15/05/2007 09:43
Sanofi-aventis souhaite lutter efficacement contre la contrefaçon de médicaments
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INFORMATION REGLEMENTEE

Sanofi-aventis souhaite lutter efficacement
contre la contrefaçon de médicaments
Paris, le 15 mai 2007 - Les premières rencontres parlementaires européennes sur les
contrefaçons de médicaments ont eu lieu hier à Bruxelles, placées sous la présidence conjointe
des parlementaires français et britannique, Françoise GROSSETETE et John BOWIS, membres
de la commission de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du
Parlement européen.

Le président de sanofi-aventis, Jean-François DEHECQ a ouvert les débats. Günter
VERHEUGEN, Commissaire Européen en charge de l’Entreprise et de l’Industrie, les a clôturés.

Les thèmes abordés au cours des débats ont été les suivants :
- les dispositions européennes et internationales contre la contrefa çon de médicaments
- les dernières initiatives prises par l’industrie pour prévenir la contrefaçon, en matière de
sécurisation de la chaîne de distribution pharmaceutique
- et les nouveaux dispositifs technologiques.

Au cours de son allocution Jean-François DEHECQ a développé les sujets suivants :

- La contrefaçon de médicaments est un fléau de santé publique qui prolifère très
rapidement, et qui fait apparaître, tous les jours, des dizaines de nouveaux cas aux quatre
coins du monde

- Toutes les entreprises pharmaceutiques sont concernées, qu’elles soient des sociétés
d’innovation ou des génériqueurs

- Les contrefacteurs de médicaments doivent être poursuivis comme tels, sachant que leurs
produits peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la vie des patients

- Le commerce parallèle en Europe est un des vecteurs majeurs utilisé par les
contrefacteurs pour écouler leurs marchandises contrefaites

- Le problème doit se résoudre au niveau mondial, mais l’Europe a un rôle moteur
essentiel à jouer, car elle peut et doit être la locomotive de toute action.


« Trop longtemps, nous avons sous-estimé le phénomène de contrefaçon du médicament, qui,
d’une production marginale, s’est aujourd’hui complètement industrialisée » a déclaré
Jean-François DEHECQ.

« Le médicament n’est pas un produit comme un autre. Avant d'être commercialisé, le
médicament doit obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par une
autorité compétente. Cette AMM garantit la sécurité, la qualité et l'efficacité du produit. Les
«faux médicaments», eux, ne respectent pas ces exigences et sont donc dangereux pour la
santé » a-t-il ajouté.
Abordant le rôle de l’Europe dans cette lutte, Jean-François DEHECQ a ensuite présenté les trois
axes d’une stratégie efficace qui permettrait de lutter contre les contrefacteurs.

1) Il faudrait d’abord empêcher les produits contrefaits d’entrer sur les territoires européens, et
dans les chaînes de distribution :
- en réexaminant le problème du commerce parallèle, et en contrôlant davantage la
distribution
- en examinant la « solution » d’interdiction de reconditionnement des médicaments sans
respect des règles imposées au fabricant du médicament princeps.

2) Il faudrait ensuite établir un véritable arsenal pénal à l’encontre des contrefacteurs.

3) Enfin, il faudrait s’engager pour la mise en œuvre d’une diplomatie internationale de la santé.


« Même si la contrefaçon est un phénomène planétaire qui doit être combattue partout à travers
le monde, il faut que l’Europe ait un rôle moteur dans la lutte contre la contrefaçon des
médicaments » a conclu Jean-François DEHECQ.



A propos de sanofi-aventis
Sanofi-aventis est l’un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique et le numéro 1 en
Europe. Sanofi-aventis s’appuie sur une recherche internationale pour se développer dans sept
domaines thérapeutiques majeurs : le cardiovasculaire, la thrombose, le cancer, les maladies
métaboliques, le système nerveux central, la médecine interne et les vaccins. Sanofi- aventis est
coté à Paris (EURONEXT : SAN) et à New-York (NYSE : SNY).