est à comparer avec le capital disponible.
Au 30 juin 2020, le Groupe a procédé à une estimation1 du capital requis pour le Groupe et de son ratio de
couverture. Le capital requis total estimé au 30 juin 2020 s’élève à 1 128.3 millions d’euros (contre 1 157,5
millions d’euros au 31 décembre 2019), dont 923 millions d’euros correspondent au SCR assurance (estimé en
utilisant le modèle interne partiel) et 205 millions d’euros – au capital requis des sociétés de financement.
Le capital disponible au 30 juin 2020 est estimé à 2 100 millions d’euros (contre 2 347 millions au 31 décembre
2019). Le capital disponible est à comparer avec la somme du SCR d’assurance et du capital requis pour
l’affacturage.
Au 30 juin 2020, le taux de couverture du capital requis (rapport entre le capital disponible du Groupe et son
capital requis pour l’assurance et l’affacturage) est estimé à 191%2 (contre 202,8% au 31 décembre 2019).




1
Les besoins en capitaux au 30 juin 2020 ont été estimés en utilisant le modèle interne partiel.
2
Ce ratio de solvabilité estimé constitue un calcul préliminaire effectué selon l’interprétation de Coface de la réglementation
Solvabilité II ; le résultat du calcul définitif pourrait être différent du résultat de ce calcul préliminaire. Le ratio de Solvabilité estimé
n’est pas audité.


23
*Estimation du capital requis factoring selon l’approche standard
Compte tenu de l’approbation du modèle interne partiel en décembre 2019, le Capital de Solvabilité Requis
(SCR) et le Minimum de Capital Requis (MCR) du Groupe ont été définis en utilisant le modèle interne partiel.
Ce modèle permet un meilleur alignement entre les besoins de fonds propres réglementaires et le portefeuille
de Coface.




Rentabilité des fonds propres

Le ratio de rentabilité des fonds propres permet de mesurer la rentabilité du capital investi du Groupe Coface.
Le ratio de rentabilité des fonds propres, nets des actifs incorporels (Return on Average Tangible Equity, ou «
RoATE ») correspond au rapport entre le résultat net (part du groupe) et la moyenne des capitaux propres
comptables (part du groupe) retraités des éléments intangibles (valeur d’actifs incorporels).


Le tableau ci-dessous présente les éléments de calcul du RoATE du Groupe Coface sur la période décembre
2019 – juin 2020 :

(en millions d’euros) Au 30 juin 2020 Au 31 décembre 2019

Capitaux propres comptables
1 916 1 924
(part du groupe) – A
Actifs incorporels – B 223 221
Fonds propres, nets des actifs incorporels – C (A – B)
Au 30 juin 2019 les Fonds propres net des actifs incorporels sont 1 693 1 704
retraités en intégrant le résultat annualisé – C (A-B+E)
Fonds propres moyens, nets des actifs incorporels – D ([Cn+Cn-1]/2) 1 698 1 645

Résultat net (part du groupe) – E 24 146,7
RoATE – E/D
2,8% 8,9%
Au 30 juin 2020 le résultat net est annualisé – E x 2/D




24
f) Facteurs de risques


De par ses activités, le Groupe Coface est exposé à cinq grands types de risques (risque de crédit, risques
financiers, risques stratégiques, risques opérationnels et de non-conformité et risque de réassurance) dont les
deux principaux sont les risques de crédit et les risques financiers. Le risque de crédit se définit comme le
risque de perte, en raison du non-paiement par un débiteur, d’une créance due à un assuré du Groupe. Le
risque financier est le risque de perte en raison de variations défavorables des taux d'intérêt, des taux de
change ou de la valeur de marché des titres ou des placements immobiliers. Le Groupe Coface s’est doté d’une
organisation de gestion des risques en vue d’une gestion efficace de ces opérations et processus.
En raison de la cotation en bourse du Groupe Coface, les principaux facteurs de risques et incertitudes
auxquels le Groupe est confronté sont décrits de façon détaillée dans le chapitre 5 « Principaux facteurs de
risques et leur gestion au sein du Groupe » du document d’enregistrement universel du Groupe Coface,
déposé auprès de l’AMF le 16 avril 2020 sous le numéro n° D.20-0302.
Au cours du premier semestre 2020, l’économie mondiale a dû faire face aux conséquences de la crise de la
Covid-19. Coface a rapidement pris des mesures pour ajuster ses risques au nouvel environnement. En
parallèle, de nombreux Etats, principalement en Europe, ont mis en place avec les assureurs-crédit des
mécanismes de garanties afin de soutenir le crédit interentreprises.


g) Risques et incertitudes futurs


Les sociétés d’affacturage appliquent la norme IFRS 9 « Instruments financiers » depuis le 1er janvier 2018.
Les entités d’assurance bénéficient d’un report de son application à 2023, c’est-à-dire concomitamment à celle
de la norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » laquelle traite de la comptabilisation des contrats d’assurance.
Ces deux importants projets normatifs sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la comptabilisation
des passifs liés aux contrats d’assurance et sur le classement des actifs financiers.




25
h) Perspectives


i. Environnement économique
Les mesures sanitaires ont commencé à être assouplies généralement six à huit semaines après leur
introduction, parfois moins, notamment dans les pays émergents, mais pas seulement, en raison de leur coût
économique et de la difficulté à les faire respecter plus longtemps. Cela, alors même que, parfois, l’épidémie
continuait de progresser. Mécaniquement, l'activité a donc redémarré, ce que confirment les indicateurs de
haute fréquence et laissent présager les indicateurs de confiance. Cependant, l’exemple chinois, où le
calendrier de l’épidémie avait deux mois d’avance sur l’Europe (deuxième région touchée), montre que la
reprise devrait être partielle et progressive. De plus, des résurgences virales localisées, sans parler d’une
éventuelle deuxième vague, peuvent amener à la réintroduction de mesures sanitaires ponctuelles, avec leurs
conséquences sur l’activité.
Certains secteurs mettront plus de temps que les autres pour retrouver leur niveau d’activité d’avant-crise,
parce les comportements de la clientèle resteront empreints d’une crainte en l’absence de traitement et de
vaccin, ou en raison du maintien de certaines restrictions sanitaires réduisant la capacité d’accueil. C’est le cas,
notamment, du transport de personnes (aérien, surtout, mais aussi, dans une moindre mesure, ferroviaire et
routier), de l’hôtellerie et de la restauration (particulièrement dans les destinations touristiques lointaines), de
certaines activités de loisirs et divertissement comme les spectacles, les manifestations sportives,
particulièrement lorsqu’elles se déroulent en espace fermé. Même le retour dans les lieux de vente en dur
semble être laborieux, ce qui nuit, par exemple, à la reprise des ventes d’habillement, de livres,
d’automobiles…
De manière générale, la consommation des ménages et l’investissement ne devraient pas connaître de
rattrapage en dépit du soutien accordé par les gouvernements. Les ménages, bien que pour beaucoup n’ayant
subi ni de perte de revenu, ni baisse de prix de l’immobilier, ne vont pas forcément puiser dans leur épargne
forcée de la période de confinement. Cette épargne risque bien de se transformer en épargne de précaution.
Les entreprises resteront prudentes dans leurs décisions d’investissement en raison de l’incertitude quant à
l’évolution de l’épidémie et des pertes largement irrécupérables de recettes (et de bénéfices). Le soutien
public, assimilable à une mise sous cloche de l’économie et à un gel des situations va diminuer jusqu’à
disparaître. Les ajustements en matière d’emploi et de trésorerie des entreprises vont finir par intervenir. Ainsi
Coface prévoit une augmentation des défaillances d’entreprises d’un tiers dans le monde d’ici 2021 par
rapport à 2019, ce qui justifie la dégradation de nos évaluations du risque de crédit.
De plus, si le prix du pétrole est remonté aux environs de 40 dollars le baril (35 dollars en moyenne prévu en
2020 par Coface pour le baril de Brent), cela reste très en deçà des 60 à 65 dollars qui prévalaient avant la
crise. C’est aussi insuffisant pour la plupart des principaux pays exportateurs pour qu’ils puissent équilibrer
leurs comptes publics et extérieurs. A cet effet prix s’ajoute un effet volume pour les pays (dont
particulièrement l’Arabie saoudite) qui ont accepté de réduire leur production afin de limiter l’ampleur de la
chute des cours. Normalement leur engagement pris dans le cadre de l’accord OPEP+ se termine fin juillet
2020, mais pourrait être prorogé. Cette faiblesse persistante des cours va dissuader, au moins pour un temps,
les multinationales de procéder à des investissements dans un certain nombre de pays émergents ou en
développement, d’autant qu’il s’agit souvent de gisements non conventionnels plus coûteux à exploiter.
Enfin, une fois l’urgence sanitaire passée, l’économie mondiale retrouve les sujets provisoirement mis en
sourdine, mais aiguisés par la crise : la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, les suites du Brexit,
l’inconnu de l’élection présidentielle américaine. Par ailleurs, le conflit libyen, la crise vénézuélienne et le face-
à-face Iran–Etats-Unis restent déterminants pour le marché pétrolier.
En raison de la mollesse de la reprise attendue au second semestre et de l’ampleur du trou d’air du 1er
semestre, la croissance anticipée par Coface sur l’ensemble de 2020 sera largement négative : -4,4%. Le recul
subi par les économies avancées sera nettement plus prononcé (-6,8%) que celui observé dans les économies
émergentes (-1,4%).



26
Les premières seront plombées par les très mauvaises performances attendues en Europe du sud et au
Royaume-Uni (récessions supérieures à 11%), alors que le recul sera bien moindre en Allemagne (-7,2%), dans
les autres pays d’Europe du nord, ainsi qu’aux Etats-Unis (-5,6%), au Canada (-6,1%) et au Japon (-3%).
Les secondes bénéficieront de la résistance de l’Asie émergente (0,5%), notamment de la Chine (1%), malgré la
mauvaise performance de la Thaïlande (-5%) et de Hongkong (-4%), ainsi que, dans une moindre mesure, de
celle de l’Afrique subsaharienne (-1%), malgré la contre-performance de l’Afrique du sud (-6,1%), ainsi que des
économies dépendantes du pétrole, du tourisme et du diamant. L’Europe centrale (-5,8%) sera entrainée dans
le sillage récessif de l’Europe occidentale La région émergente à la performance la plus mauvaise sera
l’Amérique latine et la Caraïbe (-6,5%) où toutes les grandes économies, déjà en mauvaise posture, ont été
frappées durement par l’épidémie et les mesures prises pour la contenir. Leurs résultats pour 2020 seront
également plombés par le fait qu’elles ont été frappées en dernier et ressortiront donc en dernier de la crise
sanitaire. En plus, le Mexique (-8%) pâtit de sa dépendance aux Etats-Unis à travers la sous-traitance, le
tourisme et les remises, le Pérou (-5%), la Colombie (-5%) et l’Equateur (-8,5%) de leur dépendance aux
matières premières, notamment hydrocarbures, l’Argentine (-7,5%) de la difficile renégociation de sa dette, le
Brésil (-6,5%) et le Chili (-4,5%) de leur situation politique et sociale difficile. L’Europe orientale et l’Asie
centrale occuperont une position intermédiaire avec un recul d’environ 3%, malgré la mauvaise performance
russe (-5,8%) et la bonne résistance de la Turquie (-1,2%) grâce à la forte expansion du crédit sous l’impulsion
des banques publiques. Enfin, le Moyen-Orient et l’Afrique du nord devraient enregistrer un recul de près de
4% de leur PIB en raison de la chute des recettes pétrolières, de celles du tourisme et des exportations vers
l’Europe pour ce qui concerne l’Afrique du nord.
Pour 2021, Coface prévoit une croissance mondiale de 5,1%. Il faut garder en tête que cette progression
interviendra à partir d’un niveau d’activité qui aura chuté en 2020. Aussi, faudra-t-il attendre 2022 ou 2023
pour retrouver le niveau d’activité de fin 2019. Comme en 2020, l’Asie restera la région la plus performante
avec la progression la plus importante (+6,8%), mais elle devrait être accompagnée de l’UE-15 (+7,8%), mais
dont le fort rebond sera la suite d’un recul non moins fort. L’Europe émergente (+4,8%) sera tirée par l’Europe
occidentale. La reprise états-unienne devrait être modérée (3,3%), mais à la suite d’un recul qui l’aura été
aussi. L’Amérique latine et la Caraïbe (3,1%), tout comme l’Afrique sub-saharienne (3,5%) verront leur
performance plombée par la faiblesse de la reprise dans les principales économies régionales (Mexique, Brésil,
Argentine, Afrique du sud, Nigéria). Enfin, le Moyen-Orient et l’Afrique du nord (3,9%) seront confrontés à la
faiblesse persistante des cours des hydrocarbures, même si Maroc et Tunisie devrait profiter de la reprise
européenne.
Nos prévisions reposent sur l’hypothèse qu’il n’y aura pas de seconde vague virale au second semestre 2020 et
qu’un vaccin/traitement sera disponible en 2021.
Estimation des taux de croissance du PIB (en %) pour 2020 (source Coface)




27
ii. Perspectives pour le Groupe


Coface anticipe pour l’année 2020 une contraction du PIB mondial de 4,4%, suivie par une reprise de 5,1% en
2021. Le niveau d’activité global de l’économie ne devrait cependant pas retrouver ses niveaux de 2019 avant
2022 ou 2023. Il s’agit donc d’une reprise plutôt modeste au regard du soutien apporté par les Etats à
l’économie. Ces prévisions reposent sur l’hypothèse d’absence de deuxième vague significative et de
disponibilité d’un vaccin ou d’un traitement en 2021. Enfin, 2020 est une année électorale aux Etats-Unis, ce
qui n’est jamais sans influence sur les marchés financiers.
Coface a réalisé au premier semestre de solides performances opérationnelles. Même pendant la période de
confinement la plus stricte, les équipes de gestion des risques ont continué d’opérer à des niveaux d’activité
record. Les forces commerciales ont également confirmé la bonne tendance des derniers trimestres,
permettant au portefeuille client de connaitre une nouvelle production nette positive.
Le changement radical d’environnement de risques nécessite une re-tarification significative mais différenciée,
tenant compte des pays, secteurs et historiques de chaque client. Les premiers effets de ces actions qui sont
amenées à se poursuivre sont désormais visibles dans les comptes.
De nombreux gouvernements ont reconnu le caractère vital de l’assurance-crédit dans le maintien du crédit
inter-entreprise, première source de financement de nombreuses filières industrielles. Coface a ainsi signé
plus de 11 accords avec des Etats, principalement en Europe, et poursuit les discussions dans un certain
nombres d’autres pays. Ces accords se traduisent en particulier par une hausse temporaire de la solvabilité,
estimée à 8 points. Ils permettent également de réduire fortement l’impact des scénarios économiques les
plus négatifs sur la rentabilité et la solvabilité de Coface.
Les opérations de Coface continuent de s’appuyer sur un bilan solide. Le ratio de solvabilité atteint 186%, et de
178% hors schémas gouvernementaux, un niveau supérieur à la fourchette cible de 155% à 175%.
Dans ce contexte de reprise molle assortie de risques de rechute, Coface, fort d’une nouvelle culture et d’un
bilan solide, continue donc de se concentrer sur ses performances opérationnelles. Coface poursuit également
avec confiance la mise en œuvre de son plan stratégique Build to Lead dont les axes stratégiques sont
confirmés.




28
II. Etats Financiers consolidés résumés




29
II. États financiers consolidés


Base de préparation

Les présents comptes consolidés IFRS du Groupe Coface au 30 juin 2020 sont établis conformément à la norme
IAS 34 « Informations financières intermédiaire » telle qu’adoptée par l’Union Européenne.



Ils comprennent les états financiers composés comme suit :

- le bilan ;
- le compte de résultat ;
- les autres éléments du résultat global ;
- le tableau de variation des capitaux propres ;
- le tableau des flux de trésorerie ;
- les notes annexes.



Le bilan est présenté avec un comparatif au 31 décembre 2019, le compte de résultat avec un comparatif au
30 juin 2019.



Les principes et méthodes comptables retenus pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Coface
au 30 juin 2020 sont identiques à ceux utilisés pour l’élaboration des comptes consolidés de l’exercice clos au
31 décembre 2019 établis conformément aux normes comptables internationales (« IFRS ») telles que publiées
par l’IASB et adoptées dans l’Union européenne3. Ils sont détaillés dans la partie « Principes et méthodes
comptables » des comptes consolidés et annexes au 31 décembre 2019.



Les normes et interprétations d'application obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier
2020 ont été appliquées pour l’établissement des comptes du Groupe au 30 juin 2020. Leur application n’a pas
eu d’effet significatif sur les comptes du Groupe au 30 juin 2020. Les normes concernées sont les suivantes :

- Amendements à IAS 1 et IAS 8 : Clarification de la définition de « significatif »,

- Amendements à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 : Modification de certaines dispositions en matière de comptabilité
de couverture en lien avec la réforme des taux interbancaires de référence,

- Amendement à IFRS 3 : Définition d’une entreprise.

3
Le référentiel intégral des normes adoptées au sein de l’Union européenne peut être consulté sur le site internet de la Commission Européenne à
l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/finance/company-reporting/ifrs-financial-statements/index_fr.htm




30
Les hypothèses et jugements utilisés pour la préparation des états financiers semestriels ont été revus compte
tenu de l’épidémie de Covid-19.



Ces hypothèses ont principalement porté sur les postes suivants :

- Chiffre d’affaires : revue des hypothèses d’ajustement de primes à émettre correspondant à la
différence entre les minima de primes et les primes définitives4 afin de tenir compte de la dégradation
du contexte économique dans les pays où le Groupe est présent.
- Provisions pour sinistres : l’approche utilisée pour déterminer la sinistralité ultime de l’année de
rattachement 2020 a été adaptée afin de tenir compte de la crise sanitaire : revue prudente des
hypothèses de sévérité et de fréquence et intégration de scénarios stressés

La crise économique induite par l’épidémie de Covid-19 a également conduit à constater des pertes de valeur
sur les postes suivants du bilan consolidé:

- Ecarts d’acquisitions : dépréciation de la totalité de l’écart d’acquisition sur le groupe d’UGT Amérique
Latine
- Actifs financier : baisse des valorisations des fonds immobiliers compte tenu des chocs attendus sur les
secteurs du retail et de l’hôtellerie.

Enfin, les états financiers semestriels reflètent les différents dispositifs mis en place par les Etats
(principalement européens) pour maintenir la disponibilité de l’assurance-crédit auprès du plus grand nombre
d’entreprises. Ces dispositifs prenant principalement la forme de contrats de réassurance sont décrits dans les
Faits marquants.




Les comptes intermédiaires semestriels résumés sont examinés par le Conseil d’Administration du Groupe
Coface en date du 29 juillet 2020. Ils ont également préalablement été revus par le Comité d’Audit le 24 juillet
2020.




4
Les primes facturées sont principalement assises sur le chiffre d’affaires réalisé par les assurés du Groupe ou sur l’encours de leur risque clients, lui-
même fonction du chiffre d’affaires. Les primes sont par conséquent directement tributaires du volume des ventes réalisées dans les pays où le
Groupe est présent.



31
Faits marquants
Coface lance son nouveau plan stratégique à horizon 2023, Build to Lead

Lors de sa “journée investisseurs” organisée le 25 février à Paris, Coface a présenté son nouveau plan
stratégique à horizon 2023 Build To Lead. Ce plan vise à étendre et à approfondir la transformation initiée par
Fit to Win.

Le plan vise notamment à : a) poursuivre le renforcement de la gestion des risques et de la discipline de
souscription; b) améliorer l’efficacité commerciale et opérationnelle; c) investir sélectivement dans des
initiatives de croissance en assurance-crédit et dans les métiers de spécialité et d) maintenir la solidité du
bilan.

Avec la mise en œuvre du plan Build to Lead, Coface relève l’intégralité de ses objectifs financiers.

La survenance rapide de la crise sanitaire et économique induite après la présentation du plan ne remet pas en
cause les fondamentaux du plan. Les circonstances ont amené à une révision des priorités à court terme du
groupe, mais la direction stratégique demeure.

Le plan Build to Lead a été présenté avant Covid-19. Néanmoins, aucun impact n’a été identifié à ce jour sur le
projet.

Coface démontre son agilité dans la gestion de la crise

Face à la survenance de la crise sanitaire et au blocage de l’économie d’un grand nombre de pays, Coface a
rapidement pris des mesures pour en atténuer les effets sur son modèle économique. Tout d’abord les
équipes de Coface ont très rapidement adopté le télétravail, sans rupture de la qualité des services rendus aux
clients, faisant ainsi preuve d’agilité opérationnelle.

Sur le plan financier, Coface a très rapidement réduit le niveau de risques de son portefeuille
d’investissements et relevé significativement son niveau de liquidité à 21%.

Par souci de prudence, en ligne avec les recommandations des autorités réglementaires et gouvernementales
et afin de conserver toute sa flexibilité financière, le conseil d’administration du 1er avril a décidé de proposer
à l’assemblée générale mixte du 14 mai 2020 de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice clos le 31
décembre 2019.Cette décision a été approuvée par cette dernière. L’impact positif sur la solvabilité de Coface
a été estimé à 13 points.

Enfin, face à la dégradation généralisée du risque crédit, Coface a procédé à un nombre exceptionnellement
élevé de mesures de prévention sur son portefeuille. Malgré une volumétrie record, l’essentiel des décisions
ont été prises suite à une analyse détaillée de la situation de chaque débiteur, en fonction de son pays, de son
secteur et de sa situation propre.

Coface coopère avec de nombreux états pour garantir la disponibilité de l’assurance-crédit

De nombreux gouvernements ont rapidement reconnu le rôle crucial de l’assurance-crédit dans le maintien du
crédit inter-entreprise, première source de financement de nombreuses entreprises. Afin de permettre de
garantir la disponibilité de l’assurance-crédit dans une période où le risque n’est pas forcément assurable, de
nombreux états ont mis en place des mécanismes de garantie dont la forme et le périmètre varient. Coface a



32
ainsi finalisé 11 accords dans des pays qui représentent 50% des expositions. Les négociations se poursuivent
dans d’autres pays (Italie, Pologne).



Ces mécanismes prennent selon les pays la forme de traités de réassurance proportionnels ou bien de
complément de garantie. Les traités portent en général sur les assurés domestiques ou domiciliés dans le pays
et concernent l’ensemble du portefeuille existant et les affaires nouvelles. Les schémas sont assortis selon les
pays d’un taux de cession des primes et des sinistres qui peuvent être différents, et donne lieu en général au
versement d’une commission de réassurance. Le complément de garantie, distribué par les assureurs crédit,
est lui aussi fortement réassuré. Il permet aux clients de l’assureur qui le souhaitent d’acheter une garantie qui
n’est plus disponible sur le marché privé en raison de la difficulté à assurer des risques devenus trop incertains.



Le schéma CAP relais export (France) n’a pas été pris en compte dans les comptes du 30/06/2020, celui-ci
n’étant pas encore entré en application à la date d’arrêté.



Les agences de notation reconnaissent les bonnes performances de Coface

Les agences de notation ont rapidement analysé les conséquences potentielles de la crise sur les différents
secteurs d’activité économique. Dans le secteur de l’assurance, et particulièrement de l’assurance-crédit, la
première réaction a été l’anticipation d’une dégradation du profil de notation.

Ainsi l’agence de notation Moody’s a confirmé le 27 mars 2020 la note de solidité financière (Insurance
Financial Strength – IFS) A2 de Coface mais l’assortie d’une perspective négative. La confirmation de la
notation traduit la confiance de Moody’s dans la résilience des assureurs-crédits grâce à leur capacité à réviser
les risques à court terme et à leur solidité financière. Elle souligne également la mise en place de mécanismes
gouvernementaux de soutien à l’économie.

L’agence de notation Fitch a placé le 31 mars 2020 les notes de Coface sous surveillance négative. Cela inclut la
note de solidité financière (Insurance Financial Strength - IFS). Fitch a maintenu le 14 mai 2020 toutes les notes
de Coface SA et de ses filiales opérationnelles sous surveillance négative, à l'exception des notations à court
terme de Coface SA, qui ont été retirées de la surveillance négative et confirmées à 'F1'. L’agence de notation
souligne « la forte liquidité de Coface, avec un niveau de liquidité représentant 21% du portefeuille
d'investissement à fin mars 2020, sans aucune échéance majeure de dette à court terme. »



Par ailleurs, le 24 février, l'agence de notation AM Best a attribué la note de solidité financière (Financial
Strength Rating - FSR) ‘A’ (Excellent) à Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (la
Compagnie) ainsi qu’à Coface Re. Ces notes s’accompagnent d’une perspective « stable ».

L’agence a également confirmé la note de solidité financière (FSR) ‘A’ (Excellent) attribuée à Coface North
America Insurance Company (CNAIC), elle aussi assortie d’une perspective « stable ».




33
Evolution de l’actionnariat

Natixis a annoncé, le 25 février, la cession de 29,5% du capital de Coface à Arch Capital Group Ltd et déclaré
son intention de ne plus siéger au Conseil d’administration de Coface à compter de la réalisation définitive de
l’opération. Natixis a également précisé que son accord avec Arch prévoit que, à cette date, le Conseil soit
composé de dix membres dont quatre nommés par Arch et six administrateurs indépendants (dont les cinq
administrateurs indépendants actuels).

Le Conseil d’administration de Coface, en lien avec le Comité des Nominations et des Rémunérations, a décidé
de procéder à la recherche du futur Président du Conseil d’Administration dont le mandat débutera à la date
de la réalisation définitive de l’opération. Le Président du Conseil d’Administration sera un administrateur
indépendant.

Arch Capital a affirmé son soutien à l’équipe de management de Coface et à son nouveau plan stratégique
2023 Build To Lead.




34
Bilan consolidé

Actif

(en milliers d'euros) Notes 30/06/20 31/12/19
Acti fs incorporels 223 092 220 844
Ec arts d'acquisition 1 154 826 155 833
Autres immobilisations incorporelles 2 68 266 65 011
Pl acements des activités d'assurance 3 2 904 561 2 990 686
Im m obilier de placement 3 288 288
T itres conservés jusqu'à échéance 3 1 802 1 842
T itres disponibles à la vente 3 2 833 487 2 911 034
T itres de transaction 3 46 43
Dérivés 3 4 512 1 809
Prêts et créances 3 64 427 75 670
Créances des activités du secteur bancaire 4 2 110 581 2 346 710
Part des cessionnaires et des rétrocessionnaires dans les
10 554 755 450 367
passifs relatifs aux contrats d'assurance et financiers
Autres actifs 1 035 474 1 053 538
Im m eubles d'exploitation et autres immobilisations corporelles 113 376 123 776
Frais d'acquisition reportés 39 222 40 384
Im pôts différés actifs 51 004 64 042
Créanc es nées des opérations d'assurance ou de réassurance 539 771 532 362
Créanc es clients des activités de service 69 960 62 112
Créanc es d'impôts exigibles 36 959 49 675
Autres créances 185 182 181 187
Trésoreri e et équivalents de trésorerie 5 486 031 320 777
TOTAL ACTIF 7 314 494 7 382 922




35
Passif

(en milliers d'euros) Notes 30/06/20 31/12/19
Capi taux propres du groupe 1 916 159 1 924 472
Capital 6 304 064 304 064
Prim es d'émission, de fusion et d'apport 810 420 810 420
Report à nouveau 655 381 512 438
Autres éléments du résultat global 122 332 150 821
Résultat net consolidé de l'exercice 23 963 146 729
Parti ci pati ons ne donnant pas le contrôle 234 269
Capi taux propres totaux 1 916 393 1 924 741
Provi si ons pour risques et charges 7 90 739 100 932
Dettes de financement 8 381 564 389 261
Passi fs locatifs 9 87 385 92 990
Passi fs techniques relatifs aux contrats d'assurance 10 1 868 409 1 827 219
Ressources des activités du secteur bancaire 11 2 174 879 2 362 805
Dettes envers les entreprises du secteur bancaire 11 534 372 523 020
Dettes envers la clientèle des entreprises du secteur bancaire 11 248 824 301 058
Dettes financières représentées par des titres 11 1 391 683 1 538 727
Autres passifs 795 124 684 974
Im pôts différés passifs 85 111 107 357
Dettes nées des opérations d'assurance ou de réassurance 341 426 219 863
Dettes d'impôts exigibles 67 557 66 295
Dérivés 97 889
Autres dettes 300 934 290 570
TOTAL PASSIF 7 314 494 7 382 922




36
Compte de résultat consolidé

(en milliers d'euros) Notes 30/06/20 30/06/19
Primes brutes émises 666 167 679 331
Ristournes de primes -38 331 -46 694
Variation des primes non acquises -28 749 -27 342
Pri mes brutes acquises 12 599 087 605 297
Accessoires de primes 75 518 74 138
Produits nets des activités bancaires 28 567 33 302
Produits des activités de services 21 448 19 843
Autres revenus 12 125 533 127 283
Chi ffre d'affaires 724 619 732 580
Charges des prestations des contrats 13 -353 275 -247 368
Frais d'acquisition des contrats 14 -116 618 -123 146
Frais d'administration 14 -132 621 -135 009
Autres charges de l'activité assurance 14 -30 072 -32 694
Charges d'exploitation bancaire hors coût du risque 14 -6 596 -6 770
Charges des activités de services 14 -39 256 -37 205
Charges d'exploitation -325 163 -334 825
Coût du risque 163 -1 158
RESULTAT TECHNIQUE AVANT REASSURANCE 46 345 149 229
Résultat des cessions en réassurance 15 -5 969 -49 763
RESULTAT TECHNIQUE APRES REASSURANCE 40 375 99 466
Produits des placements nets de charges hors coût de
16 16 732 16 624
l'endettement
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT 57 108 116 091
Autres produits et charges opérationnels 17 -1 756 1 093
RESULTAT OPERATIONNEL 55 351 117 184
Charges de financement -10 993 -10 492
Quote-part dans les résultats des entreprises associées 0 0
Ec art d'acquisition négatif 0 2 968
Im pôts sur les résultats -20 408 -31 140
RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE 23 951 78 520
Partic ipations ne donnant pas le contrôle 12 15
RÉSULTAT NET (PART DU GROUPE) 23 963 78 535
Résultat par action (en €) 19 0,16 0,52
Résultat dilué par action (en €) 19 0,16 0,52




37
Autres éléments du résultat global consolidé




38
Tableau de variation des capitaux propres consolidé




39
Tableau de flux de trésorerie consolidé

(en milliers d'euros) 30/06/20 30/06/19
Résu l tat net (part du groupe) 23 963 78 535
Participations ne donnant pas le contrôle -12 -15
Impôts sur le résultat 20 408 31 140
Charges de financement 10 993 10 492
Résultat opérationnel (A) 55 352 120 152
+/- Dotations aux amortissements et aux provisions 12 428 17 904
+/- Dotations nettes aux provisions techniques d'assurance 21 702 39 880
+/- Résultat latent de change 1 913 9 113
+/- Éléments sans décaissement de trésorerie compris dans le résultat opérationnel 21 394 -6 181
Total des éléments non monétaires sans incidence sur la trésorerie (B) 57 437 60 716
Flux de trésorerie opérationnelle brute (C) = (A) + (B) 112 789 180 868
Variation des créances et des dettes d'exploitation 47 760 6 980
Impôts nets décaissés -10 525 -17 944
Flux de trésorerie liés aux opérations d'exploitation (D) 37 235 -10 964
Augmentation (diminution) des créances d'affacturage 219 048 84 640
Augmentation (diminution) des comptes créditeurs d'affacturage -199 279 10 881
Augmentation (diminution) des dettes financières d'affacturage 27 804 -78 332
Flux de trésorerie nets provenant des activités bancaires et d'affacturage (E) 47 573 17 188
Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles (F) = (C+D+E) 197 596 187 092
Acquisitions des placements -395 737 -412 931
Cessions des placements 412 878 428 517
Flux de trésorerie nets provenant des variations d'actifs de placement (G) 17 141 15 587
Acquisitions de sociétés consolidées, nettes de la trésorerie acquise 655 -11 186
Cessions de sociétés consolidées, nettes de la trésorerie cédée
Flux de trésorerie nets liés aux variations de périmètre (H) 655 -11 186
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles -7 754 -19 278
Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles -1 671 14 022
Flux de trésorerie liés aux acquisitions et cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles (I) -9 425 -5 255
Flux de trésorerie nets provenant des activités d'investissement (J) = (G+H+I) 8 371 -855
Emissions d'instruments de capital
Opérations sur actions propres -4 632 -4 738
Dividendes payés aux actionnaires de la société mère - -119 424
Dividendes payés aux minoritaires des sociétés intégrées - -6
Flux de trésorerie liés aux transactions avec les actionnaires -4 632 -124 167
Trésorerie générée par les émissions de dettes de financement - 11 741
Trésorerie affectée aux remboursements de dettes de financement -2 952
Remboursement des passifs locatifs -6 063
Intérêts payés -18 691 -18 070
Flux de trésorerie liés au financement du Groupe -24 754 -9 281
Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (K) -29 385 -133 448
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalents de trésorerie (L) -11 327 755
Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (F+J+K+L) 165 254 53 545
Flux de trésorerie opérationnels nets (F) 197 596 187 092
Flux de trésorerie nets provenant des activités d'investissement (J) 8 371 -855
Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (K) -29 385 -133 448
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalents de trésorerie (L) -11 327 755

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 320 777 302 419
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 486 031 355 964
Variation de la trésorerie nette 165 254 53 545




40
Cette page a été laissée volontairement blanche




41
III. Notes et annexes
aux comptes consolidés résumés




42
III. Notes et annexes aux comptes consolidés résumés
Les montants sont exprimés en milliers d’euros.


Note 1. Ecarts d’acquisition
La valeur des écarts d’acquisition diminue de 1 007 milliers d’euros sur le premier semestre 2020 ;
cette évolution est due à la variation des taux de change pour un montant de 352 milliers d’euros et
la comptabilisation d’une perte de valeur de l’écart d’acquisition constatée sur l’UGT Amérique
Latine d’un montant de 655 milliers d’euros.

Les écarts d’acquisition et les autres actifs non financiers ont fait l’objet de tests de perte de valeur
au 30 juin 2020. Coface a procédé à cet exercice en comparant la valeur d’utilité des groupes d’unité
génératrice de trésorerie (UGT) auxquels ont été affectés les écarts d’acquisition avec leur valeur
comptable.

La méthode des tests de perte de valeur est identique à celle utilisée pour l’établissement des
comptes consolidés de l’exercice clos au 31 décembre 2019.

Les hypothèses retenues au 30 juin 2020 ont été revues afin d’intégrer les impacts de l’épidémie de
Covid-19 :

Eu ro p e du Eu ro p e de Eu ro p e Méd it erranée Amériqu e du Amériqu e du
(en millions d'euros) Nord l'Ouest Centrale et Afrique Nord Sud
Coût du capital 10,8% 10,8% 10,8% 10,8% 10,8% 10,8%
Cr oissance perpétuelle 1,5% 1,5% 1,5% 1,5% 1,5% 1,5%




Pour rappel, les hypothèses étaient les suivantes pour l’exercice 2019 :

Europe du Europe de Europe M éditerranée Amérique du Amérique du
Nord l'Ouest Centrale et Afrique Nord Sud
(en millions d'euros)
Coût du capital 9,2% 9,2% 9,2% 9,2% 9,2% 9,2%

Croissance perpétuelle 1,5% 1,5% 1,5% 1,5% 1,5% 1,5%

Contribution à l'actif net du Groupe consolidé 528,8 472,1 199,5 262,6 59,6 57,2


Sensibilité des tests d’impairment

Les analyses de sensibilité ont été effectuées sur les tests de perte de valeur en prenant en compte
les sensibilités suivantes :

- sensibilité sur le taux de croissance à long terme : les tests de perte de valeur ont fait l’objet
de tests de sensibilité sur la base d’un taux de croissance perpétuel minoré de 0,5 point. Il
ressort qu’une variation de 0,5 point des hypothèses retenues n’aurait pas d’effet sur le
résultat des tests de dépréciation et donc sur les comptes consolidés du Groupe au 30 Juin
2020.
43
- sensibilité sur le coût du capital : les tests de perte de valeur ont fait l’objet de tests de
sensibilité sur la base d’un coût de capital majoré de 0,5 point. Il ressort qu’une variation de
0,5 point des hypothèses retenues n’aurait pas d’effet sur le résultat des tests de
dépréciation et donc sur les comptes consolidés du Groupe au 30 Juin 2020 ;
- sensibilité sur le ratio de sinistre et sur le ratio des coûts sur la dernière année du plan
d’affaires (2024) : les tests de perte de valeur ont été réalisés en considérant des
augmentations de 1 et 2 points au niveau des ratios de sinistre et de coûts (Loss ratio et Cost
ratio). Il ressort qu’une hausse de 1 point et de 2 points des hypothèses retenues n’aurait pas
d’effet sur le résultat des tests de dépréciation, compte tenu des valeurs d’utilité et donc sur
les comptes consolidés du Groupe au 30 Juin 2020, excepté pour la région Europe de l’Ouest
où, en considérant ces hypothèses, le goodwill de l’UGT présenterait un risque de
dépréciation.


La sensibilité des valeurs d’entreprises aux hypothèses retenues est reflétée dans le tableau suivant
pour les principaux écarts d’acquisition :



Résultat des tests d’impairment

Méditer-
Europe du Europe de Europe Amérique Amérique
(en millions d'euros) ranée et
Nord l'Ouest Centrale du Nord Latine
Afrique
Contribution à l'actif net du Groupe consolidé 554,2 466,7 214,5 284,6 60,5 44,6
Sensibilité Croissance long terme -0,5 point 730,2 490,6 346,4 564,4 150,6 30,7
Sensibilité WACC +0,5 point 720,5 485,8 342,8 557,4 148,2 30,0
Sensibilité Loss Ratio 2024 +1 point 745,7 383,7 348,7 560,3 148,7 28,2
Sensibilité Loss Ratio 2024 +2 points 733,0 320,0 340,3 539,8 140,0 23,4
Sensibilité Cost Ratio 2024 +1 point 745,7 383,7 347,8 560,3 148,7 28,2
Sensibilité Cost Ratio 2024 +2 points 733,0 320,0 338,5 539,8 140,0 23,4


(1) La Contribution à l'actif net du Groupe consolidé correspond à la différence entre la valeur
d'utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) et leur valeur comptable.
(2) Des analyses de sensibilités ont été effectuées sur la Contribution à l'actif net du Groupe
consolidé.




Note 2. Autres immobilisations incorporelles
La valeur des autres immobilisations incorporelles augmente de 3 255 milliers d’euros sur le premier
semestre 2020 ; cette évolution s’explique principalement par une augmentation de la valeur brute
de 7 989 milliers d’euros compensée par des dotations aux amortissements pour 4 734 milliers
d’euros.




44
Note 3. Placements des activités d’assurance
3.1 – Placements par catégorie

Au 30 juin 2020, la valeur nette comptable des titres AFS (available for sale) s’élève à
2 833 487 milliers d’euros, celle des titres classés en trading se monte à 46 milliers d’euros, et celle
des titres HTM (held to maturity) est de 1 802 milliers d’euros.

Entreprise d’assurance, le Groupe Coface conserve une allocation très majoritairement orientée vers
des produits de taux lui garantissant des revenus récurrents et stables.

La répartition du portefeuille obligataire, au 30 juin 2020, selon les types de notation, est la suivante :

- Titres notés 'AAA' : 13,8%
- Titres notés 'AA' et 'A' : 48,0%
- Titres notés 'BBB' : 34,4%
- Titres notés 'BB' et inférieur : 3,8%




30/06/20 31/12/19


Pl u s et moins Pl u s et moins
(en milliers d'euros) Co û t amorti Rééval u ati o n Val eu r nette Ju ste valeur Co û t amorti Rééval u ati o n Val eu r nette Ju ste valeur
values latentes values latentes


T i tres AFS 2 658 461 175 026 2 833 487 2 833 487 2 706 300 204 734 2 911 034 2 911 034
Actions et autres titres à revenus variables 135 618 140 164 275 782 275 782 171 089 145 867 316 956 316 956
Obligations et effets publics 2 308 795 29 039 2 337 834 2 337 834 2 314 927 43 680 2 358 607 2 358 607
dont placements en titres vifs 1 740 037 28 001 1 768 038 1 768 038 2 075 248 42 097 2 117 346 2 117 346
dont placements en OPCVM 568 758 1 038 569 796 569 796 239 679 1 582 241 261 241 261
Parts de SCI 214 048 5 825 219 873 219 873 220 284 15 190 235 473 235 473

Titres HTM
Obligations et effets publics 1 802 1 802 1 802 0 1 842 1 842 1 842 0

JVO - Trading
OPCVM monétaires 46 0 46 46 43 43 43

Dérivés actifs 0 4 512 4 512 4 512 1 809 1 809 1 809
(pour information dérivés au passif) -97 -97 -97 -889 -889 -889

Prêts et créances 64 427 64 427 64 427 75 670 75 670 75 670

Immobilier de placements 695 -407 288 288 695 -407 288 288
TOTAL 2 725 432 179 131 2 904 562 2 904 562 0 2 784 550 206 137 2 990 687 2 990 687 0




45
(en milliers d'euros) Bru t 30/06/20 Dép réci ati o n s Net 30/06/20 Net 31/12/19

T i tres AFS 2 872 529 -39 040 2 833 487 2 911 034
Actions et autres titres à revenus variables 314 814 -39 032 275 782 316 956
Obligations et effets publics 2 337 834 2 337 834 2 358 607
dont placements en titres vifs 1 768 038 1 768 038 2 117 346
dont placements en OPCVM 569 796 569 796 241 261
Parts de SCI 219 881 -8 219 873 235 473

T i tres HTM
Obligations et effets publics 1 802 1 802 1 842

JVO - Trading
OPCVM monétaires 46 46 43

Déri vés actifs 4 512 4 512 1 809
(pour information, dérivés au passif) -97 -97 -889

Prêts et créances 64 522 -95 64 427 75 670
I mmo b i l i er de placements 288 288 288
T O T AL 2 943 698 -39 135 2 904 562 2 990 687

Dépréciations

Effet de
(en milliers d'euros) 31/12/19 Dotati ons Re p r i s e s change et 30/06/20
autres
Ti tres AFS 37 609 1 500 -14 -55 39 040
Actions et autres titres à revenus variables 37 601 1 500 -14 -56 39 032
Obligations et effets publics 0 0 0 0 0
Parts de SCI 8 0 0 8
Prêts et créances 95 0 0 0 95
TOTAL 37 704 1 500 -14 -55 39 135




Les dépréciations de titres AFS sont reprises lorsque les titres sont cédés.

Variation des placements par catégorie

31/12/19 30/06/20
Val eu r nette Val eu r nette
Au tres
Au g men tati o n s Di mi n u ti o n s Réeval u ati o n s Dép réci ati o n s
comptable comptable
variations
(en milliers d'euros) ouverture clôture
T i tres AFS 2 911 034 385 577 -418 186 -26 014 -1 485 -17 438 2 833 487
Actions et autres titres à revenus variables 316 956 2 598 -37 013 -2 503 -1 485 -2 770 275 782
Obligations et effets publics 2 358 607 382 979 -374 937 -14 146 -14 668 2 337 834
Parts de SCI 235 473 0 -6 236 -9 364 0 219 873

Titres HTM
Obligations 1 842 -5 -35 0 1 802

JVO - Trading 43 0 6,9 0 -4 46

Prêts, créances et autres placements financiers 77 767 13 807 -12 667 -1 339 1 -8 342 69 228
TOTAL 2 990 687 399 378 -430 882 -27 353 -1 485 -25 784 2 904 562




46
Dérivés

L’utilisation structurelle de produits dérivés est strictement limitée à des fins de couverture. Le
nominal de la couverture est ainsi limité au montant d’actifs sous-jacents détenus dans le
portefeuille.

Au cours de l’année 2020, la majeure partie des opérations réalisées a concerné la couverture
systématique de change via conclusion de swaps ou d’opérations de change à terme pour des
obligations émises principalement en USD et présentes dans le portefeuille de placement.

Les investissements actions ont fait l’objet d’une couverture partielle en dehors de la monnaie via
l’achat et la vente d’options cotées sur le marché. La stratégie mise en œuvre vise une couverture
dans une optique de protection du portefeuille en cas de baisse sensible du marché actions de la
zone Euro.

Concernant le portefeuille obligataire, aucune couverture de taux n’a été mise en place au cours du
premier semestre 2020, toutefois, Coface se laisse la possibilité d’en remettre en place. Quelques
opérations ponctuelles de couverture du risque de taux ont été mises en place sur des titres de
créances négociables, dans le portefeuille monétaire.

Toutes ces opérations n’ont pas fait l’objet d’un traitement comptable de type « comptabilité de
couverture » en IFRS car il s’agit majoritairement d’opérations de change et de couvertures marché
partielles.



3.2 – Instruments financiers comptabilisés à la juste valeur

Cette note présente la juste valeur des instruments financiers par niveau de hiérarchie des
paramètres utilisés pour la valorisation des instruments au bilan.



Niveau 1 : Prix cotés pour un instrument identique sur des marchés actifs.

Les titres classés en niveau 1 représentent 81% du portefeuille du Groupe Coface. Ils correspondent
aux :

- actions, obligations et effets publics cotés sur des marchés organisés, ainsi qu'aux parts
d’OPCVM dont la valeur liquidative est calculée et publiée de manière très régulière et
facilement disponible (AFS) ;
- obligation d’Etat et obligations indexées à taux variable (HTM) ;
- SICAV monétaires françaises (trading).


Niveau 2 : Utilisation de données, autres que les prix côtés d’un instrument identique, observables
directement ou indirectement sur le marché (données corroborées par le marché : courbe de taux
d’intérêt, taux de swap, méthode des multiples, etc.)



47
Les titres classés en niveau 2 représentent 5% du portefeuille du Groupe Coface. Ce niveau regroupe
les instruments suivants :

- actions non cotées ;
- prêts et créances souscrits auprès des banques ou de la clientèle, dont la juste valeur est
déterminée d’après la méthode du coût historique.


Niveau 3 : Techniques d’évaluations fondées sur des données non observables telles que des
projections ou des données internes.

Les titres classés en niveau 3 représentent 14% du portefeuille du Groupe Coface. Le niveau 3 est
attribué aux actions non cotées, aux titres de participation ainsi qu’à l’immobilier de placement.

La valeur d'utilité est la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs susceptibles de découler d'un
actif ou d'une unité génératrice de trésorerie. La valorisation, issue de la méthode des cash flows
actualisés, s’appuie sur le budget prévisionnel à trois ans préparé par les filiales et validé par le
management avec deux années construites sur la base de ratios de gestion normalisés (loss ratios et
cost ratios cibles). Au-delà de la cinquième année, la valeur terminale est évaluée sur la base d’une
capitalisation à l’infini du flux de trésorerie de la dernière année.



Répartition de la juste valeur des instruments financiers au 30 juin 2020 par niveau

Niveau 1 Ni v e a u 2 Ni v e a u 3
Ju ste valeur Juste valeur
déterminée à déterminée à
Ju ste valeur
partir de partir de
déterminée à
techniques de techniques de
partir de cotations
valorisation valorisation
sur un marché
utilisant des utilisant des
actif
Val eu r nette données données non
(en milliers d'euros) comptable Ju ste valeur observables observables
T i tres AFS 2 833 487 2 833 487 2 370 570 70 140 392 775
Actions et autres titres à revenus variables 275 782 275 782 113 005 590 162 186
Obligations et effets publics 2 337 834 2 337 834 2 257 567 69 550 10 717
Parts de SCI 219 873 219 873 219 873

Titres HTM
Obligations et effets publics 1 802 1 802 1 802

JVO - Trading
OPCVM monétaires 46 46 46

Dérivés actifs 4 512 4 512 1 352 3 050 109

Prêts et créances 64 427 64 427 64 427
Immobilier de placements 288 288 288
TOTAL 2 904 562 2 904 562 2 373 772 137 618 393 173


La baisse des valorisations des fonds immobiliers enregistrée compte tenu des chocs attendus
(estimation Coface) sur les secteurs du retail et de l’hôtellerie se retrouve sur la ligne AFS – Part de
SCI.

48
Variation des titres évalués selon le niveau 3 au 30 juin 2020



Gains et pertes comptabilisés au
T ran sacti o n s de la période
cours de la période
Ecart de change
Au compte de Direc tem ent en Ventes / Rembourse-
(en milliers d'euros) 31/12/19 Ac hats / Emissions 30/06/20
résultat capitaux propres m ents

T i tres AFS 390 308 -1 500 1 387 1 500 4 479 -3 400 392 775
Actions et autres titres à revenus variables 154 835 -1 500 10 750 1 500 0 -3 400 162 186
Parts de SCI 235 473 -9 364 0 -6 236 0 219 873

Dérivés actifs 109 0 0 109

Immobilier de placements 288 0 288
TOTAL 390 705 -1 500 1 387 1 500 4 479 -3 400 393 173




Répartition de la juste valeur des instruments financiers au 31 décembre 2019 par niveau



Ni v e a u 1 Ni v e a u 2 Ni v e a u 3
Ju ste valeur Juste valeur
déterminée à déterminée à
Ju ste valeur
partir de partir de
déterminée à
techniques de techniques de
partir de cotations
valorisation valorisation
sur un marché
utilisant des utilisant des
actif
Val eu r nette données données non
(en milliers d'euros) comptable Ju ste valeur observables observables
T i tres AFS 2 911 034 2 911 034 2 520 706 23 390 308
Actions et autres titres à revenus variables 316 956 316 956 162 097 23 154 835
Obligations et effets publics 2 358 607 2 358 607 2 358 607 0
Parts de SCI 235 473 235 473 235 473

Titres HTM
Obligations et effets publics 1 842 1 842 1 842

JVO - Trading
OPCVM monétaires 43 43 43

Dérivés actifs 1 809 1 809 682 1 018 109

Prêts et créances 75 670 75 670 75 670
Immobilier de placements 288 288 288
TOTAL 2 990 687 2 990 687 2 523 272 76 711 390 705




49
Variation des titres évalués selon le niveau 3 sur l’exercice 2019



Gains et pertes comptabilisés au
Transacti ons de la période
cours de la période
Ecart de change
Au compte de Direc tem ent en Ventes / Rembourse-
(en milliers d'euros) 31/12/18 Ac hats / Emissions 31/12/19
résultat capitaux propres m ents

Ti tres AFS 367 453 -8 701 20 393 13 000 -2 192 354 390 308
Actions et autres titres à revenus variables 141 234 -8 701 14 620 6 760 0 921 154 835
Parts de SCI 226 219 5 772 6 241 -2 192 -568 235 473

Dérivés actifs 109 0 0 109

Immobilier de placements 288 0 288
TOTAL 367 850 -8 701 20 393 13 000 -2 192 354 390 705




Actifs financiers SPPI au 30 Juin 2020 (IFRS 9)



Vari ati on de la
juste valeur au
Juste valeur
cours de la
(en milliers d'euros) période
Plac em ents en titres vifs - Actifs financiers SPPI 1 752 750 -2 010
Placements en titres vifs - Actifs financiers non SPPI 15 288 13
Placements en titres vifs 1 768 038 -1 997
Prêts et créances - Actifs financiers SPPI 64 427
Prêts et créances 64 427 0
Trésorerie et équivalents de trésorerie - Actifs financiers 381 915
Trésorerie et équivalents de trésorerie 381 915 0
Actifs financiers SPPI 2 199 091 -2 010
Actifs financiers non SPPI 15 288 13
TOTAL 2 214 379 -1 997



Val eu r brute
Ju ste valeur
(en milliers d'euros) clôture
Acti fs financiers SPPI n'ayant pas de risque de crédit
64 884 63 419
faible



IFRS9 est déjà applicable aux sociétés d’affacturage depuis le 1er janvier 2018.
50
Note 4. Créances des activités du secteur bancaire

(en milliers d'euros) 30/06/20 31/12/19
Créanc es des activités du secteur bancaire 2 110 581 2 346 710
Créanc es en défaut - activités du secteur bancaire 39 008 55 777
Provisions sur créances des activités du secteur bancaire -39 008 -55 777
T O T AL 2 110 581 2 346 710



Les créances du secteur bancaire représentent les créances acquises dans le cadre des contrats
d’affacturage.

Elles sont inscrites à l’actif du bilan pour leur montant d’acquisition. Elles sont enregistrées en niveau
2. La notion de créances affacturées recouvre aussi bien des créances dont la bonne fin est garantie
par Coface, que des créances dont le risque est à la charge du client.



Les créances ont, le cas échéant, été dépréciées par voie de provision, pour tenir compte des
difficultés de recouvrement auxquelles elles sont susceptibles de donner lieu, étant précisé que ces
créances sont assurées par un contrat ’assurance-crédit. En conséquence, les risques associés sont
couverts par des provisions de sinistres.




Note 5. Trésorerie et équivalents de trésorerie

(en milliers d'euros) 30/06/20 31/12/19
Disponibilités 459 519 296 121
Equivalents de trésorerie 26 512 24 656
T o tal 486 031 320 777



Au 30 juin 2020, le cash opérationnel ressort en hausse de 165,3 M€ afin d’assurer suffisamment de
liquidité au groupe dans le cadre d’une hausse de la sinistralité liée à la Covid19.

Les montants en trésorerie et en équivalents de trésorerie sont tous disponibles ; aucun montant
n'est mis sur des comptes de type séquestre.




51
Note 6. Composition du capital social




L’entité mère du Groupe Coface est Natixis, elle-même est détenue par BPCE, organe central des
Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.



Natixis détient, au 30 juin 2020, 42,57% des actions du Groupe Coface hors titres auto-détenus, et
détient 42,20% des actions y compris titres auto-détenus.




Note 7. Provisions pour risques et charges




Les provisions pour risques et charges comprennent principalement les provisions pour retraites et
obligations similaires ainsi que des provisions pour restructuration incluses parmi la ligne "autres
provisions pour risques et charges".
52
La variation des provisions pour risques et charges sur le premier semestre 2020 provient
principalement de la diminution des provisions pour restructuration avec 4,2 millions d'euros de
reprise de provisions pour restructurations et de la diminution des écarts actuariels sur les provisions
pour indemnités de fin de carrière et autres provisions pour avantages postérieurs à l’emploi à
hauteur de 3,5 millions d’euros suite au changement d’hypothèses actuarielles (rapport Mercer).



Les provisions liées au plan stratégique Build to lead s'élèvent à 4,9 millions d'euros au 30 juin 2020.




Note 8. Dettes de financement

(en milliers d'euros) 30/06/20 31/12/19
Exi gi bi l i té à moins d’un an
3 788 11 756
- Intérêts
-559 -547
- Amortissement des frais
3 229 11 209
Total
Exi gi bi l i té entre un an et cinq ans
-1 666 -1 948
- Amortissement des frais
380 000 380 000
- Nominal
378 334 378 052
Total
Exi gi bi l i té à plus de cinq ans
- 0
- Amortissement des frais
- 0
- Nominal
- 0
Total
T O T AL 381 564 389 261




COFACE S.A. a émis, le 27 mars 2014, une dette subordonnée sous forme d’obligations pour un
montant nominal de 380 millions d’euros (3 800 obligations d’une valeur nominale de 100 000 euros
chacune). L’échéance est le 27 mars 2024 et le taux d’intérêt annuel s’élève à 4,125 %.

Le prix d’émission des obligations est de 99 493,80 euros, soit un montant net reçu par COFACE S.A.
de 376,7 millions d’euros, net des commissions de placeurs et de coûts de transaction directement
attribuables à l’émission de la dette.
Ces titres sont garantis irrévocablement et inconditionnellement sur une base subordonnée par la
Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur, principale société opérationnelle du
Groupe Coface.
Une caution solidaire a été émise par la Compagnie française d’assurance pour le commerce
extérieur en date du 25 mars 2014, pour 380 millions d’euros, au profit des investisseurs des
obligations subordonnées de COFACE S.A., courant jusqu’à la liquidation de tout engagement vis-à-
vis des investisseurs.
La dette subordonnée s’élève à 381 564 milliers d’euros au 30 juin 2020 ; elle se compose :
53
- du montant nominal des obligations de 380 000 milliers d’euros ;
- diminué des frais et de la prime d’émission restant à amortir de 2 224 milliers d’euros ;
- augmenté des intérêts non échus de 3 788 milliers d’euros.
Les intérêts de la dette hybride sont enregistrés dans l’agrégat « charge de financement » du compte
de résultat ; ils s’élèvent à 7 977 milliers d’euros au 30 juin 2020.


Note 9. Passifs locatifs


(en milliers d'euros) 30/06/20 31/12/19
Passifs locatifs - Loc. immo. 79 465 82 425
Passifs locatifs - Loc. mob. 7 920 10 565
Passi fs locatifs - Location 87 385 92 990


Note 10. Passifs techniques relatifs aux contrats d’assurance

(en milliers d'euros) 30/06/20 31/12/19
Provisions pour primes non acquises 299 937 281 465
Provisions de sinistres 1 398 393 1 361 352
Provisions pour ristournes de primes 170 079 184 402
Passi fs techniques relatifs aux contrats d’assurance 1 868 409 1 827 219
Provisions pour primes non acquises -85 814 -59 130
Provisions de sinistres -409 324 -341 936
Provisions pour ristournes de primes -59 617 -49 301
Part des réassureurs dans les passifs techniques relatifs aux contrats
-554 755 -450 367
d’assurance
Pro vi si o n s techniques nettes 1 313 654 1 376 852



La politique de provisionnement du Groupe est inchangée. Le provisionnement de l’année
d’ouverture est à un niveau

particulièrement élevé à 87,6%. Il reflète une hausse des déclarations de sinistres, notamment des
sinistres de taille

unitaire importantes reçues par Coface mais également une hausse des provisions en anticipation de
la hausse prévisible de la fréquence des sinistres.




54
Note 11. Ressources des activités du secteur bancaire

(en milliers d'euros) 30/06/20 31/12/19
Dettes envers des entreprises du secteur bancaire 534 372 523 020
Dettes envers la clientèle des entreprises du secteur bancaire 248 824 301 058
Dettes financières représentées par des titres 1 391 683 1 538 727
Total 2 174 879 2 362 805



Les postes « Dettes envers les entreprises du secteur bancaire » et « Dettes financières représentées
par les titres » représentent les sources de refinancement des entités d’affacturage du Groupe –
Coface Finanz (Allemagne) et Coface Factoring Poland (Pologne).



Note 12. Chiffre d’affaires
Décomposition du chiffre d’affaires consolidé




Chiffre d’affaires consolidé par région de facturation




55
Chiffre d’affaires consolidé par activité




Note 13. Charges des prestations des contrats




Charges des prestations des contrats par année de survenance




56
Note 14. Frais généraux par destination




Le total des frais généraux du Groupe Coface comprend les frais généraux d’assurance (par
destination), les charges des autres activités, ainsi que les charges d’exploitation bancaire. Il s’élève à
341 927 milliers d’euros au 30 juin 2020, contre 352 697 milliers d’euros au 30 juin 2019.



Les frais de gestion des sinistres sont inclus dans l’agrégat « Charges des prestations des contrats »;
la gestion interne des placements est présentée dans l’agrégat « Produits des placements nets de
charges hors coût de l’endettement ».




Note 15. Résultat des cessions en réassurance
(en milliers d'euros) 30/06/20 30/06/19
Sinistres cédés 78 216 56 764
Variation des provisions sur sinistres nets de recours 67 714 1 378
Commissions payées par les réassureurs 86 058 67 267
Produits des cessions en réassurance 231 988 125 409
Primes cédées -265 117 -192 599
Variation des provisions de primes 27 160 17 427
Charges des cessions en réassurance -237 957 -175 172
Total -5 969 -49 763




57
Note 16. Produits des placements nets de charges hors coût de l’endettement
Ventilation des produits de placements par classe

(en milliers d'euros) 30/06/20 30/06/19
Ac tions -3 678 6 219
Produits de taux 7 612 19 112
Im m obilier de placement 5 308 3 547
Sous-total 9 242 28 878
Filiales non consolidées 1 030 -3 379
Résultat de change et des dérivés (*) 9 694 -5 358
Frais financiers et charges des placements -3 234 -3 516
Total 16 732 16 625
* le résultat lié aux dérivés hors change est au 30 juin 2020 de +8,4 M€ et au 30 juin 2019 de -5,0 M€




Note 17. Autres produits et charges opérationnels




Les autres produits et charges opérationnels s'élèvent à -1 756 K€ au 30 juin 2020.

La dépréciation du goodwill a été constatée sur l’UGT Amérique Latine pour -655 K€. Les autres
charges opérationnelles s’élèvent à -1 763 K€ au 30 juin 2020 et elles incluent les frais
d’internalisation des commerciaux aux Etats-Unis pour -1 312K€ et des cotisations pour les fonds de
retraites chez Coface Europe à hauteur de -290K€.

Les autres produits opérationnels correspondent principalement à des reprises de provisions sur
immobilisations chez Coface Europe pour 357K€.




58
Note 18. Ventilation du résultat par secteur
Les primes, sinistres et commissions sont suivis par pays de facturation. Le pays de facturation est le pays
de l’entité émettant la facturation pour les affaires directes et le pays de la cédante pour les affaires
acceptées. La segmentation géographique par lieu de facturation ne coïncide pas nécessairement avec la
localisation du débiteur.

Le résultat de réassurance, calculé et comptabilisé pour l’ensemble du Groupe au niveau de Compagnie
française d’assurance pour le commerce extérieur a été réalloué au niveau de chaque région.
L’impôt a été calculé en fonction de ce suivi.




59
Ventilation du résultat par secteur au 30 juin 2020




* Le résultat technique avant réassurance est un indicateur financier clé utilisé par le Groupe Coface afin d’analyser la performance de ses activités. Le résultat
technique avant réassurance correspond à la somme du chiffre d’affaires, des charges de prestations des contrats, des charges d'exploitation bancaire, du coût du
risque, des frais d’acquisition des contrats, des frais d’administration et des autres charges opérationnelles courantes et des charges des activités de services.
60
Ventilation du résultat par secteur au 30 juin 2019




* Le résultat technique avant réassurance est un indicateur financier clé utilisé par le Groupe Coface afin d’analyser la performance de ses activités. Le résultat
technique avant réassurance correspond à la somme du chiffre d’affaires, des charges de prestations des contrats, des charges d'exploitation bancaire, du coût du
risque, des frais d’acquisition des contrats, des frais d’administration et des autres charges opérationnelles courantes et des charges des activités de services.


61
Note 19. Résultat par action

30/06/20
Nombre moyen Résultat net (en milliers Résultat par action
d’actions d'euros) (en euros)
Résultat de base par action 150 864 378 23 963 0,16
Instruments dilutifs 0
Résultat dilué par action 150 864 378 23 963 0,16



30/06/19
Nombre moyen Résultat net (en milliers Résultat par action
d’actions d'euros) (en euros)
Résultat de base par action 151 032 340 78 535 0,52
Instruments dilutifs 0
Résultat dilué par action 151 032 340 78 535 0,52

30/06/19
Nombre moyen Résultat net (en milliers Résultat par action
d’actions d'euros) (en euros)
Résultat de base par action 151 032 340 78 535 0,52
Instruments dilutifs 0
Résultat dilué par action 151 032 340 78 535 0,52




Note 20. Parties liées
Natixis détient, au 30 juin 2020, 42,57% des actions du Groupe Coface hors titres auto-détenus, et
détient 42,20% des actions y compris titres auto-détenus.




Relations entre les sociétés consolidées du Groupe Coface et les parties liées

Les principales opérations de Coface avec les parties liées concernent Natixis et ses filiales.

Les principales opérations sont :

- le financement d’une partie de l’activité d’affacturage par Natixis SA,
- les placements financiers effectués auprès des Groupes BPCE et de Natixis,
62
- la couverture d’assurance-crédit de Coface dont peuvent bénéficier les entités sœurs de
Coface,
- le recouvrement des créances d’assurance effectué par les entités sœurs pour le compte de
Coface,
- des refacturations de frais généraux tels que des frais de fonctionnement, des frais de
personnel, etc.




Ces opérations sont détaillées ci-dessous :




Les dettes envers les entreprises du secteur bancaire contractées auprès de Natixis s’élèvent à 78
485 milliers d’euros au 30 juin 2020 ; elles financent l’activité d’affacturage.




63
Note 21. Engagements hors bilan


30/06/20

L i és au L i és aux activités
(en milliers d'euros) T O T AL
financement opérationnelles
En g ag emen ts donnés 1 049 499 1 037 194 12 305
Cautions et lettres de crédit 1 037 194 1 037 194
Garantie sur immobilier 7 500 7 500
Engagem ents financiers sur participations 4 805 4 805
En g ag emen ts reçus 1 610 827 1 034 840 575 987
Cautions et lettres de crédit 140 941 140 941
Garanties 359 277 359 277
Lignes de crédit liées aux billets de trésorerie 700 000 700 000
Lignes de crédit liées à l'affacturage 334 840 334 840
Capital contingent 73 269 73 269
Engagem ents financiers sur participations 2 500 2 500
En g ag emen ts de garantie 37 862 37 862
T itres nantis reçus des réassureurs 37 862 37 862
Op érati o n s sur marchés financiers 140 611 140 611


Les cautions et lettres de crédit correspondent principalement à :

- une caution solidaire au profit des investisseurs des obligations subordonnées de COFACE
S.A. (à échéance 10 ans) pour 380 000 milliers d’euros
- une garantie de Cofinpar pour 7 000 milliers d’euros
- ainsi que 650 194 milliers d’euros correspondant aux cautions solidaires données aux
banques finançant l’activité factoring


Les nantissements concernent Coface Ré pour 2 262 milliers d’euros et Compagnie française pour le
commerce extérieur pour 35 600 milliers d’euros.




64
31/12/19

Liés au Liés aux activités
(en milliers d'euros) TOTAL
financement opérationnelles

Engagements donnés 1 055 216 1 037 195 18 021
Cautions et lettres de crédit 1 037 195 1 037 195
Garantie sur immobilier 7 500 7 500
Engagements financiers sur participations 10 521 10 521
Engagements reçus 1 503 863 1 018 308 485 555
Cautions et lettres de crédit 140 576 140 576
Garanties 342 479 342 479
Lignes de crédit liées aux billets de trésorerie 700 000 700 000
Lignes de crédit liées à l'affacturage 318 308 318 308
Engagements financiers sur participations 2 500 2 500
Engagements de garantie 382 200 382 200
Titres nantis reçus des réassureurs 382 200 382 200
Opérations sur marchés financiers 281 097 281 097




Note 22. IFRS 17
La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme
IFRS 4 « Contrats d’assurance », à compter du 1er janvier 2023.

Le 25 juin 2020, l'IASB a publié des amendements à IFRS 17 « Contrats d’assurance » visant à aider
les entreprises à appliquer la norme et leur permettre d’expliquer plus facilement leur performance
financière.

La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et
d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec
participation discrétionnaire.

Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées,
en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront
valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils génèreront dans le futur, en incluant une marge de
risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17
introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par
l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré.

La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle
requiert des estimations par groupe de contrats.

Ces changements comptables modifieront le profil du résultat de l’assurance.

Compte tenu de l’importance des changements apportés, Coface s’est doté d’une structure projet,
qui permettra, au sein des différents chantiers, d’appréhender l’ensemble des dimensions de la
norme : modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et
stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement.
65
Note 23. Brexit

La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne dans le cadre du Brexit conduira à une perte du
passeport européen (Libre Prestation de Service ou LPS).
Le Groupe Coface a démarré des discussions avec ses clients afin d’adapter les polices d’assurance
concernées par la perte du passeport européen.




Note 24. Evénements post-clôture

Coface finalise l’acquisition de GIEK Kredittforsikring AS

Le 1er juillet, Coface a annoncé la finalisation de l’acquisition de GIEK Kredittforsikring AS, une
société créée en 2001 qui regroupe les activités d’assurance-crédit export de court terme
précédemment souscrites par l’agence de crédit export norvégienne GIEK. Après l’acquisition par
Coface de 100% du capital de GIEK Kredittforsikring AS, l’activité sera exploitée sous la marque
Coface GK.

En 2019, GIEK Kredittforsikring AS a émis un total d’environ 9M€ (99MNOK) de primes brutes avec un
portefeuille principalement axé sur l’export. Cette transaction aura un impact non significatif sur le
ratio de solvabilité de Coface.



Coface s’engage auprès de l’Etat anglais pour la mise en place d’un dispositif de support de
l’assurance-crédit
Le gouvernement britannique a annoncé début juin 2020 la mise en place d’un dispositif de support à
l’assurance-crédit s’élevant à 10 milliards de Livres Sterling.

Ce dispositif consiste à couvrir 90% des sinistres survenant sur des factures émises entre le 1er avril et
le 31 décembre 2020 en échange de la cession de 100% des primes émises nettes de la couverture de
la quasi-totalité des frais généraux engagés par la société pour gérer son activité d’assurance-crédit
court-terme.

Coface s’étant formellement engagé auprès des autorités à participer à ce dispositif qui couvre
l’essentiel des transactions du second trimestre 2020 et l’approbation de la Commission Européenne
devant intervenir avant l’arrêté des comptes, il a été décidé d’intégrer cet impact dans les comptes
du Groupe.



Dispositif de support de l’Etat italien
Le gouvernement italien a publié le 19 mai 2020 un décret de relance de l’économie au sein duquel
est inclus un dispositif de support à l’assurance-crédit s’élevant à 2 milliards d’Euros. Ce décret a été


66
converti en loi, postérieurement à la clôture des comptes, le 19 juillet 2020 et est sujet à
l’approbation de la Commission Européenne.

Le dispositif consiste à couvrir 90% des sinistres survenus à partir du 1er avril 2020 et portant sur des
factures émises en 2020 en échange d’une cession de 90% des primes correspondantes encaissées
entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021 nettes d’une commission de 35%.

Une incertitude demeurant encore sur l’approbation du dispositif, en ces termes, par la Commission
Européenne, ses impacts ne sont pas inclus dans les comptes à fin juin 2020




67
Cette page a été laissée volontairement blanche




68
IV. Rapport des commissaires aux comptes sur
l’information financière semestrielle




69
IV. Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière
semestrielle 2020

Période du 1er janvier 2020 au 30 juin 2020

Aux actionnaires de la société Coface SA,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales et en application de
l’article L. 451-1-2 III du code monétaire et financier, nous avons procédé à :

 l’examen limité des comptes consolidés semestriels résumés de la société COFACE SA,
relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2020, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 la vérification des informations données dans le rapport semestriel d’activité.
Ces comptes consolidés semestriels résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil
d’administration le 29 juillet 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte
évolutif de crise liée au Covid-19 et de difficultés à appréhender ses incidences et les perspectives
d’avenir. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces
comptes.


1. Conclusion sur les comptes


Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d’exercice professionnel applicables en
France. Un examen limité consiste essentiellement à s’entretenir avec les membres de la direction en
charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces
travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d’exercice
professionnel applicables en France. En conséquence, l’assurance que les comptes, pris dans leur
ensemble, ne comportent pas d’anomalies significatives obtenue dans le cadre d’un examen limité
est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d’un audit.


Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à
remettre en cause la conformité des comptes consolidés semestriels résumés avec la norme IAS 34,
norme du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne relative à l’information financière
intermédiaire.



2. Vérification spécifique
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel
d’activité établi le 29 juillet 2020 commentant les comptes consolidés semestriels résumés sur
lesquels a porté notre examen limité.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés semestriels résumés étant précisé qu’il ne nous appartient pas de nous prononcer sur la
sincérité et la concordance avec les comptes consolidés semestriels des informations prudentielles

70
relatives à la solvabilité qui vous sont présentées au paragraphe « Solvabilité du groupe » du rapport
semestriel d’activité.




Paris-La Défense, le 30 juillet 2020

Les commissaires aux comptes




Deloitte & Associés Mazars




Jérôme LEMIERRE Jean-Claude PAULY
Associé Associé




71
Cette page a été laissée volontairement blanche




72
V. Attestation de la personne responsable
des états financiers




73
V. Attestation de la personne responsable des états financiers

J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans
le présent Rapport Financier sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas
d’omission de nature à en altérer la portée.


J’atteste, à ma connaissance, que les comptes consolidés résumés pour le semestre écoulé sont
établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises
comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d’activité figurant au paragraphe I. du
présent document présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six
premiers mois de l’exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre
parties liées ainsi qu’une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les
six mois restants de l’exercice.


L’attestation d’examen limité relatif aux états financiers consolidés semestriels résumés pour la
période du premier janvier au 30 juin 2020 figure ci-dessus, au paragraphe IV.




Bois Colombes, le 29 juillet 2020
Xavier DURAND
Directeur Général de COFACE SA




74
VI. Indicateurs clés




75
VI. Indicateurs clés

A. INDICATEURS CLES DE PERFORMANCE

1. Indicateurs financiers
Pour le détail des définitions de ces indicateurs, veuillez-vous référer au chapitre 3, paragraphe 3.7.1
du Document d’enregistrement universel déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers
(«AMF»), le 16 avril 2020 sous le numéro D.20-0302.

2. Indicateurs opérationnels
Pour le détail des définitions de ces indicateurs, veuillez-vous référer au chapitre 3, paragraphe 3.7.2
du Document d’enregistrement universel déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers
(«AMF»), le 16 avril 2020 sous le numéro D.20-0302.



B. INDICATEURS ALTERNATIFS DE PERFORMANCE (IAP)


Sont visés par cette section les indicateurs non définis par les normes comptables et utilisés par la
société pour sa communication financière, aussi disponibles au paragraphe 3.7.4 du Document
d’enregistrement universel déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers («AMF»), le 16 avril
2020 sous le numéro D.20-0302.

Cette partie fait suite à la Position AMF – IAP DOC 2015 -12.

Les indicateurs ci-dessous représentent les indicateurs listés comme faisant partie des IAP.




76
a) IAP en lien avec le chiffre d’affaires et ses éléments :
Définition Justification Réconciliation avec les comptes Comparaison N/N-1 - M€
2020 2019
Chiffre d’affaires avec éléments retraités
[1] Deux types de retraitements sur le i. Méthode historique de calcul des % i. (CA courant N - Impact de change N-1) / (CA i. -0,6% i. N/A
chiffre d'affaires (CA) : courant N-1 + Impact périmètre N) - 1 = (724,6 - (-6,6) / 735,8 = 732,6 +
proforma chez Coface.
i. Le calcul des pourcentages de (732,6 + 3,2) - 1 3,2
croissance du CA en constant :
 année N recalculé au taux de
change de l’année N-1 ;
 année N-1 au périmètre de
l'année N

ii. Retrait ou ajout de CA en valeur (€) ii. 724,6 +/- 0,0 ii. 735,8 +/- 0,0
ii. Elément considéré comme ii. CA courant N +/- Retraitements / Ajouts
considéré comme exceptionnel en exceptionnel, c’est-à-dire qui ne va se éléments exceptionnels N
courant. produire que sur l'exercice en cours
Le terme "exceptionnel" désigne des (Année N).
impacts sur le CA qui ne se reproduisent
pas tous les ans.
Accessoires de primes / Primes brutes acquises – (courant – Constant)
Poids des accessoires de primes par Indicateur utilisé pour suivre l'évolution Accessoires de primes / Primes acquises - Courant : Courant :
rapport aux primes acquises en des accessoires de primes par rapport au Constant 12,6% 12,3%
constant : poste principal du CA à taux et à = 75,6 / 599,1 = 74,2 / 605,3
périmètre constant.
 Année N au taux de change de
l'année N-1
 Année N-1 au périmètre de
l'année N
Constant : Constant :
12,5% 12,2%
= 75,8 / 605,6 = 74,0 / 606,6
Les accessoires de primes
correspondent à du CA facturé sur des
services complémentaires.



77
Frais Généraux internes hors éléments exceptionnels
[2] Retraitement ou Ajout des éléments Indicateur utilisé pour comparer Frais généraux internes courants +/- 263,9 M€ 271,1 M€
considérés comme exceptionnels aux l'évolution des frais généraux internes Retraitements +/- Ajouts éléments exceptionnels = 263,9 = 271,1
frais généraux internes. Le terme en excluant les éléments exceptionnels. +/- 0,0 +/- 0,0
"exceptionnel" désigne des impacts sur
les charges qui ne se reproduisent pas
tous les ans.




b) IAP en lien avec le résultat opérationnel :
Définition Justification Réconciliation avec les comptes Comparaison N/N-1 - M€
2020 2019
Résultat opérationnel hors éléments exceptionnels retraités (y compris charges de financement et hors des autres produits et charges opérationnels)
Retraitement ou Ajout des éléments Indicateur utilisé pour comparer Résultat opérationnel +/- Retraitements +/- 46,1 M€ 105,6 M€
considérés comme exceptionnels au l'évolution des résultats opérationnels Ajouts éléments exceptionnels
= 55,4 + (-11,00) – = 117,2 + (-10,5) -
résultat opérationnel : il s'agit de en excluant les éléments exceptionnels.
produits et de charges exceptionnels (-1.8) 1,1
impactant soit le chiffre d'affaires (cf.
définition ci-dessus [1]), soit les frais
généraux (cf. définition ci-dessus [2]).




78
c) IAP en lien avec le résultat net :
Définition Justification Réconciliation avec les comptes Comparaison N/N-1 - M€
2020 2019
Résultat net hors éléments exceptionnels
Retraitement ou Ajout des éléments Indicateur utilisé pour comparer Résultats nets courant +/- Retraitements +/- 78,5 M€ +/- 0,0
24,0 M€ +/- 0,0
considérés comme exceptionnels au l'évolution des résultats nets en excluant Ajouts éléments exceptionnels nets d'impôts
résultat net. les éléments exceptionnels.
Il s'agit de produits et de charges
exceptionnelles pouvant impacter soit le
chiffre d'affaires (cf. définition ci-dessus
[1]), soit les frais généraux (cf. définition
ci-dessus [2]).
Cet agrégat est également retraité des
"produits et charges opérationnels
courants" classés après le résultat
opérationnel dans le compte de résultat
de gestion [3].




79
d) IAP en lien avec le ratio combiné :
Définition Justification Réconciliation avec les comptes Comparaison N/N-1 - M€
2020 2019
Ratio de sinistralité brut de réassurance (ratio de sinistralité avant réassurance) et Ratio de sinistralité brut avec frais de gestion des sinistres désignent un seul et même
indicateur
Rapport entre les charges des Indicateur de suivi du niveau de - Charges des prestations des contrats / Primes Voir Annexe - Décomposition du
prestations des contrats d’assurance et sinistralité supporté par le Groupe par brutes acquises calcul des ratios au 30 juin 2020
les primes brutes acquises (somme des rapport aux primes, après cession en
primes brutes émises et des provisions réassurance.
sur primes) nettes des ristournes de
primes.
Ratio de sinistralité net de réassurance (ratio de sinistralité après réassurance)
Rapport entre les charges des Indicateur de suivi du niveau de - (Charges des prestations des contrats + Voir Annexe - Décomposition du
prestations des contrats d’assurance sinistralité supporté par le Groupe par Sinistres cédés + variation des provisions sur calcul des ratios au 30 juin 2020
nettes de la charge de sinistres cédée rapport aux primes, après cession en sinistres nets de recours) / (Primes brutes
aux réassureurs dans le cadre des traités réassurance. acquises + Charges des cessions en réassurance)
de réassurance mis en place par le
Groupe, et le total des primes acquises
nettes des primes cédées aux
réassureurs.
Ratio de coûts brut de réassurance (ratio de coûts avant réassurance)
Rapport entre les charges d'exploitation Indicateur de suivi du niveau de charges - (Charges d'exploitation - Intéressement et Voir Annexe - Décomposition du
(nettes de l'intéressement et d'exploitation (acquisition et gestion du participation des salariés - Autres revenus) / calcul des ratios au 30 juin 2020
participation des salariés) diminuées des portefeuille de contrats d'assurance) Primes brutes acquises
autres revenus* et les primes acquises. supporté par le Groupe par rapport aux
primes.
Ratio de coûts net de réassurance (ratio de coûts après réassurance)
Rapport entre les charges d'exploitation Indicateur de suivi du niveau de charges - (Charges d'exploitation - Intéressement et Voir Annexe - Décomposition du
(nettes de l'intéressement et d'exploitation (acquisition et gestion du participation des salariés - Autres revenus - calcul des ratios au 30 juin 2020
participation des salariés) diminuées des portefeuille de contrats d'assurance) Commissions reçues des réassureurs) / (Primes
autres revenus* nettes des commissions supporté par le Groupe par rapport aux brutes acquises + Charges des cessions en
reçues des réassurances dans le cadre primes après cession en réassurance. réassurance)
des traités de réassurance mis en place
par le Groupe, et le total des primes
acquises nettes des primes cédées aux
réassureurs.
80
*Les charges d'exploitation incluent des frais généraux liés à la réalisation de services complémentaires (information d'entreprise et recouvrement de créances) inhérents à
l'exercice du métier d'assurance-crédit. Elles incluent également les frais généraux liés aux activités de service exercées par le Groupe, telles que l'affacturage.
Afin que le ratio de coûts calculé par le Groupe soit comparable avec celui calculé par d’autres acteurs de référence du marché, les "Autres revenus", c’est-à-dire le chiffre
d’affaires généré par les activités complémentaires (non-assurance), sont déduits des charges d'exploitations.
Ratio combiné brut / net de réassurance (ratio de coûts avant / après réassurance)
Le ratio combiné est la somme des Indicateur de Rentabilité globale des Ratio de sinistralité (brut / net de réassurance) + Voir Annexe - Décomposition du
ratios de sinistralité (brut / net de activités du Groupe et sa marge ratio de coûts (brut / net de réassurance) calcul des ratios au 30 juin 2020
réassurance) et de coûts (brut / net de technique avant et après cessions en
réassurance) tels que définis ci-dessus. réassurance.

Ratio combiné net hors éléments retraités et exceptionnels [A]
Retraitement ou Ajout des éléments Indicateur utilisé pour comparer Ratio combiné net de réassurance +/- [A]=[B]+[C] [A]=[B]+[C]
considérés comme exceptionnels au l'évolution des ratios combinés nets de Retraitements / Ajouts éléments exceptionnels 88,6% 76,0%
ratio combiné net de réassurance. Il réassurance en excluant les éléments = 57,4% + 31,2% = 44,0% + 32,0%
s'agit de produits et de charges exceptionnels.
exceptionnels impactant soit le chiffre
d'affaires (cf. définition ci-dessus [1]),
soit les frais généraux (cf. définition ci-
dessus [2]).
Ratio de sinistralité hors éléments exceptionnels [B]
Retraitement ou Ajout des éléments Indicateur utilisé pour comparer Ratio de sinistralité net de réassurance +/- 57,4% 44,0%
considérés comme exceptionnels au l'évolution des ratios de sinistralité nets Retraitements / Ajouts éléments exceptionnels = 57,4% +/- 0,0pts = 44,0% +/-
ratio de sinistralité net de réassurance. de réassurance en excluant les éléments 0,0pts
exceptionnels.
Ratio de coûts net hors éléments retraités et exceptionnels [C]
Retraitement ou Ajout des éléments Indicateur utilisé pour comparer Ratio de coûts net de réassurance +/- 31,2% 32,0%
considérés comme exceptionnels au l'évolution des ratios de coûts net de Retraitements / Ajouts éléments exceptionnels = 31,2% +/- 0,0pts = 32,0% +/-
ratio de coûts net de réassurance : il réassurance en excluant les éléments 0,0pts
s'agit de produits et de charges exceptionnels.
exceptionnels impactant soit le chiffre
d'affaires (cf. définition ci-dessus [1]),
soit les frais généraux (cf. définition ci-
dessus [2]).




81
Ratio de sinistralité brut année en cours - avant réassurance hors frais de gestion des sinistres [D]
Charges ultimes de sinistres (net de Indicateur utilisé pour le calcul du ratio Sinistres rattachés à l’année en cours / Primes 87,6% 76,0%
recours) rapportées aux primes acquises de sinistralité brut de réassurance hors acquises de l’année en cours = cf. triangle de = cf. triangle de
(net de ristournes de primes) de l’année frais de gestion de sinistres. cf. triangle de développement des ratios de développement développement
en cours. L’année de rattachement est sinistralités ultimes des ratios de des ratios de
uniquement l’année N en cours. sinistralités sinistralités
ultimes ultimes
Ratio de sinistralité brut années précédentes - avant réassurance hors frais de gestion des sinistres [E]
Correspond aux Boni / Mali des années Indicateur utilisé pour le calcul du ratio [E] = [F-D] -31,1% -37,8%
de rattachements antérieures à l'année de sinistralité brut de réassurance hors = 56,4% - 87,6% = 38,2% - 76,0%
N en cours non comprise. Un Boni ou un frais de gestion de sinistres.
Mali sont respectivement un excédent
ou un déficit de provisions pour sinistre
par rapport au ratio de sinistralité
effectivement constaté.
Ratio de sinistralité brute toutes années confondues - avant réassurance hors frais de gestion des sinistres [F]
Correspond au ratio de sinistralité Indicateur clef dans le suivi de la - (Sinistres payés nets de recours + variation des 56,4% 38,2%
comptable relatif à toutes les années de sinistralité. provisions de sinistres) / Primes acquises = - (-338,1 / = - (-231,5 /
rattachements (Année N en cours et ses 605,3)
599,1)
années antérieures). Il s'agit du ratio de
sinistralité brut de réassurance hors frais
de gestion de sinistres.




82
e) IAP en lien avec les capitaux propres :
Définition Justification Réconciliation avec les comptes Comparaison N/N-1 - M€
2020 2019
RoATE - Rentabilité des fonds propres moyens nets des actifs incorporels
Résultat net part du Groupe rapporté Le ratio de rentabilité des fonds propres Résultat net part du groupe N / [(Fonds propres 2,8% 9,6%
aux fonds propres tangibles moyens (la permet de mesurer la rentabilité du part du groupe N-1 retraités des actifs = (24,0x2) / [(1 = (78,5x2) / [(1
moyenne de la période des fonds capital investi du Groupe Coface. incorporels N-1 + Fonds propres part du groupe 704 + 1 693) /2] 674 + 1 586) /2]
propres (part du groupe) retraités des N retraités des actifs incorporels N)/2]
Le résultat net Le résultat net
actifs incorporels)
annualisé (x2) est annualisé (x2) est
pris en compte dans pris en compte
le calcul du dans le calcul du
numérateur et du numérateur et du
dénominateur du dénominateur du
ratio semestriel ratio semestriel
RoATE hors éléments exceptionnels non récurrents
RoATE (cf. définition RoATE ci-dessus) Le calcul du ratio de rentabilité des Résultat net part du groupe N hors éléments sans objet pour sans objet pour
cette clôture cette clôture
calculé sur la base du résultat net hors fonds propres hors éléments exceptionnels / [(Fonds propres part du groupe
éléments exceptionnels et des Fonds exceptionnels permet de suivre hors éléments exceptionnels N-1 retraités des
Propres Tangibles Moyens (cf. définition l'évolution de la rentabilité du Groupe actifs incorporels N-1 + Fonds propres part du
RoATE ci-dessus) hors éléments groupe hors éléments exceptionnels N retraités
entre deux périodes de reporting.
exceptionnels. Pour ce calcul les intérêts des actifs incorporels N)/2]
ou commissions liés aux instruments de
gestion de capital (tel que dette
hybride, capital contingent) ne sont pas
considérés comme éléments
exceptionnels.




83
f) IAP en lien avec le portefeuille d’investissement :

Définition Justification Réconciliation avec les comptes Comparaison N/N-1 - M€
2020 2019
Taux de rendement comptable des actifs financiers
Résultat des placements après résultat Indicateur qui permet de suivre la Résultat du portefeuille d'investissement / 0,6% 0,9%
des dérivés (actions et taux), et avant performance comptable du portefeuille ((valeur de marché des actifs financiers (actions = 17,6 / (((2 905 0,9% = 23,9 / (((2
résultat des titres de participation, du d'actifs financier. hors titres de participation, immobilier, produits - 150) + (2 991 - 910 - 130) + (2
change, des dérivés de change et des de taux) année N + valeur de marché des actifs 142)) / 2) 834 - 129)) / 2)
frais financiers, rapporté au total bilan financiers (actions hors titres de participation,
des actifs financiers hors titres de immobilier, produits de taux) année N-1)/2)
participation.
Taux de rendement comptable des actifs financiers hors résultat de cession
Résultat des placements avant plus ou Indicateur qui permet de suivre la (Résultat du portefeuille d'investissement - plus 0,7% 0,9%
moins-values de cession, dotations et performance comptable récurrente du = (17,6 + 0,9) / = (23,9 - 0,4) / (((2
ou moins-values de cession, dotations et
reprises, résultat des dérivés (actions et portefeuille d'actifs financier. (((2 905 - 150) + 910 - 130) + (2
reprises, résultat des dérivés (actions et taux)) /
taux), des titres de participation, du (2 991 - 142)) / 834 - 129)) / 2)
((valeur de marché des actifs financiers (actions
change, des dérivés de change et des 2)
hors titres de participation, immobilier, produits
frais financiers, rapporté au total bilan
de taux) année N) + (valeur de marché des actifs
des actifs financiers hors titres de
financiers (actions hors titres de participation,
participation
immobilier, produits de taux) année N-1))/2)
Taux de rendement économique des actifs financiers
Performance économique du Indicateur qui permet de suivre la Taux de rendement comptable des actifs -0,7% 3,2%
portefeuille d'actif. On ajoute donc au performance économique du financiers + (réserves de réévaluation des actifs = (17,6 + 48,0 - = (23,9 + 65,2 -
rendement comptable la variation des portefeuille d'actifs financier. financiers (actions hors titres de participation, 85,2) / (((2 905 - 2,4) / (((2 910 -
réserves de réévaluation de l’année immobilier, produits de taux) année N - réserves 150) + (2 991 - 130) + (2 834 -
rapporté au total bilan des actifs de réévaluation des actifs financiers (actions hors 142)) / 2) 129)) / 2)
financiers. titres de participation, immobilier, produits de
taux) année N-1)/ ((valeur de marché des actifs
financiers (actions hors titres de participation,
immobilier, produits de taux) année N + valeur
de marché des actifs financiers (actions hors
titres de participation, immobilier, produits de
taux) année N-1 )/2)

84
Résultat du portefeuille d’investissement
Résultat du portefeuille Permet de suivre le résultat provenant Résultat des actions hors titres de participation + 17,6 M€ 23,9 M€
d'investissement (actions, produits de du seul portefeuille d'investissement et résultat des produits de taux + résultat = -3,7 + 7,6 + = 6,2 + 19,1 + 3,5
taux, immobilier, dérivés (actions et des dérivés (actions et taux). immobilier + résultat des dérivés (actions et taux) 5,3 + 8,4 - 5,0
taux)).
Autres
Résultat du change et dérivés de Permet de suivre le résultat du change Résultat du change et dérivés de change + -0,9 M€ -7,3 M€
change, des titres de participation et et dérivés de change, des titres de résultat des titres de participation + frais liés aux = 1,3 + 1,0 -3,2 = -0,3 - 3,4 - 3,5
des frais liés aux placements. participation et des frais liés aux placements
placements.




85
g) IAP en lien avec la réassurance :
Définition Justification Réconciliation avec les comptes Comparaison N/N-1 - M€
2020 2019
Primes cédées / Primes brutes acquises (taux de cession des primes)
Poids des Primes cédées par rapport aux Indicateur utilisé pour suivre l'évolution - (Primes cédées (y compris variation des 39,7% 28,9%
primes acquises. Les primes cédées du résultat de réassurance. provisions de primes) / Primes acquises) = -(-238,0 / 599,1) = -(-175,2 /
correspondent à la part des primes 605,3)
acquises que Coface cède à ses
réassureurs en vertu des traités de
réassurance conclus avec eux. Les
primes acquises correspondent à la
somme des primes émises et des
provisions sur les primes acquises non
émises (PANE).
Sinistres cédés / total sinistres (taux de cession des sinistres)
Poids des sinistres cédés par rapport au Indicateur utilisé pour suivre l’évolution - Sinistres cédés (y compris variation des 41,3% 23,5%
total sinistres. Les sinistres cédés du résultat de réassurance. provisions sur sinistres net de recours) / Total
= -145,9 / -(338,1 = -58,1 / -(231,5
correspondent à la part des sinistres que sinistres (y compris frais de gestion de sinistres)
+ 15,2) + 15,9)
Coface cède à ses réassureurs en vertu
des traités de réassurance conclus avec
eux.
Résultat technique avant / après réassurance (Résultat technique brut / net de réassurance)
Voir définition plus haut (Indicateurs financiers)
Le résultat technique avant et après réassurance apparaît désormais directement dans le compte de résultat compte tenu de l'évolution de la structure de présentation de
celui-ci.




86
VII. Annexe : Calcul des ratios financiers




87
VII. Annexe : Calcul des ratios financiers

Ratio de sinistralité
Ce ratio permet au Groupe Coface de mesurer la rentabilité technique des contrats d’assurance au
cours de l’exercice. Son analyse permet également de trouver le meilleur équilibre tarifaire compte
tenu des sinistres constatés.


Ratio de sinistralité brut de réassurance
Le ratio de sinistralité brut de réassurance correspond au rapport charges des prestations des
contrats d’assurance (telles que définies ci-dessous) sur primes brutes acquises (somme des primes
brutes émises et des provisions sur primes) nettes des ristournes de primes. Les ristournes de primes
correspondent à des remboursements aux assurés d’une partie des primes versées par ceux-ci
lorsque la sinistralité de leur police d’assurance n’excède pas un certain seuil (participation
bénéficiaire) ou est nulle (bonus pour absence de sinistre).


Ratio de sinistralité net de réassurance
Le ratio de sinistralité net de réassurance correspond au rapport charges des prestations des contrats
d’assurance (nets de la charge de sinistres cédée aux réassureurs dans le cadre des traités de
réassurance mis en place par le Groupe Coface), sur le total des primes brutes acquises (nettes des
primes cédées aux réassureurs).


Ratio de coûts

Ratio de coûts brut de réassurance
Le ratio de coûts brut de réassurance correspond au rapport frais généraux (tels que définis ci-
dessous) sur primes brutes acquises (telles que décrites ci-dessus).
Le ratio de coûts brut de réassurance permet au Groupe Coface de mesurer l’ensemble des coûts liés
à l’acquisition et à la gestion du portefeuille de contrats au cours d’un exercice.
L’activité d’assurance-crédit s’appuie sur des activités de services telles que l’information
d’entreprise et le recouvrement de créances. Ces services sont inhérents à l’exercice traditionnel du
métier d’assureur-crédit (services liés) et engendrent des charges qui sont incluses dans les frais
généraux du Groupe Coface. Les frais généraux du Groupe Coface sont également augmentés par des
activités complémentaires telles que l’affacturage (en Allemagne et en Pologne). Néanmoins, afin
que le ratio de coûts calculé par le Groupe Coface soit comparable avec celui calculé par d’autres
acteurs de référence du marché, le chiffre d’affaires généré par les activités complémentaires (non-
assurance) décrites ci-dessus, est déduit des frais généraux.


Ratio de coûts net de réassurance

Le ratio de coûts net de réassurance correspond au rapport frais généraux (minorés de la commission
de réassurance versée par les réassureurs) sur primes brutes acquises (nettes des primes cédées aux
réassureurs).




88
Frais généraux

Les frais généraux pris en compte dans le ratio de coûts sont calculés comme suit :
 frais d’acquisition des contrats (constitués des coûts externes d’acquisition des contrats,
c’est-à-dire des commissions versées aux intermédiaires d’assurance apporteurs d’affaires
(courtiers et autres intermédiaires) et des coûts internes d’acquisition des contrats qui
correspondent aux frais des réseaux commerciaux et des services en charge de
l’établissement des contrats) ;
 frais d’administration (frais de fonctionnement du Groupe Coface, frais de personnel, frais de
gestion informatique, etc., hors participation et intéressement) ;
 autres charges opérationnelles courantes (charges ne pouvant être affectées à l’une des
destinations définies par le plan comptable, notamment les charges de direction générale) ;
 charges d’exploitation bancaire (frais généraux d’exploitation (frais de personnel, frais
informatiques etc.) concernant l’activité d’affacturage) ; et
 charges des autres activités (frais généraux relatifs exclusivement aux activités d’information
et de recouvrement pour les clients dépourvus d’assurance-crédit), diminués du chiffre
d’affaires lié :
o aux accessoires de primes (frais annexes au contrat d’assurance correspondant à la
rémunération des services liés à l’assurance-crédit tels que l’information sur les
débiteurs, les frais de surveillance des limites de crédit délivrées à l’assuré sur ses
acheteurs, la gestion et le recouvrement de créances),
o aux autres prestations et services liés (services connexes, tels que la part des frais
administratifs de gestion des sinistres et des frais de recouvrement refacturés),
o à l’information et autres services (vente de services d’accès à l’information sur la
solvabilité des entreprises et l’information marketing) à destination de clients
dépourvus d’assurance-crédit,
o à la gestion des créances (vente de services de recouvrement de créances) à
destination de clients dépourvus d’assurance-crédit,
o aux produits nets des activités bancaires relatives à l’activité affacturage.


Ratio combiné

Le ratio combiné mesure la rentabilité globale des activités du Groupe Coface et sa marge technique.
Le ratio combiné est la somme du ratio de sinistralité et du ratio de coûts. Il est suivi par le Groupe
Coface brut de réassurance et net de réassurance (net de la charge de sinistres cédée aux
réassureurs dans le cadre des traités de réassurance mis en place par le Groupe Coface, et des frais
généraux, minorés de la commission de réassurance versée par les réassureurs, sur le total des
primes brutes acquises, nettes des primes cédées aux réassureurs).




89
Calcul des ratios financiers

Décomposition du calcul des ratios au 30 juin :
Dans le cadre de ses activités, outre les agrégats financiers publiés en conformité avec les normes
comptables internationales IFRS, le Groupe Coface suit un certain nombre de ratios opérationnels
clés permettant d’appréhender sa performance et la rentabilité des produits (ratio de sinistralité,
ratio de coûts et ratio combiné).
n K€ S1-19 S1-20
Pr imes acquises

Pr imes acquises brutes [A] 605 297 599 087
Prim es acquises cédées (175 172) (237 957)

Pr imes acquises nettes [D] 430 125 361 129

Char ges de sinistres
(247 368) (353 275)
Char ges des prestations des contrats [B]
Sinistres cédés 56 763 78 216
Variation des provisions sur sinistres nets de recours 1 378 67 714

Char ges de sinistres nettes [E] (189 226) (207 344)

Char ges opérationnelles
Charges d'exploitation (334 825) (325 165)
Intéressem ent et participation des salariés 2 420 894
Autres revenus (services) 127 283 125 533
Char ges d'exploitation, nettes des autres revenus
(205 122) (198 739)
(services) - avant réassurance [C]
Com m issions reçues des réassureurs 67 267 86 058
Char ges d'exploitation, nettes des autres revenus
(137 855) (112 681)
(services) - après réassurance [F]


[B] [C]
ratio combiné brut de réassurance = ratio de sinistralité brut de réassurance + ratio de coûts brut de réassurance
[A ]
[ A]
[E] [F]
ratio combiné net de réassurance = ratio de sinistralité net de réassurance + ratio de coûts net de réassurance
[D ]
[D]



e




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Ratios S1-19 S1-20

Ratio de sinistralité brut de réassurance 4 0 ,9 % 5 9 ,0 %
Ratio de sinistralité net de réassurance 4 4 ,0 % 5 7 ,4 %
Ratio de coûts brut de réassurance 3 3 ,9 % 3 3 ,2 %
Ratio de coûts net de réassurance 3 2 ,0 % 3 1 ,2 %
Ratio combiné brut de réassurance 7 4 ,8 % 9 2 ,1 %
Ratio combiné net de réassurance 7 6 ,0 % 8 8 ,6 %




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