Regulatory News:
-
Poursuite de la résistance du petit équipement domestique
-
Retrait limité des ventes : - 3,7 % à parités courantes, - 2,8 % à
parités constantes
-
Marge opérationnelle à 194 M€, en repli maîtrisé de 6,4 %
-
Dette financière nette de 386 M€, en forte réduction
En millions d’euros
|
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9 mois 2008
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9 mois 2009
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Variation en %
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Parités
courantes
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Parités
constantes
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France
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430
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434
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+ 0,9
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+ 0,9
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Autres pays de l’Europe Occidentale
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478
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457
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- 4,3
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- 3,0
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Amérique du Nord
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268
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235
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- 12,6
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- 18,1
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Amérique du Sud
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199
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186
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- 6,0
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+ 0,4
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Asie Pacifique
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345
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418
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+ 21,1
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+ 7,9
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Europe Centrale, CEI, et autres pays
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464
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374
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- 19,4
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- 6,7
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TOTAL
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2 184
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2 104
|
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- 3,7
|
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- 2,8
|
Le 3e trimestre n’a pas apporté de
changement majeur à la conjoncture économique générale et notre métier a
confirmé sa relative résistance dans un contexte morose, avec néanmoins
une consommation plus fortement orientée vers les produits à prix
modérés.
Avec des ventes sur 9 mois de 2 104 M€, en baisse de 2,8 % à parités
constantes, comme au 1er semestre, le Groupe
SEB (Paris:SK) réaffirme sa capacité à faire face à un environnement
hostile. Ce repli limité reflète la conjugaison de plusieurs facteurs,
soit favorables, soit pénalisants :
-
Recul significatif des volumes de ventes dans certains pays très
affectés par la crise ;
-
Effet mix-prix toujours positif ;
-
Impact devises négatif de 18 M€, de nombreuses monnaies affichant
un niveau moyen très faible et donc très pénalisant par rapport aux 9
premiers mois 2008. Le phénomène est amplifié au 3e
trimestre qui, du fait des dépréciations du dollar, du yen et du yuan
depuis le début de l’année, voit s’amenuiser l’effet jusque-là
largement positif de ces devises sur le chiffre d’affaires.
La marge opérationnelle atteint 194 M€ à fin septembre 2009, contre
208 M€ sur les 9 premiers mois de 2008. Cette baisse, là encore limitée
compte tenu de la conjoncture, démontre l’efficacité des mesures prises
par le Groupe dès la fin 2008.
La dette financière nette au 30 septembre 2009 s’établit à 386 M€,
contre 696 M€ à fin septembre 2008. Cette réduction très significative
est due à une gestion très serrée du besoin en fonds de roulement qui
s’est traduite par une génération de trésorerie tout à fait conséquente.
Ventes par zone géographique
En France, le marché du petit équipement domestique est resté
correctement orienté, mais toujours ralenti par des réassorts limités de
la part des distributeurs. Il est en particulier dynamisé par la
tendance au « fait maison », qui favorise les ventes de préparateurs
culinaires, d’autocuiseurs, de yaourtières ou de moules à pâtisserie… A
l’issue d’un 3e trimestre en croissance solide, le Groupe SEB
enregistre sur 9 mois des ventes en légère progression (0,9 %). Il
conforte ses parts de marché en petit électroménager et confirme ses
positions en articles culinaires. L’activité reste portée par les
friteuses –Actifry en tête–, par la nouvelle offre d’aspirateurs sur le
concept du silence, par les robots culinaires et les autocuiseurs. Elle
est en revanche ralentie dans la gamme petit déjeuner ainsi que sur le
segment, aujourd’hui relativement saturé, des machines à pain.
Dans les autres pays de l’Europe Occidentale, le 3e
trimestre a vu une situation quelque peu tendue dans plusieurs marchés,
sans pour autant que l’on constate d’effondrement majeur. L’activité est
ainsi restée hétérogène selon les pays. Le recul important observé au 1er
semestre en Scandinavie et au Royaume-Uni s’est confirmé au 3e
trimestre et l’activité s’est également révélée difficile sur les
derniers mois aux Pays-Bas. En Italie, le léger repli des ventes cache
en fait une bonne tenue en électroménager, mais des tensions en articles
culinaires. A contrario, en dépit le plus souvent d’une conjoncture
délicate, la tendance est restée positive en Suisse, en Autriche, en
Belgique, au Portugal et en Grèce, grâce notamment à l’élargissement
régulier de l’offre produits. En Espagne, dans un marché pourtant
maussade, le Groupe a poursuivi sa croissance robuste et gagné des parts
de marché. Enfin, en Allemagne, après une fin de 1er semestre
mitigée, il réalise un rebond marqué au 3e trimestre, avec un
spectre large de succès (fers et générateurs, robots, Nespresso Citiz,
Dolce Gusto / Circolo…).
En Amérique du Nord, le 3e trimestre n’a
malheureusement pas encore apporté de souffle nouveau à l’activité.
L’environnement général est resté très tendu dans les 3 pays et la
dépréciation des devises a constitué un effet perturbateur
supplémentaire. Aux Etats-Unis, le marché a été très promotionnel et le
segment haut de gamme a continué à souffrir. La distribution, pour sa
part, poursuit une politique très prudente en matière de réassorts,
limitant ainsi la visibilité sur l’activité. Les ventes du Groupe
s’inscrivent donc en recul marqué, malgré quelques sursauts ponctuels.
Rowenta doit faire face à une chute du marché du repassage, les
difficultés de Krups persistent et All-Clad est pénalisée par un
positionnement très « premium », en panne pour l’heure. La croissance
est en revanche toujours d’actualité pour T-fal, avec en outre quelques
gains de référencements en articles culinaires. WearEver enregistre pour
sa part une bonne reprise de son activité au 3e trimestre. Au
Canada et au Mexique, l’environnement maussade se traduit par une baisse
des ventes du Groupe.
En Amérique du Sud, après un début d’année très morose, le 3e
trimestre a marqué une certaine rupture avec une embellie sensible de la
conjoncture. Les indicateurs économiques sont globalement mieux orientés
et des signes de redressement sont visibles depuis l’été. C’est en
particulier le cas au Brésil (qui représente 80 % des ventes du Groupe
sur le continent), où la situation semble se normaliser. Le Groupe a
ainsi réalisé une progression solide de ses ventes au 3e
trimestre, essentiellement tirée par les machines à laver
semi-automatiques, les nouveaux modèles de blenders, le lancement de
Dolce Gusto –qui marque l’ouverture dans ce pays du marché du café
portionné–. L’activité reste à l’inverse toujours difficile en articles
culinaires, en raison d’une concurrence très agressive sur les prix.
Dans les autres pays d’Amérique du Sud, la détente est également de
mise. En Colombie, la refonte totale des produits de la marque Samurai
se traduit par une reprise des ventes satisfaisante. Au Venezuela,
l’activité a été chaotique alors qu’en Argentine, le Groupe a confirmé
ses avancées dans toutes les familles de produits (articles culinaires,
robots, bouilloires, machines à pain…).
En Asie-Pacifique, la situation des marchés est assez hétérogène.
Si l’économie chinoise donne des signes d’amélioration, les autres pays
font souvent face à une conjoncture dégradée. Sur la zone, le Groupe SEB
enregistre une activité globalement bien orientée. En Chine, 2e
marché du Groupe désormais, l’activité de Supor est en croissance de
près de 5 % sur 9 mois, mais beaucoup plus vigoureuse sur les 3
derniers, avec un excellent mois de septembre. La poursuite des gains de
parts de marché, l’élargissement de la gamme (bouilloires, blenders,
concept Ingenio…) et la poursuite résolue du programme d’ouverture de
magasins « Supor Life stores » sont à l’origine de cette dynamique. Au
Japon, le Groupe enregistre une croissance robuste –issue des succès en
bouilloires, autocuiseurs et cuiseurs vapeur– à contre-courant par
rapport au contexte et la morosité ambiante. En Corée du Sud, en dépit
de la récession et de l’effondrement du won, les ventes progressent à
devise constante. Sur les nouveaux territoires (Thaïlande, Malaisie,
Taïwan,…), l’introduction de la marque Supor a accéléré la croissance.
En Australie, après un 1er semestre difficile dans un
environnement dégradé, le Groupe a redressé la situation au 3e
trimestre, très tonique.
En Europe Centrale, CEI et dans les autres pays (Turquie et
autres pays du Moyen-Orient, Afrique), la faiblesse des devises par
rapport à l’euro constitue toujours un facteur important de perturbation
de l’activité, partiellement compensé par des augmentations de prix.
Garantes de la préservation des marges locales, ces dernières
représentent toutefois aujourd’hui un handicap plus ou moins marqué
selon les pays dans un contexte de tension accrue sur les prix. Sur la
zone, le chiffre d’affaires se replie de façon significative. En Europe
Centrale le Groupe a cependant plutôt bien résisté, avec des ventes en
progression, notamment en Pologne. La Russie, en revanche, s’enlise dans
la crise avec pour le Groupe un impact néfaste sur les volumes vendus.
En Ukraine, malgré la forte notoriété des marques du Groupe, l’activité
est restée mauvaise. En Turquie, la morosité ambiante n’a pas trop
affecté les ventes, en léger retrait à parité constante ; l’existence
d’un réseau de distribution « en propre », les « Tefal shops » constitue
de fait un avantage majeur. Enfin, les affaires reprennent
progressivement au Moyen-Orient, avec en particulier une relance
satisfaisante en Arabie Saoudite grâce à la mise en place d’un nouvel
agent importateur.
Analyse de l’évolution de la marge
opérationnelle
A l’issue des 9 premiers mois 2009, la marge opérationnelle s’élève à
194 M€, en baisse de 6,4 % par rapport aux 208 M€ réalisés sur la même
période de 2008. Cette performance reflète une bonne tenue de la
rentabilité au 3e trimestre, qui fléchit de 3,2 % seulement.
Le repli par rapport aux 9 premiers mois de 2008 provient de la baisse
des volumes de ventes et de l’impact devises toujours défavorable,
partiellement compensés :
-
par l’effet positif du plan d’économies mis en œuvre qui continue à
porter ses fruits, tant sur les achats que sur les frais généraux ;
-
par le report de certains investissements marketing et publicitaires.
Analyse de la dette au 30 septembre
Au 30 septembre 2009, la dette financière nette s’établit à 386 M€
contre 696 M€ à fin septembre 2008. Cette réduction de 310 M€ sur une
année glissante provient très largement d’une gestion serrée du besoin
en fonds de roulement avec en particulier une génération de trésorerie
de 118 M€ sur le seul 3e trimestre 2009.
_________________________________________________________________________________________________
L’activité des 9 mois 2009 a fait l’objet d’un rapport de gestion,
plus exhaustif que le présent communiqué. Il est disponible et
téléchargeable sur le site internet du Groupe SEB www.groupeseb.com
Le communiqué des ventes de l’année
2009 sera publié le mardi 19 janvier 2010.
_________________________________________________________________________________________________
Leader mondial du petit équipement de la maison, le Groupe SEB
déploie son activité dans plus de 120 pays en s’appuyant sur un ensemble
unique de marques de premier rang commercialisées à travers une
distribution multi format. Vendant quelque 200 millions de produits par
an, il met en œuvre une stratégie de long terme fondée sur l’innovation,
le développement international, la compétitivité et le service au
client. Le Groupe SEB emploie près de 19 000 collaborateurs dans le
monde.
_________________________________________________________________________________________________
GROUPE SEB
DIRECTION DE LA COMMUNICATION FINANCIÈRE
Chemin du Petit Bois - BP 172 - 69134 ECULLY Cedex France - T.+33 (0)4
72 18 16 40 • Fax +33 (0)4 72 18 15 99
Société par Actions Simplifiée au capital de 806 400 € I 016 950 842
R.C.S Lyon I T.V.A FR 94016950842
Regulatory News:
Poursuite de la résistance du petit équipement domestique
Retrait limité des ventes : - 3,7 % à parités courantes, - 2,8 % à
parités constantes
Marge opérationnelle à 194 M€, en repli maîtrisé de 6,4 %
Dette financière nette de 386 M€, en forte réduction
En millions d’euros
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9 mois 2008
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9 mois 2009
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Variation en %
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Parités
courantes
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Parités
constantes
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France
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430
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434
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+ 0,9
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+ 0,9
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Autres pays de l’Europe Occidentale
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478
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457
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- 4,3
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- 3,0
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Amérique du Nord
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268
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235
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- 12,6
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- 18,1
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Amérique du Sud
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199
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186
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- 6,0
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+ 0,4
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Asie Pacifique
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345
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+ 21,1
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+ 7,9
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Europe Centrale, CEI, et autres pays
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464
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- 19,4
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- 6,7
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TOTAL
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2 184
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2 104
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- 3,7
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- 2,8
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Le 3e trimestre n’a pas apporté de
changement majeur à la conjoncture économique générale et notre métier a
confirmé sa relative résistance dans un contexte morose, avec néanmoins
une consommation plus fortement orientée vers les produits à prix
modérés.
Avec des ventes sur 9 mois de 2 104 M€, en baisse de 2,8 % à parités
constantes, comme au 1er semestre, le Groupe
SEB (Paris:SK) réaffirme sa capacité à faire face à un environnement
hostile. Ce repli limité reflète la conjugaison de plusieurs facteurs,
soit favorables, soit pénalisants :
Recul significatif des volumes de ventes dans certains pays très
affectés par la crise ;
Effet mix-prix toujours positif ;
Impact devises négatif de 18 M€, de nombreuses monnaies affichant
un niveau moyen très faible et donc très pénalisant par rapport aux 9
premiers mois 2008. Le phénomène est amplifié au 3e
trimestre qui, du fait des dépréciations du dollar, du yen et du yuan
depuis le début de l’année, voit s’amenuiser l’effet jusque-là
largement positif de ces devises sur le chiffre d’affaires.
La marge opérationnelle atteint 194 M€ à fin septembre 2009, contre
208 M€ sur les 9 premiers mois de 2008. Cette baisse, là encore limitée
compte tenu de la conjoncture, démontre l’efficacité des mesures prises
par le Groupe dès la fin 2008.
La dette financière nette au 30 septembre 2009 s’établit à 386 M€,
contre 696 M€ à fin septembre 2008. Cette réduction très significative
est due à une gestion très serrée du besoin en fonds de roulement qui
s’est traduite par une génération de trésorerie tout à fait conséquente.
Ventes par zone géographique
En France, le marché du petit équipement domestique est resté
correctement orienté, mais toujours ralenti par des réassorts limités de
la part des distributeurs. Il est en particulier dynamisé par la
tendance au « fait maison », qui favorise les ventes de préparateurs
culinaires, d’autocuiseurs, de yaourtières ou de moules à pâtisserie… A
l’issue d’un 3e trimestre en croissance solide, le Groupe SEB
enregistre sur 9 mois des ventes en légère progression (0,9 %). Il
conforte ses parts de marché en petit électroménager et confirme ses
positions en articles culinaires. L’activité reste portée par les
friteuses –Actifry en tête–, par la nouvelle offre d’aspirateurs sur le
concept du silence, par les robots culinaires et les autocuiseurs. Elle
est en revanche ralentie dans la gamme petit déjeuner ainsi que sur le
segment, aujourd’hui relativement saturé, des machines à pain.
Dans les autres pays de l’Europe Occidentale, le 3e
trimestre a vu une situation quelque peu tendue dans plusieurs marchés,
sans pour autant que l’on constate d’effondrement majeur. L’activité est
ainsi restée hétérogène selon les pays. Le recul important observé au 1er
semestre en Scandinavie et au Royaume-Uni s’est confirmé au 3e
trimestre et l’activité s’est également révélée difficile sur les
derniers mois aux Pays-Bas. En Italie, le léger repli des ventes cache
en fait une bonne tenue en électroménager, mais des tensions en articles
culinaires. A contrario, en dépit le plus souvent d’une conjoncture
délicate, la tendance est restée positive en Suisse, en Autriche, en
Belgique, au Portugal et en Grèce, grâce notamment à l’élargissement
régulier de l’offre produits. En Espagne, dans un marché pourtant
maussade, le Groupe a poursuivi sa croissance robuste et gagné des parts
de marché. Enfin, en Allemagne, après une fin de 1er semestre
mitigée, il réalise un rebond marqué au 3e trimestre, avec un
spectre large de succès (fers et générateurs, robots, Nespresso Citiz,
Dolce Gusto / Circolo…).
En Amérique du Nord, le 3e trimestre n’a
malheureusement pas encore apporté de souffle nouveau à l’activité.
L’environnement général est resté très tendu dans les 3 pays et la
dépréciation des devises a constitué un effet perturbateur
supplémentaire. Aux Etats-Unis, le marché a été très promotionnel et le
segment haut de gamme a continué à souffrir. La distribution, pour sa
part, poursuit une politique très prudente en matière de réassorts,
limitant ainsi la visibilité sur l’activité. Les ventes du Groupe
s’inscrivent donc en recul marqué, malgré quelques sursauts ponctuels.
Rowenta doit faire face à une chute du marché du repassage, les
difficultés de Krups persistent et All-Clad est pénalisée par un
positionnement très « premium », en panne pour l’heure. La croissance
est en revanche toujours d’actualité pour T-fal, avec en outre quelques
gains de référencements en articles culinaires. WearEver enregistre pour
sa part une bonne reprise de son activité au 3e trimestre. Au
Canada et au Mexique, l’environnement maussade se traduit par une baisse
des ventes du Groupe.
En Amérique du Sud, après un début d’année très morose, le 3e
trimestre a marqué une certaine rupture avec une embellie sensible de la
conjoncture. Les indicateurs économiques sont globalement mieux orientés
et des signes de redressement sont visibles depuis l’été. C’est en
particulier le cas au Brésil (qui représente 80 % des ventes du Groupe
sur le continent), où la situation semble se normaliser. Le Groupe a
ainsi réalisé une progression solide de ses ventes au 3e
trimestre, essentiellement tirée par les machines à laver
semi-automatiques, les nouveaux modèles de blenders, le lancement de
Dolce Gusto –qui marque l’ouverture dans ce pays du marché du café
portionné–. L’activité reste à l’inverse toujours difficile en articles
culinaires, en raison d’une concurrence très agressive sur les prix.
Dans les autres pays d’Amérique du Sud, la détente est également de
mise. En Colombie, la refonte totale des produits de la marque Samurai
se traduit par une reprise des ventes satisfaisante. Au Venezuela,
l’activité a été chaotique alors qu’en Argentine, le Groupe a confirmé
ses avancées dans toutes les familles de produits (articles culinaires,
robots, bouilloires, machines à pain…).
En Asie-Pacifique, la situation des marchés est assez hétérogène.
Si l’économie chinoise donne des signes d’amélioration, les autres pays
font souvent face à une conjoncture dégradée. Sur la zone, le Groupe SEB
enregistre une activité globalement bien orientée. En Chine, 2e
marché du Groupe désormais, l’activité de Supor est en croissance de
près de 5 % sur 9 mois, mais beaucoup plus vigoureuse sur les 3
derniers, avec un excellent mois de septembre. La poursuite des gains de
parts de marché, l’élargissement de la gamme (bouilloires, blenders,
concept Ingenio…) et la poursuite résolue du programme d’ouverture de
magasins « Supor Life stores » sont à l’origine de cette dynamique. Au
Japon, le Groupe enregistre une croissance robuste –issue des succès en
bouilloires, autocuiseurs et cuiseurs vapeur– à contre-courant par
rapport au contexte et la morosité ambiante. En Corée du Sud, en dépit
de la récession et de l’effondrement du won, les ventes progressent à
devise constante. Sur les nouveaux territoires (Thaïlande, Malaisie,
Taïwan,…), l’introduction de la marque Supor a accéléré la croissance.
En Australie, après un 1er semestre difficile dans un
environnement dégradé, le Groupe a redressé la situation au 3e
trimestre, très tonique.
En Europe Centrale, CEI et dans les autres pays (Turquie et
autres pays du Moyen-Orient, Afrique), la faiblesse des devises par
rapport à l’euro constitue toujours un facteur important de perturbation
de l’activité, partiellement compensé par des augmentations de prix.
Garantes de la préservation des marges locales, ces dernières
représentent toutefois aujourd’hui un handicap plus ou moins marqué
selon les pays dans un contexte de tension accrue sur les prix. Sur la
zone, le chiffre d’affaires se replie de façon significative. En Europe
Centrale le Groupe a cependant plutôt bien résisté, avec des ventes en
progression, notamment en Pologne. La Russie, en revanche, s’enlise dans
la crise avec pour le Groupe un impact néfaste sur les volumes vendus.
En Ukraine, malgré la forte notoriété des marques du Groupe, l’activité
est restée mauvaise. En Turquie, la morosité ambiante n’a pas trop
affecté les ventes, en léger retrait à parité constante ; l’existence
d’un réseau de distribution « en propre », les « Tefal shops » constitue
de fait un avantage majeur. Enfin, les affaires reprennent
progressivement au Moyen-Orient, avec en particulier une relance
satisfaisante en Arabie Saoudite grâce à la mise en place d’un nouvel
agent importateur.
Analyse de l’évolution de la marge
opérationnelle
A l’issue des 9 premiers mois 2009, la marge opérationnelle s’élève à
194 M€, en baisse de 6,4 % par rapport aux 208 M€ réalisés sur la même
période de 2008. Cette performance reflète une bonne tenue de la
rentabilité au 3e trimestre, qui fléchit de 3,2 % seulement.
Le repli par rapport aux 9 premiers mois de 2008 provient de la baisse
des volumes de ventes et de l’impact devises toujours défavorable,
partiellement compensés :
par l’effet positif du plan d’économies mis en œuvre qui continue à
porter ses fruits, tant sur les achats que sur les frais généraux ;
par le report de certains investissements marketing et publicitaires.
Analyse de la dette au 30 septembre
Au 30 septembre 2009, la dette financière nette s’établit à 386 M€
contre 696 M€ à fin septembre 2008. Cette réduction de 310 M€ sur une
année glissante provient très largement d’une gestion serrée du besoin
en fonds de roulement avec en particulier une génération de trésorerie
de 118 M€ sur le seul 3e trimestre 2009.
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L’activité des 9 mois 2009 a fait l’objet d’un rapport de gestion,
plus exhaustif que le présent communiqué. Il est disponible et
téléchargeable sur le site internet du Groupe SEB www.groupeseb.com
Le communiqué des ventes de l’année
2009 sera publié le mardi 19 janvier 2010.
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Leader mondial du petit équipement de la maison, le Groupe SEB
déploie son activité dans plus de 120 pays en s’appuyant sur un ensemble
unique de marques de premier rang commercialisées à travers une
distribution multi format. Vendant quelque 200 millions de produits par
an, il met en œuvre une stratégie de long terme fondée sur l’innovation,
le développement international, la compétitivité et le service au
client. Le Groupe SEB emploie près de 19 000 collaborateurs dans le
monde.
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GROUPE SEB
DIRECTION DE LA COMMUNICATION FINANCIÈRE
Chemin du Petit Bois - BP 172 - 69134 ECULLY Cedex France - T.+33 (0)4
72 18 16 40 • Fax +33 (0)4 72 18 15 99
Société par Actions Simplifiée au capital de 806 400 € I 016 950 842
R.C.S Lyon I T.V.A FR 94016950842
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