31/08/2017 17:15 |
Communiqué - Comptes au 1er semestre 2017 - Groupe CPCU |
INFORMATION REGLEMENTEE
Communiqué – comptes au 1er semestre 2017 - Groupe CPCU
I – Synthèse En dehors d’éléments exceptionnels, le résultat net est stable à fin juin 2017 par rapport à fin juin 2016. Par ailleurs, avec le choix d’avenir du réseau de chaleur en faveur de la transition énergétique, des investissements massifs ont été réalisés pour assurer le verdissement du réseau de chaleur, la protection de l’air et la mise aux nouvelles normes de certains équipements. Ces investissements ont conduit à un pic d’endettement fin 2016. Le non versement de dividende, acté par l’Assemblée Générale du 22/06/2017 à titre purement exceptionnel et pour la seule année 2017 (au titre des résultats de 2016), a permis de maintenir un niveau d’endettement similaire à celui de 2016 en dépit des travaux du plan quadriennal 2014/2017 de fiabilisation du réseau de retour d’eau, travaux qui devraient permettre une hausse d’environ 10 % du taux de retour d’eau en centrales. La rentabilité de l’ensemble de ces investissements réalisés est attendue fin 2017 à un niveau proche de 2016 et inférieur au coût moyen pondéré du capital. Enfin, CPCU a confirmé la prolongation du gel des tarifs sur la distribution de chaleur dans Paris jusqu’à fin 2019. II – Faits marquants de la période a) Une rigueur climatique légèrement inférieure à 2016 et une chaleur produite majoritairement avec des Energies Renouvelables et de Récupération (EnR&R) Les volumes de chaleur vendus sont en baisse de 5 %, en lien avec la rigueur climatique (6 % inférieure à la moyenne des 15 dernières années sur le 1er semestre 2017 contre 3 % supérieure à la moyenne des 15 dernières années sur le 1er semestre 2016). Dans la continuité de 2016, la chaleur a été produite majoritairement avec des Energies Renouvelables et de Récupération (EnR&R) sur le 1er semestre 2017 dont : 42 % issue de l’incinération des ordures ménagères ; 10 % issue de la combustion de granulés de bois ; 1 % issue de la combustion de biocombustibles liquides. b) Non versement de dividende en 2017 au titre des résultats de l’année 2016 Depuis 2012 et conformément aux engagements de l’État sur l’amélioration de la qualité de l’air et en lien avec les objectifs fixés par la ville de Paris et le Schéma régional du Climat, de l’Air et 1 de l’Energie d’Île-de-France, CPCU s’est engagée en faveur de la transition énergétique pour dépasser le seuil de 50 % d’EnR&R dans son mix énergétique (50,6 % d’EnR&R en 2016) et contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air. Cette transition s’est accompagnée d’un cycle d’investissements importants impactant les ratios financiers à court terme, avec un doublement de l’endettement de la Société sur les trois dernières années. Pour contribuer au désendettement de la Société, une mesure exceptionnelle a ainsi été actée lors de l’Assemblée Générale du 22/06/2017 avec le non versement de dividende sur la seule année 2017 (au titre des résultats 2016). Au regard du dividende versé sur les cinq dernières années, cela représente un effort d’environ 4 M€ pour ENGIE et 2 M€ pour la Ville de Paris. c) Gel des tarifs jusqu’à fin 2019 Après la mise en œuvre réussie de la transition énergétique et écologique du réseau de chaleur, CPCU se fixe désormais comme priorité de stabiliser durablement ses tarifs afin de répondre notamment aux attentes exprimées par ses clients et par la ville de Paris. CPCU a donc pris la décision de geler ses tarifs sur 2017 et a confirmé la prolongation de cette stabilisation jusqu’à fin 2019. Cette démarche a notamment été rendue possible par la gestion rigoureuse de la Société. III – Périmètre de consolidation Depuis le 31/12/2016, le périmètre de consolidation n’a pas évolué. Il comprend : - les sociétés intégrées globalement dans les comptes consolidés : Choisy Vitry Energie, Cogé Vitry et Géométropole ; - les sociétés mises en équivalence à hauteur du pourcentage de détention par CPCU : Climespace (22 %), Tiru (19 %), Choisy Vitry Distribution (45 %), Transports Réunis Services (« TRS » 26 %) et Géotelluence (50 %). IV - Analyse des comptes consolidés du 1er semestre 2017 Les comptes présentés ci-après ont fait l’objet d’un examen limité des commissaires aux comptes. 2 a) Compte de résultat 30/06/2016 30/06/2017 Variation Variation Co mp tes consolidés CPCU A B B-A B-A Chiffre s d'Affaires M€ 273,5 253,6 -7% -20 EBITDA (*) M€ 60,7 70,3 16% 9,7 ROC (*) M€ 40,9 50,3 23% 9,4 Ré sul tat financier M€ -3,6 -3,6 2% -0,1 MTM et cessions d'actifs M€ 1,5 -0,8 -158% -2,3 Impôts sur les Sociétés M€ -12,1 -14,3 18% -2,2 Ré sultat net M€ 26,7 31,5 18% 4,8 (*) : y compris résult at des sociét és mises en équivalence EBITDA = Earning Before Interest Taxes Depreciation & Amortization : résultat avant amortissements, frais financiers et charges d’impôts = ROC + amortissements ROC = Résultat Opérationnel Courant : résultat avant frais financiers et charges d’impôts MTM = Marked to Market = Valorisation des Instruments de Couverture Le chiffre d’affaires consolidé baisse de 7 % de 273 M€ en 2016 à 254 M€ en 2017 et se décompose essentiellement de la manière suivante : les ventes de chaleur baissent de 4 %, passant de 247 M€ en 2016 à 238 M€ en 2017 - en lien avec : • des volumes de chaleur vendus en baisse de 5 % en lien avec la rigueur climatique (0,94 sur S1 2017 vs 1,03 sur S1 2016), • un engagement sur un gel des tarifs jusqu’à fin 2019 (depuis la hausse du 01/01/2016) au niveau du prix de vente des abonnés de la Délégation de Service sur Paris ; les ventes d’électricité sont stables à 19 M€ avec : - • une baisse au niveau de la rémunération de la capacité avec la fin du dispositif transitoire (2014/2016) de prime cogénération en 2016 et le marché de capacité, bien moins favorable, à partir de 2017, compensée par : • une hausse au niveau de la rémunération de la production avec une augmentation des ventes de 58 % (109 GWhé en 2017 vs 69 GWhé en 2016 avec l’arrêt de certains réacteurs nucléaires début 2017). La part dans les entreprises associées est en hausse de 1,6 M€ en 2016 à 2,3 M€ en 2017, notamment du fait de l’augmentation des résultats de Climespace avec la canicule du mois de juin 2017. Le résultat avant amortissement, résultat financier et impôt (« EBITDA ») est en augmentation de 61 M€ en 2016 à 70 M€ en 2017, du fait essentiellement d’éléments exceptionnels, négatifs en 2016 et positifs en 2017. 3 Le résultat financier est stable à - 3,6 M€. La charge d’impôt sur les sociétés augmente de 12 M€ en 2016 à 14 M€ en 2017 en lien avec l’évolution positive du résultat avant impôt. Le résultat net augmente de 26,7 M€ en 2016 à 31,5 M€ en 2017 en lien essentiellement avec les éléments exceptionnels de 2016 et 2017. Ainsi, en dehors des éléments exceptionnels, les résultats au 30 juin 2017 sont comparables à ceux du 30 juin 2016. b) Bilan simplifié 31/12/2016 30/06/2017 M€ Actif Tota l actif courant 207 133 Tota l actif non courant 896 875 Tota l actif 1 104 1 008 Pa ssif Ca pita ux propres totaux 306 322 Tota l passif courant 351 250 Tota l passif non courant 447 436 Tota l passif et capitaux propres 1 104 1 008 La baisse des actifs et passifs courants reflète la saisonnalité de l’activité : encaissement de la saison de chauffe, amélioration de la situation nette de trésorerie. La baisse des actifs non courants provient des amortissements des actifs. Les capitaux propres augmentent avec : le résultat du semestre (31,5 M€), les effets actuariels (+ 1,5 M€) provenant d’une légère baisse des taux d’actualisation, l’augmentation de capital de Géométropole (+1,4 M€, représentant la quote part des minoritaires associé à l’augmentation de capital de 7,2 M€), compensés par : les variations de justes valeurs des instruments financiers dérivés (- 18,6 M€) provenant essentiellement d’une baisse du prix des énergies, d’une diminution du coût des quotas de CO2 et d’une appréciation du dollar par rapport à l’euro. Les dettes financières s’élèvent à 226 M€ à fin juin 2017 (dont 183 M€ en passif non courant à fin juin 2017 et 192 M€ en passif non courant à fin décembre 2016), à un niveau similaire à celui de juin 2016. Ainsi, l’endettement reste élevé à un niveau similaire de l’année de 2016, année où l’endettement avait atteint un pic à un montant deux fois plus important qu’il y a trois ans. 4 |