03/09/2007 14:57
COMPTES CONSOLIDES AU 30 JUIN 2007
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INFORMATION REGLEMENTEE

NSC GROUPE
Société Anonyme au capital de 8 900 000 €
Siège social : 170, rue de la République, 68500 Guebwiller
915 420 491 R.C.S. Colmar


A - Comptes intermédiaires consolidés au 30 Juin 2007


I a — Compte de résultat consolidé


en K€ 30/06/2007 30/06/2006 31/12/2006
Chiffre d'affaires 48 822 47 146 125 862
Autres produits d'exploitation 4 309 18 409 15 267
Produits de l'activité 53 131 65 555 141 129
Achats consommés -19 262 -34 698 -56 743
Services extérieurs -14 863 -22 449
Charges de personnel -20 545 -22 243 -45 633
Autres charges d'exploitation -181 -1 932 -2 624
Impôts et taxes -1 481 -1 754 -3 182
Dotations aux amortissements et aux provisions -930 -9 710 -11 150
Autres produits et charges opérationnels non courants
Résultat opérationnel -4 131 -4 782 -652
Produits et charges financiers 1 012 104 1 346
Résultat courant (des sociétés intégrées) -3 119 -4 678 694
Impôts sur les résultats 1 802 1 728 -390
Résultat net (de l'ensemble consolidé) -1 317 -2 950 304
Intérêts minoritaires 23 43 107
Résultat net (part du groupe) -1 340 -2 993 197
Résultat dilué par action -2.44 -5.38 0. 3 6



Afin de présenter un compte de résultat consolidé offrant une meilleure lisibilité de l’exploitation,
différents retraitements ont été opérés au 30 juin 2007 ; il s’agit principalement :

• des reprises de provisions, précédemment présentées dans les « Autres produits
d’exploitation », et figurant désormais dans la rubrique « Dotations nettes aux
amortissements et aux provisions »

• des variations de stocks de produits finis et d’encours, précédemment placés dans la rubrique
« Autres produits d’exploitation » ; ils figurent désormais dans les « Achats consommés »

• des charges de restructuration, qui figurent maintenant dans les « Charges de personnel »,
alors qu’elles étaient présentées dans les « Autres charges d’exploitation »




1
Dans un souci de comparabilité, le tableau ci-dessous présente les situations au 30/06/06 et au
31/12/06 retraitées avec les mêmes règles que celles utilisées au 30/06/07.

en K€ 30/06/2007 30/06/2006 31/12/2006
Chiffre d'affaires - Note 4 48 822 47 414 127 176
Autres produits d'exploitation 671 1 486 2 413
Produits de l'activité 49 492 48 899 129 589
Achats consommés -15 623 -15 546 -47 178
Services extérieurs -14 863 -12 544 -31 789
Charges de personnel -20 545 -22 031 -45 934
Autres charges d'exploitation -181 -1 321 -658
Impôts et taxes -1 481 -1 754 -3 182
Dotations aux amortissements et aux provisions -930 -485 -1 494
Résultat opérationnel -4 131 -4 783 -646
Produits et charges financiers 1 012 104 1 341
Résultat courant (des sociétés intégrées) -3 119 -4 679 695
Impôts sur les résultats - Note 6 1 802 1 728 -391
Résultat net (de l'ensemble consolidé) -1 317 -2 950 304
Intérêts minoritaires 23 43 107
Résultat net (part du groupe) -1 340 -2 993 197
Résultat dilué par action -2.44 -5.44 0. 3 6
Résultat par action -2.41 -5.38 0. 3 5




I b – Analyse de certains poste du compte de résultat (en K€)


30/06/2007 30/06/2006
- Production immobilisée 405 1 105
- Subventions d’exploitation 7 36
- Autres produits 259 344
Autres produits d’exploitation : 671 1 485
- Résultat sur immobilisations cédées 180 231
- Autres opérations en capital 1 361 -1 118
- Autres charges -1 722 -116
Autres charges d’exploitation : -181 -1 002
- Intérêts et produits assimilés 358 372
- Produits ou charges nets de cession 846 94
- Intérêts et charges assimilées -271 -371
- Autres produits financiers 164 50
- Dotations nettes aux provisions -2 -4
- Perte de change -83 -37
Produits et charges financières : 1 012 104




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II. — Bilans consolidés


ACTIF (en K€) 30/06/2007 30/06/2006 31/12/2006
Ecarts d'acquisition - Note 7 8 040 7 832 7 832
Immobilisations incorporelles - Note 8 507 625 585
Immobilisations corporelles - Note 8 37 338 40 836 38 906
Immobilisations financières 4 559 2 347 3 928
Titres mis en équivalence 0 0
Impôts différés - Note 6 932 1 063 0
Actifs financiers non courants 5 943 7 315 6 558
Total actifs non courants 57 320 60 018 57 809
Stocks et en-cours - Note 9 38 088 46 600 34 904
Clients et comptes rattachés 23 910 27 892 28 719
Autres créances et comptes de régularisation 4 717 6 660 5 553
Impôts courants 1 036 525
Trésorerie et équivalents de trésorerie 38 350 38 526 41 017
Total actifs courants 106 101 119 678 110 718
Total de l'actif 163 421 179 696 168 527




PASSIF (en K€) 30/06/2007 30/06/2006 31/12/2006
Capital 8 900 8 900 8 900
Primes 0
Réserves et résultat (consolidés) 84 964 84 256 87 729
Autres 68 543 123
Capitaux propres - part du groupe 93 933 93 699 96 752
Intérêts minoritaires 326 273 336
Total des capitaux propres 94 259 93 972 97 088
Provisions pour risques et charges - Note 10 17 820 22 378 20 510
Impôts différés - Note 6 2 298 2 553 2 751
Emprunts et dettes financières non courants 1 312 3 181 1 233
Total des passifs non courants 21 430 28 112 24 494
Emprunts et dettes financières courants 6 796 8 332 8 872
Fournisseurs et comptes rattachés 14 630 16 875 16 242
Impôts courants 20 19 187
Autres dettes et comptes de régularisation 26 286 32 386 21 644
Total passifs courants 47 733 57 612 46 945
Total du passif 163 421 179 696 168 527




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III. — Tableau des flux de trésorerie
2006
30/06/2007 30/06/2006
en K€
Résultat courant avant impot -3 119 -4 678 304
Dotations aux amortissements et provisions 9 791 9 803 14 892
Reprise de provisions -10 627 -10 100 -13 795
Valeur nette comptable des actifs cédés 693 -130 804
Produit des cessions -1 585 -824
Résultat des cessions -892 -130 -20
Q/P de subventions virées au compte de résultat
Variation des provisions pour impôts différés 1 385 -1 920 -211
Dividendes (titres non consolidés) -3
Gains et pertes latents liés aux variation de juste valeur
Quote part de résultat liée aux société mises en équivalence
Marge brute d'autofinancement avant impôts -3 463 -7 025 1 168
Impôts sur les résultats 417 1 728 -448
Marge brute d'autofinancement après impôts -5 297 720
-3 046
Variation des stocks -3 293 -6 128 5 717
Variation des créances d'exploitation 3 895 -231 235
Variation des dettes d'exploitation 2 863 8 283 -2 946
Variation du besoin en fonds de roulement 3 465 1 924 3 006
FLUX DE TRESORERIE LIE A L'ACTIVITE 419 -3 373 3 725

Incorporelles -51 -1 304 -665
Corporelles -887 -2 996
Financières -835 173 -1 383
Opérations d'investissement, autres que titres de participation -1 774 -1 131 -5 044
Incorporelles et corporelles 354 650 820
Financières 4
235
Produits de cession des actifs, autres que titres de participation 589 650 824
Incidence des variations de périmètre -66 -38 62
Acquisitions de titres de participation -208 -38
Cessions de titres de participation 1 200
FLUX DE TRESORERIE LIE AUX INVESTISSEMENTS -259 -519 -4 196

Variation des dettes financières -2 122 2 154 1 780
Apport en numéraire sur augmentation capital
Variation des avances conditionnées -54 73
Dividendes versés aux actionnaires -1 390 -1 100 -1 100
FLUX DE TRESORERIE LIE AUX FINANCEMENTS 1 054 752
-3 566

Ecarts de conversion 700 -14
VARIATION DE LA TRESORERIE DE L'EXERCICE -3 406 -2 138 268
TRESORERIE A L'OUVERTURE 47 313 47 045 47 045
TRESORERIE A LA CLOTURE 43 907 44 907 47 313

TRESORERIE A LA CLOTURE 43 907 44 907 47 313
Trésorerie active : 44 306 45 841 47 575
Actifs financiers courants 28 051 36700 6 558
Trésorerie et équivalents de trésorerie 16 256 9141 41 017
Trésorerie passive : -399 -934 -262
Soldes créditeurs en banque -399 -934 -262




4
IV. — Variation des capitaux propres consolidés


Autres
Capitaux
Titres de
Intérêts
Changement Réserv es Ecarts de Autres fonds propres
En K€ Capital Résultat l'entreprise
minoritaires
de méthode consolidées conversion propres (part du
consolidante
Groupe)
Situation à la clôture de l'exercice 2006 8 900 0 88 023 197 2 -493 123 96 752 33 6
0
Mouvements de l'année 2007
Résultat de l'exercice -1 340 -1 340 23
Affectation du résultat 197 -197 0
Variation des avances conditionnées -54
Autres mouvements 8 8
Distribution dividende -1 391 -1 391
Divers -41 -41 -32
Situation à la clôture du premier semetre 2007 8 900 0 86 788 -1 340 10 -493 69 93 934 32 7




5
B – Annexe aux comptes intermédiaires consolidés




NSC Groupe est une société anonyme de droit français, soumise à l’ensemble des textes régissant les sociétés
commerciales en France, et en particulier aux dispositions du Code de commerce. NSC groupe a été
constituée en 1810 et la société expirera le 23 mars 2023, sauf dissolution anticipée ou prorogation. Elle a son
siège au 170, rue de la République, 68500 Guebwiller (France) et est cotée sur le marché Eurolist,
compartiment C, d’Euronext à Paris.

Les états financiers consolidés reflètent la situation comptable de NSC Groupe et de ses filiales. Ils sont
présentés en euros arrondis au millier le plus proche.

Le groupe développe et intègre des technologies, des applications et des services pour fournir des matériels
destinés à l’industrie textile du peignage et de la filature, à l’industrie nontissé ainsi qu’à l’industrie de
l’emballage.

Le Conseil d’administration a arrêté le 31 août 2007 les états financiers consolidés au 30 juin 2007.




6
Note 1. – Principes comptables.
Du fait de sa cotation dans un pays de l’Union européenne et conformément au règlement CE n° 1606/2002
du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du groupe qui sont publiés au titre du 1er semestre 2007 sont établis
conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu’adopté dans l’Union
européenne.

Les comptes consolidés du Groupe publiés avant l’exercice 2005 étaient établis selon les principes comptables
français, soit depuis le 1er janvier 1999 en conformité avec les règles et méthodes comptables relatives aux
comptes consolidés approuvées par l’arrêté du 22 juin 1999 portant homologation du règlement 99-02 du
Comité de la réglementation comptable.

Les options retenues, en application des normes IFRS au 1er janvier 2004, sont les suivantes :
— les regroupements d’entreprises antérieurs à la date de transition aux IFRS n’ont pas été retraités ;
— le montant cumulé des différences de conversion à la date de transition aux IFRS a été considéré
comme nul ;

— le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition aux IFRS, sur les avantages du
personnel, a été imputé sur les capitaux propres ;

— les immobilisations corporelles ont fait l’objet d’une expertise à la juste valeur.

Toutes les normes et interprétations appliquées par NSC GROUPE dans les présents comptes sont
compatibles avec les directives européennes et les normes et interprétations adoptées par l’Union européenne.

Les méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les états financiers intermédiaires sont
identiques à celles utilisées dans des états financiers précédents.

Nous rappelons ci-dessous les principes essentiels de ces normes :
1°) Bases d’évaluations utilisées pour l’établissement des comptes consolidés.

Les comptes consolidés sont établis selon la convention du coût historique à l’exception de certaines
catégories d’actifs et passifs conformément aux règles édictées par les IFRS. Les catégories concernées sont
mentionnées dans les notes suivantes.

2°) Méthodes de consolidation.

Les filiales contrôlées exclusivement sont consolidées par intégration globale.
Les sociétés contrôlées conjointement (coentreprises) sont consolidées par intégration proportionnelle.
La mise en équivalence s'appliquerait à toutes les entreprises associées dans lesquelles le Groupe exerce une
influence notable, laquelle est présumée quand le pourcentage de droits de vote est supérieur ou égal à 20%.
Aucune société ne remplit les conditions pour une mise en équivalence.

Toutes les transactions internes significatives sont éliminées en consolidation.

3°) Regroupements d’entreprises.

Regroupements postérieurs au 1er janvier 2004 : ces regroupements sont comptabilisés selon la méthode de
l’acquisition. Ainsi, lors de la première consolidation d’une entreprise contrôlée exclusivement, les actifs,
passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur conformément aux
prescriptions des IFRS. Les écarts d’évaluation dégagés à cette occasion sont comptabilisés dans les actifs et
passifs concernés, y compris pour la part des minoritaires et non seulement pour la quote-part des titres acquis.
L’écart résiduel représentatif de la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part de l’acquéreur dans
des actifs nets évalués à leur juste valeur, est comptabilisé en écarts d’acquisition (cf. immobilisations
incorporelles et corporelles).


7
4°) Conversion des comptes exprimés en monnaies étrangères.

Les bilans des sociétés dont la monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis en euro au taux de change
de clôture et leurs comptes de résultat et flux de trésorerie au taux de change moyen de la période. La
différence de conversion en résultant est inscrite dans les capitaux propres au poste « Différence de
conversion ».
Les écarts d’acquisition et ajustements de juste valeur provenant de l’acquisition d’une entité étrangère sont
considérés comme des actifs et passifs de l’entité étrangère. Ils sont donc exprimés dans la monnaie
fonctionnelle de l’entité et sont convertis au taux de clôture.

5°) Conversion des transactions libellées en monnaies étrangères.

Les transactions libellées en monnaies étrangères sont converties au taux de change en vigueur au moment de
la transaction. En fin d'exercice, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis
au taux de change de clôture. Les écarts de conversion en résultant sont inscrits en compte de résultat (en
autres produits et charges financiers).

6°) Dépenses de recherche et développement.

Conformément à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », les dépenses de recherche et
développement sont enregistrées en charges de l'exercice au cours duquel elles sont encourues.
Cependant, les frais de développement seront inscrits en immobilisations incorporelles lorsque les conditions
d'activation, répondant strictement à l’ensemble des critères suivants, sont réunies :
– le projet est clairement identifié et les coûts qui s'y rapportent sont individualisés et suivis de façon
fiable,
– la faisabilité technique du projet est démontrée,
– l’existence d’une intention de terminer le projet et d’utiliser ou vendre les produits issus de ce projet,
– l’existence un marché potentiel pour la production issue de ce projet ou son utilité en interne est
démontré,
– les ressources nécessaires pour mener le projet à son terme sont disponibles.

Ces frais de développement sont amortis sur la durée de vie estimée des projets concernés. Dans le cas
spécifique des logiciels, la durée de vie est déterminée si le logiciel est utilisé en interne, sur la durée de
vie probable d’utilisation.
L’amortissement des frais de développement capitalisés commence lors de la mise à disposition du
produit concerné.
Les frais de développement de logiciels immobilisés sont ceux encourus pendant les phases de
programmation, de codification et de tests. Les dépenses encourues préalablement (phases de
planification de la conception, de définition du produit et de définition de l’architecture du produit) sont
comptabilisées en charges.
Par ailleurs, des frais de développement spécifiques clients (dépenses facturables, engagées dans le cadre de
contrats signés avec la clientèle), sont inclus dans les travaux en cours, à une valeur ajustée à l’état
d’avancement du projet.

7°) Immobilisations incorporelles et corporelles, écarts d’acquisition.

— Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles » et à la norme IAS 38 «
Immobilisations incorporelles », seuls les éléments dont le coût peut être déterminé de façon fiable et
pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs bénéficieront au Groupe sont
comptabilisés en immobilisations. Au 1er janvier 2005, le Groupe a opté pour une évaluation des
immobilisations significatives à leur juste valeur.




8
Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », lorsque des événements ou modifications
d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des immobilisations incorporelles
et corporelles, celles-ci font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si leur valeur nette
comptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevée de la
juste valeur (diminuée du coût de cession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée
par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de l’utilisation du bien et de sa cession.
Dans le cas où le montant recouvrable serait inférieur à la valeur nette comptable, une perte de valeur
est comptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux
immobilisations corporelles et incorporelles à durée de vie définie peuvent être reprises ultérieurement
si la valeur recouvrable redevient plus élevée que la valeur nette comptable (dans la limite de la
dépréciation initialement comptabilisée).

— Écarts d’acquisition : Les écarts d’acquisition ne sont plus amortis depuis la date de transition aux
IFRS conformément à la norme IFRS 3 « Regroupement d’entreprises ». Avant le 1er janvier 2004, ils
étaient amortis linéairement sur des durées déterminées, acquisition par acquisition, et n’excédant pas
20 ans.
Ils font désormais l’objet une fois par an d’un test de dépréciation. La méthodologie retenue consiste
principalement à comparer les valeurs recouvrables de chacune des divisions opérationnelles du
groupe, à la valeur nette comptable des groupes d’actifs correspondants (y compris les écarts
d’acquisition). Ces valeurs recouvrables sont essentiellement déterminées à partir de projections
actualisées de flux de trésorerie futurs d'exploitation. Les hypothèses retenues en termes d’évolution
du chiffre d'affaires et de valeurs terminales sont raisonnables et conformes aux données de marché
disponibles pour chacune des divisions opérationnelles. Des tests de dépréciation complémentaires
sont effectués si des événements ou circonstances particulières indiquent une perte de valeur
potentielle.
Les pertes de valeur relatives aux écarts d’acquisition ne sont pas réversibles.

a) Immobilisations incorporelles : Les éléments comptabilisés en immobilisations incorporelles sont
principalement des logiciels. Elles sont généralement amorties linéairement sur des durées de 4 ans. Toutes les
immobilisations incorporelles sont amorties sur leur durée de vie estimée.
b) Immobilisations corporelles : Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût historique
d'acquisition pour le groupe diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeurs constatées. Les
amortissements sont généralement pratiqués en fonction des durées normales d'utilisation suivantes :

Constructions et matériels industriels :
Bâtiments industriels 20 ans
Ouvrages d’infrastructure 10-20 ans
Installations techniques, matériels et outillages 3-10 ans
Bâtiments administratifs et commerciaux 20-40 ans

Les immeubles détenus par le groupe et les matériels d’une valeur d’acquisition significative ont fait l’objet
d’une expertise, en date 1er janvier 2004 pour leur juste valeur, par un expert indépendant, en valeur vénale,
dans le cadre de la poursuite des activités.
La valeur vénale correspond au meilleur prix auquel un bien peut raisonnablement être vendu à la date de
l’expertise.
Le mode d'amortissement utilisé par le groupe est le mode linéaire.
Les biens financés par un contrat de crédit bail ou de location de longue durée, qui transfèrent tous les risques
et avantages liés à la propriété de l’actif au groupe (locataire), sont comptabilisés dans l’actif immobilisé, à
leur valeur vénale
Les différentes composantes d’une immobilisation corporelle sont comptabilisées séparément lorsque leur
durée de vie estimée et donc leur durée d’amortissement sont significativement différentes.




9
8°) Titres de participation non consolidés et autres actifs financiers non courants.

Conformément à la norme IAS 39 « Instruments financiers », les titres de participation dans des sociétés non
consolidées sont analysés comme disponibles à la vente et sont donc comptabilisés à leur juste valeur. Pour les
titres cotés, cette juste valeur correspond au cours de bourse. Les variations de juste valeur sont comptabilisées
directement en capitaux propres. En cas d’indication objective d’une dépréciation de l’actif financier
(notamment baisse significative ou durable de la valeur de l’actif), une perte de valeur irréversible est
constatée par le résultat. La reprise de cette perte de valeur par le résultat n’interviendra qu‘au moment de la
cession des titres.
Les prêts sont comptabilisés au coût amorti. Ils peuvent faire l’objet d’une perte de valeur s’il existe une
indication objective de dépréciation. La perte de valeur correspondant à la différence entre la valeur nette
comptable et la valeur recouvrable est comptabilisée en résultat et est réversible si la valeur recouvrable était
amenée à évoluer favorablement dans le futur.
A chaque clôture, un examen du portefeuille des titres non consolidés et des autres actifs financiers est
effectué afin d’apprécier s’il existe des indications objectives de dépréciation de ces actifs. Le cas échéant, une
perte de valeur est comptabilisée. Les pertes de valeur sur titres comptabilisées lors des arrêtés intermédiaires
sont jugées définitives et ne sont pas reprises avant la cession définitive des titres.

9°) Stocks et en-cours de production industrielle.

Les stocks et en-cours de production industrielle sont évalués au plus bas de leur coût de revient (y compris
coûts indirects de production) et de leur valeur nette de réalisation. Ils sont valorisés selon la méthode du
premier entré, premier sorti.
La valeur nette de réalisation représente le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des
coûts attendus pour l’achèvement ou la réalisation de la vente.
Les stocks à écoulement lent sont dépréciés selon une méthode statistique.

10°) Titres d’autocontrôle.

Les titres d’autocontrôle et d’autodétention sont enregistrés pour leur coût d’acquisition en diminution des
capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directement dans les capitaux propres et ne
contribuent pas au résultat de l’exercice.

11°) Pensions, indemnités de fin de carrière et autres avantages du personnel : - Avantages postérieurs à
l’emploi.

En accord avec les lois et pratiques de chaque pays dans lequel il est implanté, le groupe participe à des
régimes de retraites.
Pour les régimes de base et autres régimes à cotisations définies, le groupe comptabilise en charges les
cotisations à payer lorsqu'elles sont dues et aucune provision n’est comptabilisée, le groupe n’étant pas engagé
au-delà des cotisations versées.
Pour les régimes à prestations définies, les provisions sont déterminées de la façon suivante :
o La méthode actuarielle utilisée est la méthode dite des unités de crédits projetés («Valeur actuelle
probable antérieure») qui stipule que chaque période de service donne lieu à constatation d’une unité
de droit à prestation et évalue séparément chacune de ces unités pour obtenir l’obligation finale. Ces
calculs intègrent des hypothèses de mortalité, de rotation du personnel et de projection des salaires
futurs ;
o La méthode dite du corridor est appliquée lorsque les écarts actuariels sont dus à des changements
d’hypothèses de calcul. Ils sont alors comptabilisés et amortis sur l'espérance de durée résiduelle
moyenne de vie active des salariés du régime.

La charge représentative de l’évolution des engagements nets au titre des pensions et autres avantages
postérieurs à l’emploi est comptabilisée dans le résultat d’exploitation ou les autres produits et charges
financiers selon la nature du sous-jacent.



10
Certains autres avantages postérieurs à l'emploi tels que l'assurance-vie et la couverture médicale
(principalement aux Etats Unis) ou les médailles du travail (gratification accordée aux salariés, notamment en
France et en Allemagne, en fonction de leur ancienneté) font également l’objet de provisions qui sont
déterminées en procédant à un calcul actuariel comparable à celui effectué pour les provisions pour retraites.

12°) Provisions pour restructuration et coûts de restructuration.

Le coût des actions de restructuration est intégralement provisionné dans l'exercice lorsqu'il résulte d'une
obligation du groupe, vis à vis de tiers, ayant pour origine la décision prise par l'organe compétent et
matérialisée avant la date de clôture (31 décembre) par l'annonce de cette décision aux tiers concernés. Ce
coût correspond essentiellement aux indemnités de licenciement, aux pré-retraites, aux coûts des préavis non
effectués et coûts de formation des personnes devant partir et aux autres coûts liés aux fermetures de sites.

13°) Impôts différés.

Des impôts différés sont calculés sur toutes les différences temporelles entre la base imposable et la valeur en
consolidation des actifs et passifs. Celles-ci comprennent notamment l'élimination des écritures constatées
dans les comptes individuels des filiales en application des options fiscales dérogatoires. La règle du report
variable est appliquée, c'est-à-dire que les effets des modifications des taux d'imposition sont inscrits dans les
capitaux propres ou le résultat de l'exercice au cours duquel le changement de taux est décidé.
Les impôts différés actifs sont appréciés en tenant compte de leurs probabilités futures d’utilisation. En
revanche, les impôts différés passifs sont intégralement passés en compte.

14°) Revenus.

Les revenus sont constitués par les ventes de marchandises, les ventes de biens et services produits dans le
cadre des activités principales du groupe et les produits des redevances, des licences et des subventions
d’exploitation (nets de TVA).
Un produit est comptabilisé en revenus lorsque l’entreprise a transféré à l’acheteur les risques et avantages
importants inhérents à la propriété des biens.
En général, les revenus relatifs à la vente de biens et d’équipements sont comptabilisés lorsqu’il existe un
accord formel avec le client, que la livraison est intervenue, que le montant du revenu peut être mesuré de
façon fiable et qu’il est probable que les avantages économiques associés à cette transaction reviendront au
groupe. Dans le cas d’accords prévoyant une acceptation formelle des biens, équipements ou services reçus
par le client, la reconnaissance du revenu est en principe différée jusqu’à la date d’acceptation.
Les paiements partiels reçus sur contrats avant qu’ils n’aient été exécutés, sont comptabilisés en avances et
acomptes reçus au passif.
Le groupe comptabilise les provisions pour garantie, retours et assimilés sur la base des conditions
contractuelles et de données statistiques issues de l’expérience passée.

15°) Instruments financiers et décomptabilisation des actifs financiers.

— Instruments financiers : Le groupe utilise des instruments financiers pour gérer et réduire son
exposition aux risques de variation des taux d'intérêts et des cours de change.

— Décomptabilisation des actifs financiers : Un actif financier tel que défini par la norme IAS 32
« Instruments financiers : informations à fournir et présentation » est sorti du bilan en tout ou partie
lorsque le groupe n’attend plus de flux de trésorerie futurs de celui-ci et transfère la quasi-totalité des
risques et avantages qui lui sont attachés.

Pour les créances commerciales, la cession sans recours contre le cédant en cas de défaut de paiement du
débiteur a été analysée comme un transfert de la quasi-totalité des risques et avantages associés à l’actif
permettant la sortie du bilan.




11
16°) Trésorerie et équivalents de trésorerie.

Conformément à la norme IAS 7 « Tableau des flux de trésorerie », la trésorerie et équivalents de trésorerie
figurant dans le tableau des flux de trésorerie consolidés, comprend la trésorerie (fonds en caisse et dépôts à
vue) ainsi que les équivalents de trésorerie (placements à court terme, très liquides, qui sont facilement
convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de
valeur). Le montant figurant à l'actif du bilan dans la rubrique « Trésorerie et équivalents de trésorerie »
satisfait aux précisions apportées ci-dessus.
Les découverts bancaires, étant assimilés à un financement, sont exclus de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie. Ils figurent dans la rubrique « Emprunts et dettes financières courantes »

17°) Actifs et passifs financiers non courants.

Les placements dans des actions cotées, ou dont l’échéance initiale est à plus de trois mois sans possibilité de
sortie anticipée, ainsi que les comptes bancaires faisant l’objet de restrictions (comptes bloqués) autres que
celles liées à des réglementations propres à certains pays ou secteurs d'activités (contrôle des changes, etc.)
sont exclus de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.
Ils figurent dans la rubrique « Actifs financiers non courants». Aucun de ces placements n’est analysé comme
étant détenu jusqu’à l’échéance.
Pour ces placements, les variations de juste valeur sont comptabilisées systématiquement en résultat (« Autres
produits et charges financières »)

18°) Financement à la clientèle.

Le groupe peut donner des garanties à des banques pour le financement des clients du groupe. Celles-ci sont
comprises dans les engagements hors bilan.

19°) Options de souscription ou d’achat d’actions.

Conformément aux prescriptions de la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions », les options de
souscription ou d’achat d’actions attribuées aux salariés sont comptabilisées dans les états financiers selon les
modalités suivantes : la juste valeur des options attribuées, estimée correspondre à la juste valeur des services
rendus par les employés en contrepartie des options reçues, est déterminée à la date d’attribution et est
comptabilisée en augmentation du poste « Primes » à la date d’octroi, neutralisée au sein des capitaux propres
par le débit d’un compte de rémunération différée (sous-compte du compte «Primes»), qui est amorti par le
résultat sur la période d’acquisition des droits sur la ligne « rémunérations payées en actions ».
Seuls les plans émis après le 7 novembre 2002 et dont des droits permettant l’exercice des options restent à
acquérir au 1er janvier 2005, seront comptabilisés selon la norme IFRS 2.

20°) Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

Un actif immobilisé ou un groupe d’actifs et de passifs directement liés, est considéré comme détenu en vue
de la vente quand sa valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d’une vente et non d’une
utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l’actif doit être disponible en vue de sa vente immédiate et sa
vente doit être hautement probable. Ces actifs ou groupes destinés à être cédés sont évalués au plus bas de la
valeur comptable ou du prix de cession estimé, nets des coûts relatifs à la cession.
Une activité abandonnée représente une activité ou une zone géographique significative pour le groupe faisant
soit l’objet d’une cession soit d’un classement en actif détenu en vue d’une vente. Les éléments du résultat, du
bilan et du tableau de flux de trésorerie relatifs à ces activités abandonnées sont présentés sur des lignes
spécifiques des états financiers consolidés pour toutes les périodes présentées, lorsque la situation se présente.

21°) Normes et interprétations publiées mais non encore entrées en vigueur.

Les normes et interprétations IFRS émises et non encore entrées en vigueur qui ont été appliquées par
anticipation sont décrites dans le paragraphe introductif de la présente note 1 - Principes comptables.


12
Note 2. – Principales sources d’incertitudes relatives aux estimations.


L’établissement des états financiers consolidés préparés conformément aux normes comptables internationales
« IFRS » implique que le groupe procède à un certain nombre d’estimations et retienne certaines hypothèses,
jugées réalistes et raisonnables. Certains faits et circonstances pourraient conduire à des changements de ces
estimations ou hypothèses, ce qui affecterait la valeur des actifs, passifs, capitaux propres et résultat du
groupe.

1°) Dépréciation des stocks.

Les stocks et en-cours de production industrielle sont évalués au plus bas de leur coût de revient et de leur
valeur nette de réalisation. Le calcul de dépréciation des stocks est fondé sur une analyse des changements
prévisibles de la demande, des technologies ou du marché afin de déterminer les stocks obsolètes ou en excès.
Des montants significatifs de dépréciations des stocks sont comptabilisés du fait de conditions de rotation des
stocks et de l’arrêt de certaines lignes de produits.

2°) Dépréciation des créances clients et des prêts.

Le montant de la dépréciation prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la
créance. Un taux de recouvrabilité plus faible que celui estimé ou la défaillance de clients peut avoir un
impact négatif sur les résultats futurs.

3°) Frais de développement capitalisés, écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles.

Les conditions de capitalisation des frais de développement sont énoncées en note 1-6.
Comme indiqué en note 1-7, outre les tests de dépréciation annuels relatifs aux écarts d’acquisition, il est
procédé à des tests ponctuels en cas d’indice de perte de valeur des actifs incorporels détenus. Les
dépréciations éventuelles résultent d’un calcul de flux de trésorerie futurs actualisés et/ou de valeurs de
marché des actifs concernés. Une évolution des conditions de marché ou des flux de trésorerie initialement
estimés peut donc conduire à revoir et à modifier la dépréciation comptabilisée précédemment.

4°) Dépréciation des immobilisations corporelles.

Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », lorsque des événements ou modifications
d’environnement de marché indiquent un risque de dépréciation des immobilisations incorporelles et
corporelles, celles-ci font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si leur valeur nette comptable est
inférieure à leur valeur recouvrable (la plus élevée de la valeur d’utilité et de la juste valeur diminuée des
coûts de vente) pouvant conduire à la comptabilisation d’une perte de valeur (voir note 1-7). La valeur
d’utilité est estimée en calculant la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs. La juste valeur repose sur les
informations disponibles jugées les plus fiables (données de marché, transactions récentes ...).
Des hypothèses et estimations sont prises en compte dans la détermination de la valeur recouvrable des
immobilisations corporelles, parmi lesquels on notera notamment les perspectives de marché, l’obsolescence
et la valeur de réalisation en cas de cession ou de liquidation. Toute modification de ces hypothèses peut avoir
un effet significatif sur le montant de la valeur recouvrable et pourrait conduire à revoir la valeur des pertes de
valeur comptabilisées.

5°) Provision pour garantie et autres provisions pour litiges commerciaux.

Des provisions sont comptabilisées notamment au titre des garanties données sur nos produits ou des pertes à
terminaison. Ces provisions sont calculées sur la base de données statistiques ou sur notre meilleure
estimation fondée sur l’expérience acquise. Ces provisions et leur variation sont mentionnées sous la rubrique
« dotation aux amortissements et provisions ». Le montant des coûts et pénalités qui seront réellement payés
peut différer des montants initialement provisionnés.


13
6°) Impôts différés.

Les impôts différés comptabilisés résultent pour l’essentiel des déficits fiscaux reportables, des différences
temporelles entre les valeurs comptables et fiscales et des évaluations à la juste valeur des actifs détenus.
Pour le groupe d’intégration fiscale, l’impôt différé net résulte d’une compensation des impôts différés passifs
et/ou actifs entre les différentes sociétés du groupe d’intégration. Pour ce groupe d’intégration, à fin 2006, les
compensations réalisées laissent apparaître un impôt différé net passif.
Pour les autres sociétés, les impôts différés passifs et/ou actifs sont compensés au niveau de chacune des
sociétés.
Dans tous les cas, si l’impôt différé net est un actif, il n’est activé que dans la mesure où la perspective des
bénéfices futurs le permet.
Les résultats enregistrés au cours des trois dernières années incitent encore à la prudence et, à fin 2006, les
impôts différés actifs ont donc été totalement dépréciés.

7°) Provision pour retraites et autres avantages postérieurs à l’emploi.

Comme indiqué en note 1-11 le groupe participe à des régimes de retraites à cotisations ou à prestations
définies. Pour ces dernières, l’ensemble de ces engagements est calculé sur le fondement de calculs actuariels
reposant sur des hypothèses telles que le taux d’actualisation, le retour sur investissement des placements
dédiés à ces régimes, les augmentations de salaires futures, le taux de rotation du personnel, les tables de
mortalité ainsi que l’âge probable de départ à la retraite.
Ces hypothèses sont généralement mises à jour annuellement. Les hypothèses retenues et leurs modalités de
détermination sont détaillées en note 14 du présent document. Les écarts actuariels ainsi dégagés sont
comptabilisés et amortis sur l'espérance de durée résiduelle moyenne de vie active des salariés du régime.
Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a
été imputé sur les capitaux propres. La méthode du corridor n’est donc applicable qu’à compter du 1er janvier
2004.

8°) Reconnaissance des revenus.

Comme indiqué en note 1-14 les revenus sont comptabilisés à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à
recevoir lorsque l’entreprise a transféré à l’acheteur les risques et avantages inhérents à la propriété du bien.


Note 3. – Evolution du périmètre de consolidation.


Les principales modifications intervenues au cours de l’année 2007 dans le périmètre de consolidation
concernent :

• l’acquisition de 3% supplémentaires dans le capital de la société Spack System, portant ainsi le
pourcentage de détention de NSC Groupe à 72%.
• la vente de la société San Marco, filiale à 100% de Finlane, détenue à 50% par NSC Groupe via
Euroschor. Le prix de cession s’est élevé à 2 400 K€, consolidé à 50%, soit 1 200 K€. L’impact sur le
résultat consolidé s’élève à 436 K€.




14
Note 4. – Informations sectorielles.
Les tableaux ci-dessous déclinent les informations pour les pôles d'activité décrits ci-après.
Chiffre d'affaires par activité
NSC
en K€ Fiber to yarn Nonwowen Packaging Fonderie Total
International
1er semestre 2006 13 532 17 893 7 998 3 450 4 273 47 146
Exercice 2006 33 296 58 104 20 584 7 063 6 815 125 862
1er semestre 2007 11 986 17 790 10 855 4 098 3 863 48 592

Ces chiffres s’entendent hors cessions de machines de démonstration.

Le pôle NSC International inclut les activités de structures et périphériques aux métiers du groupe, telles que
les activités internationales de services commerciaux, la mise à disposition des immeubles, l'activité de
réassurance ainsi que la holding regroupant les frais de siège.

Aucune de ces activités ne répond à des critères de taille suffisants pour être présentée comme un pôle
indépendant.

Toutes les relations commerciales inter-pôles sont établies sur une base de marché, à des termes et conditions
identiques à ceux prévalant pour des fournitures de biens et services à des tiers externes au groupe.

Note 5. – Frais de recherche et développement.
Aucun frais de développement ne figure à l’actif au 30/06/2007.

Note 6. – Impôts.
Une convention d’intégration fiscale lie la société mère NSC Groupe avec ses filiales françaises détenues à
plus de 95%.

Il s’agit des filiales Monomatic, Same, Asselin-Thibeau, NSC Florival, Pack’Industrie et Fonderie
Schlumberger. Pour le premier semestre 2007, l’économie d’impôt sur les sociétés réalisée du fait de cette
convention s’élève à 286 K€.

1°) Analyse de la charge d'impôt :


3 0 /0 6 /2 0 0 7 3 0 /0 6 /2 0 0 6
En K€
Impô ts courants
- Impôts sur les bénéfices 230 -192
- Crédits d'impôts recherche et apprentis 187
Impô ts différés
Charge d'impôts différés -491 -6 250
P roduit d’impôts différés 1 876 8 170
Total 1 802 1 728


La charge d'impôt est constatée au compte de résultat sauf si elle concerne des éléments qui ont été
comptabilisés directement en capitaux propres. Le taux de base de l'impôt sur les sociétés retenu est celui qui
en vigueur pour l’exercice considéré.




15
2°) Impôts différés inscrits au bilan :
Les principales sources d’impôt différé passif sont liées
- à la juste valeur des immobilisations
- à la juste valeur des actifs financiers
- aux provisions pour retraite et avantages assimilés
- aux provisions temporairement non déductibles fiscalement

en K€ 30/06/2007 30/06/2006
Groupe d'intégration fiscale
IDA sur déficits 9 626 11 867
A u t res IDA 1 038 2 188
IDP sur réévaluations -7 846 -8 165
A u t res IDP -1 886 -1 527
Dép réciat io n d'IDA -3 300
S olde IDA 932 1 063
S olde IDP 0 0
Hors groupe d'intégration fiscale
S ociétés déficitaires
IDA sur déficits 5 668 4 000
A u t res IDA 270
IDP
Dép réciat io n d'IDA -5 938 -4 000
S olde IDA 0 0
S ociétés bénéficiaires
IDP sur réévaluations 543
A u t res IDP 1 756 2 553
S olde IDP 2 298 2 553



Dans le groupe d’intégration fiscale, compte tenu des perspectives des sociétés du pôle Packaging, la
totalité des IDA disponibles a été totalement constatée, entraînant un crédit d’impôts différé de
932 K€
Hors groupe d’intégration fiscale, les IDA créés au cours des 6 premiers mois s’élèvent à 491 K€.
Malgré des perspectives encourageantes pour les sociétés N. Schlumberger et Finlane, les résultats
constatés au cours des trois derniers exercices incitent encore à la prudence. Ainsi nous avons
totalement dépréciés les IDA accumulés par ces sociétés.

Note 7. – Ecarts d’acquisition.

Valeur Valeur
Dépré ciation
en K€ comptable nette comptable nette
2007
à fin 2006 au 30/06/2007
Pôle Nontissé 1 92 0 1 92
Pôle Emballage 7 639 0 7 848
Pôle Fil 0 0 0
Total 7 831 0 8 040
L’évolution constatée dans le pôle Emballage correspond à l’écart d’acquisition sur les titres supplémentaires
de la société Spack System.
Tous les écarts d’acquisition ont fait l’objet d’un test de dépréciation.




16
Note 8. – Etat de l’actif immobilisé.


1°) Valeurs brutes :


Variation Variation Valeurs
Valeurs
Acquisitions Cessions ou Variation
de
de juste brutes
(en milliers d'euros) brutes
ou transferts diminutions de change
valeur périmètre 30/06/2007
31/12/2006
Ecarts d'acquisitions 10 647 8 10 655
Autres immobilisations incorporelles 2 567 53 75 2 695
Autres immobilisations corporelles 92 426 88 4 -884 -2 185 90 241
Immobilisations financières 17 068 83 5 -201 -1 17 701
Total 122 708 1 773 -1 010 0 -2 177 -1 121 293



2°) Amortissements et pertes de valeur :


Valeurs Variation Variation Valeurs
Dotations ou Reprises ou Variation
(en milliers d'euros) brutes de juste de brutes
transferts diminutions de change
31/12/2006 valeur périmètre 30/06/2007
Ecarts d'acquisitions 2 816 -200 2 616
Autres immobilisations incorporelles 1 981 13 0 75 1 2 187
Autres immobilisations corporelles 53 520 1 761 -927 -1 505 53 52 903
Immobilisations financières 13 142 13 142
Total 71 459 1 891 -852 0 -1 705 54 70 847




Note 9. – Stocks et en cours.


1°) Décomposition du montant net :


en K€ 30/06/2007 31/12/2006 30/06/2006
Matières premières et marchandises 11 727 11 515 11 511
Encours de production 15 023 15 194 21 098
Produits finis 17 584 14 332 20 275
Total brut 44 334 41 041 52 884
Dépréciation -6 246 -6 137 -6 286
Total net 38 088 34 904 46 598




17
Note 10. – Régimes postérieurs à l’emploi et indemnités de fin de carrière.


Selon les lois et usages de chaque pays, le Groupe accorde à ses salariés des régimes de retraite, prévoyance et
frais médicaux. Par ailleurs, en France, chaque employé du Groupe bénéficie d'une indemnité de fin de
carrière. Pour les autres pays, les régimes dépendent de la législation locale du pays, de l'activité et des
pratiques historiques de la filiale concernée.


— Régimes de base : Dans certains pays, le groupe participe à des régimes de sécurité sociale de base pour
lesquels la charge enregistrée est égale aux cotisations appelées par les organismes sociaux concernés. Les
régimes de base sont considérés comme étant des régimes à cotisations définies et l’engagement du Groupe se
limite aux cotisations versées qui sont enregistrées en charge.

Au-delà des régimes de bases, les régimes existants peuvent être à cotisations définies ou à prestations
définies et dans ce dernier cas totalement ou partiellement couverts par des placements dédiés (contrats
d’assurance ou autres formes de placements dédiés…).


— Autres régimes à cotisations définies : Les prestations dépendent uniquement du cumul des cotisations
versées et du rendement des placements de ces dernières. Comme pour les régimes de base, l’engagement du
Groupe se limite aux cotisations versées qui sont enregistrées en charge.

Régimes à prestations définies : La valorisation de l’engagement du Groupe au titre de ces régimes est
calculée annuellement par des actuaires indépendants en utilisant la méthode « valeur actuelle probable
antérieure » (PBO). Ces calculs intègrent des hypothèses de mortalité, de rotation du personnel, de projection
des salaires futurs, de revalorisation des rentes versées ainsi que de l’âge probable de départ. Les changements
d’hypothèses génèrent des écarts actuariels qui sont comptabilisés dans le résultat, par étalement sur la durée
de vie active des bénéficiaires, selon la méthode du corridor. Pour le premier semestre 2007, ce changement
d’hypothèses n’a eu d’effets; en revanche, l’application de la méthode du corridor aux changements
d’hypothèses antérieurs a impacté le résultat du premier semestre 2007 de 14 K€.

Dans le cadre de cet engagement, notre groupe a constitué en 1988 une société de réassurances afin de gérer
ces indemnités de fin de carrière. Les engagements ainsi pris représentent :

— Pour la société italienne, un montant de 4 808 K€. Ce montant n’est pas couvert par des actifs
financiers.

— Pour les sociétés françaises, un montant de 3 808 K€, entièrement couvert par des actifs financiers
réglementés gérés par la société de réassurance.




18
Note 11. – Provisions.



Diminution ou reprises
Augmentations
Montants au Provisions Provsisons Montants au
en K€ ou dotations de
31/12/06 utilisées non utilisées 30/06/07
l'exercice
Pour risques divers 2 660 286 260 71 2 614
Pour litiges commerciaux 3 013 1 613 488 746 3 392
Pour garanties données aux clients 1 408 769 1 085 175 918
Total provisions pour risques 7 081 2 667 1 833 992 6 923
Provisions pour charges diverses 1 501 262 464 181 1 117
Pour restructuration et réimplantation 2 539 578 1 215 740 1 162
Indemnités de départ (TFR) 5 120 236 505 42 4 809
Pour charges Sofréa (IFC...) 4 269 0 461 0 3 809
Total provisions pour charges 13 429 1 075 2 645 963 10 896
Impôt différé passif 2 751 453 2 298
Total provisions 23 261 3 743 4 931 1 955 20 118


Les principales provisions inscrites au bilan concernent :

• La garantie accordée par NSC Groupe à N. Schlumberger pour garantir les stocks apportés lors de
l’apport partiel d’actifs réalisé le 18/11/2005 ; ce montant s’élève à 1 204 K€.
• La dépréciation des créances détenues par NSC Florival sur N. Schlumberger, pour un montant de
1 100 K€ ; cette provision fait suite à l’admission de la société N. Schlumberger au bénéfice de la
nouvelle réglementation en matière de sauvegarde des entreprises.
• NSC Florival a accordé à N. Schlumberger une garantie sur le coût de 120 départs du plan de
restructuration de 2005. Cette garantie a fait l’objet d’une provision de 1 340 K€, reprise au 30 juin
2007 ; une charge à payer de 600 K€ a été constatée en contrepartie.
• La provision pour restructuration est inscrite dans les comptes de N. Schlumberger concernant les
reliquats des divers plans sociaux, pour un montant de 1 099 K€. Cette provision est associée à la
comptabilisation d’un produit à recevoir de 600 K€.
• La provision constituée par la société Finlane, à hauteur de 4 808 K€, concernant les indemnités de
départ.
• Les provisions pour charges constituées dans la société Sofréa en couvertures des risques assurés
(IFC, etc…) ; ces provisions s’élèvent à 3 808 K€.

• Les provisions, essentiellement constituées dans le pôle Nontissé, en couverture des risques pour
litiges commerciaux et garanties données aux clients ; elles s’élèvent à 4 309 K€.




19
Note 11. – Engagements au titre d'obligations contractuelles et engagements hors bilan.

en K€ D o nné s R eç us
Autres engagements 23 0
Avals, cautions, garanties 9 049 94 0
Contrepartie pour ventes à terme devises 2 539 2 628
Crédits garantis non mobilisés ou gararantis COFACE 0 71 4
Engagement crédit-bail immobilier 0 0
Garanties données aux clients 0 0
Hypothèques et nantissements 0 0
Retenues de garanties sur marchés 0 28 8
TOTAL : 11 610 4 569



Note 12. – Liste des filiales et méthode de consolidation

Méthode de
Société Pays % de contrôle
consolidation
100.00%
NSC GROUPE France mère
50.00%
Euroschor France proportionnelle
50.00%
N. Schlumberger France proportionnelle
50.00%
Finlane Italie proportionnelle
50.00%
Seydel Allemagne proportionnelle
100.00%
Pack'Industrie France globale
72.00%
Spack'System France globale
99.99%
Monomatic France globale
99.99%
Monomatic Italie Italie globale
100.00%
Asselin-Thibeau France globale
100.00%
Same France globale
99.87%
SBA Belgique globale
100.00%
NSC Wuxi Chine globale
100.00%
NSC USA Etats-Unis globale
99.90%
NSC UK R.Uni globale
100.00%
NSC Japan J ap on globale
100.00%
NSC Deutschland Allemagne globale
50.00%
NSC Italie Italie proportionnelle
100.00%
NSC Austria Autriche globale
99.90%
Servitex Uruguay globale
100.00%
Fonderie Schlumberger France globale
100.00%
NSC Florival France globale
99.98%
Sofréa Luxembourg globale
100.00%
Fréaco France globale




Note 13. – Evènements significatifs postérieurs au 30 juin 2007

Au début du mois de juillet, la société Asselin-Thibeau a pris le fonds de commerce de la société Same en
location-gérance et a annoncé l’ouverture d’une procédure de plan social.




20
C – Rapport semestriel d'activité et perspectives

1ER SEMESTRE 1ER SEMESTRE
CHIFFRES CONSOLIDES ANNEE
2007 2006 2006
EN NORMES IFRS
(M€)
Chiffre d'affaires ............................................................. 48,8 47,1 125,9
Résultat opérationnel..................................................... (4,1) (4,8) (0,6)
Résultat financier........................................................... 1,1 0,1 1,3
Résultat courant avant impôt .......................................... (3,1) (4,7) 0,7
Résultat net - part du Groupe.......................................... (1,3) (2,9) 0,2


Chiffre d'affaires du premier semestre en progression, mais recul global sur l'année

Les commandes en carnet permettront une facturation plus importante au deuxième semestre 2007 que pour la
première moitié de l'année. C'est en particulier le cas de NSC Packaging qui poursuit sa progression continue
de chiffre d'affaires.

Néanmoins, le chiffre d'affaires consolidé annuel 2007 sera en retrait de près de 10 % par rapport à celui de
2006, du fait de la mauvaise activité de NSC Nonwoven.

Résultat annuel en repli

NSC Packaging maintient son bon niveau de rentabilité et NSC Fiber to Yarn poursuit son redressement. Un
plan social sera activé au second semestre chez NSC Nonwoven, dont la totalité de la charge sera assumée en
2007. Au global, le résultat consolidé annuel sera déficitaire.


NSC Groupe – société mère
Les produits de la société NSC groupe comportent la refacturation de produits et services effectués pour le
compte des différentes entités de groupe. Le compte de la société mère est exprimé en milliers d’euros et
présenté selon les normes françaises.

1er semestre 1er semestre Exercice
2007 2006 2006
(En milliers d’euros).
Chiffre d'affaires 1 206 1 180 2 464
Résultat d'exploitation -854 -1 715 -2 751
Résultat financier 8 267 -601 -220
Résultat exceptionnel 8 0 7
Résultat net 7 870 -2 032 -2 421




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D – Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière
semestrielle 2007

En notre qualité de commissaires aux comptes et en application de l'article L. 232-7 du Code de commerce,
nous avons procédé à :


l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société NSC GROUPE, relatifs à la
période du 1er janvier au 30 juin 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
la vérification des informations données dans le rapport semestriel.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité de votre Conseil
d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces
comptes.


Nous avons effectué notre examen limité selon les normes professionnelles applicables en France. Un examen
limité de comptes intermédiaires consiste à obtenir les informations estimées nécessaires, principalement
auprès des personnes responsables des aspects comptables et financiers, et à mettre en œuvre des procédures
analytiques ainsi que toute autre procédure appropriée. Un examen de cette nature ne comprend pas tous les
contrôles propres à un audit effectué selon les normes professionnelles applicables en France. Il ne permet
donc pas d’obtenir l’assurance d’avoir identifié tous les points significatifs qui auraient pu l’être dans le cadre
d’un audit et, de ce fait, nous n’exprimons pas une opinion d’audit.


Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en
cause la conformité, dans tous leurs aspects significatifs, des comptes semestriels consolidés résumés avec la
norme IAS 34 –norme du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne relative à l’information
financière intermédiaire.


Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la
vérification des informations données dans le rapport semestriel commentant les comptes semestriels
consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.


Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels
consolidés résumés.


Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 31 août 2007
Les Commissaires aux comptes :

Einhorn-Mazars & Gérard Société Fiduciaire de Révision
Valentin WITTMANN Thierry LIESENFELD




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