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Document de référence 2006 |
INFORMATION REGLEMENTEE
DoCumeNt De rÉfÉreNCe
2006 6 0 VouS APPoRTER l’ESSEnTIEl dE lA VIE 2006 document de référence Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 4 avril 2007, conformément aux dispositions de l’article 212-13 du règlement général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers. INCORPORATION PAR RÉFÉRENCE : Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, le présent Document de Référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se reporter : • Relativement à l’exercice clos le 31 décembre 2005 : rapport d’activité, comptes consolidés et rapports des commissaires aux comptes y afférents, figurant dans le Document de Référence déposé le 11 avril 2006 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers respectivement aux pages 89 à 101, 154 à 275 et 281 à 282. • Relativement à l’exercice clos le 31 décembre 2004 : rapport d’activité, comptes consolidés et rapports des commissaires aux comptes y afférents, figurant dans le Document de Référence déposé le 14 avril 2005 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers respectivement aux pages 109 à 119, 132 à 198 et 199. Les informations incluses dans ces deux Documents de Référence, autres que celles visées ci-dessus, sont, le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent Document de Référence. Ces deux Documents de Référence sont accessibles dans les conditions décrites à la section 24 «Documents accessibles au public» du présent Document de Référence. Le présent Document de Référence contient des indications prospectives, notamment à la Section 6.1 «Principales activités», à la Section 12 «Informations sur les tendances» et au paragraphe «Perspectives 2007» du rapport d’activité (Section 9.7). Ces indications ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être interprétées comme une garantie que les faits et données énoncés se produiront ou que les objectifs seront atteints, ceux-ci étant par nature soumis à des facteurs externes, tels que présentés dans la Section 4 «Facteurs de risque». Sauf indication contraire, les données de marché figurant dans le présent Document de Référence sont issues des estimations internes de SUEZ sur la base des données publiquement disponibles. Document De RéféRence 2006 2006 sommaire 6 Personnes responsables 5 aperçu des activités 3 6.1 Principales activités 31 2 70 6.2 Principaux marchés contrôleurs légaux 7 74 6.3 Evénements exceptionnels 2.1 Nom et adresse 7 6.4 Dépendance à l’égard de brevets, 7 2.2 Démission/non renouvellement 74 licences ou contrats 74 6.5 Position concurrentielle 3 informations financières 6.6 Développement durable selectionnées 9 – informations environnementales et sociales 74 Chiffres clés 10 4 7 orGaniGramme facteurs de risque 3 7.1 Organigramme simplifié 111 4.1 Gestion des risques 13 111 7.2 Liste des filiales importantes 4.2 Risques industriels et liés à l’environnement légal, réglementaire, économique, commercial et contractuel 14 8 ProPrietes immoBiLieres, 18 4.3 Risques juridiques usines, eQuiPements 3 4.4 Risques de marchés 18 8.1 Immobilisations corporelles 21 4.5 Risques liés à l’environnement importantes 113 24 4.6 Assurances 115 8.2 Questions environnementales 26 4.7 Sûreté et gestion de crise 9 raPPort d’actiVite 7 5 informations concernant 9.1 Evolution de l’activité et du résultat des opérations 117 la société 29 119 9.2 Evolution des métiers du Groupe 5.1 Histoire et évolution de la société 29 9.3 Autres éléments du compte de résultat 125 5.2 Investissements 30 126 9.4 Financement 128 9.5 Autres postes du bilan 129 9.6 Comptes sociaux 130 9.7 Perspectives 2007 2 Document De RéféRence 2006 0 5 tresorerie et caPitauX 3 remunerations et aVantaGes 67 10.1 Capitaux de l’Émetteur 131 15.1 Rémunérations et avantages versés 167 10.2 Source et montant des flux de trésorerie de l’Emetteur et description des flux 169 Information sur les stock-options de trésorerie 132 173 15.2 Montant provisionné 10.3 Conditions d’emprunt et structure de 134 financement de l’Emetteur 10.4 Restriction à l’utilisation des capitaux 135 fonctionnement des 6 orGanes d’administration 10.5 Sources de financement attendues et de direction, pour honorer les engagements relatifs fonctionnement du conseiL aux décisions d’investissements 136 d’administration 75 16.1 Date d’expiration du mandat des PoLitiQue de L’innoVation, Administrateurs 177 recHercHe et 16.2 Informations sur les contrats liant deVeLoPPement, BreVets, 177 les membres Licences 37 16.3 Informations sur le Comité d’Audit et le 11.1 Les Trophées Initiatives Innovations 140 178 Comité des Rémunérations 141 11.2 Le label de la création de la valeur 16.4 Conformité de l’Émetteur au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur 141 11.3 Brevets et licences 178 dans son pays d’origine 2 information sur 7 saLaries 79 Les tendances 43 17.1 Nombre de salariés et répartition par principaux types d’activité et par sites 179 PreVisions ou estimations 3 179 17.2 Participations et stock-options du Benefice 45 17.3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’Emetteur 180 4 orGanes d’administration et de direction 47 8 PrinciPauX actionnaires 83 14.1 Information concernant les organes 18.1 Répartition du capital au d’Administration 147 31 décembre 2006 183 14.2 Conflits d’intérêts au niveau des 187 18.2 Droits de vote différents organes d’Administration et de Direction 166 187 18.3 Contrôle 18.4 Accord relatif au changement de 187 contrôle 3 Document De RéféRence 2006 2006 sommaire transactions aVec informations sur 9 25 des Parties Liees 89 Les ParticiPations 34 19.1 Coentreprises 189 Liste des principales sociétés consolidées au 31 décembre 2006 341 190 19.2 Sociétés associées 191 19.3 Actionnaires anneXes au document a de reference 343 informations financières Rapports sur les procédures de contrôle 20 concernant le patrimoine, interne 344 la situation financière et les Rapport du président du conseil résultats de l’émetteur 93 344 d’administration de SUEZ 20.1 Etats financiers 194 350 Rapport des commissaires aux comptes, 202 20.2 Notes aux comptes Rapport d’examen des Commissaires aux Comptes sur certains indicateurs 20.3 Vérifications des informations 351 environnementaux et sociaux financières historiques annuelles 308 Rapport spécial concernant le programme 20.4 Politique de distribution des dividendes 310 de rachat d’actions propres autorisé par 311 20.5 Procédures judiciaires et d’arbitrage la 6e résolution de l’Assemblée générale Mixte du 5 mai 2006 soumis à l’Assemblée 20.6 Changement significatif de la situation Générale Mixte des actionnaires convoquée le 314 financière ou commerciale 4 mai 2007 353 354 Assemblée Générale Mixte du 4 mai 2007 24 informations 355 Rapport du Conseil d’Administration comPLementaires 35 Rapport spécial des Commissaires aux 21.1 Montant du capital souscrit 318 Comptes sur les conventions et engagements réglementés 362 330 21.2 Actes constitutifs et statuts Rapports des commissaires aux comptes à 368 l’assemblée générale mixte du 4 mai 2007 22 contrats imPortants 335 372 Rapport de l’expert indépendant 373 Résolutions informations ProVenant 23 de tiers, decLarations d’eXPerts et decLarations d’interets 337 documents accessiBLes 24 au PuBLic 339 24.1 Consultation des documents 339 339 24.2 Politique d’information 4 Document De RéféRence 2006 Personnes resPonsaBLes Personnes responsables des informations M. Gérard Mestrallet, Président-Directeur Général attestation du responsable du document de référence « J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, et les comptes données dans le présent Document de Référence que les informations contenues dans le présent Document de ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document de Référence.» Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. La société a obtenu de ses contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière Le Président-Directeur Général Gérard Mestrallet 5 Document De RéféRence 2006 Personnes resPonsaBLes 6 Document De RéféRence 2006 2 contrôLeurs LéGauX 2. nom et adresse 2 2.. commissaires aux comptes titulaires • Ernst & Young et Autres • Deloitte & Associés Société représentée par M. Christian Chochon Société représentée par M. Jean-Paul Picard 41, rue Ybry, 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex 185, avenue Charles-de-Gaulle, B.P. 136, 92203 Neuilly-sur-Seine Désigné le 22 juin 1983 et renouvelé pour la dernière fois par l’Assemblée Générale Mixte du 4 mai 2001 pour une durée Désigné le 28 mai 1999 et renouvelé pour la dernière fois par de six exercices expirant à l’issue de l’Assemblée Générale l’Assemblée Générale Mixte du 13 mai 2005 pour une durée Ordinaire de 2007, statuant sur les comptes de l’exercice clos le de six exercices expirant à l’issue de l’Assemblée Générale 31 décembre 2006. Ordinaire de 2011, statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010. L e Conseil d’Administration de SUEZ propose à l’Assemblée Générale de mai 2007 de renouveler le mandat de ce cabinet pour une durée de 6 exercices. 2..2 commissaires aux comptes suppléants • M. Francis Gidoin • BEAS Faubourg de l’Arche – 11, allée de l’Arche, 7-9, villa Houssay, 92200 Neuilly-sur-Seine 92400 COURBEVOIE Désigné le 28 mai 1999 et renouvelé pour la dernière fois par Suppléant d’Ernst & Young et Autres l’Assemblée Générale Mixte du 13 mai 2005 pour une durée de six exercices expirant à l’issue de l’Assemblée Générale 41, rue Ybry, 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex Ordinaire de 2011, statuant sur les comptes de l’exercice clos le Désigné le 13 mai 2005 par l’Assemblée Générale Mixte du même 31 décembre 2010. jour, son mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice 2006, soit, en même temps que celui d’Ernst & Young et Autres. 2.2 démission/non renouvellement Le renouvellement du mandat de M. Francis Gidoin n’est pas Comptes suppléant, la société Auditex dont le mandat prendra proposé au vote de l’Assemblée Générale du 4 mai 2007. fin en même temps que celui d’Ernst & Young et Autres, à l’issue de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de L e Conseil d’Administration de SUEZ propose à cette même l’exercice 2012. Assemblée Générale de nommer, en qualité de Commissaire aux 7 Document De RéféRence 2006 2 contrôLeurs LéGauX 2 8 Document De RéféRence 2006 informations financières 3 seLectionnées Les informations financières concernant le patrimoine, la situation Les tableaux ci-après présentent les chiffres-clés du Groupe pour financière et les résultats de SUEZ fournies pour les trois derniers chacun des quatre exercices clos les 31 décembre 2004, 2003 3 exercices, 2004, 2005 et 2006 sont établies conformément au et 2002 – conformément aux normes françaises. Les chiffres-clés règlement (CE) n° 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2006, 2005 des normes comptables internationales (IFRS) tel que publié par et 2004 sont présentés en normes IFRS : l’IASB et adopté dans l’Union Européenne. Jusqu’au 31 décembre 2004, les comptes consolidés du Groupe étaient établis conformément aux règles et principes comptables en vigueur en France. 9 Document De RéféRence 2006 3 informations financières séLectionnées Chiffres clés chiffres clés Chiffres clés du Groupe SUEZ pour les exercices clos les 31 décembre 2006, 2005 et 2004 présentés en normes IFRS : normes ifrs 2006 2005 2004 En millions d’euros . chiffre d’affaires 44 289,2 4 488,9 38 057,7 3 dont réalisé hors de france 33 480,3 31 769,2 29 481,1 2. résultat - brut d’exploitation (RBe) 7 083,3 6 508,2 5 932,4 - opérationnel courant 4 496,5 3 902,2 3 736,7 - net part du Groupe 3 606,3 2 512,7 1 696,4 3. flux de trésorerie flux issus des activités opérationnelles 5 172,2 5 825,5 4 970,1 «dont marge brute d’autofinancement avant résultat financier et impôt» 6 383,5 5 750,9 5 680,8 (365,9) (8 992,0) 124,0 flux issus de l’investissement flux issus du financement (6 938,1) 6 488,3 (8 083,4) 4. Bilan capitaux propres part du Groupe 19 503,8 16 255,9 7 773,8 capitaux propres totaux 22 563,8 18 823,2 12 828,2 total bilan 73 434,6 80 443,1 60 292,3 5. données par action (en euros) - nombre moyen d’actions en circulation (a) 1 261 287 823 1 053 241 249 995 133 046 - nombre d’actions à la clôture 1 277 444 403 1 270 756 255 1 020 465 386 - résultat net par action (b) 2,86 2,39 1,70 - dividende distribué (b) 1,20 1,00 0,79 6. effectifs moyens totaux 86 98 208 89 27 80 - sociétés en intégration globale 138 678 157 918 160 966 - sociétés en intégration proportionnelle 38 567 41 673 50 614 - sociétés mises en équivalence 8 953 9 300 5 600 (a) Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen d’actions en circulation, net d’autocontrôle. (b) Dividende 2004 IFRS corrigé de l’effet de l’augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription réalisé en 2005. Résultat net par action et dividende distribué 2007 : proposé.» 0 Document De RéféRence 2006 3 informations financières séLectionnées Chiffres clés Chiffres clés du Groupe SUEZ pour chacun des quatre exercices clos les 31 décembre 2004, 2003 et 2002 présentés en normes françaises : normes françaises 2004 2003 2002 En millions d’euros . chiffre d’affaires 40 739,4 39 62,8 46 089,8 dont réalisé hors de france 31 278,7 29 871,3 36 119,5 chiffre d’affaires proforma trading (hors négoce) 40 739,4 39 621,8 40 783,9 3 dont réalisé hors de france 31 278,7 29 871,3 31 241,6 2. résultat - brut d’exploitation (RBe) 6 198,2 6 010,9 7 253,7 - exploitation 3 601,3 3 204,9 3 707,6 - net part du Groupe 1 804,4 (2 165,2) (862,5) 3. flux de trésorerie flux issus de l’activité courante 4 376,5 4 495,6 4 826,5 dont marge brute d’autofinancement 4 486,6 3 726,9 4 856,7 (281,6) 3 607,9 (3 200,9) flux issus de l’investissement flux issus du financement (7 084,1) (6 190,0) 1 719,8 4. Bilan capitaux propres part du Groupe 7 922,5 6 895,7 10 577,5 capitaux propres totaux 12 693,0 11 742,9 15 768,2 62 981,9 69 950,2 84 151,3 total bilan 5. données par action (en euros) - nombre moyen d’actions en circulation (a) 995 133 046 993 508 578 991 270 887 - nombre d’actions à la clôture 1 020 465 386 1 007 679 806 1 007 422 403 - résultat net par action 1,81 (2,18) (0,87) (a) - dividende distribué 0,80 0,71 0,71 6. effectifs moyens totaux 27 80 233 009 24 607 - sociétés en intégration globale 160 966 173 368 189 062 - sociétés en intégration proportionnelle 50 614 49 694 26 680 - sociétés mises en équivalence 5 600 9 947 25 865 (a) Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen d’actions en circulation, net d’autocontrôle. Document De RéféRence 2006 3 informations financières séLectionnées 3 2 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue 4. Gestion des risques p. 13 Risque de change 19 Risque de taux d’intérêt 20 4.2 risques industriels et liés à Risque de contrepartie 21 l’environnement légal, réglementaire, Risque sur actions 21 économique, commercial et contractuel p. 14 Risques réglementaires 14 4.5 risques liés à l’environnement p. 21 Risques concurrentiels 15 Risques liés à la gestion des installations 21 Risques liés à l’environnement économique 15 4 Risques liés à l’exploitation de sites de production Risques de partenariats 16 nucléaire 22 Risques pays émergents 16 Risques liés à l’exploitation de sites Seveso «seuil Dépendance à l’égard des clients ou fournisseurs 16 haut» 22 Risques liés aux maladies professionnelles 17 Risques liés au changement climatique 23 Risques sur les engagements de retraites 17 4.6 assurances p. 24 4.3 risques juridiques p. 18 Dommages matériels et pertes d’exploitation 25 Avantages sociaux 25 4.4 risques de marchés p. 18 Responsabilité civile 25 Risque de marchés sur matières premières 18 Risques financiers 18 4.7 sûreté et gestion de crise p. 26 Risque de liquidité 19 4. Gestion des risques Le Groupe a adopté une politique de gestion intégrée des risques depuis plusieurs années. Les risques sont identifiés, classifiés d’entreprise (enterprise r i s k m a n a g e m e n t , ERM) qui coiffe par catégorie (stratégique, financier, opérationnel, aléatoire), l’ensemble des techniques d’évaluation et de gestion de risques évalués (en importance et en fréquence), quantifiés lorsque c’est existant déjà dans le Groupe. Elle vise à fournir une vision complète possible, et leur mode de traitement est revu, ce qui alimente du portefeuille des risques par l’utilisation de méthodologies et des plans d’actions aux différents niveaux de l’entreprise. Il n’y a d’outils communs à l’ensemble des divisions et des Directions pas d’exclusion a priori quant à la nature des risques identifiés et fonctionnelles, qui ont par ailleurs la responsabilité de mettre en quant aux branches d’activité couverte dans le périmètre d’analyse œuvre opérationnellement une maîtrise des risques adaptée à leurs de cette cartographie de risques. En vue d’améliorer la qualité activités spécifiques (principe de subsidiarité). et la profondeur de l’exercice, un programme de formation aux techniques d’évaluation des risques a été mis en place en 2006 La coordination de cette approche intégrée est sous la responsabilité pour les correspondants «risques» dans les entités opérationnelles du Chief Risk Officer (CRO), poste qui dépend directement de du Groupe. la présidence du Groupe. Il supervise cette fonction ERM ainsi que l’Audit Interne et les Assurances en particulier. Un réseau Ce processus permet notamment de construire une synthèse de Risk Officers est en place dans les différentes Branches du annuelle des risques majeurs du Groupe, en s’appuyant sur les Groupe afin de déployer ces méthodes et outils. Ce réseau est travaux d’identification des risques dans les entités opérationnelles animé par le Group Risk Officer et forme avec quatre directeurs et sur les cartographies des risques majeurs des branches. Il est fonctionnels (Audit, Assurance, Contrôle Interne, Contrôle de piloté en central par le Group Risk Officer et dans les branches par Gestion) le Comité Consultatif des Risques, appelé «Risk Advisory le réseau des Risk Officers. Il comprend des étapes de sélection Committee», qui se réunit trimestriellement. Un processus de de risques individuels significatifs et, si pertinent, d’agrégation de cartographie des risques pour l’ensemble du Groupe est en place 3 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques industriels et liés à l’environnement légal, réglementaire, économique, commercial et contractuel risques de nature homogène. Les facteurs de risque présentés ci- Groupe est construit en s’appuyant notamment sur les résultats après s’appuient principalement sur le résultat de ces travaux. des travaux de cartographie des risques. Par son intégration progressive aux processus clés de l’entreprise, Un reporting au Comité Exécutif des principaux risques du Groupe cette architecture ERM participe au système de contrôle interne a été réalisé au cours de l’exercice 2006. Ce même reporting est de l’entreprise et est à ce titre évaluée de façon périodique par prévu durant l’exercice 2007 ainsi qu’une information au Comité l’Audit. Le planning annuel des missions d’audit interne 2006 du d’Audit. 4.2 risques industriels et liés à l’environnement légal, réglementaire, économique, commercial et contractuel 4 risques réglementaires De nombreux aspects des métiers du Groupe, notamment dans la activité sans assurance de pouvoir compenser le coût lié à cette production, le transport et la distribution d’électricité, le transport cessation. En outre, l’exercice de ses activités suppose l’obtention et la distribution de gaz naturel et de gaz naturel liquéfié (GNL), la ou le renouvellement de divers permis et autorisations auprès des gestion de l’eau, le fonctionnement et la maintenance d’installations autorités réglementaires nécessitant une procédure souvent longue nucléaires, la collecte et le traitement des déchets, sont soumis à et aléatoire. L’obtention de tels permis ou autorisations peut ne des réglementations strictes au niveau européen, national et local pas intervenir ou intervenir tardivement malgré l’engagement de (concurrence, licences, permis, autorisations…). Les évolutions dépenses substantielles. Enfin, les réglementations impliquent réglementaires peuvent affecter les prix, marges, investissements, des investissements et des charges opérationnelles incombant opérations, systèmes, et par conséquent la stratégie et la rentabilité non seulement au Groupe, mais aussi à ses clients, en particulier du Groupe. Des exemples récents de ces évolutions réglementaires aux collectivités locales concédantes en raison notamment des peuvent être trouvés notamment dans la Section 6.1.1.5.4 pour obligations de mise en conformité. Le non-respect par le client le métier énergie (y compris la libéralisation et dérégulation des de ses obligations peut causer préjudice à l’opérateur, en portant secteurs gaz et électricité en Europe, avec notamment un risque atteinte à sa réputation et à sa capacité de développement. Au-delà de gel ou plafonnement des tarifs,…) et la Section 6.1.1.6.5 pour des précautions contractuelles négociées au cas par cas, le Groupe le métier environnement (en ce compris les réglementations s’efforce de limiter l’ensemble de ces risques notamment dans le européennes sur la responsabilité environnementale, sur les cadre d’une politique environnementale active (voir Section 6.6.1.1 échanges transfrontaliers de déchets,…). Malgré les systèmes de «Politique environnementale») et par la gestion d’un programme veille mis en place, il est impossible de prévoir toutes les évolutions d’assurance étendu (voir Section 4.6 «Assurances»). réglementaires mais le Groupe, en exerçant ses principaux métiers Les organismes réglementaires compétents disposent de larges dans différents pays dotés de systèmes réglementaires qui leur prérogatives et de pouvoirs en matière de services liés à l’énergie et sont propres, diversifie ce risque. Par ailleurs, certaines évolutions à l’environnement, qui recouvrent notamment les problématiques de la réglementation sont au contraire porteuses de nouvelles liées à l’éthique, le blanchiment d’argent, le respect de la vie opportunités de marché pour les activités du Groupe. privée, la conservation de données et la lutte contre la corruption. Les métiers du Groupe sont également soumis à de nombreuses En outre, il est difficile de prévoir la date d’entrée en vigueur ou la lois et réglementations relatives au respect de l’environnement, à forme de nouvelles règlementations ou mesures d’exécution. Une la protection de la santé ainsi qu’à des normes de sécurité. Ces modification des réglementations actuelles en matière d’énergie textes portent notamment sur la qualité de l’air, les rejets d’eaux, et de protection de l’environnement pourrait avoir une influence la qualité de l’eau potable, le traitement des déchets toxiques et significative sur l’exercice des activités du Groupe, sur ses produits et banals, la gestion d’installations nucléaires et de terminaux GNL, ses services et la valeur de ses actifs. Si le Groupe ne parvenait pas, la contamination des sols. Une modification ou un renforcement ou semblait ne pas parvenir, à se conformer de façon satisfaisante du dispositif réglementaire peut entraîner pour le Groupe des à de telles modifications ou mesures d’exécution, sa réputation coûts ou des investissements supplémentaires dont le Groupe pourrait en être affectée et le Groupe pourrait être exposé à des ne peut garantir la couverture par un montant suffisant de risques juridiques supplémentaires. Ceci pourrait alors entraîner chiffre d’affaires. Par suite d’un tel renforcement ou d’une telle un accroissement du montant et du nombre des réclamations modification, le Groupe peut être conduit à cesser l’exercice d’une et des demandes d’indemnisation formulées à l’encontre du 4 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques industriels et liés à l’environnement légal, réglementaire, économique, commercial et contractuel Groupe et exposer le Groupe à des mesures d’exécution forcées, entraîner la suspension ou la révocation d’un ou plusieurs des des amendes et des pénalités. En dépit des efforts du Groupe permis ou autorisations détenus par le Groupe ou le prononcé pour se conformer aux réglementations applicables, il subsiste d’injonctions de cesser ou d’abandonner certaines activités ou un grand nombre de risques, tenant notamment à l’imprécision services, d’amendes, de pénalités civiles, de condamnations de certaines dispositions des règlementations ou au fait que les pénales ou de sanctions disciplinaires, qui pourraient affecter organismes de régulation peuvent modifier leurs instructions défavorablement et significativement les activités et la situation d’application et que des revirements de jurisprudence peuvent financière du Groupe. intervenir. Les organismes de régulation et les organes de Pour d’autres informations concernant les réglementations, se poursuite ont le pouvoir d’engager des procédures administratives reporter aux Sections 6.1.1.5.4, 6.1.1.6.5 et 6.6.2. ou judiciaires à l’encontre du Groupe qui pourraient notamment risques concurrentiels 4 La plupart des métiers du Groupe sont soumis à une forte pression avoir un impact négatif significatif sur les prix de vente, les marges concurrentielle de la part de grands opérateurs internationaux et et les parts de marché des entreprises du Groupe. dans certains marchés, d’acteurs de «niche». (voir Section 6.2. Les activités de SUEZ dans les domaines de l’environnement «Principaux marchés») (eau et propreté) sont aussi sujettes à une forte pression Dans les domaines de l’énergie, la dérégulation des marchés de concurrentielle à la fois d’opérateurs locaux et internationaux, l’électricité et du gaz tant en Europe qu’aux Etats-Unis a ouvert la avec pour conséquence des tensions sur les prix de vente aux porte à de nouveaux concurrents, introduit de la volatilité dans les clients industriels ou municipaux ainsi qu’un risque de non- prix de marché et remis en question les contrats à long terme. On r e n o u v e l l e m e n t des grands contrats venant à échéance. On assiste ces dernières années à un mouvement de concentration observe actuellement un phénomène de consolidation des des grands acteurs énergétiques en Europe. L’augmentation de acteurs du marché de la Propreté en Europe, particulièrement au la pression concurrentielle est également perceptible pour les Royaume-Uni, en Allemagne et au Benelux. activités du Groupe en Amérique du Sud et en Asie. Elle pourrait risques liés à l’environnement économique C e r t a i n s métiers du Groupe, en particulier les services aux énergétiques sont moindres qu’en Europe de l’Ouest. A contrario, clients industriels, sont sensibles aux cycles économiques. Tout le développement économique induit dans d’autres pays constitue ralentissement conjoncturel, particulièrement dans les pays une opportunité de croissance forte. développés, impacte à la baisse les investissements industriels C e s risques tant liés à la conjoncture économique qu’aux et, par conséquent, influe négativement sur la demande pour délocalisations restent relativement faibles pour le Groupe compte les services d’installation et l’ingénierie offerts par les entités de tenu de la diversité des pays où l’activité s’exerce et de son services du Groupe. Cette fluctuation de la demande provoque portefeuille de clients industriels. d’importantes variations du niveau d’activité pour ces métiers P a r ailleurs, l’évolution du prix des matières premières, en qui, malgré leurs efforts de variabilisation des coûts, ne peuvent particulier des produits pétroliers dont les prix sont sujets à des systématiquement compenser l’impact de la baisse de leurs hausses subites, peut impacter significativement les coûts de revenus à certaines périodes. Il faut cependant remarquer que consommables de production dans certaines activités du Groupe. ce risque n’impacte pas l’activité des services énergétiques et Bien que la plupart des contrats prévoient des clauses d’indexation multitechniques qui profite de la tendance croissante des clients des coûts, il est possible que la formule d’indexation soit imparfaite industriels à externaliser ces services. ou décalée dans le temps et que la couverture ne puisse dès lors En Europe de l’Ouest, ces métiers de services aux clients industriels être complète. La rentabilité de ces activités pourrait donc en être peuvent être temporairement sensibles aux délocalisations affectée, le plus souvent de manière temporaire. Des formules de d’activités vers les pays à bas salaires. De même dans les métiers couverture de ce risque existent : les outils de gestion du risque de l’énergie, de grands clients électro-intensifs (métallurgie, chimie) sur matières premières utilisés par le Groupe sont explicités dans pourraient délocaliser leur production vers des régions où les coûts la Section 4.4 ci-dessous. 5 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques industriels et liés à l’environnement légal, réglementaire, économique, commercial et contractuel risques de partenariats Le Groupe est amené à développer ses implantations en partenariat Toutefois, l’évolution du projet, du contexte politique et économique avec des collectivités publiques locales ou des acteurs locaux local, ou même de la situation économique du partenaire, peut le privés. cas échéant conduire à la rupture d’un partenariat, notamment par l’exercice d’options de vente ou d’achat de parts entre les C e s partenariats constituent l’un des moyens pour SUEZ de partenaires, une demande de dissolution de la joint-venture par partager le risque économique et financier propre à certains grands l’un des partenaires ou l’exercice d’un droit de préemption. projets, en limitant ses capitaux engagés et lui permettent de mieux s’adapter au contexte spécifique des marchés locaux. En outre, ils C e s situations peuvent amener aussi le Groupe à choisir de peuvent être imposés par l’environnement réglementaire local. La renforcer ses engagements financiers dans certains projets ou, en perte partielle du contrôle opérationnel est souvent la contrepartie à cas de conflit avec le ou les partenaires, à rechercher des solutions 4 payer pour une réduction de l’exposition en capitaux engagés mais devant les juridictions ou les instances arbitrales compétentes. cette situation est gérée contractuellement au cas par cas. risques pays émergents Bien que les activités du Groupe soient concentrées principalement de contrôle des changes et autres interventions ou restrictions sur l’Europe et l’Amérique du Nord, qui ont représenté ensemble défavorables imposées par des gouvernements. 89,4% du chiffre d’affaires consolidé et 86,6% des capitaux Le Groupe gère ces risques dans le cadre de partenariats et de employés en 2006, le Groupe exerce aussi ses métiers sur les négociations contractuelles propres à chaque implantation. Il marchés mondiaux, notamment dans les pays émergents. détermine ses choix d’implantation dans les pays émergents en Les activités du Groupe dans ces pays comportent un certain appliquant une stratégie sélective sur base d’une analyse fine des nombre de risques potentiels plus élevés que dans les pays risques pays. développés, en particulier une volatilité du PIB, une instabilité L’évolution sur l’année 2006 de la situation de SUEZ Environnement économique et gouvernementale, des modifications dans la en Argentine (notamment la terminaison des concessions réglementation ou son application imparfaite, la nationalisation ou d’Aguas de Santa Fe et d’Aguas Argentinas) est décrite dans les l’expropriation de biens privés, des difficultés de recouvrement, Sections 6.1.1.6.4 et 20.5. Par ailleurs les activités énergétiques des troubles sociaux, d’importantes fluctuations de taux d’intérêt du Groupe en Thaïlande ont subi les remous provoqués par le et de change, la perception d’impôts ou prélèvements assimilés quasi-coup d’état en septembre 2006, avec un impact limité sur de la part des gouvernements et autorités locales, des mesures Glow Energy comme décrit dans la Section 6.1.1.5.4. dépendance à l’égard des clients ou fournisseurs Qu’il s’agisse du domaine de l’énergie ou de l’environnement, les qui pourrait affecter le chiffre d’affaires et les résultats du Groupe. filiales du Groupe sont engagées dans des contrats, notamment Le Groupe a été confronté à de telles situations par le passé, en avec les collectivités publiques, dont l’exécution peut dépendre de particulier en Argentine. quelques clients, voire d’un client. De même, les sociétés du Groupe peuvent dépendre pour la C’est le cas par exemple des contrats de gestion déléguée de l’eau gestion d’usines de traitement des eaux, de centrales thermiques ou de certaines opérations de production et de vente d’électricité ou d’unités de traitement des déchets, d’un nombre restreint de avec des contrats d’achat à moyen et long termes (power purchase fournisseurs pour leur approvisionnement en eau, en déchets agreements) ou encore de la gestion d’incinérateurs de déchets banals, en combustibles divers et en équipements. Par exemple, banals. le marché des turbines et pièces de fonderie pour centrales électriques est de nature oligopolistique et est particulièrement Le refus ou l’incapacité d’un client à respecter ses engagements tendu pour les prochaines années. contractuels, notamment en matière d’ajustements tarifaires, peut compromettre l’équilibre économique des contrats et la rentabilité Toute interruption de fourniture, tout retard d’approvisionnement des investissements éventuellement pris en charge par l’opérateur. ou tout non-respect de la garantie de performance technique En cas de non-respect par les cocontractants de leurs obligations, d’un équipement, même causés par le manquement contractuel et en dépit des dispositions contractuelles prévues à cet effet, d’un fournisseur sont de nature à nuire à la rentabilité d’un projet, une indemnisation totale ne peut pas toujours être obtenue, ce notamment dans le domaine de la production d’électricité avec 6 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques industriels et liés à l’environnement légal, réglementaire, économique, commercial et contractuel l’arrivée des nouvelles turbines à gaz à haut rendement, malgré n’existe aucune relation le liant à un fournisseur, un client ou un les dispositifs de protection contractuelle mis en place. sous-traitant, dont la rupture serait susceptible d’avoir un impact significatif sur la situation financière et le résultat du Groupe. En La variété des métiers du Groupe et de leur localisation géographique particulier, au vu de son mix d’approvisionnement énergétique et entraîne une grande diversité des situations (délais de règlement de sa diversification géographique, le Groupe n’est pas dépendant de ses clients ou à l’égard des fournisseurs, recours ou non à d’une seule source d’énergie ou d’un seul pays fournisseur pour la sous-traitance, etc.) et des natures de clientèles (industries, la poursuite de ses activités. collectivités locales et particuliers). Le Groupe considère qu’il risques liés aux maladies professionnelles Le Groupe veille attentivement à se maintenir en conformité avec • les activités impliquant des interventions sur des canalisations et 4 les dispositions légales et réglementaires relatives à la santé et à la installations techniques isolées, calorifugées ou situées dans les sécurité dans ses différents sites et prend les mesures destinées à parties floquées des bâtiments pour le risque lié à l’amiante ; assurer la santé et la sécurité de ses salariés et des salariés sous- • les activités impliquant des interventions sur des installations de traitants. Il peut cependant être exposé à des cas de maladies refroidissement, climatisation ou réseaux d’eau chaude pour le professionnelles, pouvant donner lieu à des actions en justice à risque de légionellose. l’encontre du Groupe et donner lieu, le cas échéant, au paiement Les problématiques liées aux radiations ionisantes, à l’amiante de dommages et intérêts. et à la légionellose font l’objet d’un suivi attentif dans toutes les Les principales expositions à ce risque concernent : Branches. A notre connaissance, les coûts estimés ou à venir liés • les activités impliquant des interventions sur les installations à ces problématiques ne sont pas susceptibles d’avoir un impact situées en zone chaude des centrales nucléaires pour le risque défavorable significatif sur la situation financière du Groupe. de radiations ionisantes ; risques sur les engagements de retraites Le Groupe a des engagements en matière de retraites et divers entre affiliés. Ceci pourrait avoir un impact défavorable sur la avantages postérieurs à l’emploi concernant ses salariés. Lorsque situation bilantielle et les résultats financiers du Groupe. ces engagements proviennent des régimes dits à prestations Par ailleurs, l’évaluation des engagements repose sur un taux définies, ils sont provisionnés dans les comptes (voir Note 24 de d’actualisation lié aux taux d’intérêt de marché dont la baisse peut l’annexe aux comptes consolidés, Section 20) et leur financement provoquer une hausse substantielle de la valeur actualisée des est couvert partiellement auprès de fonds de pension et de engagements, qui n’est pas nécessairement compensée par une compagnies d’assurances. appréciation équivalente des actifs de couverture. Au vu du niveau Les risques afférents à la gestion de ces régimes portent d’une part actuel de ces taux d’actualisation on peut considérer qu’une baisse sur les montants des engagements et d’autre part sur l’évolution significative est peu probable. des actifs de couverture. Depuis plusieurs années la politique du Groupe a été de remplacer L e s montants des engagements sont calculés sur la base dans la mesure du possible les régimes à prestations définies d’estimations qui reposent sur certaines hypothèses, notamment par des régimes à contributions définies, plus transparents et en matière d’inflation, de croissance salariale, de mortalité, de au coût mieux maîtrisé. Cette tendance s’est confirmée en 2006 rotation du personnel, d’âge de départ à la retraite, de prestations et se poursuivra, menant à la réduction progressive des risques assurées par les régimes légaux. supportés par le Groupe. Ces hypothèses pourraient faire l’objet, dans le futur, d’ajustements E n ce qui concerne les actifs de couverture des régimes de susceptibles d’augmenter les engagements actuels du Groupe au retraites, ils sont exposés aux risques de marché. La prise titre des retraites et donc nécessiter d’augmenter le montant des de risque dans la politique d’investissement de ces actifs est provisions correspondantes et, dans certains cas, de verser des modérée et bien diversifiée de sorte qu’une correction majeure contributions additionnelles. Spécifiquement les évolutions des des marchés boursiers, par exemple, n’aurait pas une incidence législations nationales peuvent entraîner l’émergence de nouveaux disproportionnée sur la situation financière du Groupe, surtout en ajustements obligatoires, par exemple en matière de discrimination regard de la valeur boursière de SUEZ. 7 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques de marchés 4.3 risques juridiques Le Groupe est confronté à des risques juridiques dans l’exercice arbitrages significatifs auxquels le Groupe est partie sont décrits à la de l’ensemble de ses métiers et sur ses marchés mondiaux. Les Section 20.5. Par ailleurs, la participation des Directions Juridiques risques juridiques découlant du cadre légal et réglementaire, des du Groupe à la mise en œuvre des objectifs de contrôle interne partenariats mis en place et des contrats conclus avec les clients au sein du Groupe est évoquée dans le Rapport du Président du et les fournisseurs sont mentionnés à la Section 4.2. Les litiges et Conseil d’Administration sur le contrôle interne. 4 4.4 risques de marchés risque de marchés sur matières premières Dans le cadre de son exploitation, le Groupe intervient sur les renforcés (délimitation des responsabilités, séparation des tâches, marchés de matières premières et tout particulièrement sur les vérification des informations telles les courbes de prix,…) et un marchés du gaz, de l’électricité et de divers produits pétroliers, ensemble de politiques formelles de suivi et de contrôle des risques soit à des fins d’approvisionnement à court et à long terme, soit de marché et de crédit. pour optimiser et sécuriser sa chaîne de production et de vente L’évaluation des risques de marché est faite notamment à partir de d’énergie. Le Groupe intervient également sur le marché européen la méthode de la «Value at Risk» (VAR) qui permet de chiffrer le des droits d’émission de gaz à effet de serre (pour le détail de montant de risque maximum associé à une période de détention ce marché spécifique, se reporter à la Section 4.5. Risques des positions et un intervalle de confiance donnés. environnementaux liés au changement climatique). Au 31 décembre 2006, la «Value at Risk» du portefeuille de Dans le secteur de l’énergie, le Groupe a également recours à des matières premières géré dans le cadre de l’activité de négoce produits dérivés, soit pour offrir à ses clients des instruments de (risque maximum pour une période de 24 heures avec un intervalle couverture des prix, soit dans le cadre de prises de positions pour de confiance de 95%) était de 5,2 millions d’euros. La moyenne compte propre. des VAR quotidiennes s’élevait à 5,8 millions d’euros en 2006, Le Groupe est donc exposé aux variations des cours de ces matières contre 2,5 millions d’euros en 2005. Enfin, la VAR maximum premières, risque qu’il gère en utilisant des produits dérivés fermes observée en 2006 était de 10,1 millions d’euros et la VAR minimum ou optionnels, sur des marchés organisés ou de gré à gré. de 3,6 millions d’euros. L ’ e x p o s i t i o n au négoce d’énergie est mesurée et gérée En ce qui concerne le risque de contrepartie, les limites de crédit quotidiennement, conformément aux limites et à la politique de sont fixées en fonction de la notation des contreparties. Le risque gestion définie par la Direction Générale. Le dispositif de maîtrise de contrepartie est, le cas échéant, limité par l’obtention de lettres des risques liés à cette activité de négoce comprend une équipe de crédit, de garanties, de collatéral et d’accords de compensation spécialisée dans le contrôle des risques de marché et de crédit (netting agreements). (le département Middle Office), des principes de contrôle interne risques financiers L e Groupe, au travers de son Comité Financier, édicte des opérationnelles. Elles rapportent toutes ultimement au Directeur politiques financières qui concernent notamment la gestion des Financier Groupe. risques financiers. Pour suivre l’évolution des risques financiers et assurer la qualité Les risques financiers (liquidité, taux, change et contrepartie) sont de l’information financière, le Groupe a mis en place un reporting gérés de façon globale par des équipes financières spécialisées de gestion dont les données sont systématiquement rapprochées logées au niveau central, dans les Branches ou les entités avec les données issues du reporting de consolidation. Ce reporting couvre toutes les sociétés du Groupe et permet d’appréhender 8 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques de marchés les engagements financiers de façon très détaillée. Ce reporting Directeurs Financiers de Branche. Il permet un suivi systématique est trimestriel, il est diffusé au Directeur Financier Groupe et aux des risques. risque de liquidité Le Groupe diversifie ses ressources de capitaux permanents en La politique de financement du Groupe s’appuie sur les principes procédant le cas échéant à des émissions obligataires publiques suivants : ou privées, dans le cadre de son programme d’Euro Medium Term • centralisation des financements externes ; Notes, et à des émissions de billets de trésorerie en France et en • diversification des sources de financements entre le marché Belgique et de Commercial Paper aux Etats-Unis. bancaire et le marché des capitaux ; Au 31 décembre 2006, les ressources bancaires représentent 4 • profil de remboursement équilibré des dettes financières. 39% de la dette brute, (hors découverts bancaires, coût amorti et effet des dérivés) le reste étant financé par le marché des La centralisation des besoins de financement et des excédents de capitaux (dont 9 633 millions d’obligataires soit 52% de la dette trésorerie du Groupe est assurée via les véhicules de financement brute). Les encours d’émission de papier à court terme (billets de (long terme et court terme) ainsi que les véhicules de cash pooling trésorerie et Commercial Paper) représentent 9% de la dette brute du Groupe. et s’élevaient à 1 651 millions d’euros au 31 décembre 2006 (se L a centralisation des besoins et excédents court terme est reporter à la Note 26 de l’annexe). Ces programmes sont utilisés organisée autour de véhicules financiers dédiés. Ces véhicules de manière conjoncturelle ou structurelle pour financer les besoins sont gérés à Paris ainsi qu’au Grand-duché du Luxembourg (SUEZ à court terme du Groupe en raison de leur coût attractif et de Finance S.A., Tractebel Cash Management Services, Electrabel leur liquidité. La totalité des encours est toutefois adossée à des Finance & Treasury Management) pour les pays européens, et facilités bancaires confirmées afin que le Groupe puisse continuer à Houston, Texas (SUEZ Finance LP) pour l’Amérique du Nord. à se financer dans le cas où l’accès à cette source de financement Ces véhicules centralisent ainsi la quasi-totalité des besoins et des venait à se tarir. excédents disponibles des sociétés contrôlées. En 2006, le Groupe La liquidité repose sur le maintien de disponibilités et de facilités a mis en œuvre un cash pooling européen automatisé qui permet de crédit confirmées. Le Groupe dispose de facilités de crédit d’accroître et de systématiser la centralisation du cash. En 2007, confirmées compatibles avec sa taille et les échéances auxquelles l’ensemble du périmètre géré devrait être en totalité connecté. il doit faire face. Le montant de ces facilités de crédit confirmées L’accès aux marchés des capitaux à long terme est principalement représente 9 648 millions d’euros au 31 décembre 2006, dont concentré sur le GIE SUEZ Alliance et sur Electrabel qui portent 1 082 millions d’euros tirés. 90% des lignes de crédit totales et ou garantissent 76% des dettes obligataires du Groupe, 100% des 92% des lignes non tirées sont centralisées. Aucune de ces lignes billets de trésorerie émis et 90% des lignes de crédit. ne contient de clause de défaut liée à des ratios financiers ou à des niveaux de notation. Les véhicules financiers assurent le refinancement en euros ou en devises des besoins des filiales du Groupe. Les véhicules financiers La trésorerie active (nette des découverts bancaires) s’élève à centraux portent 54% de la dette nette du Groupe (en ce compris 7 657 millions d’euros au 31 décembre 2006. Les excédents sont la dette portée par la société mère SUEZ). gérés de manière centralisée dans le cadre d’une politique unique. L’objectif de gestion est de préserver la liquidité du portefeuille tout D e s financements sans recours ou à recours limité sur des en assurant un rendement supérieur à celui d’un fond sans risque. entités du Groupe sont également mis en place dans le cadre Les supports d’investissement sont principalement des dépôts à de financements de projets pour lesquels le Groupe souhaite terme, des OPCVM et des titres de créances négociables. partager les risques spécifiques avec des bailleurs de fonds. Ces financements s’élevaient à 1 386 millions d’euros à la fin de l’exercice. risque de change De par la diversification géographique de ses activités, le Groupe l’essentiel des risques de conversion se concentre (se reporter à est exposé au risque de conversion, c’est-à-dire que son bilan et la Note 3.2 de l’annexe). son compte de résultat sont sensibles aux variations des parités En matière d’investissement dans des devises n’appartenant pas à de change lors de la consolidation des comptes de ses filiales la zone Euro, la politique de couverture consiste à créer des passifs étrangères hors zone Euro. C’est sur les participations que le libellés dans la devise des cash-flows générés par ces actifs. Groupe détient aux Etats-Unis, au Brésil et en Thaïlande que 9 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques de marchés Parmi les instruments de couverture utilisés, la dette en devise marché et à chaque entrée ou sortie d’actif. Toute modification constitue la couverture la plus naturelle mais le Groupe utilise substantielle du ratio de couverture fait l’objet d’une validation également des produits dérivés de change qui permettent de préalable du Directeur Financier Groupe. récréer synthétiquement des dettes en devises : cross currency Le Groupe reste attentif aux développements de la situation en swaps, swaps de change et options de change. Thailande comme décrit dans la Section 6.1.1.5.4. C e t t e politique n’est cependant pas réalisable si le coût de Le Groupe est également exposé, mais dans une moindre mesure, couverture (in fine le taux d’intérêt de la devise de référence) est au risque de transaction. Ce risque se concentre sur l’activité de trop élevé. C’est le cas du Brésil où en raison d’une part d’un négoce d’énergie (engagement de livraison ou de prélèvement différentiel de taux trop élevé et d’autre part d’un mécanisme d’énergie) où les flux sur matières premières sont habituellement d’indexation des revenus locaux, le Groupe opte pour des réglés en dollars US. Les flux de trésorerie sont généralement couvertures catastrophes c’est-à-dire des assurances contre une couverts par des contrats de change à terme. dépréciation très importante de la devise (risque de décrochage La gestion du risque de change transactionnel est du ressort temporaire). 4 d’équipes dédiées. Ces équipes spécialisées mesurent les Le contexte de marché est revu mensuellement pour le dollar US. expositions de manière permanente et centralisée et mettent en Il est suivi autant que de besoin sur les pays émergents de façon à œuvre les politiques et instruments de couverture ou de limitation essayer d’anticiper les dévaluations brutales. Le ratio de couverture de ces risques (se reporter à la Note 27.5 de l’annexe). des actifs est revu périodiquement en fonction du contexte de risque de taux d’intérêt L e s principales expositions de taux d’intérêt résultent, pour de la dette du Groupe est également impacté par la variation de le Groupe, des financements en euros et en dollars US qui valeur de marché des instruments financiers non documentés représentent 80% de l’endettement net au 31/12/06. comme couverture en IAS 39. A ce jour, aucune des couvertures optionnelles contractées par le Groupe n’est documentée comme L’objectif du Groupe est de réduire son coût de financement en couverture en IAS 39 même si elles offrent une couverture limitant l’impact des variations de taux d’intérêt sur son compte économique (se reporter à la Note 11.1 de l’annexe). de résultat. Au 31/12/2006, le Groupe dispose d’un portefeuille de couvertures L a politique du Groupe est d’opérer une diversification des optionnelles (caps) le protégeant contre une hausse des taux courts références de taux de la dette nette entre taux fixe, taux variable et dollars et euros. La quasi-totalité des couvertures optionnelles taux variable protégé («taux variable cappé»). L’objectif du Groupe dollars (soit 0,8 milliard d’euros) ont été activées ayant pour est de disposer d’une répartition équilibrée entre les différentes conséquence de fixer le coût de la dette, les taux courts dollars US références de taux à horizon moyen terme (5 ans). La répartition étant supérieurs aux niveaux protégés. Les couvertures optionnelles pourra évoluer autour de l’équilibre en fonction du contexte de euros (soit 2,1 milliards d’euros) ne sont pas encore actives malgré marché. les récentes remontées de taux courts euros. Cependant la valeur Pour gérer la structure de taux d’intérêt de sa dette nette, le Groupe de ce portefeuille de couvertures optionnelles s’apprécie quand les a recours à des instruments de couverture, essentiellement des taux courts et longs augmentent de façon homogène (se reporter swaps et des options de taux. à la Note 27.3 de l’annexe). Les positions sont gérées de manière centralisée. Les positions de Au 31 décembre 2006 après prise en compte des instruments taux sont revues trimestriellement et lors de toute nouvelle levée financiers, environ 57% de la dette brute du Groupe était à taux de financement. Toute modification substantielle de la structure de variable et 43% à taux fixe. Comme la quasi-totalité des excédents taux fait l’objet d’une approbation préalable du Directeur Financier du Groupe est investie à court terme, au 31 décembre 2006 Groupe. 78% de la dette nette était à taux fixe et 22% à taux variable (en quasi totalité à taux variable protégé). Cette répartition a pour Le coût de la dette du Groupe est sensible à l’évolution des taux conséquence de limiter fortement la sensibilité à la hausse des pour toutes les dettes indexées sur des taux variables. Le coût taux. 20 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques liés à l’environnement risque de contrepartie L e s excédents de trésorerie sont placés et les instruments en fonction de la notation attribuée par les agences de rating et financiers négociés avec des banques internationales de premier de la connaissance qu’en a le Groupe (se reporter à la Note 26.1 plan. Les contreparties du Groupe sont diversifiées et sélectionnées de l’annexe). risque sur actions L e Groupe détient un ensemble de participations dans des ou capitaux propres du Groupe, selon que la baisse est considérée sociétés cotées (voir Note 19.1 des comptes consolidés) dont la comme significative et prolongée ou non (voir Note 1, Section J.1.). 4 valeur fluctue en fonction de la tendance des marchés boursiers Le portefeuille d’actions cotées et non cotées du Groupe est mondiaux. Une baisse globale de 10% de la valeur de ces titres encadré par une politique d’investissement spécifique et fait l’objet aurait un impact d’environ 137 millions d’euros sur les résultats d’un reporting régulier à la direction générale. 4.5 risques liés à l’environnement risques liés à la gestion des installations Les installations que le Groupe possède ou gère pour le compte principalement le chlore ou des sous-produits gazeux résultant de tiers, industriels ou collectivités locales, comportent des risques d’émanations accidentelles de produits de traitement de l’eau. Les d’atteinte au milieu naturel : air, eau, sols et peuvent présenter activités d’épuration des eaux usées et de traitement des déchets des risques pour la santé des consommateurs, des riverains, des peuvent également générer des problèmes d’odeurs. collaborateurs ou encore des sous-traitants. Les activités du groupe, en l’absence d’une gestion adéquate, Ces risques sanitaires et environnementaux sont encadrés par des pourraient avoir un impact sur les eaux présentes dans le milieu réglementations nationales et internationales strictes et précises naturel : lixiviats de décharges mal contrôlées, diffusion de et font l’objet de contrôles réguliers de la part des pouvoirs métaux lourds dans l’environnement, rejets aqueux des systèmes publics. Les réglementations évolutives tant sur la responsabilité de traitement de fumées des installations d’incinération. Ces environnementale que sur les passifs environnementaux différentes émissions peuvent entraîner une pollution des nappes comportent un risque quant à l’appréciation de la vulnérabilité de phréatiques ou des cours d’eau. Les installations d’assainissement l’entreprise liée à ses activités. Cette vulnérabilité est à évaluer pour des eaux usées rejettent l’eau dépolluée dans le milieu naturel. les installations anciennes (telles que les décharges fermées ou les Celles-ci peuvent potentiellement ne pas répondre aux normes de usines à gaz) et pour les sites en exploitation. Elle peut également rejets en matière de charge organique, azote, phosphore. Certaines concerner des dégâts à des habitats ou à des espèces sur la rareté installations gérées par le Groupe ne sont pas équipées pour traiter desquelles la communauté scientifique ne s’accorde pas. Ceci les eaux pluviales. rend l’appréciation du risque encore plus difficile à chiffrer. L e s questions relatives à la pollution des sols en cas de Dans le cadre de ses activités, le Groupe est amené à manipuler, déversements accidentels concernent le stockage de produits ou voire à générer des produits ou des sous-produits à caractère de liquides dangereux ou les fuites sur des processus impliquant dangereux. C’est le cas des matières fissiles, des combustibles des liquides dangereux ainsi que le stockage et l’épandage de et de certains produits chimiques de traitement de l’eau. Dans boues de traitement. le domaine des déchets, certaines de nos installations ont pour La maîtrise de l’ensemble des risques évoqués ci-dessus relève de activité de traiter des déchets spécifiques industriels ou hospitaliers différents mécanismes. La législation et les contrats qui encadrent pouvant présenter un caractère toxique. les opérations du Groupe clarifient le partage des responsabilités Dans le domaine de la gestion des déchets, les émissions gazeuses en matière de gestion du risque et des responsabilités financières. à considérer sont les gaz à effet de serre, les gaz favorisant Les différents contrôles des pouvoirs publics garantissent la l’acidification de l’air, les gaz nocifs et les poussières. Dans le bonne gestion par le Groupe ou contribuent à identifier des domaine de l’eau, les polluants atmosphériques potentiels sont non-conformités pouvant présenter un risque industriel ou 2 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques liés à l’environnement environnemental. Pour la part de risque qu’il revient à l’opérateur couverture totale ou partielle par des systèmes d’assurances (se de supporter, des processus internes de gestion sont mis en place reporter à la Section 4.6 Assurances). au niveau des branches ou spécifiquement au niveau des filiales L e Parlement Européen a adopté un Règlement en date du afin d’identifier ces risques, d’en hiérarchiser l’importance et de 18 janvier 2006 (EC 166/2006) créant un registre Européen les maîtriser. En cas de reprise de sites antérieurement gérés par des émissions gazeuses et liquides dans l’air, l’eau et les sols des tiers, le Groupe se protège par des clauses contractuelles et (European Pollutant Release and Transfer Register, E-PRTR). les audits usuels en la matière. Les risques et dépenses liés à la Ce registre établit les mêmes principes que le précédent registre surveillance postopératoire des décharges gérées par le Groupe EPER issu de la décision de la Commission 2000/479/EC mais font l’objet de garanties financières et de provisions spécifiques accroît le nombre de polluants concernés et le champ d’activités (se reporter à la Section 6.6.1.4 Une prévention active des risques soumises. Le prochain rapport sera établi en 2007. La grande environnementaux). majorité des activités du Groupe en Europe est concernée par Le non-respect des normes peut entraîner des pénalités financières cette réglementation européenne. Des seuils de capacité sont contractuelles ou des amendes (voir Section 6.6.1.4). Certains définis par sous métier limitant le nombre d’installations et de 4 sinistres, en particulier ceux à caractère aléatoire, font l’objet d’une sites concernés. risques liés à l’exploitation de sites de production nucléaire Le Groupe détient et exploite en Belgique deux sites de production placée sous la responsabilité de l’organisme public belge ONDRAF nucléaire d’électricité, Doel et Tihange. Ces sites, en activité (Organisme National des Déchets Radioactifs et des Matières depuis 1975, n’ont jamais connu d’incidents ayant entraîné un Fissiles Enrichies), ceci est vrai également pour les déchets danger pour les travailleurs, les sous-traitants, la population ou vitrifiés issus des programmes de retraitement des combustibles l’environnement. L’un des indicateurs de sûreté de ces installations usés opérés sur le site de Cogema-la-Hague. Les combustibles est le taux de disponibilité qui s’est élevé à 88,7% en 2006. nucléaires usés sont stockés sur les sites de production d’électricité dans l’attente d’une décision politique relative au choix de l’aval du L e personnel en charge de l’activité opérationnelle sur les cycle de combustible (recyclage ou pas). sites dispose d’une habilitation spéciale obtenue à l’issue d’un programme de formation théorique et pratique spécifique, incluant L e s coûts relatifs à la gestion des combustibles usés sont en particulier des exercices sur simulateur. comptabilisés dans ceux de production d’électricité d’origine nucléaire et provisionnés (se reporter à la Note 23 de l’annexe Le respect des consignes de sécurité et l’état des installations sont aux comptes consolidés). Par ailleurs, d’autres provisions sont soumis à des contrôles par un organisme indépendant (AVN) et par constituées pour le démantèlement des installations, (se reporter l’organisme d’état ayant en charge la sécurité nucléaire (AFCN). à la Note 23 de l’annexe aux comptes consolidés). La loi du 11 avril Les opérateurs de centrales nucléaires échangent leurs expériences 2003 définit clairement les règles d’utilisation et de contrôle des au niveau international et se soumettent à des audits (Association montants provisionnés pour les centrales belges. Mondiale des Opérateurs Nucléaires — WANO — ou l’Agence Si les dispositions de la loi belge sur la sortie progressive de Internationale de l’Energie Atomique — AIEA) afin de maintenir l’énergie nucléaire à des fins de production électrique adoptée un haut niveau de sûreté. Tous les sites nucléaires sont certifiés en janvier 2003 sont effectivement appliquées, il pourrait en ISO 14001 et EMAS. Le Groupe maîtrise et réduit régulièrement le résulter une perte de chiffre d’affaires proportionnelle à la durée volume des déchets de faible et moyenne activité produits durant de vie technique escomptée des centrales à partir de la date de la l’exploitation. L’ensemble de la gestion des déchets nucléaires est première fermeture effective (2015). risques liés à l’exploitation de sites seveso «seuil haut» Dans les frontières de l’Union Européenne, le Groupe exploite huit et Fluxys LNG (SEE) exploitent les sites de Zeebrugge (terminal de sites Seveso «seuil haut» dont l’implantation se situe en France, gaz naturel liquéfié), de Dudzele (unité de stockage de gaz naturel en Belgique, en Hongrie, aux Pays-Bas et en Allemagne. Pour les liquéfié) et de Loenhout (stockage souterrain de gaz naturel) et métiers de l’environnement, Teris, filiale de traitement des déchets Electrabel exploite les sites de Gelderland et Dunamenti. industriels spéciaux de SUEZ Environnement, exploite les sites Teris, Electrabel et Fluxys mènent une politique de prévention des de Pont-de-Claix (incinération de solvants chlorés) et Loon-Plage accidents majeurs garantissant un niveau élevé de protection de (incinération de déchets industriels spéciaux) et sa filiale SITA l’homme et de l’environnement de ses installations. Cette politique Remediation en Allemagne exploite l’usine de Herne (traitement de de prévention des risques est décrite dans la Section 6.6.1.4 Une déchets industriels spéciaux). Pour les métiers de l’énergie, Fluxys prévention active des risques environnementaux. 22 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Risques liés à l’environnement Si l’on devait étendre les exigences de la directive Seveso hors Les conséquences financières de la responsabilité civile susceptible Europe, deux sites de la Branche SUEZ Energy International d’être encourue par les opérateurs sont garanties dans le cadre des seraient concernés : SUEZ-LNG-NA, terminal de gaz liquéfié couvertures d’assurance du Groupe (se reporter à la Section 4.6 aux Etats-Unis, et Litoral Gas, unité de stockage de propane en Assurances). Argentine. risques liés au changement climatique Le Groupe, surtout dans les domaines de la production d’électricité Sur le long terme, un des risques majeurs identifié dans le marché et de chaleur, et de façon moindre dans ceux du traitement et de SCEQE est le renouvellement des plans nationaux d’allocation tous la valorisation des déchets, et du transport de gaz naturel, exerce les cinq ans à partir de 2008. Ce renouvellement ouvre la possibilité 4 des activités visées par les programmes nationaux, internationaux de modifier tant le volume des quotas attribués que la méthode et communautaires de lutte contre le changement climatique mis d’allocation elle-même (en ce compris en optant pour une vente en place dans le cadre de l’application du Protocole de Kyoto. aux enchères). Cette situation ne permet pas aux industriels de voir avec clarté les obligations qui leur incomberont à long terme. Cette En Europe, le marché des droits d’émissions de gaz à effet de incertitude est liée aussi à celle des gouvernements qui peinent à serre (SCEQE 1) est devenu une réalité le 1er janvier 2005. A ce faire progresser la négociation internationale sur la structure et les jour, c’est le seul marché multinational au monde qui impose des objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES) à long terme objectifs de réduction de dioxyde de carbone à l’industrie. Tous les («post 2012»). La conférence des Parties de Nairobi en 2006 n’a pays de l’Union Européenne n’ont pas été en mesure de prendre pas apporté de progrès majeur dans ce domaine. en temps utile les dispositions de mise en œuvre nécessaires. La mise en œuvre des registres nationaux d’émissions n’a été finalisée Au vu des premières décisions de la Commission européenne que dans le courant de l’année 2006. A court terme les risques (11/2006 et 1/2007) il faut s’attendre à ce que l’allocation de concernent principalement : quotas pour la seconde période (2008-2012) fasse apparaître des restrictions plus grandes. En effet, la Commission impose • la divulgation intempestive des résultats de vérification des que les Etats membres assurent le respect de leurs obligations émissions réalisées ; Kyoto sans avoir recours massivement à l’achat de droits sur le • les plans nationaux d’allocation pour la deuxième période marché international. L’évolution des prix sur le marché quotas est de réduction (2008-2012) qui devaient être soumis pour dépendante de nombreux facteurs dont non seulement, la pénurie approbation par la Commission européenne en juin 2006, et créée mais également des moyens à disposition des secteurs pour approuvés au plus tard fin septembre 2006. Un retard important réduire leurs émissions (en ce compris les moyens qui dépendent a été encouru : à ce jour seulement 12 plans ont été approuvés fortement de facteurs exogènes tels que la pluviométrie pour sous conditions par la Commission ; l’hydroélectricité). L’évolution des prix relatifs du pétrole, et donc du gaz naturel, par rapport au prix du charbon a un impact • la disponibilité de quotas européens : lors de l’approbation (sous majeur sur l’évolution du niveau des émissions de CO 2 et en condition) des 12 premiers plans, la quantité demandée a été conséquence, lorsque le marché est suffisamment liquide, sur réduite en moyenne d’environ 7% ; le prix des quotas. • l’accès aux crédits d’émission provenant du marché des Au total, 129 installations de SUEZ sont actuellement couvertes mécanismes de développement propre et de l’implémentation par la directive SCEQE. conjointe (le marché dit des «projets»). P o u r SES, 76 installations sont concernées par la directive Par ailleurs, des discussions se sont ouvertes sur la révision de SCEQE en 2006. De nouvelles installations sont entrées dans la directive SCEQE, entre autres sur son champ d’application. le périmètre de la directive notamment en Espagne. Toutefois, Une intégration de nouveaux secteurs ou de nouveaux gaz peut la majorité (93% en 2006) des quotas attribués concernent des avoir un impact direct sur le Groupe (si les nouveaux secteurs installations situées en France (principalement des réseaux de inclus correspondent à certaines de nos activités) ou un impact chaleur et des installations de combustion externalisées sur des indirect selon les réactions du marché par rapport à ces nouveaux sites industriels). secteurs. Le plan français a été notifié à la Commission européenne le La proposition de modification de la directive SCEQE concernant 29 décembre 2006 et le montant global affecté pour la deuxième l’inclusion du secteur de l’aviation risque d’entraîner une pénurie période est diminué de 20% par rapport à la première période, de crédits de projets à l’échéance 2011-2012, ce secteur étant à périmètre constant. Cet effort très important est par ailleurs autorisé à combler son déficit via des quotas européens ou des différencié selon les secteurs d’activités. A la date de rédaction crédits de projets. 1. 1. Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission, instauré par la directive 2003/87/CE. 23 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Assurances de ce document, la répartition précise des quotas par installation nord-est américain. Suite aux changements de configuration du n’est pas encore connue. Il apparaît cependant clairement que les paysage politique américain après les élections de novembre 2006, installations d’Elyo seront globalement en contrainte. De nouveaux la mise en œuvre de politiques plus ambitieuses de lutte contre le investissements de réduction des émissions sont à l’étude pour changement climatique pourrait voir le jour. restaurer l’équilibre. L e Groupe s’attache à limiter les risques «climat» par une veille active et une composition diversifiée de son portefeuille P o u r Electrabel Belgique, 32 installations sont visées par la directive SCEQE (dont une joint-venture à 50% avec RWE). Les énergétique, ce qui n’exclut pas le maintien, la remise à niveau installations de secours des centrales nucléaires ont vu leur ou même l’accroissement du parc ‘charbon’là ou les circonstances demande d’exclusion temporaire approuvée. Fluxys compte six économiques et politiques le justifient. sites couverts par la directive SCEQE. Suite à la demande du D a n s les services à l’énergie, optimisation, conduite et gouvernement belge, appuyé par les autorités régionales, les maintenance des installations concourent à accroître l’efficacité installations situées en Flandre ont été exclues temporairement énergétique des installations qui nous sont confiées et donc à du SCEQUE pour la période 2005-2007. 4 maîtriser la demande énergétique. Hors Europe, aucune indication précise ne permet de prévoir des A moyen terme, les efforts convergent vers un renforcement de difficultés ou des coûts supplémentaires dans un avenir proche. la part des sources énergétiques à faible teneur en carbone (gaz Cependant, il est toujours possible qu’un gouvernement décide de naturel, énergies renouvelables) dans le mix énergétique global, prendre des mesures contraignantes à ce sujet. un renforcement de la capture du biogaz sur les sites de stockage Aux Etats-Unis l’évolution des politiques «climat» se fait au niveau des déchets et la prise en considération de l’énergie produite par des états ce qui complique la vue d’ensemble du risque. C’est l’incinération de déchets, les décharges et les installations de pourquoi SUEZ Energy North America (SENA) suit de près les traitement des boues d’épuration par digestion anaérobie comme évolutions du cadre réglementaire dans chacun des états où le énergie renouvelable. Groupe exerce des activités potentiellement frappées de mesures A long terme le Groupe s’attelle à assurer une diversification restrictives en la matière. La mise en œuvre de la «Regional des ressources énergétiques et développe dès maintenant un Greenhouse Gas Initiative» (RGGI) se poursuit et l’Etat de New programme de mise à niveau des connaissances et de projet de York a introduit une proposition de mise en application, impliquant démonstration sur la capture et le stockage du carbone afin de entre autres la mise aux enchères à 100% des droits d’émission. rendre possible le maintien des installations charbon dans un La RGGI, s’appliquant uniquement au secteur électrique, aura des contexte de contrainte carbone intensifiée. impacts sur les installations de SENA situées dans divers états du 4.6 assurances Pour chacun de ces domaines : L a Direction des Assurances anime le réseau interne de spécialistes, «SWIN» (SUEZ Worldwide Insurance Network) qui • le transfert des risques d’intensité continue de s’opérer le plus fournit aux Branches/Business Units et au Corporate des capacités souvent possible sur le marché de l’assurance avec l’élaboration d’expertise dans ce domaine spécialisé où la mise en commun des de programmes transversaux dans des domaines considérés expériences contribue à une meilleure efficacité. comme stratégiques ; La politique de transfert des risques aléatoires au marché de • l’optimisation du financement des risques aléatoires de faible, l’assurance telle que pratiquée par SUEZ est appliquée aux voire de moyenne amplitude, fait largement appel à des schémas domaines traditionnels de l’assurance : la protection du patrimoine d’autofinancement, soit directement par le jeu des franchises et (dommages matériels et pertes de bénéfices) ; la protection des des rétentions, soit indirectement au travers des outils captifs. personnes (avantages sociaux) ; les recours de tiers (responsabilité civile) et le domaine des assurances automobiles. 24 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Assurances dommages matériels et pertes d’exploitation La protection des actifs de SUEZ obéit aux principes généralement qui bénéficie des capacités disponibles sur les marchés spécialisés admis par l’assurance de dommages aux biens et pertes en fonction de la nature des équipements. Les centrales de d’exploitation. Elle porte sur les biens détenus en propriété, en production d’énergie peuvent souscrire, outre les garanties location ou qui lui sont confiés. classiques d’incendie/explosion, des extensions au risque bris de machine en raison de la nature des équipements exploités Les installations sont couvertes par des programmes souscrits par (turbines à gaz, chaudières…). les sociétés opérationnelles au niveau des Branches et/ou des Business Units et/ou des Entités. Les centrales nucléaires exploitées par Electrabel sur les sites de Doel et Tihange sont garanties en Dommages auprès de la Les principaux programmes prévoient des garanties formulées mutuelle : Nuclear Electric Insurance Limited (NEIL/ONEIL). parfois en valeur totale rapportée mais plus souvent sur base de 4 limites contractuelles d’intervention par sinistre dont la hauteur L’assurance des pertes d’exploitation est souscrite ponctuellement varie entre 120 000 000 € et près de 2 000 000 000 $. en fonction de chaque analyse de risque réalisée au niveau pertinent (qui peut être l’unité de production elle-même ou l’ensemble des Les métiers de l’environnement privilégient pour couvrir leurs actifs unités appartenant à une même branche d’activités, implantées un montage en deux lignes successives, l’une visant à garantir les dans une même zone géographique). sites d’importance moyenne et l’autre dont la capacité est réservée aux sites d’exploitation les plus importants. Les projets de construction font l’objet d’une garantie «tous risques chantier» souscrite par le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre ou L e s métiers de l’énergie, dont les centrales de production l’entreprise principale. constituent un actif majeur, ont favorisé une approche régionale avantages sociaux C o n f o r m é m e n t à la législation en vigueur et aux accords C e s programmes peuvent faire l’objet d’un financement par d’entreprise, des programmes de protection du personnel contre rétention en fonction de la capacité des sociétés ou d’un transfert les risques d’accidents et frais médicaux sont élaborés au niveau au marché de l’assurance. des entités opérationnelles. responsabilité civile L e s assurances de responsabilité civile souscrites par SUEZ U n e partie importante des activités exercées par le Groupe passent essentiellement par les classifications suivantes : notamment dans le domaine de l’énergie, nécessite l’utilisation de navires pour le transport de gaz naturel liquéfié (GNL) et le cas échéant de charbon. La responsabilité civile susceptible d’être La responsabilité civile générale encourue en qualité d’affréteur ou de propriétaire de navires fait l’objet d’une couverture appropriée. En excédent de couvertures sous-jacentes et propres à chaque Branche/Business Unit qui s’élèvent normalement à 50 millions La responsabilité civile «nucléaire» d’euros, SUEZ s’est doté d’un plan mondial qui offre (sous réserve de certaines exclusions et de sous-limitations de garanties imposées par le marché) une capacité totale de 500 millions d’euros tous Electrabel, en sa qualité d’exploitant de centrales nucléaires sur dommages confondus. les sites de Doel et Tihange, voit sa responsabilité civile régie par les conventions de Paris et Bruxelles qui ont instauré un régime original et dérogatoire au droit commun inspiré par le souci La responsabilité civile «maritime» d’assurer une indemnisation des victimes et la création d’une solidarité entre pays européens. Le programme mondial de responsabilité civile «générale» de SUEZ Cette responsabilité incombe exclusivement à l’exploitant dont est placé sur le marché «terrestre» ce qui exclut par hypothèse l’installation est à l’origine de l’accident nucléaire. En contrepartie de son périmètre, des branches d’assurance traitées de façon de cette responsabilité strictement objective, le montant de spécifique telles que, par exemple, les risques maritimes qui sont l’indemnisation est plafonné par accident et limité dans le temps couverts auprès de marchés spécialisés. 25 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Sûreté et gestion de crise par un délai de prescription de 10 ans. Au-delà de ce plafond, un Néanmoins, ces risques font l’objet d’une approche particulière en mécanisme d’indemnisation complémentaire a été mis en place raison des conditions imposées par la réassurance internationale par les Etats signataires des conventions. qui limite généralement sa couverture aux dommages d’origine soudaine et accidentelle. La loi nationale belge de ratification fait obligation à l’exploitant de souscrire une assurance de responsabilité civile. Le programme P a r exception à ce principe, les métiers de l’environnement d’assurance souscrit par Electrabel est conforme à cette utilisent, au travers d’un schéma de réassurance, les couvertures obligation. du pool spécialisé. Il dispose d’un montage dont les capacités sont limitées en montant et en étendue territoriale mais qui comporte des extensions de garanties telles que les frais de dépollution et la La responsabilité civile «atteintes à couverture d’événements d’origine lente et graduelle. l’environnement» Le Groupe est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement 4 dans le cadre de son plan mondial de responsabilité civile. 4.7 sûreté et gestion de crise Au cours de l’exercice 2006, le contexte politique international est en poste sur une zone à risques et s’il n’avait pas adopté en resté volatil et tendu. Certains pays d’Afrique du Nord, du Proche conséquence les mesures de prévention adéquates. et Moyen-Orient ainsi que d’Asie du Sud Est ont de nouveau été SUEZ a décidé de se donner les moyens nécessaires pour faire le théâtre d’actes de terrorisme particulièrement violents. Dans le face à ces nouvelles obligations et anticiper les crises majeures même temps, l’Europe a également continué de subir les effets auxquelles le Groupe pouvait être confronté, en créant en 2004 induits de l’intervention occidentale en Irak et s’est trouvée placée le département de la sûreté placé directement sous l’autorité du sous la menace d’attentats (comme à Londres par exemple) pour Secrétaire Général. Ce département fonctionne en réseau : le la plupart déjoués grâce à la capacité d’intervention et d’échange SGSN (SUEZ Global Security Network) d’abord à partir du centre des services de renseignements. vers les branches d’activités puis vers les filiales opérationnelles L ’ i n t e r v e n t i o n israélienne au Liban dans le courant du mois implantées dans le monde entier. de juillet 2006 a donné lieu à une opération d’évacuation des L e s missions confiées à ce département concernent populations menacées, notamment françaises, de grande principalement : ampleur. Parallèlement, le contexte juridique a lui aussi évolué vers une plus La sûreté des personnes grande rigueur et se caractérise désormais par l’émergence de nouvelles dispositions inscrites dans le Code de la Défense avec la Il s’agit d’assurer la coordination et la centralisation des mesures de Loi du 12 décembre 2005 et son décret d’application du 23 février sûreté au profit des personnels expatriés et missionnés du Groupe 2006. Ce dispositif fait obligation aux opérateurs d’infrastructures face à l’émergence de menaces de toutes natures dont ils peuvent d’importance vitales de participer à la lutte contre le terrorisme. faire l’objet. De même, la Loi de Sécurité Financière impose dans les mêmes secteurs (énergie et eau) la réalisation de plans de continuité C e t t e mission comprend aussi le contrôle des pratiques en d’activités susceptibles de maintenir la poursuite de l’exploitation matière de déplacements des collaborateurs en mission ainsi que d’une unité, même si elle doit s’envisager en «mode dégradé» des mesures préventives à mettre en place dans le domaine de après survenance d’une catastrophe. manifestations à caractère événementiel. Enfin, la reconnaissance et la sanction par les tribunaux, d’une Pour accomplir cette mission, le SGSN peut s’appuyer sur des obligation «de sécurité de résultat» en faveur des victimes d’un prestataires extérieurs spécialisés tant dans le domaine de la santé attentat, ont trouvé récemment son application jurisprudentielle que dans celui de la sécurité, mais il a aussi noué des liens étroits en matière d’accident du travail. Ce type d’événement n’est plus avec les services compétents de l’Etat tels que notamment ceux du considéré en soi comme un cas de force majeure exonératoire de ministère des Affaires Etrangères et celui de la Défense. la responsabilité de l’employeur dès lors que celui-ci savait (ou aurait dû savoir) à quel type de menace il exposait son personnel 26 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue Sûreté et gestion de crise C’est à ce titre que le SGSN a été le maître d’œuvre de l’opération Dans la perspective de la réforme du Code de la Défense, le SGSN d’évacuation de nos personnels présents au Liban lors du conflit a développé une méthodologie d’analyse des vulnérabilités et de avec Israël. protection des sites sensibles. Cette méthodologie est en cours de déploiement sur les unités opérationnelles implantées en France Enfin et à titre préventif, une «veille pays» permanente a été mais elle a vocation à devenir le référentiel du groupe SUEZ dans instaurée avec la mise en place d’un site intranet spécialement le monde entier. dédié aux personnels en déplacement. Une classification des zones à risques ainsi que la délivrance de messages d’alerte à Enfin, les filiales opérationnelles ont été sensibilisées à la réalisation l’attention des entités concernées complètent ce dispositif. de plans de continuité d’activités afin de pouvoir faire face à la survenance de situations non conventionnelles comme par exemple celle qui résulterait d’une pandémie grippale. La sûreté des exploitations La gestion de crise Il s’agit ici de veiller à la prévention et à la protection des actifs 4 du Groupe face à l’émergence de nouvelles menaces pouvant entraîner des pertes matérielles par leur destruction, mais aussi Le SGSN peut aussi être configuré en cellule de crise. Dans ce et surtout immatérielles par l’appropriation d’informations au cas, il bénéficie d’un appui de la Direction des Communications, travers d’éventuelles ruptures de confidentialité. Cette mission est des Ressources Humaines, mais aussi de prestataires extérieurs basée sur la réalisation d’audits de sûreté et la mise en place d’un spécialisés. référentiel (en particulier pour ce qui concerne les installations La cellule de crise intervient principalement en cas d’atteinte critiques dont le chantier est en cours). aux personnes et aux biens, lors de la survenance d’événements catastrophiques d’origine naturelle ou industrielle, voire politique. 27 Document De RéféRence 2006 4 facteurs de risQue 4 28 Document De RéféRence 2006 5 informations concernant La société 5. Histoire et évolution de la société 5.2 investissements p. 29 p. 30 5.1.1 Raison sociale et nom de l’émetteur 29 5.2.1 Principaux investissements 30 5.1.2 Enregistrement 29 5.2.2 Principaux investissements en cours 30 5.1.3 Constitution 29 5.2.3 Principaux investissements que compte réaliser l’émetteur 30 5.1.4 Siège/forme juridique 29 5.1.5 Evénements importants 30 5 5. Histoire et évolution de la société 5.. raison sociale et nom de l’émetteur SUEZ 5..2 enregistrement RCS : Paris 542 062 559 Code APE : 741J 5..3 constitution La société a été constituée le 23 février 1880, prorogée en 1941 pour une durée de 99 ans. Sauf dissolution anticipée ou prorogation, l’existence de la société prendra fin le 31 décembre 2040. 5..4 siège/forme juridique Adresse du siège : 16, rue de la ville l’Evêque aux sociétés commerciales ainsi qu’à toutes dispositions légales 75008 PARIS – France applicables aux sociétés commerciales. Elle est régie par les Téléphone : 01 40 06 64 00 dispositions légales et réglementaires, en vigueur et à venir, applicables aux sociétés anonymes et par les statuts. SUEZ est une société anonyme à Conseil d’Administration soumise aux dispositions du livre II du Code de commerce, applicables 29 Document De RéféRence 2006 5 informations concernant La société Investissements 5..5 evénements importants Historique de la formation de sueZ Conformément à ce qui avait été annoncé en 1997 lors de la fusion, SUEZ a progressivement cessé d’être un conglomérat pour devenir un groupe industriel international et de services. SUEZ résulte de la fusion de la Compagnie de SUEZ et de Lyonnaise Aujourd’hui, SUEZ conçoit des solutions durables et innovantes des Eaux intervenue en juin 1997. A l’époque, la Compagnie de dans la gestion de services d’utilité publique en tant que partenaire SUEZ, qui avait construit et exploité le canal de SUEZ jusqu’à sa des collectivités d’entreprises et des particuliers. Il se donne pour nationalisation par le gouvernement égyptien en 1956, était encore mission de répondre aux besoins essentiels dans l’électricité, le une société holding possédant des participations diversifiées gaz, les services à l’énergie et à l’industrie, l’eau et la propreté. en Belgique et en France, en particulier dans les secteurs des services financiers et de l’énergie. Lyonnaise des Eaux était pour P o u r les événements importants de l’exercice 2006, voir sa part une société diversifiée dans la gestion et le traitement de Section 6.1.1.3 ci-après. l’eau, les déchets, la construction, la communication et la gestion d’installations techniques. 5 5.2 investissements 5.2. Principaux investissements En 2006, les investissements d’immobilisations incorporelles et corporelles du Groupe se sont élevés à 2 367,6 millions d’euros (se reporter au tableau de flux de trésorerie de la Section 20). Les flux issus des activités d’investissement sont repris dans la Section 9.4.2 du rapport d’activité. 5.2.2 Principaux investissements en cours Pour l’exercice 2007, les dépenses d’investissement sont estimées Dans le métier de l’environnement, les principaux investissements 3,4 milliards d’euros dans le métier de l’énergie et 1,1 milliard en cours se situent en Europe et aux Etats-Unis. d’euros dans le métier de l’environnement. Dans le métier de l’énergie, en outre des investissements de maintien, les principaux investissements en cours se situent en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. 5.2.3 Principaux investissements que compte réaliser l’émetteur Voir 6.1.1.4 ci-après. 30 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités 6.5 Position concurrentielle 6. Principales activités p. 74 p. 31 6.1.1 Nature des opérations 31 6.6 développement durable – informations environnementales et 6.2 Principaux marchés p. 70 sociales p. 74 6.2.1 Principaux marchés – énergie 70 6.6.1 Informations environnementales 76 6.2.2 Principaux marchés – environnement 72 6.6.2 Informations sociales 96 6.3 evénements exceptionnels p. 74 6.4 dépendance à l’égard de brevets, licences ou contrats p. 74 6 6. Principales activités 6.. nature des opérations 6... description des activités SUEZ occupe, dans chacun de ses deux domaines d’activité – énergie et environnement – des positions de premier plan : du Groupe • dans le domaine de l’énergie, SUEZ est un acteur majeur L’offre de services de SUEZ répond aux besoins fondamentaux disposant d’une expertise reconnue dans les différents segments d’une clientèle variée. de la chaîne de valeur, qu’il s’agisse de la production d’électricité, du négoce d’énergie en tant qu’activité de support, du transport SUEZ répond aux besoins des collectivités, des particuliers et ou de la commercialisation de l’électricité et du gaz naturel, de des entreprises qui sont confrontées à de nouvelles exigences la gestion de réseaux de transport et de distribution, de l’offre de liées à la croissance de la population, l’urbanisation, l’élévation services comme la construction et l’exploitation sur site d’unités du niveau de vie et la protection de l’environnement. Les filiales de cogénération, la gestion technique des installations chez du Groupe relèvent le défi chaque jour à l’échelon local dans le les clients ou l’optimisation de systèmes, et enfin des activités cadre de partenariats fondés sur la performance, l’innovation et d’ingénierie ; le dialogue. Leur expertise technique et managériale permet de maîtriser la consommation énergétique, de limiter les rejets de • dans le domaine de l’environnement, SUEZ est un acteur majeur gaz et l’effet de serre, de préserver les ressources naturelles et des services liés à l’eau. Il assure la conception et la gestion de donner accès à l’assainissement tout en assurant un contrôle de systèmes de production et de distribution d’eau potable strict des risques qui pourraient avoir un impact sur la santé et la et de traitement des eaux usées, des activités d’ingénierie et sécurité des populations. fournit aux industriels une large gamme de services. SUEZ est également l’un des acteurs mondiaux de la gestion des déchets La spécificité de SUEZ est d’imaginer, de concevoir, de mettre en pour le compte des clients municipaux et des entreprises. Ses œuvre et de gérer des systèmes et des réseaux dans chacun de ses compétences couvrent la totalité de la chaîne de valeur – collecte, métiers, afin de satisfaire les besoins de ses clients, entreprises, tri et recyclage, incinération, enfouissement – et la plupart des collectivités ou clientèle individuelle. SUEZ souhaite leur apporter catégories de déchets, banals ou spéciaux. les solutions spécifiques et innovantes qu’ils attendent. S U E Z estime que sa clientèle diversifiée constitue une base L e développement du Groupe s’appuie donc sur une offre d’activités récurrentes avec un potentiel de croissance organique diversifiée de services qui repose sur sa capacité d’expertise supérieur à celui du Produit Intérieur Brut. étendue, sa longue expérience et ses nombreuses références, ainsi que sur la flexibilité financière et géographique que lui offrent des SUEZ dessert deux grands segments de clientèle : cash-flows récurrents et son réseau international. 3 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités La clientèle municipale et les particuliers eaux ou d’installations électriques et mécaniques ou le génie climatique ; L ’ é v o l u t i o n des politiques publiques, des réglementations • des services de gestion sur site industriel, commercial ou nationales et le développement de l’urbanisation déterminent le tertiaire allant de la maintenance à des opérations complexes marché potentiel du Groupe à long terme. d’outsourcing. En effet, l’appel au secteur privé se développe soit au rythme de SUEZ estime que le marché des services aux entreprises devrait la libéralisation des marchés, soit du fait de la prise de conscience continuer à croître dans les années à venir, le rythme de cette par les collectivités publiques concernées du caractère limité de croissance étant toutefois corrélé à la santé des économies leurs ressources et de leurs compétences spécialisées, soit encore nationales. L’évolution des activités déléguées par les entreprises en raison du renforcement des réglementations environnementales à leurs prestataires de services se caractérise par quelques dans le cas de l’eau et de la propreté. Cet appel au secteur privé tendances fortes : peut prendre la forme de privatisations, de concessions ou de contrats d’opération et de maintenance. Il est synonyme pour • le passage progressif de prestations simples (maintenance) à de nombreuses collectivités et institutions internationales d’une des prestations plus complexes (facilities management, gestion plus grande efficacité, sous forme de prix reflétant mieux la complète des déchets) ; réalité économique, d’une qualité de service plus élevée et d’une • la nécessité pour le prestataire de s’engager sur des résultats et augmentation de la population desservie. 6 plus seulement sur des moyens ; SUEZ estime que le potentiel de développement à long terme de • le partage, voire le transfert, de tout ou partie du risque industriel ces marchés est vaste. Dans le secteur de l’énergie, la poursuite de (externalisation) ; la libéralisation en Europe conduira à rendre l’ensemble des clients résidentiels éligibles à compter du 1er juillet 2007 ce qui ouvre • les opportunités liées à la poursuite de l’ouverture des marchés des opportunités de développement commercial. Par ailleurs, de l’énergie. des investissements importants dans l’infrastructure énergétique Les contrats que SUEZ offre peuvent être à la fois multisites (production électrique, réseaux électriques et gaziers, terminaux – grâce à sa présence internationale – monoservice voire même GNL) seront nécessaires dans les années à venir pour suivre multiservices en fonction des demandes du client. Dans ce cas, ils l’évolution de la demande et procéder au remplacement des unités peuvent par exemple inclure l’approvisionnement en eau ultrapure les plus anciennes. (Ondeo), l’électricité, le gaz et la chaleur (SUEZ Energie Europe Dans l’environnement, le champ de la délégation au secteur privé et SUEZ Energie International), l’incinération et le traitement des de la gestion des services liés à l’eau, à la collecte et au traitement déchets (SITA), la fourniture de services industriels (Fabricom), le des déchets reste largement limité à l’Europe et aux Etats-Unis. En «facilities management» ou encore la gestion sur site d’installations Europe, les normes environnementales, parmi les plus avancées de production d’énergie (Elyo). et les plus contraignantes, entretiennent une demande croissante pour des services complets, sophistiqués et fiables. Au grand 6...2 organisation du Groupe international, les besoins de long terme sont immenses mais les modalités des partenariats public-privé restent à préciser. L’organisation de SUEZ est intégrée autour de quatre branches Comme l’a indiqué le rapport Camdessus (1), le secteur privé ne opérationnelles dans ses deux domaines d’activité – énergie et peut participer à la résolution de ce problème mondial que si environnement : des solutions sont trouvées pour éviter que la prise de risque soit déséquilibrée au détriment des opérateurs et pour faire en sorte • la branche SUEZ Energie Europe (SEE) porte l’ensemble que les collectivités publiques soient en mesure d’honorer leurs des activités européennes dans le domaine du gaz et de engagements contractuels, en particulier en matière tarifaire. l’électricité ; • la branche SUEZ Energie International (SEI) est en charge des La clientèle des entreprises activités de SUEZ dans le domaine du gaz et de l’électricité hors d’Europe ; Les clients des secteurs industriel et tertiaire sont fréquemment à la recherche de solutions sur mesure que le Groupe est capable • la branche SUEZ Energie Services (SES) assure les activités de de leur offrir dans ses domaines de compétences. SUEZ dans les domaines des services multitechniques ; SUEZ leur propose à la fois : • la branche SUEZ Environnement regroupe l’ensemble des activités du Groupe dans les métiers de l’Eau et de la Propreté. • la fourniture de produits et services de base (électricité, gaz, eau et gestion des déchets) ; Se reporter également à la Section 25 qui présente une liste des principales sociétés rattachées à chaque branche opérationnelle. • un vaste ensemble de prestations spécialisées, qui couvrent, entre autres, le traitement des déchets industriels spéciaux, la conception et la fourniture d’installations de traitement des 1. Rapport du groupe de travail international sur le financement des infrastructures mondiales d’accès à l’eau, mars 2003. 32 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités sueZ enerGie sueZ enerGie sueZ enerGie sueZ euroPe internationaL serVices enVironnement enerGie enVironnement 6 6...3 une année 2006 marquée notamment la mise en service de la centrale TGV de 758 MW de Castelnou en Espagne. par la poursuite de la stratégie • SUEZ Energie International a également connu une croissance de développement rentable dynamique sur l’ensemble de ses zones d’intervention avec du Groupe et la préparation un chiffre d’affaires en progression organique de 11,4%. En de la fusion avec Gaz de france Amérique du Nord, cette croissance est tirée par les succès commerciaux auprès des clients industriels et commerciaux L’année 2003 avait été marquée par la mise en œuvre du plan et par l’amélioration notable de l’environnement de prix pour d’action annoncé par le Groupe en janvier 2003 qui visait une les centrales «merchants» au Texas. Dans la zone Asie/Moyen- amélioration et une sécurisation de la rentabilité du Groupe ainsi Orient, la bonne tenue des prix de l’électricité soutenus par la qu’un renforcement de ses équilibres financiers. Au terme de croissance des prix du gaz a permis une progression sensible l’exercice 2003, les réalisations étaient en ligne avec l’ensemble des ventes en Thaïlande et en Turquie. En Amérique Latine et des objectifs du plan d’action tant en termes de diminution de particulièrement au Brésil, les ventes ont également augmenté l’endettement que d’économies de coûts (programme Optimax) et suite notamment au remplacement de la dernière tranche des de réduction de l’exposition de SUEZ aux pays émergents. contrats initiaux par de nouveaux contrats bilatéraux avec des distributeurs et des clients industriels. En 2004, SUEZ avait achevé son recentrage sur ses deux domaines d’activité de l’énergie et de l’environnement et amorcé la mise en • SUEZ Energie Services a pour sa part connu une croissance œuvre d’une stratégie de croissance organique rentable centrée organique de son chiffre d’affaires de 5,1%. La croissance est sur ses deux cœurs de métiers. particulièrement soutenue dans les métiers de l’installation et de la maintenance en France. Les activités de services en L ’ a n n é e 2005 avait vu la poursuite de l’intégration de SUEZ France enregistrent une croissance organique de 4% du fait des notamment à travers le succès de l’offre publique mixte lancée développements commerciaux et des travaux complémentaires. sur sa filiale Electrabel le 9 août. Suite à cette opération, SUEZ Dans le reste de l’Europe, SUEZ Energie Services a globalement détient 98,62% du capital d’Electrabel. bénéficié d’une croissance de ses opérations, notamment dans En 2006, SUEZ a poursuivi le déploiement de sa stratégie de les activités de génie climatique. développement organique rentable dans l’ensemble de ses • SUEZ Environnement réalise également une très forte activités. performance avec une croissance organique de son chiffre • SUEZ Energie Europe a poursuivi son déploiement commercial d’affaires de 6,5%. La croissance est particulièrement forte européen avec un chiffre d’affaires en progression organique 2 dans les activités Eau Europe avec de bonnes performances de 10,4%. Cette croissance reflète à la fois une croissance en d’Agbar notamment dans ses activités eau et assainissement volume et une augmentation des prix de marché de l’électricité, et de Lyonnaise des Eaux France du fait de la signature de eux-mêmes fortement influencés par l’évolution des prix des nouveaux contrats d’assainissement et de prestations de travaux. combustibles fossiles. Si les volumes d’électricité vendus ont L’activité Propreté Europe progresse en France en raison de diminué en Belgique (-2,4%), ils ont progressé aux Pays-Bas l’augmentation des volumes traités (incinération, tri, mise en principalement grâce à l’acquisition réussie des sociétés Rendo décharge). La propreté en Allemagne et en Europe centrale et Cogas et plus généralement sur les marchés hors Benelux du enregistre également une forte croissance d’activité suite à la fait d’efforts commerciaux fructueux. Electrabel a par ailleurs poursuivi le développement de son parc de production avec 2. A périmètre, méthodes et changes constants, hors négoce d’énergie et variations des prix du gaz. 33 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités de 20 TWh pourront néanmoins être transférés vers le groupe mise en service au second semestre 2005 de nouvelles unités de traitement. Au Royaume-Uni, la croissance organique s’explique qui serait issu de la fusion entre SUEZ et Gaz de France. notamment par un contexte de prix favorable dans un marché Par ailleurs et préalablement à la cession de sa participation sur lequel le Groupe se développe avec succès via des contrats dans Distrigaz, un contrat d’approvisionnement pour un de type Private Finance Initiative (PFI). Degrémont bénéficie volume de 50 TWh sera conclu entre Distrigaz et le nouveau pour sa part de l’avancement des grands contrats remportés à groupe pour l’approvisionnement d’Electrabel. Ces différentes l’international (Perth en Australie, Halifax au Canada, contrats dispositions permettront de sécuriser des volumes de gaz pour en Algérie, au Mexique). Degrémont a par ailleurs gagné de l’approvisionnement des clients et des centrales d’Electrabel ; nouveaux contrats en 2006 et affirme son leadership dans les • réduction à 45% de la participation dans la société Fluxys S.A. domaines du Re-Use (Lusail au Qatar, Doha) et du dessalement (propriétaire des installations de transport/stockage en Belgique (Barcelone, Barka à Oman). L’international enregistre une et via sa filiale Fluxys LNG du terminal GNL de Zeebrugge) et croissance organique significative qui provient notamment perte du contrôle de cette société. De surcroît, l’autonomie de de la montée en puissance des contrats d’eau et de propreté gestion sera renforcée par des mesures complémentaires de en Chine, de la hausse des prix et des volumes au Maroc, du gouvernance. Le nouveau groupe détiendra parallèlement une démarrage du contrat d’Alger et du développement des activités participation dans le terminal de Zeebrugge, l’un des plus grands de collecte industrielle et commerciale en Australie. terminaux européens, de 60%, avec la création d’une société, Fluxys International, détenant la propriété de ce terminal GNL, L’année 2006 a également été marquée par la préparation de la 6 fusion entre SUEZ et Gaz de France dont le principe a été approuvé du gestionnaire du hub et des autres actifs hors de Belgique. par le Conseil d’administration de SUEZ du 25 février 2006 puis Également en cas de réalisation de la fusion, SUEZ et Gaz de par celui de Gaz de France le 26 février 2006. France ont pris vis-à-vis de la Commission européenne les autres Ce projet s’inscrit dans le prolongement des coopérations existantes engagements suivants concernant les infrastructures et les réseaux entre les deux groupes et concrétise l’aboutissement de discussions de chaleur : engagées depuis la fin de l’année 2005. • mesures facilitant l’accès au hub de Zeebrugge ; engagement L ’ o p é r a t i o n projetée s’inscrit dans un contexte de mutation d’ouvrir une consultation du marché avant fin 2007 pour profonde et accélérée du secteur énergétique en Europe. Elle la deuxième extension du terminal GNL de Zeebrugge et le répond pleinement aux ambitions stratégiques des deux groupes renforcement de la capacité de transit nord-sud à travers la dont elle permet une mise en œuvre accélérée. Sans équivalent en Belgique ; nouvelles capacités de stockage ; amélioration des termes de complémentarité des savoir-faire, des compétences des règles de transparence du marché belge ; personnels et des actifs, elle positionne le nouvel ensemble comme • transfert de Distrigaz & Co. (qui commercialise les capacités de l’un des leaders mondiaux de l’énergie et de l’environnement. transit sur les axes Troll et RtR) à Fluxys, conformément au Des travaux internes importants ont été menés entre les équipes de protocole d’accord signé avec Publigaz ; application en Belgique SUEZ et Gaz de France au cours de l’année 2006 sur les différents du code de bonne conduite aux nouveaux contrats de transit ; chantiers traitant du processus même de fusion et de l’intégration • transfert de la participation de Gaz de France (25%) dans Segeo future des deux groupes. Ces travaux ont notamment permis (Société détentrice d’un gazoduc en Belgique reliant la frontière d’affiner l’évaluation des synergies induites par la fusion qui ont hollandaise à la frontière française) à Fluxys ; été annoncées le 4 mai 2006. Ils ont également permis de définir • d é v e l o p p e m e n t important par Gaz de France de capacités l’organisation industrielle du futur groupe qui a été présentée au additionnelles de stockage en France pour accompagner le marché le 30 octobre 2006. développement du marché à venir et accroissement important Par ailleurs, des étapes importantes ont été franchies au cours de des capacités de déchargement et de regazéification du terminal l’année dans la mise en œuvre de ce projet. de Montoir de Bretagne dont la capacité actuelle de 8 milliards Au niveau communautaire, Gaz de France et SUEZ ont notifié de m3 sera portée à 12 milliards de m3 à moyen terme, puis à conjointement l’opération auprès de la Commission européenne 16 milliards de m3 ; le 10 mai 2006. A l’issue d’une enquête dite de «Phase II», la • filialisation des activités du gestionnaire de terminaux méthaniers Commission européenne a déclaré le 14 novembre 2006 l’opération en France, selon le modèle adopté en 2005 pour le réseau de compatible avec le marché commun et a autorisé sa réalisation. transport (GRTgaz) et prochainement du réseau de distribution SUEZ et Gaz de France ont, en cas de réalisation de la fusion, (GRD) dans la perspective de l’ouverture totale du marché pris vis-à-vis de la Commission européenne les engagements en 2007. Gaz de France a par ailleurs déjà procédé à la suivants : filialisation du terminal de Fos Cavaou ; • cession de la participation de 25,5% détenue par Gaz de France • amélioration des dispositifs correctifs en matière d’acheminement dans SPE ; sur le réseau de transport de GRTgaz et mesure renforçant la transparence en matière de stockage en France ; • cession de la participation détenue par SUEZ dans sa filiale Distrigaz. Sous réserve de l’accord des producteurs, des • Cession des réseaux de chaleur de Cofathec Services et cession contrats d’approvisionnement de Distrigaz pour un volume de Cofathec Coriance (la filiale Cofathec Coriance assure la 34 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités gestion des contrats de délégation de service public des réseaux et devoirs de l’exploitant nucléaire. Une structure juridique de chaleur auprès des collectivités locales) à l’exclusion de ses associant l’Etat belge et Synatom sera mise au point en vue de activités dans les réseaux de froid. reprendre les tâches actuelles du Comité de suivi. En Belgique, le gouvernement a exprimé le 9 mars 2006 un avis Au niveau français, le Parlement a voté le 8 novembre 2006 la loi favorable sur le projet de fusion entre SUEZ et Gaz de France tout permettant la privatisation de Gaz de France qui constituait un en réaffirmant son attachement à l’amélioration du fonctionnement préalable indispensable à la fusion du fait de la dilution mécanique du marché belge de la production électrique. Dans ce cadre, il a de la participation de l’Etat. souhaité que des mesures complémentaires soient apportées à Cette loi a été déférée au Conseil constitutionnel le 13 novembre l’accord qui avait été conclu avec le Groupe à l’automne 2005 2006 au motif notamment que Gaz de France combinant les attributs (accord dit «Pax Electrica»). Dans ce cadre, le Groupe a pris les d’un monopole de fait et d’un service public national, sa privatisation engagements suivants dans la perspective de la fusion entre SUEZ n’était pas conforme à la Constitution française. Dans sa décision et Gaz de France : du 30 novembre 2006, le Conseil a validé la constitutionalité de la • le Groupe accepte de conclure avec la SPE une augmentation privatisation de Gaz de France mais a assorti sa validation d’une de sa part, à concurrence de 250 MW, dans la copropriété déjà réserve d’interprétation repoussant au 1er juillet 2007 la possibilité existante des unités nucléaires de Doel 3 et 4 et Tihange 2 d’un transfert effectif de Gaz de France au secteur privé. Au terme et 3 qui lient Electrabel et la SPE. Il accepte aussi de conclure de la décision, ce n’est en effet qu’à cette date que Gaz de France 6 des contrats de vente à long terme, pouvant être convertis en perdra l’exclusivité de la fourniture de gaz naturel aux clients copropriété à leur échéance, avec cette société pour 285 MW. particuliers et donc sa qualité de service public national du fait de Ces accords s’effectueront à des conditions économiques la complète libéralisation des marchés de l’énergie. globalement compétitives et équilibrées. Il sera également Ce décalage par rapport au calendrier initialement envisagé ne procédé à un échange des 100 MW détenus par la SPE dans remet pas en cause la volonté des deux entreprises de mener la centrale de Chooz B contre 100 MW dans Doel 3 et 4 et à bien leur projet de rapprochement dans les meilleurs délais Tihange 2 et 3, ainsi la puissance nucléaire du Groupe en et dans le respect des intérêts et des droits de l’ensemble des France sera portée à 1200 MW ; parties prenantes. Les Conseils d’administration de SUEZ et Gaz de • en cohérence avec l’engagement du Groupe et dans le cadre des France ont notamment réaffirmé respectivement les 8 décembre objectifs du gouvernement, le Groupe continuera à examiner les et 20 décembre 2006 que le projet de fusion demeurait le plus possibilités d’échanges d’actifs avec d’autres acteurs, sur des pertinent pour l’avenir des deux groupes. bases négociées et équilibrées, dans le courant du 1er semestre 2007. Cette perspective s’inscrit dans la stratégie du Groupe et 6...4 Priorités stratégiques pour 2007 contribuera à accélérer son développement en Europe, sans remettre en cause sa capacité de production d’ensemble et sa Le Groupe bénéficie d’excellentes perspectives industrielles. rentabilité à long terme ; Le positionnement compétitif de SUEZ sur ses métiers, son • à l’instar de ce qui est constaté sur les autres marchés expérience et son leadership technologique constituent de forts européens, pendant la période prévue de mise en œuvre relais de croissance sur des marchés en évolution (concentration des mesures précitées, le Groupe s’est engagé à ne pas entre opérateurs majeurs, mécanismes de régulation des augmenter les prix de l’électricité à la clientèle résidentielle, marchés de l’énergie, nouvelles technologies de traitement de sauf circonstances exceptionnelles. Le Groupe contribuera à l’eau notamment). la sécurité d’approvisionnement du pays par le biais d’un plan d’investissement et poursuivra ses efforts en vue de proposer Dans ce contexte, SUEZ va poursuivre les efforts engagés pour des prix compétitifs. Par ailleurs, il développera des propositions l’augmentation de la rentabilité opérationnelle et la génération de de contrats de long terme pour les grands consommateurs liquidités dans tous ses métiers et accroître les moyens dévolus industriels ; à son développement industriel. Les investissements, hors acquisitions majeures, seront ainsi portés à € 15 milliards sur la • suite à l’intervention du gouvernement dans l’évolution récente période 2007-2009 contre € 10,2 milliards sur la période 2004- des dépenses énergétiques des ménages, le Groupe confirme 2006, hors OPM Electrabel. Ils seront réalisés tout en maintenant son accord de principe antérieur pour supporter en 2006 une la discipline financière du Groupe (maintien à moyen terme du contribution unique de 100 millions d’euros ; rating de catégorie A et des critères d’investissement). • le gouvernement confirme l’importance qu’il attache au maintien Le Groupe a notamment pour objectif de porter à 75 000 MW d’une relation durable avec le secteur via les mécanismes de sa capacité de production électrique dans le monde d’ici à 2012 concertation adéquats et à garantir à ce titre la stabilité générale et spécifiquement d’augmenter ses capacités de production du cadre réglementaire s’appliquant au secteur ; nucléaire en construisant de nouvelles centrales en Europe en • d e s mesures renforçant le contrôle de l’Etat belge sur la fonction de l’attente des autorités nationales. L’objectif pour disponibilité des provisions nucléaires et privilégiant leur 2015-2020 est de détenir et d’exploiter de nouvelles centrales affectation à des investissements en Belgique seront élaborées, nucléaires de 3ème génération. SUEZ poursuivra également son sans remettre en cause le régime existant en matière de droits 35 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités développement dans le gaz et le gaz naturel liquéfié (GNL) en notamment) et des synergies commerciales et techniques avec capitalisant sur ses positions fortes. Dans l’environnement, le les autres métiers de SUEZ. Groupe vise un développement dynamique avec une croissance Ce développement sera conduit dans le respect des objectifs du chiffre d’affaires autofinancée et rentable de 6 à 10% par an de SUEZ d’une atteinte des meilleurs niveaux de rentabilité du sur la période 2007-2009. Enfin, SUEZ entend tirer parti des secteur. opportunités de développement offertes dans le domaine des services énergétiques tout en veillant à positionner SUEZ Energie SUEZ Environnement Services aux meilleurs niveaux de rentabilité du secteur. Dans l’environnement, SUEZ vise une croissance dynamique, Dans ce cadre, les principales orientations stratégiques des rentable et autofinancée du chiffre d’affaires de 6 à 10% sur la branches sont les suivantes : période 2007-2009. SUEZ Energie Europe L’ambition du Groupe est de se positionner comme un opérateur intégré sur l’ensemble de la chaîne de valeur sur les principaux S U E Z vise une expansion dynamique en Europe tout en marchés européens et de se profiler comme un opérateur de maintenant la part de marché au Benelux. Cette expansion référence de systèmes et de technologies complexes dans l’eau commerciale s’appuiera sur la poursuite du développement et la propreté. d’un parc de production équilibré à long terme (nucléaire, gaz, 6 Par ailleurs, 2007 verra la poursuite des travaux qui devraient charbon, énergies renouvelables) en renforçant notamment le conduire à la fusion entre SUEZ et Gaz de France, projet qui profil de génération à coût compétitif et peu émetteur de CO2. permettrait de renforcer encore. les fortes perspectives industrielles Dans ce cadre, SUEZ entend notamment valoriser l’expertise du du Groupe. Groupe dans le nucléaire et le gaz. SUEZ poursuivra également les démarches engagées de SUEZ Energie International simplification et d’optimisation des structures du Groupe. Dans cette perspective, SUEZ a annoncé le 8 mars 2007 son intention Hors d’Europe, SUEZ entend opérer un développement de ses de faire une offre publique de reprise sur les 1,38% du capital activités équilibré en termes de géographie (Brésil, Moyen-Orient, d’Electrabel qu’il ne détient pas encore pour un investissement qui Thaïlande, Etats-Unis), de type d’énergies (gaz-GNL/électricité) devrait s’élèver à environ € 445 millions. Le 19 mars, le Conseil et de structures contractuelles (« merchant »/contrats directs d’administration d’Electrabel a émis à l’unanimité un avis favorable et PPA). sur cette offre. Par ailleurs, le Conseil d’administration de SUEZ a annoncé qu’il est envisagé que SUEZ vende à Electrabel sa SUEZ Energie Services participation dans Suez-Tractebel. Ce projet sera soumis pour décision aux Conseils d’administration d’Electrabel et de SUEZ à SUEZ entend conforter sa place de leader européen des services une date ultérieure. Les principaux actifs opérationnels de Suez- multitechniques par une poursuite de la croissance sur ses Tractebel sont Suez Energie International, le bureau d’études marchés domestiques (France, Bénélux) et un développement Tractebel Engineering et des participations dans Distrigaz (57,24%) dynamique dans les pays voisins en tirant parti des opportunités et Fluxys (57,25%). offertes par les segments de marché en croissance (efficacité énergétique, santé, transport et mobilité, externalisation, nucléaire 6...5 nature des opérations – le métier énergie 6.1.1.5.1 Organisation et chiffres clés exercice clos le exercice clos le 3/2/2006 3/2/2005 Données en millions d’euros chiffre d’affaires 32 850 30 401 Résultat brut d’exploitation 5 217 4 752 capitaux employés 24 236 25 108 nombre d’employés 81 707 84 902 Les compétences de SUEZ dans l’énergie couvrent l’ensemble International et SUEZ Energie Services de développer des solutions de la chaîne de valeur (hors exploration et production de gaz). sur mesure répondant aux nombreux impératifs de toute entreprise Cette diversité permet à Electrabel, Distrigaz, Fluxys, SUEZ Energie ou collectivité. 36 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Le parc de production répartition des projets en construction par région (en mW) SUEZ détient et développe un parc de production flexible et 6000 performant dans ses marchés clés : l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud ainsi que le Moyen-Orient et l’Asie. La 5000 capacité installée et en construction du Groupe au 31 décembre 2006 atteint 59 099 MW 3 (hors développement). 4000 répartition de la capacité installée et en construction 5 062 3000 Amérique Reste du monde 2000 du Sud 20 % 16 % 1000 Amérique 1 598 du Nord 9% 746 444 413 0 Europe - Amérique Amérique Europe - hors Belgique Reste du monde hors Belgique du Nord du Sud Belgique Belgique 23 % 32 % L a puissance cumulée des projets en construction 4 atteint 6 8 264 MW au 31 décembre 2006. Compte tenu des calendriers prévisionnels de mise en service des unités, SUEZ prévoit une augmentation de sa puissance installée de 3 686 MW en 2007, de Le gaz naturel est le combustible le plus utilisé par les unités de 648 MW en 2008, de 3 666 MW en 2009 et de 264 MW production gérées par le Groupe avec 43% de la capacité gérée après 2009. (capacités contractées incluses), contre 9% pour le fioul et 9% Pour les projets en construction, il est fait appel à des technologies pour le charbon. L’énergie hydraulique représente 22%, le parc de gaz pour 92,2% à des technologies pour énergies renouvelables nucléaire 12%, et les autres sources 5%. (éoliennes 3,3% et petit hydro 3,0%) et à des solutions thermiques classiques pour 1,5%. répartition de la capacité gérée par type de combustible optimisation et négoce d’énergie (portfolio management Autres and trading) 5% Hydro Les activités d’énergie du Groupe s’inscrivent dans le cadre de son 22 % Nucléaire modèle d’entreprise qui vise à gérer l’équilibre et optimiser la marge Fioul 12 % entre actifs de production, contrats long terme d’approvisionnement 9% en combustibles et ventes via la fonction centralisée de gestion de Charbon portefeuille. Par ailleurs, le Groupe développe, en Europe, une 9% Gaz naturel activité de négoce d’énergie pour compte propre et pour le compte 43 % de sa clientèle. Au niveau européen, Electrabel est un des pionniers dans le trading d’énergie. Cette longue expérience permet de proposer SUEZ estime que cette structure de parc lui assure une solide des produits et services innovants en combinant la fourniture compétitivité tant en termes de rendement des centrales qu’en physique d’électricité et de gaz naturel, les accès aux réseaux et les termes d’impact environnemental. En effet, le parc de production instruments financiers. Elle optimise sa marge énergétique globale comprend majoritairement des technologies efficaces et des sur les marchés (achats de combustibles, valorisation de l’électricité combustibles moins polluants que d’autres combustibles fossiles produite et approvisionnement des ventes). Electrabel est active comme le charbon. Le Groupe poursuit son effort de développement sur tous les marchés d’énergie en Europe, de la Scandinavie à dans cette voie, mais participe également à des recherches visant l’Espagne et du Benelux à la Pologne, aussi bien en gaz, fuel, à accroître le rendement des centrales à charbon et à améliorer charbon qu’en électricité et droits d’émission. Sur le marché belge, l’impact environnemental de cette technologie. Elia, APX et Powernext ont créé la Bourse belge Belpex, qui a pour but de coupler les marchés day-ahead en électricité de la France, la Belgique et les Pays-Bas. Aux Etats-Unis, les activités de trading énergétique déployées par les entreprises de SUEZ Energy International s’articulent actuellement 4. Les projets en construction sont les projets décidés par SUEZ et pour 3. 3. Les MW expriment toujours une puissance nette sauf mention lesquels l’entreprise est contractuellement engagée. Ils sont distincts particulière ; la puissance brute moins la consommation de la centrale. des projets en développement, ces derniers étant des projets identifiés Les capacités installées correspondent à 100% de la puissance et à l’étude, mais non décidés. des centrales entrant dans le périmètre de consolidation (mise en équivalence, intégration proportionnelle et intégration globale). 37 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités en Europe est confié à la branche SUEZ Energie Europe (SEE). Son autour des actifs et des contrats de fourniture existants. Cette objectif consiste à maximiser l’ensemble des synergies présentes activité, qui nécessite des initiatives dans le domaine de la gestion en son sein au profit des clients. des risques liée aux prix des commodités (achats de combustibles et vente d’électricité inclus), fait directement appel aux actifs de Pour les activités électriques et gazières en Europe, les sociétés la Société et vise à optimiser les résultats d’exploitation de ces majeures composant SEE sont : installations, de manière à garantir la marge des contrats de vente • Electrabel (détenue au 31 décembre 2006 à concurrence d’électricité conclus avec les clients finaux. de 98,62%), fournisseur européen de solutions énergétiques SUEZ Energie International gère ses activités de trading aux Etats- (production, négoce, ventes, réseaux de distribution) globales Unis par le biais de SUEZ Energy Marketing NA tandis qu’Electrabel et sur mesure ; et Distrigaz assument cette fonction en Europe pour SUEZ Energie • Distrigaz et Fluxys, issues de la scission des activités de Europe (SEE). l’ancienne Distrigaz entre le négoce et le transport de gaz. La présence du Groupe sur les marchés de l’électricité et du Au 31 décembre 2006 la participation du Groupe est : gaz naturel et dans les services est assurée par trois branches opérationnelles : • de 57,24% dans Distrigaz ; sueZ energie europe • de 57,25% dans Fluxys. 6 Le développement des activités électriques et gazières du Groupe Electrabel, Distrigaz et Fluxys sont cotées sur Euronext Brussels. une organisation matricielle Europe France Belgique Europe Corporate du Nord-Est Suisse Luxembourg du Sud Production et Achats Trading et Portofolio Management Marketing & Sales Stratégie, Communication, Administration Ressources humaines et IT Finances Directions générales fonctionnelles Directions générales géographiques Directions générales opérationnelles Electrabel est organisée autour d'une Direction générale intégrée. Celle-ci se compose de directions générales géographiques (Belgique-Luxembourg ou "Belux", Europe du Nord-Est, France-Suisse, et Europe du Sud), opérationnelle (= nos métiers : production, trading et portfolio management, ventes) et fonctionnelles (services dits de support). • Publigaz achètera une participation de 6,25% du capital de Le 8 septembre 2006, le Groupe et Publigaz (l’autre actionnaire Fluxys à SUEZ-TRACTEBEL pour un prix de 2 830 euros par stable en Fluxys et Distrigaz) ont conclu un protocole d’accord portant sur l’intention de soumettre aux Conseils d’Administration action et d’un montant de 53,80 par action pour valoriser le de Fluxys et de Distrigaz la cession par cette dernière de ses dividende brut estimé de l’exercice 2006, soit un montant total activités de transit de gaz naturel à Fluxys. Cette transaction fera de 126,64 millions d’euros. Cette cession ramènera le taux de l’objet au sein des Conseils respectifs de la procédure prévue pour détention de SUEZ-TRACTEBEL dans le capital de Fluxys à des opérations intra-groupe (article 524 du Code des Sociétés). 51,00% et portera celui de Publigaz à 37.50%, et ; Sous réserve du bon aboutissement de cette transaction : 38 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités • SUEZ-TRACTEBEL achètera une participation de 4,6% du gestion des réseaux de transport et de distribution et le gaz naturel capital de Distrigaz à Publigaz pour un prix de 3 739 euros par liquéfié (GNL). action et d’un montant de 178,50 euros par action pour valoriser SEI s’organise en quatre entités régionales coordonnées par une le dividende brut estimé de l’exercice 2006, soit un montant total organisation centrale située à Bruxelles. de 126,64 millions d’euros. Cette acquisition portera le taux de Ces quatre régions sont les suivantes : détention de SUEZ-TRACTEBEL dans le capital de Distrigaz à 61,84% et ramènera celui de Publigaz à 26,65%. • Amérique du Nord, où SUEZ Energy North America, filiale de SEI à 100% basée à Houston, gère l’ensemble des activités Cette transaction n’implique pas de changement dans le contrôle électriques et gazières du Groupe aux Etats-Unis, au Canada des sociétés concernées. et au Mexique, y compris les installations de regazéification de Le protocole d’accord du 8 septembre 2006 s’inscrit dans le cadre GNL ; e la volonté du Groupe de poursuivre dans un esprit constructif le • Amérique du Sud, où SUEZ Energy South America, filiale de dialogue avec les autorités relatif au secteur gazier en Belgique. Il SEI à 100% basée à Florianopolis (Brésil), gère l’ensemble des s’inscrit dans le prolongement des engagements pris par le Groupe activités électriques et gazières du Groupe au Brésil, au Chili, SUEZ à l’égard du Gouvernement belge dans le cadre de la «Pax au Pérou et en Argentine ; Electrica» convenue en 2005 à l’occasion de l’offre publique d’acquisition lancée par SUEZ sur Electrabel. • Moyen-Orient – Asie, où SUEZ Energy Asia, filiale de SEI à 100% 6 basée à Bangkok, gère l’ensemble des activités électriques, Ensemble, les activités de SEE représentent environ 15,97 milliards gazières et de dessalement d’eau de mer du Groupe en d’euros de chiffre d’affaires en 2006 pour un effectif de Thaïlande, au Laos, en Turquie et dans les pays du Conseil de 12 770 personnes. Coopération du Golfe ; sueZ energie international • GNL, secteur dans lequel SUEZ Global LNG, filiale de SEI à SUEZ Energy International (SEI) est responsable des activités 100% basée à Londres et à Luxembourg, est responsable des énergétiques et de services du Groupe sur les marchés extérieurs activités GNL, de l’approvisionnement, de la coordination du à l’Union européenne. L’électricité et le gaz naturel constituent le transport et de la gestion des participations dans des projets de cœur de métier de SEI. Celui-ci couvre la production d’électricité, liquéfaction à travers le monde. le trading, le marketing et la vente d’énergie, de même que la SUEZ Energie International SUEZ Energy Middle SUEZ Energy SUEZ Energy SUEZ GLOBAL LNG South America East-Asia & Africa North America ROYAUME-UNI ARGENTINE ABOU DHABI THAÏLANDE-LAOS ETATS-UNIS – CANADA et LUXEMBOURG • Transport et distribution • Production d’électricité & • Production et • Réception et regazéification • Trading de GNL de gaz dessalement d’eau distribution d’électricité de GNL • Transport de GNL • Services de consultance • Production et • Ventes d’énergie au détail • Approvisionnement en dans le domaine BAHREÏN distribution de vapeur et services GNL à long terme de l’électricitéet du gaz • Distribution et • Production d’électricité • Développement • Production d’électricité & transport de gaz • Cogénération d’intérêts de liquéfaction BRESIL dessalement d’eau • Services énergétiques dérivés MEXIQUE TRINIDAD & TOBAGO • Production OMAN et commercialisation CHINE • Production d’électricité • Liquéfaction de GNL d’électricité • Production d’électricité & • Production et distribution dessalement d’eau • Production d’électricité de vapeur CHILI • Transport d’électricité • Distribution de gaz SINGAPOUR • Production et transport ARABIE SAOUDITE d’électricité • Services énergétiques • Transport et distribution • Production d’électricité & dérivés de gaz dessalement d’eau PEROU TURQUIE • Production et transport • Production d’électricité d’électricité • Transport et distribution de gaz • Services de consultance dans le domaine de l’électricité et du gaz E n s e m b l e , les activités de SEI représentent environ 6,24 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2006 pour un effectif de 3 893 personnes. 39 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités sueZ energie services des certificats blancs ou certificats d’économie d’énergie dans l’UE, comme c’est déjà le cas en Italie, au Royaume Uni et en France, et Leader européen des services multitechniques, SUEZ Energie la directive européenne en matière d’efficacité énergétique qui est Services propose à ses clients de l’industrie, du tertiaire, des particulièrement ambitieuse quant aux économies énergétiques à collectivités et administrations publiques et des infrastructures, réaliser d’ici à 2015. Dans ce contexte, il est primordial de choisir des solutions globales depuis la conception, la réalisation et la un partenaire tel que SES qui a la capacité de prendre en charge la maintenance d’équipements, jusqu’à la gestion des énergies et des totalité de la problématique et de proposer une offre dimensionnée utilités ou encore la gestion multitechnique dans la durée. Présent aux besoins spécifiques des clients. sur l’ensemble de la chaîne de valeur des services techniques, SUEZ Energie Services met à la disposition de ses clients ses L’offre de SES peut inclure des techniques présentant un haut multiples compétences et les accompagne tout au long du cycle de rendement énergétique telles que la cogénération ; elle peut vie de leurs installations et de leurs sites. Les prestations fournies aussi intégrer l’utilisation des énergies renouvelables comme la par SUEZ Energie Services permettent à ses clients d’optimiser biomasse, la géothermie ou le solaire. leurs actifs, de mieux gérer leurs coûts et de se concentrer sur En outre, les sociétés de SES sont idéalement placées, tant en leur cœur de métier. termes d’expertise technique, de gestion de projet et contractuelle des solutions globales tout au long du cycle de vie des que de maillage géographique, pour répondre aux grands défis installations et des sites de nos clients auxquels nombre de clients industriels et tertiaires doivent faire 6 face : NOS MÉTIERS • recentrage sur le cœur de métier et volonté d’externalisation avec CONCEVOIR RÉALISER MAINTENIR PILOTER EXPLOITER recherche de solutions multitechniques complètes et intégrées, tant dans le secteur privé que dans la sphère publique ; CONCEPTION FACILITÉS MANAGEMENT • mise en œuvre de solutions d’efficacité énergétique, particulièrement pertinentes dans un contexte de prix des énergies durablement élevés ; • modernisation des établissements de soins de santé, nécessitant ENERGIE des prestations d’installation et des services d’exploitation SERVICES GESTION DES RÉSEAUX RÉALISATION D'ÉNERGIE ET DES UTILITÉS D'INSTALLATIONS multitechniques dans la durée ; SUR SITES • attention croissante portée à la mobilité et à la sécurité avec, comme corollaire, des besoins importants de modernisation des infrastructures de transport ferroviaire, routier et urbain ; GESTION, MAINTENANCE INDUSTRIELLE ET • nouvelles formes contractuelles permettant une indexation à la MULTI TECHNIQUE performance ou un partage des économies réalisées. Les métiers de SES répondent notamment aux préoccupations SUEZ Energie Services est une branche à part entière au sein croissantes des clients pour une plus grande efficacité énergétique de SUEZ, aux côtés de SUEZ Energie Europe, SUEZ Energie et environnementale de leurs installations thermiques et International et SUEZ Environnement. La branche a été constituée électriques. Si les industriels intensifs en énergie, comme la d’un point de vue juridique et organisationnel afin de renforcer sidérurgie, les cimentiers et la pétrochimie, ont été parmi les son efficacité. Depuis juin 2005, SUEZ Energie Services s’appuie premiers à rechercher des solutions à la fois efficaces et rentables sur une organisation claire et lisible qui rassemble des métiers pour maîtriser leurs coûts d’énergie, cette préoccupation s’étend complémentaires, dans le respect de la logique qui leur est propre : à présent à tous les secteurs : les infrastructures, les collectivités l’ingénierie, les installations et services associés, les services à publiques, le tertiaire et l’industrie. l’énergie et la gestion technique. Les entités qui composent SUEZ Energie Services sont structurées autour d’une organisation par A ces préoccupations économiques s’ajoutent les contraintes pays, constituée de sept BU (Business Unit). environnementales et réglementaires : l’introduction progressive 40 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités sueZ energie services : une organisation métier par pays BU Sociétés Electriques et Gazière ENERGIE SERVICES BU Tractebel Engineering BU France BU France BU Belgique BU Pays-Bas BU International Services Installations et Energétiques Services Associés Allemagne Autriche 6 Espagne Europe Centrale Fabricom GTI Ineo Italie Axima Services Royaume Uni Endel Axima Suisse Axima GTI Contracting Elyo Autres Seitha Axima Services Fabricom Ses 65 044 collaborateurs sont présents dans plus de 22 pays, L’organisation retenue est essentiellement géographique, compte tenu de la logique de proximité de l’activité de services. Chaque essentiellement en Europe, où les activités de la Branche s’exercent BU est placée sous l’autorité d’un responsable unique répondant sur pas moins de 800 sites. directement de ses résultats à la Direction Générale de la branche ; le mode de gestion de la branche est volontairement décentralisé 6.1.1.5.2 Stratégie et développement commercial afin que les décisions puissent être prises au plus près du terrain. En Europe, la stratégie de SUEZ dans l’énergie est prioritairement Les coopérations commerciales et techniques entre les entités de axée sur une croissance organique rentable s’appuyant sur nos SES et avec les autres entités de SUEZ sont encouragées pour positions domestiques fortes et des développements ciblés dans atteindre l’efficacité optimale en termes de vente et de coût. l’électricité et dans le gaz. L’offre de SUEZ Energie Services couvre l’ensemble de la chaîne Au grand international, SUEZ entend principalement valoriser ses de valeur des services techniques : savoir-faire industriels et se développer de manière dynamique • ingénierie – conception ; autour de ses 5 positions clés à haut potentiel de croissance (Etats- Unis, Brésil, Thaïlande, la région du Golfe et le GNL). • réalisation d’installations en génie électrique, mécanique et climatique ; intégration de systèmes ; grands projets ; sueZ energie europe • gestion multitechnique et maintenance industrielle ; • Développement des activités en France à partir des positions acquises dans l’électricité et le gaz en s’appuyant sur les • gestion des réseaux d’énergie et des utilités sur site ; implantations historiques de SUEZ dans les métiers de • facilities management. l’environnement et des services. Par ailleurs, les Sociétés Electriques et Gazières sont spécialisées • Défense et consolidation du leadership sur le marché Benelux. dans la production et la distribution électrique à Monaco, à • Assurer une croissance équilibrée sur les marchés d’opérateurs Casablanca, au Maroc et dans le Pacifique (Nouvelle-Calédonie, historiques (France, Allemagne, Italie, Péninsule ibérique). Polynésie Française, Vanuatu, Wallis et Futuna). Elles sont également des partenaires du développement de ces territoires : • Développement du portefeuille de croissance en «Central», Est elles apportent en effet des services de qualité internationale et le et Sud-Est. soutien d’un grand Groupe. sueZ energie international Les activités de SES représentent 10,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 2006. • Priorité à la croissance organique autour des cinq pôles principaux de SUEZ Energy International (les États-Unis, le Brésil, la Thaïlande, le GNL et les pays du Conseil de Coopération 4 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Belgique-France du Golfe Persique), ainsi que, de façon plus opportuniste, dans d’autres pays à fort potentiel de croissance. Electrabel propose une offre commerciale encore plus différenciée aux clients. Electrabel Professional, Electrabel Partner et • Accent sur les activités de commercialisation et de vente au Electrabel Expert sont de nouvelles formules d’énergie sur niveau de la clientèle commerciale et industrielle. mesure pour les entrepreneurs en Belgique, où elle met aussi sur • Conservation d’un portefeuille équilibré visant à réaliser des le marché les produits verts Optivert et AlpEnergie. En France, performances risque/rentabilité optimale. l’entreprise développe le produit ActivEnergie pour les utilisateurs professionnels. sueZ energie services Italie Avec un chiffre d’affaires de 10,6 milliards d’euros, SUEZ Energie Electrabel poursuit le développement de son parc de production. Services est le premier acteur présent sur le marché européen La centrale de Roselectra (385 MW) est prête à être mise en des services agissant sous des marques commerciales réputées : service. La construction de la nouvelle unité de Leinì (385 MW) Axima, Axima Services, Elyo, Endel, Fabricom GTI, GTI, Ineo, Seitha démarre. et Tractebel Engineering. La branche est numéro un en France, France en Belgique et aux Pays-Bas ; elle occupe une position forte dans Electrabel France et Gaz de France conviennent de développer de les pays avoisinants tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, manière coordonnée deux projets de centrales à cycle combiné gaz l’Espagne, la Suisse, l’Autriche et la Norvège ; elle a des premières 6 naturel d’environ 420 MW chacune qu’ils envisageaient de réaliser bases de développement dans d’autres pays tels que le Portugal séparément dans la zone de Fos-sur-Mer. et la Grèce ainsi que l’Europe centrale. Janvier 2006 Dans ce contexte, les priorités stratégiques de SUEZ Energie Pays-Bas Services sont les suivantes : Distrigaz signe deux importants contrats de fourniture avec des • Poursuite de l’amélioration de la rentabilité de SUEZ Energie grands clients industriels aux Pays-Bas. Services en rationalisant le portefeuille d’activités actuelles, en février-octobre 2006 mobilisant les synergies internes et en développant des offres transversales. Belgique – Portugal Electrabel renforce ses capacités en énergie éolienne avec des • Renforcement de la place de leader Européen des services parcs en Belgique (Gembloux 3 MW) et au Portugal (Caramulo multitechniques par une accentuation de la dynamique 84 MW). commerciale et le développement d’offres innovantes : efficacité énergétique et environnementale, Partenariats Public-Privé, mars 2006 nouveaux services,… Belgique L e Conseil d’administration d’Electrabel marque son accord • Renforcement de la composante Services dans les métiers de sur le projet de constitution, au 1 er juillet, d’un opérateur de gestion et de maintenance, et concentration sur les segments à réseaux à Bruxelles, Brussels Network Operations. Celui-ci haute valeur ajoutée des métiers de l’installation, nécessitant une prévoit le regroupement des activités de l’entité Electrabel Netten capacité d’intégration de systèmes, ou un savoir-faire d’ingénierie Réseaux Bruxelles, de certains départements de Sibelga et de de l’installation. sa filiale Sibelga Operations. L’opérateur est chargé des activités • Mise en place des leviers de croissance rentable : acquisitions d’exploitation des réseaux bruxelloise. ciblées, développement dans de nouvelles zones géographiques Electrabel lance une nouvelle campagne visant à promouvoir ou de nouvelles activités. l’utilisation rationnelle de l’énergie parmi la population. L’entreprise incite également ses collaborateurs à adopter les bons réflexes en 6.1.1.5.3 Energie – Faits marquants 2006 mois matière d’utilisation rationnelle de l’énergie. par mois Lancement du nouveau site internet de Distrigaz. Plus commercial, sueZ energie europe il présente de manière détaillée les offres aux clients et prospects. Un extranet sécurisé leur permet d’accéder à des informations en Janvier-décembre 2006 ligne (suivi de la consommation, des factures, informations sur Belgique l’évolution du marché,…). Electrabel se prépare pour l’ouverture totale des marchés de l’énergie bruxellois et wallon, programmée le 1er janvier 2007. Elle Pays-Bas met sur pied le programme WaLiBru, axé sur les changements Distrigaz signe un troisième contrat de fourniture à un industriel dans les processus et les systèmes informatiques, sur divers situé au sud-ouest des Pays-Bas. aspects commerciaux comme les campagnes et l’offre, ainsi que France sur les aspects réglementaires. Distrigaz franchit en France le cap des 100 sites industriels qu’elle approvisionne. 42 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités avril 2006 Distrigaz achète 8 cargaisons «spot» de GNL en provenance notamment d’Egypte et du Qatar, illustrant son dynamisme en Belgique matière de gaz naturel liquéfié. Le nouvel opérateur unique de distribution en Flandre, Eandis, devient opérationnel. Electrabel lui apporte l’intégralité de sa Allemagne filiale Electrabel Netten Vlaanderen. En outre, en exécution Distrigaz conclut ses premiers contrats de fourniture en Allemagne d’accords préalables, Electrabel réduit sa participation dans les avec deux sociétés de distribution locales (Stadtwerke). intercommunales flamandes de distribution à 30%. Italie Espagne AceaElectrabel acquiert 51% de la société Longano Eolica. Cette L’activité de production d’Electrabel prend son envol. La centrale dernière vient de lancer la construction de deux parcs éoliens TGV de Castelnou (758 MW) produit ses premiers mégawattheures (20 MW). Il s’agit d ‘une première étape concrète dans le et l’entreprise reçoit l’autorisation administrative pour la construction développement de capacités éoliennes d’Electrabel dans le pays. d’une TGV de 1 200 MW à Morata de Tajuña. La mise en service Juillet 2006 est prévue pour 2009. Belgique mai 2006 Distrigaz met une partie de sa capacité de regazéification contractée Belgique au terminal de Zeebrugge à la disposition d’autres importateurs de Electrabel signe un accord avec Volvo Europa Trucks en vue GNL. Deux cargaisons sont déchargées, regazéifiées et acheminées 6 d’apporter ses connaissances dans le cadre de la construction vers le marché, en plus des volumes importés pour le compte de d’une usine entièrement exempte de CO2, un projet qui s’inscrit Distrigaz. dans la politique d’utilisation rationnelle de l’énergie du fabricant Distrigaz conclut avec le fournisseur RasGas (Qatar) un contrat de camions. pour la livraison à Zeebrugge de 7 cargaisons de GNL durant Juin 2006 l’hiver. Belgique Pays-Bas La World Association of Nuclear Operators (WANO) effectue un Peer Electrabel fait son entrée sur le marché résidentiel. L’entreprise Review à la centrale nucléaire de Doel. Une équipe internationale acquiert les activités de Rendo Energie et Cogas Energie. Depuis composée d’experts provenant de différentes centrales nucléaires cet automne, elle fournit ainsi de l’électricité et du gaz naturel à évalue les performances de la centrale sur le plan de l’organisation, 380 000 clients. de l’exploitation, de la maintenance, de la protection contre les radiations, etc. Juillet-novembre 2006 Italie Electrabel présente son Plan Global Sûreté Nucléaire 2006-2010. AceaElectrabel et l’intercommunale Consiag créent une joint- Ce plan comprend des objectifs à moyen terme dans différents v e n t u r e en Italie. Elettria vend de l’électricité à des clients domaines, comme la formation et la qualification, l’exploitation, la professionnels et, à partir de juillet 2007, aussi à des clients maintenance, la gestion et la planification d’urgence. résidentiels. Un accord avec les intercommunales AMGAS Bari Fluxys décide sur une enveloppe budgétaire de plus de 400 millions et AMET Trani conduit à la création de Elga Sud qui, dès le d’euros pour de nouvelles infrastructures. Il s’agit de l’extension début 2007, fournira de l’électricité et du gaz. du stockage souterrain à Loenhout dans le nord de la Belgique août 2006 et de l’augmentation de la capacité de transport Est-Ouest sur Belgique l’axe Zeebrugge-Zelzate/Eynatten (RTR). Cette augmentation Electrabel vend à E. ON Kraftwerke un site à Beringen. Cette permettra de transporter vers le Royaume-Uni des volumes bien opération fait suite aux accords conclus avec le gouvernement plus importants de gaz naturel depuis Eynatten, de même que fédéral belge, visant notamment la mise à disposition de sites de depuis Zelzate. production non utilisés à d’autres opérateurs, pour une capacité Fluxys et Gazprom Export, une filiale à 100% de Gazprom, signent totale de 1 500 MW minimum. un Memorandum of Agreement en vue d’étudier ensemble les Allemagne possibilités de développement d’un nouveau stockage souterrain Distrigaz signe un troisième contrat de fourniture avec une société de gaz naturel à Poederlee. Le site en question se trouve à environ de distribution en Allemagne. 18 kilomètres à vol d’oiseau du stockage souterrain de Fluxys à Loenhout et appartient à la même structure géologique en sous- septembre 2006 sol. En décembre 2006, le Memorandum of Agreement a été Pologne converti en conventions entre Fluxys, Gazprom Export et Gazprom E l e c t r a b e l lance le Polish Power Index. L’entreprise publie Marketing & Trading, une filiale à 100% de Gazprom Export. Ces quotidiennement sur son site web le prix auquel elle souhaite conventions étant signées, les études de faisibilité débuteront acheter ou vendre des blocs de 5 MW d’électricité. Cette initiative en 2007. améliore la liquidité et la transparence du marché polonais. 43 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Belgique Dans le cadre du développement de ses ventes à l’industrie, Fluxys présente son nouveau service de plate-forme ZEE. Le Distrigaz lance une nouvelle gamme de produits et services pour service simplifie l’accès physique au Hub de Zeebrugge et offre aux encore mieux répondre aux attentes de ses clients. shippers une flexibilité maximale pour transporter du gaz à partir Allemagne de et vers le Hub en passant par le réseau de Fluxys. Le service de Distrigaz signe un quatrième contrat de fourniture avec une société plate-forme ZEE renforcera toute la zone de Zeebrugge dans son de distribution en Allemagne. rôle de carrefour des flux gaziers en Europe du Nord-Ouest : un décembre 2006 accès simplifié au Hub de Zeebrugge et une plus grande liquidité ne peuvent qu’accroître l’attrait de cette zone pour de nouveaux Belgique projets en matière de GNL et de transport de gaz. Distrigaz réceptionne à Zeebrugge une cargaison de GNL du Qatar, acheminée par le Al Marrouna. Avec sa capacité de 151 000 m³, octobre 2006 il devient le plus grand méthanier à avoir jamais déchargé une Belgique cargaison dans un port européen. L e gouvernement belge poursuit les discussions menées à Distrigaz mandate Fluxys pour assurer la gestion de ses contrats l’occasion de l’OPA en septembre 2005, avec Electrabel et SUEZ. de transit à partir du 1er janvier 2007. Elles débouchent sur des engagements proposés par le Groupe dans le perspectif de la fusion entre SUEZ et Gaz de France, qui France 6 permettent à la fois le développement d’autres opérateurs sur Electrabel achète 59,6% de parts supplémentaires de la Société le marché de la production d’électricité en Belgique, la stabilité Hydro-Electrique du Midi (SHEM) au Groupe SNCF. Electrabel en régulatoire et réglementaire pour le Groupe et le développement détenant déjà 40%. d’Electrabel en Europe. Pays-Bas/Royaume Uni L e 1 er octobre, la capacité d’importation («reverse flow») de M i s e en service de la canalisation sous-marine BBL entre l’Interconnerctor à destination de la Grande-Bretagne est portée Balgzand (situé au Nord d’Amsterdam) et Bacton (situé sur la de 16,5 mia m³/an à 23,5 mia m³/an. côte britannique). La canalisation BBL est un projet commun entre Gasunie (NL), Fluxys et E. ON Ruhrgas (D). Pays-Bas L’entreprise franchit une première étape vers la construction d’une sueZ energie international centrale charbon/biomasse dans la zone industrielle Maasvlakte à Janvier 2006 Rotterdam. Elle signe avec Europees Massagoed Overslagbedrijf un «Memorandum of Understanding» qui forme la base des Brésil négociations entre les deux parties. Ces négociations doivent Tractebel Energia a été sélectionnée pour participer à l’index déboucher sur la construction d’une unité de 800 MW dont le ISE. Cet index se compose des actions, parmi les plus liquides, lancement est prévu pour 2011. de 28 entreprises négociées à la Bourse de Sao Paulo dont l’engagement en matière responsabilité sociale et de développement Allemagne durable est largement reconnu. Electrabel et Vattenfall Europe Transmission signent un accord sur le raccordement au réseau à haute tension d’une nouvelle États-Unis centrale au charbon de 800 MW à construire à Brunsbüttel. Ceci Citizens Energy et Distrigas of Massachusetts poursuivent leur aide constitue un pas important vers la décision finale concernant en faveur des consommateurs de gaz naturel du Massachusets l’investissement. dans le besoin grâce à leur programme d’assistance chauffage (Heat Assistance Program). Celui-ci a été créé pour les personnes France qui, faute de pouvoir bénéficier de l’assistance combustible fédérale, Par le biais de la Compagnie Nationale du Rhône, sa filiale à éprouvent des difficultés à régler leurs factures de chauffage au 49,9%, Electrabel met en service, à Fos-sur-Mer, son premier parc gaz naturel. Le dispositif s’adresse également aux personnes qui d’éoliennes (4 turbines de 2,5 MW) sur le territoire français. Il sera ont épuisé les allocations d’assistance combustible versées par le suivi par le parc de Beaucaire (11,5 MW). gouvernement et nécessitent une aide supplémentaire. Citizens novembre 2006 Energy gère le programme et Distrigas le finance en lui consacrant Belgique une partie des recettes de chaque chargement de GNL arrivant La bourse de l’électricité belge, Belpex, a été lancée. Ce lancement à son terminal d’importation d’Everett (Massachusetts), pour un s’opère en étroite collaboration avec les bourses de l’énergie montant total d’un million de dollars par an. néerlandaise et française, ainsi qu’avec les gestionnaires de réseau Bahreïn de transport belges, français et néerlandais. Electrabel accepte de SUEZ Energy International, International Power (Royaume-Uni) garantir un seuil de liquidité pour cette bourse. et Sumitomo Corporation (Japon), ont signé conjointement un E r w i n Van Bruysel est nommé administrateur-délégué de contrat d’achat d’électricité et d’eau (Power and Water Purchase Distrigaz. Agreement or PWPA) d’une durée de 20 ans avec le ministère de l’Électricité et de l’Eau pour le projet Al Hidd (production indépendante d’électricité et d’eau), situé à Bahreïn. Le PWPA 44 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Juin 2006 c o u v r i r a la production des turbines à gaz en cycle combiné (Combined Cycle Gas Turbine or CCGT) existante, d’une puissance Brésil de 910 MW, l’installation de dessalement d’eau d’une capacité Lors des ventes aux enchères d’énergie organisées au Brésil le de 136 000 m³/jour, ainsi qu’une extension de dessalement d’une 29 juin, Tractebel Energia réussit à vendre 493 MW d’électricité capacité de 273 000 m³/jour construite récemment, dont la mise pour un montant de 6 milliards d’euros. Cette vente s’étale en service devrait intervenir pour la fin de l’année 2007. sur 30 ans et prend effet en 2009. L’entreprise vend 220 MW et 273 MW, produits respectivement par ses centrales mars 2006 hydroélectriques existantes d’Itá et de Cana Brava, à un prix moyen GNL de 46,67 euros/MWh, supérieur aux prix moyen des enchères. SUEZ LNG Trading S. A signe avec Brass LNG un protocole d’accord Tractebel Energia conclut un contrat d’achat d’électricité avec Vega relatif à l’achat de 2 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié do Sul (groupe Arcelor). Entre septembre 2007 et décembre 2013, (GNL) par an sur une période de 20 ans. L’approvisionnement Tractebel Energia fournira jusqu’à 23 MW à l’entreprise Arcelor, en GNL sera assuré par une nouvelle installation de liquéfaction pour une valeur approximative de 44 millions de dollars. à deux trains située au Nigeria, d’une capacité annuelle totale de 10 millions de tonnes. La première fourniture de GNL est attendue Chili en 2010. Le 6 juin, SUEZ Energy Andino S.A. soumet une étude d’impact environnemental pour sa nouvelle centrale électrique d’Andino avril 2006 6 (2 unités de 200 MW) à la COREMA (Commission environnementale États-Unis régionale) pour la Région II d’Antofagasta. SUEZ Energy North America dépose une demande de permis auprès des Garde-côtes américains pour son projet Calypso LNG Juillet 2006 Deepwater. Celui-ci servirait de point de réception maritime du gaz Chili naturel liquéfié et a été conçu pour satisfaire les besoins croissants S U E Z Energy International annonce qu’elle évalue des en gaz naturel de l’état de Floride. En novembre, Calypso LNG, investissements d’une valeur avoisinant les 700 MUSD afin de filiale de SUEZ Energy North America, a reçu des Garde-côtes garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique à court américaines une lettre considérant la demande de permis de port et à long terme dans le nord du Chili. L’entreprise ajoute qu’elle a en eau profonde relative à Calypso comme finalisée. présenté à ce sujet un plan aux autorités du ministère chilien des Brésil Mines et de l’Énergie. Le 23 avril, la centrale de cogénération à la biomasse de Lages Ce plan prévoit l’installation d’un terminal de regazéification du (état de Santa Catarina, Brésil), détenue et exploitée par Tractebel GNL dans le nord du Chili afin d’approvisionner les centrales Energia, est «enregistrée» en tant que projet éligible au Mécanisme électriques locales en gaz naturel. de développement propre (Clean Development Mechanism – CDM) Il englobe par ailleurs la construction de deux unités de production par le Comité exécutif CDM. Lages, qui produit 28 MW d’électricité thermiques (Andino 1 et 2), d’une capacité nette de 200 MW et 25 tonnes de vapeur à l’heure, réduira les rejets de gaz à effet chacune, en mesure de brûler du charbon, de la coke de pétrole de serre à concurrence de 220 000 tonnes d’équivalent CO2 par an ou un mélange des deux. La première unité pourrait entrer en en conditions d’exploitation normales et se verra par conséquent service en 2011. octroyer 220 000 crédits de réduction d’émissions certifiés par an pendant 10 ans. août 2006 mai 2006 Pérou Cálidda, filiale de SEI opérant dans la distribution de gaz naturel Bahreïn/Oman à Lima, atteint le cap de 30 000 clients « potentiellement Début mai, SUEZ Energy International fournit les premiers kWh raccordables » au réseau. Ce chiffre est à mettre en rapport avec de ses centrales de Sohar à Oman et d’Al Ezzel à Bahreïn. Les les 10 000 prévus dans le contrat de concession. deux projets, acquis à la mi-2004, ont été développés suivant un calendrier de construction serré. En effet, les travaux ont débuté au septembre 2006 terme de la clôture financière en novembre 2004 et une première GNL phase opérationnelle s’est terminée à la fin du mois d’avril 2006. Fin août 2006, un méthanier d’Atlantic LNG, Trinidad & Tobago, Chili arrive au Japon et décharge 130 000 m³ de GNL pour Osaka Gas SUEZ Energy Andino annonce avoir vendu la participation de 19% (www.osakagas.co.jp). Sur le chemin du retour, le méthanier qu’elle détenait dans le producteur d’électricité Colbún, dont la charge en Asie une cargaison destinée à Distrigaz (Zeebrugge). moitié au groupe Angelini, à 82 pesos chiliens par action. Pour réaliser ces fournitures, SUEZ Global LNG organise un affrètement à court terme d’un navire de 137 000 m³. Corée du Sud Le 25 mai, SEI vend l’intégralité de sa participation (75%) dans octobre 2006 Hanjin City Gas (HCG), société de distribution de gaz naturel Brésil opérant dans les districts métropolitains du nord-est de Séoul et A l’occasion des ventes aux enchères d’énergie organisées au dans la province de Kyunggi. Brésil le 10 octobre, SUEZ Energy International réussit à vendre 45 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités décembre 2006 148 MW pour un montant total de 2 milliards d’euros. La vente couvre une période de 30 ans prenant effet en 2011. L’électricité Thaïlande vendue proviendra de São Salvador, centrale hydroélectrique Glow Energy, premier producteur d’électricité privé de Thaïlande, en construction. Le prix obtenu dans le cadre de la vente aux signe deux importants contrats de fourniture d’électricité valables enchères s’élève à 50 euros/MWh. d’une durée de 20 ans avec des entreprises pétrochimiques, filiales du groupe Siam Cement, lequel est basé dans la zone São Salvador, la centrale hydroélectrique de 241 MW actuellement industrielle de Map Ta Phut. Les contrats représentent une valeur construite par SEI au Brésil, est certifiée par Bureau Veritas (BVQI). approximative de 500-600 millions de dollars américains. La certification précise que les normes appliquées par SEI à la qualité des programmes socio-environnementaux à mettre en Pérou œuvre sont conformes à la législation brésilienne et aux normes Le président péruvien inaugure la première unité Chilca (172 MW) utilisées par la BNDES (Banque brésilienne de développement de la nouvelle centrale électrique d’Enersur, située dans les multilatéral) et la Banque de développement interaméricaine, ainsi environs de Lima. Une deuxième unité est en cours de construction qu’aux principes d’Équateur (normes appliquées par des banques et portera la capacité totale de la centrale à 344 MW. d’investissement privées). Oman L e 9 octobre, Tractebel Energia reçoit le «Prêmio Brasil Le 11 décembre 2006, SUEZ Energy International, intégrée dans Ambienta 2006», prix décerné par la Chambre de commerce un consortium rassemblant Mubadala Development et National 6 américaine de Rio de Janeiro (Amcham-Rio), dans la catégorie Trading Company et bénéficiant de la technologie d’osmose spéciale du Mécanisme de développement propre (MDP). inverse de Degrémont, a remporté Barka 2 (projet de production L’entreprise est récompensée pour le travail accompli à la centrale indépendante d’eau et d’électricité) au Sultanat d’Oman. Le contrat électrique de Lages, enregistrée cette année par le Comité exécutif remporté par le consortium dirigé par SUEZ Energy International CDM des Nations Unies pour négocier des crédits carbone. prévoit la construction et l’exploitation d’une centrale électrique de 678 MW, une installation de dessalement d’eau de mer d’une GNL capacité de 120 000 m³/jour, ainsi que l’achat d’une centrale SUEZ Global LNG signe un contrat-cadre de fourniture potentielle électrique existante de 665 MW (Al-Rusail Power Company) de GNL à court terme avec la China National Offshore Oil à Electricity Holding Company, propriété du gouvernement Corporation (CNOOC). Ce contrat définit la structure et les d’Oman. conditions régissant les futures fournitures. Il permettra à SUEZ de conclure des transactions rapidement lorsque les conditions du Brésil marché sont optimales. Ce marché permet à SUEZ Global LNG et L’IBAMA, Institut brésilien de l’environnement, octroie une licence à CNOOC d’équilibrer leurs portefeuilles respectifs et de satisfaire d’installation à la centrale hydroélectrique d’Estreito (1086 MW). aux contraintes dues à l’offre et à la demande sur leurs marchés Après avoir reçu les propositions de plusieurs soumissionnaires respectifs. internationaux, Tractebel Energia a conclu le 28 décembre un novembre 2006 accord d’achat de réductions d’émissions. Celui-ci concerne la vente de 190 000 t CER (crédits carbone) produits par l’unité de États-Unis cogénération de Lages à la société japonaise Chugoku Electric SUEZ Energy Resources NA, filiale américaine de vente d’énergie Power Company, entreprise de production (12 000 MW installés) au détail appartenant à SUEZ Energy North America, se classe et de distribution (7,7 millions de consommateurs) d’électricité. troisième fournisseur d’électricité aux clients commerciaux et industriels des États-Unis en termes d’importance, selon le Arabie Saoudite consultant international KEMA. SUEZ Energy International, en consortium avec Gulf Investment Corporation et Arabian Company for Water & Power Projects, SUEZ LNG NA annonce que son méthanier, le SUEZ MATTHEW, a signé le contrat BOOT (Build, Operate, Own, Transfer) relatif a embarqué le 1000 e chargement de GNL de l’installation à un projet de production indépendante d’eau et d’électricité trinidadienne d’Atlantic LNG. Cet événement marque le (PPIEE) d’une capacité de 2745 MW et de 800 000 m³/jour situé 174e chargement effectué par le navire auprès d’Atlantic LNG. à Jubail, dans le nord-est de l’Arabie Saoudite. Le consortium sera Le SUEZ MATTHEW a assuré au total 17,4% de l’ensemble des propriétaire du projet à hauteur de 60%. chargements de GNL réalisés sur le site. Le volume concerné est supérieur à celui enregistré par tout autre navire ayant fait usage États-Unis de cette installation d’exportation de GNL. Neptune LNG, filiale de SUEZ Energy North America, annonce que Mitt Romney, gouverneur du Massachusetts, a approuvé Chili Neptune, son projet de terminal GNL off-shore situé en baie de S U E Z et GasAtacama annoncent la signature d’un protocole Massachusetts. d’accord officialisant leur alliance dans le cadre de l’étude et du développement d’un terminal de réception, de stockage et de Le feu vert du gouverneur permet aux Garde-côtes américains regazéification de gaz naturel liquéfié. Sa construction, programmée et à l’Administration maritime (MARAD) de finaliser le traitement à Mejillones, a pour objectif de garantir l’approvisionnement en de la demande de port en eau profonde Neptune. Neptune LNG gaz naturel de l’ensemble des producteurs d’électricité et des prévoit pour 2009 la mise en service opérationnelle intégrale de consommateurs du nord du Chili. 46 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Ce contrat, d’un montant de 24 millions d’euros, comprend la son projet, avec notamment la construction d’une ligne de gazoduc vers le gazoduc sous-marin existant (HubLineSM), des navires fourniture d’énergie, l’entretien, le dépannage, le renouvellement conçus spécialement pour ce projet et un approvisionnement en et la modernisation des ouvrages. GNL permettant de desservir les clients du Massachusetts et du Juillet 2006 reste de la Nouvelle Angleterre. • Total signe avec Ineo un contrat global de maintenance multitechnique pour ses usines de Lacq et Champs du Sud sueZ energie services Ouest, pour une durée de 12 ans et un montant de 12 millions 2006 est une année de conquêtes commerciales pour SUEZ d’euros. Energie Services. Les affaires gagnées par les entités de la Branche des Services à l’Energie s’inscrivent dans de véritables partenariats • Arcelor Mittal renouvelle, pour une période de 5 ans et un avec nos clients Par ailleurs, le carnet de commandes à fin 2006 montant de 15 millions d’euros, le contrat de maintenance est élevé dans les activités d’installations par rapport aux années de la coulée continue conclu avec Endel pour son site de précédentes. Fos-sur-Mer. septembre 2006 Bu france services energétiques • Ineo et Axima ont été choisis par AREVA pour réaliser la septembre 2006 distribution électrique, la ventilation et le contrôle climatique • Eseïs, filiale d’Elyo renouvelle son partenariat avec PSA Peugeot 6 liés à la nouvelle technologie d’enrichissement de l’uranium par Citroën jusqu’en 2011. Ce contrat, qui représente un chiffre centrifugation. Cette technologie, qui consomme 50 fois moins d’affaires de 143 millions d’euros, couvre des prestations de d’énergie que la méthode classique, permet de ne pas recourir Facilities Management sur les sites de la Région Parisienne. à prélever l’eau dans le Rhône pour assurer le refroidissement de l’usine. Montant total : plus de 50 millions d’euros. décembre 2006 • A l’issue de l’appel d’offres lancé par la ville de Besançon, la • Deux filiales du Groupe SUEZ, Endel et SITA France, et leur SECIP, filiale d’Elyo, a été reconduite sur le contrat d’affermage partenaire CMN (Constructions Mécaniques de Normandie), ont du chauffage urbain de la ville pour une période de 12 ans. Ce remporté l’appel d’offres de la Marine Nationale Française portant contrat représente un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros. Les sur le premier marché de déconstruction d’un navire militaire : 150 000 MWh de chaleur, distribués sur 30 km de réseau, sont la frégate «Le Lucifer». L’ensemble des travaux représente un produits au départ d’un mix énergétique intéressant, tant d’un montant de 3,3 millions d’euros. point de vue économique qu’environnemental, incluant l’énergie novembre 2006 récupérée par l’usine d’incinération des ordures ménagères et • L’Agglomération Rouennaise pour son exploitant Transport en également par une chaufferie bois. Commun de l’Agglomération de Rouen (TCAR) choisit Ineo pour • La Ville d’Epinal reconduit, pour une durée de 19 ans et un installer un Système d’Aide à l’Exploitation et à l’Information montant de 50 millions d’euros, le contrat de délégation de Voyageurs en remplacement du système existant. Montant du service public du réseau de chaleur qu’Elyo gère depuis 40 ans. contrat : 6,6 millions d’euros. Le renouvellement inclut l’installation d’une nouvelle chaudière décembre 2006 gaz de 6 MW et d’une chaudière bois, permettant ainsi de réduire de près de 90% les émissions annuelles de CO2 de la • Endel se voir reconduit, pour une durée de 5 ans et un montant chaufferie. de 90 millions d’euros, dans le contrat de maintenance multitechnique des installations du Centre spatial du CNES à Bu france installations et services associés Kourou en Guyane. mars 2006 Bu Belgique • Aker Yards confie à Axima les travaux de climatisation de mai 2006 2 paquebots de croisière comportant chacun 1 675 cabines. Ce contrat, d’un montant de 58,3 millions d’euros, est représentatif • Inova France confie à Fabricom GTI un contrat EPC d’un des solutions novatrices proposées par Axima pour optimiser le montant de 20,2 millions d’euros couvrant le circuit eau-vapeur, coût de fabrication des navires. L’industrialisation du montage la turbine, l’aérocondenseur et l’unité de production d’eau avec construction modulaire en chantier permet en effet déminéralisée du nouvel incinérateur à récupération d’énergie d’accélérer l’installation. que Intradel construit dans la région liégeoise (Herstal). Le rendement énergétique de la nouvelle installation sera triplé. • La Communauté Urbaine de Bordeaux fait à nouveau appel à Ineo pour une série de travaux (courants forts, traction, Juillet 2006 signalisation,…) d’un montant de 9,3 millions d’euros, dans le • Axima Services se voit attribuer deux contrats d’envergure pour cadre de la phase 2 de construction de son tramway. des immeubles de prestige situés à Bruxelles : le Juste Lipse, qui abrite le Conseil des Ministres de l’Union Européenne, et la Tour avril 2006 Dexia. Dans les deux cas, Axima Services en assurera, pendant • Villeneuve d’Ascq confie à Ineo la maintenance globale de ses ouvrages d’éclairage public pour une période de 12 ans. 47 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Suisse. Le contrat englobe l’intervention primaire en cas d’alarme 10 ans, la gestion maintenance avec garantie totale, pour un incendie ou de portes ainsi que lors des pannes des installations montant global cumulé de 30 millions d’euros. HVAC et sanitaires. décembre 2006 mars 2006 • Un an après avoir décroché une première tranche du marché, • L’entreprise pétrochimique Polimeri, filiale d’Eni, renouvelle sa Axima Services se voit confier par ABB le facilities management confiance dans les équipes d’Elyo Industrial Ltd. pour son site de 4 immeubles supplémentaires au Benelux pour une durée de production d’élastomères à Grangemouth. Elyo prend en de 10 ans et un montant de 23 millions d’euros. charge la fourniture de gaz industriels, le traitement des eaux • C’est à Noordwijk, aux Pays-Bas, que se trouve l’ESTEC, le de process, la production de vapeur ainsi que la gestion des centre de conception de la plupart des vaisseaux spatiaux de certificats d’émission. Conclu pour une nouvelle période de l’Agence Spatiale Européenne. Axima Services y a renouvelé son 10 ans, ce contrat représente un chiffre d’affaires cumulé de contrat d’exploitation et de facilities management d’un montant 76 millions d’euros. de 5 millions d’euros par an. • Axima Deutschland remporte le contrat de 21 millions d’euros Bu Pays-Bas couvrant l’ensemble des installations techniques dans le cadre de l’extension du centre de production de vaccins de GSK, mars/décembre 2006 en Allemagne. Les références et les compétences d’Axima • En 2006, le Ministère néerlandais des transports a confié à GTI 6 Deutschland en matière de gestion de projet ont largement 3 contrats de maintenance de systèmes de gestion du trafic contribué au choix du client, dans un secteur complexe et autoroutier, pour un montant global de plus de 15 millions exigeant. d’euros. mai 2006 mai 2006 • National Grid, le propriétaire et gestionnaire du réseau électrique • GTI, «Over het Water» et la Commune de Schiedam (Pays-Bas) à haute tension et du principal système de transport de gaz au ont conclu un contrat couvrant la réalisation et l’exploitation Royaume-Uni, a choisi Elyo Services Ltd. pour assurer, durant durant 30 ans de l’installation d’approvisionnement énergétique 7 ans, la gestion technique des installations techniques de son du projet immobilier «Over het Water» dans la commune de parc immobilier de plus de 1000 bâtiments. Il s’agit d’un contrat Schiedam. Les quelque 500 habitations de ce nouveau de près de 23 millions d’euros. lotissement seront fournies en chaud et en froid grâce à un système durable de stockage souterrain. • Crespo y Blasco remporte un contrat de 22 millions d’euros pour la construction et la maintenance, durant 30 ans, des mai/décembre 2006 installations techniques de l’Hospital del Norte à Madrid. • GTI conçoit, réalise et exploite le plus grand réseau de raccordement d’un parc de 37 éoliennes pour le compte de • Crespo y Blasco remporte un contrat de 17 millions d’euros Windnet, le premier réseau néerlandais privé spécifiquement couvrant les travaux d’installations électriques dans le cadre de dédié aux parcs éoliens de grande envergure. Ce faisant, GTI la construction du périphérique de Madrid (M30). s’impose comme le leader du marché néerlandais des réseaux Juin 2006 électriques privés. • Axima Sistemas e Instalaciones (AXISI) fait partie du consortium novembre 2006 qui s’est vu attribuer un contrat pour la construction du nouveau • Le premier PPP pour la rénovation de bâtiments publics est centre pénitentiaire d’Albocaser (Espagne). Les travaux attribué au consortium Safire, dont GTI fait partie. Ce marché, d’installation HVAC pris en charge par Axisi représentent un d’un montant total de 175 millions d’euros, couvre la rénovation montant de 18 millions d’euros. et la gestion maintenance, pour une période de 25 ans, du août 2006 bâtiment de 66 000 m² qui abrite le ministère des Finances à • Elyo Italia remporte le marché pour la gestion des installations La Haye. énergétiques et la fourniture d’énergies des hôpitaux du Latio décembre 2006 (région de Rome). Ce marché, d’une durée de 7 ans, représente • Soucieux de réduire le nombre de sous-traitants intervenant en l’état un montant de 200 millions d’euros pour Elyo Italia. sur son site de Pernis (Pays-Bas), Shell confie, pour une durée septembre 2006 de 5 ans et un montant cumulé de 100 millions d’euros, la • Le consortium conduit par Elyo Ibérica a été choisi pour maintenance industrielle de ce site au groupement formé par assurer la réalisation et l’exploitation du réseau de chaud et GTI et Imtech. de froid qui alimentera l’Exposition Internationale «Expo Agua Zaragoza 2008». Cette concession a été attribuée pour une durée Bu international de 35 ans et représente un chiffre d’affaires de 300 millions Janvier 2006 d’euros. Après l’Expo, le site sera reconverti en zone commerciale • Axima AG (Suisse) obtient le contrat de service de garde pour et tertiaire. l’ensemble des immeubles (plus de 2000) de Swisscom en 48 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités evénements intervenus depuis la clôture novembre 2006 • L’opérateur de téléphonie mobile Orange attribue un contrat février 2007 de Facilities Management global en garantie totale à Johnson Pérou/Panama Controls ; il couvre l’ensemble du portefeuille immobilier (soit E n février 2007 SUEZ Energy International a acquis une plus de 300 immeubles) de Orange au Royaume-Uni. Dans participation majoritaire de 51% – détenue précédemment par le cadre de ce contrat, Johnson Controls confie les travaux de la société britannique Ashmore Group – dans le plus grand maintenance à Elyo Services Ltd., pour une durée de 3 ans et complexe de production d’énergie thermique du Panama (Bahia un montant de 9 millions d’euros. Las Minas Corp., 280 MW). La transaction englobe la cession totale de Cálidda, société de distribution de gaz naturel de SUEZ décembre 2006 basée à Lima et Callao (Pérou), à Ashmore Groupe et à sa filiale • Azienda Ospedaliera di Verona (institut hospitalier de Vérone) Promigas. reconduit, pour une durée de 9 ans et un montant cumulé de 116 millions d’euros (dont 52% pour Elyo Italia), son contrat mars 2007 de gestion maintenance couvrant 3 hôpitaux et leurs bâtiments • Le 29 mars 2007 – Neptune LNG LLC, filiale de Suez Energy annexes. Le contrat englobe la requalification des installations, North America, a annoncé que les installations offshore de la fourniture de combustible, la gestion de la centrale thermique Neptune ont reçu l’approbation de construction d’un port et la maintenance des installations techniques. GNL offshore. Neptune est le premier projet de GNL offshore 6 sur la côte est des Etats-Unis à atteindre cette étape décisive. BU Tractebel Engineering L’approbation permettra à Neptune LNG LLC de construire, mai/juillet/décembre 2006 détenir et exploiter le système Neptune de fourniture de GNL • Tractebel Engineering affirme sa position sur le marché des offshore dans la baie du Massachusetts. terminaux GNL en remportant successivement trois contrats Hoegh LNG AS, Mitsui O.S.K. Lines, Ltd (MOL) et Samsung Heavy pour des études de conception. Ces contrats représentent un Industries se sont fermement engagés auprès de SUEZ à livrer les montant global de près de 12 millions d’euros et portent sur les deux navires de regazéification de GNL spécialement conçus (SRV) terminaux de Porto Empodocle et Priolo en Sicile ainsi que sur à la date de lancement prévue. celui de Mohammedia au Maroc. Les donneurs d’ordre sont Le projet Neptune, en cours de développement, compte fournir respectivement : Nuove Energie, Iono Gas et le groupement entre 11,3 et 21,2 millions de m3 de gaz naturel par jour, soit un AKWA Group – ONE, SAMIR. volume suffisant pour desservir chaque jour entre 1,5 million et 3 Juillet 2006 millions de foyers. • Coyne et Bellier (Tractebel Engineering) signe un contrat avec Selon Neptune LNG, le projet sera opérationnel au plus tard en Electrificación del Caroni (EDELCA) pour diverses missions 2009. Un pipeline latéral construit à cet effet sera raccordé au de développement de projets hydroélectriques sur le cours gazoduc sous-marin existant, HubLine SM, des méthaniers adaptés de la rivière Caroni au Venezuela. Le contrat, d’un montant au nouveau terminal seront mis en chantier et des contrats de de 13,5 millions d’euros sur 5 ans, englobe également une fournitures de GNL seront sécurisé pour desservir les clients du mission d’assistance pour le développement de nouveaux projets Massachusetts et du reste de la Nouvelle-Angleterre. hydroélectriques sur le Haut Caroni, en portant une attention particulière à leur acceptabilité sociale. 6.1.1.5.4 Description des activités et de leur septembre 2006 environnement réglementaire • Le Centre National d’Equipement Nucléaire (CNEN) d’EDF sueZ energie europe attribue à CORYS T.E.S.S., filiale commune de Tractebel Engineering, Groupe SUEZ, et d’AREVA TA, le projet de réalisation Production, transport et distribution d’électricité des simulateurs d’études pour l’unité EPR de Flamanville. Le Environnement réglementaire montant du contrat est supérieur à 10 millions d’euros. niveau euRopéen En mars 2006, la Commission européenne a publié son Livre Bu sociétés electriques et Gazières vert intitulé «Une stratégie européenne pour une énergie sûre, compétitive et durable» prévoyant six domaines d’actions mai 2006 prioritaires assortis de propositions concrètes : 1. Compétitivité • EEC et la Ville de Bourail (Nouvelle-Calédonie) ont renouvelé, et Marché intérieur de l’énergie, 2. Solidarité, 3. Diversification pour une durée de 20 ans et un montant de 88 millions d’euros, du mix énergétique, 4. Développement durable (changement le contrat de concession pour la distribution d’énergie électrique. climatique), 5. Innovation et technologie, 6. Politique (énergétique) Le premier contrat de concession de distribution d’énergie avait extérieure. été signé le 20 septembre 1976. L a Commission européenne a présenté en janvier 2007 de nouvelles propositions relatives à l’achèvement du marché intérieur de l’énergie qui porteront notamment sur la séparation entre 49 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités En matière de distribution, chacune des régions détermine son activités de réseau et activités concurrentielles, les pouvoirs des propre calendrier de libéralisation en parfaite autonomie, dans le régulateurs, la coordination entre GRT. Ces propositions font partie respect des dates butoirs imposées par les directives. Le marché d’une série de mesures qui constitue «le paquet énergie 5» . flamand de l’électricité et du gaz naturel est totalement ouvert Figurent en tête des priorités de ce paquet, la lutte contre le depuis le 1 er juillet 2003 ; l’ouverture totale du marché pour changement climatique et l’achèvement du marché intérieur de Bruxelles-Capitale et la Wallonie a été réalisée le 1er janvier 2007. l’énergie. Cet ambitieux paquet sera présenté au Conseil Européen du printemps 2007 qui devra adopter un plan d’action portant sur E n 2006 l’opérateur unique Eandis, réunissant les activités la «Politique énergétique pour l’Europe». Des propositions opérationnelles de distribution de GeDIS, la plateforme flamande législatives concrètes pourraient intervenir au cours du d’Indexis et Electrabel Netten Vlaanderen, a été instauré en Flandre, 2e trimestre 2007. ainsi que l’opérateur Brussels Network Operator (BNO) à Bruxelles- Capitale. En outre, en exécution d’accords préalables, Electrabel Enfin, il appartient aux Etats membres qui n’ont pas encore ouvert a réduit sa participation dans le capital des intercommunales à complètement leurs marchés du gaz et de l’électricité (par exemple 30% en Flandre. la France et pour l’électricité, l’Italie) d’assurer d’ici au 1er juillet 2007 une libéralisation complète de leurs marchés. Description des activités E l e c t r a b e l est un producteur européen d’électricité et un S’agissant du CO 2 et conformément à la Directive établissant fournisseur d’électricité, de gaz naturel et de produits et services un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de 6 énergétiques. Elle exerce également des activités de négoce sur serre, les Etats membres de l’UE devaient soumettre en 2006 à la les marchés de l’énergie en Europe. En Belgique (en Wallonie), elle Commission européenne leur plan national d’allocation de quotas exploite des réseaux électriques et de gaz naturel, à la demande pour la période 2008-2012. de gestionnaires de réseau de distribution. Electrabel appartient au niveau BelGe groupe de tête des électriciens européens. En Europe, la stratégie En Belgique, le cadre institutionnel existant avait déjà anticipé la d’Electrabel consiste à maintenir sa position de leader sur le plupart des mesures reprises dans les directives de 2003. Ainsi, marché du Benelux et à développer des positions fortes en France, les activités de transport ont été apportées au sein d’une structure en Italie, dans la péninsule ibérique et en Allemagne, en profitant distincte (Elia). Diverses mesures de corporate governance ont été des opportunités de développement offertes par la libéralisation mises en œuvre afin d’assurer l’indépendance du gestionnaire du du marché de l’énergie. Electrabel développe un portefeuille de réseau de transport. Les producteurs SPE et Electrabel ont réduit croissance en Pologne, en Hongrie et autres pays de l’Est. leur participation dans cette société à 30%. Au niveau européen, Electrabel est un des pionniers dans le La transposition des directives 2003/54/CE (pour l’électricité) trading d’énergie. Grâce à ses activités de trading et portfolio et 2003/55/CE (pour le gaz) en législation belge s’est effectuée management, l’entreprise optimise sa position énergétique par les lois du 1er juin 2005. globale sur les marchés (achats de combustibles, valorisation En 2006, diverses initiatives ont été poursuivies afin d’améliorer des centrales et vente). Ces activités jouent un rôle-clé dans sa la liquidité du marché de la production d’électricité en Belgique. stratégie européenne. Electrabel est active sur tous les marchés A titre principal, on peut citer : d’énergie en Europe, de la Scandinavie à l’Espagne et du Benelux à la Pologne. • la vente aux enchères à d’autres producteurs intéressés des sites de production : le site de Beringen a été vendu à E. On en En 2006, les ventes d’électricité d’Electrabel, ventes en gros 2006 ; comprises, se sont élevées à 156,6 TWh. 64% des ventes ont été réalisées au Benelux, 21% dans la région France – Italie – péninsule • des engagements proposés par le Groupe à l’endroit du ibérique et 15% dans la région Pologne – Allemagne – Hongrie. gouvernement fédéral belge dans la perspective du projet de fusion entre SUEZ et Gaz de France. Ces engagements En Belgique, Electrabel gère un parc de plus de 13 100 MW comprennent notamment le relèvement de la part de la SPE exploitant des techniques diverses : centrales à cycle combiné dans la capacité nucléaire belge et l’échange d’actifs avec gaz-vapeur, cogénération, centrales nucléaires, unités thermiques d’autres producteurs européens. classiques fonctionnant au charbon, au gaz et au fuel, centrales hydroélectriques, énergie éolienne et récupération d’énergie. En matière de transport, une augmentation de 700 MW de la Cette diversité est synonyme de souplesse et de polyvalence. capacité commerciale d’interconnexion du réseau de transport Le parc de production est alimenté à partir d’un large éventail entre la France et la Belgique a été réalisée avec un mécanisme d’allocation de capacité sous forme de vente aux enchères et la 5. 5. Le «paquet énergie» comprend entre autres : l’analyse suppression des contrats historiques de transport privilégiés. stratégique de la politique énergétique de l’UE, la feuille de route sur les renouvelables, un rapport sur la mise en œuvre En matière de marché de gros, un marché «spot» a été instauré en de la directive «renouvelables» dans le secteur de l’électricité, novembre 2006 à la bourse d’électricité «Belpex» en collaboration le plan d’interconnexions prioritaires, la communication sur le «Sustainable Coal», le PINC (programme indicatif nucléaire pour la avec les bourses APX aux Pays-Bas et Powernext en France Communauté), un rapport sur la mise en œuvre de la directive relative couplant ainsi les trois marchés. aux biocarburants, une communication sur l’annonce d’un Plan stratégique européen des technologies de l’énergie, le rapport sur le marché intérieur de l’énergie et celui sur l’enquête sectorielle. 50 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités de sources d’énergie : gaz naturel, uranium, charbon, fuel, gaz d’Enel, d’Interpower, depuis lors rebaptisée Tirreno Power. résiduels industriels, énergie hydraulique, biomasse et énergie Deux nouvelles centrales TGV de 385 MW (Roselectraet Leini) éolienne. L’approvisionnement s’opère auprès de fournisseurs du devraient entrer en service en 2007. Les activités commerciales monde entier. Cette double diversité de sources d’énergie et de d’AceaElectrabel, qui s’élargent, notamment par la création de fournisseurs rend le parc de production moins vulnérable face aux joint-ventures avec des intercommunales d’énergie, reposent donc fluctuations du prix de marché et permet aussi de tirer parti des sur un parc de production diversifié en plein développement Des variations de prix sur les marchés des combustibles. projets portant sur l’installation d’une capacité éolienne de 50 MW ont démarré. Electrabel développe également toute une gamme de produits et Sur le marché ibérique, la situation des capacités d’importation services énergétiques qui répondent aux besoins et aux attentes de ses clients industriels et professionnels. Pour le segment résidentiel, impose de disposer de moyens de production locaux. En 2006, la l’objectif de l’entreprise est que l’énergie devienne synonyme de mise en service d’une centrale à cycle combiné gaz vapeur pour confort et stimule les clients à réaliser leurs projets. Pour y arriver, une puissance de 758 MW à Castelnou (Aragon) a été réalisée. Electrabel développe tout un réseau de partenaires et se base D’autres projets sont à l’étude pour renforcer la présence locale sur des prix compétitifs. Elle donne une attention particulière à de l’entreprise. Ils bénéficient de l’expertise d’Electrabel dans les l’utilisation rationnelle d’énergie. technologies gazières de production d’électricité. Par ailleurs, l’entreprise portugaise Generg – dont Electrabel détient 42,5% – Aux Pays-Bas, Electrabel est aujourd’hui le premier producteur gère aujourd’hui un parc éolien d’environ 250 MW et des centrales 6 d’électricité, via sa filiale Electrabel Nederland, et représente hydrauliques de 33 MW. De nouveaux projets éoliens pour un plus de 20% du marché professionnel de l’électricité. En 2006, total de 400 MW sont en développement. En plus, Electrabel a l’entreprise a fait son entrée sur le marché résidentiel en acquérant conclu un accord avec le groupe espagnol Gamesa en vue du les activités de Rendo Energie et Cogas Energie. En outre, elle développement de parcs éoliens. étudie la possibilité d’investir dans la construction de nouvelles Ailleurs en Europe du Nord-Est, Electrabel opère un développement unités de production au charbon ou gaz naturel. sélectif. En Allemagne, les ventes du Groupe se développent en En France, Electrabel est depuis le 1 juillet 2004, date de la er dehors des régions de Saarbrücken et de Gera où Electrabel libéralisation de tous les clients professionnels, le deuxième dispose d’actifs de production. Elle y envisage également la fournisseur énergétique derrière l’opérateur historique. Elle y construction de nouvelles centrales, notamment à Brunsbüttel. En opère sous le nom d’«Electrabel, Groupe SUEZ» et y dispose d’un Pologne, l’entreprise exploite la centrale de Polaniec (1 654 MW) parc de production très complémentaire combinant nucléaire qui est d’ailleurs un important producteur d’énergie verte, grâce (1 108 MW), hydraulique (2 937 MW de puissance hydraulique à la combustion de biomasse. Electrabel est active sur PolPX, la de base, via la CNR, dont Electrabel est actionnaire de référence bourse polonaise de l’énergie. En Hongrie, Electrabel poursuivit à hauteur de 49,98%) et 773 MW de puissance hydraulique de son programme de restructuration de la centrale de Dunamenti. pointe via la SHEM. Fin 2006, Electrabel a acheté 59,6% de parts Enfin, l’entreprise explore des opportunités en vue d’investir dans supplémentaires de la SHEM au Groupe SNCF, l’entreprise en une capacité de production en Roumanie. détenant déjà 40%. En outre, par le biais de la CNR, l’entreprise a mis en service ses premiers parcs d’éoliennes sur le territoire français, et Electrabel et Gaz de France ont décidé de développer, de manière coordonnée, deux centrales TGV dans la région de Fos-sur-Mer. En Italie, AceaElectrabel, association entre Acea et Electrabel, est la société en charge des activités commerciales et de production. Cette association a notamment débouché sur l’acquisition auprès Ventes d’électricité 2006 capacités installées au 3/2/2006 capacité en construction % mW net % mW net % tWh Benelux 100,1 64,0 18 213,4 63,0 444,0 21,7 56,4 36,0 10 700,4 37,0 1 598,5 78,3 europe hors Benelux TOTAL 156,5 100,0 28 913,8 100,0 2 042,5 100,0 (a) Les capacités installées correspondent à 100% de la puissance des centrales entrant dans le périmètre de consolidation (mise en équivalence, intégration proportionnelle et intégration globale). Les capacités installées ne reprennent donc pas les capacités, de Chooz (650 MW) ou de Tricastin (457,6 MW). 5 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Transport et distribution de gaz • A partir de 2008, la loi gaz prévoit le passage du système de tarifs annuels à un système de tarifs sur quatre ans, qui devrait accroître La directive 98/30 du 22 juin 1998 relative aux règles communes la prévisibilité à long terme des tarifs et stabiliser leur évolution. pour le marché intérieur du gaz naturel a constitué une étape importante de la libéralisation du marché européen du gaz. Ce • En ce qui concerne des projets spécifiques, la loi gaz prévoit depuis texte a pour principal objectif d’assurer l’ouverture progressive à le 12 août 2003, dans le contexte d’un régime de tarifs annuels, la la concurrence du marché européen du gaz naturel en offrant à possibilité d’introduire une stabilité tarifaire à long terme. Il s’agit certains acheteurs (clients éligibles) la possibilité de conclure des des nouvelles infrastructures d’intérêt national ou européen qui contrats de fourniture avec les producteurs ou les fournisseurs sont nécessaires au développement à long terme d’entreprises de leur choix et d’accéder à l’infrastructure de transport à cette de transport de gaz naturel. L’introduction d’une stabilité tarifaire fin. La réglementation communautaire a imposé, à compter du revêt une importance particulière pour le développement de 10 août 2000, une éligibilité minimum comprise entre 20% et l’activité de transit et des services de terminalling GNL, lesquels 30% du marché, seuil porté finalement entre 33% et 43% à sont essentiellement proposés dans des contrats à long terme l’horizon 2008. dans le but de couvrir le risque d’investissement. En Belgique, cette première directive a été transposée en droit • La loi prévoit également de soumettre le transport de gaz naturel belge par le biais de modifications apportées à la loi gazière de frontière à frontière (transit) à un régime régulé. L’exécution de 1965, et ce notamment en 1999 et 2001. La loi gazière prévoit des contrats de transit conclus jusqu’au 1er juillet 2004 continue l’accès des tiers aux infrastructures de transport de gaz naturel 6 selon les conditions existantes à cette date en vertu du principe de sur la base de tarifs annuels préalablement approuvés par le Sanctity of Contracts, tandis que les nouveaux contrats de transit régulateur. Le système de tarifs régulés s’applique aux services relèveront d’un régime régulé spécifique à développer. de transport de gaz naturel, de stockage et de terminalling GNL. En Belgique, conformément aux principes de la deuxième directive En exécution de la loi gazière, un code de bonne conduite a été gaz, tous les clients non résidentiels sont éligibles depuis le 1er juillet élaboré en avril 2003 fixant les droits et obligations de l’entreprise 2004. En outre, les clients résidentiels dans la Région flamande sont de transport et des utilisateurs du réseau. également éligibles depuis le 1er juillet 2004. Les clients résidentiels La deuxième directive gaz 2003/55 CE adoptée le 26 juin 2003 dans la Région Wallonne et la Région Bruxelles-Capital sont éligibles abroge la directive susmentionnée. Elle est appelée à accélérer depuis le 1er janvier 2007. l’ouverture des marchés en prévoyant que les Etats membres veillent En France, conformément aux principes de la deuxième directive à ce que soient éligibles : gaz, tous les clients non résidentiels sont éligibles depuis le 1er juillet a) à partir du 1 juillet 2004, tous les clients non résidentiels ; er 2004. b) à partir du 1er juillet 2007, tous les clients. Description des activités Le Groupe est le plus important fournisseur de gaz naturel en Elle précise certaines obligations à charge des entreprises désignées Belgique, via Distrigaz, Electrabel et les participations de cette gestionnaires du réseau de transport ou de distribution notamment dernière dans les intercommunales mixtes. En Belgique, le réseau en termes de séparation juridique, fonctionnelle et comptable. La de transport, géré par Fluxys, se compose de 3 800 kilomètres directive vise également à promouvoir une régulation minimale de de conduites, dont quelque 80% sont des canalisations à haute l’accès au réseau (prévoyant d’ailleurs dans ce domaine un régime pression. dérogatoire optionnel pour les nouvelles infrastructures). Comme pour l’électricité, les gouvernements régionaux souhaitent En Belgique, cette deuxième directive a été transposée en droit belge qu’Electrabel réduise à un intérêt minoritaire le niveau de ses par le biais de modifications apportées à la loi gazière de 1965. La participations dans les structures intercommunales de distribution nouvelle loi gaz qui en découle a été publiée en juin 2005. de gaz. • La loi prévoit une procédure de désignation d’un gestionnaire En Belgique, le Groupe assure depuis la fin de l’année 2001 les pour le réseau de transport de gaz naturel, pour les installations activités gazières (hors distribution) par l’intermédiaire de deux de stockage de gaz naturel, et pour les installations de Groupes juridiquement séparés : Fluxys et Distrigaz. terminalling GNL. En vertu de la loi, Fluxys et Fluxys LNG ont été désignés gestionnaires sous le régime non définitif en 2006. • Fluxys Le 21 février 2007, un avis est paru au Moniteur belge invitant – Fluxys est l’opérateur indépendant de l’infrastructure de transport les candidats gestionnaires à déposer leur dossier en vue de gaz naturel en Belgique : elle a pour activité principale d’obtenir leur désignation sous le régime définitif. Fluxys travaille l’exploitation, l’entretien et le développement de son infrastructure actuellement à la constitution du dossier. La désignation sous intégrée de transport de gaz naturel et des installations de stockage le régime définitif est attendue avant la fin 2007 : les candidats à Zeebrugge et à Loenhout. Très bien interconnecté, le réseau de gestionnaires doivent introduire leur dossier dans les 3 mois Fluxys est idéalement placé au cœur de la plaque continentale. ; le Conseil des ministres dispose alors de 6 mois statuer sur Il donne en effet accès aux principales sources de production de les désignations. La désignation en tant que gestionnaire sous gaz naturel en Europe et aux principaux pays consommateurs de le régime définitif est valable pour une période renouvelable de gaz naturel dans le nord-ouest de l’Europe. 20 ans. 52 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Dans le cadre de l’accès régulé à ses infrastructures, Fluxys Grâce aux services offerts par Huberator, les clients ont la commercialise des capacités de transport et des capacités de garantie que les volumes de gaz qu’ils vendent ou achètent sont stockage permettant la fourniture, par des tiers, de gaz naturel effectivement disponibles au hub pour le négoce et le transport aux consommateurs en Belgique. Outre ses services de transport, ultérieur. Fluxys propose des services de transit sur le marché primaire. Ces • Distrigaz services portent sur le transit de gaz naturel de frontière à frontière. Une société de négoce (Distrigaz), qui a pour activité principale Le gaz naturel transitant par le réseau belge est transporté vers les l’achat et la vente de gaz naturel en Europe. Distrigaz commercialise Pays-Bas, l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie et le Royaume- également la capacité de transport international qu’elle a contractée Uni. Fluxys est actionnaire dans la société BBL Company, qui ou dont elle est propriétaire (contrats de «transit», capacité dans est propriétaire et exploitante de la BBL, une canalisation de l’«Interconnector», gazoduc sous-marin reliant la Belgique et le 235 kilomètres entre Balgzand, située au nord d’Amsterdam sur Royaume-Uni, capacité de «shipping» GNL). En s’appuyant sur la côte néerlandaise de la mer du Nord, et Bacton au large des son portefeuille d’approvisionnement en gaz naturel, ses activités côtes britanniques (Norfolk). La BBL a été mise en service le couvrent ainsi les domaines suivants : ventes de gaz naturel en 1er décembre 2006. Belgique et en Europe (plus GNL sur d’autres marchés) ; activités – Fluxys LNG, filiale de Fluxys, est propriétaire et exploitante du d’arbitrage sur les marchés «spot» de gaz naturel ; gestion de terminal GNL de Zeebrugge, et commercialise les capacités de contrats pour le transit en Belgique (capacité de frontière à terminalling ainsi que des services auxiliaires. Le terminal GNL 6 frontière) ; commercialisation de capacités de transport en dehors de Fluxys à Zeebrugge dispose actuellement d’une capacité de la Belgique ; «shipping» de GNL. maximale de 4,5 milliards de m3 par an. Depuis sa mise en service Actuellement, à la faveur de l’ouverture des marchés européens de en 1987, le terminal a déchargé presque 1000 méthaniers. l’énergie, Distrigaz déploie ses activités commerciales au Benelux, Fluxys LNG utilise le procédé de cogénération pour accroître en France, en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni. En 2006, l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les unités de production elle a étendu ses ventes aux Pays-Bas et en Allemagne. d’électricité : elle emploie la chaleur résiduelle pour regazéifier le GNL. L’ensemble forme un système permettant de réaliser En 2006, Distrigaz a vendu près de 202 TWh de gaz naturel ; des économies de coûts par rapport à une production séparée 80% de ces volumes ont été vendus en Belgique. Les ventes hors de vapeur et d’électricité. Un projet d’extension des installations Belgique et les ventes d’arbitrage s’élèvent quant à elles à 20% ayant pour but de doubler ses capacités pour 2007-2008 est en des volumes. cours. – Huberator, filiale de Fluxys, est l’opérateur du hub de Zeebrugge, le principal marché gazier international à court terme en Europe. Le profil de la clientèle est décrit dans le tableau ci-après : répartition des tWh 2005 2006 différence ventes Revendeurs/distribution 66,3 67,9* 2,4% 34% 51,4 49,1 -4,4% 24% industrie 54,2 44,8 -17,2% 22% producteurs d’électricité 171,8 161,8 -5,8% 80% VENTES EN BELGIqUE 24,5 31,7 29,6% 16% ventes hors Belgique 15,0 8,2 -45,5% 4% arbitrage 39,5 39,9 1,1% 20% TOTAL VENTES HORS BELGIqUE ET ARBITRAGE 211,3 201,7 -4,5% 100% TOTAL DES VENTES TOTAL EN MILLIARDS M3 (1M3 (N) = 0,01163 MWH) 18,2 17,3 * Intégrant une correction des allocations relatives aux années antérieures. 53 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités sueZ energie international electricité – capacités installées et ventes capacités en construction capacités installées en mW en mW électriques net (a) au 3/2/2006 Ventes 2006 (a) électriques net (a) au 3/2/2006 % mW net % mW net % tWh amérique du nord 31,0 28,2 4 781,2 23,8 746,0 12,2 50,2 45,6 9 167,6 45,6 413,0 6,8 amérique du Sud 28,8 26,2 6 150,8 30,6 4 939,8 81,0 moyen-orient et asie TOTAL 110,0 100,0 20 099,6 100,0 6 098,8 100,0 (a) Les ventes d’électricité et les capacités installées et en construction correspondent à 100% des ventes et des capacités des entreprises entrant dans le périmètre de consolidation (mise en équivalence, intégration proportionnelle et intégration globale). 6 Gaz – Ventes et portefeuille de clients Ventes 2006 (a) Portefeuille de clients Gm3 % nombre % amérique du nord 7,68 54,7 114 913 17,8 5,09 36,2 531 369 82,2 amérique du Sud 0,88 6,3 127 - moyen-orient et asie 0,39 2,8 4 - Gnl TOTAL 14,04 100,0 646 413 100,0 (a) Les ventes de gaz (yc les quantités distribuées et transportées pour compte de tiers) correspondent à 100% des ventes des entreprises entrant dans le périmètre de consolidation (mise en équivalence, intégration proportionnelle et intégration globale). Amérique du Nord situera dans les eaux fédérales américaines, au large des côtes En Amérique du Nord, SUEZ Energy North America gère les du Massachusetts. Une fois Neptune terminé, des méthaniers activités déployées par SEI via plusieurs entreprises énergétiques spéciaux disposant d’un équipement de regazéification à bord qui opèrent au sein d’une chaîne de valeur intégrée. Celle-ci va des s’amarreront à des plates-formes en mer et livreront sur le marché combustibles (gaz naturel et GNL, pétrole et charbon) à la vente de la Nouvelle Angleterre une moyenne quotidienne légèrement directe d’électricité aux clients commerciaux et industriels, en supérieure à 11,3 millions de mètres cubes de gaz naturel. Ce passant par la production d’électricité, les activités électriques en volume viendra s’ajouter aux chargements destinés à ce marché gros et la distribution de gaz (Mexique). Les entreprises concernées qui transitent par le terminal existant d’Everett. sont SUEZ LNG NA, SUEZ Energy Generation NA, SUEZ Energy SUEZ Energy North America poursuit son projet GNL destiné Marketing NA, SUEZ Energy Resources NA et SUEZ Energía de à approvisionner le marché de Floride en gaz naturel par México, S. A. de C. V l’intermédiaire du projet de port en eau profonde Calypso. Celui- SUEZ LNG NA exploite le terminal de regazéification de GNL ci se situera au large des côtes de Floride orientale, le long de d’Everett (Massachusetts) et possède l’ensemble de la capacité l’itinéraire sous-marin attribué au gazoduc. Calypso emploiera et des droits dérivés. SUEZ LNG NA fournit par ailleurs du GNL initialement une technologie identique à Neptune, lequel fait au terminal de Cove Point (Maryland) et au terminal de Lake appel à des méthaniers de conception spéciale. Néanmoins, de Charles (Louisiane), dans le golfe du Mexique. SUEZ LNG NA nouvelles possibilités d’augmentation de la capacité en direction approvisionne également le complexe EcoElectrica, situé à Porto de la Floride, au moyen de technologies offshore plus avancées, Rico, en GNL. Le GNL est revendu sous forme de gaz naturel aux sont également étudiées. producteurs d’électricité, aux vendeurs en gros ou aux distributeurs SUEZ Energy Generation NA possède une participation dans locaux. 42 centrales électriques et exploite 40 centrales. Leur production SUEZ LNG NA poursuit le développement du projet Neptune LNG, d’électricité est vendue à des entreprises de distribution et à des installation portuaire de réception de GNL en eau profonde qui se sociétés industrielles dans le cadre de contrats d’achat d’électricité 54 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités (Power Purchase Agreement ou PPA) ou en qualité de négociant pour une unité de turbine à gaz en cycle combiné de référence) sur le marché en gros. De nombreuses installations produisent de et l’attrait des activités électriques commerciales dans ces régions la vapeur, vendue sous contrat à des clients industriels. poursuit généralement sa progression, après les conditions difficiles rencontrées sur le marché dans la foulée de la faillite d’Enron. SUEZ Energy NA développe des projets transférés à SUEZ Energy SUEZ Energy Generation NA et SUEZ Energy Resources NA sont Generation NA ou à SUEZ LNG NA en vue de leur exploitation, en bien placées dans ces régions et souhaitent se concentrer sur fonction de la nature de l’investissement. Les principales activités celles-ci. Dans d’autres régions, telles que le sud-est et l’ouest des de développement actuellement déployées par SUEZ Energy États-Unis, le rythme de la dérégulation est nettement plus lent, North America englobent le développement de deux terminaux voire stagnant, engendrant une incertitude quant à la vitesse de de regazéification de GNL off-shore – Neptune et Calypso. rétablissement du secteur électrique commercial. SUEZ Energy Marketing NA consolide la gestion de l’ensemble des Amérique du Sud risques liés aux matières premières et au crédit pour l’Amérique du En Amérique du Sud, l’environnement réglementaire et l’état Nord. Elle fournit à cette fin des services de couverture des risques d’avancement de la déréglementation du marché varient d’un à toutes les entités opérationnelles. pays à l’autre. SUEZ Energy Resources NA dispose d’une licence lui permettant Dans cette région, les principales positions de SEI sont concentrées d’opérer dans douze états (Massachusetts, Maryland, Maine, New au Brésil et au Pérou, avec quelques installations au Chili et en Jersey, New York, Pennsylvanie, Ohio, Rhode Island, Connecticut, 6 Argentine. Illinois, Michigan, et Texas), ainsi que dans le district de Columbia. Au Brésil, le mouvement de privatisation du secteur de l’électricité L’entreprise est active dans neuf de ces états (Massachusetts, s’est arrêté en 2001, alors que 80% de la capacité de production Maryland, Maine, New Jersey, New York, Pennsylvanie, Illinois, restait la propriété de l’État. Contrairement au segment de la Washington DC et Texas). SUEZ Energy Resources NA poursuit distribution, où la privatisation s’est poursuivie dans les États les l’expansion de son portefeuille de clientèle, tant géographiquement plus importants du pays, le segment de la production reste dominé que verticalement. SUEZ Energy Resources NA se classe au par de grandes entreprises publiques et on ne s’attend pas à ce troisième rang des sociétés de vente d’énergie au détail d’Amérique que d’autres privatisations interviennent à court terme. du Nord en termes d’importance. De 2003 à 2005, le nouveau gouvernement a mis en place un Au Mexique, SUEZ Energía de México, S.A. de C.V., exploite trois nouveau modèle de régulation du marché de l’électricité. De sociétés locales régulées de distribution de gaz naturel, ainsi que façon générale, celui-ci prévoit une présence plus affirmée du trois projets de cogénération de vapeur et d’électricité. gouvernement fédéral à tous les niveaux du système (organisme de En ce qui concerne les activités de SUEZ Energy North America, régulation, gestionnaire du réseau et marché de gros). Un système l’attrait de l’environnement commercial diffère fortement d’un de pools est destiné à créer un cadre transparent pour la conclusion état à l’autre. Il est dominé par le cadre réglementaire, lequel va de contrats à long terme. Le pool constitue un canal de fourniture de la libéralisation avec la déintégration de la chaîne de valeur obligatoire pour les sociétés de distribution et fonctionne comme énergétique à l’intégration verticale totale accompagnée d’une un instrument de répartition des risques entre producteurs. forte régulation. Dans le domaine du gaz naturel, où les marchés L e modèle donne lieu à des enchères («leilões») organisées de gros sont dérégulés depuis un certain temps, SUEZ Energy régulièrement par l’autorité publique, les nouvelles concessions North America est en mesure d’opérer dans des conditions en vue de la construction de nouvelles capacités de production concurrentielles équitables. (essentiellement hydro-électriques au Brésil) étant accordées aux En ce qui concerne l’électricité, les différences entre régions sont disposées à offrir les tarifs électriques les plus bas. beaucoup plus importantes. Dans des régions telles que la Nouvelle Ces enchères ont été organisées en plusieurs phases, où l’on Angleterre (ISO NE), la Pennsylvanie, le New Jersey et le Maryland a distingué entre énergie «ancienne» (capacités existantes) (PJM), New York (NYISO) et le Texas (ERCOT), la dérégulation des et «nouvelle» (nouveaux développements/extensions de sites secteurs de vente d’électricité de gros et au détail est relativement existants), cette dernière bénéficiant de durées de contrat plus avancée et semble irréversible. Le niveau des spark spreads (prix longues. de vente de l’électricité moins coût du combustible gaz naturel 55 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Les producteurs privés et publics ont activement participé aux L’environnement réglementaire chilien est demeuré relativement nouvelles enchères énergétiques, et le gouvernement estime stable depuis sa transposition en 1982. Le secteur de l’électricité que le système constitue un vecteur efficace pour attirer les a été entièrement privatisé. investissements nécessaires à une augmentation de la production Les changements réglementaires apportés début 2004 se sont d’énergie. principalement concentrés sur la clarification du volet transport. A u Brésil, SEI détient 68,71% de Tractebel Energia (TBLE), La «Ley Corta» définit clairement l’affectation des coûts de principal producteur d’électricité privé du Brésil, avec 6 870 MW de transport. capacité installée. La société vend son électricité aux distributeurs SEI maintient par ailleurs une présence significative sur le marché et aux clients industriels, par l’intermédiaire de contrats à long chilien, où elle est (en association avec ses partenaires locaux), l’un terme principalement. des plus importants opérateurs avec Electroandina (participation de 33,25%), le plus grand producteur du réseau SING (nord du Chili), Les enchères de juin 2006 ont permis à Tractebel Energia de vendre et ses 938 MW de puissance installée, et Edelnor (participation une moyenne de 220 MW et 273 MW, produits respectivement par ses centrales hydroélectriques existantes d’Itá et de Cana Brava, de 27,38%), troisième producteur du réseau SING en termes à un prix moyen actuel indexé IPCA de 46,67 euros/MWh. La d’importance, avec 681 MW. fourniture s’étalera sur 30 ans, à compter de 2009. Depuis la revente de sa position minoritaire dans Colbun (présence de 19%), producteur d’électricité, SEI n’est plus présente sur le En octobre 2006 Tractebel Energia a vendu une moyenne de 6 réseau SIC (centre du Chili). 148 MW à 50 euros/MWh. Cette électricité sera produite par la centrale électrique de São Salvador (241 MW) pendant 30 ans à La crise du gaz, qui a débuté en Argentine en 2004, a affecté les partir de 2011. activités chiliennes depuis lors. Les négociations individualisées menées par le gouvernement argentin dans le cadre de ses D e p u i s la fin des années 1990, le Pérou a engagé une restructuration progressive de son marché électrique, notamment négociations avec des producteurs de gaz complique sensiblement par des efforts de privatisation et de dérégulation. la planification et la gestion de la crise pour les acteurs du secteur (gaz et électricité en Argentine, électricité au Chili). SEI s’attend à Actuellement, une partie significative des capacités de production être confrontée à des conditions d’approvisionnement imprévisibles, hydro-électrique du pays continuent d’appartenir à l’État. Le poids en fonction du climat et de décisions du côté argentin. des acteurs privés devrait toutefois s’accroître même en l’absence de nouvelles privatisations, dans la mesure où les entreprises L’incertitude d’approvisionnement du côté bolivien constitue un publiques s’abstiennent d’augmenter encore leurs capacités. nouvel ingrédient à la crise. Les autorités argentines ont choisi d’accepter les conditions d’achat onéreuses fixées par La Paz pour Le dernier développement en matière de régulation s’explique par résoudre la crise d’approvisionnement à court terme et utilisent les la relative réticence des acteurs privés à conclure des contrats PPA exportations vers le Chili pour amortir les prix. avec les sociétés de distribution au prix nodal (node prices). Les acteurs privés privilégient la vente d’énergie au prix du spot, plus La société Gasoducto Norandino, détenue par SEI à concurrence élevé, et ne montrent qu’un intérêt limité pour les ventes régulées. de 84,7%, détient et exploite un gazoduc conçu pour importer Des discussions ont eu lieu entre le régulateur et les acteurs privés 3,22 milliards de m³ de gaz naturel par an, principalement destinés afin de répartir des contrats PPA de moyenne durée entre les à la production d’électricité, entre l’Argentine et le nord du Chili. SEI producteurs en vue de la fourniture aux sociétés de distribution. possède également une petite entreprise de distribution appelée Distrinor, laquelle est soutenue par Norandino et se concentre sur Au Pérou, SEI est présente par l’intermédiaire d’Enersur (production la demande industrielle. d’électricité), de Cálidda (GNLC) (distribution de gaz), TIS (vente au détail d’énergie aux moyens et aux grands consommateurs) et SEI est présente en Argentine par l’intermédiaire de Litoral Gas, d’une participation minoritaire dans TGP (gazoducs respectifs de l’une des quatre plus grandes sociétés de distribution de gaz du Camisea pour le gaz et le condensat). pays, dans laquelle elle détient 64,16%, d’une part, et d’Energy Consulting Services, entreprise de consultance et de vente Enersur, son activité principale, est détenu par SEI à hauteur de d’énergie dont elle possède 46,67%, d’autre part. 61,73%. Elle était le quatrième producteur d’électricité en termes Asie, Moyen-Orient et Afrique d’importance en 2005, avec 674 MW en service. En Asie, Moyen-Orient et Afrique, SEI est principalement présente La société exploite deux centrales thermiques et détient des droits en Thaïlande, au Laos, dans les pays du Conseil de coopération d’usufruit exclusifs sur la centrale hydroélectrique de Yuncan du Golfe Persique et en Turquie. (130 MW). En Thaïlande, SEI détient une participation de 69,11% dans Glow En décembre 2006, Enersur a mis en service commercial la Energy. Celle-ci a mené à bien une extension de ses installations centrale thermique de Chilca 1, installation en cycle ouvert (en ajoutant 38 MW et 70 tonnes/heure de vapeur) début 2006, représentant 172 MW de capacité, située à proximité de la capitale et dispose à présent d’une capacité installée de 1 704 MW et de Lima. 900 tonnes/heure de vapeur. Glow Energy fournit de l’électricité à l’EGAT, distributeur public, ainsi que de l’électricité, de la vapeur et 56 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités de l’eau traitée à un portefeuille d’environ 30 gros clients industriels Une participation de 32,81% dans UPC, une centrale de 289 MW dans la région de Map Ta Phut. Glow Energy est cotée à la bourse située à Oman. de Bangkok depuis avril 2005. U n e participation de 20% dans Taweelah A1, installation de dessalement d’eau produisant 1360 MW d’électricité et En décembre 2006, Glow Energy a signé deux nouveaux contrats majeurs d’approvisionnement en électricité avec des sociétés 385 000 mètres cubes d’eau dessalée par jour à Abu Dhabi. pétrochimiques filiales du groupe Siam Cement. Les contrats Une participation de 50% dans Sohar, projet se composant d’une portent sur une période de 20 ans et représentent une valeur centrale à turbine en cycle combiné de 586 MW et d’une centrale approximative de 500-600 millions de dollars. Pour satisfaire ce de dessalement de l’eau d’une capacité de 150 000 m3/jour. contrat, ainsi que d’autres nouveaux contrats, Glow Energy prévoit Cette centrale est actuellement en construction. Elle a fourni ses la construction de capacité de production supplémentaire. premiers mégawatts avec succès (capacité maximale de 360 MW) La Thaïlande a connu une période d’agitation politique durant en mai 2006. L’installation devrait être pleinement opérationnelle l’année 2006. Le 19 septembre, les militaires ont évincé Thaksin sur le plan commercial en avril 2007. Shinawatra, le Premier ministre. En octobre, Sonthi Boonyaratglin, U n e participation de 45% dans Al Ezzel, premier projet de chef de l’armée et du coup d’État, a confirmé Surayud Chulanont production indépendante d’électricité attribué dans le cadre du à la fonction de Premier ministre et a présenté une Constitution programme de privatisation mis en place par le gouvernement de provisoire. Le roi Bhumibol Adulyadej a approuvé ces actions. Le Bahreïn. Ce projet se compose d’une centrale à turbine en cycle 6 nouveau ministre de l’Énergie du cabinet Chulanont a indiqué combiné de 954 MW. Il a fourni ses premiers mégawatts (capacité que les plans visant à privatiser l’EGAT (distributeur public) ne maximale de 470 MW) en mai 2006. L’installation devrait être seraient pas poursuivis plus avant en l’état actuel des choses. pleinement opérationnelle sur le plan commercial en mai 2007. Il a également fait part de sa volonté de créer un organisme de U n e participation de 30% dans Al Hidd, également situé à réglementation indépendant dans les secteurs de l’électricité et Bahreïn. Le projet se compose d’une turbine à gaz en cycle du gaz (tous les membres du Conseil de régulation de l’électricité combinée existante (938 MW) et d’une installation de dessalement ayant démissionné après la nomination du nouveau ministre). Pour d’eau d’une capacité de 136 000 m3/jour, avec extension de conclure, il a indiqué son engagement en faveur du lancement d’un dessalement de 273 000 m3/jour devant entrer en service fin nouveau programme de production indépendante d’électricité en de 2007. L’exécution d’un PWPA (Power and Water Purchase Thaïlande. Dès lors, l’on peut affirmer, alors que l’environnement Agreement) avec le ministère bahreïni de l’Électricité et de l’Eau, réglementaire post-coup d’État se trouve manifestement dans une le transfert des actifs existants et la clôture financière dans le cadre phase de transition et manque actuellement de clarté, que les des dispositifs financiers du projet ont été finalisés dans le courant évolutions de l’environnement politique décrites ci-dessus ont eu de l’année 2006. un impact limité sur les activités de Glow Energy jusqu’à ce jour. Celle-ci se prépare à soumettre une ou plusieurs offres relatives De surcroît, le marché des nouveaux projets électriques dans les à de nouveaux projets de producteurs d’électricité indépendants, pays du Conseil de coopération du Golfe Persique est resté très actif pour autant que l’appel à propositions soit lancé. en 2006. SEI a participé à plusieurs appels d’offres concurrentiels, avec succès dans deux d’entre eux : SEI possède une participation de 69,80% dans le projet Houay Ho, centrale hydroélectrique de 153 MW située au Laos. Par ailleurs, En décembre, SEI, dans le cadre d’un consortium composé de cette centrale vend presque toute sa production à EGAT dans le Mubadala Development et National Trading Company, a remporté cadre d’un contrat à long terme. le projet de production indépendante d’eau et d’électricité Barka 2 au Sultanat d’Oman. En décembre toujours, SEI, en consortium SEI possède également une participation de 40% dans PTTNGD avec Gulf Investment Corporation et Arabian Company for Water Co. Ltd., laquelle distribue du gaz naturel aux clients industriels & Power Projects, a signé le contrat BOOT relatif à un projet de dans la région de Bangkok. La société est détenue à 58% par production indépendante d’eau et d’électricité d’une capacité de PTT PCL, société nationale thaïlandaise du pétrole, du gaz et de 2745 MW et de 800 000 m³/jour situé à Jubail, dans le nord-est la pétrochimie. de l’Arabie Saoudite. En Corée, SEI a vendu la participation de 75% qu’elle détenait SEI détient par ailleurs une participation de 95% dans une centrale en Hanjin City Gas, société de distribution de gaz naturel régulée en cycle combiné de 763 MW à Baymina, en Turquie. opérant dans la région couverte par sa concession, à savoir les zones métropolitaines du nord-est de Séoul et la province de Indépendamment des activités qu’elle déploie sur ces marchés Kyunggi. SEI avait négocié un contrat de vente avec un acheteur, existants, SEI poursuit ses efforts de développement dans d’autres à la suite de quoi Hanjin Heavy Industries, conformément aux pays de la région Asie, Moyen-Orient et Afrique. Ces pays incluent modalités et conditions du pacte d’actionnaire, a exercé ses droits notamment l’Inde et l’Afrique du Sud (où SEI dispose de bureaux de préemption et a acquis la participation précédemment détenue de représentation), le Viêt-Nam et les Philippines. par SEI. Au terme de cette transaction, SEI a fermé son bureau de GNL représentation à Séoul. Les activités GNL consistent à transporter le gaz naturel liquéfié Dans les pays du Conseil de coopération du golfe Persique, SEI entre les pays producteurs et les pays importateurs à l’aide de détient les positions suivantes : 57 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités pour SES. En effet, elles conduisent les clients à rechercher les l’infrastructure (terminaux de liquéfaction et de regazéification de services de spécialistes de la thermique, de l’électricité et de GNL) et des navires conçus spécifiquement à cet effet. l’environnement capables de concevoir, de réaliser et de gérer SUEZ Global LNG, filiale de SEI à 100% basée à Luxembourg et à leurs installations dans les meilleures conditions financières. Par la Londres, est responsable des activités suivantes : complémentarité unique de ses activités et de ses expertises, SES • localisation de l’approvisionnement en GNL pour SEI ; est idéalement placé pour répondre à ces besoins croissants. Description des activités • exécution de l’ensemble des activités de SEI en matière de inGénieRie – concevoiR trading sur GNL à court terme ; Tractebel Engineering, Groupe SUEZ, est l’un des premiers bureaux • gestion de la flotte de méthaniers de SEI ; d’ingénierie européens. Avec ses quelque 2400 collaborateurs, il offre des solutions en matière d’ingénierie et de conseil à ses clients • coordination des négociations d’approvisionnement en GNL pour publics et privés dans les secteurs de l’électricité, du nucléaire, le Groupe SUEZ ; du gaz, de l’industrie et des infrastructures. Tractebel Engineering • aide au développement de nouveaux projets GNL à long propose une gamme de solutions innovantes et durables tout au terme. long du cycle de vie des installations de ses clients : études de faisabilité, projets d’investissement, assistance aux opérations et • gestion de l’ensemble des intérêts de SEI dans des projets de à la maintenance, démantèlement. liquéfaction. 6 inStallationS et SeRviceS aSSociéS – RéaliSeR et Les projets de développement de terminaux de regazéification mainteniR et d’installations existantes, de même que certains contrats de SUEZ Energie Services, au travers de filiales telles que Axima, Endel, fourniture de GNL à long terme, relèvent des entités régionales Ineo, Fabricom GTI et GTI, construit et assure la maintenance de SEI. Par exemple, l’installation de regazéification d’Everett, d’installations électriques, mécaniques et de génie climatique pour près de Boston, appartient à SUEZ Energy North America. l’industrie, le secteur tertiaire et les bâtiments ainsi que les grands Actuellement, SEI exploite quatre méthaniers, d’une capacité totale travaux d’infrastructure. La branche fournit également des services de 539 000 m³. Trois nouveaux navires ont été commandés pour associés à ces activités : assurer l’approvisionnement de Yemen LNG (2,5 mtpa), dont le • en activités de proximité, la culture entrepreneuriale se traduit lancement est prévu à la mi-2009. par un service aux clients proche de leurs installations et de En 2006, SUEZ LNG Trading S.A. a aussi signé avec Brass LNG un leurs besoins et renforcé par l’accès à la puissance d’un réseau protocole d’accord relatif à l’achat de 2 millions de tonnes de gaz européen et à la complémentarité des différents services naturel liquéfié (GNL) par an sur une période de 20 ans. offerts ; À Trinidad et Tobago, SUEZ Global LNG contrôle une participation • en activités de spécialités, le développement s’appuie sur une de 10% dans Atlantic LNG 1, qui possède et exploite l’un des quatre forte maîtrise des techniques de base afin de proposer des trains de liquéfaction existants, d’une capacité de production de développements de pointe et accompagner ainsi les clients dans 3,3 millions de tonnes de GNL par an. Les actionnaires d’Atlantic leur développement technologique. LNG 1 possèdent également les droits et les privilèges dérivés La gestion des projets reste un des éléments déterminants des relatifs aux futures extensions des trains de liquéfaction, mais activités d’installations et services associés : le strict contrôle des uniquement jusqu’à un éventuel sixième train. SEI n’est pas co- offres comme des coûts et des aspects contractuels en cours investisseur dans les trains 2, 3 et 4. d’exécution déterminera la rentabilité finale de chaque projet. sueZ energie services SeRviceS éneRGétiqueS – optimiSeR et exploiteR Environnement réglementaire Experts des Solutions Services à l’énergie, nées du concept de Les principales évolutions réglementaires impactant les métiers gestion déléguée ou d’externalisation, Elyo et Axima Services offrent de SES sont, tant au niveau européen qu’au niveau national ou à des clients très diversifiés – entreprises, collectivités locales, régional : gestionnaires de sites résidentiels ou industriels – un ensemble de solutions innovantes. Elyo et Axima Services conçoivent et • l’extension et l’approfondissement des normes environnementales, exploitent dans la durée, avec garantie de résultats, des solutions en particulier dans l’objectif de maîtrise des gaz à effet de performantes et globales qui assurent l’efficacité énergétique et serre ; contribuent au respect de l’environnement : • l’introduction de contraintes d’amélioration de l’efficacité • la gestion des énergies et des utilités nécessaires aux process énergétique ; industriels ; • la libéralisation des marchés de l’énergie ; • la gestion maintenance des équipements thermiques et • le développement des partenariats public-privé. techniques ; Combinées avec l’augmentation des prix de l’énergie, ces évolutions • le facilities management ; représentent essentiellement une opportunité de développement • la gestion des réseaux locaux d’énergie. 58 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Riches de leurs compétences d’intégrateur et de leur relation des services et des équipements qui sont essentiels à la vie des de proximité, Elyo et Axima Services entendent tirer parti des hommes, à leur santé et à la protection de leur environnement. opportunités de développement que constituent l’optimisation Le Groupe conçoit et construit des installations de production d’eau des coûts, le recentrage des entreprises sur leur cœur de métier, potable, de traitement des eaux usées, de traitement des boues, l’ouverture des marchés de l’énergie et la prise en compte des il distribue de l’eau potable aux consommateurs, collecte et traite contraintes environnementales, pour affirmer leur leadership les eaux usées, gère et valorise les déchets résultant des activités européen. Axima Services a également étendu ses services aux domestiques et industrielles. Le Groupe fournit également des techniques aéroportuaires, systèmes de tri bagages, de passerelles prestations d’études et de conseil dans le domaine de l’eau et de d’embarquement ou de guidage des avions au sol. l’environnement. SociétéS électRiqueS et GazièReS L ’ a m b i t i o n de SUEZ Environnement est d’être un acteur de Les Sociétés Electriques et Gazières sont spécialisées dans la référence dans les régions du monde où il est présent. Etre un production et la distribution électrique à Monaco, à Casablanca, acteur de référence signifie que l’entreprise est spontanément au Maroc et dans le Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie consultée par les acteurs de ses marchés et qu’elle est reconnue Française, Vanuatu, Wallis et Futuna). Elles sont des partenaires par ses clients pour son savoir-faire et son expertise. du développement de ces territoires : elles leur apportent en effet des services de qualité internationale et le soutien d’un grand L ’ a n n é e 2006 a été marquée par la poursuite de l’effort de Groupe. croissance organique rentable de SE, dans la continuité de son 6 plan d’action axé sur l’amélioration de la rentabilité opérationnelle, la maîtrise des investissements et la réduction des risques. 6...6 nature des opérations – le métier environnement A travers sa branche SUEZ Environnement, SUEZ détient la maîtrise des cycles de l’eau et des déchets. SUEZ Environnement fournit 6.1.1.6.1 Organisation et chiffres clés chiffres clés exercice clos le exercice clos le 3/2/2006 3/2/2005 Données en millions d’euros chiffre d’affaires 11 439 11 089 Résultat brut d’exploitation 1 983 1 914 capitaux employés 8 250 7 593 nombre d’employés 57 446 72 130 organisation SUEZ Environnement regroupe les activités de gestion déléguée de l’eau et de l’assainissement, l’ingénierie du traitement des eaux ainsi que les activités de collecte et de traitement des déchets. Les différentes activités sont réparties entre les quatre directions opérationnelles suivantes : • Eau Europe ; • Propreté Europe ; • Eau et Propreté International ; • Degrémont. 59 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités ENVIRONNEMENT DEGRÉMONT EAU EUROPE INTERNATIONAL PROPRETÉ EUROPE Lyonnaise des Eaux Sita France United Water Degrémont Ondeo IS Sita UK Sita Australia Agbar Sita Netherlands Lydec Eurawasser Sita Germany Sita El Beida Ondeo CZ Sita Sweden Star Hungariavitz Sita Finland Palyja Ondeo Italia Sita CZ Macao Water Safège Sita Polska CEM 6 Sino French Water Swire Sita eau europe (chiffre d’affaires 2006 : 3,8 milliards d’euros) L’organisation de Degrémont est calquée sur celle de ses marchés : ainsi la Business Line Europe (sous-divisée en Europe du Sud et Dans le domaine de l’eau, l’Europe constitue le marché domestique Europe du Nord) et la Business Line International sont organisées de SUEZ Environnement. comme des centres de profit et sont dotées de ressources propres Lyonnaise des Eaux représente 48% du chiffre d’affaires réalisé en pour le commercial et les chantiers. La mutualisation des moyens Europe, le solde étant principalement généré par l’Espagne via le d’ingénierie et des expertises, la mise en œuvre d’un réseau partenariat du Groupe avec Aguas de Barcelona (Agbar). de correspondants locaux (Directeurs techniques, Directeurs d’exécution…), un réseau mondial de bureaux d’études (Inde, S U E Z Environnement est également présente en Allemagne Chine, Chili, Europe) leur permet de s’affranchir de la géographie (Eurawasser), et en Europe Centrale (Hungariavitz, Ovak et Spvs). et de mobiliser toutes les ressources du Groupe en fonction des Propreté europe (chiffre d’affaires 2006 : 5 milliards besoins des affaires. En 2006, la Business Line regroupant les d’euros) filiales équipements (Innoplana, Ozonia, Aquasource et Infilco SUEZ Environnement est centrée sur les filiales suivantes : SITA Degrémont…) a pris le nom de Degrémont Technologies. France et ses filiales spécialisées dont Novergie et TERIS pour les déchets spéciaux, SITA UK, SITA Deutschland, SITA Nederland, 6.1.1.6.2 Stratégie et développement commercial SITA Sverige en Scandinavie et SITA Belgium. En 2006, SUEZ Environnement a créé Terralys, filiale spécialisée dans le traitement C o n f o r m é m e n t à son plan stratégique 2005-2012, SUEZ des boues. Environnement poursuit son développement par une croissance essentiellement organique, sélective, maîtrisée et rentable. e a u et Propreté international (chiffre d’affaires 2006 : ,6 milliard d’euros) Pour les métiers de l’eau, il s’agit d’offrir des services couvrant la totalité du cycle, à l’échelle d’une ville ou d’une région, de manière Hors de l’Europe, SUEZ Environnement exerce ses activités Eau et à optimiser ressources et savoir-faire. A l’international, le Groupe Propreté dans 15 pays, mais se structure principalement autour entend s’appuyer sur des partenariats locaux afin de limiter les d’une présence forte dans certaines régions : Amérique du Nord, risques et d’assurer une présence durable. Australie, Maghreb, Moyen-Orient et Chine. Pour les métiers de la propreté, SUEZ Environnement vise à Cette organisation commune entre les activités Eau et Propreté atteindre une taille critique à l’échelle des pays où il opère permet de mettre en pratique sur le terrain des synergies de ainsi que la maîtrise de l’ensemble du cycle dans un contexte coûts de fonctionnement, de proposer des offres communes et de consolidation dynamique en Europe du Nord. Le Groupe de s’appuyer selon les pays sur le développement commercial déjà vise également à développer ses positions autour de ses bases réalisé par chacun des métiers. existantes, au grand international, notamment en Chine. degrémont (chiffre d’affaires 2006 : milliard d’euros) E n Europe, les normes environnementales, parmi les plus D e g r é m o n t , filiale à 100% de SUEZ Environnement, est le avancées et les plus contraignantes, entretiennent une demande spécialiste de la station de traitement d’eau. 60 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités croissante pour des services complets, sophistiqués et fiables. Les de concession pour la gestion du service d’eau sur 30 ans de impératifs de maîtrise des dépenses publiques et la recherche de la ville de Changshu, à proximité de Shanghai. Enfin, 2006 a vu l’efficacité la plus grande favorisent l’ouverture de ces marchés aux l’inauguration conjointe par les autorités de la ville de Shanghai entreprises privées et l’utilisation de formes contractuelles variées et SUEZ Environnement du premier Centre de Recherche et pour organiser la collaboration des acteurs publics et des acteurs Développement dédié aux eaux usées industrielles et aux déchets privés – comme l’atteste, en 2006, la concrétisation des Private dangereux installé au cœur du Shangai Chemical Industry Park Finance Initiative au Royaume-Uni en particulier. (SCIP), plus grand site industriel pétrochimique d’Asie. Cet événement marque la volonté d’explorer de nouvelles voies de Acteur majeur des services à l’environnement dans cette zone, collaboration industrielle et d’amélioration des services, en parallèle SUEZ Environnement estime que son expérience reconnue, son à la mise en service par le Groupe de l’incinérateur pour les déchets positionnement concurrentiel et sa taille jouent en sa faveur et lui dangereux du parc (projet gagné en 2003). permettent de tirer parti des évolutions en cours tout en mobilisant au mieux les ressources externes disponibles pour financer les D a n s le reste du monde, SUEZ Environnement poursuit un infrastructures (fonds européens, aides bilatérales…) et/ou les développement très sélectif, animé principalement par ses activités contrats en partenariat avec des sociétés locales. de fourniture d’équipements et de services (voir paragraphe Degrémont ci-après) et accompagné par les institutions financières E n 2006, SUEZ Environnement a remporté ou renouvelé de internationales, dans la limite et le respect des impératifs de nombreux contrats en France, qui demeure son principal marché, rentabilité et de maîtrise des risques que s’est fixés le Groupe, 6 dans le secteur de l’eau – par exemple le contrat de concession notamment dans les pays dits émergents. du service public de l’assainissement pour 25 ans entre la communauté de communes du Briançonnais et la Lyonnaise P a r le positionnement de ses métiers, Degrémont joue un des Eaux – comme dans celui de la propreté – par exemple, rôle particulier dans tous ces développements, notamment à le contrat de délégation de service public pour la construction l’international. et l’exploitation d’un complexe multi-filières de traitement des L a société a connu une nouvelle année de fortes prises de déchets à Clermont-Ferrand, ou le contrat gagné conjointement commandes pour ses activités de conception-construction et de avec TIRU pour l’exploitation du centre de traitement des déchets services qui demeurent ses principaux vecteurs de croissance. En d’Issy-les-Moulineaux (ISSEANE). Le 1er janvier 2006 a également témoignent les principaux marchés gagnés en 2006 : l’attribution pris effet le nouveau contrat, gagné en 2005, pour la collecte et au consortium CSEPEL (Degrémont, OTV, Colas) du contrat de le tri des déchets ménagers et assimilés de la Communauté de conception, construction et exploitation pour une durée de 4 ans, l’Agglomération Dijonnaise. de la station de dépollution des eaux usées de Budapest, la plus P a r ailleurs, SUEZ Environnement a acquis une position de importante de Hongrie ; la signature d’un contrat avec la société référence sur le marché des services de la propreté au Royaume- d’investissement Qatari Diar pour la conception, la construction Uni à la faveur de deux très grands projets : la mise en vigueur et l’exploitation pendant 10 ans de l’usine d’épuration des eaux du contrat de Private Finance Initiative (PFI) entre le Comté de usées de Lusail (après celle de Doha West, en 2005), au Qatar. Cornouailles et SUEZ Environnement pour la gestion, sur 30 ans, En 2006, Degrémont a également conclu 3 marchés en Inde (la de l’ensemble des déchets de la circonscription et la signature d’un construction de l’usine de retraitement des eaux usées de Delhi, la contrat du même type pour la gestion, sur 28 ans, de l’ensemble construction de l’extension et l’exploitation de l’usine d’eau potable des déchets ménagers des 300 000 habitants de la région de de Bengalore, et la construction de l’usine d’eau potable de Jaipur, Northumberland, située au Nord-Est du pays. en partenariat avec Larson & Toubro), ainsi que la conception et la construction de l’usine d’eau potable de la ville de Tianjin (Chine) Hors de l’Union Européenne, SUEZ Environnement a cherché et de celle de Macao. Enfin, en partenariat avec Acciona Agua à conforter sa présence, autour des bases établies dans des et Acciona Infraestructuras, Degrémont a gagné le contrat pour pays clefs pour ses activités, en particulier la Chine, les Etats- la conception et la construction de la station d’épuration Cabo Unis, l’Australie, le Moyen-Orient et le Maghreb. Dans ces pays, Priorino Ferrol en Espagne. SUEZ Environnement a pour enjeu de consolider ses positions et d’en optimiser la rentabilité avant que d’envisager de nouveaux En France, Degrémont a connu plusieurs succès tant dans la développements. production d’eau potable, avec ses membranes d’ultrafiltration, que pour le traitement des eaux usées. Pour la production d’eau La mise en route du management contract d’Alger est un élément potable, Degrémont assurera la construction de la nouvelle usine majeur du déploiement de cette stratégie en 2006, de même que du Syndicat de la Haute Vallée de la Vie (2 000 m3/h – Apremont, plusieurs accords importants passés en Chine. La joint-venture Vendée), de même que celle de l’usine du SIDEDA de Bolbec- composée à parité par la Compagnie des eaux de Chongqing Gruchet Le Valasse (7 800 m3/j – Seine-Maritime) et de l’usine (32 millions d’habitants, l’une des plus grandes conurbations des Saintes. Par ailleurs, le Syndicat Intercommunal de la Vallée du monde) et Sino-french Water Development, filiale du Groupe supérieure de l’Orge (SIVSO) a retenu Degrémont, en partenariat SUEZ, s’est vue accorder un droit de concession pour la gestion, avec Razel, pour la conception et la réalisation de la nouvelle station l’exploitation et la maintenance pendant 30 ans d’une usine de de traitement des eaux usées d’Ollainville (60000 eq. habitants). traitement des eaux usées d’une capacité de 300 000 m3/jour à Tangjiatuo. SUEZ Environnement a également signé un contrat 6 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités Après les références acquises en Australie, dans les Emirats Arabes Enfin, Sita UK a acquis la société Hemmings (Bristol) et améliore Unis, en Jordanie, à Curaçao et au Chili, Degrémont confirme ainsi sa présence régionale sur le segment des déchets industriels sa position de leader pour la conception de solutions optimisées et commerciaux. en matière de dessalement par osmose inverse en menant de multiples projets, d’envergure variée, partout dans le monde 6.1.1.6.3 Environnement – Faits marquants 2006 comme la conception, construction et exploitation pour 2 ans d’une mois par mois usine d’une capacité de 200 000 m3/jour pour la ville de Barcelone Janvier 2006 (en partenariat avec Aguas de Barcelona) – la plus grande usine de • SITA CZ donne le coup d’envoi du chantier de dépollution du dessalement en Europe — ou pour l’Independent Water and Power complexe chimique de Spolana (au Nord de Prague). Ce chantier Project de Barka (Sultanat d’Oman), la construction de l’unité de représente le traitement de plus de 35 000 tonnes de matériaux dessalement du projet pour une capacité de 120 000 m3/jour. contaminés, pour un montant total de 90 millions d’euros. Ces références sont complétées par celles de Ondeo IS qui a livré • Prorogation chez Agbar du contrat d’eau et d’assainissement de à la société Total une unité de dessalement sur skid (osmose Granada pour une durée de 25 ans et une population desservie inverse). de 333 000 habitants. SUEZ Environnement a poursuivi en 2006 une gestion dynamique de son portefeuille d’actifs, complémentaire à ses développements février 2006 6 commerciaux. • Le Centre de Recherche et Développement de SUEZ E n Argentine, Aguas Provinciales de Santa Fe a demandé Environnement (CIRSEE) inaugure un nouveau laboratoire aux autorités locales, en mai 2005, la clôture du contrat de d’olfactométrie, outil essentiel de son programme de recherche concession ; ces dernières ont effectivement repris les services dédié à la gestion des nuisances olfactives autour de ses en février 2006. Par ailleurs, le contrat de concession d’Aguas installations. Argentinas a effectivement pris fin le 21 mars 2006 et le service a • Sita Deutschland prolonge avec succès pour 5 ans son contrat été repris par une entité créée et contrôlée par le gouvernement. avec le Rhein-Sieg-Kreis. A Cordoba, SUEZ Environnement et Agbar ont cédé le contrôle de la société ACSA à des partenaires locaux. En Bolivie, les évolutions mars 2006 politiques ont conduit l’Etat à souhaiter reprendre le contrôle de • Lyonnaise des Eaux signe un contrat de concession du service la société Aguas del Ilimani, filiale de SUEZ Environnement. Dans public de l’assainissement, d’une durée de 25 ans, avec la ce cadre, une solution amiable permettant le retour du service au Communauté de communes du Briançonnais (Hautes-Alpes). secteur public a pu être élaborée fin 2006 ; la cession a pris effet Le chiffre d’affaires cumulé s’élève à 115 millions d’euros. le 4 janvier 2007. Au Brésil, SUEZ Environnement a mené à bien la cession de l’ensemble de ses participations dans les secteurs • Le contrat de concession d’eau et d’assainissement d’Aguas de l’eau et de la propreté. Ainsi, à fin 2006, SUEZ Environnement Argentinas a pris fin le 21 mars 2006 et le service a été repris a mis un terme à ses activités de délégation de service public en par une entité créée et contrôlée par le gouvernement. Amérique latine. D’autres entités telles que Degrémont, Safège ou avril 2006 Agbar perpétueront et développeront «les activités du Groupe» dans cette région, sur la base d’autres types de contrats. • SUEZ Environnement démarre à Alger son contrat de prestation de services pour la modernisation du service d’eau et d’assainissement En Australie, SUEZ Environnement a créé une joint-venture avec de la ville. D’une durée initiale de 5 ans, ce contrat représente un CEC Group par acquisition de 50% de CEC Group Recovery Ltd et montant total d’environ 120 millions d’euros. développe ainsi son offre en matière de valorisation des déchets par compostage. • Degrémont remporte le contrat de conception, construction et exploitation pendant 10 ans de l’usine d’épuration des eaux Aux Etats-Unis, SUEZ Environnement a cédé sa filiale Teris NA, usées de Lusail (Qatar). L’usine traitera 60 000 m3/jour d’eaux spécialisée dans le traitement des déchets toxiques à la société usées pour une population d’environ 200 000 habitants et un Clean Harbor Inc. montant total de 143 millions d’euros. En France, SITA a acquis, entre autres, la société SIREC, spécialisée • Applus, filiale d’Agbar, acquiert RTD, leader européen spécialisé dans le recyclage des déchets, en particulier les aciers, métaux dans des tests non destructeurs et des services d’inspection. Le ferreux et non ferreux, les plastiques, pneumatiques, caoutchoucs, chiffre d’affaires de RTD s’élève à 94 millions d’euros. câbles, et équipements électriques. • Agbar acquiert la société Bristol Water qui fournit de l’eau à un million En Indonésie, SUEZ Environnement a cédé 30% de sa participation de personnes sur un périmètre de 2 400 km2. Le chiffre d’affaires dans PT PAM Lyonnaise Jaya à un partenaire local : PT Astratel annuel de Bristol Water Group est de 122 millions d’euros. Nusantra et 19% à Citigroup Financial Products Inc. Le Groupe reste majoritaire à 51%. mai 2006 A u Royaume-Uni, Aguas de Barcelona (Agbar) a racheté la • SUEZ Environnement crée Terralys, société commune à SITA compagnie Bristol Water qui assure le service d’approvisionnement France et Lyonnaise des Eaux, qui associe l’ensemble des en eau potable pour 1 million de personnes. 62 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités compétences, savoir faire et équipements des sociétés du Groupe Ce contrat comprend également la gestion pendant 30 ans du en matière de traitement des boues issues de l’épuration. service d’assainissement des eaux pour le secteur de Jiang Bei/ Yubei (partie nord de Chongqing). • Applus +, filiale d’Agbar, acquiert l’entreprise K1, second opérateur d’inspection de véhicules en Finlande. • Lyonnaise des Eaux a renouvelé le contrat de délégation de service public eau avec la ville de Créteil pour une durée de • Degrémont remporte le contrat pour la mise en service de 15 ans et un montant total cumulé de 124 millions d’euros. l’usine de production d’eau potable de Taksebt en Algérie (605 000 m3/jour) pour une durée de 37 mois et un montant octobre 2006 total de 38 millions d’euros. • Lyonnaise des Eaux renouvelle son contrat de délégation de service public eau et assainissement de Saint-Martin-de- Juin 2006 Belleville, les Ménuires et Val-Thorens pour une durée de 12 ans • SITA France s’est vu confier par le SYCTOM de l’agglomération et un montant total cumulé de 38 millions d’euros. Parisienne l’exploitation de l’usine d’incinération de ISSEANE, en partenariat avec TIRU (filiale de EDF). Le chiffre d’affaires • SITA France et ENDEL remportent le premier contrat de cumulé s’élève à 253 millions d’euros (60% TIRU/40% SITA) déconstruction d’un navire militaire, le Lucifer, pour un sur une période de 13 ans. montant de 3,3 millions d’euros. • Ondeo Industrial Services démarre un contrat d’opération et • SITA France crée un Pôle Recyclage (notamment à l’issue de 6 maintenance avec SEAGATE Technologies (leader mondial de l’acquisition de la société SIREC, qui a un chiffre d’affaires annuel de 95 millions d’euros) qui se compose de 5 divisions : SITA la fabrication de disques durs) pour la gestion intégrale du cycle de l’eau de leur site de Limavidy (Irlande du Nord) pour 5 ans et Pneus, SITA Plastique, SITA Bois, SITA Métaux, SITA Papier un montant total de 16 millions d’euros. Carton. Ce pôle représente un CA prévisionnel de 315 millions d’euros. Juillet – août 2006 • SUEZ Environnement remporte un contrat de concession pour la • SUEZ Environnement cède 49% de sa participation dans PT gestion du service d’eau de la ville de Changshu, située à proximité PAM Lyonnaise Jaya (PALYJA) à un partenaire local PT Astratel de Shanghai. Ce contrat d’une durée de 30 ans, représente un Nusantara (30%) et à Citigroup Financial Products Inc. (19%). chiffre d’affaires cumulé de plus d’un milliard d’euros. SUEZ Environnement reste majoritaire à 51%. • Degrémont remporte un contrat de 13 millions d’euros pour la • Degrémont et Aguas de Barcelona remportent la conception, conception et la construction d’une usine d’eau potable d’une construction puis l’exploitation pendant deux ans de l’usine de capacité de 60 000 m3/jour pour la ville de Macao. dessalement par osmose inverse de la ville de Barcelone. Le • SITA Australia créé une joint-venture avec CEC Group et contrat porte sur un montant total de 159 millions d’euros. Cette développe ainsi son offre en matière de valorisation des déchets usine, d’une capacité de 200 000 m3/j, deviendra la plus grande par compostage. usine de dessalement d’Europe. • Prorogation chez Agbar du contrat d’eau et d’assainissement novembre 2006 d’Alicante (50% Agbar) pour une durée de 20 ans et une • SITA UK et le Comté de Cornouailles (Grande-Bretagne) signent population desservie de 725 000 habitants. un contrat de Private Finance Initiative (PFI) représentant un • SITA UK acquiert la société de traitement des déchets Hemmings montant total cumulé de 1,5 milliard d’euros pour la gestion sur basée à Bristol dans le Sud-Ouest de l’Angleterre. Le chiffre 30 ans de l’ensemble des déchets de la région. d’affaires cumulé de Hemmings est de 20 millions d’euros. • Lyonnaise des Eaux lance les travaux de la nouvelle station • SITA Nederland remporte le contrat de gestion pour 10 ans de de traitement des eaux usées de Vallauris Golfe-Juan dont la construction a été confiée à Degrémont et à GTM. D’une la collecte sélective du verre de 14 municipalités de la région de capacité de 64 000 équivalents-habitants, la station représente Peel et Kempen pour un montant total cumulé de 30 millions d’euros. un investissement total de 30 millions d’euros, financés par Lyonnaise des Eaux à hauteur de 19 millions d’euros. • United Water signe des hausses de tarifs de l’eau dans les états de Pennsylvania et Idaho. • Dans le cadre du processus de révision quinquennale du contrat de concession d’eau de Bordeaux, Lyonnaise des Eaux et la • SITA USA, filiale à 100% de SUEZ Environnement, cède à Clean Communauté Urbaine de Bordeaux ont signé un avenant qui Harbors, Inc sa filiale propreté spécialisée dans les déchets régit, pour la période 2006 à 2021, les investissements et le prix dangereux, Teris LLC, basée à Dallas, Texas. de l’eau. septembre 2006 • Esterra (filiale à 50% de SITA France) renouvelle son contrat de collecte des déchets ménagers et la gestion des déchèteries de • SUEZ et la ville de Chongqing signent un droit de concession la Communauté urbaine de Lille Métropole pour une durée de pour l’exploitation pendant 30 ans d’une usine de traitement 7 ans et un montant total cumulé de 53 millions d’euros. des eaux usées d’une capacité de 300 000 m3/jour à Tangjiatuo. 63 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités décembre 2006 Cette présentation correspond mieux à la volonté du Groupe d’industrialiser ses processus de production. • Degrémont, au sein d’un consortium mené par SUEZ Energie International remporte le projet IWPP (Independent Water eau and Power Project) de Barka, situé au Sultanat d’Oman. Ce La gestion intégrale du cycle de l’eau projet comprend la construction et l’exploitation d’une centrale SUEZ Environnement fournit des équipements et des services dans électrique couplée à une usine de dessalement d’eau de mer les domaines de l’eau et de l’assainissement dans 21 pays dans construite par Degrémont. Cette usine produira 678 MW et le monde. Elle dessert 30,2 millions d’habitants en eau potable et 120 000 m3/jour d’eau. Le contrat générera un chiffre d’affaires 20,6 millions d’habitants en assainissement en Europe et se classe global de 3 milliards de dollars sur une période de 15 ans. ainsi no 2 des services de gestion du cycle l’eau dans cette région. • SITA UK signe un contrat de Private Finance Initiative (PFI) de SUEZ Environnement réalise 71% de ses activités de gestion de 28 ans représentant plus de 1 milliard d’euros pour la gestion l’eau et de l’assainissement en Europe, qui reste le cœur de cible de l’ensemble des déchets ménagers des 300 000 habitants de ses fonds de commerce et de son développement. de la région de Northumberland, située dans le Nord Est de A travers Lyonnaise des Eaux, Eurawasser, Agbar, LYDEC, United l’Angleterre. Water, Sino French, Ondeo Industrial Solutions, Degrémont et • Un accord de cession des participations de SUEZ/Agbar dans Safège, SUEZ Environnement couvre l’ensemble de la chaîne de Aguas Cordobesas est signé avec le partenaire local, le groupe 6 valeur du cycle de l’eau : Roggio, et met ainsi fin à l’activité dans l’Eau en Argentine. • les études et schémas directeurs, la modélisation des ressources • Lyonnaise des Eaux renouvelle son contrat de délégation souterraines, la maîtrise d’œuvre ; de service public eau et assainissement avec le Syndicat • l’ingénierie, la conception, la construction et l’exploitation des d’Agglomération Nouvelle de Sénart pour une durée de 15 ans usines de traitement d’eau ; et un montant total cumulé de 118 millions d’euros. • l’exploitation et la délégation des services : SUEZ Environnement • Agbar cède EMTE, sa filiale spécialisée en ingénierie. gère, pour le compte de municipalités, d’autres collectivités • United Water signe des hausses de tarifs de l’eau dans l’état de locales et d’entreprises industrielles, le captage, le traitement New York. et la distribution de l’eau potable, la maintenance des réseaux, evénements intervenus depuis la clôture la collecte et le traitement des eaux usées municipales et industrielles et la valorisation des boues issues de l’épuration, la Janvier 2007 collecte et le traitement des eaux pluviales. • SUEZ cède sa filiale bolivienne Aguas Del Illimani dont les Ses activités comprennent également la gestion des relations actions seront transférées à un trust dont le titulaire est le Fonds avec les clients, la relève des compteurs et le recouvrement des de Développement Rural National. paiements effectués par les consommateurs finaux. Leur périmètre varie en fonction des besoins de la clientèle et des situations des mars 2007 pays concernés. Le Groupe s’appuie sur des centres de recherche • SUEZ Environnement a signé le 11 mars 2007 à Abou Dhabi avancée, ce qui lui permet d’offrir des partenariats de long terme (Emirats arabes unis) un partenariat stratégique avec le Groupe et des solutions adaptées aux besoins de ses clients. Al Qudra. L e Groupe intervient en général dans les types de contrats Cet accord de coopération marque également la création d’une suivants : joint-venture détenue à 50/50 par les deux partenaires. La société nouvellement créée aura pour mission principale de • les contrats de délégation de service public ; répondre aux opportunités de développement dans les projets – contrats de gestion et de maintenance d’installations d’eau et d’eau et d’assainissement à venir prochainement dans la région. d’assainissement, financées et construites par la collectivité Elle permettra en particulier d’identifier, d’évaluer et de réaliser locale. Dans le contrat passé avec la collectivité, la filiale de nouveaux projets dans le domaine des utilities. de SUEZ est désignée comme opérateur pour une période 6.1.1.6.4 Description des activités allant généralement de 5 à 20 ans et facture ses services à la collectivité locale ; Les activités du Groupe sont décrites ici par métier – eau, propreté – contrats de concession, dans lesquels le Groupe assure, outre – plutôt qu’en fonction de l’organisation managériale matricielle les services de distribution, de maintenance et de gestion, la mise en place lors de la création de SUEZ Environnement. construction et le financement des nouveaux investissements 64 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités spécifiques. Dans le cas d’une installation existante, il se d’eau. Agbar est également implantée en Amérique Latine, en charge de la rénovation et éventuellement de l’extension de particulier au Chili, et en Colombie, et la plupart des projets de l’installation. Dans ce type de contrat, il facture la plupart du SUEZ en Amérique Latine ont été réalisés en partenariat avec temps ses services aux consommateurs finaux. Lorsqu’une Agbar. En 2006, Agbar a poursuivi le développement de ses filiale du Groupe construit des installations de traitement et de activités en menant à bien le rachat de la société Bristol Water qui gestion de l’eau, elle assure généralement leur fonctionnement dessert environ 1 million de personnes au Royaume-Uni. En Italie, pour des périodes allant de dix à trente ans, après quoi les le Groupe est implanté en Toscane, à Arezzo, en tant qu’opérateur, installations sont transférées aux autorités locales. Le Groupe et à Pise, aux côtés d’ACEA ; en 2006, SUEZ Environnement a peut aussi être propriétaire des actifs dans certains cas ; augmenté sa participation dans Acqua Blu Fiorentine. En Allemagne, le Groupe est présent notamment à Rostock, et • Les contrats de prestation de services. Les opérations et travaux sont, dans ce cas, facturés à la collectivité cliente. à Cottbus, essentiellement à travers des contrats de concession d’eau et d’assainissement. A u - d e l à des prestations auprès des collectivités, le Groupe intervient également sur toute la chaîne de valeur de l’eau auprès S U E Z Environnement est active depuis de nombreuses de clients industriels. Les contrats sont alors établis pour des années dans certains des nouveaux pays membres de l’Union durées plus courtes, le plus souvent 2 à 5 ans. Européenne : le Groupe fournit des services d’eau potable et d’assainissement à plusieurs régions de République Tchèque où En France 6 il est présent depuis 1993, des services d’eau potable à Budapest E n France, les collectivités locales sont responsables de la en Hongrie (en partenariat avec RWE) ; il est également implanté distribution et de la gestion de l’eau potable ainsi que de la collecte depuis 1994 dans deux autres villes de Hongrie (Pécs et Kaposvar) et du traitement des eaux usées. Des opérateurs peuvent intervenir et depuis 1999 à Trencin en Slovaquie. Il gère un contrat pour la dans la gestion de tout ou partie de ces activités, dans le cadre de construction et l’exploitation de la station d’épuration de Maribor contrats de délégation (affermage, concession) ou de prestation en Slovénie. de services. Ainsi, d’après son enquête 2006, la profession estime Dans le monde qu’en 2005 comme en 2004, les sociétés privées assuraient la gestion des services d’eau potable pour 74% de la population 7. D a n s le reste du monde, SUEZ Environnement fournit des Sur le marché de l’assainissement des eaux usées, 52% 8 des services d’eau potable et d’assainissement en partenariat avec volumes sont facturés par un opérateur privé. Cependant, sur une des investisseurs locaux ou des collectivités locales, ou encore facture totale de 11,3 milliards d’euros, la part revenant aux par l’intermédiaire de sociétés affiliées ou d’entreprises détenues délégataires privés ne représentent que 41% (BIPE, 2004). Les majoritairement par des intérêts locaux. Dans l’activité de gestion 59% restant correspondent à la part des collectivités locales de l’eau, le chiffre d’affaires réalisé par le Groupe hors d’Europe (environ 40%) et au montant des taxes et redevances perçues au représente environ 29% du total des ventes. Les contrats de profit des Agences de l’Eau et de l’Etat (environ 19%) 9. concession durent généralement vingt-cinq à trente ans. Lyonnaise des Eaux France, filiale de SUEZ Environnement, est le En Algérie, SUEZ Environnement et les autorités nationales ont deuxième acteur privé du marché français 10. engagé en 2006 le contrat, de type management contract, signé à fin 2005, pour la gestion de l’eau potable et de l’assainissement de La durée des contrats du Groupe en France, tant pour la distribution la ville d’Alger, soit une population totale desservie de 3,5 millions d’eau que pour les services de traitement des eaux usées, est de personnes environ. Le contrat stipule deux principaux axes de généralement comprise entre dix et vingt ans. progrès : la modernisation des infrastructures et des systèmes, et la Enfin, bien que souvent de moindre importance en terme de distribution d’eau 24h/24h. Au Maroc, le Groupe a obtenu en 1997 montant et de durée, les contrats d’assainissement – notamment un contrat de concession d’une durée de trente ans portant sur la la gestion de l’assainissement non collectif pour le compte de distribution d’eau, l’assainissement et la distribution d’électricité municipalités ou bien les services d’assainissement et de traitement pour environ 3,5 millions de consommateurs à Casablanca. d’eaux de process industrielles- représentent des marchés Le Groupe a aussi un contrat d’exploitation et maintenance à dynamiques complémentaires pour les sociétés du Groupe. Amman en Jordanie (fin du contrat prévue au 31/12/2006) et un contrat similaire à Tripoli au Liban (fin du contrat prévue à fin Dans l’Union Européenne janvier 2007). Dans l’Union Européenne hors France, les principales implantations de SUEZ Environnement sont situées en Espagne, en Italie et en Aux Etats-Unis, plus de 80% du service des eaux est assuré par Allemagne. des agences municipales ou gouvernementales qui recherchent de plus en plus des partenariats avec des opérateurs privés pour En Espagne, SUEZ Environnement détient une participation de la fourniture d’eau potable et de services d’assainissement. Le 25,90% dans Aguas de Barcelona (Agbar, groupe coté), qui Groupe est présent au travers de United Water, deuxième sur occupe la première place sur le marché espagnol de la distribution 7. 7. Les services collectifs d’eau et d’assainissement en France. Données économiques, sociales et techniques – BIPE/FP2E octobre 2006, France entière ramenée à la population des services, page 25. 8. Id. note précédente, page 9. 9. Id. note précédente, page 16. 10. Id. note précédente, page 25. 11. Aux Etats-Unis, United water est deuxième du marché non régulé en chiffre d’affaires et troisième du marché régulé (source interne). 65 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités • l’épuration des eaux usées ; et aussi leur réutilisation (comme à le marché privé à travers 82 filiales 11. Sa principale activité est Milan (Italie) et San Luis Potosi (Mexique) par exemple) ; l’approvisionnement en eau pour les usagers dans des zones où ses filiales de services réglementés disposent de franchises ou • le dessalement d’eau de mer ou d’eau saumâtre par osmose d’autres droits permettant de fournir ces services (marché régulé). inverse (par exemple à Barcelone, la plus grande usine de Dans le secteur dérégulé, United Water fournit des services de dessalement d’Europe, en partenariat avec Agbar) ; distribution d’eau et d’assainissement dans le cadre de contrats • le traitement des boues. d’exploitation et de gestion passés avec des autorités municipales. United Water est implantée dans dix-huit Etats, essentiellement Degrémont fournit tous les services permettant la livraison clé en dans l’est et le centre des Etats-Unis. main d’une installation, en particulier les services d’ingénierie, de conception, de construction, de gestion du chantier, d’achat, En Amérique du Sud, SUEZ Environnement a desservi jusqu’à de mise en service des équipements et de mise en route des 20 millions d’habitants. L’Argentine a été le premier pays usines. Depuis sa création en 1939, Degrémont a construit dans d’Amérique latine à faire appel à des opérateurs privés pour le monde plus de 10 000 installations de traitement d’eau. Avec la gestion des services des eaux. Le Groupe y est intervenu à le développement des populations urbanisées, les exigences Buenos Aires – via Aguas Argentinas – après avoir obtenu, en matière de qualité d’eau tout comme celles relatives à en 1993, la concession du service des eaux et de l’assainissement l’assainissement ont augmenté, entraînant une demande croissante (7,9 millions de consommateurs) pour une période de 30 ans ; en matière d’infrastructures de traitement d’eau. et également à Santa Fe et Cordoba, où il avait obtenu des 6 concessions de même durée. Malgré les difficultés rencontrées Degrémont fonde plus que jamais sa stratégie de développement suite à la dévaluation du peso argentin et à la non-application des international sur des critères stricts, permettant l’existence d’un augmentations contractuelles de tarif, le Groupe a maintenu sa contrat équilibré et une répartition prudente et pondérée des présence opérationnelle dans ces trois contrats et a entamé une risques entre toutes les parties prenantes. procédure d’arbitrage international, ainsi que des négociations avec les autorités concédantes et avec les banques afin de faire La collecte et la valorisation des déchets valoir ses droits et de tenter de rétablir l’équilibre économique SUEZ Environnement gère l’intégralité du cycle de la propreté sous et financier de ces contrats. Constatant l’impossibilité de trouver la marque SITA, et à travers ses filiales SITA France, Terralys, une issue favorable à ces négociations, le Groupe et les autres SITA Deutschland, SITA Belgium, SITA Sweden, SITA UK, SITA actionnaires européens ont décidé de demander la terminaison Australia, Swire Sita… des concessions de Aguas de Santa Fe (mai 2005) et d’Aguas C e t t e palette s’élargit au gré des évolutions réglementaires, Argentinas (septembre 2005). Les autorités de la Province de Santa techniques et économiques, et des demandes plus complètes Fe ont effectivement repris la charge des services en février 2006. et plus spécifiques à la fois des clients publics comme privés : Par ailleurs, le contrat de concession d’Aguas Argentinas a pris en Europe, développement du réemploi, du recyclage, de la fin le 21 mars 2006 et le service a été repris par une entité créée valorisation matière et énergétique associés à des restrictions et contrôlée par le gouvernement. A Cordoba, SUEZ et Agbar ont croissantes des autres modes de traitement (mise en décharge, cédé le contrôle de la société ACSA à des partenaires locaux. destruction sans valorisation) et dépollution/réhabilitation des sites En Asie, le Groupe est présent en Chine, via 19 filiales constituées industriels ; en Asie-Pacifique, fiabilisation des installations de avec des collectivités locales, pour la production d’eau potable. traitement et développement des services urbains ; en Amérique Il intervient à travers différents types de contrats comme le BOT Latine, adoption de standards environnementaux. Sur ces marchés, (Build Operate Transfer) pour la construction et la réhabilitation SITA se place au troisième rang mondial en termes de chiffre d’usines de traitement d’eau, et la concession. Le Groupe détient d’affaires, et au premier rang européen. également un contrat de concession d’une durée de vingt-cinq ans Ainsi, le Groupe intervient à toutes les étapes du cycle de la gestion pour la gestion de l’eau à Macao. Plusieurs contrats majeurs signés des déchets sous toutes leurs formes : en 2006 confortent la présence de SUEZ Environnement en Chine : se référer à la Section 6.1.1.6.2 «Stratégie et développement • collecte des déchets non dangereux des municipalités et des commercial» plus haut. entreprises et traitement : valorisation matière (tri et recyclage, Le spécialiste mondial du traitement d’eau compostage et valorisation biologique), valorisation énergétique dans les unités d’incinération et de valorisation, stockage (mise Avec Degrémont, sa filiale à 100%, SUEZ Environnement est un en décharge) avec, le cas échéant, récupération des biogaz et des grands acteurs mondiaux de l’ingénierie du traitement des production d’énergie ; eaux urbaines. Degrémont assure la conception, la construction et l’exploitation des installations de traitement d’eau. La fédération • collecte, traitement et valorisation des déchets industriels d’un ensemble de filiales d’équipement au sein d’une branche dangereux ; unifiée a été initiée en 2006. Toutes ces activités reposent sur la • dépollution des sols : traitement de sites, sols, sous-sols et maîtrise de quatre expertises principales : nappes phréatiques pollués, démantèlement et reconversion • la production d’eau potable ; de bâtiments ; 66 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités • propreté urbaine : lavage-balayage des rues, entretien du et/ou d’électricité. En 2006, 5,9 millions de tonnes d’OM, DIB et mobilier urbain, nettoyage des plages, déneigement des rues. DAS ont été incinérées dans nos installations. Précurseur de la collecte sélective des déchets ménagers dans les L e stockage est la filière principale de traitement dans de années 1990, SUEZ Environnement dispose d’un parc d’environ nombreux pays. SUEZ Environnement gère 151 décharges. En 11 400 véhicules lourds adaptés à tous les types de ramassage des amont, la recherche d’un site doit répondre à un cahier des déchets : collectes sélectives d’emballages, d’objets encombrants, charges imprescriptible concernant notamment la qualité des sols, de déchets des activités de soins, de déchets industriels. l’absence de contact avec les nappes aquifères, l’éloignement des habitations. En phase d’exploitation, tous les chargements sont Le Groupe mène également des expériences d’identification et planifiés et contrôlés, les effluents (biogaz et lixiviats) sont captés, de pesée informatisée embarquée pour diverses applications valorisés ou éliminés, et les paramètres environnementaux sont (optimisation des tournées de collecte, gestion de la facturation très régulièrement mesurés. Une fois fermés, les sites continuent au poids des déchets, etc.). à faire l’objet d’une surveillance pendant trente années. SUEZ En 2006, le Groupe a collecté 18,4 millions de tonnes d’ordures Environnement exploite des centres dans le monde entier : ménagères (OM), de déchets industriels banals (DIB) et de déchets en 2006, 16,6 millions de tonnes de déchets ont été reçues d’activités de soins (DAS). dans ses décharges. Dans l’exercice de ces activités, le Groupe développe et exploite des solutions industrielles innovantes Préalable à toute forme de traitement, le passage par les 199 centres pour la valorisation sous forme d’énergies renouvelables de la 6 de tri et de conditionnement permet de livrer aux différentes biomasse issue des déchets (récupération des biogaz dans les filières des matériaux «prêts à valoriser». Spécialisés dans le tri centres de déchets ménagers, gazéification, méthanéisation ou des déchets ménagers ou des emballages industriels, les centres incinération). de tri constituent la pierre angulaire de l’économie du recyclage : ils visent à assurer aux recycleurs un approvisionnement régulier et La compétence du traitement des déchets toxiques est portée de qualité et aux producteurs de déchets une filière réglementaire pour l’incinération par Teris, filiale de SITA France à 100% et par et pérenne de gestion de leurs gisements. En 2006, ces centres SPOVO en République Tchèque. En Chine, sur le site du Shanghai ont reçu 7,4 millions de tonnes de déchets, dont 4,9 millions de Industrial Chemical Park, SUEZ Environnement et ses partenaires tonnes ont pu être recyclées. Le Groupe poursuit la mise en œuvre locaux ont procédé à la mise en service en juillet 2006 d’un de solutions industrielles de traitement favorisant la valorisation : incinérateur de déchets industriels dangereux (contrat de type BOT traitement mécanique et biologique (TMB) des déchets à Newcastle remporté en 2003). Par ailleurs, l’activité de stockage de déchets (Royaume-Uni), Cröbern (Allemagne) et sur des sites pilotes en toxiques en centres de classe I en France est assurée par SITA FD. France ; entreprises de tri et de conditionnement de déchets SUEZ Environnement peut ainsi offrir à ses clients des solutions (papiers et cartons, métaux, plastiques…) pour commercialisation adaptées à tous les types de déchets industriels spéciaux (DIS), et valorisation en tant que matière première secondaire. depuis des conditionnements allant de 100 grammes (notamment les déchets ménagers spéciaux ou les déchets de laboratoire) Le processus naturel de dégradation et d’oxygénation des matières jusqu’à plusieurs centaines de tonnes. En 2006, 2,9 millions de organiques est reproduit à une échelle industrielle sur les 93 plates- tonnes de DIS ont été traitées : prétraitement sur des plates-formes formes de compostage de SUEZ Environnement. Leur degré de ad hoc, stabilisation et stockage en centres de classe I, incinération sophistication dépend de la nature des déchets reçus : déchets des déchets fortement chlorés ou soufrés, co-incinération en «verts» ou boues de stations d’épuration. Dans ce dernier cas, des cimenteries. Cette dernière spécialité a permis une économie de investissements techniques supplémentaires sont réalisés pour combustible fossile de 275 000 tonnes équivalent pétrole. assurer la désodorisation du process et l’hygiénisation du produit. En 2006, le Groupe a composté 1,3 million de tonnes de déchets L e s activités de propreté et de maintenance industrielle de organiques. SUEZ Environnement fournissent aux collectivités locales, aux particuliers et aux industriels des prestations d’assainissement, En 2006, SUEZ Environnement a procédé au rassemblement de nettoyage industriel (notamment lors des arrêts d’usines), de opérationnel (décidé en 2005) au sein d’une entité unique, collecte des déchets industriels spéciaux ainsi que des prestations Terralys, de ses activités et de son expertise relatives au traitement plus spécifiques comme les travaux pétroliers, le contrôle de des boues en France. Cette filiale propose désormais toute la réseaux ou encore le nettoyage des châteaux d’eau. Le Groupe gamme des procédés et l’expertise multifilières des sociétés du a également développé une expertise reconnue dans le domaine Groupe. de la dépollution et de la reconversion des sites industriels. Sur 47 installations, dont 45 avec valorisation énergétique, portent les le site du complexe d’industrie chimique de Spolana (République compétences de SUEZ Environnement en matière d’incinération Tchèque), considéré comme l’un des plus pollués en Europe et des déchets urbains dans le monde, et notamment en France laissé en l’état depuis 1968, Sita Bohemia mène, en partenariat (Novergie), en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni et à avec BCD CZ, un projet de décontamination prévoyant le Taiwan. Cette activité est soumise à de nombreuses contraintes traitement sur site d’environ 35 000 tonnes de matériaux de tous réglementaires, visant à réduire les impacts (émission de fumées, types. Grâce aux travaux préparatoires réalisés depuis 2003, les production de mâchefers et de cendres) et à valoriser l’énergie opérations de décontamination ont commencé en juillet 2006. En produite par la combustion des déchets sous forme de chaleur France, Sita Agora assure la gestion du projet de décontamination 67 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principales activités et de réhabilitation du site de l’ancienne fonderie METALEUROP C h a q u e Etat dispose de «Public U t i l i t y C o m m i s s i o n s » qui Nord. Les travaux lancés dès 2004 se sont poursuivis en 2006 définissent les tarifs (eau et assainissement) et les retours sur fonds (démantèlement, confinement) dans la perspective de la propres accordés aux entreprises du secteur régulé. reconversion finale du site et de l’implantation de nouvelles activités E n ce qui concerne les contrats de partenariats public-privé (fin du projet prévue pour 2008). du secteur non régulé, leurs règles d’attribution et leur mode Enfin, la propreté urbaine est une préoccupation des collectivités de fonctionnement dépendent de chaque municipalité. En et une nécessité sanitaire. Parmi les prestations de SUEZ règle générale, la sélection de l’opérateur est réalisée par appel Environnement, citons le balayage mécanisé et manuel, l’entretien d’offres. du mobilier urbain, le désaffichage, le dégraffitage, le déneigement, A i l l e u r s dans le monde, le mode de passation des marchés le nettoyage des plages, l’entretien des corbeilles à papier, la est variable suivant la nature du Partenariat Public Privé, qu’il communication de sensibilisation… Selon les pays, des prestations s’agisse du type de délégation (concession de longue durée, BOT, complémentaires peuvent être offertes, par exemple l’entretien de prestations de service de courte durée) ou du mode de régulation. parcs et jardins municipaux. Une définition claire du contexte réglementaire est un critère d’importance primordiale pour le développement des activités de 6.1.1.6.5 Environnement réglementaire SUEZ Environnement. Qu’il s’agisse de ses activités eau ou déchets, SUEZ Environnement 6 réglementation liée aux métiers évolue en Europe et aux Etats-Unis et dans le monde dans le cadre Les contraintes législatives et réglementaires qui régissent l’activité d’un environnement réglementaire très structurant. de SUEZ Environnement résultent pour l’essentiel de textes On peut distinguer dans l’environnement réglementaire trois européens (règlements et directives communautaires). niveaux : dans l’eau et la Propreté • la réglementation sur la passation des contrats publics ; Le 18 janvier 2006, le Parlement européen et le Conseil ont adopté • la réglementation liée aux métiers ; le règlement n° 166/2006 portant création d’un registre européen des rejets au niveau communautaire (dit registre «PRTR»). Ce • la responsabilité environnementale. registre, qui consistera en une base de données électroniques accessible au public, vise à faciliter l’accès du public aux réglementation sur la passation des contrats publics informations concernant les rejets de polluants. Il se substituera En France, la passation des contrats publics suit deux modes à un registre déjà existant, le registre européen des émissions principaux : de polluants (dit «EPER») et ira plus loin que le EPER dès lors • les contrats de délégation de services publics sont régis par la qu’il comportera des informations sur un plus grand nombre de loi Sapin de 1993, qui définit les procédures applicables à leur polluants et d’activités ainsi que la notification des rejets de sources passation. Ils sont particulièrement utilisés dans le métier de diffuses et des transferts hors des sites. La grande majorité des l’eau. Les collectivités, le plus souvent les communes ou les activités de la propreté et de l’assainissement sont concernées groupements de communes, ont le choix entre la régie directe par ce règlement (au-delà de certains seuils toutefois) et, par et la délégation totale ou partielle à une société privée. Le contrat conséquent, les exploitants concernés devront fournir chaque de gestion déléguée fixe les obligations respectives du délégant année des données précises sur leurs rejets. Les premières et du délégataire et les tarifs ; il ne prévoit pas le transfert de la informations concerneront l’année 2007. propriété des actifs existants au délégataire, qui n’en est que le dans l’eau gestionnaire. Ce dernier est tenu, depuis la loi Mazeaud de 1995, • La directive du 21 mai 1991 sur le traitement des eaux usées de produire un rapport technique et financier annuel ; en milieu urbain fixe des standards minimaux de qualité pour le • les marchés de prestations de services et les marchés de traitement des eaux usées et des boues dans les zones urbaines construction sont soumis au Code des Marchés Publics en dont la population est supérieure ou égale à 2 000 habitants. France et, plus largement, aux directives européennes imposant Cette directive a été transposée en droit français et fait l’objet le recours à des appels d’offres pour l’attribution des marchés. d’une application progressive, la date butoir ayant été fixée Les activités de la propreté et celles de Lyonnaise des Eaux à 2005. et de Degrémont sont généralement soumises à ce type de • La directive du 3 novembre 1998 sur la qualité de l’eau potable procédure. a renforcé certaines normes de qualité. Les nouvelles exigences Aux Etats-Unis, l’Etat fédéral joue un grand rôle dans le secteur devaient être satisfaites au plus tard en décembre 2003, sauf de l’eau mais les Etats gardent le pouvoir en ce qui concerne la pour ce qui concerne le plomb dont l’échéance a été reportée gestion et la régulation des exploitations et la planification des en 2013. investissements. Les deux grands modes de marché coexistent, un • La directive cadre sur l’eau du 23 octobre 2000 établit un cadre mode régulé, comparable à l’Angleterre, ou un mode non régulé, réglementaire pour une politique communautaire de protection comparable à la France. des eaux intérieures de surface, côtières ou souterraines, en vue 68 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principaux marchés de prévenir leur pollution, promouvoir leur utilisation durable et • une proposition de directive a été présentée par la Commission protéger leur environnement. Elle établit un objectif de «bon le 21 décembre 2005 afin de réviser substantiellement la état écologique» et impose le passage d’une logique de moyens directive cadre du 15 juillet 1975, l’objectif étant de simplifier à une logique d’objectifs. Elle introduit également l’obligation le cadre juridique existant, notamment en clarifiant les notions faite aux Etats membres de mettre en œuvre une politique de de déchets, de valorisation et d’élimination. En l’état du texte, tarification incitant les consommateurs à utiliser les ressources cette proposition risque d’avoir un impact non négligeable sur de façon efficace à partir de 2010. Cette importante directive a les métiers de la propreté (activité de tri-recyclage, émergence été transposée en droit français le 22 avril 2004. La loi récente du d’un marché de «RDF» — fuels dérivés des déchets -, transferts 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques a prévu de transfrontaliers, etc.). nouveaux outils pour atteindre les objectifs de la directive cadre, Dans les principaux pays européens où le Groupe est présent, les notamment en améliorant la transparence du fonctionnement du directives ont été transposées en droit national et sont souvent service public de l’eau et de l’assainissement. complétées par des dispositions législatives spécifiques à chaque • La directive du 12 décembre 2006 sur la protection des eaux pays. souterraines contre la pollution et la détérioration vient préciser Les activités du Groupe aux Etats-Unis sont également soumises les objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau en ce qui aux réglementations – fédérales ou locales – en matière concerne les eaux souterraines. Les objectifs abordés par cette d’environnement, d’hygiène et de sécurité. Le secteur de l’eau directive sont principalement le bon état chimique des eaux et 6 est régi au niveau national principalement par le Clean Water Act la prévention ou limitation de l’introduction de polluants dans de 1972 et le Safe Drinking Water Act de 1987 mis en œuvre par les eaux souterraines. Elle doit être transposée dans les Etats l’Environmental Protection Agency. membres avant le 16 janvier 2009. Le principal effet du renforcement des directives est la hausse des • Il est à noter que deux propositions de directives viennent dépenses d’investissement pour les infrastructures et l’augmentation compléter ce dispositif, la première visant à établir des normes de du coût d’exploitation des services par les opérateurs. En règle qualité environnementale dans le domaine de l’eau (proposition générale, les contrats de SUEZ Environnement la protègent des adoptée par la Commission le 17 juillet 2006) et la seconde à modifications du cadre réglementaire en autorisant une forme modifier le régime d’épandage des boues (proposition en cours de répercussion sur les tarifs contractuels. Le durcissement des de discussion). objectifs environnementaux nécessite pour les collectivités de faire dans la Propreté appel à des professionnels de plus en plus qualifiés pour les gérer. La nécessité de construire de nouvelles usines, de remplacer ou Directives relatives à la gestion des déchets : d’adapter les anciennes ou encore d’avoir accès à des technologies • la directive cadre du 15 juillet 1975, première directive de pointe est favorable à l’activité de Degrémont. L’évolution du européenne encadrant le traitement des déchets, favorise contexte réglementaire crée donc en principe, des opportunités de la prévention et la réduction de la production des déchets développement pour SUEZ Environnement. en imposant le recours à des technologies plus propres pour protéger le milieu naturel. Ce texte introduit également le responsabilité environnementale principe «pollueur payeur». Cette directive a été modifiée par A p r è s près de 15 ans de discussions, l’Europe s’est dotée celle du 18 mars 1991, qui définit les objectifs en matière de d’une nouvelle directive sur la responsabilité environnementale réduction à la source des déchets et énumère les différentes (directive 2004/35 du 21 avril 2004) qui renforce au niveau de méthodes de traitement (recyclage, compostage, incinération l’Union le principe du pollueur/payeur. Cette directive doit être mise avec récupération d’énergie, élimination) ; en vigueur dans le droit national au plus tard le 30 avril 2007. • la directive du 20 décembre 1994 sur les déchets d’emballages L a directive couvre trois catégories de dommages à qui vise à réduire l’impact des déchets d’emballages sur l’environnement : les dommages causés aux espèces et habitats l’environnement. Cette directive fixe des objectifs chiffrés de naturels, les dommages affectant les eaux et la contamination des recyclage et de valorisation des emballages mis sur le marché sols. européen. La directive a été révisée en 2004 et fixe des nouveaux S u i v a n t cette directive, il incombe à l’exploitant de prendre objectifs de recyclage par matériau ; les mesures nécessaires pour prévenir ou réparer de tels • la directive du 26 avril 1999 sur la mise en décharge des déchets dommages. définit de nouvelles normes pour la gestion des sites, comme en SUEZ Environnement réalise une étude pour évaluer l’impact de matière de confinement et de contrôles. Cette directive impose cette directive sur ses activités : des obligations au gestionnaire pendant une période de trente ans suivant la fermeture du site ; • soit en tant que gestionnaire d’une installation potentiellement polluante (pollution par des installations de traitement ou • la directive sur l’incinération des déchets du 4 décembre 2000 d’enfouissement des déchets, pollution d’une rivière par les s’applique à toutes les catégories de déchets, dangereux ou non, effluents d’une station d’épuration, la valorisation agricole des et fixe des limites strictes aux équipements d’incinération en vue boues ou de composts) ; de protéger la qualité de l’air et de l’eau ; 69 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principaux marchés • soit en tant que victime d’une pollution (pollution par une p l u t ô t réticente à un durcissement de la réglementation installation classée de l’eau brute à partir de laquelle SUEZ environnementale ; Environnement produit de l’eau potable, pollution par un • la Chine est en train de renforcer sa réglementation tiers d’une décharge ou d’une station d’épuration ou d’un sol environnementale pour atteindre des standards plus stricts, contaminé). notamment en matière de pollution marine, de pollution de l’air, Ailleurs dans le monde, l’évolution de la réglementation concernant de protection des eaux souterraines ou d’espèces et d’habitats la responsabilité environnementale est la suivante : naturels. Ce durcissement devrait avoir à terme un impact sur les coûts de gestion de l’eau et des déchets. C’est pourquoi dans • aux Etats-Unis, le principe du «pollueur payeur» est établi ses contrats, SUEZ Environnement reste très vigilante vis-à-vis par la législation. L’administration américaine actuelle est de la dimension évolutive du droit de l’environnement chinois. 6.2 Principaux marchés 6 6.2. Principaux marchés – énergie La production et la commercialisation d’électricité, ainsi que la Le Groupe applique également une stratégie de développement commercialisation du gaz, sont des secteurs d’activités largement ambitieuse pour le GNL. Avec SUEZ LNG NA et Fluxys, SUEZ ouverts à la concurrence en Europe et aux Etats-Unis. En revanche, possède des terminaux GNL sur les deux rives de l’océan les activités constituant des monopoles naturels – comme le transport Atlantique. Elle détient également une participation en capitaux de l’électricité et dans une certaine mesure du gaz – sont étroitement propres dans une centrale de liquéfaction à Trinidad et dispose encadrées. Ailleurs dans le monde, à quelques exceptions près, de contrats de fourniture de GNL à long terme. Ensemble, ces les marchés sont moins ouverts à la concurrence et les acteurs capitaux fournissent d’importantes capacités d’arbitrage. SUEZ internationaux opèrent dans des environnements moins libéralisés estime que le segment GNL du secteur gazier doit se développer et généralement dans le cadre de contrats à long terme. rapidement, face au déclin des réserves de gaz aux États-Unis et à l’amélioration des technologies GNL en particulier. En Europe, les principaux concurrents d’Electrabel et de Distrigaz sur les marchés ouverts à la concurrence sont : dans l’électricité, Au niveau électrique, les surcapacités ont disparu dans la plupart les Allemands E. ON et RWE, le français EDF et l’italien ENEL ; des régions américaines, mais certaines souffrent toujours d’un dans le gaz, les grandes sociétés gazières – comme E. ON – excès de capacité, aggravé par un ralentissement du processus de Ruhrgas et WinGas. De nouveaux concurrents émergent tels les dérégulation. À court terme, les «spark-spreads» sont trop faibles grands producteurs de gaz européens ou les acteurs spécialisés dans plusieurs régions pour que les producteurs d’électricité dans l’activité de commercialisation comme le britannique Centrica puissent obtenir un taux de rentabilité supérieur à leur coût de capital (qui a pris une position sur le marché belge). En ce qui concerne lorsqu’ils traitent sur le marché spot. Il est difficile de prévoir si la Fluxys, l’une des nouveautés majeures de la transposition en droit croissance de la demande et la désactivation des centrales obsolètes belge de la 2e directive Gaz européenne réside dans la désignation réussiront à absorber la capacité excessive à moyen terme. officielle d’un ou plusieurs gestionnaires de réseau. La nouvelle Si la réapparition de la production d’électricité au moyen du loi gaz belge fixe à ce sujet une procédure de désignation charbon et de l’énergie nucléaire pourrait constituer une menace d’un gestionnaire du réseau de transport de gaz naturel, des additionnelle pour la rentabilité à long terme des centrales en cycle installations de stockage du gaz naturel et des installations de combiné, dans un contexte de prix du gaz élevés, les problèmes terminalling GNL En vertu de la loi, Fluxys et Fluxys LNG ont été politiques et environnementaux liés à ces combustibles constituent désignés provisoirement gestionnaires sous le régime non définitif autant d’obstacles qu’il sera difficile de surmonter, en particulier en 2006. Le 21 février 2007, un avis est paru au Moniteur belge sur des marchés tels que le nord-est des États-Unis. Le nucléaire invitant les candidats gestionnaires à déposer leur dossier en vue souffre d’un problème d’image auprès du grand public, bien que d’obtenir leur désignation sous le régime définitif. Fluxys travaille le secteur ait globalement poursuivi l’exploitation de son parc de actuellement à la constitution du dossier. La désignation sous centrales existantes sans rencontrer d’incident. Le gouvernement le régime définitif est attendue avant la fin 2007 : les candidats américain a adopté un programme d’incitations limité visant à la gestionnaires doivent introduire leur dossier dans les 3 mois ; commercialisation de technologies de gazéification du charbon le Conseil des ministres dispose alors de 6 mois statuer sur les intégrées. Néanmoins, son coût en capital élevé et son manque de désignations. La désignation en tant que gestionnaire sous le flexibilité devraient empêcher un développement significatif rapide régime définitif est valable pour une période renouvelable de de cette technologie. Une menace pourrait voir le jour avec la 20 ans. levée des obstacles à l’installation de nouvelles lignes de transport 70 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principaux marchés susceptibles de connecter les installations au charbon existantes marché et d’une insatisfaction de la demande au Chili, en Uruguay et/ou en projet aux marchés de forte consommation. et en Argentine. Il existe de nombreux projets relatifs à la fourniture de GNL sur la Dans la région Asie, Moyen-Orient et Afrique, SEI opère principale- côte est des États-Unis. La plupart d’entre eux n’ont pas obtenu ment en tant que producteur d’électricité indépendant et vend sa tous les permis nécessaires. Le terminal de regazéification de GNL production d’électricité aux sociétés de distribution publiques ou de Canaport, dont l’emplacement est prévu dans les provinces directement aux clients industriels. La croissance de la demande maritimes canadiennes, censé approvisionner les marchés de en énergie dans cette région est généralement élevée. L’attribution l’est du Canada et de la Nouvelle Angleterre, a reçu le feu vert de besoins en capacité additionnelle à des producteurs d’électricité du gouvernement en 2005. Sa construction a débuté en 2006. indépendants varie d’un marché à un autre. L’Arabie Saoudite occupe La source d’approvisionnement de ce terminal, mise à part celle une place de plus en plus importante dans la région du Conseil de apportée par Repsol (membre du consortium), demeure inconnue. Coopération du Golfe qui est par ailleurs réputée pour la clarté de son Ce terminal étant situé en amont du gazoduc des provinces cadre réglementaire. Des opportunités de nouveaux investissements maritimes, ses effets sur le prix du gaz en Nouvelle Angleterre viables dans des projets de production indépendante d’électricité demeurent très incertains. Weaver Cove LNG, un autre projet prévu devraient également apparaître dans d’autres parties de la région dans le sud-est du Massachusetts, s’est vu octroyer un permis de Asie, Moyen-Orient et Afrique, notamment en Asie du sud-est, dans la FERC en 2005. Cependant, le projet fait face à d’importants les pays du Maghreb et dans le cône méridional de l’Afrique. problèmes liés à l’emplacement, à l’approvisionnement et aux 6 SEI étant une entreprise diversifiée opérant dans plusieurs pays dispositions de la législation la plus récente en matière d’énergie, et sur de nombreux segments de la chaîne de valeur électrique ce qui empêchera le trafic en direction du site. Son succès est donc et gazière, ses concurrents sont aussi nombreux que diversifiés compromis. La FERC a rejeté une autre demande concernant un et comptent fréquemment des entreprises publiques régionales, projet de terminal GNL dans le Rhode Island. Deux projets devant des acteurs privés locaux, ainsi que des concurrents régionaux se situer au large du Massachusetts ont reçu une autorisation ou mondiaux. Depuis le retrait d’un certain nombre de sociétés préliminaire au niveau fédéral, prélude à une finalisation de la américaines et européennes ayant choisi de se recentrer sur procédure de demande par les autorités fédérales. L’un de leurs marchés historiques respectifs après la débâcle d’Enron, de ces projets (Neptune LNG) est détenu et exploité par SUEZ. nouveaux acteurs en provenance du Japon, de Corée, de Hongkong, Ces deux projets ont pour objectif d’assurer à la région des de Malaisie et de Singapour ont émergé en tant que concurrents approvisionnements supplémentaires en gaz naturel via l’utilisation régionaux. Ces entreprises, qui ont participé à des projets dans le d’une technologie GNL offshore de pointe. cadre de contrats à long terme dans leur pays d’origine, tentent La demande énergétique de la plupart des pays sud-américains de plus en plus d’exporter leur savoir-faire avec l’appui de leurs a poursuivi sa croissance vigoureuse. Les marges de réserve agences de crédit à l’exportation respectives. Compte tenu de la ont diminué sur tous les marchés du cône méridional. Celles-ci libre circulation du capital, les investisseurs financiers, attirés par la deviennent étroites. faiblesse du risque et par la rentabilité des programmes en question, recherchent de manière croissante les projets et acquisitions D’une manière générale, les prix sont en hausse, conformément énergétiques caractérisés par des revenus régulés ou fixes. à l’évolution des combustibles. Toutefois, les caractéristiques spécifiques de chaque marché diffèrent de manière significative. Des sociétés pétrolières et gazières comme ExxonMobil, Shell, BP, L’axe Pacifique (Chili, Pérou) demeure plus orthodoxe et les prix Total et BG Group sont devenues des concurrents importants dans tendent à suivre les conditions hydrologiques, l’évolution des l’activité GNL sur le bassin atlantique. combustibles et les coûts des extensions nouvelles. Sur la façade La zone géographique couverte par SUEZ Energie Services est Atlantique (tandis que le Brésil attire de nouveaux investissements essentiellement l’Europe : la branche a la position de numéro un en privés, l’Argentine fait pour sa part appel à l’investissement public), France, en Belgique et aux Pays-Bas, une position forte dans les les autorités ont essayé (avec succès) de limiter les augmentations pays limitrophes et des premières bases de développement dans de tarif. La priorité a été donnée à la prévention ou au report les pays plus éloignés tels que ceux de l’Europe centrale. des hausses, du moins pour les opérations préexistantes. Des A v e c trois segments de marché aux cycles économiques règlements spécifiques complexes sont mis en place afin d’induire/ différents – l’Industrie, le Tertiaire (y compris l’habitat collectif) et de stimuler de nouvelles expansions. les Infrastructures – la branche est relativement peu sensible aux La demande en gaz a sensiblement augmenté sur l’ensemble risques de variation de la conjoncture économique. des marchés d’Amérique du Sud en raison de la croissance S i le marché de l’Industrie connaît une stagnation dans économique et de sa substitution aux combustibles liquides. ses investissements, ce segment offre des opportunités de Les compagnies pétrolières ont poursuivi leurs investissements croissance pour des activités de services ciblées profitant de la au Pérou et au Brésil, mais se sont placées en position tendance à l’externalisation, du renforcement des contraintes d’attente en Argentine et en Bolivie, en réaction à l’intervention environnementales et de la recherche de l’efficacité énergétique. du gouvernement et à l’incertitude concernant le futur cadre réglementaire. Cette situation est à l’origine d’une fragmentation du 7 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principaux marchés Le développement des Partenariats Public-Privé, notamment dans unique d’activités complémentaires qui la différencie de ses le secteur Tertiaire est un facteur favorable aux développements concurrents. des activités d’installations et de services. Ses concurrents sont de taille plus petite : il s’agit entre autres Enfin, le marché des Infrastructures reste attractif en raison des de Vinci Energies, ACS, Cegelec, Amec-Spie, Imtech… pour les nombreuses initiatives des collectivités publiques pour améliorer métiers de l’installation et de Dalkia, Cofathec, Johnson Controls… la mobilité et la sécurité. SUEZ Energie Services y est reconnue pour les métiers des services. comme un acteur majeur y compris pour des activités de niche La complémentarité avec les autres branches du Groupe est aussi dans les transports et les technologies de la sécurité intelligente. un atout pour SUEZ Energie Services lorsqu’il s’agit, par exemple, Avec un bon équilibre des métiers (50% dans l’installation et les de fournir des prestations de services combinées avec la fourniture services associés, 44% dans les services et 6% dans l’ingénierie), d’électricité et de gaz sur un marché dérégulé ou/et des services la branche dispose sur le marché européen d’un portefeuille dans les domaines de l’eau et de la propreté. 6.2.2 Principaux marchés – environnement 6 Les marchés n’ont pas accès à l’eau potable ou qui n’ont pas les moyens de s’en procurer. La Banque Mondiale estime que 267 milliards de dollars US 12 d’investissements seront nécessaires pour réaliser Le secteur de l’eau dans son ensemble s’est transformé depuis cet objectif. Ces pays présentent donc des opportunités de la fin des années 1980, passant d’une exploitation largement développement important pour la construction et l’exploitation dominée par des organisations publiques à un marché où la place d’installations de traitement d’eau ainsi que pour les services de du secteur privé s’accroît et se consolide. gestion de l’eau. Dans ce deuxième cas les opportunités sont L e Groupe estime que les partenariats public-privé ont un associées à des risques potentiellement élevés qu’il faut parvenir important potentiel de développement à long terme, en particulier à maîtriser pour pouvoir envisager une intervention dans ces pays. en Europe : Les risques principaux sont les risques de change et les risques de non-respect du contrat par l’autorité concédante. • les exigences des consommateurs en termes de qualité vont croissant ; Même si le recours au secteur privé continue de progresser, il reste aujourd’hui limité à environ 9% 13 de la population mondiale. • la révision de directives européennes majeures (voir Les situations locales sont hétérogènes : en France, les systèmes Section 6.1.1.6.5.) précisent et renforcent les obligations municipaux d’eau sont souvent confiés au secteur privé ; en réglementaires en vigueur ; Angleterre, le secteur est totalement privatisé depuis 1989. Aux • la plupart des 15 «anciens membres» de l’Union Européenne Etats-Unis, en revanche, l’intervention du secteur privé dans la sont en retard dans l’application des directives techniques liées à gestion de l’eau se limite à moins de 20% de la population. l’eau, et notamment la directive sur les eaux résiduaires urbaines Le marché de la gestion des déchets possède un potentiel de de 1991 ; croissance, notamment en Europe où le schéma environnemental • les «nouveaux pays membres» doivent se mettre en conformité s’écarte du modèle américain. L’Europe devient de plus en plus avec les normes européennes ; exigeante (relèvement des objectifs de recyclage, durcissement • la pression sur les dépenses publiques, la plus grande croissant des conditions de mise en décharge), ce qui offre exigence des consommateurs en termes d’efficacité de leurs des perspectives de croissance organique. Si, sur les marchés services publics et l’augmentation de la technicité du métier municipaux, les volumes de déchets ménagers continuent de incitent beaucoup de collectivités à s’engager dans la voie des croître régulièrement dans la majorité des pays européens – entre partenariats public-privé et du développement durable. 1% et 3% par an 14 –, la tendance paraît s’infléchir dans certains pays parmi les plus matures. Le recours par les clients publics D a n s les pays émergents, où des besoins immenses sont à des partenaires privés continue de progresser. La pénurie encore inassouvis, le plan d’action du Sommet mondial pour le d’installations de traitement est préoccupante dans certaines Développement Durable insiste sur le fait que la fourniture d’eau régions et met en question les régimes de droit pour le transport potable salubre et de services adéquats d’assainissement est de ces matières. nécessaire pour protéger la santé humaine et l’environnement. A cet égard, la Déclaration du Millénaire invite les Etats à s’engager Sur les marchés industriels, on voit apparaître les premiers signes à réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de personnes qui de décroissance de la quantité des déchets produits : cela n’est 12. Source : 2000-2015 – Global Water Partnership/WB Estimates. 12. Source : 2000-2015 – Global Water Partnership/WB Estimates. 13. Pinsent Masons Water Yearbook 2005-2006, p. 43. 14. Source : Eurostat. 72 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Principaux marchés pas seulement la conséquence du ralentissement de l’économie, Dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, les échanges mais résulte aussi de l’augmentation du poids des services d’actifs sont restés intenses, au Royaume-Uni en particulier. RWE (moins générateurs de déchets) dans l’économie, et des efforts a mis en œuvre son plan de retrait, notamment par la cession de l’industrie pour optimiser les process de production et adopter de Thames Water à un consortium mené par Maquarie et par la des technologies propres. Cette tendance encourage SITA à ne pas perspective d’un appel public à l’épargne («initial public offering») se limiter aux services classiques d’évacuation des déchets et à pour ses activités aux Etats-Unis (American Water Works). Plusieurs développer de nouveaux services à valeur ajoutée – la collecte et autres entreprises anglaises ont également changé d’actionnaires le traitement de flux séparés ou le démantèlement des appareils et, aux Etats-Unis, Kelda s’est désengagé en cédant Aquarion. En de transport en particulier- pour aider ses clients publics et privés Espagne, les concurrents bénéficient des effets du programme à se conformer à des normes environnementales de plus en plus «Agua Plan» (une vingtaine d’usines de dessalement comme sévères (relèvement des objectifs de recyclage et valorisation pour alternative à la dérivation de l’Ebre). En République Tchèque, les emballages, directives sur les véhicules en fin de vie et sur FCC a repris le 3e opérateur national : Severomoravské Vodovody. les déchets électriques et électroniques, obligation de dépollution Dans ce contexte, le principal concurrent international du Groupe des sols). demeure Veolia Water (filiale de Veolia Environnement). P a r m i les initiatives de SITA dans ces domaines, on peut Par ailleurs, l’émergence d’acteurs locaux crédibles, notamment citer, en 2006, le contrat pour la collecte et le tri des appareils en Asie (Manila Water, projets de développement de FCC et OHL électroménagers domestiques de la Ville de Zoetemeer (Pays-Bas), en Chine via leurs filiales Aqualia et Inima), ainsi que l’ambition 6 les contrats passés en France avec les eco-organismes pour la de nouveaux équipementiers (GE) à évoluer vers la prestation de collecte et le recyclage des déchets électriques et électroniques, service se confirment. la plate-forme de démontage des avions en fin de vie, le projet U n e semblable dynamique de rachats et de consolidation Agora, le premier contrat de démantèlement et de déconstruction comparable touche désormais le domaine de la propreté, d’un navire militaire en France (Le Lucifer), le renforcement notamment dans le nord de l’Europe (Allemagne, Pays-Bas, du partenariat avec INDRA au sein de la joint-venture Re-Use Royaume-Uni) et en Australie. FCC en particulier a repris le Industries pour l’étude et la mise en œuvre de processus de Waste Recycling Group au fond d’investissement Terra Firma et a traitement, de recyclage et de valorisation des véhicules hors également acquis l’opérateur autrichien ASA. Pour sa part, Veolia d’usage (VHU), la construction ou l’acquisition d’unités de tri, de a racheté Biffa Belgium et Cleanaway UK (au groupe australien négoce et de retraitement de déchets plastiques. Brambles), devenant ainsi le leader du marché anglais. Plusieurs autres transactions d’envergure sont en cours : la mise en vente par EnBW de sa filiale de traitement des déchets U-Plus, la vente La concurrence par la famille propriétaire du groupe Van Gansewinkel ou encore le rachat du groupe belge Indaver par la société néerlandaise Delta Le panorama concurrentiel est en évolution constante. Certains NV. Il faut noter enfin les prises de position des assureurs (qui acteurs d’envergure se repositionnent et reconfigurent leurs s’ajoutent désormais à celle des financiers) : AXA a investi dans activités. De nouveaux acteurs industriels et financiers investissent le PFI Cornwall gagné par SUEZ Environnement et Allianz a repris les marchés par l’adoption de stratégies agressives. Deux tendances une partie de l’unité PFI de John Laing. fortes animent le secteur des services à l’environnement : l’intérêt et les mouvements significatifs des investisseurs financiers (private Dans ce contexte, il faut retenir, entre autres, la poursuite du equity et fonds d’investissement) et des assureurs d’une part ; le développement de Veolia et le positionnement, plus dynamique dynamisme et les prises de positions des sociétés espagnoles, encore, des sociétés espagnoles, et de FCC en particulier. d’autre part. Les évolutions touchant les principaux acteurs de nos métiers en 2006 illustrent ces tendances. 73 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales 6.3 evénements exceptionnels Néant. 6.4 dépendance à l’égard de brevets, licences ou contrats Se reporter aux Sections 11 «Recherche et développement, brevets et licences» et 4.2 «Risques industriels et liés à l’environnement légal, économique, commercial et contractuel». 6.5 Position concurrentielle Se reporter à la Section 6.1 «Principales Activités» et 6.2 «Principaux Marchés». 6 6.6 développement durable – informations environnementales et sociales développement durable 3 000 municipalités à travers le monde. Qu’il s’agisse des collaborateurs, des clients ou des riverains, les activités du Groupe ont un impact direct sur l’emploi, la santé, la sécurité En 1987, la Commission Brundtland définissait le développement et l’environnement de millions de personnes − impact que SUEZ durable comme un développement répondant aux besoins s’engage à maîtriser par la mise en œuvre de solutions durables. du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. A l’échelle de l’entreprise, il s’agit d’intégrer volontairement des préoccupations sociales, sociétales Notre finalité : créer de la valeur et environnementales, aux activités commerciales et financières SUEZ a toujours été convaincu que le développement durable pour répondre aux attentes des parties prenantes, dans le cadre était créateur de valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes. d’une démarche responsable et citoyenne et d’un développement Innover pour proposer des solutions durables à ses clients est harmonieux sur le long terme. source de croissance. De même, valoriser les sous-produits de SUEZ a intégré les trois dimensions du développement durable − ses activités, garantir à ses salariés un climat de travail de qualité croissance économique, développement social et préservation de ou encore adapter leurs compétences aux évolutions de ses l’environnement − comme guides de sa stratégie dès sa création métiers participent à sa performance et à sa compétitivité. Enfin, en 1997. Fer de lance de sa croissance et de sa compétitivité, cette la maîtrise des impacts environnementaux sur les riverains et la démarche est aussi le gage de sa pérennité. Elle se fonde sur trois contribution au développement économique et social à l’échelon convictions historiques : local conditionnent la capacité des filiales du Groupe à exercer leurs métiers sur le long terme. Notre métier : fournir des solutions durables Parmi les grands défis auxquels est confrontée la Société, SUEZ en a identifié cinq directement liés à ses métiers. Ceux-ci constituent Le développement durable constitue le cœur même des métiers de le fil rouge de la stratégie du Groupe pour assurer son propre SUEZ. Electricité, gaz, services à l’énergie, eau et propreté : depuis développement durable tout en contribuant à celui de la planète. plus de 150 ans, les sociétés qui ont formé le Groupe délivrent des services essentiels à la vie et au développement économique . Les changements climatiques et social des populations. Aujourd’hui, plus que jamais, nos clients – entreprises, collectivités locales et particuliers – attendent Ce défi majeur touche de près les métiers du Groupe puisque la de nos équipes des solutions répondant aux exigences du production d’énergie et de chaleur, tout comme l’enfouissement développement durable : compétitives, mais aussi respectueuses des déchets peuvent constituer d’importantes sources d’émissions de l’environnement et de l’Homme. de gaz à effet de serre. SUEZ prend part à ce combat en maîtrisant ses propres émissions et celles de ses clients. Notre responsabilité : maîtriser nos impacts 2. La préservation des ressources S U E Z compte 139 814 salariés à fin 2006 et dessert plus L ’ é p u i s e m e n t des ressources naturelles et la dégradation de 200 millions de particuliers, 500 000 entreprises et de la diversité biologique sont des réalités directement liées 74 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales à la satisfaction des besoins de la société moderne. En tant Pour mieux répondre à ses parties prenantes, SUEZ a défini qu’énergéticien, gestionnaire de services d’eau et de traitement des pour l’ensemble du Groupe un plan d’actions autour de cinq déchets, SUEZ s’engage à maîtriser sa consommation d’énergies priorités : fossiles, aider ses clients à diminuer la leur et à préserver . Traduire les valeurs du développement durable dans nos les ressources en eau, tout en développant ses installations pratiques et notre culture : industrielles dans le respect des écosystèmes. – élaborer un programme développement durable dans chaque 3. La qualité de vie filiale de SUEZ ; Assurer la qualité de vie des générations actuelles et futures : telle – partager les bonnes pratiques au sein du Groupe ; est la finalité du développement durable. Pour SUEZ, elle va au- – intégrer des critères d’évaluation sociaux, sociétaux et delà du simple respect des réglementations environnementales environnementaux dans nos actes de gestion ; et sociales. Le Groupe doit anticiper en permanence les effets potentiels de ses activités et de ses choix stratégiques sur ses – présenter un rapport annuel d’avancement au Comité pour collaborateurs, les populations desservies et les riverains de ses l’Ethique, l’Environnement et le Développement Durable du sites, mais aussi participer au développement économique et Conseil d’Administration ; social des communautés au sein desquelles ses équipes sont – étendre le périmètre de couverture du reporting environnemental implantées. 6 et social ; 4. La mutation des marchés – élever le niveau de certification externe du reporting La mondialisation des marchés et les enjeux environnementaux environnemental et social. s’accompagnent de profondes mutations de l’économie. Certains 2. Intégrer le développement durable dans nos offres commerciales secteurs, comme celui de l’énergie en Europe, se libéralisent, au bénéfice des clients et usagers: de nouvelles économies émergent, les réglementations et les technologies évoluent. Ce sont autant d’opportunités à transformer – adapter nos modèles d’activité à la mutation des marchés et à par le Groupe en sources de croissance durable et rentable. l’environnement politique et réglementaire local ; – construire des offres permettant aux collectivités et industriels 5. L’ancrage territorial d’améliorer leurs performances environnementales et Si les problématiques du développement durable sont mondiales, sociales ; leurs solutions sont souvent conçues à l’échelon local en fonction – consolider la relation avec le client par un suivi régulier de sa des contextes géographiques, politiques, économiques et sociaux. satisfaction. La préservation des ressources en eau n’appelle pas les mêmes réponses dans un pays tempéré ou riche que dans un pays aride 3. Préserver l’environnement : ou émergent. Qu’il s’agisse de lutter contre les changements – maintenir la conformité de nos sites et gérer les évolutions climatiques, d’améliorer la qualité de vie des communautés locales réglementaires ; ou de s’adapter aux mutations économiques, l’efficacité de l’action des entreprises dépend de leur ancrage dans les territoires. Le – inventorier et maîtriser les risques environnementaux dans le constat est encore plus vrai pour un acteur local et de long terme cadre de la politique de gestion des risques de SUEZ ; tel que SUEZ. La distribution d’eau ou d’énergie, le traitement des – minimiser l’impact environnemental de nos activités dans la effluents ou des déchets sont avant tout des activités de proximité : durée ; là où il opère, le Groupe s’installe pour de nombreuses années et les emplois qu’il crée ne peuvent être délocalisés. Pour SUEZ, – généraliser les systèmes de management environnemental (SME). renforcer son ancrage territorial apparaît comme une priorité 4. Promouvoir l’engagement social de l’entreprise : opérationnelle pour relever l’ensemble de ses défis. – favoriser l’accès équitable a l’emploi ; Afin de soutenir sa stratégie, SUEZ a mis en place une organisation dédiée au développement durable et a décliné des outils de – attirer et conserver les talents ; management et un plan d’actions prioritaires dans l’ensemble du – favoriser la diversité et respecter les Droits de l’Homme ; Groupe. – maintenir un dialogue social de confiance a tous les niveaux ; G a g e d’efficacité, les engagements de SUEZ en matière de développement durable sont portés au plus haut niveau, par le – développer les compétences afin de favoriser l’employabilité ; Président et le Conseil d’Administration du Groupe. Ils s’appuient – garantir la santé et la sécurité au travail ; sur une organisation à la fois transversale et en prise directe avec le terrain : un Comité de Pilotage comprenant cinq membres du – renforcer la motivation et l’épanouissement des collaborateurs Comité Exécutif et un représentant de chaque branche du Groupe ; par un suivi collectif et individuel régulier. et une Direction du Développement Durable qui est relayée par 5. Agir en entreprise citoyenne : un réseau intervenant dans les différentes entités du Groupe. Ce réseau fait remonter des bonnes pratiques et suit la réalisation des – assurer l’ancrage territorial de nos activités ; plans d’actions sur le terrain. 75 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales – identifier les parties prenantes dans chaque filiale ; – intégrer les sous-traitants et fournisseurs dans notre démarche de développement durable. – assurer le dialogue avec la société civile et les organisations non gouvernementales ; Le Groupe évalue régulièrement la mise en œuvre du plan d’actions, grâce notamment aux outils de reporting environnemental et social – renforcer la politique éthique du Groupe ; qu’il a créés en 1999, afin de s’assurer de son déploiement efficace – encadrer la politique de mécénat du Groupe ; et des progrès continus. 6.6. informations environnementales 6.6.. Politique environnementale nouvelles législations afin de répondre au mieux aux attentes de ses clients et de l’ensemble des parties prenantes. Par la nature de ses activités, SUEZ est au cœur des enjeux Relayé par le réseau de coordinateurs environnementaux, le Groupe environnementaux : le changement climatique, la pression sur les encourage les filiales à déployer leur politique environnementale, ressources en eau et les ressources énergétiques, la protection en fonction de leurs activités, des conditions économiques locales, 6 des milieux naturels et du patrimoine. Si les métiers du Groupe et des attentes de leurs clients, industriels ou collectivités. peuvent avoir un impact positif sur l’environnement, ils ont La gestion des risques s’effectue au quotidien grâce au nombre également un impact sur les milieux et les ressources naturelles croissant de systèmes de management environnementaux certifiés qui doit être mesuré, contrôlé et réduit au minimum dans un mis en place au sein du Groupe ou aux plans de gestion des processus d’amélioration continue. Par ailleurs, les nuisances risques déployés à cet usage. La formation des collaborateurs, ou dommages environnementaux potentiels exposent le Groupe l’innovation et les programmes de recherche contribuent à la à différents risques, qui sont susceptibles de générer des coûts maîtrise opérationnelle de ces risques. Le Groupe fait également supplémentaires, mais aussi d’en altérer l’image et la notoriété (voir réaliser des études impacts de ses activités sur l’environnement. Section 4.5 Risques liés à l’environnement). A la clôture de l’exercice 2006, les entités ayant publié une SUEZ prend des mesures concrètes afin de diminuer l’incidence déclaration d’engagement environnemental représentaient directe de la production d’électricité, des services à l’énergie et des 89,8% du chiffre d’affaires (CA) pertinent en termes d’impact activités gazières sur l’environnement. Le Groupe met en œuvre une environnemental du Groupe (contre 90.2% en 2005). Ces gestion du Développement durable, qui vise, entre autres objectifs, engagements peuvent conduire à la mise en œuvre de systèmes à diminuer le risque financier lié à la gestion de l’environnement. de management environnementaux (SME) au regard des En outre, le respect des réglementations nationales, régionales et conditions économiques et de l’intérêt d’une telle démarche. européennes demeure un objectif constant. Ces systèmes se fondent alors sur une documentation et sur un SUEZ innove et est force de proposition pour offrir à ses clients, ensemble complet de procédures, ainsi que sur des objectifs municipalités et entreprises, des solutions capables de résoudre, définis dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue. efficacement et à meilleur coût, leurs problèmes environnementaux Ces SME peuvent ensuite, lorsque cela se justifie, faire l’objet et mieux exercer les responsabilités que leur a confiées le d’une certification externe. Au 31 décembre 2006, 47,9% du législateur pour la gestion de l’eau et des déchets et en matière CA pertinent (48.2% au 31/12/2005) étaient couverts par des d’efficacité énergétique, Au-delà du strict exercice de ses métiers, SME certifiés (certifications ISO 14001, enregistrements EMAS, SUEZ est à l’écoute des collectivités, avec lesquelles sont noués certifications ISO 9001 version 2000 avec volet environnement des partenariats de long terme, et examine dans quelle mesure et certifications locales). Le Groupe détient ainsi fin 2006 une contribution majeure peut-être apportée à leur développement 269 certificats ISO 14001, 179 certificats ISO 9001 version 2000 durable. comportant un volet environnemental, 13 enregistrements EMAS et 103 certificats locaux. Le regroupement de certifications ISO 14001 Le Groupe veille à la mise en adéquation permanente de l’ensemble permet aujourd’hui de couvrir 1082 sites, soit 157 sites de plus des installations et des services réalisés ou gérés avec les exigences qu’en 2005. croissantes des réglementations environnementales, et anticipe les 76 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales Périmètre couvert (% ca intitulé des indicateurs données 2006 pertinent) Déclaration d’engagement ou politique environnementale 89,8% ca pertinent 99,5% 99,4% programme de management environnemental 69,6% ca pertinent ✓ Système de management environnemental certifié 47,9% ca pertinent 99,8% Système de management environnemental certifié – iSo 14001 269 99,8% – nombre de certificats ✓ – nombre de sites/activités couverts 1 082 99,8% Système de management environnemental certifié – emaS 13 100% – nombre de certificats ✓ – nombre de sites/activités couverts 12 100% Système de management environnemental certifié – iSo 9000 v.2000 avec volet 6 environnemental 179 100% – nombre de certificats ✓ – nombre de sites/activités couverts 1 041 100% Système de management environnemental certifié – autres standards locaux 103 99,8% – nombre de certificats ✓ – nombre de sites/activités couverts 122 99,8% ✓Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. certificats ISO 14001 ont été obtenus, couvrant désormais 148 sites, Là où la mise en place d’un Système de Management certifié ou soit 47 sites de plus qu’en 2005. A travers leur management enregistré n’est pas économiquement justifiée, les entités sont incitées à définir un système interne de gestion de l’environnement environnemental, les entités accompagnent également la garantissant la correcte prise en compte de l’environnement dans certification de leurs clients, et, plus généralement, contribuent la mise en œuvre de leur stratégie. Ainsi, certaines entités du à leurs objectifs de progrès, ce qui peut également se faire en Groupe ont jugé plus opportun de définir leur propre standard de intégrant la dimension environnementale dans les démarches système de management et de les reconnaître en interne. De tels ISO 9000. Tractebel Engineering apporte une contribution positive, systèmes étaient au nombre de 126 fin 2006. par ses services de consultance en accompagnement ISO 14001 et EMAS, proposés depuis 1996. P r è s de 73% de la puissance totale du parc de production d’Electrabel en Europe, parmi lesquels les deux sites nucléaires, SUEZ Environnement se donne comme objectif que la qualité sont couverts par un certificat ISO 14001 et/ou sont enregistrés de son activité soit certifiée de type ISO 14001 ou équivalent EMAS. Les procédures visant à l’amélioration des résultats en suivant les standards internationaux, en veillant au préalable matière d’environnement se poursuivent et les procédures de à ce que l’information et la concertation avec les riverains, les certification de plusieurs sites sont en cours ou en préparation. usagers, les associations et les salariés soient assurées afin que cette reconnaissance soit connue et partagée. En février 2006, la Durant l’année 2006, les sites de Salisano et Voghera (Italie), Eget, Direction des Opérations, de la Recherche et de l’Environnement Oule, Olhadoko (France) ont obtenu leur première certification (DORE) de SUEZ Environnement a obtenu la certification ISO 14001. De nombreux autres sites se préparent activement ISO 9001:2000, décernée par le cabinet BVQI, pour l’ensemble de à une certification entre 2007 et 2009 (Rosen et Roselectra, en ses activités, dont le networking à travers, notamment, le processus Italie, Castelnou en Espagne, Amercoeur, Ruien, Rodenhuize et des Comités Techniques Métiers (CTM). SUEZ Environnement Langerlo en Belgique). devient ainsi la première entreprise de son secteur d’activité à être P l u s i e u r s centrales de SUEZ Energy International (SEI) ont certifiée pour le support qu’elle apporte à ses filiales. Délivré sur la également obtenu la certification ISO 14001. D’autres sont base d’un référentiel international appliqué dans plus de 100 pays, actuellement impliquées dans la procédure d’obtention de la ce certificat est la reconnaissance de la maturité et de l’efficience certification. des services de recherche et de support aux opérations. S U E Z Energy Services détient désormais pas moins de E n 2006, SUEZ a mis en place un système d’autoévaluation 69 certifications ISO 14001, auxquelles viendront s’ajouter une dynamique de la maturité des SME permettant aux sites dizaine de certifications en cours. En 2006, trois nouveaux opérationnels d’identifier aisément les axes d’amélioration et 77 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales à fournir une information de qualité, conforme au référentiel, d’évaluer l’adéquation de leur système de gestion environnementale contrôlée, vérifiée et validée. aux circonstances locales. Ce système leur permet également un suivi de leur évolution ainsi qu’une analyse comparative avec Les sociétés du Groupe portent une attention soutenue à la maîtrise d’autres sites du Groupe. de leurs différents impacts sur l’environnement comme le montrent En plus de cet effort permanent d’amélioration des systèmes de les niveaux de performance annoncés dans les tableaux repris gestion environnementale, un effort constant de formation du dans les sections ci-après. personnel aux problématiques environnement est réalisé par le Groupe, comme en témoignent la part de formation consacrée 6.6..3 La gestion de l’environnement au à la «qualité-sécurité-environnement» (27,05% du nombre quotidien total d’heures de formation) et le montant total investi dans ces programmes (plus de 16,9 millions d’euros en 2006). L a politique environnementale du Groupe SUEZ a l’ambition de stimuler au niveau opérationnel des initiatives répondant 6.6..2 Le renforcement des systèmes aux principaux enjeux du Développement durable, comme le de mesure et de contrôle de la changement climatique, la préservation des ressources naturelles et la maîtrise des impacts environnementaux. performance 6 a. Cadre législatif et réglementaire Afin de piloter le déploiement de sa politique environnementale, de maîtriser les risques environnementaux et de favoriser la La diversité des activités du Groupe est telle que toute réglementation communication de ses performances environnementales aux visant à réduire les émissions dans l’air, dans l’eau et les sols ou parties prenantes, SUEZ s’est engagé, dès 1999, dans la mise à en réduire l’impact sur la biodiversité et la santé influence plus en place d’un système de reporting spécifique. Celui-ci a été ou moins directement la gestion des installations. Une correcte développé sur la base de travaux conduits au sein d’instances anticipation de l’évolution de la législation environnementale de dialogue internationales comme le Global Reporting Initiative doit permettre de maintenir l’utilisation des actifs à son niveau o u le World B u s i n e s s C o u n c i l f o r S u s t a i n a b l e D e v e l o p m e n t optimal. (WBCSD). Il est conforme aux exigences de la NRE. L’exercice de Pour les installations de SUEZ Energy Europe (SEE), situées en reporting réalisé en 2006 et les pratiques du Groupe en la matière Europe, les directives et réglementations européennes constituent ont contribué au perfectionnement des procédures de collecte les principales sources d’incertitude et/ou de contraintes et de diffusion de l’information relative à l’environnement. Cette environnementales sur l’utilisation des installations de production information est également diffusée par le biais du Rapport d’activité électrique. On peut en distinguer quatre catégories : et développement durable du Groupe. • les directives imposant des contraintes de performance par L e reporting environnemental est intimement lié à celui de type d’unité telles que les directives IPPC (96/61/CE) et LCP la performance opérationnelle et devient ainsi un outil de (2001/80/EC) ; management. • celles régulant les impacts locaux ou globaux sur le milieu Dans les métiers de l’environnement, des indicateurs permettant récepteur telles que les directives pour une Politique de mesurer et d’améliorer les performances environnementales communautaire dans le domaine de l’eau (2000/60/EC), qualité et opérationnelles sont reportés au niveau central et les résultats de l’air ambiant (96/62/EC) et responsabilité environnementale sont restitués aux managers opérationnels. Ils montrent les progrès (2004/35/CE) ; accomplis et permettent le benchmarking entre les différentes entités d’activités comparables au sein du Groupe. • les directives établissant des objectifs globaux imposés aux émetteurs telles que la directive fixant des plafonds d’émission Cette volonté de faire de l’environnement une partie intégrante du nationaux (2001/81/CE), celle définissant le système d’échange management est portée par la Direction Générale du Groupe et de quotas d’émission de gaz à effet de serre (2003/87/CE), et animée sur le terrain par les équipes opérationnelles. Des audits celles promouvant la cogénération (2004/8/EC) et le recours aux environnementaux sont réalisés par des auditeurs formés dans énergies renouvelables (2001/77/CE) ; les Business Units et par les services du Siège pour vérifier que la réglementation environnementale est respectée sur le terrain • et enfin, diverses directives spécifiques, telles que la et mesurer les risques environnementaux majeurs. Des audits directive 2003/105/EC, dite Seveso, régissant les stockages de environnementaux de niveau 1 sont organisés afin de vérifier produits dangereux. que tous les moyens nécessaires sont mis à la disposition des Chacune de ces directives est sujette à des révisions périodiques, coordinateurs environnements afin qu’ils puissent collecter et dont la teneur reste difficilement prévisible et allant dans le sens rapporter la meilleure information disponible sur leurs performances d’un renforcement systématique des contraintes. De plus, leur environnementales. transposition en législations nationales ou régionales est souvent fort Un système de lettre de conformité Ethique et Environnementale garantit l’implication du management opérationnel qui s’engage 78 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales diversifiée, chaque Etat y incluant ses objectifs environnementaux L e s activités eaux et déchets du Groupe sont entièrement et ses contraintes socio-économiques propres. conditionnées par les directives européennes et leurs transpositions nationales et régionales d’une part et par les réglementations Concrètement, les installations les plus anciennes sont les plus locales d’autre part. Les implications actuelles et futures des concernées, le respect des législations ne pouvant être garanti questions environnementales sur l’exploitation des installations que moyennant d’importants investissements de remises à niveau sont connues et maîtrisées. Sans oublier que la plupart des (épuration des fumées…), de conversion d’un combustible vers un questions environnementales traitées, tant au niveau européen autre, de transformation fondamentale de l’installation (conversion qu’au niveau local, constituent des opportunités business pour d’unités conventionnelles en cycles combinés). Lorsque le retour le Groupe. En effet, le resserrement des contraintes encourage sur investissement attendu est insuffisant, l’adoption de normes l’utilisation de services externalisés auprès de sociétés comme environnementales contraignantes peut conduire à fermeture pure SUEZ ; par ailleurs, des contraintes plus importantes posent des et simple d’une installation. exigences sur ces prestataires de services que les grandes sociétés Plus particulièrement, depuis l’entrée en vigueur en janvier 2005 sont mieux à même de fournir. de la directive européenne instaurant un marché de quotas Certaines directives ont déjà eu des conséquences importantes et d’émissions de gaz à effet de serre dans la Communauté ont conduit à d’importants investissements de mise aux normes. européenne, toute installation concernée n’ayant pas obtenu de Il s’agit entre autres de la directive réglementant l’incinération permis d’émettre de gaz à effet de serre n’est en principe pas et la co-incinération des déchets dangereux et non dangereux 6 autorisée à émettre des gaz à effet de serre et donc pas autorisée (2000/76/EC), et des directives relatives au traitement des eaux à être exploitée . Dans le cas de non-respect du quota (total des urbaines résiduaires (91/271/CEE et 98/15/CE). Les travaux en droits à remettre équivalent au volume des émissions) pour l’année cours au niveau européen sur le compostage, le traitement des n, cela aura pour conséquence de réduire d’autant le volume des boues et la qualité de l’eau potable pourraient amener à devoir quotas (droits) pour l’année n + 1. réaliser de nouveaux investissements afin de pouvoir maintenir Par ailleurs certaines décisions politiques, telles que celles de l’exploitation. l’abandon du nucléaire en Belgique, où les difficultés rencontrées T o u t comme pour l’énergie, la Directive Responsabilité lors des procédures d’obtention de nouveaux permis (biomasse Environnementale, en cours de transposition dans les Etats au Pays-Bas ou parc éolien off-shore en Belgique) peuvent être Membres, pourrait amener dans les métiers de l’eau et des déchets préjudiciables aux activités du Groupe et à l’amélioration de ses à une accélération de la mise en place de mesures de protection performances environnementales. Si les dispositions de la loi ou de réhabilitation. belge sur la sortie progressive de l’énergie nucléaire à des fins de production électrique adoptée en janvier 2003 sont effectivement La Directive 2004/35/CE du Parlement européen et du Conseil appliquées, il pourrait en résulter une perte de chiffre d’affaires du 21 avril 2004 sur la responsabilité environnementale en ce par rapport à la durée de vie technique escomptée des centrales à q u i c o n c e r n e l a p r é v e n t i o n e t l a r é p a r a t i o n d e s d o m m a g e s partir de la date de la première fermeture effective (2015). e n v i r o n n e m e n t a u x doit désormais être transposée en droits nationaux. Les travaux de transposition ont démarré dans plusieurs L e s activités de SUEZ Energie Services impactées sont pays européens. essentiellement les services se traduisant par la fourniture d’énergie à partir d’installations dont il est exploitant (réseaux de La Directive, quelle que soit sa transposition, définit un régime chaleur en concession, cogénérations industrielles externalisées, de responsabilité supplémentaire envers un nouveau tiers : etc.). Les questions environnementales susceptibles d’influencer l’environnement (restreint à l’eau, le sol, les espèces et les habitats l’utilisation des immobilisations incorporelles sont identiques à naturels). Le dommage peut être constaté (par l’administration) celles mentionnées pour SEE. Toutefois, le modèle économique sans qu’il n’y ait faute avérée et ceci même si l’installation à l’origine de ces activités permet globalement de définir avec le client les du dommage est en règle vis-à-vis de ses permis et autorisations. solutions optimales, de les mettre en œuvre, et d’en intégrer les Selon cette directive, l’exploitant est le primer recherché en matière répercussions économiques dans les contrats. de responsabilité. Toutefois le texte impose la non-rétroactivité, et ne s’appliquera donc qu’à des dommages dont la cause a eu lieu Les questions environnementales traitées par les textes européens après la date de transposition. ne sont bien évidemment pas les seules à conditionner les activités du Groupe. Les législations et réglementations nationales, Le Groupe SUEZ prépare la mise en application de ce texte en régionales ou locales ont, elles aussi, une influence directe sur identifiant les sites les plus concernés par des dommages identifiés l’exploitation de nos actifs. On peut citer, à titre d’illustration, les dans le texte, à savoir les zones Natura 2000 et les rivières circulaires d’application en France sur la prévention du risque sensibles. Une cartographie des sites a été réalisée et a permis de légionellose issu des tours aéroréfrigérantes. dresser la liste des sites vulnérables. Cette vulnérabilité présente deux aspects : ces sites peuvent être potentiellement polluants Pour SEI, les mêmes contraintes sont d’application. Celles-ci sont (pollution par les installations de traitement et d’enfouissement imposées par les lois nationales locales, ou, à défaut, par les lignes des déchets, par les effluents d’une station d’épuration, épandage directrices environnementales de la Banque Mondiale. des boues) ou potentiellement victimes d’une pollution (pollution 79 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales de la ressource en eau destinée à l’eau potable, pollution d’une r e l a t i v e au Système Communautaire d’Echange de Quotas décharge ou d’un sol par un tiers). d’Emission (SCEQE). La directive européenne qui établit le marché européen des quotas Les sites identifiés font l’objet de démarches particulières : un questionnaire d’auto-évaluation a été envoyé aux sites de SITA concerne près de 12 000 installations en Europe et porte sur France, des visites et réunions ont été organisées chez SEE et près de 50% des émissions européennes de CO2. L’expérience Lyonnaise des Eaux France, pour informer, sensibiliser et identifier accumulée lors de la première phase (2005-2007) s’est vue les actions à mettre en œuvre. confirmée pour la deuxième phase (2008-2012) : de nouveaux retards liés aux plans d’allocations pour la seconde période Ailleurs dans le monde, l’évolution de la réglementation sur la d’engagement (2008-2012) sont à nouveau survenus. responsabilité environnementale est la suivante : La directive «Projets» (adoptée en 2004), qui vient amender la • aux Etats-Unis, le principe du «pollueur payeur» est établi directive SCEQE, détermine les modalités dans lesquelles les par la législation. L’administration américaine actuelle est entreprises pourront utiliser des réductions d’émissions générées plutôt réticente à un durcissement de la réglementation à l’étranger dans le cadre des projets MDP (mécanisme de environnementale ; toutefois des démarches d’initiative développement propre) et MOC (mise en œuvre conjointe) en vue privée se multiplient pour mettre en place des mécanismes de remplir leurs objectifs européens de réduction de GES dans de compensation, soit financiers (valorisation financière de la le système SCEQE. L’implémentation de cette directive dans le menace de disparition d’une espèce vivante) soit en nature 6 droit national des 27 Etats membres doit encore déterminer les (compensation par implantation d’espèces «équivalentes») ; limites d’utilisation et les modalités pratiques par lesquels les • au Brésil, la trame législative s’est développée ces dernières projets pourront être soumis à approbation. Là encore des retards années, à partir de la loi environnementale 6.939/1981. Les se font sentir. Les limites d’utilisation de crédits ont été introduites ressources limitées de l’administration et l’immensité du dans les plans d’allocation pour la période 2008-2012, et la territoire font que les contrôles, occasionnels, peuvent donner Commission a considérablement réduit les marges de manœuvre lieu à des punitions exemplaires mais loin d’être généralisées ; il des pays lors de sa décision concernant les 10 premiers plans faut noter le rôle important joué par les ONG internationales en approuvés. Les modalités requises pour l’échange des crédits Amérique du Sud, intervenant de plus en plus comme référant d’émission, spécifiées dans le protocole de Kyoto, ne sont pas scientifique ; encore remplies par tous les pays. Les pays de l’Union Européenne viennent, début janvier 2007, de publier le rapport initial sur les • la Chine est en train de renforcer sa réglementation quantités attribuées. Dans certains pays, les autorités désignées environnementale pour atteindre des standards plus stricts, (pour le MDP) et point focal (pour la MOC), n’ont pas encore été notamment en matière de pollution marine, de pollution de l’air, désignés. de protection des eaux souterraines ou d’espèces et d’habitats naturels. Ce durcissement devrait avoir à terme un impact sur En 2006, les émissions de gaz à effet de serre (GES) hors flotte de les coûts de gestion de l’eau et des déchets. C’est pourquoi dans véhicules s’élèvent pour le Groupe à 82,8 millions de tonnes eq. ses contrats, SUEZ Environnement reste très vigilant vis-à-vis de CO2 dont 77,1 millions de tonnes eq. CO2 pour la production la dimension évolutive du droit de l’environnement chinois. d’énergie, et 5,14 millions de tonnes eq. CO2 pour les activités de l’environnement. b. Le changement climatique Le cadre institutionnel régissant la contrainte carbone découle de la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, du Protocole de Kyoto et en Europe, de la directive 80 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 ✓ emissions totales de gaz à effet de serre (hors flotte de véhicules) 82,8 mt eq. co2 100% ✓ emissions de co2 – production d’énergie 77,1 mt 100% ✓ emissions de co2 – transport et stockage de gaz 0,3 mt 100% ✓ emissions de cH4 – transport, stockage et distribution de gaz 10,2 kt 100% ✓ emissions de GeS – centres d’enfouissement technique 2,4 mt eq. co2 100% ✓ emissions de GeS – incinération 2,6 mt eq. co2 100% ✓ emissions de GeS – traitement des eaux usées 0,11 mt eq. co2 100% emissions de co2 – flotte de véhicules 0,7 mt - ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. 6 L’impact du changement climatique est bien sûr particulièrement niveau de préparation qui la positionne favorablement face à ses important pour les activités de production d’électricité et de chaleur concurrents directs. de SUEZ au sein de l’Union Européenne (principalement Electrabel L’incorporation du changement climatique dans la vision et les et Elyo), depuis le 1er janvier 2005 suite à la directive SCEQE. processus du Groupe tout entier, tant au niveau de ses activités Cependant, les activités de l’environnement (en particulier avec actuelles que du développement de nouveaux projets, constitue un les émissions de méthane dans les décharges) et des services maillon essentiel de son développement durable et de sa prospérité à l’industrie (en particulier les services destinés à aider nos à long terme. clients à réduire leur consommation d’énergie) sont eux aussi Dans ce cadre, un effort continu d’amélioration de la connaissance concernées. des émissions de GES est fourni par l’ensemble des activités de SUEZ est à la fois soumise à un risque – celui de l’augmentation SUEZ avec l’aide du Bureau d’Etudes Tractebel Engineering. de ses coûts de production d’électricité et de chaleur dans les Des systèmes informatisés de reporting environnemental annuel pays de l’annexe B – et à des opportunités diverses qui vont de couvrant les émissions de CO2 ont été mis en place. marges plus importantes rendues possibles sur l’électricité produite A partir de janvier 2005, les installations européennes éligibles sans CO2 associé (nucléaire, hydroélectrique, renouvelables) à la sous la directive SCEQE doivent surveiller leurs émissions selon croissance attendue des marchés du conseil énergétique et des des protocoles de surveillance validés par les autorités nationales. services d’efficacité énergétique aux grands comptes (pour lequel Elles doivent les déclarer annuellement après vérification par des nous avons de fortes compétences, notamment chez SES, leader vérificateurs agréés. européen en ce domaine), en passant par le développement de projets spécifiques réducteurs d’émissions de gaz à effet de serre Electrabel et Fluxys, en collaboration avec Tractebel Engineering, (GES) qui peuvent être valorisés dans le cadre de la mise en œuvre ont élaboré de façon systématique et ce pour tous les sites de conjointe (MOC) ou dans celui du mécanisme de développement production et sites de transport de gaz naturel belges concernés propre (MDP). un protocole de surveillance et de déclaration des émissions CO2 dans le respect des règles européennes, comme transposées dans L’ampleur relative de ces deux tendances (risques et opportunités) les trois Régions du pays. dépend encore largement de dispositions que prendront les différents pouvoirs publics pour satisfaire à leurs obligations Certains de ces sites peuvent utiliser jusqu’à huit combustibles découlant du Protocole de Kyoto et ce en particulier face à différents. Ces protocoles permettent de suivre en détail le flux l’incertitude sur la structure et le degré de contrainte qui résulteront des données et de connaître le rôle et la responsabilité de chaque des accords internationaux visant à contrôler les émissions de GES intervenant, sans perdre l’avantage d’une gestion centralisée dans le long terme («post 2012»). des combustibles utilisés et des inventaires à déclarer. Ils sont mis à jour annuellement, pour suivre l’évolution des processus Cependant, par ses initiatives précoces (learning by doing), par de production, de l’appareillage de mesure et des combustibles la combinaison unique de métiers en environnement, énergie, utilisés. commerce du gaz naturel (liquéfié) et services à l’industrie, par la flexibilité de son parc de production, par son organisation qui En 2005 et 2006, le processus de surveillance a été optimisé et combine la dissémination de politiques au niveau du Groupe intégré dans le système de management de la qualité d’Electrabel avec l’intégration des actions au niveau même des processus et de Fluxys. Dans ce contexte, une procédure d’audit interne, opérationnels décentralisés, par sa volonté de contribuer au incluant des checklists détaillés, a été élaborée, et des audits développement de technologies permettant dans le long terme internes ont été exécutés afin de préparer d’une façon optimale des réductions importantes d’émissions, SUEZ dispose d’un haut la déclaration des émissions. Le processus de surveillance a 8 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales été approuvé et est audité par les administrations régionales Chacune des filiales du Groupe est impliquée, dans le pays où elle compétentes. est active, dans les processus nationaux relatifs aux émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci varient d’un territoire à l’autre, et les En 2006 un premier projet a été entamé par Tractebel Engineering incertitudes techniques et juridiques sont nombreuses. pour Electrabel pour analyser les méthodes de détermination des émissions on-line et pour harmoniser, automatiser et valider les L e Groupe réduit continuellement les émissions spécifiques déclarations officielles d’émissions. La centrale TGV de Castelnou (calculées à périmètre constant) de CO2 liées à sa production a été choisie comme installation type. d’électricité et de chaleur : recours au gaz naturel et aux turbines gaz-vapeur (TGV à cycle combiné) pour la production d’électricité, Chaque site d’Elyo a établi et validé auprès des autorités nationales cogénération pour le chauffage urbain et les applications compétentes les modalités de suivi et de calcul de ses émissions. industrielles, recours croissant à la biomasse dans les installations L’expérience acquise sur le sujet a permis de répondre aux classiques. exigences de la réglementation. En France, par exemple, la méthodologie adoptée par Elyo pour les réseaux de chaleur et E n outre, SUEZ participe activement au développement et à les installations externalisées a été validée par le ministère de la promotion des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, l’Ecologie et du Développement Durable, puis déclinée dans le plan biomasse) là où les circonstances économiques le permettent. de surveillance de chaque installation soumise, lui-même approuvé Celles-ci représentaient en 2006 près de 6,6 GW équivalents par l’autorité compétente locale (en l’occurrence la Drire). Ces électriques installés, soit une augmentation de quelque 10% par 6 plans élaborés pour le suivi et le calcul des émissions 2005 ont rapport à 2005 (soit détenu à 100%, soit en partenariat, ce chiffre naturellement été reconduits pour 2006. exclut les prises de participation minoritaire) (voir section c L’accès aux sources d’énergie renouvelable). 2007 pourrait voir le lancement des projets dits «domestiques» Dans le secteur de l’énergie, la nouvelle centrale TGV de 758 MW en France. Ces projets ont pour objet de générer des crédits d’émissions pour des actions qui ne sont pas déjà dans le périmètre de Castelnou (Aragon) en Espagne produisait ses premiers MWh de la directive quotas (par exemple des actions de réduction sur en avril 2006. En Italie, la centrale TGV de 385 MW Roselectra des réseaux de chaleur dont les installations de production sont (implantée à Rosignano, en Toscane) dont le démarrage était de capacité inférieure à 20 MW ou l’installation de chaudières initialement prévu en fin d’année 2006, a produit ses premiers MWh biomasse). en tout début d’année 2007. Pour ce qui concerne SUEZ-Environnement, sous l’égide d’EPE, L e recours à la biomasse est favorisé, le plus souvent en Entreprises Pour l’Environnement, partenaire français du World production combinée avec le charbon. Electrabel a en effet Business Council for Sustainable Development (WBCSD), les multiplié ses efforts de recherche dans ce domaine ces dernières professionnels de l’eau et de la propreté représentés par SUEZ années. Ils se concrétisent aujourd’hui dans diverses centrales. Environnement, VEOLIA, TREDI Séché, ont élaboré une proposition Electrabel a réalisé une première mondiale en Région wallonne, de protocole d’évaluation des émissions de GES pour l’ensemble Awirs 4, fonctionnant précédemment au charbon, est aujourd’hui des filières de la propreté et de l’eau. Ce protocole est utilisé par les exclusivement alimentée en granulés de bois pour une puissance 3 entreprises précitées. Il sera présenté en 2007 à la Commission de 80 MW. Différentes modifications ont été apportées aux européenne pour une proposition de déploiement dans l’ensemble installations de Langerlo et de Rodenhuize pour assurer la co- de l’Union Européenne et au WBSCD pour compléter les protocoles combustion de biomasse. existants notamment sur les transports. • Des demandes de permis sont introduites pour une centaine D a n s la perspective d’un développement des projets dits de MW en Belgique, et bien plus encore dans d’autres pays «domestiques», SUEZ Environnement a également fait des européens. De nombreux autres projets sont à l’étude ou en propositions d’actions pouvant déboucher sur des projets au niveau cours de réalisation dans le sud de l’Europe. français et Royaume-Uni. Ces développements concerneraient • En Pologne, la centrale de Polaniec est partiellement alimentée surtout l’amélioration de la capture et traitement du biogaz de par des résidus de l’industrie forestière, ce qui réduit décharges notamment déjà fermées. sensiblement ses émissions. Des essais sont effectués pour Suivant les évolutions institutionnelles au niveau des Nations Unies élargir les sources d’approvisionnement à d’autres types de et de l’Europe, le Groupe SUEZ disposait déjà avant début 2005, biomasse (résidus agricoles, paille,..). des structures et de la connaissance requise afin de gérer le risque CO2, malgré les retards institutionnels mentionnés en début de section et sur lesquels le Groupe n’a pas de prise. Cette préparation a permis aux entités du Groupe d’intégrer très tôt les arbitrages économiques reposant sur le choix des combustibles fossiles, l’utilisation, l’achat ou la vente de quotas. Cette expérience lui a permis de se faire une place sur le marché des droits d’émissions par une activité importante en trading. 82 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales En résumé, les nouvelles capacités de production à basses émissions de CO2 installées en 2006 par Electrabel sont présentées dans le tableau suivant : mW cycle combiné au castelnou espagne 758 gaz naturel Sombreffe Belgique 3 mW éolien 11,5 mW éolien Beaucaire (cnR) france 10 mW éolien fos-sur-mer (cnR) france 90 mW éolien caramulo (Generg) portugal 2 mW éolien perdigao (Generg) portugal 128 mW éolien pinhal (Generg) portugal Gardunha (Generg) portugal 2 mW éolien Belgique 22,1 mW nucléaire Doel 4 6 Dans le domaine de la capture et du stockage des émissions En ce qui concerne SES, seule la moitié de la production d’énergie de CO2 liées aux centrales électriques, SUEZ et Electrabel ont d’Elyo est d’origine conventionnelle et principalement issue du gaz naturel. L’autre moitié provient de la cogénération, de la entamé fin 2005 l’élaboration d’un programme conjoint pluriannuel récupération d’énergies fatales, et des énergies renouvelables. de recherche et de démonstration sur la capture et le stockage Ce bouquet énergétique laissant une part croissante aux énergies du CO2. Ce programme bénéficiera en régime d’un financement renouvelables permet de minimiser la consommation d’énergie d’environ 5 millions d’euros par an. La technologie de la capture fossile, et de réduire fortement les émissions par rapport aux et du stockage des émissions de CO2 doit permettre au Groupe, solutions classiques. En 2006, plusieurs nouvelles installations à terme, de sécuriser les investissements en nouvelle capacité biomasse ont démarré, comme la chaufferie bois du réseau de charbon dans un contexte de contrainte carbone allant en chaleur de Besançon, ou deux unités industrielles de production s’accroissant. L’objectif est de maintenir la flexibilité qui caractérise de bio-électricité. aujourd’hui notre parc de production d’électricité. A terme, une fois le contexte institutionnel et légal clairement établi, et les S U E Z Energy International est actif sur le plan des énergies conditions économiques de rentabilité atteintes, l’objectif final est renouvelables par l’intermédiaire de ses filiales. Les chiffres de sélectionner des sites et de construire et exploiter des centrales présentés ci-dessous excluent les prises de participation équipées de systèmes de capture et de stockage de CO2. minoritaire. En Allemagne et aux Pays-Bas, Electrabel envisage la construction • Au Brésil, Tractebel Energia possède notamment 4 centrales de 3 centrales au charbon. Electrabel choisit une technologie à hydroélectriques (3170 MW – capacité installée) et une centrale haute efficacité énergétique qui réduira les émissions de CO2 de thermique de cogénération utilisant comme combustible 20% par rapport aux centrales de la génération précédente. Lors des résidus de bois (28 MW et 25 t de vapeur/h (capacité de la conception de ces centrales, Electrabel tiendra compte de installée)). la possibilité de les équiper d’une installation de capture de CO2 • Au Pérou : Enersur possède notamment une centrale dans une phase ultérieure (retrofit). Actuellement, les techniques hydroélectrique (130 MW – capacité installée). de capture sont encore très coûteuses et consomment beaucoup d’énergie. La connaissance des possibilités de stockage est encore • Au Laos, Houay Ho Power Company exploite une centrale en voie d’approfondissement, et la législation sur le stockage est hydroélectrique de 153 MW (capacité installée). inexistante. Entre-temps, Electrabel participe activement dans des • Aux Etats-Unis, SEGNA possède 12 centrales thermiques projets européens, comme CASTOR, dans le but de développer utilisant comme combustible des résidus de bois, totalement les technologies de capture et de stockage et d’ouvrir la voie aux ou partiellement (124 MW et 2623 t de vapeur/h (capacité centrales à charbon propres. installée)). D a n s le secteur de l’environnement, les efforts portent sur Dans le domaine du transport de gaz naturel, Fluxys poursuit sa l’optimisation des circuits de collecte, le renouvellement progressif politique environnementale proactive dans l’esprit du Protocole de la flotte de véhicules et le recours à des carburants alternatifs de Kyoto. En 2006 Fluxys a décidé d’entrer dans le système de moins polluants, la collecte et traitement du méthane à partir des benchmarking en Flandre. Fluxys a pris l’engagement de faire un décharges et du retraitement des boues d’épuration. Concernant benchmarking de l’efficacité énergétique de ses installations avec les activités de traitement de déchets banals, la politique consiste des installations comparables dans le monde. Il s’est engagé à à développer le recyclage, à produire du compost de qualité et réaliser tous les investissements rentables en efficacité énergétique. de l’énergie verte à partir des usines d’incinération et des centres L’étude benchmarking sera actualisée tous les quatre ans. 83 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales d’enfouissement technique. Pour ceux-ci, SITA a engagé un empêche d’avoir une idée précise et définitive des quotas attribués programme de collecte du méthane résultant de la fermentation au Groupe. des déchets : le gaz collecté est soit brûlé pour réduire l’impact sur Par ailleurs, SUEZ-TRACTEBEL est membre actif de l’International l’effet de serre, soit valorisé avec production d’électricité lorsque Emissions Trading Association qui rassemble les entreprises les c’est économiquement réalisable. plus proactives dans ce domaine et profite ainsi des importants SUEZ Environnement voit ses performances environnementales échanges d’informations opérationnelles et de la voix très écoutée s’améliorer. On observe notamment une baisse de ses émissions de l’association auprès des autorités internationales. directes de GES provenant des décharges et des incinérateurs, D é b u t 2004, à l’issue d’un appel d’offres international, la de ses émissions indirectes par la réduction des consommations Commission européenne chargeait Trasys de la mise au point du d’énergie primaire par les installations de traitement de déchets et Community Independent Transaction Log (CITL). Le CITL est une de traitement d’eau potable et eaux usées. SUEZ Environnement base de données électronique qui enregistre toutes les transactions améliore aussi son bilan d’«émissions évitées» grâce à une des quotas d’émissions européens et vérifie si elles sont conformes meilleure valorisation énergétique des déchets mis en décharge à la législation européenne en matière d’échanges de quotas et en incinération et par la valorisation comme matières premières d’émission. Des experts de la Commission européenne et de secondaires des matériaux recyclables après le tri des déchets. Trasys, assistés d’experts de Tractebel Engineering, ont collaboré SUEZ reste attentif aux opportunités qui pourraient se présenter au développement de ce système, qui est opérationnel depuis le 6 dans le cadre des projets MDP (Mécanismes de Développement 1er janvier 2005, date de démarrage du SCEQE. Propre) et MOC (Mises en Œuvre Conjointes) lorsque les revenus E n août 2006, les Nations Unies ont attribué à Trasys, en attendus permettent de couvrir les coûts additionnels liés aux collaboration avec Tractebel Engineering, le marché pour mesures de réduction des GES. Plusieurs expériences suivent leur développer et gérer l’International Transaction Log (ITL), le système cours aussi bien en énergie qu’en environnement. électronique qui enregistre et valide les transactions dans le cadre Un exemple est le projet de la centrale de cogénération de Lages du protocole de Kyoto. Ce système est indispensable pour utiliser (28 MW + 25 t/h de vapeur) qui a été développé par Tractebel les crédits d’émissions dans le SCEQE. Energia (filiale de SUEZ Energy International) dans l’état de Santa Electrabel a investi 5 millions de dollars US dans le Fonds Prototype Catarina au Brésil. Cette centrale utilise comme combustible des Carbone de la Banque Mondiale, et assure pour la quatrième année résidus de bois non valorisés. En évitant la production de méthane consécutive la présidence du Comité de ses investisseurs. Le due à la décomposition organique de ces résidus, la centrale de Fonds a continué en 2005 à sélectionner les projets dans les pays Lages réduit les émissions de 220 439 t eq. CO2/an. Le projet a été en développement et en Europe centrale et orientale. Une percée enregistré en avril 2006 comme projet MDP (UNFCCC). remarquable a été enregistrée avec les premières réalisations Enfin, à titre d’illustration des actions entreprises dans le Groupe, chinoises dans le cadre du MDP (mécanisme de développement on peut se référer aux brochures parues en mai 2005 sur propre). Malgré les retards dus au montage difficile de projets aussi «SUEZ – Les énergies renouvelables» et «SUEZ – La lutte contre novateurs, les contrats d’achat sur les émissions économisées ont les changements climatiques». permis de clôturer ainsi la première phase du fonds (prospection et développement) avec un portefeuille de quelque 25 projets. L a capitalisation de ces expériences renforce notre capacité En quatre ans, le fonds aura ainsi étudié plus de 400 projets à réagir promptement et efficacement aux futures évolutions pour construire ce portefeuille diversifié tant par les technologies du marché du carbone. Dans toutes les situations où des employées que les gaz visés et la répartition géographique. investissements significatifs sont requis, l’évaluation des facteurs L’expérience acquise dans le développement de projets de lutte de risque et de l’impact économique présentent encore de contre le changement climatique est capitalisée et redistribuée nombreuses incertitudes. Ces incertitudes portent par exemple dans les filiales pour leur permettre de lancer leurs propres projets sur les fluctuations du prix des combustibles, en particulier lors et favoriser ainsi la détection des opportunités d’investissements. de l’introduction d’une contrainte carbone, sur la possibilité de Plusieurs personnes du Groupe ont également pu profiter de pouvoir bénéficier de mécanismes incitatifs visant à la promotion formations spécialisées au sein de l’unité «Financement Carbone» de sources renouvelables, sur les délais administratifs requis de la Banque Mondiale à Washington. pour obtenir des licences d’exploitation pour de nouveaux établissements ou encore sur les prix de marché retenus dans le A l’exception du Canada, SEI est uniquement active dans des pays système européen de quotas d’émission. L’expérience dans ces non repris à l’Annexe 1 du Protocole de Kyoto ou des pays de matières est un facteur important de succès. l’Annexe 1 qui ont refusé de ratifier le Protocole et qui ne sont dès lors pas tenus de réduire leurs émissions de gaz à effet de La division Trading d’Electrabel, spécialisée dans les marchés serre. Il s’ensuit que dans un avenir proche, les filiales de SEI ne du gaz et de l’électricité, a pu valoriser ses connaissances et seront pas confrontées à des contraintes réglementaires en termes l’expérience du Groupe et a fortement développé son expérience d’émissions de gaz à effet de serre (à l’exception de la centrale de dans le domaine des échanges de droits d’émissions en réalisant un West Windsor au Canada, qui est une installation de cogénération nombre croissant de transactions sur le marché émergent du CO2. au gaz de 112 MW). Un suivi très attentif de la situation est effectué Ceci contribue à l’établissement de la position globale d’Electrabel pour différents pays où SEI est implantée. Notamment aux Etats- en droits d’émissions bien que l’incertitude réglementaire actuelle 84 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales Unis, l’adoption du Memorandum of Understanding (MOU) sur L’une des phases critiques d’évaluation de la rentabilité de projets le Regional Greenhouse Gas Initiative (RGGI) engage les états de MDP ou de MOC repose sur l’établissement de la base sur signataires (Connecticut, Delaware, Maine, New Hampshire, New laquelle les réductions d’émissions seront mesurées. Conscient de York, New Jersey et Vermont), dans une voie de réduction des cet enjeu, Tractebel Engineering a développé des compétences et émissions de CO2 dans le cadre d’un processus de «cap and trade une expérience lui permettant d’offrir au Groupe et à ses clients program». D’autres initiatives législatives se sont multipliées aux une expertise forte dans ce domaine. Dans cette optique, Tractebel Etats-Unis en 2006 (Californie, Arizona) pouvant avoir un effet Engineering participe annuellement depuis 2005 à la foire et d’entraînement au niveau fédéral. Ces évolutions sont suivies avec conférence CarbonExpo à Cologne. soin par le Groupe. c. L’accès aux sources d’énergies renouvelables La connaissance acquise au niveau du Groupe sur les mécanismes de flexibilité a permis aux filiales de SEI de concevoir et de L e Groupe poursuit ses progrès dans l’accès aux sources documenter des projets pour faciliter leur intégration dans le MDP d’énergies renouvelables. La stratégie d’Electrabel démontre son tout en restant proches de leurs compétences de base. SEI est engagement résolu en faveur de la réduction des émissions CO2, donc bien préparé à saisir les opportunités de ce marché. dans le cadre du Protocole de Kyoto et des règles européennes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (voir De nouveaux projets de MDP sont en préparation en Amérique Section 6.6.1.3.b Le Changement Climatique). du Sud et en Asie. 6 Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 puissance installée : ✓ – Sources renouvelables total 6,55 GW el eq. 100% ✓ – petit hydraulique 0,23 GW 100% ✓ – Grand hydraulique 5,27 GW 100% ✓ – eolien 0,13 GW 100% ✓ – Géothermique 0,02 GW el eq 100% ✓ – Biomasse (spécifique + co-combustion) 0,32 GW el eq 100% ✓ – Biogaz 0,15 GW el eq 100% ✓ –incinération (part biodégradable des déchets) 0,44 GW el eq 100% ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. La part occupée dans ses moyens de production par l’hydraulique Au Laos, Houay Ho Power Cy opère une centrale hydroélectrique ainsi que celle, grandissante, des autres énergies renouvelables, de 153 MW. permettent au Groupe de combiner des objectifs environnementaux A u Pérou, EnerSur opère une centrale hydroélectrique de ambitieux avec un haut niveau de performance. 130 MW. Electrabel fait un effort particulier en adaptant certaines centrales A noter que SEI n’est pas propriétaire à 100% de tous les projets classiques vers la production basée sur la biomasse : d’importants qu’elle opère ; les chiffres fournis ci-dessus représentent la totalité projets sont aujourd’hui réalisés, en phase de réalisation ou à des capacités opérées par SEI. l’étude. Par ailleurs, les parcs et projets éoliens se multiplient. En la matière, des projets sont développés en Belgique, en France d. Efficacité énergétique (en partenariat avec la CNR), dans la Péninsule ibérique (en partenariat avec Gamesa), et en Italie. L’efficacité énergétique est au cœur des métiers de SUEZ. Aux Etats-Unis, SEI possède un parc de 13 centrales brûlant de la biomasse (bois, biogaz et liqueur noire) d’une capacité nette totale de 174 MWeq. Au Brésil, Tractebel Energia a récemment mis en service la centrale biomasse de Lages (26 MW et 25 t/h vapeur). Tractebel Energia opère six centrales hydroélectriques qui totalisent une puissance nominale combinée de 5 760 MW, et compte mettre en chantier deux nouvelles unités d’une puissance nominale combinée de 1 328 MW. 85 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 consommation d’énergie primaire pour : ✓– production d’énergie 309 158 GWh 100% ✓– transport, distribution et stockage de gaz 2 097 GWh 100% ✓– traitement des déchets 2 761 GWh 100% ✓– collecte et traitement des eaux usées 651 GWh 100% consommation d’électricité pour : ✓– production d’énergie 8 251 GWh 90,7% ✓– traitement des déchets 209 GWh 100% ✓– collecte et traitement des eaux usées 1 050 GWh 100% ✓– traitement et distribution d’eau potable 1 380 GWh 100% 6 ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. Chez SUEZ Energie Services (SES), Elyo ou Axima Services se ses consommations et de développer une politique énergétique définissent même comme prestataires en efficacité énergétique efficace. Electrabel met également à la disposition de ses clients et environnementale. Ils optimisent leurs installations ou celles de un vaste choix de formations axées sur l’utilisation rationnelle de leurs clients afin de réduire les consommations sans pour autant l’énergie. De plus, elle propose en parallèle des audits énergétiques affecter le confort ou la qualité de la fourniture. Il en va ainsi à et techniques sur mesure. chaque étape de la prestation, du diagnostic initial à la mise en œuvre, dans le choix des équipements comme dans celui des e. L’énergie nucléaire énergies. De plus, ils veillent à ce que les rendements des systèmes Les deux sites nucléaires belges offrent un très haut taux de énergétiques ne se dégradent pas dans le temps. En leur qualité disponibilité et ont assuré en 2006 66% de la production d’exploitant des installations qui leur sont confiées, ils réagissent d’électricité totale d’Electrabel en Belgique. Cette production, à toute anomalie et mobilisent leur expertise. Ils s’engagent dans comparée aux meilleures technologies à base de gaz naturel, la durée à travers des contrats de résultat, et garantissent par-là permet d’éviter chaque année l’émission de quelque 20 millions même la pérennité des performances environnementales. de tonnes de dioxyde de carbone ; elle contribue donc très E n appui à cette démarche globale, chacune des entités de significativement à l’effort de réduction des émissions de gaz à SUEZ Energie Services a développé son expertise dans le souci effet de serre. Une réduction régulière des volumes de déchets permanent des gains d’efficacité énergétique : Eclairage public faiblement et moyennement radioactifs a pu être enregistrée. pour INEO, machines tournantes pour Fabricom GTI, plan directeur En effet, par rapport au kWh produit, leur volume représentait Energie pour Tractebel Engineering, etc. en 2006 la moitié de celui de 1997. Ce résultat a pu être atteint grâce à des efforts constants sur les plans de la technologie et D e p u i s 1990, Electrabel a mis en service une vingtaine de de l’organisation. Une limite a cependant été atteinte au vu des centrales au gaz naturel équipées de turbines à gaz : centrales technologies actuelles. à cycle combiné (ou Turbine gaz-vapeur : TGV) et unités de cogénération. Sur divers sites en Espagne et en Italie, de nouvelles Les émissions correspondantes de liquides et de gaz restent bien unités TGV sont en construction. Dans plusieurs pays, d’autres en deçà des limites autorisées. investissements sont à l’étude. L’usage de centrales TGV, qui font Conformément à l’accord gouvernemental belge de 1999, le projet partie des techniques de production les plus performantes, permet de loi sur la sortie progressive de l’énergie nucléaire à des fins d’obtenir des rendements de l’ordre de 55%. de production électrique a été adopté en janvier 2003. Ce texte Par ailleurs, Electrabel fait partie d’une association européenne prévoit essentiellement la désactivation des centrales quarante regroupant les plus importants producteurs d’électricité et les ans après leur mise en service industrielle ainsi que l’interdiction fabricants de centrales. Ce consortium développe un projet visant de toute création ou mise en exploitation de nouvelles unités de à améliorer sensiblement le rendement des futures centrales au production d’électricité d’origine nucléaire. Un paragraphe autorise charbon pour le faire passer au-dessus des 50%. néanmoins des ajustements en cas de force majeure liée à la sécurité d’approvisionnement, sous l’autorité du gouvernement. Outre l’amélioration de ses performances propres, Electrabel offre Dans le cadre de cette loi, le premier arrêt aurait lieu en 2015. à ses clients une palette de services, lui permettant de suivre ses données de consommation d’électricité, de gaz naturel, d’eau et Le combustible utilisé par les centrales nucléaires d’Electrabel de fuel via des connexions Internet sécurisées, et ainsi d’adapter est essentiellement de l’uranium enrichi et, dans certains cas, 86 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales un combustible mixte comprenant de l’oxyde de plutonium et Les coûts de démantèlement des unités nucléaires, après leur de l’oxyde d’uranium. L’intégralité des approvisionnements des mise à l’arrêt, sont également provisionnés selon, la loi du 11 avril centrales est assurée par Synatom, société détenue par Electrabel, 2003. Les provisions établies à la fin 2006 s’élèvent à 1,52 milliard au sein de laquelle le gouvernement belge dispose d’une «action d’euros. Tractebel Engineering contribue, à travers son assistance spécifique» («golden share»). Cette «action spécifique» permet permanente à Electrabel, à l’amélioration de la performance au gouvernement de s’opposer à toute décision jugée contraire opérationnelle des centrales nucléaires de Doel et Tihange dans aux intérêts nationaux et d’avoir une représentation au Conseil tous ses aspects, depuis la gestion des modifications importantes d’Administration, au sein duquel l’Etat belge dispose de deux jusqu’à la validation des principes de démantèlement, en passant membres. Synatom s’approvisionne par des contrats de long terme par le support à l’exploitation, les études de sûreté, la gestion de avec plusieurs fournisseurs étrangers. la durée de vie des équipements, l’optimisation de l’utilisation du combustible ou encore la gestion des déchets. L’aval du cycle de combustible nucléaire représente l’ensemble des opérations liées à ce combustible après son utilisation dans P a r ailleurs, Tractebel Engineering participe activement à un réacteur nucléaire. Les coûts liés à cette partie du cycle sont l’amélioration de l’impact environnemental du secteur nucléaire et seront couverts par la constitution de provisions au sein de dans plusieurs pays et au développement de concepts de stockage Synatom. Ces provisions, dont le montant s’élève à 3,01 milliards des déchets radioactifs performants et fiables (Brésil, France, d’euros à la fin 2006, sont régies par la loi du 11 avril 2003. Belgique…). 6 Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 emissions gazeuses radioactives : – Gaz rares 18,2 tBq 100% 100% – iodes 0,10 GBq 100% – aérosols 1,73 GBq Déchets nucléaires radioactifs (faible et moyenne activité) 229,1 m 100% 3 Rejets liquides radioactifs : 34,4 GBq 100% – emetteurs Béta et Gamma 100% – tritium 90,2 tBq f. Gestion et préservation des ressources naturelles Un suivi de la qualité des eaux potables produites et distribuées ainsi que les rejets des stations d’épuration est opéré au niveau La raréfaction ou la dégradation de la qualité des ressources en local par des contrôles d’autosurveillance et rapporté au niveau eau dans certains pays où le Groupe opère conduisent SUEZ à central qui mesure l’évolution des performances. En matière sensibiliser ses exploitations au besoin d’une gestion intégrée des d’épuration des eaux usées, SUEZ Environnement, en partenariat ressources en eau. C’est une approche qui intègre l’ensemble avec les collectivités pour qui elle opère, veille au respect et si des problématiques liées aux services d’eau et d’assainissement possible à l’anticipation, des normes de rejet des eaux usées, ainsi (préservation de la ressource, agriculture, aménagement du qu’au devenir des boues. territoire) et la résolution des conflits potentiels par la négociation avec l’ensemble des protagonistes. Cette approche permet au Groupe de mieux connaître et donc de maîtriser les risques y afférents, d’asseoir sa légitimité en tant qu’acteur de la gestion de l’eau et partenaire des autorités publiques, mais également d’anticiper les tendances et les marchés futurs. 87 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 consommation d’eau à usage industriel : ✓ – eau de surface 54,7 mm3 81,5% ✓ – nappes phréatiques 4,5 mm 95,8% 3 ✓ – Réseaux publics 18,9 mm3 96,6% consommation d’eau pour le refroidissement : ✓ – eau de surface évaporée 130,5 mm3 100% ✓ – nappes phréatiques 7,1 mm 96,4% 3 ✓ – Réseaux publics 4,4 mm3 96,4% Rendement technique des réseaux d’adduction d’eau potable : 75,2% 100% ✓ – quantité de lixiviats collectés 2,9 mm 100% 3 6 ✓ – quantité de lixiviats traités 3,1 mm 100% 3 ✓ – charge polluante traitée par les réseaux d’assainissement (DBo5 traitée) 472 kt/an 100% ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. La préservation des ressources naturelles se réalise également par la promotion de la valorisation des déchets industriels dangereux et non dangereux. La part des déchets valorisés sous forme de matière ou d’énergie représente 42% du total des déchets traités dans le secteur de la propreté. Le Groupe estime que la valorisation des boues dangereux dans des fours spécialisés ou valorise ceux-ci comme d’épuration (56,3% en 2006) sous forme de fertilisants à usage combustibles de substitution notamment auprès de ses partenaires agricole constitue par ailleurs un marché prometteur. La Direction cimentiers. Le recyclage des déchets spéciaux est également des Opérations et de la Recherche de SUEZ Environnement a réalisé dans le cadre de la régénération des huiles et solvants ainsi développé et testé courant 2005 un test de compostabilité usagés. SUEZ Environnement développe également de manière des boues (BIODEC) garantissant la qualité des produits finis forte ses activités dans la réhabilitation et dépollution des sols, notamment au regard des conditions d’épandage. Un premier outil soit par des opérations réalisées in situ sur les sites contaminés, d’aide à la formulation des mélanges initiaux de boues et d’autres soit par extraction des matériaux pour traitement dans son réseau supports sera proposé aux exploitants du Groupe en 2007. d’installations spécialisées. S U E Z Environnement développe par ailleurs ses activités de traitement d’incinération à haute température des déchets 88 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 production de déchets spécifiques : ✓ – cendres volantes, refioms 3,3 mt 100% ✓ – cendrées, mâchefers 2,7 mt 100% ✓ – Sous-produits de désulfuration, gypse 0,2 mt 100% ✓ – Boues des stations de traitement des eaux usées 0,5 mt 100% production de déchets non spécifiques : ✓ – non dangereux 4,9 mt 99,9% ✓ – Dangereux 0,08 mt 98% valorisation : ✓ – Déchets et sous-produits à l’exception des boues 34,1% 100% 6 ✓ – Boues des stations de traitement des eaux usées 56,3% 100% ✓ – valorisation énergétique des déchets ✓ – electricité vendue (incinération et cet) 2 516 GWhe 100% ✓ – chaleur vendue (incinération) 1 245 GWhe 100% ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. g. Réduction et contrôle des polluants SUEZ Environnement s’attache à intégrer dès l’amont la politique environnementale dans ses programmes de Recherche et En Flandre, Electrabel, via la Fédération Belge de l’Electricité et du Développement. Ces derniers mettent au point des solutions Gaz (FEBEG), et la Région flamande sont parvenues à un accord innovantes en matière de valorisation des déchets, de réutilisation sur les futures réductions d’émissions de SO2 et NOx. Cet accord des eaux usées, de réduction des fuites d’eau dans les réseaux et de politique environnementale fixe des objectifs ambitieux pour de réduction des émissions des gaz à effet de serre. la période 2005-2009. Celui-ci est entré en vigueur le 1er janvier L e s métiers du Groupe SUEZ sont implicitement liés aux 2005 et a trait aux installations existantes d’Electrabel et le ressources fournies par le milieu naturel, et peuvent donc pâtir de producteur d’électricité SPE. En Wallonie, les discussions en vue sa dégradation. Si la question des ressources en eau est cruciale de la conclusion d’un nouvel accord sectoriel ne sont pas encore pour les métiers de production d’eau potable, la préservation des achevées. ressources énergétiques s’avère également stratégique pour les Afin de réduire encore les émissions de gaz acidifiants, Electrabel énergéticiens. Cette gestion passe avant tout par l’amélioration a entamé l’adaptation de trois unités de la centrale de Ruien constante de l’efficacité énergétique et par le recours accru aux (Belgique), avec l’installation de déNOx-déSOx. sources d’énergie renouvelable (se référer aux sections c et d). Tous les bois utilisés dans les centrales de SUEZ sont achetés à des producteurs certifiés. Electrabel signe des conventions avec les producteurs de bois, qui certifient utiliser pour la production de pellets un bois qui ne diminue pas les ressources naturelles et ne porte pas atteinte à l’équilibre des écosystèmes menacés. 89 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 ✓ emissions de nox 105 525 t 100% ✓ emissions de So2 204 926 t 100% ✓ emissions de poussières 9 976 t 100% ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. E l y o met en œuvre une grande variété de techniques pour E n matière de risque légionelle, Elyo propose à ses clients continuer à réduire ses émissions : réduction à la source grâce à une démarche d’exploitation optimisée et adaptée à chaque un bouquet énergétique adapté ; injection d’eau pour réduire les installation, s’intégrant aisément aux prestations préexistantes. poussières ; injection d’urée pour contrôler les oxydes d’azote ; Par opposition aux actions partielles et ponctuelles, il s’agit d’une optimisation de la combustion et traitements des fumées. Cet approche globale et inscrite dans la durée. Elle résulte des travaux ensemble de mesures se compare déjà très favorablement à spécifiques des centres de recherche du Groupe, combinés celles des installations concurrentes : c’est notamment le cas des à l’expérience opérationnelle d’Elyo, qui couvre aussi bien les 6 réseaux de chaleur urbains dont les émissions sont fortement sites tertiaires et résidentiels que les installations industrielles. inférieures à celles qui seraient générées par des dizaines de Climespace a développé avec l’Ecole des Mines de Paris et breveté milliers d’installations individuelles. un nouveau type de tour aéro-réfrigérante pour son activité, et qui, en supprimant le panache, élimine le risque de dissémination de De plus, Elyo a mis en place un système performant de suivi de légionelles. ses émissions. Son progiciel VALERI automatise l’autocontrôle en continu auquel sont soumises les grandes installations de PcB combustion et d’incinération. Il est désormais proposé dans une Dans les années quatre-vingts, un certain nombre d’administrations, version répondant dans les moindres détails aux exigences très ainsi que des compagnies d’assurance, ont conseillé d’utiliser des strictes des deux directives européennes correspondantes (dont transformateurs à askarel, afin de diminuer les risques d’incendie l’application s’échelonne entre 2003 et 2008) ; ce qui en fait dans les installations du Groupe. Par la suite, il a été indiqué que un outil sans égal. La diffusion en a été industrialisée auprès de le principal composant chimique du produit, à savoir le «PCB», TINEA, entité spécialisée d’INEO. était dangereux pour l’environnement et que son utilisation serait interdite d’ici à 2010. Afin de respecter cet accord international et Les organismes pathogènes sa mise en œuvre aux niveaux européen et belge, des conventions Certaines parties du système de refroidissement de nos installations ont été passées avec les autorités belges, qui visent à identifier les utilisent l’eau des rivières. A certains moments de l’année, des installations concernées et à programmer leur mise hors service, organismes pathogènes peuvent se développer dans le système dans le cadre des procédures autorisées. Cette mise hors service se de refroidissement, ce développement étant favorisé par une fait de manière linéaire ; le Groupe est en avance sur le calendrier température propice. Afin d’éviter ou au moins de contrôler ce convenu. En outre, Electrabel a développé l’Electrabel PCB Full phénomène, des analyses et des études ont été menées pendant Service auquel ses clients peuvent faire appel pour l’enlèvement plusieurs années, et des méthodes permettant de lutter contre de leurs appareils contenant du PCB. ces organismes ont été développées. Un logigramme décisionnel a été développé et mis en œuvre en 2004. Les premiers résultats h. Gestion de la biodiversité correspondent aux objectifs. Le laboratoire belge du groupe Laborelec assure le suivi scientifique et gère les différentes phases L a biodiversité représente la richesse biologique constituée d’application. De plus en 2004, une méthode de condensation par l’ensemble des organismes vivants et les relations avec les des panaches a été développée afin d’évaluer les concentrations milieux. Elle fournit de nombreux produits naturels et des services en organismes pathogènes dans les vapeurs à la sortie des tours «gratuits». Sa protection est vitale. Sa détérioration est aujourd’hui de refroidissement. préoccupante, et peut entraîner la dégradation des ressources naturelles indispensables aux métiers du Groupe. Au cours de l’année 2005, Laborelec a consolidé l’expérience acquise au cours des dix dernières années en matière de Le Groupe SUEZ s’appuie pour sa politique Biodiversité, sur les gestion d’organismes pathogènes dans les eaux par la rédaction actions proposées dans le cadre de la Convention sur la Diversité de Governance Rules reprenant notamment les templates Biologique adoptée à Rio en 1992. nécessaires à l’évaluation des risques et le plan de gestion de Au cours de l’année 2006, un recensement des zones les plus ceux-ci. Les Governance Rules ont été validées par le département fragiles a été effectué en Europe, à partir de Natura 2000, et les Sécurité d’Electrabel et diffusées pour mise en œuvre au sein de zones identifiées par le PNUE et le WWF dans le reste du monde l’organisation fin décembre 2005. Des campagnes de mesure sont (écorégions). Cette démarche aboutira à la réalisation d’un outil régulièrement effectuées par un laboratoire spécialisé. 90 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales cartographique permettant de qualifier la sensibilité de nos activités encouragées à mettre en œuvre leur propre système d’audits vis-à-vis de la biodiversité et les actions en découlant. environnementaux afin d’accélérer la couverture de leurs sites. D a n s les activités de l’énergie, des procédures internes Dès à présent une liste de sites proches des zones Natura 2000 a été dressée chez SUEZ Environnement et des actions de spécifiques sont déployées sur la plupart des sites afin de définir sensibilisation sont en cours (élaboration de plans d’action). Dans les responsabilités en matière de gestion environnementale et de le cadre de la future application de la Directive sur la Responsabilité contrôler l’effectivité de la réalisation d’audits environnementaux environnementale, l’étude des risques d’avoir modifié les impacts appréciant le niveau de conformité environnementale des environnementaux par les activités dans l’eau et la propreté a pris installations. Une attention particulière est accordée aux en compte les zones Natura 2000 classées pour leur sensibilité à permis d’exploitation sur les aspects liés aux impacts sur l’air, protéger la biodiversité. Une enquête plus approfondie des sites l’eau, les déchets et le bruit. Par ailleurs, la conformité des situés à proximité des zones Natura 2000 sera lancée pour vérifier pratiques des sous-traitants, la prévention des rejets accidentels, l’état de préservation de la biodiversité et une étude et recherche le stockage temporaire sur site de déchets dangereux et des choix d’indicateurs de suivi a été confiée au Muséum d’Histoire l’existence de procédures de gestion d’événements graves Naturelle à Paris. sont plus particulièrement évalués. Ces procédures sont mises en place afin de réduire au minimum le risque de non- Par exemple la Compagnie Nationale du Rhône doit, dans le cadre respect des réglementations ou du permis d’exploitation et de du contrat qui la lie avec l’Etat français et la Région Rhône Alpes, démontrer l’engagement du Groupe à contribuer à la protection 6 prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’entretien de l’environnement et des personnes. La prise en compte des des berges du Rhône. Et aujourd’hui l’ensemble du Rhône a été risques environnementaux au sein de SUEZ Environnement classé zone Natura 2000. Parmi les actions en cours, la CNR s’effectue d’une manière méthodique : chaque site de traitement réhabilite des rives du Rhône en éliminant les talus cimentés et de déchets a fait l’objet d’au moins un audit environnemental dans en réimplantant les milieux faunistiques et floristiques les plus les trois dernières années. Ces audits permettent d’identifier les proches de ce qu’étaient les rives du Rhône il y a 100 ans. Cette éventuelles non-conformités à la réglementation en vigueur, de action permet une meilleure stabilité des rives et la protection des détecter des risques spécifiques et de mettre en place des plans espèces menacées, comme le castor ou la loutre. de correction. Ces non-conformités s’expliquent par les évolutions Les sites d’enfouissement de déchets peuvent aussi être situés régulières de la réglementation qui impliquent des remises à dans ou à proximité de zones identifiées comme fragiles en matière niveau des exploitations. Elles résultent également d’acquisitions de biodiversité. Au-delà de l’étude d’impact réalisée au démarrage d’installations pour lesquelles des investissements sont prévus ou de l’exploitation du site, des actions sont alors nécessaires. Par du simple vieillissement des installations gérées. L’appel à des exemple, un local a été aménagé dans une décharge de l’Est de opérateurs privés se justifie souvent par des difficultés à gérer la France, pour accueillir une variété rare de chouette, qui peuvent des installations soumises à une réglementation de plus en plus ainsi continuer à nidifier sur le site exploité par SITA. sévère. Lorsque SUEZ prend en charge la gestion d’installations, certaines d’entre elles ne répondent pas nécessairement aux La majorité des sites industriels gérés par le Groupe ont une surface exigences réglementaires. Il est évident qu’au regard de la lourdeur importante. L’utilisation d’une partie de ces sites comme point de des infrastructures, les investissements et les travaux nécessaires à passage pour des oiseaux migrateurs est de plus en plus fréquent la remise à niveau du système nécessitent parfois plusieurs années et des échanges de bonne pratique sont en cours en interne. dans certains pays. Lorsqu’une non-conformité apparaît, SUEZ Par exemple, les faucons pèlerins nichent sur les cheminées de met en œuvre différents types de réponses qui peuvent consister certaines centrales thermiques en Belgique, les flamants roses en une amélioration de la gestion opérationnelle d’un site ou en se sont installés sur la lagune de Marseillan, près de l’étang de investissements pour renforcer ou remplacer des équipements. Thau. Dans le cadre des contrats de délégation de service, ces décisions E n 2006 Tractebel Engineering en association avec SEI et doivent être prises avec l’accord des clients, collectivités locales l’Agence Spatiale Européenne, a entrepris une recherche sur le ou industrielles. Certains investissements restent de leur entière développement et le suivi d’indicateurs de développement durable responsabilité. Néanmoins, le Groupe s’attache à alerter ses clients pour les grandes installations hydroélectriques. Dans ce cadre, la afin qu’ils anticipent les futures normes. Un important programme biodiversité est un des facteurs importants pris en considération, de sensibilisation des collectivités locales ayant confié au Groupe et cela principalement en ce qui concerne la richesse des la gestion de leur incinérateur d’ordures ménagères a été lancé écosystèmes. par SUEZ Environnement afin d’anticiper la réglementation environnementale européenne applicable en la matière depuis 6.6..4 une prévention active des décembre 2005 requérant un abaissement des seuils d’émissions autorisés. Dans certains cas, lorsque notre client n’a pas investi risques environnementaux pour mettre aux normes son installation, nous en avons cessé la gestion. Ce programme d’audit suivi par la Direction des Opérations, En appui du programme central d’audits de maîtrise des questions de la Recherche et de l’Environnement (DORE) est régulièrement environnementales, les branches et entités opérationnelles sont présenté en Comité de Direction Générale et fait l’objet d’un reporting régulier. Dans le domaine de l’eau, chaque filiale est 9 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales montant total d’indemnisations s’élevant à 0,12 million d’euros. responsable de son propre dispositif de gestion de ses risques environnementaux. Un processus centralisé de contrôle, similaire Ceci est faible au regard de la taille du Groupe, du caractère à celui mis en place pour les déchets a été mis en place depuis industriel de ses activités et de ses dépenses directes en faveur 2 ans. Les audits s’effectuent prioritairement sur les installations de l’environnement. En 2006, les dépenses environnementales d’assainissement, de stockage de produits de traitement de l’eau (investissements et dépenses courantes d’exploitation liés et de gestion des boues de stations d’épuration. Enfin, des plans à la préservation de l’environnement) se montent à plus de de prévention des risques accompagnent ou précèdent la mise en 485,4 millions d’euros pour les activités de l’énergie et à plus place d’un système de management environnemental. de 2 624,5 millions d’euros pour les activités de l’eau et des déchets. Le nombre de plaintes et de condamnations liées à un dommage environnemental s’est respectivement élevé à 54 et 9, pour un Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 plaintes liées à l’environnement 54 99,8% 9 99,8% condamnations liées à l’environnement 6 99,8% montant des indemnisations 119 milliers d’euros Dépenses environnementales : 100% – activités énergie 485,4 millions d’euros 100% – activités environnement 2 624,5 millions d’euros provisions environnementales (se reporter à la note 23 de l’annexe) 5 436,6 millions d’euros 100% La gestion des risques industriels et environnementaux se décline en deux modules : la prévention des risques et la gestion des crises. Périmètre couvert (% ca pertinent) intitulé des indicateurs données 2006 analyses environnementales 58% ca pertinent 99,6% 99,6% plan de prévention des risques environnementaux 65,1% ca pertinent ✓ plan de gestion des crises environnementales 76,9% ca pertinent 99,8% ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. a. La gestion des crises pour la continuité de et à la maîtrise des risques. Des exercices permettant de tester ces l’exploitation procédures ont été organisés en 2006. Les entités opérationnelles ont mis en place des plans de gestion b. Politique de gestion du risque environnemental – des crises impliquant deux axes d’intervention : un dispositif Loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention du d’astreinte permettant une mobilisation immédiate des moyens risque technologique de gestion de crise et un dispositif de crise proprement dit permettant de gérer efficacement les crises dans la durée. Ce La gestion du risque constitue un volet essentiel de la politique dispositif prévoit en particulier l’organisation de cellule de crise environnementale du Groupe. Les risques environnementaux liés capable de prendre en compte les impacts internes ou externes aux sites plus dangereux sont encadrés par des réglementations qu’ils soient techniques, sociaux, sanitaires, économiques ou de nationales et internationales strictes et précises et font l’objet de réputation. Dans ce sens, l’accent est mis sur la sensibilisation et la contrôles réguliers des pouvoirs publics et par les experts du formation des équipes à la gestion des crises, notamment à l’aide Groupe. de simulations, et sur le développement d’une culture d’échange Dans les frontières de l’Union Européenne, le Groupe exploite huit entre les équipes locales et leurs interlocuteurs externes. sites Seveso «seuil haut» dont l’implantation se situe en France, La procédure dite «d’astreinte de crise» permet d’informer, le cas Belgique, Allemagne, Hongrie et aux Pays-Bas. échéant, la Direction Générale du Groupe de tout événement grave. Pour les métiers de l’environnement, Teris, filiale de traitement des Ce système d’astreinte couvre en particulier les activités eau et déchets industriels spéciaux de SUEZ Environnement, exploite, en propreté, ainsi que les activités nucléaires, et est actif 24 h/24, tous France, les sites de Pont-de-Claix (incinération de solvants chlorés) les jours de l’année. Il permet également un retour d’expérience et Loon-Plage (incinération de déchets industriels spéciaux) et sa utile à l’amélioration des procédures de gestion de crise du Groupe 92 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales filiale SITA Remediation en Allemagne exploite l’usine de Herne Le site de Herne exploité par SITA Remediation, filiale de Teris, (traitement de déchets industriels spéciaux). traite par pyrolyse 30 000 t/an de terres polluées au mercure, pyralène et HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Le Pour les métiers de l’énergie, Fluxys et Fluxys LNG (SEE) exploitent site est un établissement classé Seveso «seuil haut» en raison du les sites de Zeebrugge (terminal de gaz naturel liquéfié), de stock potentiel de HAP contenu dans les terres, qui est supérieur Dudzele (unité de stockage de gaz naturel liquéfié) et de Loenhout à 200 t, limite allemande du seuil. Le site remplit ses obligations (stockage souterrain de gaz naturel) et Electrabel exploite les sites réglementaires. Une étude d’impact particulière a été réalisée de Gelderland et Dunamenti. en 2003. Un responsable environnement et un responsable Seveso Les sites Seveso seuil haut de SUEZ Environnement sont audités ont été désignés par l’entreprise et assurent la correcte application tous les trois ans par son service audit corporate. Le site de de la réglementation. Un audit annuel de trois jours est conduit Teris Pont-de-Claix, audité en 2006, est un établissement par les services de l’administration allemande de l’environnement classé Seveso «seuil haut» du fait de ses stockages de déchets et du travail. Ce site a été audité en 2006 par l’équipe d’audit industriels spéciaux pouvant relever des catégories très toxiques. environnemental de SUEZ Environnement. Aucune non-conformité Cet établissement est situé au centre d’une plate-forme chimique majeure ni risque environnemental majeur n’y ont été détectés. Par comportant d’autres établissements Seveso «seuil haut» et avec ailleurs, le site est certifié «Entsorgungsfachbetrieb», certification lesquels il partage les moyens d’intervention au sein d’un GIE environnementale allemande, dont le renouvellement est vérifié et une charte hygiène sécurité environnement commune à tous annuellement par audit de l’administration. 6 les exploitants de la plate-forme. Il y a en particulier un service Au titre des sites Seveso, chacun de ces sites est doté d’un plan incendie interne de 35 personnes. La politique de prévention des d’opérations interne (POI) comportant un volet «cellule de crise» accidents majeurs repose sur une méthodologie d’évaluation des déposé auprès de l’Administration. Ce plan est testé chaque année risques, une politique hygiène et santé au travail, et une politique lors d’exercices réalisés conjointement avec l’Administration et la de protection de l’environnement qui se traduit par une certification Protection Civile. Celui de Teris Pont-de-Claix est inclus dans le POI ISO 9001 et ISO 14001, un plan de progrès annuel qualité de la plate-forme chimique. Chacun de ces trois établissements sécurité-environnement, une politique inspection minimisant les dispose d’un système d’astreinte, relayé au niveau de la Direction risques liés à l’exploitation des équipements reposant sur le service de Teris et de SUEZ Environnement. Ces systèmes d’astreintes inspection de plate-forme chimique reconnu par l’administration. disposent de procédures en cas de crise. Le système de gestion de la sécurité est audité par une tierce partie au moins tous les trois ans. Celle-ci est conforme à l’arrêté Fluxys et Fluxys LNG mènent une politique proactive de maîtrise du 10 mai 2000 et à la charte hygiène sécurité environnement de des risques en matière de bien-être au travail, de sécurité la plate-forme chimique. Une étude de danger, réalisée en interne industrielle et d’environnement. sur le site Teris, évalue les risques d’accidents susceptibles de se Dans ce cadre, Fluxys et Fluxys LNG veulent : produire et les mesures conservatoires permettant d’en diminuer • en matière d’environnement : la gravité ou la probabilité. Depuis 2000, les taux de fréquence et taux de gravité des accidents du travail sont à zéro. Aucun accident – se soucier et faire preuve de responsabilité envers le bien-être et environnemental ni plainte externe n’a été enregistré. la protection des collaborateurs propres, des tiers, des riverains et envers l’environnement, Le site de Teris-Loon Plage, audité en 2004 et qui sera audité en 2007, est un établissement classé Seveso «seuil haut» du fait – mettre en œuvre les meilleures technologies disponibles tout en de ses stockages de déchets industriels spéciaux pouvant relever tenant compte des réalités économiques, des catégories toxiques. Cet établissement a été acquis auprès de – rencontrer les attentes de tous les intervenants concernés l’entreprise Du Pont début 2003. La politique de prévention des (internes et externes), accidents majeurs repose sur une méthodologie d’évaluation des risques, une politique hygiène et santé au travail, une politique de – tenir compte du concept de «développement durable» dans protection de l’environnement et un plan de progrès annuel qualité leurs activités, environnement sécurité. Le site a intégré en 2004 le périmètre – observer les prescriptions légales ; de certification ISO 9001 et ISO 14001 de Teris. Son système de gestion de la sécurité (SGS) est conforme à l’arrêté du 10 mai 2000. • par rapport à leurs collaborateurs : Une étude de danger, réalisée par Fairtec/Veritas a été soumise – déterminer et répartir les responsabilités, tâches et à l’analyse critique d’un tiers expert (Technip) à la demande compétences, de l’administration à l’occasion de la remise de la demande d’autorisation d’exploiter, autorisation accordée le 23 avril 2003. – définir régulièrement des objectifs ciblés par entité et par L’évaluation des risques d’accidents susceptibles de se produire personne, et les mesures conservatoires permettant d’en diminuer la gravité – assurer une formation adéquate à chaque collaborateur ; ou probabilité ont été réalisées selon une méthodologie Hazop de Du Pont. Depuis la reprise du site par Teris, les taux de fréquence • et en matière de processus : et taux de gravité des accidents du travail sont à zéro. 93 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales – gérer les risques au travers des processus et de manière LNG ont souscrit un programme d’assurance auprès d’assureurs proactive via le Quality & Safety Management System (QSMS), de renommée couvrant leur responsabilité civile en leur qualité d’exploitant et de propriétaire. – consolider le savoir-faire ainsi que toutes les données concernant les installations, L a centrale de Gelderland aux Pays-Bas, où sont stockées 500 tonnes d’ammoniaque à 25%, est enregistrée en tant que – concevoir, construire, exploiter et mettre les installations hors site Seveso à haut risque. service de façon responsable, Enfin, le site de Dunamenti en Hongrie est également enregistré – établir et mettre en œuvre les programmes nécessaires comme site Seveso «seuil haut» depuis le 1er janvier 2003 en d’inspection, de monitoring et d’entretien, raison de ses importantes capacités de stockage de fioul léger. – être préparés à faire face à des situations d’urgence et accidents Dunamenti est contraint à détenir de telles capacités de stockage graves ; par un décret du gouvernement hongrois. Un programme de prévention des risques industriels majeurs a été développé et mis • concernant la concertation : en place au sein de la Société. – communiquer cette politique et se concerter à tous les niveaux de l’entreprise de façon active et efficiente, Annexes : éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2006 – faire usage du Comité PPT comme plate-forme de 6 concertation, A f i n d’assurer la transparence et la fiabilité des données – adapter de manière continue la politique de Bien-être, de communiquées publiquement, SUEZ s’est engagé dans une démarche progressive de vérification par ses Commissaires Sécurité industrielle, d’environnement et de Qualité au travers aux Comptes de la qualité de certains indicateurs portant sur du Comité de Pilotage HSEQ suivant les responsabilités qui lui l’information environnementale et sociale publiée. La première sont attribuées ; étape conduite sur les données de l’exercice 2001 consistait • et les retours d’expérience : en une revue des procédures de remontée des indicateurs de – mesurer et suivre régulièrement les efforts et les résultats, performance. En 2003 et 2004, les travaux menés ont abouti à la rédaction d’un avis d’assurance modérée sur les procédures – veiller à ce qu’au sein de l’organisation, chaque accident, incident de remontée des informations environnementales et sociales et ou non-conformité soit communiqué, examiné et traité, sur la qualité d’un nombre limité d’indicateurs, sur une sélection – tirer les leçons des expériences internes et externes, d’entités. En intégrant les recommandations émises par les Commissaires aux comptes, SUEZ poursuit le renforcement de – actualiser régulièrement la politique de prévention, évaluer et ses systèmes de reporting non-financier. En 2005, le périmètre sur adapter les plans d’actions nécessaires en cette matière, lequel ont porté les travaux de vérification a été étendu, ce qui a – rechercher les améliorations à l’aide d’audits internes et permis aux Commissaires aux Comptes d’élargir la portée de leur externes. opinion aux données totales, et non de la limiter aux seules entités visitées. En 2006, le nombre d’indicateurs vérifiés est étendu et Chaque collaborateur contribue à la réalisation de cette politique de nouveaux guides méthodologiques ont été déployés suite aux au travers des responsabilités, tâches et compétences qui lui sont commentaires formulés par les commissaires aux comptes lors de attribuées. l’exercice précédent. La hiérarchie appliquera les moyens disponibles de la manière la Pour le reporting environnemental, l’année 2006 est marquée plus efficace. par l’aboutissement des travaux dans les domaines suivants : L a Direction et la ligne hiérarchique veillent au respect et à révision et déploiement des procédures de reporting, révision l’amélioration de cette politique. de certaines définitions et des tests de cohérence, révision de références méthodologiques existantes (CO2 et CH4) et mise à Fluxys a constitué en son sein des équipes compétentes pour disposition de nouvelles lignes directrices pour le SF6, le Mercure, gérer et maîtriser les situations de crise résultant d’incidents et l’autoconsomation d’électricité et la consommation d’eau, d’accidents survenant dans une installation exploitée par Fluxys ou sécurisation du workflow de reporting environnemental et recours Fluxys LNG. Les membres de ces équipes ont suivi une formation accru par les entités à CERIS, solution informatisée de reporting. spécifique en matière de management de crise et des exercices pratiques sont régulièrement organisés. Une procédure interne L e s modalités de définition du périmètre de reporting ainsi que plusieurs instructions relatives au management de crise environnemental ont été confirmées afin de couvrir l’ensemble ont été rédigées par Fluxys. En outre, les sièges d’exploitation des performances et impacts des installations dont le Groupe disposent de plans d’urgence décrivant les mesures locales à détient le contrôle technique opérationnel. Les entités juridiques prendre en cas d’incidents graves ou d’accidents majeurs. incluses dans le périmètre de reporting sont celles dont l’activité est pertinente en termes d’impact environnemental (à l’exclusion Pour faire face à leur obligation légale d’indemniser les tiers en cas notamment donc du négoce d’énergie et des activités financières et d’accident mettant en cause leur responsabilité, Fluxys et Fluxys d’ingénierie), intégrées globalement ou proportionnellement (selon 94 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales les règles de consolidation financière). Ces entités rapportent les de la production nette. Actuellement, les sites producteurs performances et impacts des installations dont elles détiennent le d’énergie de SUEZ Environnement ne rapportent pas leur contrôle technique opérationnel, y compris ceux des installations autoconsommation, cette information sera complétée opérées pour compte de tiers. Ces montants sont ensuite consolidés en 2007 ; en tenant compte du taux d’intégration financière, exception faite 2. la définition de «déchets non dangereux non spécifiques», ainsi des nombres de systèmes de management environnementaux que la définition de la partie valorisée de ces déchets, doivent (SME) et des nombres de sites couverts par des SME qui sont eux être précisées pour les activités de traitement des déchets et consolidés intégralement. d’assainissement. Actuellement la prise en compte des refus Sur la base du chiffre d’affaires consolidé, un chiffre d’affaires de tri et de compostage explique la très forte contribution pertinent (après exclusion du CA généré par les activités jugées de la branche SUEZ Environnement à la donnée consolidée non pertinentes en termes d’impact environnemental) est défini et Groupe. Par ailleurs, le devenir de ces déchets n’est pas pris en identifié pour chaque entité juridique. La couverture de ce chiffre compte dans l’indicateur «déchets non dangereux valorisés», d’affaires pertinent par chacun des indicateurs de management ce qui conduit à une sous-évaluation de cet indicateur. Enfin, environnemental est rapportée. les déchets de curage des réseaux d’assainissement ne sont pas systématiquement reportés. Ces points feront l’objet d’une L’année 2006 a également été mise à profit pour préciser et révision en 2007 ; déployer plus en amont les procédures de remontée d’information 6 3. l’indicateur «déchets dangereux non spécifiques» est estimé environnementale. Le jeu de procédures pour la remontée des informations environnementales se compose d’une procédure pour l’entité BUG. Des écarts ont été constatés a posteriori générique déclinée en une instruction type à mettre en œuvre sur la méthode employée en 2005. Cette méthode a été aux niveaux appropriés du processus de reporting. Le déploiement néanmoins reconduite pour 2006. La méthode d’estimation des procédures à travers l’ensemble du Groupe repose sur un fera l’objet d’une révision en 2007 ; réseau de correspondants et coordinateurs environnement dûment 4. les activités de SUEZ Environnement (notament les UIOM avec mandatés. Ces procédures et instructions de travail au niveau valorisation énergétique) rapportent les eaux de refroidissement Groupe et branche décrivent en détail les phases de collecte, sous la rubrique «eaux de process industriel», ceci fera l’objet contrôle, consolidation, validation et transmission des données d’une révision en 2007 ; environnementales aux différents niveaux de l’organisation ainsi 5. des précisions méthodologiques ont été apportées pour le que les règles de définition du périmètre et de consolidation. Elles calcul des émissions dans l’air. Celles-ci sont soit mesurées en sont assorties de documents techniques fournissant des lignes continu soit estimées par extrapolation de mesures ponctuelles directrices méthodologiques pour le calcul de certains indicateurs. fréquentes soit calculées sur base de facteurs d’émission La liste des entités entrant dans le périmètre de reporting moyen ; environnemental est jointe aux procédures et instructions. 6. les données reportées par Sita UK présentent dans l’ensemble Les fiches de définition des indicateurs utilisés pour mesurer un degré moindre de fiabilité en raison de la faiblesse des la performance environnementale des métiers du Groupe ont contrôles réalisés au niveau de l’entité. L’essentiel des été revues et précisées en respectant les obligations légales de anomalies constatées dans les données transmises par Sita UK communication d’information au titre de la loi NRE ou de la loi ont été corrigées à partir des informations disponibles au niveau sur les risques technologiques. Elles ont par ailleurs bénéficié des du siège de l’entité. La contribution de Sita UK aux données commentaires des responsables opérationnels représentés dans publiées par le Groupe est notamment significative pour les un groupe de travail dédié. Chaque indicateur a par ailleurs fait indicateurs suivants : émissions de CH4 des CET (40,4% du l’objet d’une étude permettant de définir et formaliser la nature des total Groupe), déchets non spécifiques non dangereux (44,4% contrôles de validité à mettre en œuvre. Ces contrôles sont fondés du total Groupe), et lixiviats traités (28% du total Groupe). sur des études de variations d’un exercice de reporting à l’autre et sur des analyses de cohérence et de pertinence au sein d’une L a fiabilisation du processus de reporting, la couverture du activité. Ils sont intégrés dans l’outil de reporting. L’ensemble de périmètre et l’amélioration des définitions des indicateurs de la documentation est disponible sur simple requête auprès de la performance environnementale font l’objet d’un renforcement direction environnement du Groupe. continu. Sur les données publiées dans le présent rapport ainsi que dans Enfin, conformément aux engagements pris pour 2006, SUEZ le Rapport d’Activité et de Développement Durable, il convient de a travaillé au renforcement du dispositif de contrôle des valeurs préciser les éléments suivants : dans son outil de collecte, de traitement et de restitution des données environnementales saisies par les entités opérationnelles. . la définition de l’indicateur «consommation d’électricité» pour CERIS, solution informatique de reporting environnemental, les activités de production d’énergie a été modifiée afin de développée par SUEZ en 2003 dans sa première version, permet prendre en compte l’autoconsommation des centrales. Lorsque en effet la gestion du réseau de correspondants et coordinateurs l’information nécessaire au calcul de l’autoconsommation environnement, la gestion et la documentation du périmètre de n’est pas disponible, une estimation est réalisée au prorata 95 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales reporting environnemental, la saisie, le contrôle et la consolidation La correspondance des indicateurs de performance environnementale des indicateurs, l’édition de rapports et enfin, la mise à disposition du Groupe avec la NRE et le GRI est documentée dans le tableau ou la production de la documentation nécessaire à la collecte des de synthèse des performances environnementales publié dans le données et au contrôle de la remontée d’information. Cet outil Rapport Annuel d’Activité et de Développement durable. couvre actuellement l’ensemble des branches et est aujourd’hui déployé à l’intérieur de certaines branches et filiales. Par ailleurs, CERIS a fait l’objet d’une vérification par l’audit interne Groupe. 6.6.2 informations sociales introduction concessions importantes, employant un nombre élevé de collaborateurs. Les contrats de distribution d’eau en Argentine et de traitement des déchets au Brésil et au Pérou concernaient près L’année 2006 a été marquée par les préparatifs entourant le de 14 000 employés. Le retrait de ces deux concessions n’a pas processus de fusion avec GDF. Si le projet n’est pas encore eu d’impact négatif sur l’emploi, les salariés ayant été repris par abouti, l’information et la consultation des partenaires sociaux 6 les nouveaux opérateurs. Quelques ajustements intervenus dans s’est déroulée de manière dynamique, à 2 niveaux : les discussions chacune des quatre branches (sorties de périmètre, adaptations à tripartites sous l’égide du ministère de l’Economie et des Finances des contraintes économiques) expliquent le reste des variations. et les sessions d’information consultation au sein des instances Groupe. Les discussions tripartites ont notamment porté sur les 71 questions posées par les organisations syndicales, sur les 6.6.2. Gestion prévisionnelle des rH 7 thèmes suivants : le processus législatif, le respect des règles européennes en matière de concurrence, le projet industriel, L’anticipation des besoins en terme de ressources humaines est la gouvernance, le statut des personnels, l’avenir des services au cœur de la stratégie de SUEZ. Les postes clés sont recensés de publics et l’emploi. En parallèle, SUEZ a, dès le début du projet de manière exhaustive. Les cadres dirigeants occupant actuellement rapprochement avec GDF, associé ses instances représentatives ces fonctions (les «TopEx») font l’objet d’une attention particulière du personnel et en particulier son Comité d’Entreprise. L’Instance quant à l’évolution de leur carrière et leur possibilité de mobilité, Européenne de Dialogue (IED) et le Comité de Groupe (périmètre notamment par l’entremise du Comité de Management des France) ont été informés et consultés très régulièrement, via Carrières, sous la présidence de Gérard Mestrallet. Le «Top une commission de suivi ad hoc, à mesure que la stratégie se Executive Management Program» organise le développement mettait en place au niveau des deux entreprises. Cette dynamique des cadres dirigeants Groupe selon des principes communs. Des de consultation a en outre permis de poser des jalons pour de outils adaptés aux exigences des TopEx ont été déployés : «annual nouveaux accords collectifs négociés au niveau Groupe (lire le performance appraisal», modules d’évaluation dans le cadre du point 6). «SUEZ Center for Development and Assessment», coaching et Dans le même temps, la Direction des Ressources Humaines (DRH) mentoring. s’est assurée de la mise en œuvre de son ambitieux plan d’action à En parallèle, un vivier de 1200 successeurs potentiels est constitué, moyen terme. Six priorités ont été définies : gestion prévisionnelle en vue d’occuper les 400 postes clés du Groupe. Ces hauts des RH, diffusion de la culture du Groupe, appui au changement, potentiels suivent le programme «Leaders for the Future» (LFF) optimisation des outils d’échanges et d’interface, qualité des qui s’adresse aux 3 catégories de futurs dirigeants. Les L1 sont informations sociales et enfin gestion des relations sociales et des éligibles pour prendre la succession des Top Ex. Les L2 doivent thèmes RH de la responsabilité sociale de l’entreprise. encore enrichir leur expérience professionnelle, tandis que les L3 A mesure que la fonction RH se positionne comme «business sont appelés à confirmer leur potentiel. Il est à noter que la DRH partner» des équipes opérationnelles, l’évaluation de sa contribution est particulièrement vigilante quant à la diversité des profils des à l’efficacité du Groupe se systématise. Plus que jamais, les DRH LFF. Une gamme complète d’évaluation, de mise en condition se sont positionnées en appui des opérationnels afin de préparer et de formation est mise à leur disposition. Le «SUEZ Center et de gérer le changement dans l’entreprise. Le contexte général for Development and Assessment» conduit deux programmes de transition démographique accentue l’urgence de la démarche : spécifiques, l’un destiné aux L2, l’autre aux L1 et aux TopEx, avec attraction et rétention des talents, efforts de formation, définition pour objectif principal de connaître leur potentialité et d’établir de nouveaux parcours professionnels, valorisation de l’ancienneté, un plan de développement. Par ailleurs, de nouveaux modules adaptation à des métiers et des marchés en pleine évolution de formation sont actuellement déployés par SUEZ University requièrent une forte implication et une exigence d’efficacité. pour les L1 et TopEx : les «Learning Expeditions» sont conçues comme un outil de développement du leadership et comme un Au 31 décembre 2006, le Groupe comptait 139 814 collaborateurs, moyen d’acquérir les compétences nécessaires pour relever des en baisse de 11% par rapport à la fin 2005. Cette diminution défis de manière collective. Ces sessions sont obligatoires pour significative s’explique avant tout par la clôture de deux 96 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales les TopEx. Elles viennent en complément du programme «Global d’une entité à l’autre en organisant en amont les changements de Player» – obligatoire pour les L1 et les nouveaux TopEx – qui poste : préavis négocié, reprise de l’ancienneté, prise en charge forme les managers confirmés à la définition et à l’application de du déménagement, absence de période d’essai… stratégies d’entreprise, ainsi qu’à la conduite du changement. Le recrutement et l’évolution des compétences constituent un 6.6.2.2 adhésion au groupe et diffusion axe d’action prioritaire pour la DRH. L’attraction, la rétention et le de ses valeurs développement des talents sont effectivement un point essentiel de la stratégie de SUEZ. En matière de recrutement, en parallèle des Lancé en 2004, le projet d’entreprise «We are SUEZ» s’appuie sur actions menées par les entités, la politique Ecoles vise à harmoniser 4 piliers (stratégie, image, organisation, management way) pour les pratiques, attirer de nouveaux talents et consolider l’image de renforcer la cohésion du Groupe. Son ambition est d’intensifier le marque de SUEZ. «Campus» vise à nouer des relations étroites dialogue stratégique, de doter le groupe d’une image de marque avec les écoles de commerce et d’ingénieurs. En 2006, SUEZ forte et d’une organisation fluide mais aussi de diffuser des était représenté en tant que Groupe à 15 forums de recrutement pratiques managériales communes. L’accent mis sur la diffusion en France et en Belgique. Un programme destiné à créer un d’un «management way» propre à SUEZ souligne l’importance vivier de jeunes cadres et à en approfondir l’intégration, via une accordée à l’émergence d’un mode de fonctionnement et d’une succession de postes occupés dans les différents métiers de culture d’entreprise spécifiques compte tenu de la variété des SUEZ, est également en cours de déploiement («Young Executive 6 implantations et des métiers. Le «SUEZ management way» Program»). s’appuie sur les principes et les politiques déjà en place en en L e Guide «Développer l e s T a l e n t s » formalise le «cycle de accentuant le pouvoir fédérateur : les valeurs et les Chartes du développement des RH» et propose aux responsables RH des Groupe, le projet d’entreprise, les compétences de leadership des outils pour préparer au mieux la gestion des carrières : de l’accueil TopEx, etc. La définition d’un profil du «manager SUEZ 2012» de nouveaux salariés au dossier de mobilité en passant par les figure aussi parmi les chantiers actuels. Enfin, la poursuite du entretiens annuels. Publié pour la première fois en 2005, ce guide projet SHERPA permet de réaffirmer la cohérence d’ensemble de a été réédité en 2006. Des ateliers de formation et de simulation ont l’organisation de l’entreprise. été organisés auprès des opérationnels afin de les familiariser avec Les «HR Guidelines» formalisent les principes de l’action RH et les principes et les objectifs guidant les points carrières, les revues détaillent le rôle des managers RH au sein de SUEZ. Leur contenu cadres et les plans de succession. Complémentaire, le «Guide des a été actualisé en 2006, au terme d’un travail participatif de la fonctions repères 2006-2007» présente un large panorama des filière RH. En parallèle, un glossaire a permis d’harmoniser les métiers existant chez SUEZ. Il a pour vocation de décrire – aux définitions des 23 «Key Performance Indicators» RH pour SUEZ. responsables RH comme aux salariés – les différentes opportunités Ces programmes contribuent tous deux à la création et à la qui existent dans les 4 Branches. pérennité d’un langage et d’une pratique managériale communs. L e Groupe met à disposition du collaborateur les moyens Allant aussi dans le sens de l’harmonisation, le référentiel Santé nécessaires pour acquérir les compétences indispensables à Sécurité (SS) du Groupe s’est étendu. Deux règles ciblées sur les l’exercice de sa fonction. Si les besoins de formations sont avant sous-traitants et les intérimaires ont vu le jour, tandis que plusieurs tout définis au sein des Branches et des entités pour en garantir autres sont en cours de préparation : évaluation et gestion des l’adéquation avec les besoins «du terrain», les programmes risques SS, permis de travail, accidents graves et protection et proposés par SUEZ University aux cadres du Groupe donnent une surveillance de la santé. vraie impulsion d’ensemble en terme de gestion des carrières. Les différents modules de formation proposés par SUEZ University E n constituant une bourse de l’emploi unique, accessible sont également l’occasion de construire un vocabulaire commun et depuis l’ensemble des Intranets du Groupe, le progiciel de de renforcer la cohérence des pratiques managériales. En 2006, gestion du recrutement et de la mobilité facilite les candidatures les 106 séminaires ont bénéficié à près de 3 600 cadres (soit 1 400 aux postes vacants. Il est devenu un outil essentiel pour les de plus qu’en 2005), portant le nombre total de bénéficiaires à salariés qui souhaitent changer de poste en interne, comme 12 700 en 6 ans. Les programmes «Discovery» pour les nouveaux pour les recruteurs du Groupe. En cours d’installation dans de cadres, «Explorer» pour les cadres juniors et la gamme «Focus» nouvelles entités, cette application est accessible pour environ de formations thématiques (leadership et gestion du changement, 60 000 collaborateurs disposant d’un accès Intranet. Elle est aussi communication interpersonnelle, management par projet, finance consultable sur Internet. Diffusé à 11 000 exemplaires à travers le et finance approfondie, RH, gestion de la santé sécurité…) pour monde et disponible sur l’intranet, le mensuel JobNews propose les cadres expérimentés favorisent l’émergence d’une identité une sélection d’offres d’emploi. Ce magazine, édité en français et homogène au sein du Groupe via la diffusion d’une vision en anglais, contient aussi des dossiers spéciaux sur des filières commune. De nouvelles formations, plus spécifiquement dédiées connaissant des besoins de recrutement importants ou sur des aux TopEx et aux LFF, sont appelées à jouer un rôle important marchés en mutation. Au total et hors premier emploi, 50% des dans le resserrage de liens au sein du Groupe et l’échange de postes de cadre mis en ligne ont été pourvus en interne – une bonnes pratiques. proportion stable, signe de la vitalité de la mobilité au sein de SUEZ. Les «Principes de Mobilité» rendent plus aisées les transitions 97 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales En véhiculant plus efficacement l’image de marque de l’entreprise, process RH a été déployée pour assurer la lisibilité et la cohérence la nouvelle mouture de la politique Ecoles contribue, elle aussi, à des circuits de décision et d’action. structurer l’identité de SUEZ et à la diffuser à l’extérieur. Enfin, Des Centres d’Expertise RH ont été développés au sein de SUEZ autre outil majeur de cohésion interne, le suivi des opérations sur des sujets nécessitant un haut degré de spécialisation comme d’actionnariat salarié : les salariés détiennent toujours plus de 3% la gestion des expatriés, les retraites et la formation des cadres du capital de l’entreprise et restent bénéficiaires des plans lancés (SUEZ University). Ces structures dédiées offrent aux entités un les années passées. Une nouvelle opération est prévue en 2007. ensemble de prestations et de conseil de grande qualité. Créatrices La prime exceptionnelle liée à l’action SUEZ, lancée début 2007, de valeur ajoutée, elles accompagnent le processus de décision et va dans le même sens : récompenser la fidélité des salariés et les s’impliquent aussi dans la gestion opérationnelle (information des rapprocher des objectifs économiques et financiers du Groupe. salariés et calculs des cotisations pour les retraites, par exemple). Par ailleurs, des réflexions sont en cours pour constituer au niveau Groupe un réseau à même de capitaliser les savoirs et savoir- 6.6.2.3 appui à la gestion du changement faire pour venir en appui aux opérationnels de manière ciblée et ponctuelle. En ligne avec le renforcement de son rôle d’accompagnement du changement, la fonction RH intervient au plus près des Le Groupe développe aussi des «Centres de Services Partagés» fonctions opérationnelles en déployant des outils de planification (CSP) pour la gestion de la comptabilité, l’administration du 6 et de prévision de l’emploi. L’élaboration d’un volet RH dans le personnel et l’infrastructure informatique. En utilisant leur cadre du plan stratégique à moyen terme (PMT) de SUEZ est «masse critique» pour bénéficier d’économies d’échelle, les CSP à ce titre significative de l’ambition du groupe en la matière. Le assurent des gains de productivité et de qualité substantiels (coûts «Succession Planning» permet de préparer en amont les évolutions optimisés, création d’une véritable relation client fournisseur) et consécutives à la transition démographique pour les fonctions clés permettent, dans le même temps, d’harmoniser les pratiques au de l’organisation. En parallèle, l’allongement de la vie active dans sein de SUEZ. Déployés en priorité au sein des grandes entités les pays européens entraîne l’évolution de la gestion des carrières françaises et belges, les CSP ont vocation à couvrir l’intégralité des des salariés les plus âgés : des réflexions sont en cours autour entités en France, Belgique et Pays-Bas. des thématiques d’employabilité et de capitalisation d’expérience L’optimisation et la mutualisation des process RH s’appuient sur à destination des seniors. des outils informatiques performants. Le progiciel de recrutement La contribution de la fonction RH à la performance du Groupe du Groupe offre une interface d’aide au recrutement et à la mobilité est au cœur du plan d’action. Des outils de gestion prévisionnelle interne, tout en faisant converger les pratiques de 450 recruteurs sont mis en œuvre pour faciliter l’anticipation des besoins futurs SUEZ. L’outil établit aussi un ensemble très complet d’indicateurs et pour mesurer l’efficacité de la fonction RH. A partir de 2007, un mesurant la performance du processus de recrutement : nombre tableau de bord doit recenser de manière synthétique les grandes de candidatures traitées pour un poste, temps écoulé entre la tendances RH pour en faciliter la gestion prévisionnelle. Cette publication de l’annonce et la signature du contrat, etc. Le Who’s démarche fait suite à un travail approfondi de la part des entités Who RH regroupe les profils détaillés de 700 cadres RH du en matière d’identification et de maîtrise des risques sociaux qui Groupe, dans le but de faciliter le partage d’expériences au sein sont susceptibles d’émerger dans le cadre de leurs opérations. du Groupe mais aussi de permettre aux opérationnels de faire appel aux expertises présentes en interne. L a gestion du changement est aussi préparée grâce aux programmes de SUEZ University : des formations «RH pour RH» D a n s le cadre des synergies possibles, la DRH a procédé à sont proposées aux responsables RH mais aussi aux collaborateurs la renégociation des conditions d’assurance des plans de occupant un poste avec une dimension RH (responsables prévoyance. Des économies ont pu être réalisées en France et d’entité ou de site, par exemple). S’ajoutant au forum de réflexion en Belgique. La taille du Groupe et sa dimension internationale stratégique destiné aux cadres dirigeants («Semafor») et aux ont également permis de regrouper les besoins des filiales dans conférences «SUEZ Prospective», le module «Global Player» le domaine de la prévoyance et des frais de santé et d’améliorer destiné aux TopEx et LFF comporte une partie consacrée à la l’efficacité du financement de ces programmes. Dans le cadre de gestion du changement, tandis que «Focus Leadership & Change sa politique de développement des Ressources Humaines, la DRH Management» permet de comprendre les enjeux intervenant dans a également contribué à la mise en place de plans de retraite et les processus de changement et leur impact sur les résultats. a porté une attention particulière sur le contenu de l’information individuelle et collective des plans de retraite supplémentaire, notamment en France et en Belgique. 6.6.2.4 optimisation des process rH et développement des interfaces partagées Dans le cadre du projet d’organisation SHERPA, l’optimisation des fonctions support tient une place importante. Une cartographie des 98 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales 6.6.2.5 consolidation et contrôle des de la DRH et délégués syndicaux). La grille d’évaluation utilisée permet de dresser une cartographie complète des différents volets informations sociales de la politique RH de l’entité. Cette démarche complète l’approche quantitative du reporting social. Testée une première fois et validée En 2006, les travaux visant à renforcer la rigueur du reporting en 2006, elle a pour vocation à être répliquée en interne sur un des données sociales se sont poursuivis. Certaines définitions large périmètre. d’indicateurs ont été enrichies pour gommer les points sujets à interprétation. Les procédures de contrôle lors de la remontée Associant les représentants de la Direction Générale et de l’IED, le des données sociales ont été complétées par de nouvelles Comité Directeur Santé Sécurité suit régulièrement les résultats fonctionnalités. Ce perfectionnement des contrôles de cohérence du Groupe en la matière, analyse les causes des accidents graves a également bénéficié au Réseau Santé Sécurité qui gère la et les actions de prévention mises en place. Le déploiement du consolidation des données liées aux accidents du travail. En Plan d’Action Global 2005-2010 occupe une place importante conséquence, le reporting social couvre une part toujours plus dans le travail du Réseau Santé Sécurité. Il a d’ores et déjà abouti grande des activités du Groupe, offrant un reflet fidèle de la à une amélioration sensible des performances des Branches. réalité des entités. En 2006, le taux de couverture moyen pour les Un programme intensif d’audits vérifie la conformité avec les 120 indicateurs publiés est de 96%. Le passage à un progiciel de exigences de la Charte Santé Sécurité et évalue la maturité des consolidation aux fonctionnalités élargies, accessible via Internet, systèmes de management en place – des mesures correctives sont est prévu courant 2007. ensuite mises en œuvre. Une formation spécifique est conduite 6 par SUEZ University depuis 2005 : le nombre de bénéficiaires D a n s la continuité des précédents exercices, les services a doublé en 2006 (près de 1 200 cadres concernés). Enfin, les spécialisés des Commissaires aux Comptes ont mené une mission exercices de sensibilisation, les formations opérationnelles tout de vérification d’une sélection d’indicateurs sociaux publiés par le comme l’inclusion d’objectifs SS dans l’évaluation des managers Groupe. Issues des travaux réalisés sur les sites des entités ainsi ont vocation à faire des préoccupations de santé sécurité un réflexe qu’aux sièges des Branches et du Groupe, les recommandations au sein des entités. formulées en 2006 ont permis à SUEZ d’engager différentes actions de progrès. Par ailleurs, SUEZ a poursuivi la promotion des échanges avec l’ensemble des parties prenantes notamment à travers l’activité de l’Observatoire Social International (OSI). A l’origine de 6.6.2.6 Gestion concertée du social et l’engagement du Groupe «pour un droit à l’éducation et à la développement de la rse formation tout au long de la vie», l’OSI enrichit de ses travaux les expériences pilotes menées dans certaines entités de SUEZ. L’Instance Européenne de Dialogue (IED) et le Comité de Groupe La définition d’indicateurs de performance sociale comme ont été les lieux de discussion privilégiés entre la direction et les outils de pilotage figurent aussi parmi les sujets de réflexion et représentants du personnel à propos de la stratégie économique sera dorénavant traitée par le groupe de travail «Mondialisation, et sociale de SUEZ. La dynamique de concertation engendrée par Responsabilité sociétale et Gouvernance». Enfin, une ambitieuse le projet de fusion avec GDF a permis d’accélérer les négociations réflexion sur le management des RH en Chine a été initiée lors d’un relatives à de nouveaux accords collectifs concernant : la gestion Symposium sur le sujet à Paris, en juin 2006, où universitaires, prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC), la diversité practiciens du droit et managers ont fait part de leurs recherches et l’égalité des chances ainsi qu’un système d’intéressement et expériences. Cette problématique sera approfondie tout au long Groupe. L’ambition est de fédérer une dynamique sociale existant de 2007 sous l’angle de la régulation sociale. au niveau des entités en lui fixant un cadre commun. En outre, L e s principes de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) l’IED a poursuivi ses travaux relatifs au «droit à l’éducation et à la imprègnent les priorités du plan d’action RH et font l’objet d’une formation tout au long de la vie» via son Comité de Pilotage : si le intervention lors de la formation «RH pour RH» proposée par SUEZ passeport formation fait l’objet de réflexions quant à sa mise en University. De manière plus spécifique, une série de projets relatifs œuvre, le tutorat et l’alphabétisation donnent lieu à des expériences à la diversité ont été lancés, avec comme fil conducteur l’idée de sur le terrain qui donnent pleine satisfaction. partir des besoins du terrain et d’utiliser les ressources présentes L’IED a poursuivi son travail de contrôle des engagements pris par localement. Après la signature de la Charte sur la Diversité en le Groupe en matière de droits sociaux. Ainsi la supervision de Entreprise en 2005, un réseau interne consacré aux questions de l’application de la Charte Sociale Internationale s’est-elle traduite diversité a été mis en place en France. L’accord national signé avec par une analyse détaillée des résultats au niveau des branches et l’ANPE en janvier 2006 a donné le coup d’envoi d’une coopération des pays d’implantation. En 2006, une analyse approfondie de la dynamique entre les agences de l’ANPE et les filiales françaises. performance sociale des entités italiennes a été réalisée. Son objectif est double : faciliter le recrutement de personnes touchées par l’exclusion du marché du travail et répondre à la Basé sur les principes de cette même Charte Sociale Internationale, demande de filières confrontées à une relative pénurie de main- un module d’audit social a vu le jour, dans le but d’apporter un d’œuvre. Signée fin 2006 avec des partenaires institutionnels et éclairage précis sur les pratiques sociales «terrain» des entités associatifs, la convention «élargissement sourcing diversité» a du Groupe. Il s’agit d’un outil participatif qui sollicite directement vocation à accroître le vivier de recrutement des filiales de SUEZ, les parties prenantes internes à l’entreprise (salariés, membres 99 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales en permettant à ces partenaires de recommander des candidats «Steering Committee» consacré à ces sujets. Ce document est touchés par la discrimination à l’embauche. Par ailleurs, la aussi l’occasion de rappeler que des partenariats avec des acteurs politique d’insertion se définit en accord avec les besoins locaux : extérieurs peuvent contribuer à la réussite du Groupe. SUEZ est accueil d’apprentis ou politique de retour à l’emploi. La démarche à ce titre à la tête de clubs d’entreprise sur les sujets d’égalité en faveur de l’emploi des handicapés suit la même logique : des chances et d’ancrage territorial. Le Groupe appuie aussi en 2006, des diagnostics précis ont été réalisés pour aider les des programmes développés en partenariat avec les collectivités entités françaises à surmonter les freins à l’emploi des handicapés. locales, comme «Un but pour l’emploi, un but pour la vie» qui En parallèle, des efforts de formation et de sensibilisation ont été permet à des jeunes en recherche d’insertion de bénéficier d’une engagés sur le sujet. formation professionnelle d’environ 6 mois au sein des entreprises participantes. P u b l i é en mars 2006, le «Livre Blanc» recense les bonnes pratiques en matière de responsabilité sociale des différentes entités du Groupe. Son succès a accéléré la structuration des initiatives déployées en Belgique, notamment via la création d’un 6 00 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales see sei 2004 2005 2006 2004 2005 2006 effectif Par Zone GeoGraPHiQue union européenne 16 607 15 812 12 770 194 185 165 5 0 0 45 49 48 Reste de l’europe amérique du nord 1 500 1 183 1 196 amérique du Sud 1 474 1 564 1 631 19 44 afrique m-orient 809 asie – océanie 1 079 1 066 ✓ TOTAL 16 612 15 812 12 770 4 292 4 066 3 893 6 (100,0%) (100%) (100%) (100,0%) (100%) (100%) rePartition de L’effectif Par csP ✓ cadres 2 675 2 861 2 699 922 1 017 1 063 ✓ t.S.m.^ 2 053 2 887 8 607 779 1 117 1 199 ✓ o.e.t.^ 11 884 10 064 1 464 2 591 1 932 1 631 TOTAL 16 612 15 812 12 770 4 292 4 066 3 893 (100,0%) (100%) (100%) (100,0%) (100%) (100%) Part des femmes dans Le GrouPe ✓ Proportion de femmes dans l’effectif 21,1% 23,0% 25,3% 17,9% 19,0% 19,9% (100,0%) (100%) (100%) (100,0%) (100%) (100%) Proportion de femmes dans l’encadrement 13,5% 15,0% 16,6% 18,7% 21,1% 20,5% (100,0%) (100%) (100%) (100,0%) (100%) (100%) rePartition de L’effectif Par tYPe de contrats c.D.i. 92,6% 91,5% 91,6% 94,4% 99,2% 98,3% 7,4% 8,5% 8,4% 5,6% 0,8% 1,7% autres (91,2%) (99,8%) (99,1%) (100,0%) (100%) (100%) 0 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales see sei 2004 2005 2006 2004 2005 2006 PYramide des aGes (sur l’effectif en cdi) ✓ - de 25 3,5% 4,1% 5,7% 2,7% 4,1% 4,0% ✓ 25 - 29 8,0% 9,4% 11,7% 12,2% 13,8% 12,8% ✓ 30 - 34 11,1% 11,0% 11,0% 19,8% 20,9% 19,7% ✓ 35 - 39 13,6% 13,3% 13,1% 17,8% 17,3% 17,2% ✓ 40 - 44 16,0% 16,0% 14,9% 17,7% 16,6% 17,2% ✓ 45 - 49 18,2% 17,4% 16,2% 14,4% 13,2% 13,3% ✓ 50 - 54 17,7% 17,2% 16,3% 8,7% 8,4% 9,2% 6 ✓ 55 - 59 11,5% 11,1% 10,3% 4,9% 4,1% 4,7% ✓ 60 - 64 0,4% 0,5% 0,8% 1,4% 1,2% 1,4% ✓ 65 et + 0,0% 0,0% 0,0% 0,4% 0,4% 0,4% (100%) (99,8%) (99,1%) (100%) (100%) (100%) emPLoi s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 ✓ Turnover* 1,6% 1,9% 2,0% 1,7% 2,1% 2,4% 3,7% 4,9% 5,7% 5,8% 7,0% 6,3% (99,8%) (91,3%) (98,9%) (99,9%) (99,9%) (99,1%) (99,4%) (99,5%) (99,5%) (100%) (100%) (100%) Turnover volontaire 1,2% 1,4% 1,6% 1,3% 1,7% 1,8% 3,4% 3,9% 4,0% 4,4% 6,0% 5,6% (99,8%) (91,3%) (98,9%) (99,9%) (99,9%) (99,1%) (99,4%) (99,5%) (99,5%) (100%) (100%) (100%) Taux d’embauche 4,2% 5,2% 5,5% 7,2% 6,3% 8,8% 7,6% 6,8% 8,0% 6,9% 10,0% 7,6% (99,8%) (91,3%) (98,9%) (99,9%) (99,9%) (99,1%) (99,4%) (99,5%) (99,5%) (100%) (100%) (100%) Taux d’embauche en CDI 40,9% 43,5% 46,2% 42,3% 55,0% 59,0% 58,7% 59,4% 93,9% 98,6% 88,0% 58,5% (99,8%) (91,3%) (98,9%) (99,9%) (99,9%) (99,1%) (99,4%) (99,5%) (99,5%) (100%) (100%) (100%) Pourcentage d’handicapés / effectif moyen 0,3% 0,28% 0,30% 0,27% 0,24% 0,22% 0,12% 0,07% 0,07% 0,07% 0,08% 0,08% conditions de traVaiL s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 Taux d’absentéisme (jours absence / personne) 13,1 11,3 9,6 8,29 10,8 7,36 7,6 8,3 3,8 2,8 2,4 2,3 (99,6%) (99,5%) (99,7%) (99,8%) (99,8%) (99,1%) (100%) (87,1%) (100%) (100%) (100%) (100%) Heures supplémentaires 2,3% 2,3% 2,6% 3,3% 2,5% 2,8% 5,8% 5,4% 6,1% 6,7% 6,9% 6,7% (100,0%) (88,9%) (99,8%) (98,5%) (99,9%) (98,9%) (98,4%) (71,9%) (100%) (100%) (100%) (100%) 02 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales see sei 2004 2005 2006 2004 2005 2006 remunerations ✓ Salaire moyen brut ouvrier # / salaire minimum brut local 4,0 4,0 4,8 11,5 9,3 8,7 1,6 1,5 1,2 2,9 3,8 2,1 (valeur minimale) (94,2%) (95,5%) (99,7%) (78,3%) (88%) (99,4%) Salaire moyen brut / salaire moyen brut du secteur 1,6 1,6 1,4 1,9 1,7 2,0 cadres (95,6%) (94,5%) (99,7%) (92,4%) (99%) (96,6%) 6 1,6 1,4 1,2 2,4 1,8 1,9 t.S.m. (83,6%) (90,6%) (98,5%) (86,5%) (98,6%) (97,4%) 1,4 1,8 1,4 2,3 1,8 2,1 o.e.t. (94,2%) (95,5%) (99,7) (78,3%) (97,8%) (99,4%) Salaire moyen brut ouvrier / coût de la vie local 4,0 3,7 2,9 6,8 5,3 5,8 (94,2%) (95,5%) (99,7%) (78,3%) (97,8%) (99,4%) securite au traVaiL ✓ Nombre accidents mortels (collaborateurs) 1 0 0 0 0 0 ✓ Taux de fréquence 4,19 4,61 3,97 4,49 2,46 3,01 ✓ Taux de gravité 0,10 0,18 0,13 0,08 0,06 0,05 (99,1%) (99,6%) (100%) (100,0%) (94,7%) (99,83%) 03 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales see sei 2004 2005 2006 2004 2005 2006 formation ✓ Pourcentage effectif formé 72,7 68,2 79,8 66,6 72,8 76,3 (99,5%) (94,6%) (99,5%) (94,1%) (78,7%) (100%) Proportion de cadres et non cadres dans l’effectif formé 15,3% 18,9% 21,4% 15,8% 24,0% 24,1% cadres t.S.m. + o.e.t. 84,7% 81,1% 78,6% 84,2% 75,9% 75,9% (99,5%) (94,6%) (97,8%) (94,1%) (78,7%) (100%) Dépenses de 6 formation par personne (€ / pers) 954,8 1 156,8 1 231,5 1 489,1 1 008,6 1 128,4 (99,5%) (94,6%) (99,5%) (93,5%) (78,7%) (100%) Nombre d’heures de formation par personne (H / pers) 39,4 41,4 46,5 63,9 76,5 65,9 (99,5%) (89,8%) (99,5%) (93,5%) (78,7%) (100%) Dépenses de formation par heure de formation (€ / heure) 24,2 27,9 26,5 23,3 13,2 17,1 (99,5%) (94,6%) 99,5%) (98,9%) (100%) (100%) Répartition des heures de formation par thèmes technique des métiers 40,3% 48,8% 46,9% 36,6% 37,2% 32,3% qualité, environnement, Sécurité 11,9% 16,1% 15,2% 26,4% 22,5% 24,4% 3,1% 5,1% 7,1% 10,4% 9,6% 8,0% langues 44,7% 30,0% 30,8% 26,6% 30,7% 35,3% autres (99,0%) (94,6%) (99,5%) (99,4%) (100%) (100%) ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. ^ Vérifiés pour la 1re fois en 2006. # Sur ce ratio, seul l’indicateur «salaire moyen brut ouvrier» a été vérifié. * Changement de la méthode de calcul à partir du premier semestre 2004. Voir note méthodologique. 04 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales ses se 2004 2005 2006 2004 2005 2006 effectif Par Zone GeoGraPHiQue union européenne 61 340 60 401 59 401 47 743 47 261 48 364 83 79 73 Reste de l’europe 2 224 2 520 3 547 33 10 8 4 165 3 261 2 553 amérique du nord 523 435 344 14 959 15 548 272 amérique du Sud 753 0 0 3 224 3 255 3 552 afrique m-orient asie - océanie 1 523 1 658 1 744 2 607 2 726 2 632 ✓ TOTAL 66 396 65 024 65 044 72 781 72 130 57 446 6 (100,0%) (100%) (100%) (100,0%) (100%) (100%) rePartition de L’effectif Par csP ✓ cadres 7 925 9 506 9 692 6 494 6 783 7 091 ✓ t.S.m.^ 13 958 24 226 25 375 9 633 11 835 10 406 ✓ o.e.t.^ 44 513 31 292 29 977 56 654 53 512 39 949 TOTAL 66 396 65 024 65 044 72 781 72 130 57 446 (100,0%) (100%) (100%) (100,0%) (100%) (100%) Part des femmes dans Le GrouPe ✓ Proportion de femmes dans l’effectif 10,7% 10,7% 10,7% 18,1% 18,5% 18,0% (99,9%) (100%) (100%) (99,7%) (99,9%) (99,9%) Proportion de femmes dans l’encadrement 11,6% 10,8% 11,2% 20,8% 21,4% 22,7% (99,9%) (100%) (100%) (99,7%) (99,9%) (99,9%) rePartition de L’effectif Par tYPe de contrats c.D.i. 94,8% 93,9% 92,8% 94,8% 94,5% 92,9% 5,2% 6,1% 7,2% 5,2% 5,5% 7,1% autres (97,1%) (99,9%) (100%) (87,9%) (99,9%) (99,9%) 05 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales ses se 2004 2005 2006 2004 2005 2006 PYramide des aGes (sur l’effectif en cdi) ✓ - de 25 5,7% 5,2% 5,3% 5,4% 5,0% 4,1% ✓ 25 - 29 10,7% 11,1% 11,3% 10,5% 10,2% 9,3% ✓ 30 - 34 13,0% 12,6% 12,2% 14,6% 14,0% 13,4% ✓ 35 -39 15,8% 15,4% 15,0% 16,6% 16,4% 16,4% ✓ 40 - 44 15,5% 15,7% 15,8% 16,4% 16,6% 17,7% ✓ 45 - 49 14,3% 14,2% 14,4% 14,1% 14,4% 15,2% ✓ 50 -54 13,7% 13,4% 13,4% 11,7% 11,9% 12,6% 6 ✓ 55 - 59 9,5% 10,2% 10,3% 8,0% 8,4% 8,6% ✓ 60 - 64 1,9% 1,9% 2,2% 2,3% 2,6% 2,4% ✓ 65 et + 0,1% 0,1% 0,2% 0,4% 0,5% 0,4% (99,5%) (99,9%) (100%) (97,9%) (99,9%) (99,9%) emPLoi s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 ✓ Turnover* 4,4% 4,4% 3,6% 5,1% 4,4% 4,8% 3,1% 5,6% 5,0% 5,6% 4,3% 4,7% (58,3%) (95,9%) (81,8%) (99,8%) (100%) (98,3%) (37,5%) (90,7%) (96,7%) (99,9%) (99,9%) (99,9%) Turnover volontaire 2,5% 2,1% 2,2% 2,9% 2,9% 3,5% 1,4% 2,5% 2,0% 2,3% 2,4% 2,9% (58,3%) (95,9%) (81,8%) (99,8%) (100%) (99,3%) (37,5%) (90,7%) (96,7%) (99,9%) (99,9%) (99,9%) Taux d’embauche 7,6% 13,1% 6,2% 8,6% 8,1% 9,3% 7,7% 7,6% 9,7% 9,1% 7,9% 8,7% (58,3%) (95,9%) (81,8%) (99,8%) (100%) (98,3%) (37,5%) (90,7%) (96,7%) (99,9%) (99,9%) (99,9%) Taux d’embauche en CDI 61,2% 76,3% 69,2% 60,7% 67,8% 54,2% 56,8% 57,2% 65,3% 69,8% 59,8% 58,1% (58,3%) (95,9%) (81,8%) (99,8%) (100%) (98,3%) (37,5%) (90,7%) (96,7%) (99,9%) (99,9%) (99,9%) Pourcentage d’handicapés / effectif moyen 1,1% 1,1% 1,34% 1,30% 1,31% 1,37% 1,1% 2,7% 1,34% 1,42% 1,60% 2,25% conditions de traVaiL s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 s s2 Taux d’absentéisme (jours absence / personne) 10,6 15,4 7,1 7 7,2 6,5 11 11 8,0 7,3 8,5 8,8 (84,0%) (83,0%) (97,6%) (99,1%) (100%) (100%) (71,2%) (90,0%) (99,6%) (99,6%) (99,1%) (99,9%) Heures supplémentaires 2,6% 3,1% 2,7% 3,2% 2,9% 3,1% 4,1% 4,0% 4,9% 4,6% 5,2% 5,0% (83,1%) (68,6%) (99,0%) (78,8%) (99,9%) (100%) (86,6%) (71,9%) (99,6%) (94,7%) (94,6%) (99,5%) 06 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales ses se 2004 2005 2006 2004 2005 2006 remunerations ✓ Salaire moyen brut ouvrier # / salaire minimum brut local 1,9 1,9 1,7 2,4 2,3 2,2 0,8 0,7 0,8 0,7 0,7 0,7 (valeur minimale) (92,2%) (89%) (91,5%) (93,0%) (91,3%) (83,6%) Salaire moyen brut / salaire moyen brut du secteur 0,9 1,0 1,0 1,3 1,3 1,2 cadres (95,4%) (85,3%) (85%) (81,2%) (98,3%) (93,7%) 6 0,9 1,0 1,0 1,2 1,0 1,1 t.S.m. (96,0%) (75,1%) (79,2%) (87,0%) (97,3%) (92,2%) 1,3 1,2 1,2 1,5 1,2 1,2 o.e.t. (92,4%) (87,9%) (92,7%) (92,7%) (99,1%) (93,5%) Salaire moyen brut ouvrier / coût de la vie local 2 1,7 1,5 2,1 2,1 2,0 (92,2%) (90,9%) (92,7%) (92,8%) (99,2%) (93,5%) securite au traVaiL ✓ Nombre accidents mortels (collaborateurs) 2 7 4 9 4 4 ✓ Taux de fréquence 20,04 18,41 14,69 24,41 21,50 21,89 ✓ Taux de gravité 0,57 0,65 0,57 0,95 0,87 0,83 (98,3%) (98,2%) (99,85%) (98,2%) (95,9%) (98,88%) 07 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales ses se 2004 2005 2006 2004 2005 2006 formation ✓ Pourcentage effectif formé 48,3 50,8 55,4 59,3 59,8 58,6 (92,5%) (77,1%) (87,9%) (86,9%) (95,5%) (99,9%) Proportion de cadres et non cadres dans l’effectif formé 14,7% 15,5% 15,3% 8,6% 9,8% 13,6% cadres t.S.m. + o.e.t. 85,3% 84,5% 84,7% 91,4% 90,1% 86,4% (92,5%) (77,1%) (87,9%) (86,9%) (95,5%) (99,9%) Dépenses de formation par personne (€ / pers) 715,4 667,2 711,1 502,8 519,8 703,8 6 (91,6%) (76,9%) (87,9%) (86,2%) (95%) (99,9%) Nombre d’heures de formation par personne (h / pers) 24,3 25,6 32,5 21,7 23,1 24,8 (89,7%) (76,9%) (87,9%) (86,5%) (96,3%) (99,9%) Dépenses de formation par heure de formation (€ / heure) 29,4 26,1 21,9 23,1 22,5 28,4 (92,9%) (76,8%) (87,9%) (89,1%) (95,8%) (99,9%) Répartition des heures de formation par thèmes 40,0% 46,0% 58,5% 33,4% 30,0% 29,8% technique des métiers qualité, environnement, Sécurité 31,4% 29,3% 24,0% 34,6% 40,7% 38,5% 3,5% 4,0% 2,4% 4,2% 5,2% 8,2% langues 25,1% 20,7% 15,1% 27,8% 24,1% 23,6% autres (94,3%) (76,9%) (87,9%) (91,8%) (96,2%) (99,9%) ✓ Vérifiés par les Commissaires aux Comptes. ^ Vérifiés pour la 1re fois en 2006. # Sur ce ratio, seul l’indicateur «salaire moyen brut ouvrier» a été vérifié. * Changement de la méthode de calcul à partir du premier semestre 2004. Voir note méthodologique. 08 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales eléments méthodologiques sur le 3. Deux méthodes de consolidation des indicateurs sont utilisées : reporting social 2006 – agrégation, pour les données de structure et de flux d’effectifs, D a n s la continuité des précédents exercices, les services de conditions de travail, de formation et de sécurité ; spécialisés des Commissaires aux Comptes ont mené une mission – pondération par l’effectif pour les salaires. de vérification d’une sélection d’indicateurs sociaux publiés par le 4. Les données externes utilisées pour le calcul des indicateurs Groupe. Issues des travaux réalisés sur les sites des entités ainsi qu’aux sièges des Branches et du Groupe, les recommandations de rémunération sont fournies par UBIFRANCE dans le cadre formulées en 2006 ont permis à SUEZ d’engager différentes d’un contrat de collecte d’informations pays par le réseau des actions de progrès. missions économiques locales. Ces données sont complétées par les statistiques des Nations Unies («Fonds des Nations Elaboré en étroite collaboration avec les équipes des Branches et Unies pour la population»), de la Banque Mondiale et de des entités, le «Guide de l’Utilisateur», rassemble l’ensemble des l’OCDE. Les procédures d’UBIFRANCE sont certifiées ISO 9000 définitions et procédures qui composent le référentiel commun et les informations fournies dans le cadre de ce partenariat sont au Groupe. Depuis sa première version en 2005, son contenu disponibles au siège de SUEZ. a bénéficié de nombreux ajouts et précisions. En conséquence, Sur les données publiées dans le présent rapport, il convient de certaines définitions d’indicateurs ont été enrichies pour gommer 6 préciser les points suivants : les points sujets à interprétation. . Le total des effectifs des branches est inférieur de 661 personnes D ’autre part, les procédures de contrôle lors de la remontée des données sociales ont été complétées par de nouvelles à l’effectif total publié. Cette différence tient principalement aux fonctionnalités mises à la disposition des correspondants reporting. effectifs du siège à Paris et Bruxelles, mais également à ceux L’ensemble de ces évolutions ont abouti à une plus grande des activités dans les secteurs de la finance, qui ne sont pas uniformité et une fiabilité accrue des pratiques de la part des rattachés à l’une des branches opérationnelles. correspondants reporting. 2. La nouvelle répartition des effectifs par catégorie I n t r o d u i t s de manière exploratoire dans l’outil de reporting socioprofessionnelle (CSP) arrêtée en 2005 a été confirmée. en 2005, de nouveaux indicateurs ont été testés en 2006. Ils Les employés administratifs sont comptabilisés parmi les TSM seront publiés dès qu’ils satisferont les exigences de qualité et de («techniciens supérieurs et agents de maîtrise») pour une fiabilité requises. plus grande cohérence. Un mouvement significatif des OET («ouvriers, employés et techniciens») vers les TSM est à noter Les données sociales quantitatives de ce rapport sont issues de chez SEE : il correspond à l’application des nouvelles définitions la phase DRH de TOPAZ, outil de consolidation Groupe. Après et devrait contribuer à stabiliser la répartition par CSP de cette avoir été collectées, elles ont fait l’objet d’un traitement et d’une branche. consolidation selon des procédures et des critères clairement 3. A la différence du reporting social, les reporting santé sécurité définis. intègrent les données des entités sortantes en cours d’année, 1. TOPAZ/CARAT, progiciel de consolidation, permet la collecte, en conformité avec les obligations réglementaires en vigueur. le traitement et la restitution de données saisies par les entités Ceci se traduit par une légère différence dans le périmètre des juridiques locales, filiales du Groupe SUEZ. A chacune de ces effectifs couverts par les 2 reportings. entités est attribuée, y compris dans la phase DRH, la méthode 4. Depuis 2004, l’indicateur de turnover prend uniquement en de consolidation financière : intégration globale (IG), intégration proportionnelle (IP) et mise en équivalence (MEE). Les analyses compte les licenciements et les démissions. Il est calculé sur la sociales effectuées dans ce rapport concernent exclusivement base des mouvements semestriels rapportés à l’effectif moyen les entités en IG, sociétés pour lesquelles SUEZ détient le du semestre. contrôle, en capital et en management. Dès lors qu’une société 5. Compte tenu des délais, les données sur la formation portent entre dans le périmètre des sociétés en IG dans les comptes de sur des éléments prévisionnels. Les éléments définitifs ne sont SUEZ, ses données sociales sont intégrées à hauteur de 100% disponibles qu’au second semestre. quel que soit le pourcentage de détention du capital. 6. La construction des indicateurs de rémunération a bénéficié 2. Périmètre de restitution. A chaque indicateur est attaché d’améliorations substantielles à la suite des travaux engagés un périmètre de restitution correspondant à la couverture de en 2005 et 2006, notamment s’agissant de l’identification l’indicateur visé en pourcentage de l’effectif Groupe (effectif précise des secteurs d’activité de référence. Les pratiques des sociétés en intégration globale dans les comptes de SUEZ). salariales nationales ont ainsi été mieux appréhendées, ce qui En effet, certaines sociétés peuvent ne pas avoir communiqué peut en partie expliquer les légères variations des ratios «salaire leurs données ou encore l’information remontée peut présenter moyen brut/salaire moyen brut du secteur». Les informations certaines incohérences, nous conduisant alors à exclure les sur les rémunérations pratiquées dans chaque secteur en données en question du périmètre de restitution. fonction des pays sont disponibles auprès de la Direction des Relations Sociales du Groupe, au siège de SUEZ. Concernant 09 Document De RéféRence 2006 6 aPerçu des actiVités Développement durable – informations environnementales et sociales 9. Très ancrée dans la réalité du monde du travail français, la le «coût de la vie», celui-ci est approché par la consommation privée par personne, sur la base des informations fournies par notion de «cadres» reste parfois difficile à appréhender dans UBIFRANCE, avec des compléments provenant de l’OCDE et d’autres pays où SUEZ est implanté. Cet état de fait peut des offices de statistiques nationaux. conduire à une légère sous-estimation du nombre de cadres car certaines entités ont pu être amenées à ne prendre en 7. Quelques valeurs inférieures à 1.0 ont été constatées pour compte que leurs cadres dirigeants. l’indicateur «salaire brut ouvrier/salaire minimum local». Après 0.Concernant le nombre de personnes handicapées, les vérification, il s’agit d’entreprises du Groupe qui ont une vocation d’insertion ou qui ont un taux significatif de temps partiels. chiffres mentionnés représentent l’effectif total des personnes handicapées déclarées rapporté à l’effectif moyen mensuel 8. Les salaires des quelques entités françaises (hors DOM-TOM) semestriel de la Branche concernée. Ces chiffres fournissent de la branche SES rattachées à la convention collective du la meilleure information possible sur l’intégration des Bâtiment et des Travaux Publics ont été retraités. Le montant personnes handicapées dans les entreprises de SUEZ. Nous moyen reporté a ainsi été majoré de 13,14% pour tenir ne considérons pas pertinent de fournir un périmètre de compte du fait que les caisses de congés payés BTP prennent couverture de cet indicateur. directement en charge les congés payés. 6 0 Document De RéféRence 2006 7 orGaniGramme 7. organigramme simplifié L’organisation de SUEZ est intégrée autour de quatre branches • la branche SUEZ Energie Services (SES) assure les activités de opérationnelles dans ses deux domaines d’activité – énergie et SUEZ dans les domaines des services industriels d’installation environnement : et de maintenance, des services associés à l’énergie et de l’ingénierie ; • l a branche SUEZ Energie Europe (SEE) porte l’ensemble des activités européennes dans le domaine du gaz et de • l a branche SUEZ Environnement regroupe l’ensemble des 7 l’électricité ; activités du Groupe dans les métiers de l’eau et de la propreté. • la branche SUEZ Energie International (SEI) est en charge des activités de SUEZ dans le domaine du gaz et de l’électricité hors d’Europe ; sueZ enerGie sueZ enerGie sueZ enerGie sueZ euroPe internationaL serVices enVironnement enerGie enVironnement 7.2 Liste des filiales importantes Se reporter à la Section 25. Document De RéféRence 2006 7 orGaniGramme 7 2 Document De RéféRence 2006 ProPrietes immoBiLieres, usines, 8 eQuiPements 8. immobilisations corporelles 8.2 Questions environnementales p. 115 importantes p. 113 8.1.1 Propriétés immobilières, usines, équipements 113 8. immobilisations corporelles importantes 8.. Propriétés immobilières, usines, équipements 8 8... energie SUEZ détient en propriété ou en location un nombre important de propriétés immobilières, équipements et usines à travers le monde, principalement en Europe. De nombreuses activités de Au 31 décembre 2006, SUEZ exploite plus de 200 centrales SUEZ impliquent l’exploitation de très grandes usines dont SUEZ électriques à travers 31 pays. Des informations sur les principales ne détient toutefois pas la propriété. SUEZ estime que ces usines centrales électriques possédées par SUEZ sont fournies dans le en exploitation sont en bon état et répondent aux exigences tableau ci-dessous. Les propriétés en location sont traitées en applicables. Notes 29 et 30 dans la Section 20 de ce document. 3 Document De RéféRence 2006 8 ProPrietes immoBiLieres, usines, eQuiPements Immobilisations corporelles importantes Pays Ville/région/etat capacité activité france SHem 773 mW centrale hydroélectrique cnR 2 937 mW centrale hydroélectrique 2 759 mW centrale nucléaire Belgique Doel 2 423 mW centrale nucléaire tihange Belgique (à travers tout le pays) 7 944 mW centrales thermiques, tGv, cogénération, Hydrauliques, autres 4,5 Gm3/an terminaux Gnl zeebrugge Brésil Santo Santiago 1 420 mW centrale hydroélectrique Salto osorio 1 074 mW centrale hydroélectrique cana Brava 450 mW centrale hydroélectrique Jorge lacerda 773 mW centrale thermique chili electroandina 939 mW centrale thermique espagne castelnou 758 mW centrale au gaz naturel 10,1 Gm3/an terminaux Gnl etats-unis everett, massachusetts 440 mW centrale thermique Red Hills, mississipi 520 mW centrale au gaz naturel chehalis 8 746 mW centrale au gaz naturel Wise county Hot Spring 746 mW centrale au gaz naturel Hongrie Dunamenti 1 676 mW centrale thermique, cogénération et turbine à gaz à cycle combiné italie Rosen 356 mW centrale au gaz naturel voghera 380 mW centrale au gaz naturel torrevaldaliga 722 mW centrale thermique 372 mW centrale thermique pérou enersur - ilo Yuncan 130 mW centrale hydroélectrique pologne polianec 1 654 mW centrale thermique pays-Bas eems 1 705 mW centrale thermique Glow 991 mW centrale de cogénération et turbine à gaz à cycle combiné thaïlande Bowin, chonburi 713 mW centrale thermique Baymina 763 mW centrale au gaz naturel turquie 8...2 environnement ainsi que 180 décharges, principalement situées en France et au Royaume-Uni. SUEZ détient en propriété et exploite plusieurs usines de production Des informations sur les principales installations et usines détenues d’eau potable, usines de traitement des eaux usées, réservoirs de par SUEZ Environnement au 31 décembre 2006 sont fournies dans stockage et réseaux de distribution d’eau. le tableau ci-dessous. Les propriétés en location sont traitées en Notes 31 et 32 dans la Section 20 de ce document. Au 31 décembre 2006, SUEZ exploite 61 usines d’incinération de déchets en France, au Royaume-Uni, au Benelux et à Taiwan 4 Document De RéféRence 2006 8 ProPrietes immoBiLieres, usines, eQuiPements Questions environnementales Pays Ville/région/etat activité capacité france Bègles incinération de déchets 265 000 t/an toulon incinération de déchets 250 000 t/an créteil incinération de déchets 235 000 t/an 225 000 m3/jour morsang production d’eau potable Bordeaux 370 000 personnes éq. assainissement de l’eau nice 235 000 personnes éq. traitement des eaux usées production d’eau potable 750 000 m3/jour Haworth etats-unis Deforest production d’eau potable 76 000 m3/jour Sydney production d’eau potable 3 000 000 m3/jour australie 8.2 Questions environnementales 8 Se reporter à la Section 6.6.1.3.a. 5 Document De RéféRence 2006 8 ProPrietes immoBiLieres, usines, eQuiPements 8 6 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite 9.4 financement 9. evolution de l’activité et du résultat p. 126 des opérations p. 117 9.4.1 Flux issus de l’activité opérationnelle 126 9.4.2 Flux issus des activités d’investissement 126 9.2 evolution des métiers du Groupe p. 119 9.4.3 Flux issus du financement 127 9.2.1 Electricité & Gaz 119 9.4.4 Endettement au 31 décembre 2006 127 9.2.2 Chiffres clés SUEZ Energie Services 122 9.5 autres postes du bilan p. 128 9.2.3 Chiffres clés SUEZ Environnement 123 9.2.4 Chiffres clés Autres 124 9.6 comptes sociaux p. 129 9.3 autres éléments du compte de résultat p. 125 9.7 Perspectives 2007 p. 130 9 L’année 2006 se caractérise par une accélération de la croissance dans le cadrage 2004-2006 et les cessions d’actifs (actifs non des performances du Groupe avec un résultat net part du Groupe stratégiques et titres d’intercommunales) sont légèrement de 3,6 milliards d’euros et une croissance organique du résultat supérieures à celles de 2005. L’endettement financier net au brut d’exploitation (+ 11,2%) et du résultat opérationnel courant 31 décembre 2006 s’établit en conséquence à 10,4 milliards (+ 15,9%) supérieure à celle du chiffre d’affaires (+ 8,2%). d’euros, contre 13,8 milliards d’euros à fin 2005, et représente 46,3% des capitaux propres (73,4% au 31 décembre 2005). Les taux de croissance organique tant de l’activité que du résultat brut d’exploitation (RBE) sont supérieurs aux objectifs moyen Considérant les performances réalisées et les perspectives du terme (2004-2006) que s’était fixés le Groupe. Groupe, le Conseil d’Administration a décidé l’accélération du développement industriel sur les trois prochaines années et La marge brute d’autofinancement avant résultat financier et impôt la distribution en 2007 d’un dividende de 1,20 euro par action est en progression, les investissements de l’année s’inscrivent (+ 20% par rapport à 2006). 9. evolution de l’activité et du résultat des opérations 2006 2005 Variation brute en % En millions d’euros Chiffre d’affaires 44 289 41 489 6,7% Résultat brut d’exploitation 7 083 6 508 8,8% Résultat opérationnel courant 4 497 3 902 15,2% Résultat des activités opérationnelles 5 368 4 522 18,7% 1. Toutes les données sont établies sur base des comptes en normes IFRS sauf indication contraire. 7 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Evolution de l’activité et du résultat des opérations Le Groupe connaît une croissance soutenue de son activité avec diverses Intercommunales flamandes. Les impacts de change une progression de 6,7% de son chiffre d’affaires. favorables (+ 59 millions d’euros) résultent essentiellement de l’appréciation du real brésilien. L’amélioration du résultat brut La croissance brute du chiffre d’affaires (+ 2 800 millions d’euros) d’exploitation traduit la poursuite des efforts de toutes les branches se décompose comme suit : du Groupe en matière de réduction de coûts et d’amélioration de la • croissance organique (+ 3 289 millions d’euros) ; rentabilité ainsi que le contexte favorable des prix dans l’électricité et le gaz en Europe, mais est sensiblement minorée par le poids • effet de la hausse du prix du gaz (+ 1 144 millions d’euros) ; des taxes spécifiques décidées par le gouvernement belge en fin • effets de périmètre (- 1 724 millions d’euros) ; d’année 2006 (- 170 millions d’euros, «chèque gaz» et taxe sur sites inutilisés). • effets de change (+ 91 millions d’euros) principalement dus au réal brésilien (+ 104 millions d’euros) et au dollar américain La croissance du résultat opérationnel courant (ROC) (+ 15,2% (- 38 millions d’euros). en brut et + 15,9% en organique) résulte : La croissance organique qui s’établit à + 8,2% provient de : • pour l’essentiel, des éléments opérationnels ayant un impact sur le RBE (+ 575 millions d’euros dont + 705 millions de croissance • SUEZ Energie Europe (+ 1 461 millions d’euros, + 10,4%), qui organique) ; s’appuie à la fois sur l’essor des ventes hors Benelux, notamment en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne, et sur la • mais également du caractère non récurrent de la provision hausse des prix de l’électricité sur l’ensemble de l’Europe ; enregistrée sur l’exercice 2005 relative au litige AEP aux Etats- Unis (+ 111 millions d’euros) ; • SUEZ Energie International (+ 636 millions d’euros, + 11,4%), grâce au dynamisme de ses activités commerciales. Les • et inversement de la non reconduction des impacts positifs ventes ont augmenté de + 179 millions d’euros (+ 16,7%) enregistrés en 2005 dans le cadre des modifications apportées en Asie/Moyen Orient et de + 163 millions d’euros (+ 13,4%) au régime français des Industries Electriques et Gazières 9 en Amérique Latine. En Amérique du Nord (+ 193 millions (- 33 millions d’euros), et de diverses autres reprises de d’euros, + 5,8%), le Groupe bénéficie en outre du succès des provisions. ventes directes aux clients industriels et commerciaux aux Le résultat des activités opérationnelles (RAO) progresse de Etats-Unis ; 18,7%. Il bénéficie sur l’exercice 2006 des plus-values de cession • S U E Z Energie Services (+ 515 millions d’euros, + 5,1%), à hauteur de 1 093 millions d’euros, intégrant notamment l’effet notamment grâce à la forte progression des activités d’Installations de la cession de parts de sociétés intercommunales en Flandre et de Services à l’Energie en France (+ 427 millions d’euros), et chez SUEZ Energie Europe, de Colbùn et de Hanjin City Gas chez au développement des activités de génie climatique dans les SUEZ Energie International, de Reva chez SUEZ Energie Services, pays européens ; et des participations résiduelles dans M6 et 9 Cegetel. Pour mémoire, les plus-values de cession de l’exercice 2005 s’élevaient • S U E Z Environnement (+ 677 millions d’euros, + 6,5%), à 1 530 millions d’euros, et comprenaient principalement les effets enregistre une forte croissance organique de + 7,2% dans de la cession partielle d’Elia et de la participation résiduelle du l’Eau en Europe (+ 249 millions d’euros) particulièrement en Groupe dans Northumbrian. France et en Espagne et de + 5,4% dans la Propreté en Europe (+ 249 millions d’euros) notamment en France, au Royaume La variation de juste valeur des instruments financiers sur matières Uni, en Allemagne. premières comptabilisée en application de l’IAS 32/39 a un impact positif de 17 millions d’euros sur le RAO contre une charge de Le résultat brut d’exploitation (RBE) progresse de + 8,8% en 151 millions d’euros en 2005). brut. Hors effet de périmètre et de change, sa croissance s’établit à + 11,2%. Les variations de périmètre ont un impact négatif Le RAO est par ailleurs également impacté par la prise en compte (- 189 millions d’euros) et concernent essentiellement les activités de dépréciations d’actifs pour 150 millions d’euros (658 millions en d’environnement au Chili (Eau), en Argentine (Eau) et au Brésil 2005), portant notamment sur des actifs corporels aux Etats-Unis, (Eau et Propreté), ainsi que la diminution de notre détention dans et de charges de restructuration de 89 millions d’euros. 8 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Evolution des métiers du Groupe 9.2 evolution des métiers du Groupe 9.2. electricité & Gaz 9.2.. chiffres clés Variation 2006 2005 brute en % see sei total see sei total En millions d’euros Chiffre d’affaires 22 213 20 072 10,7% 15 971 6 242 14 193 5 879 Résultat brut d’exploitation (a) 4 626 4 189 10,4% 3 060 1 566 2 854 1 335 Dotations aux amortissements et aux provisions (b) (553) (322) (875) (385) (493) (878) 0,4% Stock-options (c) (5) (3) (8) (3) (2) (5) N/A Résultat des entreprises associées (d) 326 18 344 474 33 507 - 32,1% Résultat financier non lié à l’endettement net (e) 35 124 159 30 60 89 77,9% 2 710 19,6% Résultat opérationnel courant = a + b + c – d – e 3 240 747 2 141 1 099 1 963 mtm sur instruments financiers à caractère 9 opérationnel 66 (48) 18 (229) 79 (150) N/A Dépréciations d’actifs 22 (86) (64) (79) (269) (348) N/A Restructurations (8) (8) 13 0 13 N/A 288 145 433 714 245 960 N/A cessions d’actifs Résultat activités opérationnelles 3 619 3 184 13,7% 2 509 1 110 2 383 801 9.2..2 sueZ energie europe • Aux Pays-Bas, les quantités vendues ont augmenté de + 4,7%. L’évolution favorable du portefeuille de clientèle, l’augmentation des prix et la consolidation de Rendo et Cogas à partir du Les activités de SUEZ Energie Europe sont en croissance brute de quatrième trimestre ont conduit à un accroissement du chiffre + 12,5% (+ 1 778 millions d’euros) en 2006. Sur base comparable d’affaires de + 26,0%. et notamment hors effet prix du gaz de + 855 millions d’euros et cession d’Electrabel Netten Vlaanderen, la croissance organique • Dans le reste de l’Europe, les ventes d’électricité continuent du chiffre d’affaires est de + 1 461 millions d’euros. d’être caractérisées par une croissance à deux chiffres, tant en valeur qu’en volume, sur presque tous les marchés grâce Electricité aux succès commerciaux, notamment en France (+ 48,6% en valeur), en Allemagne (+ 43,1% en valeur) et en Italie (+ 34,6% Les volumes vendus d’électricité se sont élevés à 156,3 TWh en valeur), au démarrage ou redémarrage d’installations de dont 100,1 TWh au Benelux. Au 31 décembre 2006, les ventes production (dont + 92 millions d’euros liés à la mise en service atteignent 9 594 millions d’euros, en croissance organique de la centrale TGV de Castelnou en Espagne en juillet 2006) et de + 15,4% et brute de + 16,9%. Cette progression résulte également à la hausse des prix. principalement de la hausse généralisée des prix de marché consécutive à celle des combustibles fossiles et de l’accroissement Gaz des volumes vendus hors Benelux (+ 24,6%) où plus des deux tiers de la croissance du chiffre d’affaires sont réalisés. A b s t r a c t i o n faite de l’impact de la hausse du prix du gaz de + 359 millions d’euros, les ventes de gaz réalisées par Electrabel • E n Belgique, les volumes vendus ont diminué de - 2,4%, sont en croissance organique de + 173 millions d’euros, soit principalement en raison d’une baisse des ventes sur le marché + 7,9%. Elles augmentent en brut de + 15,7% en volume grâce de gros. La croissance du chiffre d’affaires de + 4,2% est portée aux ventes aux industriels aux Pays-Bas, la première consolidation par le segment Business (industrie et revendeurs) qui bénéficie de Rendo et Cogas, et aux ventes de gros, principalement au du renouvellement du portefeuille de contrats d’une partie de Benelux. La douceur climatique observée au quatrième trimestre sa clientèle industrielle sur la base de prix plus élevés et de l’augmentation de ses volumes vendus. 9 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Evolution des métiers du Groupe absorbe l’effet positif des conditions hivernales rigoureuses du des combustibles primaires. Les prix de vente connaissant des premier trimestre. mécanismes de formation différenciés, la répercussion du prix de marché dans le prix moyen de vente s’opère de façon progressive, Distrigaz enregistre une hausse de ses ventes aux industriels, tandis que l’effet de la hausse des combustibles primaires sur le notamment en France (113 sites desservis) et aux Pays-Bas. Le coût de production thermique est plus immédiat. Cette dynamique Groupe affiche néanmoins une décroissance organique globale est atténuée par la structure diversifiée du parc de production et de (- 162 millions d’euros ; - 6,7%) suite à la baisse des ventes de combustibles ainsi que par la politique de couverture en vigueur : cargaisons de GNL (opportunités exceptionnelles saisies en 2005) les effets de l’augmentation du coût des combustibles primaires et des ventes aux centrales électriques hors Groupe. sur les marges sont notamment tempérés par le fait que 45,5% de la production d’électricité du Groupe au Benelux est d’origine Autres activités nucléaire. La constitution au cours du 1er trimestre 2006 de l’opérateur unique P a r ailleurs, le RBE bénéficie d’un retour à une meilleure «Eandis»a entraîné la cession par le Groupe de sa filiale «Electrabel disponibilité des centrales aux Pays-Bas qui avaient été affectées Netten Vlaanderen» à la nouvelle entité «Eandis», filiale à 100% en 2005 par des arrêts prolongés et du plein effet des mises en des intercommunales gestionnaires des réseaux de distribution service ou réhabilitations intervenues au cours des derniers mois, flamands. En conséquence, cette filiale a été déconsolidée. C’est principalement en Italie (centrale de VOGHERA pour 270 MW principalement cette opération qui explique la baisse du chiffre et unités de TORREVALDALIGA 5 et 6 achevées en 2005 pour d’affaires des services et divers, sans effet sur les marges. 1 495 MW) et en Espagne (centrale de CASTELNOU pour 800 MW). Le résultat opérationnel courant de SUEZ Energie Europe s’établit à 2 141 millions d’euros, en croissance organique de 9,5% soit Dans le même temps, les relais de croissance d’Electrabel hors + 185 millions d’euros. Il intègre deux mesures exceptionnelles Benelux poursuivent leur progression (+ 27% soit + 98 millions décidées en 2006 par le gouvernement belge : d’euros) grâce aux mises en service évoquées précédemment et 9 aux conditions de marché prévalant en 2006 : l’impact de la hausse • le 8 décembre 2006, le Parlement Belge a voté une taxation sur des prix de vente de l’électricité est particulièrement observable les sites de production inexploités. Electrabel a payé une taxe de en France, qui a pu bénéficier de conditions d’hydraulicité en 70,4 millions d’euros fin 2006 à ce titre ; amélioration ainsi que d’une plus grande sensibilité aux conditions • fin décembre 2006, le Parlement Belge a voté une contribution de marché, et en Italie, qui a pu profiter de ventes intra-day unique à charge des principales sociétés participantes au favorables. marché de la revente et de la distribution de gaz naturel, afin de L’activité gazière, dont la performance est principalement relative à compenser la réduction octroyée par l’Etat aux consommateurs Distrigaz, profite de succès commerciaux en dehors des frontières finaux. En pratique la totalité de cette contribution a été payée domestiques et du contexte moins tendu des prix du gaz à court par Electrabel et Distrigaz pour un montant de 100,0 millions terme. La progression du RBE est accentuée par des éléments non d’euros. récurrents favorables provenant notamment de régularisations liées A noter qu’en l’absence des mesures précitées, la croissance aux problèmes de comptage apparus lors de la dérégulation. organique du résultat opérationnel courant de SUEZ Energie Le résultat des activités opérationnelles (RAO) de SUEZ Energie Europe aurait été encore plus soutenue, proche des 18%, en ligne Europe atteint + 2 509 millions d’euros, en augmentation brute avec la performance observée à fin juin 2006. de 5,3%. Il bénéficie de l’évolution de la mise en juste valeur Le résultat brut d’exploitation présente une croissance organique des instruments financiers sur matières premières (+ 66 millions de 9,2% (soit + 257 millions d’euros) à 3 060 millions d’euros. A d’euros au 31 décembre 2006), principalement imputable au l’instar du résultat opérationnel courant, cette progression a été dénouement ou à la réévaluation sur l’exercice 2006 d’instruments atténuée par les mesures gouvernementales en Belgique évoquées financiers de couverture économique sur la commodité gaz. Le précédemment : abstraction faite de ces mesures à caractère non RAO intègre par ailleurs le résultat des cessions qui s’établit à récurrent, elle aurait avoisiné les 15%. + 288 millions d’euros, correspondant principalement à la cession de parts de sociétés intercommunales en Flandres (+ 236 millions Ces niveaux de croissance sont portés par des fondamentaux d’euros). Pour mémoire, le résultat des cessions intégrait en 2005 opérationnels et des conditions de marché favorables. la plus-value de + 626 millions d’euros au titre de la mise en L’activité électrique a bénéficié de la hausse continue des prix bourse de 36,6% d’Elia. de l’électricité malgré celle qui a aussi marqué le coût moyen 20 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Evolution des métiers du Groupe 9.2..3 sueZ energie international • SLNGNA affiche une croissance organique du RBE de + 135% et ce malgré un premier trimestre 2006 très négativement affecté par une forte volatilité à la baisse des prix du gaz aux Etats-Unis. L’activité de SUEZ Energie International progresse de 6,2%, soit Cette forte croissance annuelle s’explique par les bons résultats + 11,4% (+ 636 millions d’euros) à périmètre, change et prix du du second semestre 2006 sécurisés par la mise en place de gaz comparables couvertures, au regard d’un second semestre 2005 très dégradé Cette croissance organique de l’activité provient : (compte tenu notamment de problèmes d’interruptions de productions des installations de liquéfaction d’Atlantic LNG) ; • de l’Amérique du Nord (+ 193 millions d’euros), principalement grâce aux succès commerciaux de SERNA (SUEZ Energy • l ’ A m é r i q u e Latine est en croissance organique de + 2,7%, Resources North America), 3 e fournisseur d’électricité aux compte tenu d’une hausse limitée au Brésil : ainsi les impacts consommateurs commerciaux et industriels aux Etats-Unis, et positifs de la hausse des volumes vendus et des prix de vente aux progrès dans l’activité «merchant» (+ 55 millions d’euros), moyens (sous l’effet positif du remplacement courant 2005 de la notamment au Texas (Ercot) ; dernière tranche des contrats initiaux par des contrats bilatéraux aux marges plus favorables) ont été compensés par la hausse • de l’Asie/Moyen-Orient (+ 179 millions d’euros) où l’accrois- des achats nets d’électricité à des prix spot élevés du fait de la sement des ventes en Thaïlande (+ 98 millions d’euros) et en sécheresse ayant sévi dans le sud du pays ; Turquie (+ 47 millions d’euros) s’explique essentiellement par l’effet de l’augmentation des prix de l’électricité ; • la zone Moyen-Orient – Asie est en croissance organique de + 9,8%, grâce à la progression des ventes en Thaïlande (avec • de l’Amérique Latine (+ 163 millions d’euros) et particulièrement notamment une amélioration de la disponibilité des centrales du Brésil où les ventes ont augmenté de + 143 millions d’euros en 2006), et aux fees/marge EPC sur de nouveaux projets au suite notamment à l’effet du remplacement de la dernière Moyen-Orient ; tranche courant 2005 des volumes contractuels initiaux par de nouveaux contrats bilatéraux avec des distributeurs et • enfin, la hausse des prix du gaz a eu pour effet de majorer les 9 des clients industriels. Le Pérou enregistre quant à lui une dividendes et «production payments» reçus d’Atlantic LNG. croissance de + 25 millions d’euros provenant principalement L e résultat des activités opérationnelles de SUEZ Energie de l’accroissement des ventes de gaz ; International ressort à 1 110 millions d’euros, en progression brute • d e l ’ a c t i v i t é G a z N a t u r e l L i q u é f i é (GNL), en croissance de de 38,5%. Outre les éléments déjà évoqués au niveau du ROC, + 101 millions d’euros par rapport à 2005. cette évolution s’explique par : Le résultat opérationnel courant de SUEZ Energie International • la réduction de la charge relative aux dépréciations d’actifs, s’élève à 1 099 millions d’euros, soit une croissance brute qui s’établit à - 86 millions d’euros au titre de 2006 (contre de 47,2%. La croissance organique s’établit à 45,7% (soit - 269 millions d’euros en 2005), correspondant essentiellement + 345 millions d’euros). à la dépréciation de centrales «merchant» aux Etats-Unis ; H o r s effet non récurrent de la provision pour litige AEP aux • l’impact de la variation de juste valeur des instruments financiers Etats-Unis dotée en 2005 (+ 111 millions d’euros), la croissance sur matières premières qui s’établit à - 48 millions d’euros, contre organique s’établit à + 234 millions d’euros. Cette évolution + 79 millions d’euros au 31 décembre 2005. Il se rapporte tient principalement à la forte amélioration du résultat brut notamment à des instruments de couverture économique sur d’exploitation qui, hors effets de change et de périmètre, affiche contrats d’approvisionnement et de vente de gaz et électricité une croissance soutenue de + 17,1% : sur les activités nord-américaines ; • l’Amérique du Nord est le premier contributeur à cette croissance • le résultat des cessions qui s’établit à + 145 millions d’euros et (+ 49,2%) grâce principalement à la forte croissance de SLNGNA correspond pour l’essentiel aux cessions des participations dans (SUEZ LNG North America), à l’amélioration des performances Colbùn au Chili et dans Hanjin City Gas en Corée (le résultat de l’activité «merchant» notamment au Texas (en ERCOT) et des cessions de 245 millions d’euros enregistré en 2005 de SERNA (SUEZ Energy Resources North America) avec une correspondait principalement aux mises en bourse partielles de hausse des volumes vendus et des marges ; Tratebel Energia, Enersur et Glow). 2 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Evolution des métiers du Groupe 9.2.2 chiffres clés sueZ energie services 2006 2005 Variation brute en % En millions d’euros Chiffre d’affaires 10 637 10 329 3,0% Résultat brut d’exploitation (a) 591 563 5,0% Dotations aux amortissements et aux provisions (b) (163) (140) -16,1% (29) (17) N/A charges nettes sur concessions/stock-options (c) Résultat des entreprises associées (d) (3) 33 N/A Résultat financier non lié à l’endettement net (e) 10 13 -23,1% 392 359 9,3% Résultat opérationnel courant = a + b + c – d – e 0 N/A mtm sur instruments financiers à caractère opérationnel Dépréciations d’actifs (23) (84) N/A Restructurations (25) (87) N/A 112 42 N/A cessions d’actifs Résultat activités opérationnelles 456 230 98,6% 9 La croissance organique du chiffre d’affaires de SUEZ Energie • en Belgique, l’activité d’installation a renforcé sa rentabilité par Services est de + 515 millions d’euros (+ 5,1%), hors effet de la mise en place d’une organisation simplifiée. Parallèlement, les l’augmentation du prix du gaz. Sans ce retraitement la croissance activités de services ont continué à se développer de manière organique de SUEZ Energie Services s’élève à + 6,5%. très satisfaisante ; La croissance organique est particulièrement soutenue dans les • à l’international, les activités d’installations ont continué à se métiers d’installation et de maintenance en France (+ 339 millions développer, notamment dans le domaine de l’HVAC. Les d’euros, + 12,1%), et notamment chez Ineo et Axima. résultats de SES International ont toutefois été affectés par des surcoûts enregistrés sur plusieurs projets de la filiale ABS au L e s activités de services en France (Elyo) enregistrent une Royaume-Uni ; croissance organique de + 4,0% (+ 87 millions d’euros) du fait des développements commerciaux et des travaux complémentaires. • aux Pays-Bas, GTI a poursuivi son redressement et réalisé L’impact climatique est neutre sur l’année, la douceur de novembre l’adaptation de son organisation, ce qui lui permet de privilégier et décembre 2006 ayant compensé la rigueur des premiers mois l’amélioration des marges par rapport à la croissance en de l’exercice. volume ; Dans le reste de l’Europe, SUEZ Energie Services a globalement • Tractebel Engineering a connu un développement significatif bénéficié d’une croissance de ses opérations, notamment dans les dans ses différents secteurs d’intervention (énergie, infra- activités de génie climatique. structures…). La société s’est désengagée de l’activité clé en main des infrastructures gazières, tout en continuant à intervenir Le résultat brut d’exploitation de SUEZ Energie Services s’élève en tant qu’ingénieur conseil dans ce domaine. à 591 millions d’euros. La progression par rapport à 2005 est le L e résultat opérationnel courant de SUEZ Energie Services fruit du bon niveau d’activité et des améliorations opérationnelles réalisées : progresse de 9,3% pour s’établir à + 392 millions d’euros. La croissance organique du résultat opérationnel courant est de • les activités de services en France et en Europe ont poursuivi 38 millions d’euros, soit près de 11% (deux fois plus vite que le CA), leur développement commercial et ont continué à améliorer leur et bénéficie des améliorations de performances opérationnelles qui structure de coût. Les activités de la CPCU ont été affectées ont permis de compenser les éléments à caractère non récurrent par l’interruption temporaire de l’approvisionnement en vapeur qui avaient été enregistrés en 2005 au titre de l’ajustement des par l’usine TIRU d’Issy-les-Moulineaux, ainsi que par l’effet provisions pour retraites IEG (impact positif au niveau du ROC de du plafonnement de la recette électrique des installations de 33 millions d’euros en 2005) et d’une provision pour litige devenue cogénération ; sans objet chez GTI. • les activités d’installations en France ont bénéficié d’un fort L’année 2006 est marquée par la poursuite du programme de niveau d’activité tout en poursuivant l’optimisation de leurs restructurations (- 25 millions d’euros, contre - 87 millions en structures et en améliorant leur productivité ; 22 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Evolution des métiers du Groupe 2005) notamment chez GTI et chez Axima Building Services en résultat de 112 millions d’euros (contre 42 millions d’euros en Grande Bretagne. Les dépréciations d’actifs (- 23 millions) sont 2005), principalement liés à la cession de Reva (plus-value de en réduction sensible par rapport à l’exercice 2005, où la charge 129 millions d’euros). de - 84 millions d’euros enregistrée comprenait principalement Le résultat des activités opérationnelles de SUEZ Energy Services une dépréciation de goodwill sur GTI (- 50 millions d’euros). s’établit ainsi à 455 millions d’euros, soit un quasi-doublement par Ces évolutions positives sont accentuées par les résultats de rapport à l’exercice 2005. cessions d’activités ou d’actifs non stratégiques qui génèrent un 9.2.3 chiffres clés sueZ environnement 2006 2005 Variation brute en % En millions d’euros Chiffre d’affaires 11 439 11 089 3,2% Résultat brut d’exploitation (a) 1 983 1 914 3,6% Dotations aux amortissements et aux provisions (b) (685) (695) 1,4% (207) (167) - 23,8% charges nettes sur concessions/stock-options (c) Résultat des entreprises associées (d) 21 24 - 11,5% Résultat financier non lié à l’endettement net (e) 26 25 4,5% 9 4,0% Résultat opérationnel courant = a + b + c – d – e 1 044 1 004 (2) N/A mtm sur instruments financiers à caractère opérationnel Dépréciations d’actifs (54) (209) N/A Restructurations 1 (22) N/A 154 493 N/A cessions d’actifs Résultat activités opérationnelles 1 143 1 266 - 9,7% L’année 2006 se caractérise pour SUEZ Environnement par + 28 millions d’euros soit + 6,4%, et + 46 millions d’euros soit une forte croissance organique de son chiffre d’affaires : + 44,1%) ; + 677 millions d’euros soit + 6,5%, la croissance brute étant • Degrémont bénéficie de l’avancement des grandes affaires à pénalisée par les variations de périmètre de l’international liées, l’international (Perth en Australie, Halifax au Canada, contrats principalement, aux sorties de périmètre en Amérique Latine qui en Algérie, au Mexique…) qui portent la croissance organique représentent une diminution du chiffre d’affaires de - 396 millions à + 81 millions d’euros, soit + 8,7% ; d’euros, notamment la fin du contrat d’Aguas Argentinas fin • l’International enregistre une croissance organique positive février 2006. Par zone, les évolutions de la croissance organique (+ 98 millions d’euros soit + 6,7%) qui provient notamment de sont les suivantes : la montée en puissance des contrats d’Eau et de Propreté en • les activités Eau Europe affichent une croissance de + 7,2% Chine (+ 15,3%), de la hausse des prix et des volumes au Maroc (+ 249 millions d’euros), assurée principalement par (Lydec, + 3,8%), du démarrage du contrat Eau d’Alger et du Agbar (+ 141 millions d’euros, soit + 9,7%), notamment développement des activités Propreté en Australie (+ 7,3%). dans ses activités eau et assainissement, et par la France Avec les cessions réalisées en 2005 et 2006 (sortie de l’Amérique (+ 87 millions d’euros, soit + 5,0%) grâce à l’accélération du Latine, cession de la Propreté en Amérique du Nord, cession développement commercial ; partielle de Palyja à Djakarta…), et la cession début 2007 de • les activités Propreté Europe progressent dans tous les pays, la Bolivie, SUEZ Environnement a achevé son recentrage soit en raison d’effets prix et volumes favorables, notamment géographique avec un périmètre cible axé sur l’Europe et des en France (+ 105 millions d’euros soit + 4,2%) ou au Royaume positions fortes à l’International : l’Eau aux Etats-Unis, la Propreté Uni (+ 41 millions d’euros soit + 5,6%), soit en raison de en Australie et l’Eau et la Propreté en Chine, Afrique du Nord et la mise en service au second semestre 2005 de nouvelles Moyen-Orient. La forte croissance organique du chiffre d’affaires unités de traitement, notamment en Allemagne et en Europe 2006 de SUEZ Environnement, dont plus des trois quarts ont Centrale qui enregistrent de fortes croissances (respectivement été réalisés en Europe, valide donc ce choix stratégique de recentrage géographique. 23 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Evolution des métiers du Groupe L e résultat opérationnel courant de SUEZ Environnement installations, réalise une très bonne année avec une croissance s’établit à 1 044 millions d’euros à fin 2006, soit une hausse organique du RBE de + 15,9% (+ 119 millions d’euros). L’Asie Moyen-Orient Afrique participe aussi à ces bons résultats avec une brute de + 4% et une croissance organique de + 7,3%. Ce renforcement très significatif des performances opérationnelles croissance organique du RBE de + 24,8% (+ 41 millions d’euros), de SUEZ Environnement, supérieur à la croissance du chiffre notamment liée à Alger, Sita Australie et Lydec. En revanche, la croissance organique de l’Eau Europe est modérée (+ 2,3%), d’affaires, et après une année 2005 qui avait déjà été excellente, résulte principalement de la forte progression du résultat brut Agbar ayant réalisé une croissance plus modeste en 2006 en d’exploitation qui, hors effets de change et de périmètre, affiche raison des performances en retrait de l’activité Certification, tandis une croissance très soutenue de + 140 millions d’euros, soit que la croissance de l’Eau France reste soutenue (+ 4,9%). Les Amériques sont en forte baisse (- 17,1%), principalement en raison + 7,8%. d’effets positifs 2005 non récurrents en Argentine. Cette forte progression du RBE de SUEZ Environnement s’explique par : L a croissance organique du résultat opérationnel courant, légèrement en retrait par rapport à celle du RBE, s’explique • des Capex de développement générateurs d’une croissance notamment par les effets positifs 2005 résultant de l’issue, plus organique soutenue dans la Propreté (Zorbau, Spolana, Sleco, favorable que prévue, de la sortie du contrat de Puerto Rico SCIP…) et dans l’Eau (nouveaux contrats concessifs chez LDE (+ 30 millions d’euros par rapport à 2006). à Vallauris, Briançon ou Dunkerque) ; Le résultat des activités opérationnelles de SUEZ Environnement • une poursuite de l’amélioration des performances opération- s’établit à 1 143 millions d’euros, en retrait de 9,7%. L’exercice nelles des entités dans un contexte économique plus favorable 2005 avait en effet enregistré 493 millions d’euros de résultat de en Europe ; cessions d’actifs (notamment sur le solde de la participation dans • une croissance externe créatrice de valeur, visant à renforcer Northumbrian), ces plus-values s’élevant à 154 millions d’euros en les positions fortes de SUEZ Environnement : acquisitions chez 2006 notamment au titre des cessions faites par Agbar. 9 Sita France, Sita UK, Sita Nordic, Sita NL ; Les dépréciations d’actifs s’élèvent à - 54 millions d’euros et portent • un développement commercial sélectif, généralement orienté principalement sur des immobilisations corporelles en Argentine et vers des modèles peu «capital intensive» : prestations de services en France. Ces dépréciations s’élevaient à - 209 millions d’euros dans l’Eau France, PFI UK, Eau Chine, contrat d’Alger. sur l’exercice 2005 et concernaient pour l’essentiel des actifs corporels et incorporels. Par zone, ces bons résultats sont d’abord le fait de la Propreté Europe qui, grâce à une bonne maîtrise de ses coûts, à un niveau d’activité satisfaisant et à la mise en service des nouvelles 9.2.4 chiffres clés autres 2006 2005 Variation brute en % En millions d’euros Résultat brut d’exploitation (117) (158) 25,9% Résultat opérationnel courant (180) (170) - 6,1% Résultat des activités opérationnelles 150 (157) na Le résultat brut d’exploitation du segment «Autres» bénéficie 57 millions d’euros. Il bénéficie en effet sur l’exercice 2006 des résultats de cession d’actifs (+ 395 millions d’euros, contre en 2006 d’un revenu non récurrent sur le portefeuille de capital 36 millions d’euros en 2005), sous l’effet des cessions des investissement de SI Finance (72,8 millions d’euros). participations résiduelles dans M6 (+ 120 millions d’euros) et Le résultat des activités opérationnelles est bénéficiaire au 9 Cegetel (+ 270 millions d’euros). La légère dégradation du 31 décembre 2006 à + 150 millions d’euros (contre - 157 millions résultat opérationnel courant du segment «Autres», qui s’établit d’euros au 31 décembre 2005) après prise en compte des à - 180 millions d’euros contre - 170 millions d’euros, n’a que très frais relatifs au projet de fusion SUEZ-Gaz de France pour partiellement compensé ces éléments positifs. 24 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Autres éléments du compte de résultat 9.3 autres éléments du compte de résultat 2006 2005 Variation brute en % En millions d’euros Résultat activités opérationnelles 5 368 4 522 18,7% Résultat financier (731) (725) - 0,8% (815) (585) - 39,2% impôts sur les bénéfices 372 565 - 34,2% part dans les entreprises associées Résultat net 4 194 3 776 11,1% 588 1 264 -53,5% dont intérêts minoritaires dont Résultat net part du Groupe 3 606 2 513 43,5% Le résultat financier au 31 décembre 2006 s’établit à - 731 millions imputable à la présence, dans le résultat avant impôt du Groupe d’euros contre - 725 millions d’euros sur l’exercice 2005. SUEZ, de plus-values non fiscalisées moins importantes en 2006 qu’en 2005. Cette stabilité résulte des éléments suivants : L e résultat des entreprises associées est en diminution de • la stabilité du coût de la dette nette (- 830 millions d’euros 9 193 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2005. Cette en 2006 contre - 800 millions en 2005) se rapporte à une évolution s’explique principalement par : dette nette moyenne de 12 milliards d’euros en augmentation • l a baisse de la contribution des Intercommunales mixtes d’environ 1 milliard (la dette pour financer l’OPM sur Electrabel (- 173 millions d’euros) suite aux cessions partielles intervenues ayant été levée fin 2005) ; en Flandre et en raison du caractère non récurrent des plus- • l ’ a u g m e n t a t i o n des autres produits et charges financières values enregistrées en 2005 sur la cession de Telenet ; (+ 191 millions d’euros, principalement sous l’effet de la hausse des dividendes reçus des titres de participation non • la non-reconduction de l’impact positif, sur certaines filiales consolidés) ; de SES (- 25 millions d’euros), de la réforme des retraites IEG intervenue en 2005. • le caractère non récurrent du gain enregistré en 2005 sur le La part des minoritaires dans le résultat diminue de 676 millions remboursement anticipé de l’ORA Fortis pour 167 millions d’euros. d’euros, résultant de l’effet de l’offre mixte sur les 49,9% d’Electrabel non encore détenus clôturée le 6 décembre 2005 et L’impôt sur le résultat est en hausse de 230 millions d’euros par de la détention d’Electrabel à 98,6% sur la totalité de l’exercice rapport au 31 décembre 2005 sous l’effet de la progression des 2006. La contribution supplémentaire de cette opération après résultats du Groupe. Le taux effectif d’imposition progresse de coût de financement s’élève à 766 millions d’euros et représente 2,2 points, et s’établit à 17,6% contre 15,4% sur l’exercice 2005. une relution du résultat net par action de 0,13 euro. Cette variation du taux effectif d’imposition est principalement 25 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Financement 9.4 financement 9.4. flux issus de l’activité opérationnelle mBa avant charges financières & impôts 2006 2005 Variation brute en % (en millions d’euros) Electricité & Gaz 4 367 3 913 11,6% 11,6% Suez energie europe 2 953 2 646 11,6% Suez energie international 1 414 1 267 SUEZ Energie Services 500 457 9,4% SUEZ Environnement 1 785 1 656 7,8% Autres (269) (275) - 2,2% Groupe SUEZ 6 383 5 751 11,0% La marge brute d’autofinancement avant charges financières et observée chez Electrabel (595 millions d’euros) résulte du caractère impôt (MBAO) s’élève à 6 383 millions d’euros au 31 décembre non récurrent de certains éléments positifs qui avaient bénéficié à 9 2006, en progression brute de + 11% par rapport à 2005, soit l’exercice 2005 (en particulier le niveau élevé de factures à recevoir un taux de croissance supérieur à celui du RBE (+ 8,8%). au titre des coûts de réseaux), tandis que 2006 est principalement Contrairement au RBE, la MBAO n’est pas pénalisée par pénalisé par l’accroissement des appels de marge attachés aux la contribution en repli par rapport à 2005 du résultat des activités de portefeuille et aux couvertures correspondantes compte entreprises associées mais intègre une diminution des dividendes tenu de la volatilité des prix de l’électricité en Europe. des entreprises associées (- 111 millions d’euros) au titre du Par ailleurs, la hausse du BFR d’exploitation constatée chez désengagement partiel des Intercommunales flamandes intervenu Distrigaz (163 millions d’euros) est liée aux conditions climatiques en 2006 et de la non-récurrence d’éléments favorables de et de marché en fin d’année (début d’hiver clément, prix spots en l’exercice 2005. La croissance de la MBAO bénéficie en revanche baisse). Ces éléments n’ont été qu’en partie compensés par la de dépenses de restructurations en recul par rapport à l’année diminution du BFR d’exploitation des trois autres branches. Celle-ci précédente (+ 138 millions d’euros), l’exercice 2005 ayant est particulièrement significative chez SEI (- 411 millions d’euros), enregistré des dépenses nettes principalement liées à la sortie de essentiellement aux Etats-Unis où la baisse des prix du gaz fin l’Argentine chez SUEZ Environnement. 2006 a produit des effets favorables sur le BFR de SUEZ LNG Cette croissance de la MBAO n’est qu’en partie compensée par North America et une diminution des appels de marge sur activités l’évolution du besoin en fonds de roulement (BFR), en hausse de couverture. de 226 millions d’euros (dont 180 millions d’euros au titre du Au total, les flux des activités opérationnelles dégagent un excédent BFR d’exploitation), cette variation trouvant principalement son de trésorerie de 5,2 milliards d’euros en 2006. origine chez SUEZ Energy Europe. La hausse du BFR d’exploitation 9.4.2 flux issus des activités d’investissement Les investissements de 2006 s’élèvent à 3,8 milliards d’euros et classiques en Belgique et au Pays-Bas, ainsi que la poursuite comprennent : des programmes de repowering en Italie) et SUEZ Environnement (0,7 milliard d’euros, dont 0,2 milliard en Eau Europe et • des investissements financiers de 1,4 milliard d’euros, dont 0,3 milliard en Propreté Europe) ; 0,5 milliard correspondant au solde du capital de la SHEM ; • des investissements de développement de près de 1 milliard • des investissements de maintenance de 1,4 milliard d’euros d’euros. Ils concernent notamment les développements de (1,5 milliard d’euros en 2005), auxquels contribuent centrales en Espagne (Castelnou), en Italie (Roselectra et principalement Electrabel (0,5 milliard d’euros, intégrant Leini), aux Etats-Unis (finalisation du programme Merchant) et notamment la maintenance des centrales nucléaires et au Brésil. 26 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Financement Les cessions représentent en 2006, comme sur l’exercice 2005, • la cession de Reva chez SES pour 175 millions d’euros ; près de 3 milliards d’euros et sont relatives à : • et les cessions des participations résiduelles dans M6 et 9 Cegetel • l a cession de parts d’Intercommunales en Flandre et au pour un total de 633 millions d’euros. remboursement de capital afférent pour 1 234 millions Les intérêts et dividendes d’actifs financiers non courants ont d’euros ; généré un flux de trésorerie positif de 0,4 milliard d’euros. • l a cession de Colbùn et Hanjin City Gas chez SEI pour Au total, les flux des activités d’investissement dégagent un déficit respectivement 341 millions d’euros et 108 millions d’euros ; de trésorerie de 0,4 milliard d’euros. 9.4.3 flux issus du financement Les dividendes versés en 2006 s’élèvent à 1,7 milliard d’euros D a n s le cadre des plans d’optimisation financière, les (contre 1,5 milliard d’euros en 2005). Ils intègrent les dividendes remboursements de dettes ont été supérieurs aux nouvelles versés par SUEZ S.A. à ses actionnaires, soit 1 260 millions d’euros souscriptions et ont résulté en une sortie de trésorerie de contre 807 millions d’euros en 2005, en raison de la progression tant 5 206 millions d’euros. du dividende unitaire servi que du nombre d’actions à rémunérer. Les augmentations de capital et les mouvements sur actions Ils intègrent également les dividendes versés par diverses filiales propres de la maison mère sont principalement liés aux options de aux actionnaires minoritaires, soit 456 millions d’euros, en souscription et d’achat d’actions attribuées aux salariés du Groupe, 9 diminution sensible par rapport à 2005 (715 millions) suite au et représentent une entrée de trésorerie de 396 millions d’euros. rachat des intérêts minoritaires d’Electrabel fin 2005. Les intérêts Au total, les flux des activités de financement génèrent une sortie financiers nets payés s’élèvent à 754 millions d’euros contre de trésorerie de 6,9 milliards d’euros en 2006. 682 millions d’euros en 2005. 9.4.4 endettement au 3 décembre 2006 Après avoir marqué une légère progression fin 2005 à 13,8 milliards La dette brute est libellée à 43% à taux fixe, après prise en compte d’euros, l’endettement net au 31 décembre 2006 est en diminution des instruments financiers. à 10,4 milliards d’euros. Compte tenu du renforcement parallèle Du fait du niveau des liquidités au 31 décembre 2006 (7,9 milliards des capitaux propres consolidés, le ratio endettement net/capitaux d’euros) et de la politique du Groupe de fixation des taux en période propres atteint un niveau historiquement bas de 46,3%, contre de taux historiquement bas, la part de la dette nette rémunérée à 73,4% au 31 décembre 2005. taux fixe est de 78%. L’échéance moyenne de la dette nette est La dette nette est libellée (après prise en compte des instruments de 8,1 années. financiers) à 48% en euros, 32% en dollars américains et 7% Au 31 décembre 2006, le Groupe disposait de facilités de crédit en livres sterling, contre respectivement 49%, 37%, et 3% au autorisées et non tirées, et de lignes de back-up de ses billets de 31 décembre 2005. trésorerie, pour un montant total de 8,6 milliards d’euros (contre 7,1 milliards d’euros au 31 décembre 2005). 27 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Autres postes du bilan 9.5 autres postes du bilan L e s immobilisations corporelles nettes s’établissent à Le résultat net de 2006 (4,2 milliards d’euros) et les impacts des IAS 32/39 (1,1 milliard d’euros) expliquent ce renforcement. 21 milliards d’euros contre 20,2 milliards d’euros au 31 décembre 2005, soit une augmentation de 0,8 milliard d’euros provenant Les provisions pour risques s’établissent à 9,8 milliards d’euros essentiellement des investissements réalisés (2,1 milliards d’euros) contre 11 milliards d’euros à fin 2005, soit une diminution de et des variations de périmètre (1,2 milliard d’euros), compensant 1,2 milliard d’euros. Les dotations de la période (1,1 milliard d’euros, les dotations aux amortissements et pertes de valeurs de la période dont 0,3 milliard d’effet de la désactualisation) et les reprises (- 1,6 milliard d’euros). (1,1 milliard) sont d’ampleurs similaires, tandis que les effets de L e montant des goodwills demeure sensiblement stable à périmètre sont de - 0,9 milliard, correspondant principalement à 13,4 milliards d’euros. l’incidence du transfert de personnel (engagements sur pensions) dans le cadre de la restructuration du secteur de la distribution L e s participations dans les entreprises associées sont en en Belgique. diminution de près de 2 milliards d’euros, principalement sous L e s rubriques d’Instruments financiers dérivés (y compris l’effet des cessions de parts d’Intercommunales en Flandre et de matières premières) à l’actif s’élèvent à 4,3 milliards (6,7 milliards la consolidation par intégration globale de la CNR. au 31 décembre 2005), et à 4,1 milliards au passif (7,4 milliards Les capitaux propres totaux s’établissent à 22,6 milliards d’euros, en à fin 2005). Ces variations résultent notamment d’une diminution augmentation de 3,7 milliards d’euros par rapport au 31 décembre des écarts constatés entre prix du marché et prix contractuels au 2005 malgré le versement des dividendes (- 1,7 milliard d’euros), 31 décembre 2006. et les écarts de conversion (- 0,4 milliard d’euros). 9 28 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Comptes sociaux 9.6 comptes sociaux La version intégrale des comptes sociaux de SUEZ est disponible sur demande auprès de la société. Les chiffres clés relatifs aux comptes sociaux, établis selon le référentiel comptable français conformément aux dispositions réglementaires, sont présentés ci dessous : 2006 2005 En millions d’euros 1. Résultat courant 6 383 1 218 exceptionnel 401 (355) impôt-participation-intéressement 186 137 résultat net 6 970 1 000 2. Flux de trésorerie 395 flux issus de l’activité courante 2 513 452 dont capacité d’autofinancement 2 583 9 flux issus de l’investissement (11 439) (7 260) flux issus du financement 7 381 6 467 3. Bilan 16 14 immobilisations incorporelles et corporelles immobilisations financières 48 039 36 245 315 295 actif circulant et autres comptes de régularisation Disponibilités et valeurs mobilières de placement 217 75 TOTAL ACTIF 48 587 36 629 capitaux propres 31 723 25 847 244 350 provisions pour risques et charges Dettes financières 16 480 10 224 140 208 autres dettes et comptes de régularisation TOTAL PASSIF 48 587 36 629 L e s comptes de l’exercice 2006 sont caractérisés par les Par rapport à l’exercice 2005, la hausse du résultat net résulte événements suivants : pour l’essentiel : • l’achat à SUEZ-TRACTEBEL des titres Electrabel détenus par • d’un résultat courant en augmentation de 5 165 millions d’euros, celle-ci, pour un prix de 11 421 millions d’euros. Cette acquisition principalement sous l’effet des distributions évoquées ci-dessus fait l’objet d’un différé de paiement jusqu’au 31 décembre 2007 que n’ont que partiellement compensé les moindres dividendes et a été complétée par des achats auprès d’entités de SES qui reçus de Genfina et SI Finance ; ont porté la détention directe de SUEZ S.A. dans Electrabel à • d ’ u n résultat exceptionnel positif de 401 millions d’euros, 96,7% ; bénéficiant de reprises de provisions sur titres consécutives • les distributions reçues (par voies d’acomptes et de dividendes notamment à la cession de 9 Cegetel. Pour mémoire, la perte ordinaires) de SUEZ-TRACTEBEL pour 5 066 millions d’euros et exceptionnelle de - 355 millions d’euros enregistrée en 2005 d’Electrabel pour 1 387 millions d’euros. comprenait pour l’essentiel l’effet du remboursement anticipé de l’ORA Fortis. 29 Document De RéféRence 2006 9 raPPort d’actiVite Perspectives 2007 9.7 Perspectives 2007 Le Groupe bénéficie d’excellentes perspectives industrielles. Elles • q u i devrait permettre de maintenir l’objectif d’amélioration sont liées à une conjoncture favorable dans l’énergie et dans continue du ROCE (rentabilité des capitaux employés). l’environnement et au dynamisme commercial des équipes. Confiant dans les perspectives du Groupe dans chacun de ses L e positionnement compétitif de SUEZ sur ses métiers, son métiers, le Conseil d’Administration a confirmé, lors de sa séance expérience, et son leadership technologique constituent de forts du 7 mars 2007, le maintien de la politique de distribution relais de croissance sur des marchés en évolution (concentration dynamique, et a souhaité en préciser les termes de la façon entre opérateurs majeurs, mécanismes de régulation des marchés suivante : de l’énergie, nouvelles technologies de traitement de l’eau…). • pour l’année 2006, le dividende ordinaire qui sera proposé Dans ce contexte, le Groupe va accélérer son développement à l’Assemblée Générale s’élève à 1,20 euro par action, en industriel (investissements, hors acquisitions majeures, estimés progression de 20% par rapport au dividende versé au titre de à 15 milliards sur la période 2007-2009 contre 10,2 milliards sur 2005 ; la période 2004-2006 hors OPM Electrabel) tout en maintenant • pour les années suivantes, la mise en œuvre d’une distribution sa discipline financière (maintien du rating A et de ses critères supérieure à 50% du résultat net récurrent1. d’investissement). Par ailleurs, le Groupe mettra en œuvre un programme de rachat SUEZ va poursuivre les efforts engagés pour l’augmentation de la d’actions. rentabilité opérationnelle et la génération de liquidités dans tous En 2007 les équipes de SUEZ poursuivent la préparation de ses métiers. Il bénéficiera en outre de synergies opérationnelles 9 l’opération de fusion entre SUEZ et Gaz de France. Le projet et financières dans le cadre de l’intégration complète d’Electrabel répond à une logique industrielle incontestable. Il est créateur de (l’objectif est porté à 450 millions d’euros entre 2006 et 2008 valeur pour l’ensemble des parties prenantes : les actionnaires, le contre 350 millions d’euros annoncés lors de l’OPM). SUEZ personnel et les clients. parachèvera enfin la simplification de ses structures, le lancement d’une offre publique de reprise sur les 1,38% du capital Cette opération, qui a fait l’objet de nombreux travaux préparatoires d’Electrabel qu’il ne détenait pas encore ayant été annoncé par le en 2006, devrait être soumise aux assemblées générales Groupe (investissement d’environ 450 millions d’euros au premier extraordinaires des deux groupes dès que possible, à l’issue semestre 2007). des différentes étapes encore nécessaires à sa réalisation, notamment : L e s objectifs que le Groupe avait définis dans le cadre des programmes d’amélioration de la performance (Optimax) ont • publication des décrets d’application qui permettront à l’Etat été dépassés. Ainsi le programme de réduction des coûts de français de diminuer sa participation sous le plancher actuel de 550 millions d’euros pour la période 2005-2006 a finalement 70% de Gaz de France ; atteint 591 millions d’euros. Le Groupe poursuivra ses efforts par • décision des deux conseils d’administration d’approuver le traité l’intermédiaire d’un nouveau cycle d’amélioration continu de la de fusion ; performance des processus opérationnels. • notification de l’opération auprès des Autorités compétentes. Pour 2007, les objectifs de performance opérationnelle visés par le Groupe sont : Après la réussite de l’offre sur Electrabel en 2005, et la mise en œuvre du projet de fusion en 2006-2007, le nouveau Groupe né du • une croissance du résultat brut d’exploitation supérieure à rapprochement SUEZ/Gaz de France serait l’un des mieux armés 10% ; pour bénéficier de l’ouverture des marchés de l’énergie en 2007. • avec une croissance supérieure à 15% du résultat opérationnel courant ; 1. Résultat net récurrent = résultat net part du Groupe corrigé (i) des plus-values, (ii) de l’effet de l’application d’IAS 32-39 sur le résultat des activités ordinaires ainsi que (iii) d’éventuels autres éléments majeurs non récurrents. 30 Document De RéféRence 2006 0 tresorerie et caPitauX 0. capitaux de l’émetteur p. 131 10.3.2 Principales opérations de l’année 2006 134 10.3.3 Notations du Groupe 135 0.2 source et montant des flux de trésorerie de l’emetteur et description 0.4 restriction à l’utilisation des capitaux des flux de trésorerie p. 132 p. 135 10.2.1 Flux issus de l’activité opérationnelle 132 0.5 sources de financement attendues 10.2.2 Flux issus des activités d’investissement 133 pour honorer les engagements relatifs 10.2.3 Flux financiers 133 aux décisions d’investissements p. 136 10.5.1 Engagements contractuels 136 0.3 conditions d’emprunt et structure de financement de l’emetteur p. 134 10.5.2 Sources de financement attendues 136 10.3.1 Structure de l’endettement 134 0. capitaux de l’émetteur 0 L e s capitaux propres totaux s’établissent à 22,6 milliards C o m m e mentionné à l’article 10.3.1 ci-dessous, la dette d’euros, en augmentation de 3,7 milliards d’euros par rapport nette du Groupe atteint par ailleurs 10,4 milliards d’euros. En au 31 décembre 2005 malgré le versement des dividendes conséquence, le ratio de gearing (dette nette divisée par les (- 1,7 milliard d’euros), et les écarts de conversion (- 0,4 milliard capitaux propres totaux) passe de 73,4% fin 2005 à 46,3% au d’euros). Le résultat net de 2006 (4,2 milliards d’euros) et les 31 décembre 2006. impacts des IAS 32/39 (1,1 milliard d’euros) expliquent ce renforcement. 3 Document De RéféRence 2006 0 tresorerie et caPitauX Source et montant des flux de trésorerie de l’Emetteur et description des flux de trésorerie 0.2 source et montant des flux de trésorerie de l’emetteur et description des flux de trésorerie 0.2. flux issus de l’activité opérationnelle mBa avant charges financières et impôts 2006 2005 Variation brute en % (En millions d’euros) Electricité & Gaz 4 367 3 913 11,6% 11,6% Suez energie europe 2 953 2 646 11,6% Suez energie international 1 414 1 267 SUEZ Energie Services 500 457 9,4% SUEZ Environnement 1 785 1 656 7,8% Autres (269) (275) - 2,2% Groupe SUEZ 6 383 5 751 11,0% La marge brute d’autofinancement avant charges financières non récurrent de certains éléments positifs qui avaient bénéficié à 0 et impôt (MBAO) s’élève à 6 383 millions d’euros au l’exercice 2005 (en particulier le niveau élevé de factures à recevoir 31 décembre 2006, en progression brute de + 11% par rapport au titre des coûts de réseaux), tandis que 2006 est principalement à 2005, soit un taux de croissance supérieur à celui du RBE pénalisé par l’accroissement des appels de marge attachés aux (+ 8,8%). Contrairement au RBE, la MBAO n’est pas pénalisée activités de portefeuille et aux couvertures correspondantes compte par la contribution en repli par rapport à 2005 du résultat des tenu de la volatilité des prix de l’électricité en Europe. entreprises associées mais intègre une diminution des dividendes L a hausse du BFR d’exploitation constatée chez Distrigaz des entreprises associées (- 111 millions d’euros) au titre du (163 millions d’euros) est liée aux conditions climatiques et de désengagement partiel des Intercommunales flamandes intervenu marché en fin d’année (début d’hiver clément, prix spots en en 2006 et de la non-récurrence d’éléments favorables de baisse). l’exercice 2005. La croissance de la MBAO bénéficie en revanche Ces éléments n’ont été qu’en partie compensés par la diminution de dépenses de restructurations en recul par rapport à l’année du BFR d’exploitation des trois autres branches. Celle-ci est précédente (+ 138 millions d’euros), l’exercice 2005 ayant particulièrement significative chez SEI (- 411 millions d’euros), enregistré des dépenses nettes principalement liées à la sortie de essentiellement aux Etats-Unis où la baisse des prix du gaz fin l’Argentine chez SUEZ Environnement. 2006 a produit des effets favorables sur le BFR de SUEZ LNG C e t t e croissance de la MBAO est en partie compensée par North America et une diminution des appels de marge pour les l’évolution du besoin en fonds de roulement (BFR), en hausse activités de couverture. de 226 millions d’euros (dont 180 millions d’euros au titre du Au total, les flux des activités opérationnelles dégagent un excédent BFR d’exploitation), cette variation trouvant principalement son de trésorerie de 5,2 milliards d’euros en 2006. origine chez SUEZ Energy Europe. La hausse du BFR d’exploitation observée chez Electrabel (595 millions d’euros) résulte du caractère 32 Document De RéféRence 2006 0 tresorerie et caPitauX Source et montant des flux de trésorerie de l’Emetteur et description des flux de trésorerie 0.2.2 flux issus des activités d’investissement Les investissements de 2006 s’élèvent à 3,8 milliards d’euros et L e s flux générés par les cessions représentent près de comprennent : 3 milliards d’euros en 2006 et concernent principalement : • la cession d’une partie de notre participation dans le capital des • des investissements financiers de 1,4 milliard d’euros, dont intercommunales mixtes en Flandre (1 234 millions) ; 0,5 milliard correspondant au solde du capital de la SHEM ; • des investissements de maintenance de 1,4 milliard d’euros • l a cession de nos parts dans la Société Colbun au Chili (341 millions d’euros) et de Hanjin Citi Gas en Corée du Sud (1,5 milliard d’euros en 2005), auxquels contribuent (108 millions d’euros) pour SEI ; principalement Electrabel (0,5 milliard d’euros, intégrant principalement la maintenance des centrales nucléaires et • l a cession de Reva en Espagne chez SES (175 millions classiques en Belgique et au Pays-Bas, ainsi que la poursuite d’euros) ; des programmes de repowering en Italie) et SUEZ Environnement • la cession de 49% des actions détenues dans Palija (Jakarta, (0,7 milliard d’euros, dont 0,2 milliard en Eau Europe et Indonésie – 32 millions d’euros). 0,3 milliard en Propreté Europe) ; Le Groupe s’est également totalement désengagé de 9 Cegetel • des investissements de développement de près de 1 milliard (470 millions d’euros) et de M6 (163 millions d’euros), scellant d’euros. Ils concernent notamment les développements ainsi son recentrage autour de ses principaux métiers. de centrales greenfields en Espagne (Castelnou), en Italie (Roselectra et Leini), aux Etats-Unis (finalisation du programme Les intérêts et dividendes d’actifs financiers non courants ont Merchant) et au Brésil. généré un flux de trésorerie positif de 0,4 milliard d’euros. Au total, les flux des activités d’investissement entraînent un déficit de trésorerie de 0,4 milliard d’euros. 0 0.2.3 flux financiers Les dividendes versés en 2006 s’élèvent à 1,7 milliard d’euros. Ils D a n s le cadre de la politique d’optimisation financière, les intègrent les dividendes versés par SUEZ S.A. à ses actionnaires, remboursements de dettes ont été supérieurs aux nouveaux soit 1 260 millions d’euros contre 807 millions d’euros en 2005, emprunts et ont résulté en une sortie de fonds de 5 206 millions en raison de la hausse combinée du dividende unitaire payé que d’euros. du nombre d’actions à rémunérer. Ils intègrent également les Les augmentations de capital et les mouvements sur actions dividendes versés par diverses filiales aux actionnaires minoritaires, propres de la maison mère sont principalement liés aux options de soit 456 millions d’euros, en diminution sensible par rapport souscription et d’achat d’actions attribuées aux salariés du Groupe, à 2005 (715 millions) suite au rachat des intérêts minoritaires et représentent une entrée de fonds de 396 millions d’euros. d’Electrabel fin 2005. Les intérêts financiers nets payés s’élèvent Au total, les flux financiers entraînent une sortie de fonds de à 754 millions d’euros contre 682 millions d’euros en 2005. 6,9 milliards d’euros en 2006. 33 Document De RéféRence 2006 0 tresorerie et caPitauX Conditions d’emprunt et structure de financement de l’Emetteur 0.3 conditions d’emprunt et structure de financement de l’emetteur 0.3. structure de l’endettement Le Groupe a maintenu sa politique de réduction de dette durant Les emprunts à court terme représentent 29% de la dette brute l’ensemble de 2006. Celle-ci combinée avec l’augmentation totale en 2006 et 33% en 2005. des fonds propres, a entraîné une baisse substantielle du ratio Hors coûts amortis et impact des instruments dérivés, la dette nette de gearing du Groupe (46,3% à fin 2006 comparé à 73,4% à atteint 10,7 milliards d’euros à fin 2006 comparée à 13,8 milliards fin 2005). Il faut également noter que, suite à l’interruption des à fin 2005. contrats de concession de Buenos Aires et Santa Fe, le Groupe ne Hors coûts amortis et impact des instruments dérivés, la dette nette consolide plus les sociétés correspondantes. est exprimée à 48% en euros, 32% en dollars US et 7% en livres En raison de la meilleure circulation du cash au sein du Groupe, sterling à fin 2006 comparée à 50% en euros, 37% en dollars US notre endettement brut (hors découverts bancaires) à fin 2006 et 3% en livres sterling à fin 2005. montre une diminution de 24% à 18,4 milliards d’euros, par rapport 43% de la dette brute et 78% de la dette nette sont à taux fixe. à 24,3 milliards d’euros en 2005 et se compose principalement de Malgré la hausse des taux, le coût moyen de la dette brute s’établit financements obligataires pour 9,6 milliards en 2006 (9 milliards à 5,2%, en équilibre avec le niveau de 2005. La durée moyenne en 2005), et d’emprunts bancaires (y compris les locations de la dette nette est de 8,1 ans à fin 2006 comparée à 7,9 ans financement) pour un montant de 7,1 milliards d’euros en 2006 à fin 2005. (12,8 milliards en 2005). 0 0.3.2 Principales opérations de l’année 2006 Durant l’année 2006, le Groupe a mis en place un cash-pooling Durant le premier semestre, en coopération avec International automatisé permettant une optimisation de la gestion de ses actifs Power, le Groupe a également mis en place un important et passifs bancaires par la circulation du cash entre les différentes financement pour l’acquisition et l’extension d’une centrale filiales. La meilleure circulation du cash a permis de procéder électrique à Bahreïn (Al Hidd – financement sans recours de au remboursement du solde du crédit d’acquisition des 49% du 1 169 millions de dollars US). En raison du pourcentage détenu capital d’Electrabel pour un montant total de 3,2 milliards d’euros dans le capital de cette société (30%), ce financement n’est pas et de billets de trésorerie et lignes bancaires pour un montant de consolidé globalement dans les comptes du Groupe. 1,8 milliard d’euros. En juillet 2006, le Groupe a adapté son programme EMTN au Luxembourg pour le mettre en conformité avec les nouvelles En janvier 2006, Electrabel S.A. a procédé à l’émission d’un floating rate note «FRN» avec une maturité de 18 mois pour un directives européennes. Ce programme est d’un montant total de montant total de 1 milliard d’euros afin de renforcer la liquidité du 5 milliards d’euros et inclut dorénavant Electrabel S.A. comme Groupe par le remboursement de Commercial Paper et de lignes émetteur en plus du GIE SUEZ Alliance et de SUEZ Finance S.A. de crédit. Toutes les obligations de ce programme sont garanties par le GIE SUEZ Alliance. Ce même mois, le Groupe a également finalisé l’optimisation de la structure de financement de certains actifs en Thaïlande par la Au 28 février 2007, afin de lisser le profil de remboursement de mise en place de deux prêts bancaires dans ce même pays pour sa dette obligataire, le Groupe a procédé au rachat d’obligations 84 millions d’euros et 6 milliards de baths thaïlandaises. émises par le GIE pour un total de 1 235 millions d’euros, répartis entre 670,5 millions sur l’obligation échéant en février 2009 et 564,6 millions d’euros sur l’obligation échéant en juin 2010. 34 Document De RéféRence 2006 0 tresorerie et caPitauX Restriction à l’utilisation des capitaux 0.3.3 notations du Groupe Le Groupe SUEZ et certaines de ses filiales ont une notation pour Les agences de notation font les principaux retraitements suivants leur dette senior par les agences de notation Standard & Poor’s sur la dette nette du Groupe : et Moody’s. Le 27 février 2006, Standard & Poor’s et Moody’s ont • ajout des provisions liées à la génération d’origine nucléaire placé les notations pour le GIE SUEZ Alliance et SUEZ S.A. sous (démantèlement des sites et traitement du combustible revue en raison de la fusion annoncée avec GDF. En attendant le (cf. Section 20 Note 23)) ; résultat de cette revue, le GIE SUEZ Alliance garde sa notation de • ajout du déficit de financement des obligations liées aux pensions A2/P-1 chez Moody’s et A-/A-2 chez S&P. SUEZ S.A., de son côté, (cf. Section 20 Note 24) ; conserve sa note de A- chez S&P. • ajout des paiements futurs inconditionnels actualisés liés aux leasings opérationnels. (cf. Section 20 Note 30). 0.4 restriction à l’utilisation des capitaux Au 31 décembre 2006, le Groupe a un total de lignes confirmées Dans le cas de financements de projet, en plus du Debt Service non tirées (pouvant servir entre autres de lignes de back-up de Cover Ratio, un Loan Life Cover Ratio (= actualisation au coût 0 programmes de commercial paper et billets de trésorerie) pour un moyen de la dette des Free Cash Flows futurs divisée par le montant de 8,6 milliards d’euros. 90% de ces lignes sont gérées montant emprunté restant dû) est parfois demandé. de façon centralisée et ne comportent pas de covenants financiers Dans le cadre d’autres financements sans recours sur la maison dans leur documentation. mère, les banques demandent parfois un ratio sur la structure Ces lignes ne font l’objet d’aucun ratio de crédit. bilantaire qui prend alors souvent la forme d’un ratio Dette/Equity ou du maintien d’un montant minimum d’Equity. Le Groupe met par ailleurs en place des facilités de crédit pour le financement de ses filiales dont les tirages sont liés au respect de Au 31 décembre 2006, aucun défaut de paiement n’était en cours ratios financiers définis pour l’emprunteur. Ces lignes sont sans sur la dette consolidée du Groupe. Toutes les sociétés du Groupe recours sur SUEZ S.A. ou le GIE SUEZ Alliance. sont en ligne avec les covenants et représentations incluses dans leur documentation financière, à l’exception du non-respect d’un La définition ainsi que le niveau de ces ratios, également connus DSCR pour une dette de 2,5 millions d’euros (mais n’entraînant comme «covenants financiers», sont déterminés en accord avec pas de défaut de paiement) et de non-respect d’un covenant relatif les prêteurs et peuvent éventuellement être revus durant la vie à des assurances pour deux projets, pour lequel un waiver est en du prêt. discussion. Dans la plupart des crédits des filiales où un covenant financier est négocié, les créanciers demandent des ratios sur la capacité qu’a l’emprunteur de faire face à son service de la dette (Debt Service Cover Ratio = Free Cash Flow/[Principal + charge d’intérêt]) ou au service des intérêts (Interest Cover Ratio = EBITDA/charge d’intérêt). 35 Document De RéféRence 2006 0 tresorerie et caPitauX Sources de financement attendues pour honorer les engagements relatifs aux décisions d’investissements 0.5 sources de financement attendues pour honorer les engagements relatifs aux décisions d’investissements 0.5. engagements contractuels Le tableau suivant présente une estimation de nos engagements des engagements irrévocables pris par le Groupe pour acheter des contractuels au 31 décembre 2006 qui pourraient impacter les actifs corporels et les autres engagements à long terme. flux de trésorerie futurs du Groupe. Cette estimation tient compte des emprunts bruts du Groupe, des crédits-baux opérationnels et montant par période a moins d’un an de un à cinq ans a plus de cinq ans total En millions d’euros Dette nette (y compris locations – financement) (2 302) 8 067 4 955 10 720 221 663 821 1 705 locations simples 842 752 241 1 835 obligations d’achats irrévocables d’immobilisations (*) achats et ventes fermes de matières premières et combustibles (2 753) 5 392 18 127 20 766 661 409 2 547 3 617 engagements de financements donnés engagements de financements reçus 1 095 2 218 5 834 9 147 0 298 281 290 869 autres obligations à long terme (*) Nettes des obligations de vente Les éléments contractuels pourraient de façon significative impacter de fonds de pension du Groupe SUEZ en Belgique. Pour plus les résultats opérationnels ou les ressources de financement du d’informations sur ces engagements nous vous renvoyons à la Groupe en raison de changements des paramètres sous-jacents Section 20 Note 24 de ce rapport. de ces arrangements spécifiques. Sont également inclus dans le tableau ci-dessus les engagements L e tableau ci-dessus n’inclut pas les obligations liées aux de dépenses d’investissements pour environ 869 millions d’euros pensions ou autres plans assimilés au bénéfice des employés. inclus dans le poste «Autres obligations à long terme». Ces Au 31 décembre 2006, les obligations de paiements relatives à engagements sont principalement liés à la construction de plusieurs ces obligations de pensions étaient supérieures aux actifs de ces centrales de génération d’électricité incluant l’achat de turbines, plans pour un montant de 2 776 millions d’euros, si l’on ne tient de centrale à gaz, d’installations de cogénération et d’incinérateurs pas compte de la créance qu’a le Groupe sur les communes belges (493 millions d’euros) et des investissements dans le cadre de suite à l’externalisation d’une partie de sociétés de distribution, contrats de concession (376 millions d’euros). ni de la juste valeur des actifs de Contassur, société de gestion 0.5.2 sources de financement attendues Nous anticipons que les besoins de fonds du Groupe seront Le Groupe a un total de 4,5 milliards de lignes de crédit ou de couverts par la trésorerie disponible, les flux opérationnels et financements arrivant à échéance durant 2007. Il a par ailleurs l’utilisation éventuelle de nos facilités de crédit existantes. une trésorerie de 7,8 milliards d’euros au 31 décembre 2006 et, comme mentionné en 10.4, un montant de 8,6 milliards d’euros de Le cas échéant, des financements spécifiques pourraient être mis lignes disponibles (hors tirage sur les programmes de Commercial en place pour des projets bien précis. Paper/billets de trésorerie). 36 Document De RéféRence 2006 PoLitiQue de L’innoVation, recHercHe et deVeLoPPement, BreVets, Licences .3 Brevets et licences . Les trophées initiatives innovations p. 141 p. 140 .2 Le label de la création de la valeur p. 141 Les activités de Recherche sont principalement effectuées dans L’innovation au sein du Groupe SUEZ est un élément stratégique qui permet d’atteindre les attentes des clients dans leurs besoins les centres de R&D spécialisés : actuels et futurs, d’améliorer la productivité des outils de production • Laborelec basé près de Bruxelles dont les compétences sont et d’améliorer la rentabilité financière. liées aux activités de production, de distribution et de l’utilisation Cette politique se développe à partir des travaux des experts de l’électricité et d’énergies apparentées et de développement localisés dans les unités opérationnelles, des programmes de durable. recherche développés dans les Centres de R&D du Groupe, et Il est particulièrement en pointe dans le contrôle et la maîtrise du partage des résultats et des échanges entre chercheurs et de la qualité de l’énergie et la connaissance des procédés et des experts. équipements de production d’énergie, y compris les énergies En outre le Groupe a mis en place une démarche volontariste de renouvelables et plus particulièrement à partir de biomasse. stimulation et de promotion des initiatives et des projets innovants Le suivi du comportement des équipements, en particulier le dans les domaines techniques, commerciaux et managériaux en contrôle vibratoire des machines tournantes est un point fort, au pratiquant un examen méthodique des propositions de différents même titre que la connaissance du comportement des matériaux projets issus des équipes de terrain. des turbines à gaz, des générateurs de vapeur et des chaudières à haute pression. En 2006, trois objectifs ont sous-tendu cette stratégie : • la satisfaction d’une demande de plus en plus exigeante en Laborelec a développé et appliqué des services spécialisés pour termes de développement durable grâce à sa double compétence l’industrie essentiellement basés sur l’efficacité énergétique. en énergie et environnement : réduction des émissions de CO2, Son expertise est répartie en quatre lignes de produits : amélioration de l’efficacité énergétique pour tous les usages chez – «Systèmes électriques et métrologie» ; les clients, réductions des pollutions environnementales, recours accru aux énergies renouvelables ; – «Technologie des procédés durables» ; • l e développement de nouveaux services pour les clients – «Matériaux et équipements électrotechniques» ; individuels, municipaux et industriels avec des offres ciblées – «Technologie des matériaux et contrôle sonore et vibratoire». sur leurs attentes ; U n e compétence transversale vient supporter les quatre • l ’ a m é l i o r a t i o n de la productivité des outils de production, domaines d’expertises. notamment par un partage accru des avancées entre entités, par une forte utilisation des nouvelles technologies de l’information Pour plusieurs activités névralgiques, le professionnalisme de et de la communication et des progrès dans le domaine de la Laborelec et son impartialité sont garantis par une certification simulation. ISO 17025 et ISO 9001. Pour le domaine technique SUEZ s’appuie sur une Recherche et • Elyo Cylergie basé près de Lyon. Ses compétences sont utilisées Développement (R&D) à laquelle il a consacré en 2006 un total pour les activités de service à l’énergie. Un accent particulier de 86 millions d’euros. est donné à l’efficacité énergétique, à la maîtrise de l’impact sur l’environnement, à la santé et au confort ainsi qu’au suivi des A périmètre comparable il avait consacré 84,8 millions d’euros en engagements de performance. 2005, 85 millions d’euros en 2004, 79 millions d’euros en 2003. A cet effet Elyo Cylergie a développé des compétences selon Au total, plus de 600 chercheurs et experts participent aux travaux quatre axes principaux : de Recherche et de Développement technologique dans les centres de R&D et dans les réseaux d’experts. 37 Document De RéféRence 2006 PoLitiQue de L’innoVation, recHercHe et deVeLoPPement, BreVets, Licences – les directions techniques et les laboratoires de SITA France et – efficacité énergétique ; ses filiales, en particulier laboratoires de SITA FD (Villeparisis) – maintenance et fiabilisation des équipements ; et SITA Remédiation (Lyon). – environnement, santé et confort ; La structure R+i Alliance, a été créée pour mutualiser les moyens – métrologie et indicateurs de résultats. humains et financiers entre Lyonnaise des Eaux France, AGBAR, United Water, SUEZ Environnement et Northumbrian Water Ltd • le CIRSEE basé en région parisienne. Ses compétences sont qui continue à collaborer sur le plan R&D. liées principalement aux métiers des eaux potables, des eaux résiduaires mais aussi à celui des déchets. Il regroupe ses • SCIP Water Research Center (10 chercheurs prévus en 2007 compétences en quatre pôles d’expertises : plus un laboratoire d’analyses de 15 ingénieurs et techniciens) basé en Chine à Shanghai qui a pour vocation de mener des – l’eau potable : de la gestion de la ressource en eau à la qualité travaux sur le traitement des eaux industrielles ; de l’eau du robinet ; • ONDEO IS dispose d’un réseau européen dédié au marché – l ’ a s s a i n i s s e m e n t et l’environnement : l’épuration des eaux industriel, avec une spécialisation autour de ses marchés résiduaires, la valorisation des boues, la maîtrise environne- principaux de livraison d’eau industrielle à différents mentale ; secteurs (pétrole et énergie, pharmacie, microélectronique, – la santé environnementale et l’expertise analytique où se mettent agroalimentaire…). en place les outils d’analyse nécessaires à l’évaluation des Parmi les thèmes de recherches développés en 2006, on peut risques potentiels ; citer : – l’informatique métier. – l ’ o p t i m i s a t i o n des procédés de réduction des boues et le • le CERDEG basé en région parisienne et DENARD basé aux traitement de boues spécifiques ; Etats-Unis. L’activité de ces deux centres est orientée sur la – le recyclage des eaux résiduaires industrielles par l’utilisation conception de nouveaux produits et processus en matière de membranes. de traitement des eaux résiduaires, des eaux potables et du dessalement d’eau de mer. Pour le développement technologique, dont les dépenses ne sont pas prises en compte dans les chiffres de R&D selon les normes Les compétences du CERDEG se déclinent autour de cinq Pôles IFRS, SUEZ s’appuie sur les travaux de ses experts localisés dans d’expertise : les unités opérationnelles et en particulier dans trois sociétés – f i l i è r e s eau potable, réutilisation, dessalement et produits d’ingénierie : membranes ; • Tractebel Engineering, implanté en Belgique, en France, en – filières et produits boues ; Italie, en Pologne, en Roumanie, en République Tchèque, en Inde et au Brésil, a pour mission de développer des solutions – filières et réacteurs biologiques ; technologiques innovantes dans cinq domaines : – produits physico-chimiques et séparation ; – production électrique ; – odeurs et amélioration de l’environnement. – énergie nucléaire ; De manière complémentaire, DENARD focalise son expertise sur – transport et distribution gazière ; 2 compétences spécifiques : la désinfection UV et la séparation rapide : – procédés industriels ; • le CIRADE basé en région parisienne dont la compétence est – programmes d’infrastructures urbaines et de transport. centrée sur : • SAFEGE, implanté en France, en Belgique, en Argentine, en – la gestion des installations de stockage des déchets ménagers et Lituanie, en Pologne, au Koweït et en Arabie Saoudite, est leader assimilés et de leurs effluents liquides et gazeux ; dans l’ingénierie des métiers de l’eau et de l’environnement ; – la transformation et la valorisation des déchets. • F A I R T E C , implanté en France, anime les programmes de développement technique de SUEZ. • SUEZ Environnement s’appuie également sur les centres de recherche de ses sociétés opérationnelles (eau et déchets Parmi les résultats de la R&D en 2006, nous pouvons citer : solides) : Pour SUEZ Energie Europe et International : – le Centre Technique Comptage de Lyonnaise des Eaux France • L’établissement de règles de bonne pratique et l’assistance à Lyon, les laboratoires de recherche du groupe AGBAR dans opérationnelle pour la co-combustion de bois pulvérisé dans le domaine de l’eau et de l’assainissement ; les centrales à charbon (en particulier tout ce qui concerne la préparation et la manutention du combustible) a permis d’équiper 9 centrales en Europe ; 38 Document De RéféRence 2006 PoLitiQue de L’innoVation, recHercHe et deVeLoPPement, BreVets, Licences • Le développement et le démarrage d’un centre de diagnostic qui • Elyo Cylergie a approfondi son travail sur l’efficacité énergétique rassemble les données névralgiques de surveillance des centrales dans les bâtiments en mettant au point des versions plus électriques, de manière à en suivre les tendances (détection de complètes de ses outils d’analyse et de diagnostic. La maîtrise défauts précoces) et à faire un diagnostic à distance. Ce centre du risque légionelle est illustrée par le procédé de tour de diagnostic équipe 10 centrales électriques de SEE ; aéroréfrigérante sans panache mis au point par Climespace en collaboration avec Armines, et expérimenté avec succès ; • Le développement de nouvelles structures de contrôle et de régulation avec des performances améliorées permet d’optimiser • Tractebel Engineering a participé à différents programmes de le comportement dynamique des unités de production électriques Recherche soutenus par la Commission Européenne. Dans le ou les sous-systèmes ; domaine de l’électricité, il s’agit de préparer les centrales du futur, sans émission, mais aussi de faciliter le développement • Les études d’impact de la Directive Européenne IPPC (Integrated de la production décentralisée et d’optimiser la fiabilité des Pollution Prevention and Control), de la Directive cadre sur l’eau réseaux avec EU-DEEP, ou de définir les besoins en R&D pour (Water Framework Directive), et du programme Clean Air for les gestionnaires des réseaux du futur avec RELIANCE ; Europe (CAFE) ont été lancées ; • E n matière nucléaire, Tractebel Engineering contribue aux • Le développement d’un système de surveillance en ligne de travaux sur la sécurité des installations (projet MCCI de l’OCDE), transformateurs et d’alternateurs a commencé ; sur la problématique des déchets (EUNDETRAF II, XADS- • Un programme a débuté sur la modélisation de la durée de vie E U R O T R A N S ) et sur les nouveaux concepts de réacteurs des ailettes de turbines à gaz ; (RAPHAEL, EUR). Enfin, l’expertise en simulation trouve sa traduction tant dans la modélisation des centrales énergétiques • La construction d’un modèle de connaissance des effets de que dans la simulation des réseaux ferroviaires. l’adjonction de biogaz dans des turbines à gaz est en cours ; Pour SUEZ Environnement : • En 2006, un programme important d’études sur les technologies de capture de CO2 dans les unités de production électrique à • Un travail important est développé actuellement sur la politique combustibles solides a démarré ; de renouvellement des canalisations en fonctionnement réel, pour déterminer leur durée résiduelle de vie en fonction des • Le développement de méthodes de diagnostics pour les câbles conditions locales, de leur age et des spécificités des matériaux. électriques continue ; L’objectif de ce programme très important est de développer • Des études ont porté sur la rénovation de l’éclairage public pour une politique de «maintenance durable» pour les patrimoines économiser l’énergie ; enterrés. Les résultats obtenus significatifs vont entraîner des modifications des normes de certains produits et parachever la • La spécification des règles et des méthodes de connexion en cas mise en place de bonnes pratiques. Le programme se focalise de charges perturbées et de production distribuée est poursuivie. sur trois axes principaux : la caractérisation du patrimoine, les Ce programme permet d’établir les protections, la vérification de gestions et la maintenance de ce patrimoine, les prévisions la capacité d’accueil du réseau, l’influence sur les signaux de d’investissements ; télécommande centralisée ; • SUEZ Environnement a fédéré 12 unités opérationnelles autour • L e développement d’une infrastructure de compteurs d’un programme majeur de maîtrise des pollutions olfactives au électroniques est en cours ; voisinage de ses installations d’assainissement et de propreté. • Le programme de R&D de la CNR (Compagnie Nationale du Le Groupe maîtrise aujourd’hui la mesure, la modélisation de la Rhône) porte sur la finalisation d’une chaîne d’outils de prévisions dispersion des odeurs, connaît les émissions en de nombreuses hydrométéorologiques pour l’optimisation de la production sources et enfin dispose de moyens curatifs. Cela permet de hydroélectrique du Rhône en intégrant les contraintes multiples concevoir de nouvelles installations de désodorisation adaptée liées aux usages variés d’un fleuve. Cette chaîne d’outil a permis et en cas de crise, de cibler en collaboration avec les riverains, une division par 2 des écarts entre des prévisions à 24 heures les actions préventives et correctives ; de production électrique et la réalité. Cela permet d’éviter des • Un programme important sur la maîtrise des eaux d’orages a pénalités financières importantes de la part du gestionnaire de commencé en 2006. L’objectif est de limiter les perturbations réseau. causées par les flots et de mettre à profit les nouvelles Pour SUEZ Energie Services : règles concernant les eaux de baignade et les contraintes environnementales. Le programme se focalise sur la qualité de • Souvent effectuée en coopération avec les clients pour répondre l’eau et sur la mesure des quantités et vise le développement à des besoins précis, la R&D de SUEZ Energie Services permet d’outils de prévisions appropriés pour la mesure des risques et de développer des systèmes n’existant pas sur le marché et les schémas de solutions de traitement si nécessaire ; d’améliorer les processus techniques ; • Un nouveau programme sur le comptage a également été lancé. • INEO réalise ainsi un système de gestion de flottes de bus et de Les objectifs sont d’optimiser la mesure en se concentrant tramways ou des systèmes de télécommunication ; sur l’amélioration des méthodes de mesures et en profitant 39 Document De RéféRence 2006 PoLitiQue de L’innoVation, recHercHe et deVeLoPPement, BreVets, Licences Les Trophées Initiatives Innovations des nouvelles technologies et d’améliorer la transmission des le démarrage du laboratoire SCIP en Chine devrait renforcer données. Ce programme devrait ouvrir de nouvelles opportunités l’expertise dans la caractérisation des effluents spéciaux et de contrats ; l’optimisation de leur traitement. Dans le futur, des fonds du groupe devraient contribuer à des programmes spécifiques dans • L e s dépenses sur les programmes dédiés aux économies ce domaine ; d’énergies dans les activités opérationnelles et à la gestion des boues, ont augmenté en 2006, ce qui contribue aux objectifs de • En outre, SUEZ Environnement a augmenté sa contribution à développement durable du Groupe ; la R&D dans le domaine de la propreté. Tout en continuant les programmes importants sur la gestion des centres • Néanmoins, SUEZ Environnement continue à investir de manière d’enfouissement technique concernant en particulier les significative dans des programmes de santé liée à l’eau afin recherches sur les bioréacteurs et les systèmes de recirculation de démontrer que ce risque est maîtrisé en ce qui concerne des lixiviats, SUEZ Environnement a lancé d’importants l’eau potable. Les polluants émergents et leurs effets pathogènes programmes sur l’amélioration du traitement des déchets sont suivis et les technologies disponibles sont régulièrement organiques solides ; testées ; • L’impact sur ce métier de la directive sur l’incinération a mis • Poursuivant son leadership dans le domaine du dessalement et de l’accent sur le besoin d’une optimisation et d’un contrôle de l’eau potable, Degrémont a breveté un procédé de prétraitement l’incinération. Les instruments de simulation de dynamique membranaire par microcoagulation, procédé qui permet des fluides calculés par ordinateur et les outils en temps réel d’augmenter très largement les flux sur les membranes ; de contrôle du fonctionnement des usines d’incinération ont • Dans le domaine de la désinfection par ultraviolet, la gamme de commencé à être transférés des métiers de l’eau vers les activités produits développés par Degrémont a été élargie, afin de pouvoir d’incinération. Une recherche a été lancée sur de nouveaux répondre aux besoins de débits plus élevés ; traceurs pour surveiller en temps réel les éléments polluants ; • Un skid intégrant sur la même plate-forme des unités d’ultra- • Une recherche a démarré sur le recyclage à partir des attentes filtration et d’osmose inverse a été développé pour traiter les du marché. Dans ce cas une étroite coordination avec les eaux de surface et les eaux industrielles. Ce skid s’applique à fabricants est essentielle. des débits compris entre 5 et 50 m3/h. Six applications ont été En ce qui concerne l’innovation, SUEZ s’appuie principalement vendues à ce jour ; sur deux outils pour sa promotion et son management. • La recherche sur les rejets industriels reste concentrée sur les exigences des clients mais une nouvelle coopération lancée avec . Les trophées initiatives innovations Ils récompensent les collaborateurs ou les équipes à l’initiative de • rechargement de sièges de soupapes sur site (ENDEL) ; réalisations opérationnelles dans quatre catégories : technique, • portail juridique : un accès aux compétences spécifiques de commercial, management et celles avec un caractère multipôles. SUEZ (SUEZ) ; La 20e campagne lancée fin 2005 a distingué 36 innovations et • synergies entre branches : consolidation fiscale entre deux parmi ceux-ci 12 grands prix : sociétés canadiennes (SUEZ Energie Services/SUEZ Energie • le contrat de prêt : pour une migration facilitée des industriels International) ; (Tractebel Energia) ; • le «Sustainable Energy Masterplan» (SEM) : les sites industriels • l’offre d’énergie en packages : segmenter le marché pour des et tertiaires en ligne de mire (Tractebel Engineering) ; solutions personnalisées (Electrabel) ; • système de réduction de l’émission de gaz à effet de serre : • la conservation de l’eau à Johannesburg : l’art de responsabiliser permettre la vente des crédits d’émission de CO2 (VEGA) ; des habitants (JOWAM) ; • l e modèle «bottom-up» : pour une réduction des coûts • historique et performance des contrats : des recommandations opérationnels dans les petites structures (United Water) ; pour le futur (SUEZ Environnement) ; • un modèle de financement innovant au Moyen-Orient (SUEZ • la microcoagulation : de nouveaux horizons pour l’ultrafiltration Energie International). (Degrémont) ; 40 Document De RéféRence 2006 PoLitiQue de L’innoVation, recHercHe et deVeLoPPement, BreVets, Licences Brevets et licences .2 Le label de la création de la valeur • TELESOUD 2000 : procédé de soudage automatique mettant les Il est décerné aux projets ayant eu un Trophée Initiative Innovation soudeurs à l’abri du rayonnement (Endel) – Trophée en 2004 ; trois ou quatre ans auparavant et dont la mise en œuvre a créé la valeur maximum. • E C O F L O W : nouveau concept d’offre commerciale pour le En 2006 les lauréats 2002, 2003 et 2004 des Trophées ont été traitement des effluents hors site (OIS) – Trophée en 2004 ; analysés. • PAMELA : information des clients en temps réel par téléphone (Lyonnaise des Eaux) – Trophée en 2004. Quatre lauréats ont été labellisés : • RICTOR : procédé de clarification d’eau potable par flottation à grande vitesse (Degrémont) – Trophée en 2004 ; .3 Brevets et licences En 2006, SUEZ a déposé 21 brevets. Le Groupe avait déposé La politique de licences est de la responsabilité de chaque entité. 13 brevets en 2005, 15 brevets en 2004, 13 brevets en 2003 et Elle est donc reprise dans les paragraphes correspondants. 19 en 2002. Cependant la Société estime que son activité n’est dépendante d’aucune d’entre elles en particulier. 4 Document De RéféRence 2006 PoLitiQue de L’innoVation, recHercHe et deVeLoPPement, BreVets, Licences 42 Document De RéféRence 2006 2 information sur Les tendances Se reporter aux Sections 6.1.1 et 9.7. 2 43 Document De RéféRence 2006 2 information sur Les tendances 2 44 Document De RéféRence 2006 PreVisions ou estimations 3 du Benefice Néant. 3 45 Document De RéféRence 2006 3 PreVisions ou estimations du Benefice 3 46 Document De RéféRence 2006 orGanes d’administration 4 et de direction 4. information concernant les organes 4.2 conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration et de d’administration p. 147 direction p. 166 Conseil d’Administration depuis le 31 décembre 2006 148 Renseignements concernant les Administrateurs 149 Rapports des comités du Conseil d’Administration 162 4. information concernant les organes d’administration En 2006, le Conseil d’Administration de SUEZ était composé de 15 Sur les bases de l’examen de la situation des Administrateurs lors Administrateurs dont 6 membres français, 7 membres non français du Conseil d’Administration du 8 mars 2006, il a été considéré que, et 2 membres ayant une double nationalité (française et autre). sur 15 Administrateurs, 8 étaient indépendants et que 7 autres ne l’étaient pas. 4 47 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration au 3 décembre 2006 date de date date de dernière d’expiration re nomination nomination du mandat adresse Gérard mestrallet (57 ans) 15 juin 1994 2005 2009 Suez, 16, rue de la ville l’evêque, président-Directeur Général 75008 paRiS albert frère (80 ans) 19 juin 1997 2004 2008 Groupe Bruxelles lambert vice-président avenue marnix 24, B-1000 BRuxelleS edmond alphandéry (63 ans)* 27 avril 2004 2004 2008 cnp assurances administrateur 4, place Raoul-Dautry, 75015 paRiS antonio Brufau (58 ans)* 25 avril 2003 2003 2007 RepSol Ypf administrateur S.a. paseo de la castellana, 278 e 28046 maDRiD René carron (64 ans) 27 avril 2004 2004 2008 crédit agricole S.a. administrateur 91-93, boulevard pasteur, 75015 paRiS Gerhard cromme (63 ans)* 14 juin 1995 2004 2008 thyssenKrupp aG administrateur august-thyssen Strasse 1, D-40211 DuSSelDoRf etienne Davignon (74 ans) 3 août 1989 2004 2008 Suez-tRacteBel administrateur place du trône, 1, B-1000 BRuxelleS paul Desmarais Jr. (52 ans) 14 avril 1998 2005 2009 power corporation du canada administrateur 751 square victoria, montReal, H2Y 2J3 queBec Richard Goblet d’alviella (59 ans)* 13 mai 2005 2005 2009 Sofina administrateur rue de l’industrie, 31 B-1040 BRuxelleS Jacques lagarde (68 ans)* 14 juin 1995 2003 2007 1314 arch Street, administrateur BeRKeleY, ca 94708, etats-unis anne lauvergeon (47 ans)* 5 mai 2000 2003 2007 areva administrateur 33, rue la fayette, 75009 paRiS Jean peyrelevade (67 ans) 22 juin 1983 2004 2008 leonardo france (ex-toulouse & associés) administrateur 73, rue d’anjou, 75008 paRiS thierry de Rudder (57 ans) 27 avril 2004 2004 2008 Groupe Bruxelles lambert administrateur avenue marnix 24, B-1000 BRuxelleS 4 Jean-Jacques Salane (55 ans) 26 avril 2002 2006 2010 lyonnaise des eaux pays basque administrateur 15, avenue charles floquet Bp 87, 64202 BiaRRitz cedex lord Simon of Highbury (67 ans)* 4 mai 2001 2005 2009 53 Davies Street, administrateur lonDon W1K 5JH, uK Secrétaire du conseil d’administration : patrick Billioud * Administrateur indépendant. «Un Administrateur est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement.» (Source : rapport Bouton qui détermine une liste de critères au regard desquels le Conseil d’Administration a pris sa décision le 8 mars 2006). conseil d’administration depuis le 3 décembre 2006 Monsieur Antonio Brufau a démissionné le 16 janvier 2007. I l a considéré que, compte tenu des conventions passées entre SUEZ et Toulouse & Associés – devenu depuis Leonardo De ce fait, au 17 janvier 2007, le Conseil d’Administration de France –, il n’était plus possible de considérer Jean Peyrelevade – SUEZ était composé 14 Administrateurs dont 6 membres français, précédemment Associé Gérant de Toulouse & Associés et 6 membres non français et 2 membres ayant une double nationalité aujourd’hui Vice-Président de Leonardo France – comme (française et autre). Administrateur indépendant. L e Conseil d’Administration de SUEZ, dans sa séance du Sur ce constat, il a été considéré que, sur 14 Administrateurs, 7 mars 2007, a examiné à nouveau la situation des Administrateurs 6 étaient indépendants et que 8 ne l’étaient pas. au regard des critères définis par le rapport Bouton relatif à l’indépendance des Administrateurs. 48 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration renseignements concernant les administrateurs . administrateurs en exercice En février 1991, il est nommé Administrateur-Délégué et Président du Comité de Direction de la Société Générale de Belgique. En 1995, il devient Président-Directeur Général de la Compagnie Gérard Mestrallet, né le 1er avril 1949, à Paris XVIIIe, de nationalité de SUEZ, puis, en juin 1997, Président du Directoire de SUEZ française. Lyonnaise des Eaux. Le 4 mai 2001, Gérard Mestrallet est nommé D i p l ô m é de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale Président-Directeur Général de SUEZ. Il est, par ailleurs, Président d’Administration. Gérard Mestrallet entre en 1984 à la Compagnie de l’Association Paris EUROPLACE et membre du Conseil de de SUEZ, en tant que Chargé de mission. En 1986, il est l’Institut Français des Administrateurs. nommé Délégué Général Adjoint pour les affaires industrielles. nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés de l’exercice 2006 au cours de l’exercice et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 président du conseil d’administration de Suez energie Services, président de Hisusa vice-président de Hisusa Suez environnement, electrabel*, Suez-tRacteBel (Belgique) (espagne) (espagne) vice-président de aguas de Barcelona*, Hisusa (espagne) administrateur de Saint-Gobain* (france), pargesa Holding S.a.* (Suisse) membre du conseil de Surveillance de axa* * Sociétés cotées. Gérard Mestrallet a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières • membre du Conseil de Surveillance de Casino, Crédit Agricole années, les mandats suivants : Indosuez, Métropole Télévision M6, Sagem S.A., Société du Louvre, Taittinger ; • Président du Conseil d’Administration de la Société Générale de Belgique ; • Censeur de Casino ; • Président de Hisusa (Espagne) ; • Représentant permanent de Sperans au Conseil d’Administration de Fimalac S.A. • Vice-Président de Hisusa (Espagne) ; 4 G é r a r d Mestrallet détient personnellement 204 652 actions • Administrateur de Crédit Agricole S.A., Ondeo, Société Générale SUEZ. de Belgique, Frabepar (Belgique) ; 49 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Albert Frère, né le 4 février 1926, à Fontaine l’Evêque (Belgique), Charleroi, il fonde à Genève, en 1981, en association avec d’autres de nationalité belge. hommes d’affaires, la Société Pargesa Holding, qui entre, en 1982, au capital du Groupe Bruxelles Lambert. Après avoir exercé des fonctions dans l’entreprise familiale et acquis la maîtrise des entreprises sidérurgiques du bassin de nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 néant administrateur de Grupo Régent honoraire de la Banque nationale de Belgique Banca leonardo (italie) président du conseil d’administration et administrateur-Délégué de Groupe Bruxelles lambert* (Belgique) président du conseil d’administration de eRBe, frère-Bourgeois, financière de la Sambre (Belgique), Stichting administratiekantoor frères-Bourgeois (pays-Bas) vice-président administrateur-Délégué et membre du comité de Direction de pargesa Holding S.a.* (Suisse) président du conseil de Surveillance de métropole télévision m6* (france) président honoraire de la chambre de commerce et d’industrie de charleroi (Belgique) administrateur de lvmH*, château cheval Blanc (france), Grupo Banca leonardo (italie) membre du comité international de assicurazioni Generali S.p.a.* (italie) * Sociétés cotées. Albert Frère a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, • C o m m i s s a r i s de Agesca Nederland N.V., Frères-Bourgeois les mandats suivants : Holding BV, Parjointco N.V. ; • Président de Petrofina (Belgique) ; • m e m b r e du Conseil Consultatif International de Power Corporation du Canada*. • Administrateur de Coparex International S.A. ; 4 Albert Frère détient personnellement 2 000 actions SUEZ. 50 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration E d m o n d Alphandéry, né le 2 septembre 1943, à Avignon mai 1995. Il a présidé le Conseil de Surveillance de la CNP de (Vaucluse), de nationalité française. 1988 à 1993 et fut Président d’Electricité de France de 1995 à 1998. Depuis juillet 1998, il assume à nouveau la Présidence du Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et Agrégé de Conseil de Surveillance de CNP Assurances. Il est par ailleurs sciences économiques. Il est Professeur Emérite à l’université de Administrateur de Calyon depuis 2002. Depuis juin 2003, il Paris II. Il est Maire de Longué-Jumelles et Conseiller général du est également Président du Centre National des Professions Maine et Loire. Il a été ministre de l’Economie de mars 1993 à Financières. nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 président du conseil de Surveillance de cnp assurances néant néant président de cnp international administrateur de calyon, icade, (france), caixa Seguros (espagne), cnp capitalia vita (italie) président du centre national des professions financières Edmond Alphandéry a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières • membre du Conseil de Surveillance de GT Finances. années, les mandats suivants : Edmond Alphandéry détient personnellement 2 223 actions SUEZ. • Administrateur de la société de presse «Affiches Parisiennes» ; Il est membre du Comité d’Audit. Antonio Brufau, né le 12 mars 1948, à Mollerusa (Espagne), de d’Arthur Andersen Worldwide Advisory Council. A partir de 1988, nationalité espagnole. il devient Senior Executive Vice President de la Caja de Ahorros y Pensiones de Barcelona «la Caixa». Par ailleurs, il a été Président- L i c e n c i é en économie de l’Université de Barcelone. Expert- Directeur Général de «la Caixa» Group de 1999 à 2004. Depuis c omptable et diplômé de l’IESE. Après avoir exercé diverses le 27 octobre 2004, il est Président-Directeur Général de Repsol fonctions au sein d’Arthur Andersen, il devient en 1986 membre 4 YPF, S.A. nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 président-Directeur Général de Repsol Ypf, S.a.* (espagne) administrateur de néant Suez président de Ypf, S.a.* (argentine), comupet madrid 2008, S.l. (espagne) vice-président de Gas natural SDG, S.a.* (espagne) * Sociétés cotées. Antonio Brufau a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières • A d m i n i s t r a t e u r de Abertis Infraestructuras, Caixa Capital années, les mandats suivants : Desarollo SCR, Caixa Holding S.A.U., Caixa Capital Risc S.G.E.C.R., Enagás, Inmobiliaria Colonial, Sociedad General de • P r é s i d e n t de Hodefi (France), Repsol Portugal Petroleo e Aguas de Barcelona (Espagne), CaixaBank France et SUEZ ; Derivados (Portugal), Gas Natural SDG, Fundació Barcelona Digital (Espagne) ; • r e p r é s e n t a n t permanent de Caixa Holding au Conseil de CaixaBank Andorre. • Directeur Général de Caja de Ahorros y Pensiones de Barcelona «la Caixa» (Espagne) ; Antonio Brufau détient personnellement 2 222 actions SUEZ. Il a été membre du Comité d’Audit jusqu’au 16 janvier 2007. 5 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration René Carron, né le 13 juin 1942, à Yenne (Savoie), de nationalité Agricole. En 1992, il devient Président de la Caisse Régionale de française. la Savoie devenue, après sa fusion avec la Caisse de Haute-Savoie en 1994, la Caisse Régionale des Savoie, qu’il préside depuis lors. René Carron est Exploitant agricole à Yenne. Il est Chevalier de En 1995, il entre au bureau de la Fédération Nationale du Crédit la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre National du Mérite et Agricole, il en devient Président de juillet 2000 à avril 2003, puis Commandeur du Mérite Agricole. Il a exercé divers mandats électifs Vice-Président. En décembre 2002, il est nommé Président du en Savoie. En 1981, René Carron entre dans le Groupe Crédit Conseil d’Administration du Crédit Agricole S.A. nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 président du conseil d’administration de crédit agricole S.a.* président de la fondation administrateur vice-président pour l’agriculture et président de la caisse Régionale de crédit agricole des Savoie, de Banca intesa* (italie) la Ruralité dans le monde confédération internationale du crédit agricole «cica», «faRm» fondation pour l’agriculture et la Ruralité dans le monde «faRm» Représentant permanent vice-président de la confédération nationale de la mutualité de la de crédit agricole S.a. coopération et du crédit agricole «cnmcca», administrateur de fédération nationale du crédit agricole la fondation de france administrateur de crédit agricole Solidarité et Développement, fondation du crédit agricole pays de france, Sacam, Sacam participations, Scicam (france) membre du conseil de Surveillance de lagardère* membre du comité de Direction – Gérant d’aDicam membre du comité de Direction du Gie Gecam Représentant permanent de crédit agricole S.a. administrateur de la fondation de france * Sociétés cotées. • membre du Conseil de Surveillance de Eurazeo ; René Carron a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, les mandats suivants : • Conseiller de la Banque de France de la Savoie ; 4 • Président de la Caisse Locale de Crédit Agricole de Yenne, • maire de la commune de Yenne ; Fédération Nationale du Crédit Agricole, GIE GECAM, SAS de • conseiller général, membre de la commission permanente du la Boétie ; Conseil Général de la Savoie. • Administrateur Vice-Président de Banca Intesa (Italie) ; René Carron détient personnellement 3 500 actions SUEZ. Il est • Administrateur de Crédit Agricole Indosuez, Crédit Lyonnais, Président du Comité des Nominations et membre du Comité pour Fonds Coopération Crédit Agricole Mutuel, Rue Impériale, SAS l’Ethique, l’Environnement et le Développement durable. SAPACAM, Sofinco ; 52 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Gerhard Cromme, né le 25 février 1943, à Vechta/Oldenburg G e r h a r d Cromme a fait des études de droit (Doctorat) et de (Allemagne), de nationalité allemande. sciences économiques (Universités de Münster, Lausanne, Paris et Harvard). Il entre dans le Groupe Saint Gobain en Allemagne en 1971, puis rejoint le Groupe Krupp en 1986. nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 membre du conseil de président du conseil de Surveillance de thyssenKrupp aG* (allemagne) néant Surveillance de Hochtief membre du conseil de Surveillance de allianz Se , axel Springer aG , * * aG, volkswagen aG* Deutsche lufthansa aG*, e.on aG*, Siemens aG* (allemagne) administrateur de Bnp-paribas*, Saint-Gobain* (france) * Sociétés cotées. Gerhard Cromme a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières Gerhard Cromme détient personnellement 2 000 actions SUEZ. années, les mandats suivants : Il est membre du Comité des Nominations. • Administrateur de Thales (France) ; • membre du Conseil de Surveillance de ABB AG, E.ON Ruhrgas AG, Hochtief AG, Volkswagen AG (Allemagne). Etienne Davignon, né le 4 octobre 1932, à Budapest (Hongrie), Commission des Communautés Européennes (1981-1985), de de nationalité belge. Président de l’Institut Royal des Relations Internationales. En 1985, il entre à la Société Générale de Belgique dont il en a été Président E t i e n n e Davignon a exercé successivement en Belgique les d’avril 1988 à février 2001, puis Vice-Président jusqu’à la fusion fonctions de Chef de Cabinet du ministre des Affaires Etrangères du 31 octobre 2003 de la Société Générale de Belgique et de (1964-1969), de Président du Comité de Direction de l’Agence Tractebel. Il devient alors Vice-Président de SUEZ-TRACTEBEL. 4 Internationale de l’Energie (1974-1977), de Vice Président de la nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 vice-président de umicore*, président de la compagnie maritime Belge, compagnie des Wagons-lits, administrateur de cumerio, Recticel*, Sn airholding (Belgique) Sibeka (Belgique) et Real Software (Belgique) accor* (france) vice-président de Suez-tRacteBel (Belgique) administrateur de accor* (france), cumerio*, Real Software*, Sofina S.a.*, Sn Brussels airlines (Belgique), Gilead* (etats-unis) * Sociétés cotées. Etienne Davignon cessé d’exercer, au cours des cinq dernières • Administrateur de BASF (Allemagne), Biac, Petrofina, Solvay années, les mandats suivants : (Belgique). • Président de la Société Générale de Belgique ; E t i e n n e Davignon détient personnellement 11 111 actions SUEZ. Il est Président du Comité pour l’Ethique, l’Environnement • Vice-Président de Accor, Fortis, Tractebel, Umicore, Sibeka et le Développement durable et membre du Comité des (Belgique) ; Rémunérations. 53 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration P a u l Desmarais Jr, né le 3 juillet 1954, à Sudbury, Ontario Financière Power, une compagnie qu’il a aidée à mettre sur (Canada), de nationalité canadienne. pied et dont il devient le Président du Conseil en 1990, puis le Président du Comité Exécutif en mai 2005. Il est nommé Président Paul Desmarais Jr a fait ses études à l’Université McGill à Montréal, du Conseil et Co-Chef de la Direction de Power Corporation du puis à l’INSEAD de Fontainebleau. Il est titulaire d’une Maîtrise en Canada en 1996. Administration. En 1984, il est élu Vice-Président de la Corporation nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 président du conseil et co-chef de la Direction de power corporation néant membre du conseil du canada* consultatif international du groupe la poste (france) président du comité exécutif de corporation financière power* (canada) conseiller mondial, vice-président du conseil d’administration et administrateur-Délégué de merrill lynch pargesa Holding S.a.* (Suisse) vice-président du conseil et membre du comité Stratégique d’imerys* (france) administrateur et membre du comité de Direction de Great-West lifeco inc.* et ses principales filiales, de la Société financière iGm inc* (canada) et ses principales filiales administrateur et membre du comité permanent de Groupe Bruxelles lambert* (Belgique) administrateur de total S.a.* (france) membre du conseil international, du conseil d’administration et du comité de vérification de l’inSeaD président du conseil consultatif international de Hec (canada) président du comité consultatif de Sagard private equity partners (france) membre du conseil consultatif international du groupe la poste (france) conseiller mondial, merrill lynch * Sociétés cotées. 4 Paul Desmarais Jr détient personnellement 2 222 actions SUEZ. Paul Desmarais Jr a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, les mandats suivants : Il est membre du Comité des Rémunérations. • A d m i n i s t r a t e u r de Rhodia (France), Electrafina, Tractebel (Belgique). 54 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Richard Goblet d’Alviella, né le 6 juillet 1948, à Bruxelles, de banquier d’affaires, spécialisé dans le domaine des financements nationalité belge. internationaux, à Londres et à New York, pendant quinze années. Il était Managing Director du Paine Webber Group avant de rejoindre Ingénieur commercial de l’Université Libre de Bruxelles, MBA la Sofina où il exerce la fonction d’Administrateur-Délégué depuis de la Harvard Business School. M. Goblet d’Alviella a été 1989. nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 administrateur-Délégué de Sofina* (Belgique) néant néant administrateur de Danone , eurazeo (france), Delhaize , finasucre, * * * Glaces de moustier*, Henex*, Suez-tRacteBel, union financière Boël (Belgique), caledonia investments* (Grande-Bretagne) * Sociétés cotées. Richard Goblet d’Alviella détient personnellement 2 000 actions Richard Goblet d’Alviella a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, les mandats suivants : SUEZ. Il est membre du Comité d’Audit. • Administrateur de ADSB Télécommunications (Belgacom), SES Global (Luxembourg). Jean Peyrelevade, né le 24 octobre 1939, à Marseille (Bouches- de l’UAP, puis du Crédit Lyonnais dont il quitte la présidence du-Rhône), de nationalité française. en octobre 2003. Depuis le 1er septembre 2004, il est Associé chez Toulouse & Associés devenue Leonardo France depuis son D i p l ô m é de l’Ecole Polytechnique et de l’Institut d’Etudes acquisition par la Banca Leonardo (Italie) en novembre 2006. Politiques, Jean Peyrelevade a exercé successivement les fonctions de Président de la Compagnie de SUEZ, de la Banque Stern, 4 nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 associé de toulouse & administrateur de Dnca vice-président de leonardo france associés finance administrateur de Bouygues*, Dnca finance (france), Société monégasque de l’electricité et du Gaz (monaco) membre du conseil de Surveillance de cma/cGm * Sociétés cotées. Jean Peyrelevade a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières Jean Peyrelevade a signé en février 2006 un «Alford Guilty Plea» années, les mandats suivants : avec le procureur fédéral de Californie et a reçu un «cease and desist order» de la FED dans le cadre de l’affaire Executive Life. • Président du Crédit Lyonnais ; En application de ces documents, il a payé une amende de • Président du Conseil de Surveillance de Clinvest ; 500 000 dollars, est interdit de territoire aux Etats-Unis pour trois ans, et s’est vu interdire de travailler dans une banque aux • Administrateur de AGF, Air Liquide, Club Méditerranée, LVMH Etats-Unis. (France), Power Corporation du Canada ; Jean Peyrelevade détient personnellement 3 694 actions SUEZ. • membre du Conseil de Surveillance de Lagardère ; • Associé de Toulouse & Associés. 55 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Thierry de Rudder, né le 3 septembre 1949, à Paris VIIIe, ayant la Philadelphie. M. Thierry de Rudder débute sa carrière aux Etats- double nationalité belge et française. Unis et entre à la Citibank en 1975 où il exerce diverses fonctions à New York puis en Europe. En 1986, il rejoint le Groupe Bruxelles D i p l ô m é en mathématiques de l’Université de Genève et de Lambert dont il est aujourd’hui Administrateur Délégué. l’Université Libre de Bruxelles, MBA de la Wharton School à nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 néant néant administrateur-Délégué de Groupe Bruxelles lambert* (Belgique) administrateur de imerys , total (france), * * compagnie nationale à portefeuille*, Suez-tRacteBel (Belgique) * Sociétés cotées. Thierry de Rudder détient personnellement 2 222 actions SUEZ. Thierry de Rudder a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, les mandats suivants : • Administrateur de Petrofina (Belgique), SI Finance, Rhodia (France), CLT-UFA (Luxembourg). J e a n - J a c q u e s Salane, né le 16 septembre 1951, à Bayonne la Lyonnaise des Eaux en mars 1972, il a siégé au Conseil (Pyrénées-Atlantiques), de nationalité française. d’Administration de Lyonnaise des Eaux de 1990 à 1996 en qualité de représentant du Comité Central d’Entreprise. De formation comptable, Jean-Jacques Salane est entré à nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 4 Délégué syndical cGt Représentant syndical au néant comité de Groupe Suez Représentant syndical au comité d’entreprise de lyonnaise des eaux Suez pays Basque depuis 1996 Représentant syndical au comité central d’entreprise lyonnaise des eaux depuis 1996 président des conseils de Surveillance français des fonds Spring J e a n - J a c q u e s Salane détient personnellement 2 000 actions J e a n - J a c q u e s Salane a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, le mandat suivant : SUEZ. Il est membre du Comité pour l’Ethique, l’Environnement et le Développement durable. • Représentant syndical au Comité de Groupe SUEZ. 56 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Lord Simon of Highbury, né le 24 juillet 1939, à Londres (Grande- en 1995. Après avoir exercé des fonctions ministérielles à partir Bretagne), de nationalité britannique. de mai 1997, il devint Conseiller du Premier ministre britannique pour la modernisation du gouvernement. Il fut également Conseiller Titulaire d’un MA de Cambridge et diplômé MBA de l’INSEAD du Président Prodi pour la réforme de l’Union Européenne. Il est de Fontainebleau. Il rejoint la British Petroleum en 1961 où il entré à la Chambre des Lords en 1997. exerce des fonctions de Direction avant d’être nommé Chairman nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 Senior advisor morgan Stanley international (europe) member of Supervisory member advisory Board Board volkswagen Group Dana Gas international Director unilever plc* (allemagne) member of international advisory Board fitch (Belgique) trustee cambridge member advisory Board Dana Gas international foundation member of cambridge university council trustee Hertie foundation * Sociétés cotées. • Member of Supervisory Board Volkswagen Group (Allemagne) ; Lord Simon of Highbury a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, les mandats suivants : • Chairman of Cambridge Foundation ; • Director of Britain in Europe ; • Trustee Cambridge Foundation. • Member of International Advisory Board de Fortis (Belgique) ; Lord Simon of Highbury détient personnellement 2 000 actions • Member of Advisory Board L.E.K. ; SUEZ. Il est Président du Comité des Rémunérations. 2. administrateurs dont le mandat est soumis à renouvellement par l’assemblée Générale 4 Jacques Lagarde, né le 2 mai 1938, à Rennes (Ille et Vilaine), Lyon, Président-Directeur Général de Gillette France, Président ayant la double nationalité française et américaine. d’Oral-B Laboratories (Etats-Unis), Président du Directoire de Braun AG (Allemagne), Président du Conseil de Surveillance de Braun AG Jacques Lagarde est diplômé de HEC et de Harvard Business et Vice-Président de The Gillette Company (Etats-Unis). School. Il a été Directeur de l’Ecole Supérieure de Commerce de nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 administrateur de eukarion inc. (etats-unis) néant néant Jacques Lagarde détient personnellement 5 778 actions SUEZ. Jacques Lagarde a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières années, le mandat suivant : Il est Président du Comité d’Audit. • membre du Conseil de Surveillance de Braun AG (Allemagne). 57 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Anne Lauvergeon, née le 2 août 1959, à Dijon (Côte-d’Or), de Adjoint à la Présidence de la République et sherpa du Président nationalité française. de la République pour l’organisation des sommets internationaux (G7). En 1995, elle devient Associé-Gérant de Lazard Frères et Ingénieur en Chef des Mines, normalienne, agrégée de sciences Cie. Elle était, depuis 1997, Vice-Président exécutif et membre du physiques, Anne Lauvergeon a commencé sa carrière en 1983 Comité Exécutif d’Alcatel, chargée des participations industrielles. dans la sidérurgie, avant d’étudier au CEA les problèmes de sûreté Anne Lauvergeon est Présidente du Directoire du groupe Areva chimique en Europe. En 1990, elle a été nommée Chargée de depuis juillet 2001 et Président-Directeur Général du groupe Areva Mission pour l’Economie internationale et le commerce extérieur à NC (ex-Cogema) depuis juin 1999. la Présidence de la République, puis en 1991, Secrétaire Générale nouveaux mandats et mandats et fonctions abandonnés au cours fonctions acceptés au cours de l’exercice de l’exercice 2006 et début 2007 mandats et fonctions exercés 2006 et début 2007 néant néant présidente du Directoire de areva* présidente du conseil d’administration de areva nc (ex-cogema) présidente de areva enterprises inc (etats-unis) vice-présidente du conseil de Surveillance de Safran S.a.* administrateur de areva t&D Holding S.a., total*, vodafone Groupe plc* (Royaume-uni) * Sociétés cotées. Anne Lauvergeon a cessé d’exercer, au cours des cinq dernières Anne Lauvergeon détient personnellement 3 390 actions SUEZ. années, les mandats suivants : Elle est membre du Comité pour l’Ethique, l’Environnement et le Développement durable et membre du Comité des Nominations. • Administrateur de Eramet, Pechiney, Usinor ; • Représentant permanent d’Areva au Conseil d’Administration de FCI. 4 58 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration composition du conseil d’administration à l’issue de l’assemblée Générale du 4 mai 2007 (sous réserve de l’approbation des résolutions par ladite assemblée) Sur la base du renouvellement des mandats de Mme Anne Lauvergeon et de M. Jacques Lagarde proposés à l’Assemblée : administrateurs considérés comme indépendants «i» non indépendants «ni» au regard des critères du rapport Bouton NI – Exécutif Gérard mestrallet président-Directeur Général NI (a) albert frère vice-président I edmond alphandéry administrateur NI (b) René carron administrateur I Gerhard cromme administrateur NI (c) etienne Davignon administrateur NI (a) paul Desmarais Jr. administrateur I Richard Goblet d’alviella administrateur I Jacques lagarde administrateur I anne lauvergeon administrateur NI (d) Jean peyrelevade administrateur NI (a) thierry de Rudder administrateur NI – Salarié du Groupe Jean-Jacques Salane administrateur I lord Simon of Highbury administrateur 6 8 Dirigeant ou représentant d’un groupe, le Groupe Bruxelles Lambert, qui détient plus de 10% des droits de vote de SUEZ. (a) Président d’un groupe bancaire, le Crédit Agricole, qui est l’une des principales banques de SUEZ. (b) 4 Dirigeant de filiales du Groupe SUEZ. (c) Accords importants passés avec la société Toulouse & Associés, (devenue Leonardo France en novembre 2006) dont il est Vice-Président. (d) I l n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil un certain nombre de sanctions tout en maintenant son innocence. d’Administration et les autres principaux cadres dirigeants de Ces sanctions n’affectent pas sa capacité d’administration ou de SUEZ. gestion de sociétés non bancaires, ou de sociétés bancaires en dehors des Etats-Unis. A la connaissance de SUEZ, aucun des membres du Conseil d’Administration, ni aucun des principaux dirigeants de SUEZ n’a Il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre les devoirs, fait l’objet d’une condamnation pour fraude prononcée au cours à l’égard de SUEZ, des membres du Conseil d’Administration des cinq dernières années. Aucun de ces membres n’a participé en et leurs intérêts privés. Il est précisé que SUEZ entretient des qualité de dirigeant à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation courants d’affaires avec le Groupe Crédit Agricole, représenté au au cours des cinq dernières années et aucun n’a fait l’objet d’une Conseil d’Administration de SUEZ par M. Carron, et avec Areva, incrimination et/ou sanction publique officielle prononcée par une représentée par Mme Lauvergeon. De plus, Calyon, filiale du autorité statutaire ou réglementaire. Aucun de ces membres n’a été Groupe Crédit Agricole, a accordé, en 2005, une ligne de crédit à empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe SUEZ afin de financer l’offre mixte de SUEZ sur Electrabel décrite d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur à la Section 7.1 de l’actualisation du Document de Référence ni d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un 2004, déposé auprès de l’AMF le 7 septembre 2005 sous le émetteur au cours des cinq dernières années. n° D.05-0429-A01. SUEZ a confié à Toulouse & Associés devenue Leonardo France, dont Jean Peyrelevade est Vice-Président, une Jean Peyrelevade avait été inculpé («indicted») en 2004 par mission d’étude et de réflexion. un grand jury du District Central de Californie à la demande du procureur fédéral dans le cadre de l’affaire «Executive Life». Cette D a n s un souci de transparence et d’information du public, inculpation a été levée à la suite de la signature début 2006 par SUEZ prend en compte les recommandations du rapport du Jean Peyrelevade d’un «Alford Guilty Plea» par lequel il a accepté groupe de travail présidé par Daniel Bouton pour l’amélioration 59 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration d u gouvernement d’entreprise, dont les conclusions ont été de prendre connaissance des procédures de contrôle interne présentées au public le 23 septembre 2002. Ces principes inspirent et externe afin de veiller à ce que celles-ci couvrent de façon notamment le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration appropriée les zones de risques. de SUEZ ainsi que la Charte de l’Administrateur de SUEZ. Par Le Comité d’Audit s’est réuni 8 fois au cours de l’année 2006, avec ailleurs, la loi américaine «Sarbanes-Oxley Act», publiée en 2002, un taux moyen de participation de 81%. Les Commissaires aux s’applique à SUEZ, en sa qualité d’émetteur étranger, du fait de son comptes ont assisté à 6 séances. enregistrement auprès de la Securities and Exchange Commission 6 séances sont programmées pour l’année 2007 et 2 séances se et de la cotation d’ADS à la bourse de New York. sont déjà tenues au 31 mars 2007. réunions consultatives Le comité pour l’ethique, l’environnement des administrateurs et le développement durable En application des recommandations de la première évaluation Il est composé de quatre membres dont un membre est considéré du Conseil d’Administration et des Comités du Conseil, fin 2002, comme «indépendant» * au regard des critères du rapport il a été institué des réunions consultatives périodiques des Bouton : Administrateurs sur la stratégie du Groupe, destinées à préparer les décisions du Conseil d’Administration. • Etienne Davignon, Président ; Une réunion s’est tenue en 2006. Il n’y en a pas eu en 2007, • René Carron ; mais le Conseil d’Administration s’est réuni 12 fois, dont plusieurs • Anne Lauvergeon* ; séances ont été consacrées à la stratégie du Groupe, notamment dans le cadre du projet de fusion SUEZ/Gaz de France. • Jean-Jacques Salane. L’article 5 du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration Les comités du conseil d’administration définit les règles et modalités de fonctionnement de ce Comité. Il veille au respect des valeurs individuelles et collectives sur Pour l’aider dans ses réflexions, le Conseil d’Administration s’est lesquelles le Groupe fonde son action ainsi qu’au respect des règles doté de quatre Comités qui ont pour mission générale d’étudier des de conduite que chaque collaborateur doit appliquer. Il examine sujets spécifiques pour préparer certaines délibérations du Conseil, par ailleurs les voies et moyens pour mener à bien les objectifs lui transmettre des avis et des recommandations sur les décisions du Groupe en matière d’environnement et de développement à prendre et enfin élaborer des propositions. durable. Le Comité pour l’Ethique, l’Environnement et le Développement 4 Le comité d’audit durable s’est réuni 4 fois au cours de l’année 2006, avec un taux moyen de participation de 88%. Jusqu’au 16 janvier 2007, date de la démission d’Antonio Brufau, il était composé de quatre membres, tous considérés comme Le comité des nominations «indépendants»* au regard des critères du rapport Bouton et comme «experts financiers» au regard de la loi américaine Le Comité des Nominations est composé de trois membres dont Sarbanes-Oxley : deux sont considérés comme «indépendants» * au regard des • Jacques Lagarde*, Président ; critères du rapport Bouton : • Edmond Alphandéry* ; • René Carron, Président ; • Antonio Brufau ; * • Gerhard Cromme* ; • Richard Goblet d’Alviella*. • Anne Lauvergeon*. L’article 4 du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration L’article 6 du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration définit les règles et modalités de fonctionnement de ce Comité. définit les règles et modalités de fonctionnement de ce Comité. Il Cet article a été modifié le 19 janvier 2005 afin de revoir et de examine et fait des recommandations au Conseil d’Administration renforcer le rôle du Comité d’Audit pour tenir compte de l’évolution sur toutes candidatures à un poste de membre du Conseil des législations tant française (Loi de Sécurité Financière) d’Administration ainsi que toutes nominations à une fonction de qu’américaine (Loi Sarbanes-Oxley). Direction Générale du Groupe ou de proposition de nomination à un poste de Président dans la Société de tête de l’une des Ce Comité a deux fonctions principales. La première est d’examiner branches du Groupe. de façon détaillée les projets de comptes, la pertinence et la permanence des principes et règles comptables utilisées ainsi Le Comité des Nominations s’est réuni 3 fois au cours de l’année que le contenu des documents rendus publics. La seconde est 2006, avec un taux moyen de participation de 67%. 60 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Le comité des rémunérations L’article 7 du Règlement intérieur du Conseil d’Administration définit les règles et modalités de fonctionnement de ce Comité. Il examine et fait des recommandations au Conseil d’Administration Il est composé de trois membres dont un est considéré comme sur la rémunération dudit Conseil, y compris le Président. «indépendant»* au regard des critères du rapport Bouton : Ce Comité est également consulté en ce qui concerne les modalités • Lord Simon of Highbury, Président* ; de rémunération du Comité Exécutif du Groupe. • Etienne Davignon ; Le Comité des Rémunérations s’est réuni 3 fois au cours de l’année • Paul Desmarais Jr. 2006, avec un taux moyen de participation de 78%. composition du comité exécutif au 3 décembre 2006 (0 membres) Le Comité Exécutif examine, à la demande du Président-Directeur Général, les questions de stratégie, de développement ou d’organisation du Groupe. Gérard Mestrallet président-Directeur Général Jean-Pierre Hansen Directeur Général en charge des opérations, vice-président du comité exécutif, responsable de Suez energie europe Gérard Lamarche Directeur Général en charge des finances Patrick Buffet* Délégué Général en charge de la Stratégie et du Développement Dirk Beeuwsaert Directeur Général adjoint en charge de Suez energie international Jean-Louis Chaussade Directeur Général adjoint en charge de Suez environnement Jérôme Tolot Directeur Général adjoint en charge de Suez energie Services Valérie Bernis Directeur Général adjoint en charge des communications et du Développement durable Emmanuel van Innis Directeur Général adjoint en charge des Ressources Humaines du Groupe Yves de Gaulle Secrétaire Général * Jusqu’au 31 décembre 2006. Outre ces 10 membres de droit, peut assister au Comité Exécutif : 4 Henry Masson Directeur central en charge des Risques, de l’organisation et des Services centraux composition du comité exécutif au er janvier 2007 (0 membres) Gérard Mestrallet président-Directeur Général Jean-Pierre Hansen Directeur Général en charge des opérations, vice-président du comité exécutif, responsable de Suez energie europe Gérard Lamarche Directeur Général en charge des finances Dirk Beeuwsaert Directeur Général adjoint en charge de Suez energie international Jean-Louis Chaussade Directeur Général adjoint en charge de Suez environnement Jérôme Tolot Directeur Général adjoint en charge de Suez energie Services Valérie Bernis Directeur Général adjoint en charge des communications et du Développement durable Emmanuel van Innis Directeur Général adjoint en charge des Ressources Humaines du Groupe Yves de Gaulle Secrétaire Général Alain Chaigneau* Directeur Général adjoint en charge de la Stratégie * Depuis le 1 janvier 2007. er 6 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration Outre ces 10 membres de droit, peut assister au Comité Exécutif : Henry Masson Directeur central en charge des Risques, de l’organisation et des Services centraux composition du comité des directions centrales au 3 décembre 2006 (4 membres) Le Comité des Directions Centrales examine pour avis les questions qui doivent être soumises à la décision du Président-Directeur Général ou du Conseil d’Administration. Sa composition est la suivante : Les membres du Comité Exécutif à l’exception de deux responsables de branche : Dirk Beeuwsaert et Jean-Louis Chaussade, renforcés par Henry Masson, dont les fonctions sont précisées ci-dessus, ainsi que : Isabelle Kocher Directeur central en charge de la Direction performance et organisation Robert-Olivier Leyssens Directeur central en charge de la Direction finances et fiscalité Christelle Martin Directeur central en charge du plan, du contrôle et des comptabilités Paul Rorive Directeur central en charge du Suivi et du Développement des activités nucléaires Xavier Votron Directeur central en charge de la promotion de l’innovation technologique et des energies Renouvelables rapports des comités du conseil d’administration rapport du comité d’audit • Le Comité a pris connaissance du document Form 20-F déposé à la Securities Exchange Commission «SEC» le 26 juin 2006. Les dispositifs mis en place au sein du Groupe dans le cadre du Le Comité d’Audit a tenu huit réunions au cours de l’exercice 2006 programme CODIS (cf. ci-après) ont permis au Chief Executive et deux début 2007, en présence des principaux responsables Officer («CEO») et au Chief Financial Officer («CFO») de signer des questions comptables et financières ainsi que de ceux de les documents imposés par la législation américaine ; l’audit interne, du contrôle interne et des risques de la Société. Les 4 Commissaires aux Comptes ont participé à sept de ces réunions • Le Comité a suivi de près le processus d’évaluation retenu pour (six en 2006 et une début 2007). la valorisation des actifs du Groupe à fin 2006 ; Le Comité d’Audit s’est penché plus particulièrement sur les • Le Comité a validé le changement de principe comptable relatif questions suivantes : aux écarts actuariels sur engagements de retraites. 1. L’examen des comptes 2. Politique de financement • Le Comité a analysé, avant leur présentation au Conseil : Le Comité a continué à suivre la réduction de l’endettement du Groupe et la politique de financement basée sur les objectifs – les comptes consolidés trimestriels, semestriels et annuels établis suivants : en normes IFRS, les prévisions actualisées (visées) des résultats de l’exercice 2006, du budget 2007, du plan à moyen terme • m a i n t i e n d’un profil d’amortissement régulier de la dette 2006-2009 ainsi que les résultats de l’étude création de valeur brute ; 2012, • m a i n t i e n d’un accès à des ressources court terme bon – les comptes semestriels et annuels de la maison mère en normes marché ; françaises ainsi que les comptes sociaux au 31 août 2006 établis • l i s s a g e et extension progressive de la maturité des lignes dans le cadre du projet de fusion SUEZ/Gaz de France qui devait obligataires ; se réaliser, au départ, fin 2006. • normalisation du niveau des liquidités et des lignes de crédit ; • Les actions SUEZ étant cotées sous forme d’ADR au New York Stock Exchange depuis le 18 septembre 2001, le Comité s’est • rationalisation des lignes de crédits syndiqués. fait présenter les comptes consolidés de l’exercice 2005 établis L a gestion centralisée des liquidités au sein du Groupe doit en normes américaines et a examiné la réconciliation de ces conduire à une meilleure adéquation entre les localisations des comptes avec les comptes établis en normes IFRS ; 62 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration dettes, des liquidités et des cash flows, à une diminution du coût L e Comité a, en particulier, examiné l’adéquation de cette global de la dette et à une maîtrise plus complète des liquidités. distribution avec les résultats 2006 ainsi qu’avec les perspectives financières du Groupe et de la maison mère. Dans le cadre de cette politique, le Comité d’Audit a été informé des principales renégociations et restructurations de dettes. 6. Projet de fusion SUEZ/Gaz de France 3. Politique de gestion des risques de taux et de Dans le cadre du projet de fusion SUEZ/Gaz de France, le Comité change d’Audit a été amené à analyser et à suivre toute une série de sujets avant leur présentation au Conseil : Le Comité s’est fait régulièrement présenter la situation et les • présentation et suivi du calendrier ; couvertures des risques de taux d’intérêt et de change du Groupe. • suivi des travaux effectués par les différents chantiers SUEZ/Gaz de France ; Les risques concernés sont : • suivi des travaux de due diligences effectuées ; • les risques de taux sur la dette nette, y compris les encours de dérivés en couverture d’actifs, qui sont principalement libellés • p r é s e n t a t i o n du traité de fusion et de la documentation en euros et en dollars ; juridique ; • les risques de change sur actifs (variation du bilan et du compte • présentation des synergies devant résulter du projet de fusion de résultat lors de la consolidation des comptes des filiales) qui SUEZ/Gaz de France, en particulier en ce qui concerne l’analyse sont principalement libellés en dollars et en reals brésiliens, des principes comptables de chaque groupe et l’établissement accessoirement en baths thaïlandais, en pesos chiliens et en de comptes pro forma ; livres sterling ; • suivi des «remèdes» proposés par SUEZ et Gaz de France à la • les risques de change sur transactions non réalisées dans la Commission Européenne pour obtenir son aval sur la fusion ; monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe concernée. • présentation des accords passés avec le Gouvernement belge, Le Comité a constaté : dits «Pax Electrica II» ; • q u e le Groupe présentait certaines positions de change • présentation des études de valorisation permettant d’arrêter, le essentiellement concentrées sur le dollar et le real brésilien ; moment venu, la parité ; • que la gestion des risques de taux et de change sur actifs était • présentation et suivi à travers le temps de l’attestation d’équité de coordonnée par la Direction Financière du Groupe. HSBC, conseil financier du Conseil d’Administration ; • revue du cadre de responsabilité des Administrateurs. 4. Plan Optimax 2005-2006 et synergies 4 opérationnelles SUEZ/Electrabel 7. Rapport d’activité de l’audit interne Le Comité s’est fait présenter l’état d’avancement du plan Optimax Le Comité a entendu le responsable de l’audit interne Groupe 2005-2006 (550 millions d’euros, dont moitié en 2005 et moitié rendre compte sur l’avancement du déploiement de l’organisation en 2006) et l’état d’avancement des synergies opérationnelles de l’audit interne dans le Groupe et les Branches. SUEZ/Electrabel (250 millions d’euros par tiers sur 3 ans – 2006 à 2008), soit au total 800 millions d’euros de réduction de coûts Le Comité a été informé des missions réalisées en 2006 et du plan sur 4 ans. d’audit pour l’année 2007. Concernant le plan Optimax 2005-2006, le Comité a pu constater Compte tenu des responsabilités de l’audit interne dans le cadre de la réalisation des objectifs fixés au départ. la loi américaine Sarbanes Oxley et de la nécessaire coordination avec les auditeurs externes, le Comité a approuvé et soutenu le Concernant les synergies opérationnelles SUEZ/Electrabel, elles renforcement des équipes de l’audit interne. reposent sur l’intégration de fonctions entre les sièges SUEZ de Paris et de Bruxelles et Electrabel ainsi que sur le renforcement du 8. Mise en place des procédures de contrôle interne programme de performance «achats» par le poids d’Electrabel. Le Comité a pris connaissance des actions prévues pour la période Le Comité d’Audit a été régulièrement informé des travaux du 2006-2008. programme CODIS «Control and Disclosure» développé sous l’impulsion de la Direction Financière et destiné à assurer le 5. Politique de distribution renforcement du contrôle interne dans tous les domaines et l’amélioration du reporting financier. Le Comité a été particulièrement attentif à la distribution proposée par le Groupe, tant au titre de l’exercice 2005 que pour la nouvelle Ce programme s’inscrit dans la mise en œuvre au sein du Groupe augmentation du dividende proposée au titre de l’exercice 2006. des réglementations française (Loi de Sécurité Financière) et 63 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration 10. Procédures d’approbation préalable a m é r i c a i n e (Loi Sarbanes-Oxley) et conduit à l’émission des des missions effectuées par les Commissaires rapports d’attestation prévus par ces réglementations. aux Comptes Le Comité avait encouragé en 2005 le renforcement des équipes du contrôle interne pour faire face aux contraintes de la loi américaine C o n f o r m é m e n t à la réglementation américaine, le Comité a sur le contrôle interne (application de la Section 404 de la Loi mis en place un système destiné à maintenir l’indépendance Sarbanes-Oxley pour l’année 2006). des Commissaires aux Comptes passant, notamment, par la préapprobation de certaines missions. 9. Unification provisoire sous une responsabilité En fonction de leur nature et dans certaines limites, ces missions unique, des équipes de l’audit interne et font l’objet d’une préapprobation générale, d’autres doivent être du contrôle interne spécifiquement préapprouvées. Le Comité a été informé que la Direction Générale de SUEZ, Le mandat d’Ernst & Young et Autres arrivant à échéance à l’issue constatant l’avancement du programme CODIS au sein du Groupe, de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de SUEZ au a décidé d’unifier les équipes de l’audit interne et du contrôle 31 décembre 2006, le Comité a accepté la proposition de la interne au Siège et dans les Branches, sous une responsabilité Direction Générale de ne pas procéder à un appel d’offres en raison unique, du 1er septembre 2006 à mai 2007. du temps requis pour la mise en œuvre d’une telle procédure et du contexte du projet de fusion SUEZ/Gaz de France. Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe en 2006 ernst & Young deloitte montant montant montant montant 2006 2005 % 2006 % 2005 2006 2005 % 2006 % 2005 En milliers d’euros Audit commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) Suez S.a. 5 164 3 220 26,6% 23,2% 5 924 3 242 19,7% 15,4% filiales intégrées globalement et proportionnellement 12 365 8 369 63,8% 60,3% 20 742 12 931 68,8% 61,5% autres diligences et prestations directement liées 4 à la mission du commissariat aux comptes (1) Suez S.a. 148 508 0,8% 3,7% 148 1 227 0,5% 5,8% filiales intégrées globalement et proportionnellement 1 483 1 255 7,7% 9,0% 2 428 2 113 8,1% 10,0% 98,9% 96,3% 29 242 19 513 97,0% 92,8% SOUS-TOTAL 19 160 13 352 Autres prestations 145 314 0,7% 2,3% 707 538 2,3% 2,6% fiscal 73 204 0,4% 1,5% 197 976 0,7% 4,6% autres 218 518 1,1% 3,7% 904 1 514 3,0% 7,2% Sous-total TOTAL (2) 19 378 13 870 100% 100% 30 146 21 027 100% 100% Les montants 2006 relatifs à l’audit du Contrôle Interne pour le Groupe s’élèvent à 10 907 k€ pour DTT et 6 982 k€ pour E&Y. (1) Les montants relatifs aux entités intégrées proportionnellement et dont l’essentiel a trait à des missions de Commissariat aux Comptes s’élèvent à 256 k€ en (2) 2006 contre 101 k€ en 2005 pour E&Y et 1 460 k€ en 2006 contre 1 249 k€ en 2005 pour Deloitte. 64 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Information concernant les organes d’Administration rapport du comité pour l’ethique, qui a pour objectif de maîtriser les dysfonctionnements relatifs aux agissements internes ou externes pouvant entraîner une l’environnement et le développement atteinte aux intérêts vitaux, à la réputation et/ou la mise en cause durable du Groupe ainsi que de ses dirigeants et ses mandataires sociaux. Ce dispositif répond également à la demande formulée par les Le Comité pour l’Ethique, l’Environnement et le Développement commissaires aux comptes, ou encore à celle des agences de durable a tenu quatre réunions les 18 janvier, 6 septembre, notation (éthique, développement durable, etc.) ; 18 octobre et 8 décembre, qui ont fait l’objet de comptes-rendus • le Comité a consacré une part importante de ses réunions à par son Président au Conseil d’Administration. l’examen des positions, des actions et des mesures prises par D ’ u n e manière générale, le Comité s’est tenu informé du SUEZ en matière d’environnement et de Développement Durable. développement des dispositifs éthiques dans le Groupe dans le Ainsi en matière de conformité et de reporting environnemental but de s’assurer que ceux-ci ont été déployés normalement, qu’ils lui ont été présentés les différents processus réguliers relatifs au ont fait l’objet de procédures d’application et de contrôle, afin de traitement des informations environnementales, les méthodes maintenir des standards élevés ainsi que la réputation du Groupe de contrôle, les procédures de vérification externe. Dans le et des sociétés qui le composent. même sens, le Comité s’est montré attentif au domaine relatif à la santé et à la sécurité au travail, sur lequel il a de nouveau Certains points particuliers méritent d’être soulignés : entendu certains Présidents de Branches. Il a ainsi pu apprécier • comme chaque année, le Comité s’est fait rendre compte des directement avec le management le plan d’action décidé par le résultats de la procédure des lettres de conformité par lesquelles COMEX du Groupe et dont il est informé de l’état d’avancement les Présidents des principales filiales du Groupe attestent du chaque année ; respect de la charte d’éthique du Groupe dans leur société • en matière de gouvernance, le Comité a aussi souhaité poursuivre pour l’année 2005 écoulée. Ce processus s’est appliqué en comme les années précédentes le processus d’évaluation du coordination avec le dispositif de conformité exigé par la Loi fonctionnement du Conseil d’administration. L’évaluation a été américaine Sarbanes-Oxley pour les sociétés cotées à la Bourse engagée fin 2006 sous la responsabilité du Président Etienne de New York ; Davignon, en partenariat avec un expert externe. Elle a permis de • il s’est également tenu informé des travaux effectués par le relever les améliorations apportées au fonctionnement du Conseil réseau des déontologues du Groupe, notamment à l’occasion en application des études précédentes, mais aussi d’apprécier le de leur conférence annuelle des 22 et 23 juin. Le Comité a pris fonctionnement de cette instance dans le processus préparatoire bonne note des questions opérationnelles qui y ont été traitées en au projet de fusion avec Gaz de France. Par ailleurs le Comité, commun avec un nombre important de managers de Business dans ce contexte relatif au projet de fusion avec Gaz de France, Units et des travaux d’évolution et d’amélioration du dispositif s’est prononcé sur le calendrier et les modalités de décision Ethique de SUEZ. C’est notamment le cas de la mise en place, quant aux périodes d’attribution de stock-options, de fixation du 4 à laquelle il s’est associé, du plan d’action Valeurs et Ethique, prix de levée de celles-ci, ou encore des dispositions applicables selon trois axes majeurs : en premier lieu une reprise des trois aux initiés eu égard aux contraintes liées à la circulation textes fondateurs du dispositif éthique de SUEZ, à savoir le d’informations privilégiées ; document sur «les Valeurs du Groupe», la «Charte d’Ethique» • enfin il convient de noter que le président Etienne Davignon a et les «Règles d’organisation et de conduite des Sociétés». Ces présenté directement aux actionnaires et pour la seconde fois, textes anciens de huit ans sont réécrits, simplifiés et complétés les activités du Comité au cours de l’Assemblée Générale du sous la thématique «Nos valeurs, notre Ethique» ; 5 mai 2006. • en second lieu une campagne d’information interne approfondie et étendue, que ce soit dans le nombre de langues utilisées comité des nominations (16 contre 6 dans les éditions précédentes), dans le périmètre de diffusion (plus d’un collaborateur sur deux dans le monde), ou encore quant aux supports de communication (documents En ce qui concerne les nominations au Conseil d’Administration, imprimés, documents électroniques, affichettes, Internet, le Comité des Nominations a proposé au Conseil le projet de intranet, extranet dédié aux collaborateurs) ; soumettre à l’Assemblée Générale le renouvellement du mandat d’Administrateur de Jean-Jacques Salane. Le comité a également • en troisième lieu un programme de formation innovant en e- examiné, comme chaque année, la qualité d’Administrateur learning, consacré à l’Ethique des affaires et aux principaux indépendant de chacun des membres du Conseil selon les critères points-clés opérationnels, programme obligatoire et définis dans le rapport Bouton. quantitativement très ambitieux pour les managers concernés, applicable à terme à l’échelle géographique de l’ensemble du Groupe ; comité des rémunérations • le Comité a par ailleurs soutenu la mise en place d’un dispositif Le Comité des Rémunérations a proposé au Conseil les modalités renforcé de prévention et de protection dit «Compliance Policy», de la rémunération fixe et variable en 2006 des mandataires sociaux 65 Document De RéféRence 2006 4 orGanes d’administration et de direction Conflits d’intérêts au niveau des organes d’Administration et de Direction exécutifs ainsi que celles du Directeur Général des Opérations et paramètres du plan de stock-options de 2006, ainsi que la fixation du Directeur Général en charge des Finances. Il a été informé des attributions à Gérard Mestrallet, au Directeur Général des par le Président-Directeur Général des modalités prévues pour la Opérations et au Directeur Général en charge des Finances. Il en rémunération des autres membres du Comité Exécutif du Groupe. a été selon la même procédure en ce qui concerne le programme Il a également proposé à la décision du Conseil le contenu et les d’attribution d’actions gratuites. 4.2 conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction Se reporter à la Section 14.1. 4 66 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES 15.1 Rémunérations et avantages versés p.167 Options de souscription d’actions consenties par la Société et par toutes les sociétés du Groupe durant l’exercice 2006 Rémunération des dirigeants 167 aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2006 171 Rémunérations brutes avantages en nature inclus 168 Rémunération des mandataires sociaux 168 Options de souscription d’actions consenties par la Société et par toutes les sociétés du Groupe au 17 janvier 2007 Actions gratuites 169 aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2006 171 Information sur les stock-options p.169 Stock-options levées durant l’exercice 2006 par les Options de souscription d’actions 169 mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2006 171 Attribution d’actions gratuites 169 Récapitulatif des opérations déclarées par les dirigeants Plan d’Actions Gratuites du 13 février 2006 170 et les mandataires sociaux durant l’année 2006 171 Plan d’Actions de Performance du 12 février 2007 170 15.2 Montant provisionné p.173 15.1 Rémunérations et avantages versés L e s informations ci-dessous sont relatives, d’une part, à la S’agissant de 2006, le montant global versé aux membres du rémunération totale perçue par les membres du Conseil Conseil d’Administration comprend également les rémunérations d’Administration, hors le Président-Directeur Général et, d’autre attribuées aux administrateurs de Suez S.A qui sont aussi 15 part, à la rémunération totale perçue par les membres du Comité administrateurs de SuEz-TRACTEBEL, filiale à 100% de Suez. Exécutif, y compris le Président-Directeur Général. 2006 2005 2004 Rémunération Rémunération Rémunération Effectif globale Effectif globale Effectif globale En millions d’euros conseil d’Administration 15 1,57* 15 1,24* 16 1,9* comité exécutif 11 14,8* 10 (1) 12,75* 11 11,95* Le nombre des membres du Comité est repassé à 11 à compter du 1er novembre 2005. (1) * Hors charges sociales. un tableau présentant la rémunération des dirigeants est présenté dans la Note 35 de la Section 20 relatif aux informations financières inclus dans le présent rapport. Rémunération des dirigeants La rémunération de ces dirigeants est composée d’une partie fixe L ’ é v o l u t i o n de la partie fixe de la rémunération est liée à la et d’une partie variable. modification des situations spécifiques, élargissement ou changement significatif des responsabilités, repositionnements 167 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES Rémunérationsetavantagesversés rendus nécessaires au regard de l’équité interne ou d’un décalage La part variable soldée en 2007 au titre de l’exercice 2006 est manifeste par rapport au «marché» externe. pour Gérard Mestrallet, Jean-Pierre Hansen, Gérard Lamarche déterminée pour 25% sur des objectifs qualitatifs, pour 75% sur La part variable a pour objet principal de rétribuer la contribution des critères quantitatifs. Les critères quantitatifs retenus sont, des dirigeants aux résultats de l’entreprise et du Groupe. comme en 2005, pour moitié le résultat opérationnel courant (RO) La part variable soldée en 2006 au titre de l’exercice 2005 était et pour moitié l’excédant net de liquidités des activités ordinaires pour Gérard Mestrallet, Jean-Pierre Hansen, Gérard Lamarche (ELAO) hors cessions d’activités. déterminée pour 25% sur des objectifs qualitatifs, pour 75% sur Pour les membres du Comité Exécutif, responsables d’une activité des critères quantitatifs. Les critères quantitatifs retenus sont opérationnelle dans le Groupe, elle est établie pour moitié sur pour moitié le résultat opérationnel (RO) et pour moitié l’excédent des critères qualitatifs, pour moitié sur des critères quantitatifs. net de liquidités des activités ordinaires (ELAO) hors cessions Les critères quantitatifs retenus – résultat opérationnel courant, d’activités. résultat net part du Groupe, ENL des activités ordinaires – sont Pour les membres du Comité Exécutif responsables d’une activité pris en compte au titre de SuEz pour 40% et 60% au titre de la opérationnelle dans le Groupe, elle était établie pour moitié sur des branche. critères qualitatifs, pour moitié sur des critères quantitatifs. Les Pour les autres membres, elle est déterminée de la même manière, critères quantitatifs retenus (croissance de la MBA (marge brute sauf pour les critères quantitatifs qui sont exclusivement SuEz. d’autofinancement) avant charges financières, ENL (excédent net de liquidités), résultats des activités ordinaires, résultat net quote- Pour l’ensemble du Comité Exécutif, le tableau ci-dessous permet part Groupe) sont pris en compte au titre de SuEz pour 40% et de comparer les rémunérations versées durant l’exercice par pour 60% au titre de la branche. rapport à celles de l’année précédente. P o u r les autres membres, elle était déterminée de la même manière, sauf pour les critères quantitatifs qui sont exclusivement SuEz. Rémunérations brutes avantages en nature inclus 2006 2005 2006/2005 En millions d’euros fixe 6,6 5,97 + 10,6% Variable 8,2 6,77 + 21,1% TOTAL 14,8 12,75 + 16,-% 15 11 10 nombre de membres du comité exécutif (1) Le nombre des membres du Comité est repassé à 11 à compter du 1er novembre 2005. (1) Les rémunérations variables représentent, en 2006, 55,4% du total en 2006. Le Comité Exécutif comprend tous les dirigeants des rémunérations contre 53% en 2005. opérationnels des branches. Plusieurs d’entre eux relèvent du marché de référence belge. La rémunération totale moyenne des membres du Comité Exécutif est passée de 1,27 million d’euros en 2005 à 1,34 million d’euros Rémunération des mandataires sociaux Le total des rémunérations effectivement versées par le Groupe en comprend 220 261 euros (194 249 euros en 2005) versés au titre 2006 à Gérard Mestrallet, Président-Directeur Général, s’est élevé à des tantièmes et jetons de présence perçus par l’intéressé comme 2 715 792 euros (2 532 819 euros en 2005) dont 1 253 026 euros Administrateur de diverses sociétés du Groupe. de partie fixe (1 104 411 euros en 2005), en ce compris l’avantage Sur proposition du Comité des Rémunérations et par décision du en nature du véhicule (3 026 euros). La partie variable de Conseil d’Administration, la part variable acquise au titre de l’année 1 462 766 euros (1 428 408 euros en 2005) représente 54% du 2006 s’établira à 1 470 000 euros. total (à comparer à 56% en 2005). Elle a augmenté de 2,4% par rapport à celle perçue en 2005. Le montant de cette partie variable 168 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES Informationsurlesstock-options E n matière de retraite, Gérard Mestrallet n’a pas de droits l’entreprise au moment de la fin de la carrière. Il concerne les spécifiques. Il bénéficie du même régime que l’ensemble des salariés dont la rémunération est comprise entre 4 fois et 50 fois le salariés de SuEz S.A., et qui associe un régime à cotisations plafond annuel de la Sécurité Sociale. Gérard Mestrallet ne dispose définies individualisé (accord d’entreprise de 1988 modifié en aujourd’hui d’aucune rémunération, indemnité ou avantage dus, ou 2005) et un régime à prestations définies (accord d’entreprise susceptibles d’être dus, à raison de la cessation ou du changement de 1991 modifié en 1998 et en 2005). Le dispositif à prestations de ses fonctions ou postérieurement à celles-ci. définies est aléatoire et subordonné à une présence effective dans Actions gratuites Se reporter à la Section ci-après. Information sur les stock-options Options de souscription d’actions Il n’y a pas eu d’attribution de stock-options en 2006, en revanche le Les propositions portent sur environ 5 737 960 actions et 2 190 Conseil d’Administration du 18 octobre 2006 a décidé du principe bénéficiaires. une information définitive et complète concernant ce d’une attribution de stock-options dont l’attribution définitive a pris plan sera publiée dans le prochain document de référence. effet le 17 janvier 2007. Les caractéristiques de ce plan restent Il a été attribué à Gérard Mestrallet, Président-Directeur Général, dans la continuité de ceux des années précédentes : 380 000 options de souscription d’actions (170 000 options sans • plan de souscription d’actions ; conditions, 175 000 avec conditions de performance simple et 35 000 avec conditions renforcées). • prix de levée fixé sans décote ; Le conseil d’Administration du 18 octobre 2006 a également • durée de 8 ans dont 4 ans d’indisponibilité ; décidé que si la fusion avec Gaz de France était approuvée, les • conditions de performance pour les dirigeants et un dispositif objectifs figurant dans les conditions de performance liées aux renforcé pour le Comité Exécutif du Groupe ; stock-options du 19 novembre 2003, du 17 novembre 2004, du 15 9 décembre 2005 et du 17 janvier 2007 seraient minorées en • s u b s t i t u t i o n partielle de la proposition de stock-options en appliquant un coefficient de 0,80. Actions de Performance (actions gratuites) avec date d’effet au 12 février 2007. Attribution d’actions gratuites L e Conseil d’Administration de SuEz, lors de sa séance du La Loi de finances pour 2005 du 30 décembre 2004 a introduit 9 décembre 2005, a décidé de mettre en place ce système en se de nouvelles dispositions permettant aux entreprises françaises donnant en particulier deux objectifs : d’attribuer gratuitement des actions au profit des dirigeants et du personnel de la Société et de certaines sociétés qui lui sont liées. • compléter, pour les bénéficiaires actuels de stock-options, le Conformément à ces dispositions, l’Assemblée Générale Mixte de dispositif au moyen d’une substitution partielle de stock-options SuEz du 13 mai 2005, dans sa 16e résolution, avait autorisé le par des actions gratuites ; Conseil d’Administration à procéder à l’attribution gratuite d’actions • attribuer des actions gratuites à une frange de salariés non SuEz pour une période de 26 mois, limitée à 1% du capital social concernés par les plans de stock-options. Ceci devrait permettre, (en nombre d’actions) et s’imputant sur l’enveloppe de 3% du sans récurrence, de reconnaître d’autres membres du personnel capital social des options de souscription et d’achat d’actions et de stimuler leur implication dans l’entreprise et le Groupe donnée par l’Assemblée Générale Mixte de SuEz du 27 avril 2004, SuEz. dans sa 18e résolution. 169 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES Informationsurlesstock-options Plan d’Actions Gratuites du 13 février 2006 A. Timing et conditions Répartition : • jusqu’à 4 000 stock-options : Le timing et les conditions fixées par le Conseil d’Administration – 4 0 % des stock-options sont remplacées par des actions sont les suivants : gratuites ; 1. durée de la période d’acquisition des droits à l’attribution gratuite • de 4 001 à 7 000 stock-options : d’actions SuEz : deux ans à compter du 13 février 2006 ; – 3 0 % des stock-options sont remplacées par des actions 2. date d’acquisition définitive des actions sous réserve du respect gratuites ; des conditions proposées ci -après : 15 mars 2008. • de 7 001 à 19 000 stock-options : Conditions : – 2 0 % des stock-options sont remplacées par des actions 1. condition de présence au 15 mars 2008, c’est-à-dire contrat gratuites ; de travail en vigueur avec une société du Groupe à cette date, à l’exception des cas de retraite, décès, invalidité ; • au-delà de 19 000 stock-options : 2. condition de performance établie sur le taux de rendement des – 1 0 % des stock-options sont remplacées par des actions capitaux employés du Groupe (ROCE) pour l’exercice 2007 ; gratuites. 3. durée de la période obligatoire de conservation des actions : Il a été également décidé de limiter à 2 000 actions gratuites deux ans à compter de la date d’acquisition définitive du le nombre d’actions maximum attribuable par personne, cette 15 mars 2008, ce qui autorise une cession à compter du limitation concernant tous les salariés du Groupe y compris les 15 mars 2010. membres du Comité Exécutif et le Président-Directeur Général. 2.Autresbénéficiaires B. Taux d’équivalence de stock-options en actions gratuites Le Conseil d’Administration du 9 décembre 2005 a pris la décision d’attribuer des actions gratuites à d’autres personnes que les Le Conseil d’Administration a estimé que le taux d’équivalence attributaires de stock-options. Cette attribution a concerné 1 205 d’une action gratuite pour cinq stock-options semblait raisonnable salariés. et acceptable pour les bénéficiaires. La quantité attribuée s’est inscrite à l’intérieur d’une fourchette allant de 50 à 150 actions gratuites par personne. C. Population visée et nombre d’actions Au total, la politique de distribution d’actions gratuites a concerné 15 attribuées 3 420 personnes pour un nombre global de 660 780 titres. En ce qui concerne les dirigeants du Groupe (Président-Directeur Général et membres du Comité Exécutif), conformément à la 1.Substitutionpartielledestock-options règle de limitation du nombre maximum d’actions attribuable par personne, le Conseil d’Administration a attribué 2 000 actions T o u s les bénéficiaires de stock-options du plan 2005 sont gratuites à chacun d’entre eux. concernés par cette substitution. Le taux de substitution est différencié selon le niveau de responsabilité des bénéficiaires. Plan d’Actions de Performance du 12 février 2007 Le Conseil d’Administration du 18 octobre 2006 a décidé d’un plan • soit dans le cadre d’un dispositif complémentaire visant des d’Actions de Performance (actions gratuites) dont la date de prise salariés qui ne bénéficient pas de stock-options, afin de stimuler d’effet était le 12 février 2007. Comme en 2006 les bénéficiaires leur implication dans l’entreprise et le Groupe SuEz. recevront des Actions de Performance : La période d’acquisition des Actions de Performance a débuté le • s o i t en substitution partielle et progressive des options de 12 février 2007 pour se terminer le 14 mars 2009 ; l’acquisition souscription proposées dans le plan du 17 janvier 2007 à un définitive des Actions de Performance au 15 mars 2009 sera taux d’équivalence d’une action de performance pour cinq soumise à une condition de performance du ROCE SuEz pour les options (comme en 2006) ; résultats de l’exercice 2008 et les actions éventuellement acquises seront librement cessibles à partir du 15 mars 2011. 170 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES Informationsurlesstock-options L e s attributions découlant de la substitution partielle des Il a été décidé de limiter à 3 000 actions de Performance (actions propositions d’attributions de stock-options concernent 2 180 gratuites) le nombre d’actions maximum attribuable par personne, personnes et 698 104 actions. Pour les autres bénéficiaires, en cette limitation concernant tous les salariés du Groupe y compris règle générale, la quantité attribuée s’est inscrite à l’intérieur d’une les membres du Comité Exécutif ; le Président-Directeur Général a fourchette allant de 50 à 150 actions gratuites par personne pour reçu 3 000 actions de Performance (plan du 12 février 2007). 249 050 actions et 2 180 personnes. une information définitive et complète concernant ce plan sera publiée dans le prochain document de référence. Options de souscription d’actions consenties par la Société et par toutes les sociétés du Groupe durant l’exercice 2006 aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2006 I l n’y a pas eu de plan de stock-options durant l’exercice de souscription d’actions dont l’attribution définitive a pris effet le 2006 mais le Conseil d’Administration, dans la séance du 17 janvier 2007. 18 octobre 2006, a décidé du principe d’une attribution d’options Options de souscription d’actions consenties par la Société et par toutes les sociétés du Groupe au 17 janvier 2007 aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2006 Nombre d’options de Prix de souscription attribuées souscription Plan Date d’échéance Gérard mestrallet 380 000 38,89 euros 17/01/2007 16/01/2015 Stock-options levées durant l’exercice 2006 par les mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2006 15 Nombre d’options de Prix de souscription levées souscription Plan Date d’échéance Gérard mestrallet 264 739 28,16 euros 16/11/1998* 16/11/2006 * Options d’achats d’actions. Récapitulatif des opérations déclarées par les dirigeants et les mandataires sociaux durant l’année 2006 Actions SUEZ Aucune opération. 171 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES Informationsurlesstock-options Stock-options Date de la Type de Nombre de stock- Prix Prix net de transaction transaction Plan concerné options exercées d’exercice cession Gérard mestrallet 06/11/2006 Levée 16/11/1998* 164 739 28,16 euros - 02/02/2006 Levée/vente 16/11/1998 100 000 28,16 euros 30,35 euros * Jean-Pierre Hansen 13/03/2006 Levée/vente 31/01/2000 52 935 28,46 euros 34,00 euros * Gérard Lamarche 14/03/2006 Levée/vente 16/11/1998* 23 827 28,16 euros 34,18 euros 14/03/2006 Levée/vente 16/11/1999* 26 472 28,54 euros 34,18 euros * Options d’achats d’actions. Nombre d’actions et stock-options détenues par les membres du Conseil d’Administration au 31 décembre 2006 Nombre d’actions détenues Nombre de stock-options au 31 décembre 2006 détenues au 31 décembre 2006 Gérard mestrallet 204 652 2 681 370 - Albert frère 2 000 - edmond Alphandéry 2 223 Antonio Brufau 2 222 - - René carron 3 500 - Gerhard cromme 2 000 etienne Davignon 11 111 95 294 Paul Desmarais Jr 2 222 - Richard Goblet d’Alviella 2 000 - Jacques Lagarde 5 778 - 15 Anne Lauvergeon 3 390 - Jean Peyrelevade 3 694 - - thierry de Rudder 2 222 Jean-Jacques Salane 2 000 - Lord Simon of Highbury 2 000 - Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des membres des organes d’Administration ou de Direction N/A. 172 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES Montantprovisionné 15.2 Montant provisionné Le montant global des engagements de retraite provisionné dans les comptes au 31 décembre 2006 au bénéfice des membres du Comité Exécutif s’élève à 15,2 millions d’euros. 15 173 Document De RéféRence 2006 15 REMUNERATIONS ET AVANTAGES 15 174 Document De RéféRence 2006 6 fonctionnement des orGanes d’administration et de direction, fonctionnement du conseiL d’administration Sur proposition du Comité des Rémunérations et des Nominations du 27 avril 2004, le Conseil d’Administration du même jour a fixé les règles de répartition suivantes : Administrateur part fixe 35 000 euros par an part variable liée à la présence 1 500 euros par séance Président de Comité (autre que Comité d’Audit) part fixe 15 000 euros par an part variable liée à la présence néant dans la mesure où le conseil considère qu’un comité du conseil ne peut se tenir sans la présence de son président Membre de Comité (autre que Comité d’Audit) part fixe 7 000 euros par an part variable liée à la présence 1 000 euros par séance Tenant compte de l’augmentation importante de la charge de travail du Comité d’Audit liée à l’application de la loi de Sécurité Financière et de la loi américaine Sarbanes-Oxley et sur proposition du Comité des Rémunérations et des Nominations, le Conseil d’Administration a revu à la hausse, dans sa séance du 13 mai 2005, le montant annuel des rémunérations du Comité d’Audit comme suit : Président du Comité d’Audit part fixe 25 000 euros par an part variable liée à la présence néant dans la mesure où le conseil considère qu’un comité ne peut se tenir sans la présence de son président Membre du Comité part fixe 10 000 euros par an part variable liée à la présence 1 000 euros par séance Gérard Mestrallet, en tant que Président, et Jean-Jacques Salane, en tant que salarié du Groupe, ne perçoivent pas de jetons de présence. Sur ces bases, il a été versé, au titre de l’exercice 2006, aux Administrateurs les jetons de présence suivants : albert frère 45 500 euros (a) edmond alphandéry 69 500 euros 6 antonio Brufau 51 500 euros (a) René carron 72 000 euros Gerhard cromme 57 000 euros (a) etienne Davignon 75 500 euros (a) (b) paul Desmarais Jr. 54 000 euros (a) Richard Goblet d’alviella 69 500 euros (a) (b) Jacques lagarde 72 000 euros (a) anne lauvergeon 66 500 euros Jean peyrelevade 48 500 euros thierry de Rudder 51 500 euros (a) (b) lord Simon of Highbury 60 500 euros (a) Avant déduction de la retenue à la source de 25% qui frappe les jetons de présence versés aux Administrateurs résidant hors de France. (a) Etienne Davignon, Richard Goblet d’Alviella et Thierry de Rudder ont respectivement reçu 132 860 euros, 88 573 euros et 86 094 euros (b) par leur participation au Conseil d’Administation et au Comité d’Audit de SUEZ-TRACTEBEL. 76 Document De RéféRence 2006 6 fonctionnement des orGanes d’administration et de direction, fonctionnement du conseiL d’administration Informations sur les contrats liant les membres En 2006, le montant total des jetons de présence distribués s’est ainsi élevé à 793 500 euros contre 767 334 euros en 2005 6. date d’expiration du mandat des administrateurs Se reporter à la Section 14.1 «Information concernant les membres des organes d’administration». 6.2 informations sur les contrats liant les membres conventions réglementées autorisées en 2006 acquisition par sueZ auprès de dénommée SWILUX S.A., filiale à 100% de la Société de droit belge Compagnie Nationale à Portefeuille. sueZ-tracteBeL de 47,55% du capital SUEZ a ainsi cédé 6 594 435 actions M6, représentant 5% du d’electrabel capital et 5,88% des droits de vote, sur la base d’un prix de cession unitaire de 24,70 euros, représentant un prix de cession global de Dans un souci de simplification des structures du Groupe, SUEZ a 162,9 millions d’euros. La plus-value consolidée, enregistrée sur souhaité regrouper l’ensemble de la participation du Groupe dans les comptes du 1er semestre 2006, est de 120 millions d’euros. Electrabel à son niveau. A la demande de l’acquéreur, SWILUX S.A., la transaction a D a n s une première étape, SUEZ a acquis auprès de été effectuée hors marché conformément à l’article 512-2 du SUEZ-TRACTEBEL les 47,55% que celle-ci détenait dans le capital Règlement Général de l’AMF. d’Electrabel, soit 26 096 262 actions Electrabel, portant ainsi sa participation directe dans Electrabel de 48,55% à 96,10%. S U E Z avait préalablement informé le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la transaction envisagée et celui-ci n’avait formulé Le prix d’acquisition a été fixé sur la base de la moyenne des aucune objection ou opposition à sa réalisation. 20 derniers cours de bourse de l’action Electrabel précédant la transaction, soit 437,64 euros. Cette opération a été expressément approuvée par le Conseil d’Administration dans sa séance du 7 juin 2006. Sur cette base, le prix de cession est ressorti à 11,4 milliards d’euros, dégageant une plus-value comptable chez SUEZ-TRACTEBEL 6 de l’ordre de 5,3 milliards d’euros. Le contrat d’acquisition toulouse & associés (devenu Leonardo prévoyait une clause d’ajustement de prix qui courait jusqu’à fin france en novembre 2006) novembre 2006. Cette plus-value était neutre en consolidation dans la mesure où il s’agissait d’une opération intragroupe. Dans le cadre de la mission d’études et de réflexion en matière Cette opération a été expressément approuvée par le Conseil de stratégie et de développement sur les marchés du gaz et de d’Administration dans sa séance du 7 juin 2006. l’électricité, qui avait été approuvée par le Conseil d’Administration dans sa séance du 19 janvier 2005 et engagée dès février 2005 à la demande de SUEZ par Leonardo France, il a paru opportun cession du solde de la participation de signer avec cette société une nouvelle convention de conseil de sueZ dans m6 portant sur le projet de fusion ou de rapprochement partiel avec Gaz de France ainsi que sur les modalités de défense en cas d’offre En février 2004, SUEZ avait cédé 29,2% du capital de M6 sur la hostile sur SUEZ. base d’un prix de cession unitaire de 26,11 euros, représentant Cette convention a été autorisée par le conseil d’Administration un prix de cession global de 1 milliard d’euros et une plus-value dans sa séance du 22 novembre 2006. nette de 752,8 millions d’euros. La mission est prévue pour durer jusqu’au 31 décembre 2007, A u printemps 2006, SUEZ a décidé de céder le solde de sa éventuellement prorogeable par périodes successives de 6 mois. participation de 5% dans M6 à une société de droit luxembourgeois, 77 Document De RéféRence 2006 6 fonctionnement des orGanes d’administration et de direction, fonctionnement du conseiL d’administration Conformité de l’Émetteur au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur dans son pays d’origine En contrepartie de ses travaux, Leonardo France recevrait une L e montant de la commission fixe payable à la réalisation rémunération en cas de : de l’opération serait de 2,5 millions d’euros hors taxe. Cette commission fixe serait assortie d’une commission variable calculée • fusion entre SUEZ et Gaz de France ; sur la base du cours de clôture de l’action SUEZ relevé à la veille • prise de contrôle de Gaz de France par SUEZ et réciproque- de la date de réalisation de l’opération. En outre, et pour le cas ment ; où l’opération prendrait une forme autre que celles prévues au contrat, SUEZ et Leonardo France discuteraient des conditions • prise de contrôle de SUEZ, suite à une offre hostile ayant amené d’une rémunération forfaitaire. SUEZ à mettre en œuvre des mécanismes de défense. 6.3 informations sur le comité d’audit et le comité des rémunérations Se reporter à la Section 14 «Organes d’Administration et de Direction». 6.4 conformité de l’émetteur au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur dans son pays d’origine Se reporter à la Section 16 «Fonctionnement du Conseil d’Administration». 6 78 Document De RéféRence 2006 7 saLaries 7. nombre de salariés et répartition par Options de souscription d’actions consenties durant principaux types d’activité et par sites p. 179 l’exercice 2006 et janvier 2007 aux dix salariés non mandataires sociaux les plus dotés de l’Émetteur 180 7.2 Participations et stock-options p. 179 Stock-options levées par les dix salariés du Groupe non mandataires sociaux ayant levé le plus grand nombre 7.3 accord prévoyant une participation d’options 181 des salariés dans le capital de l’emetteur p. 180 Participation et intéressement 180 Actionnariat salarié 180 7. nombre de salariés et répartition par principaux types d’activité et par sites Se reporter à la Section 6.6.2. «Informations sociales». 7.2 Participations et stock-options Se reporter à la Section 15.1, tableau relatif au nombre d’actions et stock-options détenues par les membres du Conseil d’Administration au 31 décembre 2006 ainsi qu’à la Note 33 de la Section 20.2 relative aux informations financières. 7 79 Document De RéféRence 2006 7 saLaries Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’Émetteur 7.3 accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’emetteur Participation et intéressement La société SUEZ attribue à ses salariés chaque année une participation aux résultats de l’entreprise. Les montants versés sont, conformément à la loi, sans abondement de l’employeur. Au cours des six dernières années, la somme attribuée à ce titre s’est élevée à : 200 2002 2003 (a) 2004 2005 2006 552 420 euros 112 051 euros – 1 137 170 euros 321 406 euros 654 551 euros La perte dégagée par la Société en 2003 a conduit, par application des formules dérogatoires ou de droit commun, à une participation égale à zéro. (a) Par ailleurs, un accord d’intéressement a été signé le 30 juin 1997. Les montants versés sont, conformément à la loi, sans abondement de l’employeur. Au cours des six dernières années, la somme attribuée à ce titre s’est élevée à : 200 2002 2003 2004 2005 2006 642 670 euros 598 455 euros 353 465 euros 288 547 euros 275 092 euros 472 165 euros actionnariat salarié SUEZ mène une politique volontariste d’actionnariat des salariés. Les salariés ont bénéficié d’une décote de 20% sur le prix de l’action. Les salariés détenaient, au 31 décembre 2006, 3,1% (dont 1,8% détenus au travers de Fonds Commun de Placement d’Entreprise) D e p u i s 1999, date à laquelle SUEZ a lancé le premier plan du capital acquis au travers d’un Plan d’actionnariat salarié d’actionnariat salarié avec formule à effet de levier à l’échelle proposant des formules de souscription classiques ainsi que internationale, SUEZ renouvelle cette offre auprès des salariés du des formules à effet de levier et capital garanti dans le cadre des Groupe tout en faisant évoluer les produits proposés par l’utilisation programmes SPRING 1999, 2000, 2002, 2004 et 2005. des nouvelles techniques. En 2006, aucune offre d’actionnariat salarié n’a été proposée aux salariés du groupe. 7 options de souscription d’actions consenties par la société et par toutes les sociétés comprises dans le périmètre d’attribution des options durant l’exercice 2006 et janvier 2007 aux dix salariés non mandataires sociaux les plus dotés de l’émetteur et de ces sociétés Il n’y a pas eu de plan de stock-options durant l’exercice 2006 ; en revanche, le Conseil d’Administration, dans la séance du 18 octobre 2006, a décidé du principe d’une attribution d’options de souscription d’actions dont l’attribution définitive a pris effet le 17 janvier 2007. nombre d’options attribuées Prix de souscription Plans date d’échéance 867 000 38,89 euros 17/01/2007 16/01/2015 80 Document De RéféRence 2006 7 saLaries Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’Émetteur stock-options levées durant l’exercice 2006 par les dix salariés du Groupe non mandataires sociaux ayant levé le plus grand nombre d’options nombre d’options levées Prix de souscription Plans date d’échéance 537 422 28,16 16/11/1998 16/11/2006 * 30,56 30/06/1999* 30/06/2007 16 320 28,54 15/11/1999* 15/11/2007 187 952 28,46 31/01/2000 31/01/2008 51 883 * 34,39 28/11/2000 28/11/2010 82 053 ** 35,74 21/12/2000** 20/12/2010 73 062 32,59 28/11/2001** 27/11/2011 316 206 16,69 20/11/2002 19/11/2012 340 191 ** Options d’achat d’actions. * Options de souscription d’actions. ** 7 8 Document De RéféRence 2006 7 saLaries 7 82 Document De RéféRence 2006 8 PrinciPauX actionnaires 8. répartition du capital au 8.2 droits de vote différents p. 187 3 décembre 2006 p. 183 8.3 contrôle p. 187 Variation significative de l’actionnariat du cours des trois derniers exercices 184 8.4 accord relatif au changement de Franchissements de seuils légaux 184 contrôle p. 187 Déclaration de franchissement de seuil depuis le 1er janvier 2006 185 Répartition du capital au 11 janvier 2007 186 A u 31 décembre 2006, le capital de SUEZ s’élève à A fin décembre 2006, SUEZ a réalisé une enquête sur les titres au 2 554 888 806 euros, il est composé de 1 277 444 403 actions porteur identifiables faisant ressortir environ 420 000 actionnaires entièrement libérées de 2 euros nominal chacune, représentant individuels. 1 424 711 350 droits de vote. 8. répartition du capital au 3 décembre 2006 % du capital (a) % des droits de vote (a) Groupe Bruxelles lambert (GBl) 8,0% 11,9% 3,4% 5,3% Groupe crédit agricole (b) 3,1% 4,2% actionnariat salarié (b) 2,8% 3,2% Groupe cDc 8 2,2% 1,9% areva 1,6% 1,4% Groupe cnp assurances 1,1% 0,9% Groupe caixa Sofina 1,2% 1,9% 0,3% – autodétention ns ns total Dirigeants 76,3% 69,3% public (à notre connaissance, personne, dans cette catégorie ne détient plus de 5% du capital) 100% 100% Calculé sur le nombre d’actions et droits de vote existants au 31/12/2006 (a) se reporter à la Section «Franchissements de seuils légaux» ci-après. (b) 83 Document De RéféRence 2006 8 PrinciPauX actionnaires Répartition du capital au 31 décembre 2006 Variation significative de l’actionnariat du cours des trois derniers exercices 3 décembre 2004 3 décembre 2005 3 décembre 2006 % du capital % des ddV % du capital % des ddV % du capital % des ddV Groupe Bruxelles lambert (GBl) 7,1 12,3 7,3 11,5 8,0 11,9 4,2 5,1 3,3 3,5 3,1 4,2 actionnariat salarié Groupe crédit agricole( ) 3,4 5,8 3,4 5,5 3,4 5,3 * 3,1 3,7 2,8 3,3 2,8 3,2 Groupe cDc 2,2 4,0 2,2 2,0 2,2 1,9 cogema/areva 1,6 1,5 1,6 1,5 1,6 1,4 cnp assurances 1,5 1,4 1,4 1,2 1,1 0,9 Groupe caixa Sofina 1,2 1,0 1,1 1,0 1,2 1,9 * Se reporter à la Section «Franchissement de seuils légaux» ci-après. La différence observée entre les pourcentages de détention au • que la loi supprime le droit de vote pour les actions d’autodétention niveau du capital et des droits de vote s’explique par le fait : ou d’autocontrôle. • que les statuts de la Société confèrent un droit de vote double à A la connaissance de la Société, il n’existe pas de pacte tout actionnaire détenant ses actions SUEZ depuis deux ans au d’actionnaires portant sur le capital de SUEZ. moins sous la forme nominative ; franchissements de seuils légaux Pour des raisons techniques propres à la réglementation sur la exercés dans le sens décidé par un organe composé, à l’instar des transparence, les déclarations du Groupe Crédit Agricole incluent Conseils de Surveillance des FCPE de droit français, de salariés et les actions SUEZ (15,4 millions d’actions au 31 décembre 2006) de représentants des entreprises du Groupe SUEZ. détenues en couverture des engagements pris par le Groupe Compte tenu de ces accords, les actions détenues dans le cadre Crédit Agricole vis-à-vis des salariés du Groupe SUEZ, dans le précité sont comptabilisées dans nos divers tableaux de répartition cadre d’opérations d’épargne salariale à l’international, et qui font du capital sous la rubrique « Actionnariat salarié » et non sous l’objet d’accords permettant que les droits de vote y attachés soient celle du Crédit Agricole. 8 84 Document De RéféRence 2006 8 PrinciPauX actionnaires Répartition du capital au 31 décembre 2006 déclaration de franchissement de seuil depuis le er janvier 2006 date du franchissement sens de la déclaration % détenu société déclarante 6 janvier 2006 Baisse 1,9% Société Générale Baisse 4,6%* crédit agricole 18 janvier 2006 Baisse 0,3% Société Générale 27 janvier 2006 Hausse 1,1% ubs investment Bank 23 février 2006 Baisse 0,7% ubs Global asset mgt 27 février 2006 Baisse 0,9% ubs investment Bank 29 mars 2006 Hausse 1,4% ubs investment Bank 31 mars 2006 Baisse 0,7% Société Générale 31 mars 2006 Baisse 0,8% ubs investment Bank 5 avril 2006 Hausse 1,6% ubs investment Bank 12 avril 2006 Baisse 0,6% ubs investment Bank 17 avril 2006 Hausse 1,3% ubs investment Bank 18 avril 2006 Baisse 0,9% ubs investment Bank 20 avril 2006 Hausse 1,3% Société Générale 21 avril 2006 Hausse 2,9% Société Générale 5 mai 2006 Hausse 1,6% ubs investment Bank 8 mai 2006 Baisse 1,4% Société Générale 19 mai 2006 Hausse 2,6% Société Générale 26 mai 2006 Baisse 0,8% ubs investment Bank 8 juin 2006 Baisse 1,9% Société Générale 9 juin 2006 Hausse 2,1% ubs investment Bank 12 juin 2006 Baisse 1,4% ubs investment Bank 13 juin 2006 Baisse 1,1% Société Générale 16 juin 2006 Hausse 8,0% Groupe Bruxelles lambert 22 juin 2006 Baisse 0,7% Société Générale 23 juin 2006 8 Hausse 1,0% ubs Global asset mgt 16 octobre 2006 Baisse 7,99% Groupe Bruxelles lambert 19 octobre 2006 Baisse 1,0% ubs investment Bank 20 octobre 2006 Hausse 1,5% ubs investment Bank 8 novembre 2006 baisse 1,6% franklin Ressources inc 8 décembre 2006 baisse 1,1% caixa 28 décembre 2006 Hausse 1,1% negocio De finanzas e inversiones isl 28 décembre 2006 Baisse 0% negocio De finanzas e inversiones isl 3 janvier 2007 Hausse 9,1% Groupe Bruxelles lambert 4 janvier 2007 Hausse 13% Groupe Bruxelles lambert 11 janvier 2007 ** Hausse 2,0% ubs investment Bank 26 janvier 2007 85 Document De RéféRence 2006 8 PrinciPauX actionnaires Répartition du capital au 31 décembre 2006 date du franchissement sens de la déclaration % détenu société déclarante 29 janvier 2007 Baisse 1,4% ubs investment Bank Hausse 2,1% ubs investment Bank 31 janvier 2007 1er février 2007 Baisse 1,3% ubs investment Bank 7 mars 2007 Hausse 2,1% ubs investment Bank * Cette déclaration comprend les actions détenues en couverture des engagements pris par le Groupe Crédit Agricole S.A. vis-à-vis de salariés de SUEZ, dans le cadre d’opérations d’épargne salariale à l’international, et qui font l’objet d’accords permettant que les droits de vote y attachés soient exercés dans le sens décidé par un organe composé à l’instar des Conseils de Surveillance des FCPE de droit français, de salariés et de représentants des entreprises du Groupe. ** Déclaration du nombre de droits de vote détenus répartition du capital au janvier 2007 % du capital (a) % des droits de vote (a) Groupe Bruxelles lambert (GBl) 9,6% 13,4% 3,4% 5,3% Groupe crédit agricole (b) 3,1% 4,2% actionnariat salarié (b) 2,8% 3,2% Groupe cDc 2,2% 1,9% areva 1,6% 1,4% Groupe cnp assurances 0% 0% Groupe caixa Sofina 1,2% 1,9% 0,3% – autodétention ns ns total Dirigeants 75,8% 68,7% public (à notre connaissance, personne, dans cette catégorie ne détient plus de 5% du capital) 100% 100% Calculé sur le nombre d’actions et droits de vote existants au 31/12/2006 (a) se reporter à la Section «Franchissements de seuils légaux» ci-dessus. (b) 8 86 Document De RéféRence 2006 8 PrinciPauX actionnaires Accord relatif au changement de contrôle 8.2 droits de vote différents Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu Le bénéfice du droit de vote double cesse pour toute action ayant égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert en faveur à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est d’un autre actionnaire, hormis tout transfert du nominatif au justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins nominatif par suite de succession ou de donation familiale. au nom du même actionnaire ou au nom de cet actionnaire et de La suppression du droit de vote double nécessite : personnes dont il tient ses droits, soit par succession ab intestat • u n e décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire de ou testamentaire, soit par partage de communauté de biens entre l’ensemble des actionnaires afin de modifier les statuts ; époux, soit par donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. • une ratification de cette décision par l’Assemblée Spéciale des actionnaires bénéficiaires d’un droit de vote double, qui doit En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, approuver cette suppression à la majorité des deux tiers. bénéfices ou primes d’émission, ce droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement Au 31 décembre 2006, la Société comptait, après déduction à un actionnaire à raison des actions anciennes pour lesquelles il de l’autodétention, 151 345 449 actions ayant un droit de vote bénéficie de ce droit. double. 8.3 contrôle N/A. 8.4 accord relatif au changement de contrôle A la date du présent document, il n’existe, à la connaissance de du Groupe SUEZ ni aucun accord dont la mise en œuvre pourrait SUEZ, aucun accord relatif à une option sur une entité membre entraîner un changement de son contrôle. 8 87 Document De RéféRence 2006 8 PrinciPauX actionnaires 8 88 Document De RéféRence 2006 9 transactions aVec des Parties Liees 9.3 actionnaires 9. coentreprises p. 191 p. 189 9.2 sociétés associées p. 190 L ’ o b j e t de la présente note est de mettre en évidence les Seules les opérations significatives sont décrites ci-dessous. relations qui existent entre le Groupe et ses actionnaires (ou L e s rémunérations des membres du Comité Exécutif et des représentants) d’une part et d’autre part entre le Groupe et les administrateurs sont précisées dans une Note spécifique sociétés sur lesquelles le Groupe n’exerce pas de contrôle exclusif (Chapitre 20 – Note 35 – Rémunération des dirigeants). (coentreprises ou associées). 9. coentreprises itasa En 2006, Electrabel S.A. a cédé la Société Alp Energie au Groupe Acea-Electrabel. Itasa est une filiale brésilienne (48,75%) de Tractebel Energia qui A l p Energie, qui commercialisait auprès de ses clients de est détenue à 68,7% par le Groupe SUEZ. l’électricité vendue par les entités de Groupe Acea-Electrabel, a été absorbée par Acea Electrabel Elettricita Spa. Les achats du Tractebel Energia a conclu avec la Société Itasa un contrat d’achat Groupe SUEZ envers le Groupe Acea-Electrabel sur l’exercice 2006 de l’électricité produite. Ce contrat a généré des charges pour se sont élevés à 28,8 millions d’euros. Tractebel Energia de 38,6 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 38,6 millions d’euros au 31 décembre 2005. Par ailleurs, le Groupe SUEZ vend au Groupe Acea-Electrabel de l’électricité et du gaz pour un montant de 146,4 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 77,2 millions d’euros au electroandina 31 décembre 2005. Le Groupe détient un intérêt de 33,25% dans Electroandina (société Le Groupe SUEZ a également accordé des prêts en 2006 au Groupe 9 chilienne) via SUEZ-TRACTEBEL et Inversiones Tocopilla. Acea-Electrabel pour un montant de 380 millions d’euros. La société Gasoducto Nor Andino transporte pour Electroandina le gaz qu’elle achète. A ce titre, Gasoducto facture ses prestations Zandvliet Power pour un montant de 38,2 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 38,9 millions d’euros au 31 décembre 2005. Zandvliet Power est une coentreprise (50%-50%) entre Electrabel, détenue à 98,62% par le Groupe SUEZ, et RWE. Groupe acea-electrabel (italie) Electrabel a accordé un prêt à Zandvliet Power. Celui-ci s’élève à respectivement 95,8 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre Electrabel Italia, une filiale à 100% de Electrabel, détient 40,59% 95,3 millions au 31 décembre 2005. de Acea-Electrabel qui, elle-même, possède plusieurs filiales. 89 Document De RéféRence 2006 9 transactions aVec des Parties Liees Sociétés associées 9.2 sociétés associées elia system operator (eso)/elia sociétés intercommunales son personnel pour assurer les services de distribution au quotidien. Electrabel facture tous ses travaux, fournitures et prestations aux sociétés intercommunales. Elia est une société cotée dont Electrabel détient 27,1%. Les montants facturés se sont élevés à 582,7 millions d’euros Elia, une filiale de Elia System Operator (ESO) a été créée en 2001, au 31 décembre 2006 contre 1 431,2 millions d’euros au pour gérer le réseau de transport d’électricité haute tension en 31 décembre 2005. Cette variation résulte de la cession de Belgique. ESO et Elia sont consolidées par mise en équivalence Electrabel Netten Vlaanderen et de la création de Brussels Network depuis la désignation par le Conseil des ministres fédéral belge Operations. d’ESO comme gestionnaire du réseau de transport. Les tarifs de Les créances clients relatives aux services, à la fourniture de gaz et réseau de transport sont soumis à l’approbation de la Commission d’électricité s’élèvent à 111,4 millions d’euros au 31 décembre 2006 de Régulation de l’électricité et du gaz (CREG). contre 78,1 millions d’euros au 31 décembre 2005. Electrabel a payé à ESO/Elia des coûts de transport d’électricité L e s dettes fournisseurs d’Electrabel envers les sociétés d’un montant de 200,2 millions d’euros au 31 décembre 2006 intercommunales s’élèvent à 274,8 millions d’euros au et 251,2 millions d’euros au 31 décembre 2005. Les dettes 31 décembre 2006 contre 337,4 millions d’euros au 31 décembre fournisseurs vis-à-vis d’ESO/Elia s’élèvent à 5,5 millions d’euros au 2005. 31 décembre 2006 contre 12,5 millions d’euros au 31 décembre 2005. Electrabel a prêté 341 millions d’euros au 31 décembre 2006 aux sociétés intercommunales au moyen d’avances de trésorerie Le Groupe a vendu à ESO/Elia des prestations de service pour contre 398,8 millions d’euros au 31 décembre 2005 tandis que un montant de 97 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre ces dernières ont une créance sur Electrabel de 44,2 millions 100 millions d’euros au 31 décembre 2005. d’euros au 31 décembre 2006 contre 26,2 millions d’euros au Enfin le Groupe a accordé un prêt d’une valeur de 808,4 millions 31 décembre 2005. d’euros au 31 décembre 2006 (soit 354,8 millions d’euros à Electrabel a un droit à remboursement relatif aux engagements échéance 2009 et 453,6 millions d’euros à échéance au-delà de retraites du personnel de distribution. Celui-ci s’élève à de 2010) contre 808,4 millions d’euros au 31 décembre 2005. 377,9 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 1 191 millions Ce dernier prêt a généré un revenu financier de 31,8 millions d’euros au 31 décembre 2005. Cette variation résulte de la cession d’euros au 31 décembre 2006 contre 29,9 millions d’euros au de Electrabel Netten Vlaanderen et de la création de Brussels 31 décembre 2005. Network Operations. Electrabel S.A. a donné des garanties à Elia d’un montant de 10,6 millions d’euros correspondant aux paiements dans le futur compagnie nationale du rhône (cnr) de droits d’accès au réseau haute tension. La CNR est détenue à 49,3% par Electrabel. sociétés intercommunales Le Groupe a signé des contrats d’achat et de vente avec la CNR. Le Groupe a acheté 82,6 millions d’euros d’électricité à la CNR au E l e c t r a b e l a une influence notable sur des sociétés 31 décembre 2006 et 42,9 millions d’euros au 31 décembre 2005 intercommunales. et a vendu 22,7 millions d’euros d’électricité au 31 décembre 2006 L e s sociétés intercommunales, consolidées par mise en 9 et 27,5 millions d’euros au 31 décembre 2005. équivalence, distribuent du gaz et de l’électricité produits par Electrabel et Distrigaz aux clients belges non industriels qui sohar ne sont pas éligibles à la dérégulation. Electrabel a vendu aux sociétés intercommunales 931,1 millions d’euros de gaz et d’électricité au 31 décembre 2006 contre 738,6 millions d’euros Sohar est détenue à 50% par SUEZ-TRACTEBEL, filiale contrôlée au 31 décembre 2005. à 100% par le Groupe SUEZ. Electrabel et Electrabel Customer Solutions ont payé des coûts de Par ailleurs, le Groupe a accordé à Sohar des garanties de bonne distribution de gaz et d’électricité aux sociétés intercommunales fin et de délais pour un montant maximal de 67,8 millions d’euros. pour un montant de 1 203,2 millions d’euros au 31 décembre 2006 Sohar construit et exploite une centrale électrique et une usine de contre 1 078,7 millions d’euros au 31 décembre 2005. dessalement d’eau de mer dans le Sultanat d’Oman. Certaines sociétés intercommunales n’ont pas d’effectifs. En application des statuts, Electrabel met à disposition de ces 90 Document De RéféRence 2006 9 transactions aVec des Parties Liees Actionnaires contassur Les polices d’assurance contractées avec Contassur constituent des droits à remboursement comptabilisés en tant qu’« Autres actifs» au bilan. Ces droits à remboursement s’élèvent respectivement à Contassur est partiellement détenue par SUEZ-TRACTEBEL (10%) 186,6 millions d’euros au 31 décembre 2006 et à 318 millions et Electrabel (5%). d’euros au 31 décembre 2005. Contassur est une société d’assurance captive consolidée par mise en équivalence. Les fonds de pension pour certains employés du Groupe ont conclu des contrats d’assurance avec Contassur. 9.3 actionnaires compagnie nationale à Portefeuille a enregistré avec cette opération une plus-value nette de 120 millions d’euros au premier semestre 2006. Cette transaction finalise le désengagement total de SUEZ au capital de M6. Dans sa brochure annuelle 2005, le Groupe Bruxelles Lambert, actionnaire à 8% au 31 décembre 2006 de SUEZ, indique que la Le Groupe a également cédé l’ensemble des titres de Trasys, Compagnie Nationale à Portefeuille est partie prenante dans son société spécialisée dans les conseils et services informatiques, organigramme de contrôle. pour un montant de 32,8 millions d’euros à la Société GIB. Cette société est contrôlée à parité égale par Ackermans & Van Haaren SUEZ a cédé à la Société Swilux, détenue à 100% par la Compagnie et par la Compagnie Nationale à Portefeuille. Avec cette opération, Nationale à Portefeuille (CNP), sa participation résiduelle de 5% SUEZ a réalisé une plus-value nette de 24 millions d’euros. dans M6 pour un montant de 163 millions d’euros. Le Groupe 9 9 Document De RéféRence 2006 9 transactions aVec des Parties Liees 9 92 Document De RéféRence 2006 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière 20 et Les résuLtats de L’émetteur 20.4 Politique de distribution des 20. etats financiers p. 194 dividendes p. 310 Chiffres clés 194 20.4.1 Montant du dividende par action 310 Bilan consolidé 196 Compte de résultat 198 20.5 Procédures judiciaires et d’arbitrage p. 311 Tableau consolidé des flux de trésorerie 199 Concurrence et concentrations 311 Variation des capitaux propres 200 Litiges et arbitrages 311 20.2 notes aux comptes p. 202 Réclamation du fisc belge 314 20.6 changement significatif de la situation 20.3 Vérifications des informations financière ou commerciale p. 314 financières historiques annuelles p. 308 I. Opinion sur les comptes consolidés 308 II. Justification des appréciations 308 III. Vérification spécifique 309 20 93 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers 20. etats financiers chiffres clés normes ifrs En millions d’euros 2006 2005 2004 1. Chiffre d’affaires 44 289,2 41 488,9 38 057,7 dont réalisé hors de france 33 480,3 31 769,2 29 481,1 2. Résultat - brut d’exploitation (RBe) 7 083,3 6 508,2 5 932,4 - opérationnel courant 4 496,5 3 902,2 3 736,7 - net part du Groupe 3 606,3 2 512,7 1 696,4 3. Flux de trésorerie flux issus des activités opérationnelles 5 172,2 5 825,5 4 970,1 dont marge brute d’autofinancement avant résultat financier et impôt 6 383,5 5 750,9 5 680,8 flux issus de l’investissement (365,9) (8 992,0) 124,0 flux issus du financement (6 938,1) 6 488,3 (8 083,4) 4. Bilan capitaux propres part du Groupe 19 503,8 16 255,9 7 773,8 capitaux propres totaux 22 563,8 18 823,2 12 828,2 total bilan 73 434,6 80 443,1 60 292,3 5. Données par action (en euros) - nombre moyen d’action en circulation (a) 1 261 287 823 1 053 241 249 995 133 046 - nombre d’action à la clôture 1 277 444 403 1 270 756 255 1 020 465 386 - résultat net par action 2,86 2,39 1,70 (b) - dividende distribué 1,20 1,00 0,79 (b) 6. Effectifs moyens totaux 186 198 208 891 217 180 - sociétés en intégration globale 138 678 157 918 160 966 - sociétés en intégration proportionnelle 38 567 41 673 50 614 - sociétés mises en équivalence 8 953 9 300 5 600 20 (a) Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen d’actions en circulation, net d’autocontrôle. (b) Dividende 2004 IFRS corrigé de l’effet de l’augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription réalisé en 2005. Dividende 2007 : proposé. 94 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers normes françaises En millions d’euros 2004 2003 2002 1. Chiffre d’affaires 40 739,4 39 621,8 46 089,8 dont réalisé hors de france 31 278,7 29 871,3 36 119,5 chiffre d’affaires proforma trading (hors négoce) 40 739,4 39 621,8 40 783,9 dont réalisé hors de france 31 278,7 29 871,3 31 241,6 2. Résultat - brut d’exploitation (RBe) 6 198,2 6 010,9 7 253,7 - exploitation 3 601,3 3 204,9 3 707,6 - net part du Groupe 1 804,4 (2 165,2) (862,5) 3. Flux de trésorerie flux issus de l’activité courante 4 376,5 4 495,6 4 826,5 dont marge brute d’autofinancement 4 486,6 3 726,9 4 856,7 flux issus de l’investissement (281,6) 3 607,9 (3 200,9) flux issus du financement (7 084,1) (6 190,0) 1 719,8 4. Bilan capitaux propres part du Groupe 7 922,5 6 895,7 10 577,5 capitaux propres totaux 12 693,0 11 742,9 15 768,2 total bilan 62 981,9 69 950,2 84 151,3 5. Données par action (en euros) - nombre moyen d’action en circulation (a) 995 133 046 993 508 578 991 270 887 - nombre d’actions à la clôture 1 020 465 386 1 007 679 806 1 007 422 403 - résultat net par action 1,81 (2,18) (0,87) (a) - dividende distribué 0,80 0,71 0,71 6. Effectifs moyens totaux 217 180 233 009 241 607 - sociétés en intégration globale 160 966 173 368 189 062 - sociétés en intégration proportionnelle 50 614 49 694 26 680 - sociétés mises en équivalence 5 600 9 947 25 865 (a) Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen d’actions en circulation, net d’autocontrôle. 20 95 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers Bilan consolidé actif er janvier 3 décembre 2004* 3 décembre 3 décembre note 2006 2005* 2005* au format ias 32/39 En millions d’euros ACTIFS NON COURANTS 15 3 488,1 3 453,5 3 352,9 3 352,9 immobilisations incorporelles nettes Goodwill 14 13 404,6 13 033,2 5 322,3 5 322,3 16.1 21 002,8 20 212,4 19 366,7 19 366,7 immobilisations corporelles nettes 19.1 2 816,5 2 671,5 2 222,6 1 654,7 titres disponibles à la vente 19.3 2 170,1 2 440,2 2 532,8 2 036,3 prêts et créances au coût amorti 19.2 1 014,1 2 145,9 1 072,9 instruments financiers dérivés (yc matières premières) 17 1 259,7 3 154,9 2 487,1 2 922,6 participations dans les entreprises associées 21 778,8 1 686,5 1 726,8 1 727,8 autres actifs 12.3 871,0 1 225,2 984,1 756,8 impôts différés actif TOTAL ACTIFS NON COURANTS 46 805,7 50 023,3 39 068,2 37 140,1 ACTIFS COURANTS 19.1 1 424,5 1 232,7 titres disponibles à la vente 19.3 298,8 194,0 591,7 584,6 prêts et créances au coût amorti 19.2 3 318,6 4 533,3 1 034,4 instruments financiers dérivés (yc matières premières) 19.4 10 412,2 10 394,7 9 733,4 9 733,9 clients et autres débiteurs Stocks 20 1 483,4 1 344,8 1 145,6 1 145,7 21 2 336,6 2 693,1 2 740,5 3 130,8 autres actifs 19.5 833,0 885,6 420,3 412,9 actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat 26 7 946,3 10 374,4 6 886,2 6 911,6 trésorerie et équivalents de trésorerie TOTAL ACTIFS COURANTS 26 628,9 30 419,8 23 976,6 23 152,2 TOTAL BILAN ACTIF 73 434,6 80 443,1 63 044,8 60 292,3 * Les périodes comparatives ont été retraitées pour tenir compte de la révision d’IAS 19, avantages du personnel (voir note 24). 20 96 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers Passif er janvier 3 décembre 2004* 3 décembre 3 décembre 2005* au format ias 32/39 note 2006 2005* En millions d’euros capitaux propres part du Groupe 22 19 503,8 16 255,9 7 965,8 7 773,8 intérêts minoritaires 3 060,0 2 567,3 5 104,0 5 054,4 TOTAL CAPITAUX PROPRES 22 563,8 18 823,2 13 069,8 12 828,2 PASSIFS NON COURANTS 23 8 419,7 9 118,8 8 515,6 8 543,9 provisions Dettes financières 26 13 000,6 16 406,9 16 708,7 16 251,6 25.2 711,7 2 191,7 600,7 instruments financiers dérivés (yc matières premières) 25.4 467,5 858,5 442,5 443,1 autres passifs financiers 917,3 949,5 1 078,8 1 080,5 autres passifs 12.3 1 444,5 1 165,8 1 082,7 964,4 impôts différés passif TOTAL PASSIFS NON COURANTS 24 961,3 30 691,2 28 429,0 27 283,5 PASSIFS COURANTS 23 1 366,1 1 724,4 1 861,2 1 872,3 provisions Dettes financières 26 6 678,5 9 079,9 4 214,7 4 001,5 25.2 3 369,5 5 188,9 1 340,0 instruments financiers dérivés (yc matières premières) 25.3 9 209,4 10 078,8 9 199,0 9 204,2 fournisseurs et autres créanciers autres passifs 5 286,0 4 856,7 4 931,1 5 102,6 TOTAL PASSIFS COURANTS 25 909,5 30 928,7 21 546,0 20 180,6 TOTAL BILAN PASSIF 73 434,6 80 443,1 63 044,8 60 292,3 * Les périodes comparatives ont été retraitées pour tenir compte de la révision d’IAS 19, avantages du personnel (voir note 24). 20 97 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers compte de résultat 3 décembre 3 décembre 3 décembre note 2006 2005 * 2004 * En millions d’euros chiffre d’affaires 4 44 289,2 41 488,9 38 057,7 6 919,6 957,9 1 155,5 autres produits opérationnels achats (21 010,0) (18 678,7) (16 136,5) 5 (7 640,8) (7 902,9) (7 831,9) charges de personnel 7 (1 684,8) (1 701,9) (1 636,9) amortissements, dépréciations et provisions 6 (10 376,7) (10 261,1) (9 871,2) autres charges opérationnelles Résultat opérationnel courant 4 496,5 3 902,2 3 736,7 27 17,1 (151,1) 0,0 mtm sur instruments financiers à caractère opérationnel Dépréciations d’actifs corporels, incorporels et financiers 8 (150,3) (657,9) (268,2) Restructurations 9 (88,8) (101,5) (73,8) 10 1 093,1 1 529,9 144,9 cessions d’actifs Résultat des activités opérationnelles 5 367,6 4 521,6 3 539,6 charges financières (1 610,6) (1 582,2) (1 658,6) 879,6 856,9 579,5 produits financiers Résultat financier 11 (731,0) (725,3) (1 079,1) 12 (815,1) (585,3) (926,0) impôt sur les bénéfices 17 372,7 565,5 276,9 quote-part de résultat des entreprises associées Résultat net d’impôt des activités abandonnées 2 716,4 RÉSULTAT NET 4 194,2 3 776,5 2 527,8 587,9 1 263,8 831,4 Dont intérêts minoritaires Dont résultat net part du Groupe 3 606,3 2 512,7 1 696,4 Résultat net par action 13 2,86 2,39 1,70 Résultat net dilué par action 13 2,83 2,36 1,69 Résultat net dilué des activités poursuivies par action 13 2,83 2,36 0,98 * Les périodes comparatives ont été retraitées pour tenir compte de la révision d’IAS 19, avantages du personnel (voir note 24). 20 98 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers tableau consolidé des flux de trésorerie 3 décembre 3 décembre 3 décembre 2006 2005 2004 En millions d’euros Résultat net 4 194,2 3 776,5 2 527,8 - quote-part de résultat consolidé d’entreprises associées 372,7 565,5 281,7 + Dividendes reçus d’entreprises associées 355,7 467,1 531,6 - Dotations nettes aux provisions, amortissements & dépréciations (1 743,3) (2 242,7) (1 770,0) 177,8 - plus-values nettes sur cessions 1 097,7 1 652,9 - Résultat net des activités abandonnées 716,4 17,1 (151,1) - mtm sur instruments financiers à caractère opérationnel (31,7) (21,4) (22,2) - autres éléments sans effet de trésorerie (815,1) (585,3) (926,0) - charge d’impôt - Résultat financier (731,0) (725,3) (1 079,1) MBA avant résultat financier et impôt 6 383,5 5 750,9 5 680,8 (985,4) (722,9) (729,3) + impôt décaissé Variation du Besoin en Fonds de Roulement (225,9) 797,5 18,6 Flux issus des activités opérationnelles 5 172,2 5 825,5 4 970,1 investissements corporels et incorporels (2 367,6) (2 667,1) (2 036,7) (1 088,2) (9 060,2) (520,0) acquisitions d’entités nettes de trésorerie et équivalent de trésorerie acquises (1) (315,6) (526,6) (159,6) acquisitions de titres disponibles à la vente 181,8 355,0 341,0 cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles cessions d’entités nettes de trésorerie cédée et équivalents de trésorerie cédés 2 009,9 1 972,9 1 598,5 777,8 650,1 733,0 cessions de titres disponibles à la vente 151,3 69,8 137,6 intérêts reçus d’actifs financiers non courants Dividendes reçus sur actifs financiers non courants 288,7 134,3 104,8 (4,0) 79,7 (74,6) variation des prêts et créances émis par l’entreprise et autres Flux issus des activités d’investissement (365,9) (8 992,0) 124,0 Dividendes payés (1 720,9) (1 521,6) (1 490,2) Remboursement de dettes financières (8 744,0) (3 245,8) (7 926,6) 346,3 (538,4) (20,1) variation des actifs financiers évalués à leur juste valeur par résultat intérêts financiers versés (1 081,4) (1 029,2) (1 283,1) 326,9 347,3 185,7 intérêts financiers reçus sur trésorerie et équivalents de trésorerie augmentation des dettes financières 3 538,3 8 515,5 2 114,0 162,4 2 962,1 318,4 augmentation de capital (1) 20 995,4 cession de créances litigieuses 234,3 2,9 18,5 mouvement sur actions propres Flux issus des activités de financement (6 938,1) 6 488,3 (8 083,4) (296,3) 166,3 97,7 effet des variations de change, de méthodes et divers TOTAL DES FLUX DE LA PERIODE (2 428,1) 3 488,2 (2 891,5) 10 374,4 6 886,2 9 803,1 TRESORERIE ET EqUIVALENTS DE TRESORIE A L’OUVERTURE (2) TRESORERIE ET EqUIVALENTS DE TRESORIE A LA CLOTURE 7 946,3 10 374,4 6 911,6 En 2005 : (1) Ce montant ne comprend pas les 2 414 millions d’euros correspondant à l’émission des titres SUEZ dans le cadre de l’OPM sur Electrabel. (2) Effet du bilan d’ouverture IAS 32/39 à hauteur de -25,4 millions d’euros. 99 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers Variation des capitaux propres réserves consoli- dées et Variations capitaux résultat justes actions propres intérêts nombre Part du valeurs et propres ecarts de part du minori- d’actions capital Primes Groupe autres détenues conversion Groupe taires totaL Capitaux propres French GAAP au 31 décembre 2003 1 007 679 806 2 015,3 6 470,0 1 021,7 (372,6) (2 238,8) 6 895,6 4 847,3 11 742,9 incidence 1re adoption ifRS 1er janvier 2004 (2 185,8) 2 238,8 53,0 327,9 380,9 Capitaux propres IFRS au 1er janvier 2004 1 007 679 806 2 015,3 6 470,0 (1 164,1) (372,6) 6 948,6 5 175,2 12 123,8 ecarts de conversion (156,2) (156,2) 42,1 (114,1) effet de l’abandon du corridor iaS 19 (89,5) (89,5) (34,3) (123,8) impôts différés 25,8 25,8 10,0 35,8 Résultats reconnus directement en capitaux propres (63,7) (156,2) (219,9) 17,8 (202,1) Résultat net 1 697,0 (0,6) 1 696,4 831,4 2 527,8 Total des charges et produits comptabilisés 1 697,0 (63,7) (0,6) (156,2) 1 476,5 849,2 2 325,7 conversion d’emprunts obligataires 4 222 0,0 0,1 0,1 0,1 Souscriptions d’actions réservées aux salariés et rémunération sur base d’actions 12 781 358 25,6 151,7 17,8 195,1 195,1 Dividendes distribués (859,1) 0,6 (858,5) (631,7) (1 490,2) acquisitions nettes de titres d’autocontrôle (1,8) 20,3 18,5 18,5 autres variations (6,5) (6,5) (338,3) (344,8) Capitaux propres IFRS au 31 décembre 2004 1 020 465 386 2 040,9 6 621,8 (316,7) (63,7) (352,3) (156,2) 7 773,8 5 054,4 12 828,2 1re adoption iaS 32/39 (364,9) 629,1 (3,0) (68,9) 192,3 49,6 241,9 actifs financiers disponibles à la vente 64,6 64,6 (33,7) 30,9 couverture d’investissement net (117,7) (117,7) 11,9 (105,8) couverture des flux de trésorerie (24,0) (24,0) 9,7 (14,3) couverture des flux sur matières premières (406,3) (406,3) (15,6) (421,9) pertes et gains actuariels (261,5) (261,5) 20,3 (241,2) impôts différés 246,2 246,2 (8,5) 237,7 cession de créances fiscales litigieuses 995,4 995,4 995,4 ecarts de conversion (29,4) 817,4 788,0 126,0 914,0 Résultats reconnus directement en capitaux propres 630,5 101,0 (3,0) 748,5 1 477,0 159,7 1 636,7 Résultat net 2 512,7 2 512,7 1 263,8 3 776,5 Total des charges et produits 20 comptabilisés 3 143,2 101,0 (3,0) 748,5 3 989,7 1 423,5 5 413,2 conversion d’emprunts obligataires 11 665 701 23,3 183,5 206,8 206,8 Souscriptions d’actions réservées aux salariés et rémunération sur base d’actions 17 315 417 34,6 266,2 35,5 336,3 336,3 augmentation de capital 221 309 751 442,6 4 307,4 4 750,0 4 750,0 Dividendes distribués (806,7) (806,7) (714,5) (1 521,2) acquisitions nettes de titres d’autocontrôle 3,3 (0,4) 2,9 2,9 autres variations 3,1 3,1 (3 196,1) (3 193,0) Capitaux propres IFRS au 31 décembre 2005 1 270 756 255 2 541,4 11 378,9 2 061,7 37,3 (355,7) 592,3 16 255,9 2 567,3 18 823,2 200 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Etats financiers réserves consoli- dées et Variations capitaux résultat justes actions propres intérêts nombre Part du valeurs et propres ecarts de part du minori- d’actions capital Primes Groupe autres détenues conversion Groupe taires totaL Capitaux propres IFRS au 31 décembre 2005 2 567,3 18 823,2 1 270 756 255 2 541,4 11 378,9 2 061,7 37,3 (355,7) 592,3 16 255,9 actifs financiers disponibles à la vente 293,6 290,4 290,4 3,2 couverture d’investissement net 42,4 42,4 42,4 0,0 couverture des flux de trésorerie 89,9 87,3 87,3 2,6 couverture des flux sur matières premières 640,0 658,5 658,5 (18,5) pertes et gains actuariels 54,4 52,4 52,4 2,0 impôts différés (314,3) (318,3) (318,3) 4,0 ecarts de conversion (397,5) 30,2 (349,9) (319,7) (77,8) Résultats reconnus directement en capitaux propres 408,5 842,9 (349,9) 493,0 (84,5) Résultat net 4 194,2 3 606,3 3 606,3 587,9 Total des charges et produits comptabilisés 4 602,7 3 606,3 842,9 (349,9) 4 099,3 503,4 Souscriptions d’actions réservées aux salariés et rémunération sur base d’actions 205,0 6 388 344 12,8 149,3 42,9 205,0 augmentation de capital non cash (opm) 6,8 299 804 0,6 6,2 6,8 Dividendes distribués (460,7) (1 720,9) (1 260,2) (1 260,2) acquisitions nettes de titres d’autocontrôle 234,2 10,7 223,5 234,2 autres variations 412,8 (37,2) (37,2) 450,0 Capitaux propres IFRS au 31 décembre 2006 3 060,0 22 563,8 1 277 444 403 2 554,8 11 534,4 4 424,2 880,2 (132,2) 242,4 19 503,8 Les périodes comparatives ont été retraitées pour tenir compte de la révision d’IAS 19, avantages du personnel (voir note 24). 20 20 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 20.2 notes aux comptes informations relatives au Groupe sueZ note - résumé des méthodes comptables 203 note 2 - opérations majeures 28 note 3 - information sectorielle 220 note 4 - chiffre d’affaires 226 note 5 - charges de personnel 226 note 6 - autres produits et autres charges opérationnels 227 note 7 - amortissements, dépréciations et provisions 227 note 8 - dépréciations des actifs corporels, incorporels et financiers 228 note 9 - restructurations 229 note 0 - résultat de cessions d’actifs 229 note - résultat financier 230 note 2 - impôts 232 note 3 - résultat par action 238 note 4 - Goodwills 239 note 5 - immobilisations incorporelles 24 note 6 - immobilisations corporelles 243 note 7 - Participations dans les entreprises associées 246 note 8 - Participations dans les co-entreprises 248 note 9 - actifs financiers 249 note 20 - stocks 252 note 2 - autres actifs 252 note 22 - eléments sur capitaux propres 252 note 23 - Provisions 255 note 24 - retraites et engagements assimilés 258 note 25 - Passifs financiers 266 note 26 - endettement financier net 268 note 27 - instruments financiers et exposition aux risques de marché 274 note 28 - contrats de construction 287 note 29 - contrats de location-financement 288 note 30 - contrats de location simple 289 note 3 - contrats de concession 290 20 note 32 - flux de trésorerie 29 note 33 - Paiement fondé sur des actions 29 note 34 - transactions avec des parties liées 297 note 35 - rémunération des dirigeants 299 note 36 - actifs et passifs éventuels 299 note 37 - Litiges 299 note 38 - evénements postérieurs à la clôture 303 note 39 - Liste des principales sociétés consolidées au 3 décembre 2006 304 202 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes informations relatives au Groupe sueZ SUEZ a été constituée le 23 février 1880, prorogée en 1941 pour Elle est régie par les dispositions légales et règlementaires, en une durée de 99 ans. vigueur et à venir, applicables aux sociétés anonymes et par ses statuts. Le siège est domicilié au 16, rue de la Ville l’Evêque 75008 Paris – France. Les titres de SUEZ sont cotés sur les Bourses de Paris, New York (États-unis), Bruxelles (Belgique), Zurich (Suisse) et au S U E Z est une Société Anonyme à Conseil d’Administration Luxembourg. soumise aux dispositions du livre II du Code de commerce, ainsi qu’à toutes les autres dispositions légales applicables aux sociétés En date du 7 mars 2007 le Conseil d’Administration de SUEZ a commerciales françaises. arrêté et autorisé la publication des états financiers consolidés de la Société SUEZ et de ses filiales au 31 décembre 2006. note résumé des méthodes comptables Référentiel • IFRS 6 – Prospection et évaluation des ressources minérales ; • IFRIC 5 – Droits aux intérêts émanant de fonds de gestion dédiés En application du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission au démantèlement, à la remise en état et à la réhabilitation de Européenne du 29 avril 2004 sur le prospectus, les informations l’environnement ; financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de SUEZ sont fournies pour les trois derniers exercices, • IFRIC 6 – Passifs liés à la participation à certains marchés : 2004, 2005 et 2006 et sont établies conformément au règlement déchets électriques et électroniques. (CE) n° 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes Au titre de la révision d’IAS 19, le Groupe a décidé d’abandonner comptables internationales (IFRS). Au 31 décembre 2006, la méthode dite du «corridor» et de retenir l’option permettant les états financiers consolidés annuels du Groupe sont établis de comptabiliser les pertes et gains actuariels, résultant des conformément au référentiel IFRS tel que publié par l’IASB et changements d’hypothèses actuarielles, directement en capitaux adopté dans l’Union européenne. propres dans un «état des produits et des charges comptabilisés» Au 31 décembre 2006, IFRIC 12 étant en-cours d’examen par ou «SORIE». L’adoption de cette option constitue un changement l’Union européenne, SUEZ a considéré, dans la mesure où cette de méthode comptable appliqué rétrospectivement à compter du interprétation n’est pas incompatible avec les normes adoptées, que 1er janvier 2004. ses dispositions pouvaient être utilisées à titre d’orientation 1. L’adoption des autres normes, interprétations et amendements est Les principes comptables retenus pour la préparation des états sans incidence sur les états financiers financiers au 31 décembre 2006 sont conformes à ceux retenus pour la préparation des états financiers au 31 décembre 2005 à des normes ifrs et interprétations de l’ifric dont l’exception : l’application est obligatoire après 2006 et anticipée par sueZ dès 2006 Des normes IFRS et interprétations de l’IFRIC applicables de façon L e 30 novembre 2006, l’IFRIC a publié l’interprétation obligatoire pour les états financiers annuels 2006 : IFRIC 12 – Service Concession Arrangement – dont l’application, • IAS 19 – Avantages du personnel, amendement relatif à la obligatoire en 2008, peut être anticipée. Au 31 décembre 2005, révision limitée d’IAS 19 ; SUEZ avait, conformément à IAS 8 qui traite de la sélection et 20 de l’application des méthodes comptables à retenir en l’absence • IAS 21 – Effet des variations des cours des monnaies de norme ou d’interprétation, fait usage de son jugement étrangères, amendement Investissement net dans une activité pour définir la méthode à retenir pour la comptabilisation des à l’Étranger ; concessions. Pour exercer son jugement, la direction du Groupe • IAS 39 – Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, avait considéré que les travaux en-cours de l’IFRIC repris dans amendement Option juste valeur ; les projets d’Interprétations D12, D13 et D14 pouvaient, comme • IAS 39 – Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, amendement sur les contrats de garantie financière ; 1. Comme cela est prévu dans les Observations concernant certains articles du règlement (CE) n° 1606/2002 du Parlement Européen et du • IAS 39 – Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, Conseil sur l’application des normes comptables internationales ainsi amendement sur la couverture de flux de trésorerie au titre de que la quatrième directive (78/660/CEE) du Conseil du 25 juillet 1978 et la septième directive (83/349/CEE) du Conseil du 13 juin 1983 sur transactions intragroupes futures ; la comptabilité de novembre 2003. 203 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes L e Groupe n’attend pas d’incidence significative liée à indiqué par l’IFRIC, être utilisés comme guide d’application. l’application de ces dispositions. Toutefois le Groupe n’avait pas utilisé les dispositions transitoires particulières proposées dans les projets d’interprétation et avait Il est rappelé que le Groupe a décidé d’appliquer les normes IAS 32 retraité tous les contrats au 1er janvier 2004. Au 31 décembre et IAS 39 à partir du 1er janvier 2005. Les données comparatives 2006, SUEZ a décidé d’anticiper l’application des dispositions au 31 décembre 2004 ne comprennent donc pas les incidences d’IFRIC 12, tel qu’adopté par l’IASB. Cette application est sans de ces deux normes. incidence sur les états financiers du Groupe dans la mesure où les modalités retenues par SUEZ pour les exercices 2004 et 2005 Base d’évaluation pour l’établissement des états sont conformes à l’interprétation définitive de l’IFRIC. financiers consolidés SUEZ a également anticipé l’application d’IFRIC 9 – Réévaluation Les états financiers ont été préparés selon la convention du coût des dérivés incorporés car cette interprétation est conforme à la historique, à l’exception de certains instruments financiers qui sont pratique du Groupe en matière de dérivés incorporés. comptabilisés selon la convention de la juste valeur conformément normes ifrs et interprétations de l’ifric dont au traitement des différentes catégories d’actifs et de passifs l’application est obligatoire après 2006 et non anticipée financiers défini par la norme IAS 39. par sueZ dès 2006 • IAS 1 – Présentation des états financiers, amendement sur les Utilisation du jugement et d’estimations informations à fournir sur le capital qui ajoute des dispositions en estimations vue de permettre d’évaluer les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de la Société. L a préparation des états financiers nécessite l’utilisation d’estimations et d’hypothèses pour la détermination de la valeur • IFRS 7 – Instruments financiers, informations à fournir, qui des actifs et des passifs, l’évaluation des aléas positifs et négatifs à détermine les informations à fournir par une entité permettant la date de clôture, ainsi que les produits et charges de l’exercice. d’évaluer l’importance des instruments financiers au regard de sa situation et de sa performance financières, ainsi que la nature En raison des incertitudes inhérentes à tout processus d’évaluation, et l’ampleur des risques en découlant. le Groupe révise ses estimations sur la base d’informations régulièrement mises à jour. Il est possible que les résultats futurs • IFRS 8 – Operating segments ; cette norme, qui remplace des opérations concernées diffèrent de ces estimations. IAS 14, aligne les informations sectorielles à fournir sur les dispositions de la norme américaine SFAS 131 qui impose de L e s estimations significatives réalisées par le Groupe pour retenir l’approche de la direction (management approach) pour l’établissement des états financiers portent principalement sur : présenter les segments opérationnels. • l’évaluation de la valeur recouvrable des immobilisations L’application de ces trois normes en 2007 n’aura pas d’incidence corporelles et incorporelles (se reporter aux Notes 1.E et 1.D) ; sur la situation financière de SUEZ mais modifiera les informations • l’évaluation des provisions et notamment les provisions pour fournies dans les notes aux états financiers. retraitement et stockage des déchets nucléaires, les provisions • IFRIC 7 – Application de l’approche du retraitement dans le pour démantèlement des installations et les provisions pour cadre d’IAS 29 — Information financière dans les économies litiges (se reporter à la Note 1.P) ; hyperinflationnistes. • les passifs pour renouvellement ainsi que les engagements de • IFRIC 8 – Champ d’application d’IFRS 2 ; clarification du retraite et assimilés (se reporter à la Note 1.P) ; champ d’application d’IFRS 2 dans le cas de transactions pour • les instruments financiers (se reporter à la Note 1.J) ; lesquelles une entité ne peut identifier expressément tout ou partie des biens ou services reçus. • le chiffre d’affaires réalisé et non relevé, dit en compteur. • IFRIC 10 – Interim Financial Reporting and Impairment, traite Valeur recouvrable des immobilisations corporelles et de l’apparente incohérence entre les dispositions d’IAS 34 20 incorporelles Information Financière intermédiaire et celles d’autres normes Des hypothèses et des estimations sont faites pour déterminer la traitant de la comptabilisation et de la reprise, dans les états valeur recouvrable des goodwills, des immobilisations incorporelles financiers, de pertes de valeur apparues sur un goodwill ou sur et corporelles, qui portent en particulier sur les perspectives de des titres disponibles à la vente. marché nécessaires à l’évaluation des flux de trésorerie. Toute • IFRIC 11 – Group and Treasury Share Transactions clarifie la modification de ces hypothèses pourrait avoir un effet significatif comptabilisation des paiements en actions effectués par rachat sur le montant de la valeur recouvrable et pourrait amener à d’actions propres et le paiement en actions dans les comptes modifier les pertes de valeur à comptabiliser. d’une filiale sur des instruments de capitaux propres de la société mère. 204 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes estimation des provisions Jugement Les paramètres qui ont une influence significative sur le montant Outre l’utilisation d’estimations, la direction du Groupe a fait usage des provisions, et plus particulièrement, mais pas uniquement, de jugement pour définir le traitement comptable adéquat de celles liées aux installations de production nucléaire sont, outre certaines activités et transactions notamment lorsque les normes et le niveau des coûts à proprement parler, le calendrier de leur interprétations IFRS en vigueur ne traitent pas de manière précise survenance ainsi que le taux d’actualisation appliqué aux flux de des problématiques comptables concernées. trésorerie. Ces paramètres sont établis sur base des informations et Cela a été le cas en particulier pour la comptabilisation des contrats estimations que la Société estime les plus appropriées à ce jour. de concession (se reporter à la Note 1.F), la classification des Il n’y a aujourd’hui, à la connaissance du Groupe, aucun élément contrats de services (se reporter à la Note 1.H), la comptabilisation qui indiquerait que les paramètres retenus pris dans leur ensemble des acquisitions d’intérêts minoritaires et pour la détermination des ne sont pas appropriés et il n’existe aucune évolution connue qui «activités normales» au regard d’IAS 39 pour les contrats d’achat serait de nature à affecter de manière significative les montants et de vente d’électricité et de gaz. provisionnés. Méthodes comptables engagements pour retraite a. Périmètre et méthodes de consolidation L ’ é v a l u a t i o n des engagements pour retraite repose sur des calculs actuariels. Le Groupe estime que les hypothèses retenues L e s méthodes de consolidation utilisées par le Groupe sont pour évaluer les engagements sont appropriées et justifiées. l’intégration globale, l’intégration proportionnelle et la mise en Cependant toute modification d’hypothèse pourrait avoir un impact équivalence : significatif. • les filiales (sociétés sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle instruments financiers exclusif) sont consolidées par intégration globale ; Pour évaluer à la juste valeur les instruments financiers non cotés • les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint sur un marché, le Groupe doit utiliser des modèles de valorisation sont consolidées par intégration proportionnelle, au pourcentage qui reposent sur un certain nombre d’hypothèses, dont la d’intérêt ; modification pourrait avoir un impact significatif. • la mise en équivalence s’applique à toutes les entreprises associées dans lesquelles le Groupe exerce une influence chiffre d’affaires notable. Selon cette méthode, le Groupe enregistre sur une ligne Le chiffre d’affaires réalisé sur les segments de clientèle qui font spécifique du compte de résultat consolidé intitulée «Part dans l’objet d’une relève de compteurs en-cours d’exercice comptable, le résultat des entreprises associées» sa quote-part du résultat notamment la clientèle alimentée en basse tension (électricité) ou net de l’entreprise consolidée par mise en équivalence. en basse pression (gaz) est estimé à la clôture à partir d’historiques, L’évaluation du type de contrôle est réalisée au cas par cas et de statistiques de consommation et d’estimations de prix de vente. repose sur une analyse du contrôle, après prise en compte des cas La libéralisation en Belgique du marché de l’énergie a rendu plus de présomption précisés dans les IAS 27, 28 et 31. complexe la détermination des ventes sur des réseaux désormais utilisés par des opérateurs multiples. C’est ainsi que le Groupe est Les fonds communs de créances détenus dans le cadre des devenu tributaire de l’allocation des volumes d’énergie transitant programmes de titrisation du Groupe et contrôlés par le Groupe sur les réseaux, réalisée par les gestionnaires des réseaux. Les sont consolidés en application des dispositions de la norme IAS 27 allocations définitives ne sont parfois connues qu’avec plusieurs relative aux comptes consolidés et de son interprétation SIC 2 mois de retard, il en résulte une marge d’incertitude sur le chiffre relative à la consolidation des entités ad hoc. d’affaires réalisé. Toutefois le Groupe a développé des outils de Toutes les transactions et positions internes sont éliminées en mesure et de modélisation qui permettent d’estimer le chiffre consolidation. d’affaires avec un degré de fiabilité satisfaisant et de vérifier a posteriori que les risques d’erreurs dans l’estimation des quantités 20 La liste des principales sociétés consolidées par intégration globale, vendues et du chiffre d’affaires correspondant peuvent être intégration proportionnelle ou mise en équivalence est présentée considérés comme non significatifs. dans les Notes. classification courant/non courant B. méthodes de conversion Conformément à IAS 1, le Groupe présente séparément au bilan . monnaie de présentation des comptes consolidés les actifs courants et non courants, et les passifs courants et non Les états financiers consolidés du Groupe sont présentés en euros courants. Au regard de la majorité des activités du Groupe, il a été qui est la monnaie fonctionnelle de la Société SUEZ. considéré que le critère à retenir pour la classification est le délai 2. monnaie fonctionnelle de réalisation de l’actif ou de règlement du passif : en courant si ce délai est inférieur à 12 mois et en non courant s’il est supérieur L a monnaie fonctionnelle d’une entité est la monnaie de à 12 mois. l’environnement économique dans lequel cette entité opère 205 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes d. immobilisations incorporelles principalement. Dans la majorité des cas, la monnaie fonctionnelle correspond à la monnaie locale. Cependant, dans certaines entités, Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées au coût une monnaie fonctionnelle différente de la monnaie locale peut diminué du cumul des amortissements et éventuelles pertes de être retenue dès lors qu’elle reflète la devise des principales valeur. transactions et de l’environnement économique de l’entité. . Goodwills 3. traduction des opérations en monnaies étrangères Détermination des goodwills Les opérations en monnaies étrangères sont converties dans la L e s goodwills représentent la différence entre le coût du monnaie fonctionnelle au cours du jour de la transaction. A chaque regroupement d’entreprise (prix d’acquisition des titres majoré des arrêté comptable : coûts annexes directement attribuables à l’acquisition) et la part du Groupe dans la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels • les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères identifiables de l’entreprise acquise à la date de prise de contrôle sont convertis au cours de clôture. Les différences de change en (sauf si la prise de contrôle est faite par étapes). résultant sont comptabilisées dans le résultat de la période ; Dans le cas d’une prise de contrôle par achats successifs de • les actifs et passifs non monétaires libellés en monnaies titres d’une filiale, le Groupe détermine un goodwill pour chaque étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à transaction sur la base de la juste valeur des actifs, passifs et la date de la transaction. passifs éventuels identifiables acquis à la date d’échange. Pour 4. conversion des états financiers des filiales dont la la part d’intérêt déjà détenue ainsi que pour les éventuels intérêts monnaie fonctionnelle est différente de l’euro (monnaie minoritaires, la différence entre cette juste valeur des actifs et de présentation) passifs et leur valeur comptable avant acquisition constitue une Le bilan est converti en euros au taux de change en vigueur à réévaluation et est par conséquent comptabilisée en capitaux la clôture de l’exercice. Le résultat et les flux de trésorerie sont propres. convertis sur la base des taux de change moyens. Les différences S’agissant des acquisitions d’intérêts minoritaires, en l’absence résultant de la conversion des états financiers de ces filiales sont de dispositions spécifiques dans les normes IFRS, le Groupe a enregistrées en «écarts de conversion» au sein des capitaux maintenu le traitement comptable selon lequel, en cas d’acquisition propres. complémentaire de titres d’une filiale déjà consolidée par Les écarts d’acquisition et ajustements de juste valeur provenant intégration globale, aucune réévaluation complémentaire des actifs de l’acquisition d’une entité étrangère sont considérés comme des et passifs identifiables n’est enregistrée. Le goodwill correspond actifs et passifs de l’entité étrangère. Ils sont donc exprimés dans dès lors à la différence entre le prix d’acquisition du nouveau lot la monnaie fonctionnelle de l’entité et sont convertis au taux de de titres et la quote-part complémentaire acquise dans l’actif net clôture. de l’entreprise. Lors de la cession d’une entité étrangère, les différences de Dans le cas où la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs conversion antérieurement comptabilisées en capitaux propres éventuels identifiables comptabilisés est supérieure au coût du sont comptabilisées en résultat. regroupement d’entreprises, cette différence est immédiatement comptabilisée en résultat. c. regroupements d’entreprises L e s goodwills relatifs aux participations dans les entreprises Pour les regroupements d’entreprises intervenus à compter du associées sont inscrits dans la rubrique «Participations dans les 1er janvier 2004, le Groupe applique la méthode dite de l’acquisition entreprises associées». telle que décrite dans IFRS 3. En application de cette méthode, le Groupe comptabilise à leur juste valeur à la date de prise de Évaluation des goodwills contrôle les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables à cette Les goodwills ne sont pas amortis mais font l’objet de tests de perte date. de valeur une fois par an, ou plus fréquemment s’il existe des indices de pertes de valeur identifiés. Ces goodwills sont testés au Le coût du regroupement correspond à la juste valeur, à la date niveau d’Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) qui constituent 20 de l’échange, des actifs remis, des passifs encourus et/ou des des ensembles homogènes générant conjointement des flux de instruments de capitaux propres émis en échange du contrôle trésorerie largement indépendants des flux de trésorerie générés de l’entité acquise et de tout autre coût directement attribuable par les autres UGT. à l’acquisition. Lorsque l’accord de regroupement d’entreprise prévoit un ajustement du prix d’achat dépendant d’événements L e s modalités de réalisation de ces tests de perte de valeur futurs, le Groupe inclut le montant de cet ajustement dans le sont présentées dans le paragraphe 1-G «Examen de la valeur coût du regroupement d’entreprises à la date d’acquisition si cet recouvrable des immobilisations corporelles et incorporelles». ajustement est probable et peut être mesuré de manière fiable. Les pertes de valeur relatives à des goodwills ne sont pas réversibles Le Groupe dispose d’un délai de 12 mois à compter de la date et sont présentées sur la ligne «Dépréciation d’actifs» du compte d’acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement de résultat. d’entreprises considéré. 206 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes L e s pertes de valeur des goodwills relatifs à des entreprises été alloués à titre gratuit à plusieurs sites industriels du Groupe. associées sont présentées en «Quote part de résultat des Les sites visés sont tenus de restituer un nombre de quotas égal entreprises associées». au total des émissions des gaz à effet de serre constatées lors de l’année écoulée. Afin de couvrir un éventuel déficit de quotas, le 2. autres immobilisations incorporelles Groupe peut être amené à acheter des quotas sur les marchés Frais de développement d’échange de droits à polluer. L e s frais de recherche sont comptabilisés en charges dans En l’absence de principe IFRS spécifique définissant précisément l’exercice au cours duquel ils sont encourus. le traitement comptable à adopter, le Groupe a décidé d’appliquer Les frais de développement sont comptabilisés à l’actif dès lors que les principes suivants concernant les problématiques comptables les critères de reconnaissance d’un actif tels qu’édictés par IAS 38 relatives aux quotas de GES : sont remplis. Dans ce cas, l’immobilisation incorporelle provenant • les droits à polluer constituent des immobilisations du développement est amortie sur sa durée d’utilité. Compte tenu incorporelles ; des activités du Groupe, les montants comptabilisés en tant que frais de développement à l’actif du bilan sont peu significatifs. • les droits à polluer alloués à titre gratuit sont comptabilisés au bilan pour une valeur nulle ; Autres immobilisations incorporelles acquises ou produites L e s autres immobilisations incorporelles comprennent • les droits acquis à titre onéreux sur le marché sont comptabilisés notamment : à leur coût d’acquisition. • des sommes versées ou à verser en contrepartie de droits A la clôture, en cas d’insuffisance de quotas pour couvrir les attachés à la qualité de concessionnaire ou d’exploitant émissions de GES de l’exercice, le Groupe constitue un passif. Ce d’équipements publics ; passif est évalué sur la base du prix de marché à la clôture des quotas restant à acquérir. • des portefeuilles clients acquis lors de regroupements d’entreprises ; Tests de perte de valeur Conformément à IAS 36, lorsque des événements ou modifications • des droits à capacité sur des centrales ; le Groupe a participé d’environnement de marché ou des éléments internes indiquent au financement de la construction de certaines centrales un risque de perte de valeur des immobilisations incorporelles, nucléaires opérées par des tiers et a reçu en contrepartie des celles-ci font l’objet d’un test de perte de valeur. Dans le cas des droits d’acheter une quote-part de la production sur la durée de immobilisations incorporelles non amorties, les tests de perte de vie des actifs. Ces droits à capacité sont amortis sur la durée valeur sont réalisés annuellement. d’utilité de l’actif sous-jacent, n’excédant pas 40 ans ; C e s immobilisations incorporelles sont testées au niveau du • des droits de tirage d’eau de surface et souterraine qui ne sont regroupement d’actifs pertinent (actif isolé ou Unité Génératrice de pas amortis, leur attribution n’étant assortie d’aucune limitation Trésorerie) déterminé conformément aux prescriptions de IAS 36. de durée ; Dans le cas où le montant recouvrable est inférieur à la valeur • des actifs de concessions ; nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée pour la différence entre ces deux montants. La comptabilisation d’une • des quotas d’émission de gaz à effet de serre (CO2). perte de valeur entraîne une révision de la base amortissable et L’amortissement des immobilisations incorporelles est constaté éventuellement du plan d’amortissement des immobilisations selon le mode linéaire, en fonction des durées d’utilité présentées incorporelles concernées. Les pertes de valeur relatives aux dans le tableau ci-dessous (en années). immobilisations incorporelles peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient plus élevée que la valeur nette comptable. La valeur de l’actif après reprise de la perte de valeur durée d’utilité est plafonnée à la valeur comptable qui aurait été déterminée minimummaximum nette des amortissements si aucune perte de valeur n’avait été infrastructure concessions 10 65 comptabilisée au cours des exercices antérieurs. Les modalités 20 de ces tests sont décrites au paragraphe 1.G. 10 40 portefeuille clients 1 40 autres immobilisations incorporelles e. immobilisations corporelles immobilisations corporelles – évaluation initiale et Certaines immobilisations incorporelles, dont la durée d’utilité est évaluation postérieure indéfinie, ne sont pas amorties. Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût Traitement comptable des quotas d’émission de gaz à effet historique d’acquisition, de production ou d’entrée dans le Groupe, de serre sous déduction des amortissements cumulés et des pertes de Dans le cadre de la directive européenne 2003/87/CE établissant valeur constatées. un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre La valeur comptable des immobilisations corporelles ne fait l’objet (GES) dans l’Union européenne, des quotas d’émission de GES ont d’aucune réévaluation, le Groupe n’ayant pas choisi la méthode 207 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Concernant les droits d’exploitation hydraulique, les aménagements alternative permettant de réévaluer de façon régulière une ou sont amortis sur la durée la plus courte entre le contrat d’exploitation plusieurs catégories d’immobilisations corporelles. et la durée d’utilité des biens en tenant compte du renouvellement Les subventions pour investissements sont portées en déduction des contrats si ce dernier est estimé raisonnablement certain par de la valeur brute des immobilisations au titre desquelles elles le Groupe. ont été reçues. tests de perte de valeur En application de IAS 16, le coût de l’actif comprend, lors de Conformément à IAS 36, lorsque des événements ou modifications sa comptabilisation initiale, les coûts de démantèlement et de d’environnement de marché ou des éléments internes indiquent un remise en état de site dès lors qu’il existe à la date d’entrée risque de perte de valeur des immobilisations corporelles, celles-ci une obligation actuelle, légale ou implicite de démanteler ou de font l’objet d’un test de perte de valeur. restaurer le site. Une provision est alors constatée en contrepartie d’un composant de «l’actif» au titre du démantèlement (se reporter C e s immobilisations corporelles sont testées au niveau du à la Note 1. P). regroupement d’actifs pertinent (actif isolé ou Unité Génératrice de Trésorerie) déterminé conformément aux prescriptions de IAS 36. Les immobilisations corporelles financées au moyen de contrats Dans le cas où le montant recouvrable est inférieur à la valeur de location-financement sont présentées à l’actif pour la valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée pour la de marché ou la valeur actualisée des paiements futurs si elle différence entre ces deux montants. La comptabilisation d’une est inférieure. La dette correspondante est inscrite en dettes perte de valeur entraîne une révision de la base amortissable et financières. Ces immobilisations sont également amorties selon le éventuellement du plan d’amortissement des immobilisations mode d’amortissement et les durées d’utilité décrits ci-dessous. corporelles concernées. Le Groupe a décidé d’appliquer le traitement alternatif proposé Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles par IAS 23, qui consiste à incorporer dans le coût de l’actif peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable correspondant les coûts d’emprunts encourus pendant la période redevient plus élevée que la valeur nette comptable. La valeur de de construction de l’actif qualifié. l’actif après reprise de la perte de valeur est plafonnée à la valeur amortissement comptable qui aurait été déterminée nette des amortissements En application de l’approche par composants, le Groupe utilise si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée au cours des des durées d’amortissement différenciées pour chacun des exercices antérieurs. composants significatifs d’un même actif immobilisé dès lors Les modalités de ces tests sont décrites au paragraphe 1.G. que l’un de ces composants a une durée d’utilité différente de l’immobilisation principale à laquelle il se rapporte. f. concessions Les amortissements sont calculés linéairement sur les durées L’interprétation SIC 29 — Accords de concession de services – normales d’utilité suivantes : Informations à fournir, – publiée en mai 2001 traite des informations concernant les contrats de concession à donner dans les Notes Principales durées d’amortissement aux comptes. minimum maximum (années) Le 30 novembre 2006, l’IFRIC a publié l’interprétation IFRIC 12 – installations techniques : Service Concession Arrangements- qui traite de la comptabilisation de certains contrats de concession par le concessionnaire. SUEZ - energie : a décidé d’appliquer par anticipation les dispositions de cette production — transport 5 40 interprétation qui sera obligatoire en 2008. 3 10 installation — maintenance Ces interprétations précisent les caractéristiques communes aux aménagements hydrauliques 20 65 contrats de concession : 2 70 - environnement • La fourniture d’un service public et la gestion de l’infrastructure 20 associée avec des obligations plus ou moins étendues d’extension 2 33 autres immobilisations corporelles et de renouvellement ; La fourchette constatée sur les durées d’amortissement résulte de • le concédant a l’obligation d’offrir le service public qui fait l’objet la diversité des immobilisations concernées. Les durées minima de la concession (critère déterminant) ; concernent le petit matériel et le mobilier, les durées maxima • le concessionnaire est le responsable de l’exploitation et non un s’appliquent aux réseaux d’infrastructures. Conformément à la loi simple agent agissant sur ordre ; du 31 janvier 2003 adoptée par la Chambre des Représentants de Belgique, relative à «la sortie progressive de l’énergie nucléaire • le prix et les conditions (régulation) de révision de prix sont fixés à des fins de production industrielle d’électricité», les centrales à l’origine du contrat. nucléaires sont amorties sur 40 ans de manière prospective depuis Pour qu’un contrat de concession soit inclus dans le périmètre l’exercice 2003. de l’interprétation IFRIC 12, l’utilisation de l’infrastructure doit 208 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes être contrôlée par le concédant. Le contrôle de l’utilisation de est comptabilisée «ab initio» en contrepartie d’une dette de l’infrastructure par le concédant est assuré quand les deux concession, conditions suivantes sont remplies : – en cas d’application du modèle «actif financier» la créance sur • le concédant contrôle ou régule le service public c’est-à-dire qu’il le concédant est comptabilisée au moment de la construction contrôle ou régule les services qui doivent être rendus grâce à des ouvrages à la juste valeur des travaux, l’infrastructure objet de la concession et détermine à qui et à – lorsque seule une part de l’investissement fait l’objet d’un quel prix ils doivent être rendus ; engagement de paiement de la part du concédant, cette part • et le concédant contrôle l’infrastructure, c’est-à-dire a le droit de est comptabilisée en créance à hauteur du montant garanti par reprendre l’infrastructure en fin de contrat. le concédant et en immobilisation incorporelle pour le solde. Ainsi certaines infrastructures de concession ne répondant pas aux Les dépenses de renouvellement correspondent à des obligations critères de IFRIC 12 restent classées en tant qu’immobilisations prévues aux contrats dont les modalités peuvent différer (obligation corporelles. de remise en état contractuelle, plan de renouvellement contractuel, compte de suivi contractuel…). En application d’IFRIC 12, les droits du concessionnaire sur les infrastructures des contrats de concession sont comptabilisées Elles sont comptabilisées soit à l’actif du bilan en tant qu’actif selon la nature du véritable débiteur (responsable du paiement) incorporel ou actif financier suivant le modèle applicable au ainsi : contrat si elles génèrent des avantages économiques futurs (renouvellement améliorant), soit en charges dans le cas inverse • le modèle «actif incorporel» est applicable quand le (renouvellement à l’identique). concessionnaire est payé en substance par l’usager ; Les dépenses de renouvellement à l’identique font l’objet de la • et le modèle «actif financier» est applicable quand le comptabilisation d’un actif ou d’un passif de renouvellement concessionnaire est payé en substance par le concédant. lorsque, à une date donnée, il existe un décalage temporel entre Le terme «en substance» signifie que l’identité du payeur n’est l’engagement contractuel et sa réalisation. pas en soit le critère déterminant mais qu’en fait, il convient de Les montants sont calculés par contrat en fonction des obligations déterminer qui est le véritable débiteur final. de chaque contrat. Ainsi, dans le cas où la collectivité paye le Groupe mais n’est en G. examen de la valeur recouvrable des immobilisations fait qu’un simple intermédiaire collecteur de tarifs et ne donne corporelles et incorporelles pas de garantie sur les montants qui seront versés (accord de simple «pass through»), il convient de considérer qu’en substance, Pour examiner la valeur recouvrable des immobilisations corporelles les usagers payent et que le modèle «actif incorporel» doit être et incorporelles, celles-ci sont, le cas échéant, regroupées dans des retenu. Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) dont on pourra comparer les valeurs comptables et les valeurs recouvrables. En revanche, dans le cas où les usagers payent le Groupe mais où, en fait, la collectivité garantit les montants qui seront versés pendant En ce qui concerne les entités opérationnelles pour lesquelles le la durée du contrat (via, par exemple, un Taux de Rendement Groupe s’inscrit dans une logique de continuité d’exploitation et Interne garanti), il convient de considérer qu’en substance, c’est de détention durable, la valeur recouvrable d’une UGT correspond la collectivité qui paye et que c’est le modèle «actif financier» qui à la valeur d’utilité ou à la juste valeur diminuée des coûts de doit être retenu. En pratique, sont concernés les contrats BOT sortie lorsque celle-ci est plus élevée. Les valeurs d’utilité sont («Build Operate Transfer») signés avec des collectivités et relatifs à essentiellement déterminées à partir de projections actualisées des services publics (assainissement d’eau, incinération d’ordures de flux de trésorerie d’exploitation et d’une valeur terminale. ménagères). Des méthodes usuelles d’évaluation sont mises en oeuvre pour lesquelles les principales données économiques retenues sont : En application de ces principes : a. des taux d’actualisation qui sont fonction des particularités des • les immobilisations reçues à titre gratuit du concédant ne sont 20 entités opérationnelles concernées ; pas inscrites au bilan ; b. des taux de croissance des produits hors inflation n’excédant • les investissements de premier établissement sont comptabilisés pas 2% et des valeurs terminales en phase avec les données de la façon suivante : de marché disponibles propres aux segments opérationnels – en cas d’application du modèle «actif incorporel» la juste valeur concernés. des travaux représente le coût d’acquisition de l’actif incorporel Ces taux d’actualisation sont des taux après impôt appliqués à qui est comptabilisé au moment de la construction des des flux de trésorerie après impôt. Leur utilisation aboutit à la ouvrages s’il est prévu que les travaux génèrent des avantages détermination de valeurs recouvrables identiques à celles obtenues économiques futurs (par exemple extension de réseau). Dans le en utilisant des taux avant impôts à des flux de trésorerie non cas contraire, la valeur actualisée des engagements de travaux fiscalisés, comme demandé par la norme IAS 36. 209 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes En ce qui concerne les entités opérationnelles pour lesquelles une porté par le Groupe lorsqu’il est considéré comme crédit-bailleur décision de cession est prise par le Groupe, la valeur comptable vis-à-vis de ses clients. des actifs concernés est ramenée à leur valeur de marché estimée Le Groupe est concerné par cette interprétation principalement nette des coûts de cession. Dans le cas où des négociations sont au titre de : en-cours, celle-ci est déterminée par référence à la meilleure • certains de ses contrats d’achat/vente d’énergie, notamment dès estimation pouvant être faite, à la date de clôture, de leur issue. lors qu’ils confèrent l’usage exclusif d’un actif de production au En cas de perte de valeur, la dépréciation est inscrite sur la ligne profit de l’acheteur d’énergie ; «Dépréciation d’actifs» du compte de résultat. • certains contrats avec des clients industriels portant sur des H. contrats de location actifs détenus par le Groupe. Dans le cadre de ses différentes activités, le Groupe utilise des i. stocks actifs mis à sa disposition en vertu de contrats de location. Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de la valeur Ces contrats de location font l’objet d’une analyse au regard des nette de réalisation. La valeur nette de réalisation correspond au situations décrites et indicateurs fournis dans IAS 17 afin de prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des déterminer s’il s’agit de contrats de location simple ou de contrats coûts attendus pour l’achèvement ou la réalisation de la vente. de location-financement. Le coût des stocks est déterminé en utilisant soit la méthode du L e s contrats de location-financement sont des contrats qui premier entré – premier sorti soit en utilisant la méthode du coût transfèrent la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif moyen pondéré. considéré au preneur. Tous les contrats de location qui ne Le combustible nucléaire acquis est consommé dans le cadre du correspondent pas à la définition d’un contrat de location- processus de production d’électricité sur plusieurs années. La f i n a n c e m e n t sont classés en tant que contrats de location consommation de ce stock de combustible nucléaire est constatée simple. au prorata des estimations de quantité d’électricité produite par Les principaux indicateurs examinés par le Groupe afin d’apprécier unité de combustible. si un contrat de location transfère la quasi-totalité des risques et avantages sont les suivants : existence d’une clause de transfert J. instruments financiers automatique ou d’option de transfert de propriété, conditions L e s instruments financiers sont comptabilisés et évalués d’exercice de cette clause, comparaison entre la durée du contrat conformément à IAS 32 et IAS 39. et la durée de vie estimée du bien, spécificité de l’actif utilisé, et comparaison de la valeur actualisée des paiements futurs au titre J. actifs financiers du contrat avec la juste valeur du bien. Ils comprennent les titres disponibles à la vente, les prêts et créances au coût amorti y compris les créances clients et comptes comptabilisation des contrats de location-financement rattachés, les instruments financiers dérivés et les actifs financiers Lors de la comptabilisation initiale, les actifs utilisés dans le évalués en juste valeur par résultat. cadre de contrats de location-financement sont comptabilisés Titres disponibles à la vente en immobilisations corporelles avec pour contrepartie une dette L a catégorie «titres disponibles à la vente» comprend les financière. L’actif est comptabilisé à la juste valeur de l’actif loué à participations du Groupe dans des sociétés non consolidées et la date de commencement du contrat ou, si celle-ci est inférieure, les titres de capitaux propres ou de dettes ne satisfaisant pas aux à la valeur actualisée des paiements minimaux. critères de classement des autres catégories (voir infra). comptabilisation des contrats de location simple Lors de leur comptabilisation initiale, ces actifs sont comptabilisés à Les paiements effectués au titre de contrats de location simple sont leur juste valeur c’est-à-dire généralement à leur coût d’acquisition comptabilisés en charges dans le compte de résultat sur une base majoré des coûts de transaction. linéaire sur la durée du contrat de location. 20 Aux dates de clôture, les titres disponibles à la vente sont évalués comptabilisation des accords qui contiennent des contrats à leur juste valeur. Pour les actions de sociétés cotées, cette juste de location valeur est déterminée sur la base du cours de bourse à la date de IFRIC 4 traite des modalités d’identification des contrats de service, clôture considérée. Pour les sociétés non cotées, la juste valeur est d’achat ou de vente «take-or-pay» qui, sans revêtir une forme estimée à partir de techniques d’évaluation reconnues (référence juridique de contrat de location, confèrent aux clients/fournisseurs à des transactions récentes, actualisation de flux de trésorerie le droit d’utilisation d’un actif ou ensemble d’actifs en contrepartie futurs…). de paiements fixés. Les contrats ainsi identifiés doivent être assimilés à des contrats de location et doivent être analysés en tant Les variations de juste valeur sont comptabilisées directement en que tels pour être qualifiés soit de contrat de location simple soit de capitaux propres sauf lorsque la perte de valeur par rapport au contrat de location-financement. Dans ce dernier cas, il convient coût d’acquisition historique est assimilée à une perte de valeur de constater une créance financière pour refléter le financement significative ou prolongée. Dans ce dernier cas, la perte de valeur 20 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes est comptabilisée en résultat sur la ligne «dépréciations d’actifs». • les instruments financiers dérivés de négoce sur matières Seules les reprises de perte de valeur sur des instruments de premières non qualifiés de couverture. dettes (titres de dette/obligations) peuvent être comptabilisées Évaluation des dettes financières et autres passifs financiers par résultat. Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués selon la Prêts et créances au coût amorti (hors créances clients et méthode du coût amorti en utilisant le taux d’intérêt effectif de autres débiteurs) l’emprunt. L a catégorie «prêts et créances au coût amorti» comprend L o r s de leur comptabilisation initiale, les primes/décotes principalement les créances rattachées à des participations, des d’émission, primes/décotes de remboursement et frais d’émission avances en compte courant consenties à des entités associées ou sont comptabilisés en augmentation ou diminution de la valeur non consolidées et des dépôts de garantie. nominale des emprunts concernés. Ces primes et frais d’émission Lors de leur comptabilisation initiale, ces prêts et créances sont sont pris en compte dans le calcul du taux d’intérêt effectif et sont comptabilisés à leur juste valeur majorée des coûts de transaction. donc constatés en résultat de façon actuarielle sur la durée de vie A chaque date de clôture, ces actifs sont évalués au coût amorti en de l’emprunt. appliquant la méthode dite du taux d’intérêt effectif. Dans le cas de dettes structurées sans composante capitaux Clients et autres débiteurs propres, le Groupe peut être amené à séparer un instrument Lors de leur comptabilisation initiale, les créances clients sont dérivé dit «incorporé». Les conditions selon lesquelles les dérivés comptabilisées à leur juste valeur ce qui dans la plupart des incorporés doivent être comptabilisés séparément sont précisées cas correspond à leur valeur nominale. Une perte de valeur ci-après. En cas de séparation d’un dérivé incorporé, la valeur est constituée en fonction du risque de non-recouvrement. Les comptable initiale de la dette structurée est ventilée en une montants dus par les clients au titre des contrats de construction composante «dérivé incorporé», à hauteur de la juste valeur de sont repris dans cette rubrique (se reporter à la Note 1.N). l’instrument dérivé incorporé, et une composante «passif financier» déterminée par différence entre le montant de l’émission et la juste Le Groupe n’est pas exposé aux risques de concentration de crédit valeur du dérivé incorporé. Cette séparation des composantes de compte tenu de la diversité de ses activités, de ses clients et de l’instrument lors de la comptabilisation initiale ne donne lieu à la leur localisation géographique. comptabilisation d’aucun profit ni perte. Ultérieurement, la dette Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat est comptabilisée au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt Ces actifs financiers répondent aux critères d’IAS 39 de qualification effectif tandis que le dérivé est évalué à la juste valeur, et les ou de désignation. variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Il s’agit essentiellement de titres détenus à des fins de transaction Engagements d’achat d’intérêts minoritaires et de placement à court terme ne satisfaisant pas aux critères de L e s autres passifs financiers comprennent notamment les classement en trésorerie ou équivalent de trésorerie (se reporter à engagements d’achats d’intérêts minoritaires pris par le Groupe. la Note 1.N). Ces actifs financiers sont évalués à la juste valeur à la Au cas particulier des puts sur minoritaires et en l’absence de date de clôture et les variations de juste valeur sont comptabilisées précisions dans les textes IFRS, le Groupe a retenu le traitement en résultat. comptable suivant pour ces engagements : J.2 Passifs financiers • à la mise en place du put, la valeur actualisée du prix d’exercice Les passifs financiers comprennent les dettes financières, les est comptabilisée en tant que passif financier avec pour dettes fournisseurs et comptes associés, les instruments financiers contrepartie une réduction des intérêts minoritaires. Lorsque dérivés, les passifs de renouvellement ainsi que les autres passifs la valeur de l’engagement excède le montant des intérêts financiers. minoritaires, le solde est comptabilisé en goodwill ; Les passifs financiers sont ventilés au bilan entre passifs non • à chaque clôture, le montant du passif financier est réévalué et courants et courants. Les passifs financiers courants comprennent les variations de passif trouvent leur contrepartie en goodwill ; principalement : 20 • les versements de dividendes aux intérêts minoritaires se • les passifs financiers dont l’échéance intervient dans les 12 mois traduisent par une augmentation du goodwill ; suivant la date de clôture ; • au compte de résultat, les intérêts minoritaires se voient affecter • les passifs financiers pour lesquels le Groupe ne dispose pas leur quote-part de résultat. Au bilan la quote-part de profit allouée d’un droit inconditionnel de différer le règlement pour au moins aux intérêts minoritaires réduit le montant du goodwill. Aucune 12 mois à compter de la date de clôture ; charge financière n’est comptabilisée au titre des variations • les passifs financiers détenus principalement en vue d’être de valeur du passif qui trouvent toutes leurs contreparties en négociés ; goodwill. • les instruments financiers dérivés qualifiés de couverture de En cas de put à prix fixe, le passif correspond à la valeur actualisée juste valeur dont le sous-jacent est classé en courant ; du prix d’exercice. 2 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes a ss i m il a b l es à des ventes d’options financières, qui seront En cas de put à la juste valeur ou à prix variable, le montant du comptabilisés comme des instruments financiers dérivés. passif est évalué sur la base d’une estimation de la juste valeur à la date de clôture ou de l’application des modalités contractuelles du Seuls les contrats respectant l’intégralité de ces conditions sont prix d’exercice sur la base des derniers éléments connus. considérés comme exclus du champ d’application d’IAS 39. La différence entre le montant du passif et le montant des intérêts Cette analyse donne lieu à la constitution d’une documentation minoritaires est comptabilisé en totalité en goodwill sans affectation spécifique. à des écarts d’évaluation conformément à la méthode comptable 2. Dérivés incorporés retenue par le Groupe pour comptabiliser les acquisitions d’intérêts Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat dit «hôte» minoritaires (se reporter à la Note 1.D 1.). qui répond à la définition d’un instrument dérivé et dont les caractéristiques économiques ne sont pas étroitement liées à celles J.3 dérivés et comptabilité de couverture du contrat hôte. Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer et réduire son exposition aux risques de marché provenant de la Au niveau du Groupe, les principaux contrats susceptibles de fluctuation des taux d’intérêt, des cours de change, et des prix contenir des dérivés dits incorporés sont les contrats contenant des matières premières, en particulier sur les marchés du gaz et des clauses ou options pouvant affecter le prix, le volume ou la de l’électricité. Le recours à des produits dérivés s’exerce dans le maturité du contrat. Il s’agit en particulier des contrats d’achat ou cadre d’une politique Groupe en matière de gestion des risques de vente d’actifs non financiers dont le prix est susceptible d’être de taux, change et matières premières. révisé en fonction d’un index, du cours d’une monnaie étrangère ou du prix d’un autre actif que celui sous-jacent au contrat. 1. Définition et périmètre des instruments financiers dérivés Les instruments financiers dérivés sont des contrats, dont la Les dérivés incorporés font l’objet d’une comptabilisation séparée valeur est affectée par la variation d’un ou plusieurs paramètres dès lors : observables, qui ne requièrent pas d’investissement significatif et • que le contrat hôte n’est pas un instrument financier déjà prévoient un règlement à une date future. comptabilisé à sa juste valeur avec variation de juste valeur en Les instruments financiers dérivés couvrent ainsi les contrats résultat ; de type swaps, options, futures, swaptions, mais également les • que séparé du contrat hôte, la composante répond encore à engagements d’achat ou vente à terme de titres côtés ou non côtés la définition d’un produit dérivé (existence d’un sous-jacent, ainsi que certains engagements fermes ou optionnels d’achat ou absence de règlement initial et règlement futur) ; vente d’actifs non financiers donnant lieu à livraison physique du sous-jacent. • et que les caractéristiques du dérivé identifié ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. L’analyse de ce Concernant plus particulièrement les contrats d’achat et de vente caractère «étroitement lié» est effectuée à la date de signature d’électricité et de gaz naturel, le Groupe conduit systématiquement du contrat. une analyse visant à déterminer si le contrat a été négocié dans le cadre de ses activités dites «normales», et doit ainsi être exclu du Lorsqu’un dérivé incorporé à un contrat hôte est séparé, il est champ d’application de la norme IAS 39. Cette analyse consiste évalué au bilan à la juste valeur et les variations de juste valeur en premier lieu à démontrer que le contrat est mis en place et sont enregistrées en résultat (lorsque le dérivé incorporé n’est pas continue à être détenu afin de donner lieu à un achat ou une documenté dans une relation de couverture). vente avec livraison physique, pour des volumes destinés à être 3. Instruments dérivés de couverture : comptabilisation et utilisés ou vendus par le Groupe selon une échéance raisonnable, présentation dans le cadre de son exploitation. En complément, il convient de Les instruments financiers dérivés qualifiés d’instruments de démontrer que : couverture sont systématiquement comptabilisés au bilan à leur • le Groupe n’a pas de pratique de règlement net au titre de juste valeur. Néanmoins, leur mode de comptabilisation varie selon contrats de même nature. En particulier, les opérations d’achat qu’ils sont qualifiés de : ou vente à terme avec livraison physique réalisées dans un strict 20 • couverture de juste valeur d’un actif ou passif ; but d’équilibrage en volumes des balances d’énergie du Groupe • couverture de flux de trésorerie ; ne sont pas considérées par le Groupe comme constitutives d’une pratique de règlement net ; • couverture d’un investissement net réalisé dans une entité étrangère. • le contrat n’est pas négocié dans le cadre d’arbitrages de nature financière ; Couverture de juste valeur • ces contrats ne sont pas assimilables à des ventes d’options. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre le En particulier, dans le cas des ventes d’électricité offrant à la risque provenant des variations de juste valeur d’actifs, de passifs, contrepartie une flexibilité sur les volumes vendus, le Groupe tels que prêts et emprunts à taux fixe ou d’actifs, de passifs ou opère la distinction entre les contrats de vente assimilables à d’engagements fermes en devises étrangères. des ventes de capacités – considérés comme entrant dans le cadre de l’activité usuelle du Groupe – et les contrats de vente 22 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Les variations de juste valeur de l’instrument de couverture sont documente l’efficacité de la relation de couverture. Les couvertures enregistrées en résultat de la période. De manière symétrique, sont considérées comme efficaces lorsque la compensation des l’élément couvert est réévalué au titre du risque couvert par le variations de juste valeur ou de flux de trésorerie entre élément résultat de la période même si l’élément couvert est normalement de couverture et élément couvert se situe dans une fourchette dans une catégorie dans laquelle les variations de juste valeur comprise entre 80 et 125%. sont comptabilisées en capitaux propres. Ces deux réévaluations La démonstration de l’efficacité des couvertures est conduite se compensent au sein du compte de résultat, au montant près de façon prospective et rétrospective. Elle est établie par de la part inefficace de la couverture. recours à différentes méthodologies, principalement fondées sur la comparaison entre variations de juste valeur ou de flux de Couverture de flux de trésorerie trésorerie sur l’élément couvert et sur l’instrument de couverture. Il s’agit de la couverture d’une exposition provenant du risque de Le Groupe retient également les méthodes fondées sur les analyses variation future d’un ou plusieurs flux de trésorerie affectant le de corrélation statistique entre historiques de prix. résultat consolidé. Les flux de trésorerie couverts peuvent provenir 4. Dérivés non qualifiés de couverture : comptabilisation et de contrats sur actifs financiers ou non financiers déjà traduits au présentation bilan, ou de transactions futures non encore traduites au bilan, I l s’agit notamment des instruments financiers dérivés dès lors que ces transactions présentent un caractère hautement correspondant à des couvertures économiques mais qui n’ont pas probable. été ou ne sont plus documentés dans des relations de couverture Les variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé sont comptable. comptabilisées nettes d’impôt en capitaux propres pour la part Lorsqu’un instrument financier dérivé n’a pas été (ou n’est plus) efficace et en résultat de la période pour la part inefficace. Les gains qualifié de couverture, ses variations de juste valeur successives ou pertes accumulés en capitaux propres doivent être reclassés sont comptabilisées directement en résultat de la période, au en résultat dans la même rubrique que l’élément couvert – à sein d’une rubrique spécifique «Marked to Market» ou «MtM sur savoir résultat opérationnel courant pour les couvertures de flux instruments financiers à caractère opérationnel» sous le résultat d’exploitation et résultat financier pour les autres couvertures – opérationnel courant pour les instruments dérivés sur actifs non pendant les mêmes périodes au cours desquelles le flux de financiers, et en résultat financier pour les instruments dérivés de trésorerie couvert affecte le résultat. change, de taux ou sur actions. Si la relation de couverture est interrompue, notamment parce Les instruments financiers dérivés non qualifiés de couverture sont qu’elle n’est plus considérée comme efficace, les gains ou pertes présentés au bilan en courant pour les instruments de négoce pour accumulés au titre de l’instrument dérivé sont maintenus en compte propre sur matière première et pour les dérivés à échéance capitaux propres jusqu’à l’échéance de la transaction couverte, de moins de 12 mois et en non courant pour les autres. sauf dans le cas où l’élément couvert ne présente plus un caractère hautement probable : les gains et pertes comptabilisés K. trésorerie et équivalents de trésorerie en capitaux propres sont alors reclassés immédiatement au compte La trésorerie comprend les disponibilités ainsi que les placements de résultat. à court terme qui sont considérés comme liquides, convertibles C o u v e r t u r e d ’ u n i n v e s t i s s e m e n t n e t r é a l i s é d a n s u n e e n t i t é en un montant de trésorerie connu et qui sont soumis à un risque étrangère négligeable de changement de valeur au regard des critères prévus par IAS 7. De façon similaire à la couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé sont comptabilisées Les découverts sont exclus de la notion de trésorerie et équivalents nettes d’impôt en capitaux propres pour la part efficace attribuable de trésorerie et sont comptabilisés en tant que dettes financières au risque de change couvert et en résultat pour la part inefficace. courantes. Les gains ou pertes accumulés en capitaux propres sont repris en résultat à la date de liquidation ou de cession de l’investissement L. titres d’autocontrôle net. 20 Les titres d’autocontrôle sont enregistrés pour leur coût d’acquisition Identification et documentation des relations de couverture en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directement dans les capitaux propres et Le Groupe identifie l’instrument financier de couverture et l’élément ne contribuent pas au résultat de l’exercice. couvert dès la mise en place de la couverture et documente formellement la relation de couverture en identifiant la stratégie m. droits à remboursement de couverture, le risque couvert et la méthode utilisée pour évaluer Les actifs de couverture de certains engagements de retraites et l’efficacité de la couverture. Seuls les instruments dérivés négociés assimilés ne correspondent pas à un actif de régime au sens de la avec des contreparties externes au Groupe sont considérés comme norme IAS 19 et sont comptabilisés et évalués comme des droits éligibles à la comptabilité de couverture. à remboursement. La nature de ces actifs est décrite en Note 1. Dès l’initiation et de manière continue durant tous les exercices S. Ces actifs sont ventilés en courant et non courant de manière pour lesquels la couverture a été désignée, le Groupe démontre et 23 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes symétrique aux engagements de retraites correspondants et sont législation française, a été évalué selon des modalités reprenant repris dans la rubrique «Autres actifs» du bilan. le taux de financement le plus bas (à partir d’une fourchette) accessible à un actionnaire individuel. n. contrats de construction P. Provisions Les activités d’ingénierie et de construction de SUEZ entrent . Provisions pour retraites et autres avantages dans le champ d’application de la norme IAS 11 «Contrats de du personnel construction». Selon les lois et usages de chaque pays, les sociétés du Groupe Conformément à cette norme, le Groupe applique la méthode de ont des obligations en termes de retraites, préretraites, indemnités l’avancement, comme indiqué dans la Note 1.Q «Chiffre d’affaires», de départ et régimes de prévoyance. Ces obligations existent pour déterminer les produits et les coûts du contrat à comptabiliser généralement en faveur de l’ensemble des salariés des sociétés en résultat au titre de chaque période. concernées. Lorsqu’il est probable que le total des coûts du contrat sera supérieur Les modalités d’évaluation et de comptabilisation suivies par le au total des produits, le Groupe comptabilise immédiatement une Groupe concernant les engagements de retraite et autres avantages perte à terminaison en charge de la période. accordés au personnel sont celles édictées par la norme IAS 19. Les paiements partiels reçus sur ces contrats dits de construction, En conséquence : avant que les travaux correspondants n’aient été exécutés, sont • le coût des régimes à cotisations définies est enregistré en comptabilisés en avances et acomptes reçus au passif. Le montant charges sur la base des appels à cotisations dues pour la des coûts encourus augmenté des profits comptabilisés et diminué période ; des pertes comptabilisées ainsi que des facturations intermédiaires est déterminé. Si ce montant est positif, il est comptabilisé à l’actif • la valorisation du montant de ces engagements de retraite et en «montant dû par les clients au titre des contrats de construction» assimilés, lorsqu’ils sont représentatifs de prestations définies, (au sein de la rubrique «Créances clients et comptes rattachés» est effectuée sur la base d’évaluations actuarielles, selon la du bilan). S’il est négatif, il est comptabilisé au passif en «montant méthode des unités de crédits projetées. Ces calculs intègrent dû aux clients au titre des contrats de construction» (au sein de la des hypothèses de mortalité, de rotation du personnel et de rubrique «Dettes fournisseurs et comptes rattachés» du bilan). projection de salaires qui tiennent compte des conditions économiques propres à chaque pays ou société du Groupe. Les o. Paiements fondés sur des actions taux d’actualisation sont déterminés en référence au rendement, à la date d’évaluation, des obligations émises par les entreprises IFRS 2 prévoit de constater une charge correspondant aux services de premier rang (ou par l’Etat s’il n’existe pas de marché rémunérés par des avantages octroyés aux salariés sous la forme représentatif pour les emprunts privés) de la zone concernée. de paiements en actions. Les montants relatifs aux plans dont les engagements diminués Plans d’options des coûts des services passés non encore comptabilisés sont Les options octroyées aux salariés du Groupe sont évaluées à supérieurs à la juste valeur des actifs de couverture figurent au la date d’octroi en utilisant un modèle de valorisation binomial. passif en provisions. Lorsque la valeur des actifs de couverture est Ce modèle permet de tenir compte des caractéristiques du plan supérieure aux engagements, le montant concerné est inclus à (prix d’exercice, période d’exercice), des données de marché l’actif du bilan en «Autres actifs» courants ou non courants. lors de l’attribution (taux sans risque, cours de l’action, volatilité, dividendes attendus) et d’une hypothèse comportementale des Concernant les avantages postérieurs à l’emploi, le Groupe a retenu bénéficiaires. Cette option est enregistrée en charges de personnel l’option offerte par IAS 19 d’abandonner la méthode dite du sur la période d’acquisition des droits avec une contrepartie directe «corridor» 2 et de comptabiliser directement en capitaux propres en capitaux propres. les pertes et gains actuariels résultant des changements d’hypothèses actuarielles et des ajustements liés à l’expérience. actions gratuites Par ailleurs, les plans d’actions gratuites SUEZ sont également Les écarts actuariels ainsi comptabilisés en capitaux propres 20 comptabilisés conformément à IFRS 2. Ils sont évalués selon une font partie de l’état des «charges et produits comptabilisés» méthode similaire à celle des options. La charge de personnel ou «SORIE», tels que présentés dans l’état des variations des correspondante est enregistrée en compte de résultat sur la capitaux propres. Le cas échéant, les ajustements provenant du période d’acquisition des droits avec une contrepartie en capitaux plafonnement des actifs nets relatifs aux régimes surfinancés propres. suivent la même méthode. Plans d’épargne entreprise Les plans d’épargne entreprise consistent à offrir aux salariés la possibilité de souscrire à une augmentation de capital réservée 2. Auparavant, les écarts actuariels postérieurs au 1er janvier 2004, n’étaient reconnus que lorsqu’ils excédaient 10% de la valeur la à une valeur décotée par rapport au cours de bourse. Ils sont plus haute de l’engagement ou du fonds de couverture et la fraction comptabilisés conformément à IFRS 2 et le coût d’incessibilité excédant les 10% était constatée en contrepartie du compte de résultat, de manière étalée sur la durée moyenne résiduelle d’activité des titres pour une période de 5 ans, prévu dans le cadre de la des salariés concernés. 24 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Pour les autres avantages à long terme tels que les médailles du l’actif concerné (se reporter à la Note 1.E). Les ajustements du montant de la provision consécutifs à une révision ultérieure du travail, les écarts actuariels continuent à être immédiatement montant de la sortie de ressource, de la date de survenance du comptabilisés en résultat. démantèlement, ou du taux d’actualisation sont symétriquement Les charges d’intérêt sur les obligations de retraite et assimilés ainsi portés en déduction ou en augmentation du coût de l’actif que les produits financiers liés aux rendements attendus des actifs correspondant. Les effets de la désactualisation sont comptabilisés de couverture sont présentés en résultat financier. en charge de l’exercice. Certaines intercommunales n’ont pas de personnel propre et Q. chiffre d’affaires Electrabel met à disposition ses services, sa compétence et son expérience en matière de distribution en vue d’assurer l’exploitation Le chiffre d’affaires (correspondant aux produits des activités journalière des réseaux. L’ensemble des coûts de personnel (y ordinaires selon IAS 18) du Groupe comprend essentiellement compris les dépenses liées à la retraite des agents) affectés à les produits liés aux activités suivantes : ces activités est facturé par Electrabel aux intercommunales • vente, transport et distribution d’électricité et de gaz ; sur la base des charges effectivement payées. L’engagement d’Electrabel envers ce personnel est comptabilisé au passif du • eau et propreté ; bilan (au sein des provisions pour retraite) en contrepartie d’un • prestations de services, contrats d’ingénierie, contrats de droit à remboursement sur les intercommunales du même montant construction et autres prestations. comptabilisé à l’actif en «Autres actifs» courants et non courants (se reporter à la Note 1.M). Les ventes sont reconnues lorsque la livraison a eu lieu (risques et avantages transférés à l’acheteur) ou à l’avancement pour les D e la même manière selon IAS 19, les polices d’assurance prestations de services et les contrats de construction, le prix est contractées avec les parties liées pour couvrir les engagements fixé ou déterminable et le caractère recouvrable des créances est de retraite et assimilés sont présentées à l’actif du bilan en tant probable. que droits à remboursement. Le chiffre d’affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie En application de la norme IAS 19, ces droits à remboursement reçue ou à recevoir. Dans le cas où l’existence d’un différé de sont comptabilisés et évalués selon les mêmes principes que les paiement a un effet significatif sur la détermination de la juste actifs de régime. valeur, il en est tenu compte en actualisant les paiements futurs. 2. autres provisions Dans le cas particulier de l’activité de négoce pour compte propre, Le Groupe comptabilise une provision dès lors qu’il existe une les résultats sont présentés en net après compensation des achats obligation actuelle (légale ou implicite) à l’égard d’un tiers résultant et des ventes sur la ligne «Chiffres d’affaires». d’un événement passé, et qu’il est probable qu’une sortie de . Vente, transport et distribution d’énergie ressources sera nécessaire pour régler cette obligation sans contrepartie attendue. Le chiffre d’affaires comprend essentiellement la vente d’électricité et de gaz, les redevances de transport et de distribution liées ainsi Une provision pour restructuration est comptabilisée dès lors que que différentes prestations comme la maintenance des réseaux de les critères généraux de constitution d’une provision sont satisfaits, distribution d’électricité et de gaz ou les ventes de chaleur. qu’il existe un plan détaillé formalisé et que le Groupe a créé, chez les personnes concernées, une attente fondée de mise en oeuvre Le chiffre d’affaires est comptabilisé lorsqu’il est considéré comme de la restructuration soit en commençant à exécuter le plan soit acquis suite à la formalisation d’un contrat avec la contrepartie. en leur annonçant ses principales caractéristiques. Les clients résidentiels libéralisés faisant l’objet d’un relevé de Les provisions dont l’échéance est supérieure à 12 mois sont consommation annuel, l’énergie livrée non relevée à la clôture de actualisées dès lors que l’effet de l’actualisation est significatif. Les l’exercice est évaluée sur base d’historiques et de statistiques de principales natures de provisions à long terme du Groupe sont les consommation ainsi que d’estimation des prix de vente (énergie provisions pour retraitement et stockage des déchets nucléaires, les en compteur). 20 provisions pour démantèlement des installations et les provisions Dans le cadre de certains contrats de vente d’énergie à long terme, pour reconstitution de site. Les taux d’actualisation utilisés reflètent le Groupe peut percevoir une composante fixée indépendamment les appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de des volumes, dont le montant évolue sur la durée du contrat. En l’argent et des risques spécifiques au passif concerné. Les charges application d’IAS 18, le chiffre d’affaires relatif à ces contrats est correspondant à la désactualisation des provisions à long terme étalé de manière linéaire, la juste valeur des services rendus n’étant sont constatées en résultat financier (en «autres produits et autres pas, en substance, différente d’une période à l’autre. charges financiers»). En application des normes IAS 1 et IAS 18, les opérations de Dès lors qu’il existe une obligation actuelle, légale ou implicite, négoce d’énergie pour compte propre et pour compte de la de démanteler ou restaurer un site, le Groupe comptabilise clientèle sont présentées en net, après compensation des achats et une provision pour démantèlement ou reconstitution de site. La des ventes, sur la ligne «chiffre d’affaires». Selon le même principe, contrepartie de la provision pour démantèlement est un «actif les résultats réalisés au titre des activités de négoce à caractère de démantèlement» qui est inclus dans la valeur comptable de 25 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes opérationnel («ventes en gros» ou «arbitrage») liées aux actifs et Electrabel comprennent toutes les charges, effectivement payées visant à optimiser tant le parc de production que les portefeuilles en faveur du personnel affecté, directement ou indirectement, à de contrats d’achats de combustibles et de ventes d’énergie sont l’exploitation de l’intercommunale. présentés en net en chiffre d’affaires dès lors que les contrats Elles comprennent également les produits sur les actifs financiers de vente concernés pourraient être compensés par des achats de concession (IFRIC 12) et les créances de location (IFRIC 4). similaires ou si les contrats de vente participent à des stratégies d’échanges. r. résultat opérationnel courant (roc) 2. eau et propreté Le Résultat Opérationnel Courant, est un indicateur utilisé par le Groupe SUEZ qui permet de présenter «un niveau de performance Eau opérationnelle pouvant servir à une approche prévisionnelle de la L a comptabilisation du chiffre d’affaires lié à la distribution performance récurrente 3». En effet, le ROC est un solde de gestion («livraison») d’eau est réalisée sur la base des volumes livrés qui permet de faciliter la compréhension de la performance du aux clients, que ces volumes aient donné lieu à une facturation Groupe en excluant les éléments qui, par nature, ont un degré de spécifique («relève») ou qu’ils aient été estimés en fonction du prévisibilité insuffisant, compte tenu de leur caractère inhabituel, rendement des réseaux d’approvisionnement. anormal ou peu fréquent. Pour SUEZ, ces éléments correspondent En ce qui concerne l’assainissement ou le traitement des effluents, aux dépréciations d’actifs, aux cessions d’actifs, aux charges de le prix de la prestation est, soit inclus dans la facture de distribution restructuration et au MTM des instruments financiers à caractère d’eau, soit fait l’objet d’une facturation spécifique à la collectivité opérationnel et sont définis comme suit : locale ou au client industriel. • dépréciations d’actifs : cette rubrique comprend les pertes de En ce qui concerne les contrats de gérance, la rémunération du valeur sur les actifs non courants ; gérant est enregistrée en chiffre d’affaires. • cessions d’actifs : cette rubrique comprend les plus ou moins Propreté values de cession sur les actifs non courants, les sociétés Le chiffre d’affaires lié à la collecte des déchets est constaté, dans consolidées et les titres disponibles à la vente ; la plupart des cas, en fonction des tonnages collectés et du service apporté par l’opérateur. • charges de restructurations : il s’agit des coûts correspondant à un programme planifié et contrôlé par le management, L e s produits des autres traitements (tri et incinération qui modifie de façon significative soit le champ d’activité de principalement) sont fonction, d’une part, des volumes traités par l’entreprise, soit la manière dont cette activité est gérée, selon l’opérateur et, d’autre part, des revenus annexes de valorisation les critères prévus par IAS 37 ; (vente de matières premières – papier, cartons, verre, métaux, plastiques… – pour les centres de tri et vente d’énergie – électricité • MTM des instruments financiers à caractère opérationnel : cette ou chaleur – pour les incinérateurs). rubrique correspond à la variation de Juste Valeur (Marked To Market) sur des Instruments financiers de matières premières, 3. Prestations de services, contrats d’ingénierie, contrats gaz et électricité, qui ne sont qualifiés ni de négoce (appelé de construction et autres prestations aussi Trading) ni de couverture. Ces contrats sont mis en place Le chiffre d’affaires des prestations de services est déterminé en dans le cadre de couvertures économiques de transactions appliquant la méthode du pourcentage d’avancement et de façon opérationnelles dans le secteur de l’énergie. La variation de plus générale les dispositions présentées de la norme IAS 18, juste valeur de ces instruments, qui doit être enregistrée en Le chiffre d’affaires des contrats d’ingénierie, de construction est résultat selon IAS 39, est isolée sur une ligne spécifique du déterminé en appliquant la méthode du pourcentage d’avancement compte de résultat car elle peut être significative et elle n’est et de façon plus générale les dispositions présentées dans IAS 11, pas prédictible. comme décrit en Note 1.Q. Selon les cas, ce degré d’avancement s. tableau des flux de trésorerie est déterminé soit sur la base de l’avancement des coûts soit par référence à un avancement physique tel que des jalons définis Les «intérêts reçus d’actifs financiers non courants» sont classés 20 contractuellement. dans les flux issus des activités d’investissement parce qu’il représentent un retour sur investissements. Les «intérêts financiers Les autres prestations représentent essentiellement des prestations reçus sur trésorerie et équivalent de trésorerie» sont classés dans refacturées à certaines Intercommunales. Ces intercommunales les flux issus des activités de financement car ces intérêts sont de n’ont pas de personnel propre. Conformément aux statuts, nature à minorer le coût d’obtention des ressources financières. Electrabel leur apporte notamment «la mise à disposition de Cette classification est cohérente avec l’organisation interne du ses services, sa compétence et son expérience en matière Groupe dans la mesure où la dette et la trésorerie ou équivalent de de distribution en vue d’assurer l’exploitation journalière de trésorerie sont gérées de façon globalisée au sein du département l’Intercommunale…». Tous les travaux, fournitures et services trésorerie Groupe. requis pour les besoins de l’intercommunale sont donc, sauf recours aux tiers dûment justifié et autorisé, exécutés par Electrabel 3. En conformité avec la Recommandation CNC 2004-R02, relative au et son personnel, toutes les dépenses étant facturées aux compte de résultat, tableau de flux de trésorerie et tableau de variation intercommunales. Ainsi, les traitements et salaires refacturés par des capitaux propres. 26 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes t. impôts considéré, et sont présentés à l’actif ou au passif du bilan pour leur position nette par entité fiscale. Le Groupe calcule ses impôts sur le résultat conformément aux législations fiscales en vigueur dans les pays où les résultats sont Les impôts différés sont revus à chaque arrêté pour tenir compte taxables. notamment des incidences des changements de législation fiscale et des perspectives de recouvrement des différences temporelles Conformément à IAS 12, les différences temporelles entre les déductibles. valeurs comptables des actifs et des passifs dans les comptes consolidés et leurs valeurs fiscales donnent lieu à la constatation Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés. d’un impôt différé selon la méthode du report variable en utilisant u. résultat par action les taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. Cependant, selon les dispositions d’IAS 12, aucun impôt différé Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat n’est comptabilisé pour les différences temporelles générées net part du Groupe de l’exercice attribuable aux actions ordinaires par un goodwill dont la dépréciation n’est pas déductible ou par le nombre moyen pondéré d’actions composant le capital en par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans circulation pendant l’exercice. Le nombre moyen d’actions en une transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et circulation au cours de l’exercice est le nombre d’actions ordinaires n’affecte ni le bénéfice comptable ni le bénéfice imposable à la en circulation au début de l’exercice, ajusté du nombre d’actions date de transaction. Par ailleurs, un actif d’impôt différé n’est ordinaires rachetées ou émises au cours de l’exercice. comptabilisé que s’il est probable qu’un bénéfice imposable, Ce nombre, ainsi que le résultat par action, est modifié pour tenir sur lequel les différences temporelles déductibles pourront être compte de l’effet de la conversion ou de l’exercice des actions imputées, sera disponible. potentielles dilutives (options, bons de souscription d’actions et Les différences temporelles nées des retraitements relatifs aux obligations convertibles émises, etc.). contrats de location financement donnent lieu à la comptabilisation V. existence de comptes réconciliés en us GaaP d’impôts différés. Dans le cadre de son programme ADR, SUEZ enregistre chaque Un passif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences année aux Etats-Unis, auprès de la Securities and Exchange temporelles imposables liées à des participations dans les filiales, Commission (SEC), un rapport 20-F incluant une réconciliation entreprises associées, coentreprises et investissements dans les du résultat net part du Groupe et des capitaux propres part du succursales sauf si le Groupe est en mesure de contrôler la date Groupe aux normes américaines. à laquelle la différence temporelle s’inversera et s’il est probable qu’elle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. A partir de sa date d’enregistrement, intervenant au plus tard le 30 juin, le rapport 20-F est disponible au siège de la Société et sur Les soldes d’impôts différés sont déterminés sur la base de la son site Internet, www.suez.com. situation fiscale de chaque société ou du résultat d’ensemble des sociétés comprises dans le périmètre d’intégration fiscale 20 27 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 2 opérations majeures 2.1 Évènements survenus en 2006 • au passif (hors capitaux propres), 814 millions d’euros dont essentiellement : 2.. sortie de l’argentine – provision pour retraites et engagements assimilés : 691 millions Suite à la résiliation du contrat par le gouvernement argentin le d’euros, 21 mars 2006, l’ensemble des actifs a été confisqué. L’ensemble – dette d’exploitation : 120 millions d’euros ; des moyens de la concession ainsi que l’ensemble du personnel ont été repris par une société d’Etat dénommée Aysa. La société • au 31 décembre 2005, la contribution au résultat pouvait se Aguas Argentinas a été placée sous règlement judiciaire (concurso résumer comme suit : preventivo) en mai 2006. En conséquence, la contribution d’Aguas – chiffre d’affaires : 787 millions d’euros, Argentinas aux comptes consolidés de l’exercice, est limitée aux deux premiers mois de l’année. Il convient de rappeler que les – résultat opérationnel courant : 33 millions d’euros, actifs étaient dépréciés à 100% dans les comptes consolidés de – résultat net part du Groupe : 19 millions d’euros. l’exercice 2005. (Voir à ce sujet la Note 37 – Litiges.) La cession de parts de sociétés intercommunales 2..2 restructuration du secteur de la distribution en en flandre Belgique En application des accords précédents, Electrabel s’était engagée En application des directives européennes sur la libéralisation à réduire ses participations dans les intercommunales flamandes des marchés du gaz et de l’électricité de 1996, le Gouvernement au niveau convenu de 30% au plus tard le 5 septembre 2006. flamand a adopté des décrets (Electricité du 17 juillet 2000 et Gaz Ces opérations ont été réalisées et une plus-value de 236 millions du 6 juillet 2001) et des arrêtés (Electricité du 15 juin 2001 et d’euros a été reconnue dans les comptes au 31 décembre 2006. Gaz du 11 octobre 2002) ayant pour objectif de mettre en œuvre La constitution de Brussels network opérations la libéralisation du marché, et notamment l’indépendance des De manière comparable, Electrabel a constitué, le 11 mai 2006, gestionnaires de réseaux. une nouvelle filiale, Brussels Network Operations (BNO). Celle-ci Electrabel et les communes flamandes ont conclu en 2001 et 2005 est appelée à devenir l’opérateur de réseaux de distribution dans des accords visant à mettre en œuvre ces dispositions légales et le cadre de l’ouverture totale du marché de l’énergie à Bruxelles réglementaires qui se sont traduites en 2006 par : en 2007. Le 1er juillet 2006, BNO a repris les activités de l’ancienne division Réseaux Bruxelles d’Electrabel et de certains services de La création d’eandis support d’Electrabel. L e s sociétés Electrabel Netten Vlaanderen (exploitation des réseaux), GeDIS (décisions stratégiques, utilisation rationnelle de L e 1 e r septembre 2006, l’actionnariat de cette société a l’énergie, obligations de service public) et la plate-forme flamande été fondamentalement modifié. Dans l’objectif de mettre d’Indexis (collecte, traitement et transmission des données de progressivement fin à ses activités opérationnelles d’exploitation comptage) ont fusionné en 2006 pour donner naissance à un des réseaux de distribution à Bruxelles, Electrabel a revendu la «opérateur unique» des réseaux de distribution d’électricité et de totalité des actions de BNO à Sibelga (gestionnaire des réseaux gaz naturel en Flandre. La nouvelle entité, dénommée «Eandis», à Bruxelles), Interfin (intercommunale de financement) et RDE constitue une filiale à 100% des intercommunales mixtes (association des régies de distribution d’énergie en Région de gestionnaires des réseaux de distribution, et regroupe l’ensemble Bruxelles-Capitale). Cette cession de branche et la déconsolidation du personnel des sociétés fusionnées auquel s’ajoutent certains de BNO n’a qu’un impact mineur sur le résultat. Cependant, ces collaborateurs en provenance du siège d’Electrabel. Dans ce cadre, opérations ont pour effet de réduire certaines rubriques du bilan ENV a été déconsolidé. Pour rappel, la contribution d’ENV au bilan et du compte de résultats du Groupe. 20 consolidé au 31 décembre 2005 se résumait comme suit : • à l’actif, 856 millions d’euros dont essentiellement : – créances clients 145 millions d’euros, – autres actifs, dont essentiellement droits à remboursement sur engagements de retraites : 691 millions d’euros ; 28 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 2.2 Opérations de l’exercice 2005 L e s créances litigieuses cédées étant relatives à un impôt antérieurement acquitté par prélèvement sur les capitaux propres, 2.2. offre publique mixte sur electrabel le prix de leur cession a été porté en augmentation des capitaux propres. Le Conseil d’Administration de SUEZ a approuvé le 9 août 2005 le lancement d’une offre publique mixte sur les 49,9% d’Electrabel 2.2.3 cession d’eso/elia non encore détenus par le Groupe. Electrabel a, dans le cadre des engagements pris à l’occasion de la SUEZ a offert 322 euros en numéraire et 4 actions SUEZ, pour désignation d’Eso/Elia comme gestionnaire du réseau de transport chaque action Electrabel apportée. par le Conseil des Ministres fédéral belge le 13 septembre 2002, L e 24 août 2005, le Conseil d’Administration d’Electrabel a introduit en bourse une partie importante des titres d’Elia System approuvé cette offre publique mixte. Cette opération s’est traduit Operator (57,14%). Au terme de cette opération, Le Groupe a essentiellement comme suit dans les comptes au 31 décembre enregistré une plus value consolidée de 626 millions d’euros et 2005 : la participation du Groupe toujours mise en équivalence était ramenée à 27,45% contre 64,1% au 31 décembre 2004. • investissement financier de 11 092 millions d’euros, dont 2 414 millions d’euros payés par échange de titres ; Cette opération avait permis l’encaissement net de 352 millions d’euros après prise en compte de l’augmentation de capital d’Elia • augmentation de capital de 2 335 millions d’euros en souscrite par Electrabel pour un montant de 43 millions d’euros. numéraire ; • comptabilisation d’un goodwill de 7 332 millions d’euros ; 2.3 Opérations intervenues en 2004 • diminution des intérêts minoritaires de 3 760 millions d’euros ; 2.3. activités abandonnées • quote-part de résultat net part du Groupe supplémentaire de Pour rappel, en 2004, le Groupe a cédé 29,2% du capital de 117 millions d’euros correspondant au résultat Electrabel à Métropole TV (M6). Cette opération a conduit à la constatation d’un hauteur de la part acquise à compter du 1er novembre 2005. résultat de cession de 753 millions d’euros comptabilisé en résultat des activités abandonnées. Les titres conservés (5% du capital) ont 2.2.2 cession de créances litigieuses été cédés en 2006 (cf. Note 10 – Résultat de cessions d’actifs). Le 5 septembre 2005, SUEZ a cédé sans recours à une institution En outre, le 15 mars 2004, SUEZ et United Global Com (UGC) financière des créances litigieuses sur l’Etat français pour un prix ont conclu un accord au terme duquel SUEZ a cédé, après levée ferme et définitif de 995,4 millions d’euros. Les effets de la cession en juin 2004 de conditions suspensives, Noos à UPC Broadband ont été comptabilisés dans les comptes de l’exercice 2005, dès France, société holding du groupe UGC France. L’impact de cette lors que la cession ne comporte pas d’engagement de la part de transaction était peu significatif. SUEZ de rembourser le prix de cession, que la mise en oeuvre des garanties usuelles données par SUEZ à l’occasion de la cession est jugée improbable, et que le Groupe ne conserve pas d’implication active dans la gestion des procédures contentieuses. 20 29 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 3 information sectorielle En application de la norme IAS 14, le premier niveau d’information d’électricité et de gaz, principalement aux Etats-Unis, au Brésil, sectorielle est organisé par secteur d’activité et le second niveau au Chili, en Thaïlande et dans la zone Moyen-Orient ; par secteur géographique. Cette distinction correspond également • SUEZ Energie Services (SES) – les filiales concernées assurent aux systèmes internes d’organisation et à la structure de gestion des prestations d’ingénierie, d’installation, de maintenance ou de du Groupe. gestion déléguée, notamment dans le domaine des équipements électriques ou thermiques, des systèmes de conduites et des 3.1 Secteurs d’activité réseaux d’énergie ; SUEZ est organisé autour de quatre secteurs : «électricité et • SUEZ Environnement (SE) – les filiales concernées assurent, au gaz», «services à l’énergie», «environnement» et «autres». Afin profit de particuliers, de collectivités locales ou d’industriels : d’assurer une meilleure compréhension de cette information, le – des prestations de distribution et de traitement des eaux, Groupe distingue, au sein du secteur «électricité et gaz», l’activité notamment dans le cadre de contrats de concession (gestion exercée en Europe (SUEZ Energie Europe – SEE) et celle exercée de l’eau), la conception et construction d’installations (ingénierie à l’international (SUEZ Energie International – SEI). de l’eau), Chacun de ces secteurs est géré séparément car chacun d’entre – et des prestations de collecte et de traitement des déchets, eux développe, fabrique et vend des produits et services distincts, incluant la collecte, le recyclage, le compostage, la mise en ou s’adresse à des segments de clientèle distincts. La nature de décharge et la valorisation énergétique ainsi que le traitement l’activité de chacun de ces secteurs se présente comme suit : de déchets industriels et spéciaux ; • Electricité et gaz – les filiales concernées produisent de • Autres – ce segment regroupe les contributions des entités l’électricité, et/ou assurent la transmission et la distribution de holdings et de celles dédiées au financement centralisé du celle-ci, et/ou assurent l’approvisionnement, le transport et la Groupe. distribution de gaz : Les principes comptables retenus pour l’information sectorielle – en Europe (SEE), à travers Electrabel, Distrigaz et Fluxys, sont identiques à ceux appliqués pour l’établissement des comptes sociétés cotées contrôlées par le Groupe, consolidés. – et à l’international (SEI), via un portefeuille d’actifs de production, de transport et dans une moindre mesure de distribution 20 220 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 3.. information sectorielle compte de résultat sous total 3 décembre 2006 electricité see sei et Gaz ses se autres elimination totaL En millions d’euros Total des Produits 15 990,0 6 297,4 22 287,4 10 680,9 11 443,5 0,0 (122,6) 44 289,2 0,0 44 289,2 - produits de l’activité (hors Groupe) 15 971,4 6 241,6 22 213,0 10 637,2 11 439,0 18,6 55,8 74,4 43,6 4,5 0,0 (122,6) 0,0 - ventes interactivités (Groupe) Résultat brut d’exploitation 3 059,8 1 566,2 4 626,0 591,3 1 983,1 (117,0) 7 083,3 Résultat opérationnel courant 2 140,8 1 099,1 3 239,9 392,4 1 044,1 (179,9) 4 496,5 - mtm sur instruments financiers à caractère opérationnel 65,7 (47,6) 18,1 0,0 (1,9) 0,9 17,1 - Dépréciation d’actifs 22,3 (86,6) (64,3) (23,5) (53,9) (8,7) (150,3) - Restructurations (7,7) 0,0 (7,7) (25,0) 1,0 (57,1) (88,8) 964,9 3 186,0 343,9 989,4 (244,8) 4 274,6 Résultat Sectoriel (IAS 14) 2 221,2 288,3 145,0 433,2 111,8 153,5 394,6 1 093,1 - cession d’actifs Résultat des activités opérationnelles 2 509,4 1 109,8 3 619,3 455,7 1 142,8 149,9 5 367,6 (585,7) (386,1) (971,8) (234,5) (733,8) (2,0) (1 942,1) amortissements et dépréciations 325,7 17,7 343,4 -3,2 20,6 11,9 372,7 part dans les entreprises associées sous total 3 décembre 2005 electricité see sei et Gaz ses se autres elimination totaL En millions d’euros Total des Produits 14 214,4 5 878,5 20 092,9 10 359,9 11 091,5 0,0 (55,4) 41 488,9 0,0 0,0 41 488,9 - produits de l’activité (hors Groupe) 14 193,0 5 878,5 20 071,6 10 328,7 11 088,6 21,4 0,0 21,4 31,1 2,9 0,0 (55,4) 0,0 - ventes interactivités (Groupe) Résultat brut d’exploitation 2 854,4 1 334,7 4 189,1 562,7 1 914,3 (157,9) 0,0 6 508,2 Résultat opérationnel courant 1 963,2 746,6 2 709,8 358,8 1 003,5 (169,9) 0,0 3 902,2 - mtm sur instruments financiers à caractère opérationnel (iaS 32-39) (229,1) 78,9 (150,2) (0,5) 0,5 (0,9) 0,0 (151,1) - Dépréciation d’actifs (78,9) (269,4) (348,3) (84,0) (209,1) (16,5) 0,0 (657,9) - Restructurations 13,0 0,0 13,0 (86,7) (22,4) (5,4) 0,0 (101,5) 556,1 2 224,3 187,6 772,5 (192,7) 0,0 2 991,7 Résultat Sectoriel (IAS 14) 1 668,2 714,4 245,2 959,6 41,5 493,0 35,8 0,0 1 529,9 - cession d’actifs Résultat des activités opérationnelles 2 382,6 801,3 3 183,9 229,1 1 265,5 -156,9 0,0 4 521,6 20 (457,6) (353,9) (811,5) (210,0) (721,7) (10,1) (1 753,3) amortissements et dépréciations 473,8 33,1 506,9 33,3 18,8 6,5 0,0 565,5 part dans les entreprises associées 22 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes sous-total 3 décembre 2004 electricité see sei et Gaz ses se autres elimination totaL En millions d’euros Total des Produits 12 914,9 4 892,0 17 806,9 9 764,8 10 543,6 28,4 (86,0) 38 057,7 0,0 0,0 38 057,7 - produits de l’activité (hors Groupe) 12 895,5 4 892,0 17 787,5 9 732,6 10 537,6 19,4 0,0 19,4 32,2 6,0 28,4 (86,0) 0,0 - ventes interactivités (Groupe) Résultat brut d’exploitation 2 650,7 1 178,4 3 829,1 557,8 1 765,1 (219,6) 0,0 5 932,4 Résultat opérationnel courant 1 997,7 779,3 2 777,0 217,6 939,8 (197,7) 0,0 3 736,7 - mtm sur instruments financiers à caractère opérationnel (iaS 32-39) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 - Dépréciation d’actifs 10,8 (0,6) 10,2 (9,0) (210,5) (58,9) 0,0 (268,2) - Restructurations (7,9) 0,0 (7,9) (28,2) (26,1) (11,6) 0,0 (73,8) 778,7 2 779,3 180,4 703,2 (268,2) 0,0 3 394,7 Résultat Sectoriel (IAS 14) 2 000,6 6,0 (47,2) (41,2) 19,9 69,5 96,7 0,0 144,9 - cession d’actifs Résultat des activités opérationnelles 2 006,6 731,5 2 738,1 200,3 772,7 (171,5) 0,0 3 539,6 (603,1) (355,9) (959,0) (235,2) (827,2) (12,6) (2 034,0) amortissements et dépréciations 227,5 8,6 236,1 1,7 32,5 6,6 0,0 276,9 part dans les entreprises associées 3..2 information sectorielle bilan sous total 3 décembre 2006 electricité see sei et Gaz ses se autres totaL En millions d’euros actifs sectoriels (iaS 14) 26 413,2 8 929,4 35 342,5 7 357,4 13 684,1 264,4 56 648,5 435,5 29 140,2 passifs sectoriels (iaS 14) 13 699,6 2 148,9 15 848,5 5 990,7 6 865,5 801,0 95,7 896,7 6,9 220,7 135,3 1 259,7 participations dans les entreprises associées 616,2 33 101,8 capitaux employés (fin de période) 15 221,1 7 371,3 22 592,4 1 643,4 8 249,7 sous total 3 décembre 2005 electricité see sei et Gaz ses se autres totaL En millions d’euros actifs sectoriels (iaS 14) 27 653,6 10 527,5 38 181,1 7 157,3 13 214,4 282,7 58 835,5 638,6 33 844,2 passifs sectoriels (iaS 14) 16 707,4 3 672,9 20 380,3 5 679,6 7 145,7 392,1 2 763,8 11,5 255,9 123,7 3 154,9 participations dans les entreprises associées 2 371,7 549,2 33 249,5 capitaux employés (fin de période) 14 790,9 8 579,3 23 370,2 1 739,5 7 590,7 20 sous total 3 décembre 2004 electricité see sei et Gaz ses se autres totaL En millions d’euros actifs sectoriels (iaS 14) 15 106,1 9 038,1 24 144,2 6 709,0 12 608,7 393,2 43 855,0 720,6 25 804,2 passifs sectoriels (iaS 14) 11 822,6 1 490,4 13 313,0 5 095,8 6 674,8 110,3 2 507,6 (19,5) 345,1 89,5 2 922,6 participations dans les entreprises associées 2 397,3 591,9 24 875,2 capitaux employés (fin de période) 7 112,8 7 926,2 15 039,0 1 864,2 7 380,1 La variation des actifs et passifs sectoriels des branches SEE et SEI est étroitement liée aux évolutions des instruments financiers dérivés non relatifs à la dette nette. La variation entre le 31 décembre 2004 et le 31 décembre 2005 de la branche SEE provient principalement de la comptabilisation du goodwill Electrabel relatif à l’Offre Publique Mixte. 222 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 3..3 information sectorielle flux de trésorerie sous total 3 décembre 2006 electricité see sei et Gaz ses se autres totaL En millions d’euros marge brute d’autofinancement avant charges financières et impôts 2 952,9 1 414,2 4 367,1 500,3 1 784,5 (268,5) 6 383,4 786,8 315,5 1 102,3 250,9 993,0 7,9 2 354,1 investissements corporels et incorporels (a) 29,1 14,3 43,4 78,2 52,9 1,9 176,4 cessions d’actifs corporels et incorporels (b) sous total 3 décembre 2005 electricité see sei et Gaz ses se autres totaL En millions d’euros marge brute d’autofinancement avant charges financières et impôts 2 646,1 1 267,2 3 913,3 457,0 1 656,2 -275,6 5 750,9 1 116,1 256,1 1 372,2 264,1 977,5 7,5 2 621,3 investissements corporels et incorporels (a) 263,7 16,1 279,8 37,6 73,5 (0,6) 390,3 cessions d’actifs corporels et incorporels (b) sous-total 3 décembre 2004 electricité see sei et Gaz ses se autres totaL En millions d’euros marge brute d’autofinancement avant charges financières et impôts 2 695,3 1 159,7 3 855,0 493,4 1 501,7 (169,2) 5 680,9 591,9 286,1 878,0 240,1 950,8 4,4 2 073,3 investissements corporels et incorporels (a) 137,1 9,6 146,7 17,5 189,5 0,2 353,9 cessions d’actifs corporels et incorporels (b) (a) Les investissements corporels et incorporels sont présentés ici hors variation des dettes sur immobilisations. Celle-ci s’élève à respectivement +13,5 millions d’euros au 31 décembre 2006, +45,8 millions d’euros au 31 décembre 2005 et -36,6 millions d’euros au 31 décembre 2004. (b) De même, les cessions d’actifs corporels et incorporels sont présentées hors variation des créances sur immobilisations. Celle-ci s’élève à respectivement +5,5 millions d’euros au 31 décembre 2006, -35,4 millions d’euros au 31 décembre 2005 et -12,8 millions d’euros au 31 décembre 2004. 20 223 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 3.2 Zones géographiques Les postes ci-dessous sont ventilés : • par zone de commercialisation à la clientèle pour le chiffre d’affaires ; • par zone d’implantation des sociétés consolidées pour les autres informations. Produits actifs sectoriels investissements capitaux employés 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc. En millions 2006 2005 2004 2006. 2005 2004 2006 2005 2004 2006 2005 2004 d’euros france 10 808,9 9 719,7 8 576,6 12 630,0 10 298,9 9 627,8 613,5 519,1 523,3 5 003,7 4 008,5 3 407,7 Belgique 11 217,5 10 961,6 11 754,6 19 045,5 22 743,6 11 364,1 473,7 596,9 425,1 9 124,3 10 123,1 2 734,7 autres pays ue12 341,1 10 956,9 8 892,6 12 692,5 11 643,2 10 997,7 740,8 956,8 551,1 9 717,1 8 700,4 9 230,8 autres pays d’europe 1 038,6 975,1 998,1 741,3 712,6 609,8 21,0 8,3 18,3 406,3 452,8 434,5 amérique du nord 4 184,4 4 092,1 3 500,9 6 235,5 7 517,0 5 941,6 240,0 231,6 246,1 4 422,5 5 008,3 4 749,8 amérique du Sud 1 862,7 2 120,3 1 822,3 2 977,1 3 303,0 3 056,9 169,3 155,6 171,8 2 438,6 2 803,9 2 395,3 asie, moyen orient et océanie 2 164,6 2 063,0 1 906,7 1 951,6 2 281,8 1 910,6 78,9 131,5 114,8 1 914,9 2 054,0 1 808,1 afrique 671,3 600,2 605,9 375,1 335,4 346,5 16,8 21,5 22,8 74,5 98,5 114,3 TOTAL 44 289,2 41 488,9 38 057,7 56 648,5 58 835,5 43 855,0 2 354,1 2 621,3 2 073,3 33 101,8 33 249,5 24 875,2 Au 31 décembre 2004 et au 31 décembre 2005, la contribution d’Aguas Andinas était présentée dans la zone géographique «Amérique du Sud». Au 31 décembre 2006, cette entité, consolidée via Agbar, est de fait présentée en Espagne soit «Autres Pays UE» pour la ventilation des actifs sectoriels, investissements et capitaux employés. L’ensemble de la contribution d’Aguas Andinas à ces éléments en 2004 et en 2005 a donc été reclassé de «Amérique du Sud» vers «Autres pays UE». 3.3 Réconciliation des indicateurs avec les états financiers 3.3. actifs sectoriels 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 immobilisations incorporelles 3 488,1 3 453,5 3 352,9 Goodwills 13 404,6 13 033,2 5 322,3 immobilisations corporelles 21 002,8 20 212,4 19 366,7 0,0 20,9 74,9 autres créances au coût amorti 0,0 instruments financiers dérivés non relatifs à la dette nette (note 19.2) 3 742,0 5 996,6 20 clients et autres débiteurs (note 19.4) 10 412,2 10 394,7 9 733,9 Stocks 1 483,4 1 344,8 1 145,7 autres actifs courants et non courants (note 21) 3 115,4 4 379,4 4 858,6 TOTAL ACTIFS SECTORIELS 56 648,5 58 835,5 43 855,0 autReS actifS non SectoRielS 16 786,1 21 607,6 16 437,3 TOTAL ACTIF 73 434,6 80 443,1 60 292,3 224 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 3.3.2 Passifs sectoriels 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 provisions (courant et non courant) (note 23) 9 785,9 10 843,1 10 416,2 0,0 instruments financiers dérivés non relatifs à la dette nette (note 25.2) 3 941,7 7 116,1 fournisseurs et autres créanciers (note 25.3) 9 209,4 10 078,8 9 204,2 autres passifs courants et non courants 6 203,3 5 806,2 6 183,8 TOTAL PASSIFS SECTORIELS 29 140,2 33 844,2 25 804,2 autReS paSSifS non SectoRielS 44 294,4 46 598,9 34 488,1 TOTAL PASSIF 73 434,6 80 443,1 60 292,3 3.3.3 capitaux employés 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 + actifS SectoRielS 56 648,5 58 835,5 43 855,0 - paSSifS SectoRielS 29 140,2 33 844,2 25 804,2 +titres disponibles à la vente (hors variation de fair value) 1 725,1 1 840,5 1 654,7 + prêts et créances rattachés à des participations 2 565,6 2 636,6 2 566,2 +participation dans les entreprises associées (note 17.1) 1 259,7 3 154,9 2 922,6 (200,0) (1 119,8) 0,0 - instruments financiers dérivés non relatifs à la dette nette (310,5) (365,0) (123,8) - pertes/gains actuariels sur retraites 467,5 858,5 443,1 - autres passifs financiers (note 25.4) = CAPITAUX EMPLOYÉS 33 101,8 33 249,5 24 875,2 3.3.4 résultat brut d’exploitation 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 Résultat opérationnel courant 4 496,5 3 902,2 3 736,7 - Dotations nettes aux amortissements et provisions (1 684,8) (1 701,9) (1 636,9) + Revenus financiers hors intérêts 283,5 140,4 96,1 372,7 565,5 276,9 + part dans le résultat des entreprises associées (31,6) (26,9) (32,6) - paiements en actions (ifRS 2) et autres retraitements 20 (214,2) (171,3) (153,2) - charges nettes décaissées des concessions RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 7 083,3 6 508,2 5 932,4 225 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 4 chiffre d’affaires La répartition du chiffre d’affaires du Groupe par catégorie (se reporter à la Note 1.Q) est la suivante : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros vente, transport et distribution d’énergie 22 669,1 18 756,8 15 630,7 eau et propreté 8 146,8 7 813,7 7 964,7 prestations de services, contrats d’ingénierie, contrats de construction et autres prestations 13 473,3 14 918,4 14 462,3 TOTAL 44 289,2 41 488,9 38 057,7 Les produits liés à l’application d’IFRIC 4 (droit d’utilisation d’un La baisse du chiffre d’affaires généré par les «Prestations de actif) sont inclus dans la ligne «Prestations de services, contrats services, contrats d’ingénierie, contrats de construction et autres d’ingénierie, contrats de construction et autres prestations». Ceux- prestations» provient notamment de la cession par le Groupe de ci s’élèvent à 752,2 millions d’euros en 2006, 694,5 millions sa filiale Electrabel Netten Vlaanderen. d’euros en 2005 et 574,0 millions d’euros en 2004. note 5 charges de personnel 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Salaires (5 700,6) (5 865,5) (5 877,9) charges sociales/charges de retraite (régimes à cotisations définies) (1 821,0) (1 948,6) (1 885,8) (60,4) (50,2) (50,3) participation et intéressement (58,8) (38,6) (17,9) paiement fondé sur des actions TOTAL (7 640,8) (7 902,9) (7 831,9) Les charges de personnel au titre de l’exercice 2006 sont en SUEZ Environnement au Brésil, et -37 millions d’euros à la sortie diminution brute de 262,1 millions d’euros par rapport à 2005 des contrats d’eau en Argentine. soit -3,3%. Cette baisse résulte principalement d’effets de sortie de Les charges nettes relatives aux régimes de retraite à prestations périmètre dont -302 millions d’euros liés à la cession de Electrabel définies sont présentées en Note 24. Netten Vlanderen, -50 millions d’euros aux cessions des entités de 20 226 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 6 autres produits et autres charges opérationnels Les autres produits et autres charges opérationnels incluent les montants suivants : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Autres produits opérationnels 919,6 957,9 1 155,5 Autres charges opérationnelles (10 376,7) (10 261,1) (9 871,2) Sous-traitance et autres services extérieurs (5 625,0) (5 566,9) (5 219,0) (898,8) (1 354,2) (1 303,8) entretiens et réparations Divers (3 852,9) (3 340,0) (3 348,4) TOTAL (9 457,1) (9 303,2) (8 715,7) En 2004, le poste «Autres produits opérationnels» comprenait un L e s éléments divers des autres charges opérationnelles droit à facturer les avantages de pension extralégale et assimilés comprennent principalement les natures de coût suivantes : des relatifs aux personnels de gestion de réseaux et de distribution en charges de location, du personnel extérieur, des honoraires et Belgique pour 140 millions d’euros. rémunérations d’intermédiaires et des impôts et taxes hors impôt sur les sociétés. note 7 amortissements, dépréciations et provisions 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Amortissements et dépréciations (380,2) (301,8) (230,1) amortissements sur immobilisations incorporelles amortissements sur immobilisations corporelles (1 494,5) (1 467,3) (1 659,1) Dépréciations sur stocks et créances commerciales (67,3) 15,6 (144,7) Provisions 257,2 51,6 397,0 TOTAL (1 684,8) (1 701,9) (1 636,9) 20 227 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 8 dépréciations des actifs corporels, incorporels et financiers Les dépréciations sur stocks et créances commerciales sont présentées dans la Note 7 («dotations nettes aux amortissements et provisions»). 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Dépréciations d’actifs nettes : Goodwills (11,6) (114,8) (109,0) (123,7) (437,8) (148,7) immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles (14,9) (105,3) (10,6) actifs financiers (150,3) (657,9) (268,2) TOTAL 8.1 Dépréciations nettes constatées 8.2 Unité génératrice de trésorerie significative L a survenance de facteurs défavorables significatifs (litiges A l’exception de l’Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) Electrabel contractuels, dégradation de l’environnement économique d’un Benelux, le montant individuel des différents goodwills alloués aux secteur d’activité ou d’un pays) a conduit le Groupe à réexaminer autres UGT ne représente pas plus de 5% de la valeur totale des la valeur d’utilité des actifs affectés et à déprécier certains d’entre goodwills du Groupe. eux ; ce fut le cas en 2005 notamment dans les activités de SUEZ L e montant total des goodwills alloués à cette UGT s’élève Environnement à l’international (Brésil, Argentine,…), SUEZ à 8,6 milliards d’euros au 31 décembre 2006. Cette UGT Energie International aux Etats-Unis et dans celles de SUEZ regroupe les activités de production, de commercialisation et de Energie Services aux Pays-Bas alors qu’en 2006 la dépréciation distribution d’électricité du Groupe en Belgique, aux Pays-Bas et a principalement porté sur SUEZ Energie International aux au Luxembourg. Etats-Unis. Le test annuel sur la valeur recouvrable de cette UGT a été réalisé Les taux retenus en 2006 lors de l’examen de la valeur d’utilité sur la base d’une estimation de la valeur d’utilité de cette UGT au des actifs pour l’actualisation des flux de trésorerie étaient compris 31 décembre 2006. entre 5,1% et 12,3% alors qu’ils étaient compris entre 5% et Cette estimation utilise des projections de flux de trésorerie établies 14,6% en 2005. à partir des prévisions financières approuvées par la Direction, Au cas particulier des Etats-Unis, compte tenu de conditions couvrant une période de quatre ans, et un taux d’actualisation de réglementaires et de marchés demeurant difficiles pour certaines 6,7%. Les flux de trésorerie au-delà de cette période de quatre ans unités, le Groupe a été amené à réaliser des tests de dépréciation ont été extrapolés et intègrent une valeur terminale. établis sur la base de flux de trésorerie futurs actualisés au taux Les hypothèses clés comprennent notamment les valeurs assignées de 9% après impôt en 2006 (9% en 2005). Ces tests ont conduit aux prix à long terme de l’électricité et des combustibles. Les le Groupe à comptabiliser une dépréciation d’actifs de 68 millions valeurs utilisées reflètent les meilleures estimations des prix de d’euros avant impôts en 2006 (contre 217 millions d’euros marché tandis que les consommations de combustibles ont été en 2005). estimées en tenant compte de l’évolution prévisible du parc de Une reprise de perte de valeur a été constatée dans les comptes au production. Le taux sans risque et la prime de risque de marché 20 31 décembre 2006 pour 8 millions d’euros sur les immobilisations reflètent les sources externes d’informations disponibles. corporelles et incorporelles et pour 33,7 millions d’euros sur les Le Groupe estime, sur base des événements raisonnablement actifs financiers. prévisibles à ce jour, que d’éventuels changements affectant les En 2004, des dépréciations avaient été constatées sur les actifs des hypothèses clés décrites ci-dessus n’entraîneraient pas un excédent sociétés concessionnaires en Argentine ainsi que sur les contrats de la valeur comptable par rapport à la valeur recouvrable. internationaux dans l’environnement. 228 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 9 restructurations 84,4 millions d’euros, principalement aux Pays-Bas et en France En 2006, la mise en œuvre des plans de restructuration prévus a un impact marginal sur les comptes après reprise des provisions à titre de provisions pour restructuration. Les dépenses de constatées antérieurement. En effet, l’essentiel des coûts de la restructurations de l’exercice liées à la mise en place des plans période est constitué des frais engagés dans le cadre du projet se sont élevées à 211,3 millions d’euros, compensées par des de fusion avec Gaz de France (soit 57 millions d’euros), qui, reprises de provisions à hauteur de 194,2 millions d’euros. conformément aux principes comptables, ont été enregistrés en E n 2004, les restructurations constatées concernaient charges de la période. principalement les activités des Services à l’Energie et de l’Environnement pour respectivement 28,2 millions d’euros et En 2005, le programme de restructurations poursuivi essentiel- lement au sein des activités de Services à l’Energie, a représenté 32,2 millions d’euros. note 0 résultat de cessions d’actifs Cession des titres M6 Au 31 décembre 2006 les cessions d’actifs représentent une plus- value nette de 1 093,1 millions d’euros contre 1 529,9 millions SUEZ a cédé à la Compagnie Nationale à Portefeuille (CNP) sa d’euros au 31 décembre 2005. participation résiduelle de 5% dans M6, enregistrant avec cette Les principales plus – values de cession constatées en 2006 opération une plus-value nette de 120 millions d’euros en 2006. résultent des opérations ci-dessous : Cession de 9 Cegetel Cession de parts de sociétés intercommunales en SUEZ Communication a cédé le 24 octobre 2006 la totalité de sa Flandre participation dans Neuf Cegetel à l’occasion de son introduction en bourse, enregistrant une plus value de 270 millions d’euros. E n application des accords conclus en 2001 et 2005 sur la restructuration des réseaux de distribution en Flandre, En 2006, outre les cessions décrites ci-dessus, les plus-values de Electrabel s’était engagée à réduire ses participations dans les cessions comprennent celles relatives aux ventes de la participation intercommunales flamandes au niveau convenu de 30% au plus résiduelle dans Colbùn (77 millions d’euros) et dans Hanjin City tard le 5 septembre 2006. Ces opérations ont été réalisées et Gas (50 millions d’euros). une plus-value de 236 millions d’euros a été reconnue dans les En 2005, le poste enregistrait pour l’essentiel les effets de la comptes au 31 décembre 2006. cession de 36,6% d’ESO/Elia dans le cadre de l’introduction en bourse pour 626 millions d’euros, de la vente par le Groupe de Cession des titres REVA sa participation résiduelle dans Northumbrian pour 263 millions SES España a cédé le 29 juin 2006 la totalité de ses titres dans la d’euros et de la cession de 9,57% de Tractebel Energia dans le société REVA. La plus-value constatée dans les comptes consolidés cadre d’une introduction en Bourse pour 168 millions d’euros. au 31 décembre 2006 s’élève à 129 millions d’euros. En 2004, les principales cessions ont été réalisées dans le cadre du désengagement du secteur de la communication. En application de la norme IFRS 5, leur résultat de cession a été présenté sur la ligne 20 «résultat des activités abandonnées» (se reporter à la Note 2). 229 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note résultat financier 3 déc.2006 3 déc.2005 3 déc.2004 charges Produits total charges Produits total charges Produits total En millions d’euros Coût de la dette nette (1 157,8) 327,6 (830,2) (1 090,8) 290,6 (800,2) (1 161,6) 204,6 (957,0) charges d’intérêts sur dette brute (1 097,7) (1 097,7) (1 077,3) (1 077,3) (1 109,7) (1 109,7) Résultat de change sur dettes financières et couvertures (9,6) (9,6) 0,4 0,4 20,2 20,2 Résultat des couvertures sur emprunts (50,5) (50,5) (11,1) (11,1) (4,2) (4,2) produits financiers sur trésorerie et actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat 325,4 325,4 290,2 290,2 184,4 184,4 variation de juste valeur des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat 2,2 2,2 (2,4) (2,4) (47,7) (47,7) Remboursement anticipé FORTIS – 166,6 166,6 – Autres produits et charges financiers (452,8) 552,0 99,2 (491,4) 399,7 (91,7) (497,0) 374,9 (122,1) 879,6 (731,0) (1 582,2) 856,9 (725,3) (1 658,6) 579,5 (1 079,1) RÉSULTAT FINANCIER (1 610,6) 11.1 Coût de la dette nette Ce poste comprend principalement les charges d’intérêts (calculées au Taux d’Intérêt Effectif – TIE) sur la dette brute, le résultat de change et des couvertures de risques de taux et de change sur la dette brute, ainsi que les produits d’intérêts sur placements de trésorerie et la variation de juste valeur des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat et les disponibilités. 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros charges d’intérêts sur dette brute (1 097,7) (1 077,3) (1 109,7) Résultat de change sur dettes financières et couvertures (9,6) 0,4 20,2 Résultat des couvertures sur emprunts (50,5) (11,1) (4,2) produits financiers sur trésorerie et actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat 325,4 290,2 184,4 variation de juste valeur des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat 2,2 (2,4) (47,7) 20 (830,2) (800,2) (957,0) TOTAL 11.2 Remboursement anticipé de l’ORA FORTIS Le Groupe a par ailleurs cédé 13,75 millions de titres Fortis rendus libres à l’issue du remboursement de l’emprunt obligataire. Au cours du premier semestre 2005, le Groupe a procédé au Ces deux opérations ont permis au Groupe de se désengager de remboursement anticipé de l’emprunt obligataire remboursable sa participation dans Fortis et se sont traduites par un résultat en actions FORTIS. financier de 166,6 millions d’euros. 230 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 11.3 Autres charges financières 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Désactualisation des provisions (335,5) (330,1) (339,2) (22,4) (21,1) (18,2) charges d’intérêts sur fournisseurs et autres créanciers (21,1) (17,7) (19,3) pertes de change (73,8) (122,5) (120,3) autres charges financières (452,8) (491,4) (497,0) TOTAL 11.4 Autres produits financiers 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros produits des titres disponibles à la vente 288,7 134,3 104,8 23,8 15,9 27,5 produits d’intérêts sur clients et autres débiteurs 63,7 80,1 95,3 produits d’intérêts sur prêts et créances au coût amorti Gains de change 11,3 15,7 3,6 164,5 153,7 143,7 autres produits financiers 552,0 399,7 374,9 TOTAL Les autres produits nets financiers incluent notamment l’effet favorable pour 19,0 millions d’euros de la renégociation de la dette de Santa Fe en Argentine en 2005 alors qu’ils incluent en 2006 l’effet favorable de la renégociation de la dette d’Aguas Argentinas pour 56,4 millions d’euros. 20 23 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 2 impôts 12.1 Analyse de la charge d’impôts comptabilisée en résultat 2.. Ventilation de la charge d’impôt La charge d’impôt comptabilisée en résultat de l’exercice s’élève à 815,1 millions d’euros (contre 585,3 millions d’euros en 2005). La ventilation de cette charge d’impôt s’établit comme suit : 2006 2005 2004 En millions d’euros IMPôT EXIGIBLE (59,1) (41,8) (58,0) france (726,3) (705,5) (567,9) etranger (785,4) (747,3) (625,9) TOTAL IMPôTS DIFFÉRÉS 11,5 (27,3) (3,7) france (41,2) 189,3 (296,4) etranger (29,7) 162,0 (300,1) TOTAL Charge totale d’impôts comptabilisée en résultat (815,1) (585,3) (926,0) S U E Z est mère d’un groupe fiscal de 251 sociétés en 2006. E n 2006, l’impôt exigible relatif à des périodes antérieures D’autres groupes fiscaux ont été constitués lorsque cela était ainsi que l’impôt résultant des opérations de cessions sont non possible. significatifs. 20 232 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 2..2 charge d’impôt théorique et charge d’impôt comptabilisée La réconciliation entre la charge d’impôt théorique du Groupe et la charge d’impôt effectivement comptabilisée est présentée dans le tableau suivant : 2006 2005 2004 En millions d’euros Résultat net 4 194,2 3 776,5 2 527,8 - part dans les entreprises associées 372,7 565,5 276,9 (815,1) (585,3) (926,0) - impôt sur les bénéfices Résultat avant impôt des sociétés intégrées (a) 4 636,6 3 796,3 3 176,9 Dont sociétés françaises intégrées 464,2 44,4 526,0 Dont sociétés étrangères intégrées 4 172,4 3 751,9 2 650,9 taux d’impôt normatif en france (b) 34,43% 34,93% 35,43% Charge d’impôt théorique (c) = (a) x (b) (1 596,4) (1 326,0) (1 125,6) En effet : Différence entre le taux d’impôt normal applicable en france et le taux d’impôt normal applicable dans les juridictions étrangères 177,1 140,8 100,0 Différences permanentes (9,9) 170,1 215,5 538,1 483,3 157,7 eléments taxés à taux réduit ou nul (a) (94,7) (115,5) (94,4) compléments d’impôt (b) effet de la non-reconnaissance d’impôts différés actifs sur les déficits fiscaux reportables et les autres différences temporelles déductibles (125,0) (201,5) (346,8) Reconnaissance ou consommation de produits d’impôt sur les déficits fiscaux reportables et les autres différences temporelles déductibles antérieurement non reconnus 220,5 163,5 237,8 (27,0) 3,2 (118,6) effet des changements de taux d’impôt 36,7 61,9 42,0 crédits d’impôt 65,6 34,9 6,4 autres Charge d’impôt inscrite au compte de résultat (815,1) (585,3) (926,0) Taux d’impôt effectif (charge d’impôt au compte de résultat rapportée au résultat avant impôt des sociétés intégrées) 17,6% 15,4% 29,1% (a) Comprend notamment les plus-values sur cessions de titres non taxées en Belgique, l’effet de la taxation à taux réduit des opérations sur titres en France et l’incidence des régimes fiscaux spécifiques appliqués aux centres de coordination en Belgique. (b) Comprend notamment la taxe de 5% applicable sur les dividendes en Belgique. 20 233 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 12.2 Impôts comptabilisés directement en capitaux propres Au 31 décembre 2006, la variation d’impôts différés directement comptabilisée en capitaux propres et résultant des écarts actuariels calculés sur la période ainsi que des variations de juste valeur des instruments financiers comptabilisés en «capitaux propres» s’élève à -329,1 millions d’euros et s’analyse comme suit : Par type de sous-jacent er janvier 3 décembre 3 décembre 2005 2005 Variation (a) 2006 En millions d’euros actifs financiers disponibles à la vente (40,1) (17,0) (31,2) (48,2) 35,8 92,8 (14,8) 78,0 ecarts actuariels 8,5 12,4 (4,0) 8,4 couverture d’investissement net 89,1 262,5 (279,1) (16,6) couverture de flux de trésorerie 93,3 350,7 (329,1) 21,6 (a) Dont écarts de conversion de -18,1 millions d’euros au 31 décembre 2006. En 2005, SUEZ avait cédé sans recours à une institution financière de cession correspondant avait été porté en augmentation des des créances litigieuses sur l’Etat français pour un prix ferme et capitaux propres. définitif de 995,4 millions d’euros. Aucun autre impôt exigible n’avait été comptabilisé en capitaux propres en 2005. Ces créances litigieuses ayant été relatives à un impôt antérieu- rement acquitté par prélèvement sur les capitaux propres, le prix 20 234 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 12.3 Actifs et passifs d’impôt différés 2.3. analyse par catégorie de différence temporelle de la position nette d’impôts différés comptabilisée au bilan (avant compensation par entités fiscales des actifs et passifs d’impôts différés) résultat reconnu directement effet de la 3 déc. re adoption er jan. en capitaux 3 déc ias 32/39 2004 2005 résultat propres (a) autres (b) 2005 En millions d’euros IMPôTS DIFFÉRÉS ACTIFS : Reports déficitaires et crédits d’impôts 201,8 201,8 17,8 (32,9) 186,7 670,8 670,8 (26,1) 45,5 11,8 702,0 engagements de retraite 274,5 274,5 85,7 29,0 389,2 provisions non déduites ecart entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations 242,6 242,6 87,0 13,7 343,3 mise à juste valeur des instruments financiers (iaS 32/39) 226,4 226,4 134,1 281,1 (19,3) 622,3 497,4 497,4 (63,3) 21,7 455,8 autres 226,4 2 113,5 235,2 326,6 24,0 2 699,3 TOTAL 1 887,1 IMPôTS DIFFÉRÉS PASSIFS ecarts d’évaluation affectés à des immobilisations (248,8) (248,8) (3,5) (232,0) (484,3) autres écarts entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations (848,1) (848,1) (54,0) 53,1 (849,0) (90,9) (90,9) (13,6) (12,0) (116,5) provisions à caractère fiscal mise à juste valeur des actifs et passifs (iaS 32/39) (117,3) (117,3) (39,1) (80,7) 6,0 (231,1) (907,1) (907,1) 37,0 11,4 (100,3) (959,0) autres (117,3) (2 212,2) (73,2) (69,3) (285,2) (2 639,9) TOTAL (2 094,9) Impôts différés nets (207,8) 109,1 (98,7) 162,0 257,3 (261,2) 59,4 (a) Essentiellement les effets de périmètre et effets de change. (b) Essentiellement les effets de périmètre et effets de change (principalement liés au dollar US, au réal brésilien, au peso chilien ainsi qu’au bath thaïlandais). 20 235 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes résultat reconnu directement en capitaux 3 déc. 3 déc. 3 déc. 2004 2005 résultat propres (a) autres (b) 2006 En millions d’euros IMPôTS DIFFÉRÉS ACTIFS : Reports déficitaires et crédits d’impôts 201,8 186,7 31,7 1,6 220,0 670,8 702,0 (16,4) 0,4 11,9 697,9 engagements de retraite 274,5 389,2 (43,5) 25,1 370,8 provisions non déduites ecart entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations 242,6 343,3 (19,9) 3,1 326,5 mise à juste valeur des instruments financiers (iaS 32/39) 622,3 82,0 (315,4) (70,6) 318,3 497,4 455,8 147,4 (63,2) 540,0 autres 181,3 (315,0) (92,1) 2 473,5 TOTAL 1 887,1 2 699,3 IMPôTS DIFFÉRÉS PASSIFS : (248,8) (484,3) 9,6 (256,3) (731,0) ecarts d’évaluation affectés à des immobilisations autres écarts entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations (848,1) (849,0) (137,9) (98,9) (1 085,8) (90,9) (116,5) 6,7 (0,8) (110,6) provisions à caractère fiscal (231,1) (149,7) 1,0 73,3 (306,5) mise à juste valeur des actifs et passifs (iaS 32/39) (907,1) (959,0) 60,3 (15,1) 100,7 (813,1) autres (211,0) (14,1) (182,0) (3 047,0) TOTAL (2 094,9) (2 639,9) (207,8) 59,4 (29,7) (329,1) (274,1) (573,5) IMPôTS DIFFÉRÉS NETS a) Se reporter à la Note 12.2. (b) Essentiellement les effets de périmètre et effets de change (principalement liés au dollar US, au réal brésilien, au peso chilien ainsi qu’au bath thaïlandais). La variation des impôts différés constatés au bilan consolidé, après compensation par entités fiscales des actifs et passifs d’impôts différés, se ventile de la manière suivante : actifs Passifs Positions nettes En millions d’euros Au 31 décembre 2004 756,7 (964,5) (207,8) Au 1 janvier 2005 984,1 (1 082,8) (98,7) er 59,4 Au 31 décembre 2005 1 225,2 (1 165,8) 181,3 (211,0) (29,7) effet résultat de la période 20 (407,1) (196,1) (603,2) autres (128,4) 128,4 – effet de présentation nette par entité fiscale 871,0 (1 444,5) (573,5) Au 31 décembre 2006 2.3.2 différences temporelles déductibles non impôt différé actif) s’élevait à 4 266,7 millions d’euros pour les comptabilisées au bilan au 3 décembre 2006 déficits ordinaires (effet d’impôts différés actifs non reconnus de 1 479,1 millions d’euros). Le montant des autres différences A u 31 décembre 2006, le montant des reports déficitaires temporelles déductibles non comptabilisées au bilan s’élevait à reportés en avant non utilisés et non comptabilisés au bilan 852,8 millions d’euros (effet d’impôts différés actifs non reconnus (car ne satisfaisant pas aux critères de reconnaissance d’un de 304,2 millions d’euros). 236 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 2.3.3 impôts différés non comptabilisés au titre des Les dates d’expiration de ces reports déficitaires non comptabilisés différences temporelles taxables liées à des sont présentées dans le tableau ci-après : participations dans des filiales, coentreprises et entreprises associées déficits ordinaires En millions d’euros Aucun impôt différé passif n’a été comptabilisé relativement aux 2007 160,6 différences temporelles pour lesquelles, soit le Groupe est en mesure de contrôler la date à laquelle la différence temporelle 2008 325,0 s’inversera et il est probable que cette différence ne s’inversera 2009 47,3 pas dans un avenir prévisible, soit cette différence temporelle ne donne lieu à aucun paiement d’impôt lors de son reversement 2010 31,7 (notamment l’exonération des plus-values sur les cessions de titres 2011 27,8 en Belgique et la suppression de la taxation en France de ces mêmes plus-values à compter de 2007). 2012 et au-delà 3 674,3 TOTAL 4 266,7 Les déficits ordinaires de la seule intégration fiscale constituée autour de SUEZ S.A. s’élèvent à 2,4 milliards d’euros au 31 décembre 2006. 20 237 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 3 résultat par action 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 NUMÉRATEUR (en millions d’euros) Résultat net part du Groupe 3 606,4 2 512,7 1 696,4 Effet des instruments dilutifs : 6,8 10,0 - elimination de la charge d’intérêt sur les emprunts obligataires convertibles Résultat net part du Groupe dilué 3 606,4 2 519,5 1 706,4 Résultat net part du Groupe des activités abandonnées 0,0 0,0 716,4 Effet des instruments dilutifs 0,0 0,0 0,0 Résultat net part du Groupe des activités abandonnées dilué 0,0 0,0 716,4 Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 3 606,4 2 512,7 980,0 Effet des instruments dilutifs : 0,0 6,8 10,0 - elimination de la charge d’intérêt sur les emprunts obligataires convertibles Résultat net part du Groupe des activités poursuivies dilué 3 606,4 2 519,5 990,0 DÉNOMINATEUR 995,1 nombre moyen d’actions en circulation (en millions) 1 261,3 1 053,2 effet des instruments dilutifs : 6,7 13,5 - obligations convertibles 0,3 - plan d’actions gratuites réservées aux salariés 14,6 6,0 1,0 - plan d’options de souscription et d’achat d’actions réservés aux salariés nombre moyen d’actions en circulation dilué 1 276,2 1 065,9 1 009,6 RÉSULTAT PAR ACTION (en euros) Résultat net part du Groupe par action 2,86 2,39 1,70 Résultat net part du Groupe par action dilué 2,83 2,36 1,69 Résultat net part du Groupe des activités abandonnées par action NA NA 0,72 Résultat net part du Groupe des activités abandonnées dilué par action NA NA 0,71 Résultat net part du Groupe des activités poursuivies par action 2,86 2,39 0,98 20 Résultat net part du Groupe des activités poursuivies dilué par action 2,83 2,36 0,98 Les instruments dilutifs pris en compte dans le calcul des résultats Par ailleurs, il n’a pas été tenu compte, dans le calcul du résultat dilués par action sont décrits dans la Note 33 «Paiement fondé net dilué par action, du plan d’options de souscription attribués sur des actions». aux salariés en 2000, du fait de son effet relutif. 238 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 4 Goodwills 14.1 Évolution de la valeur comptable (en millions d’euros) a. valeuR BRute au 31 décembre 2004 5 438,9 au 1er janvier 2005 5 438,9 acquisitions 7 866,7 0,0 cessions et goodwills classés en «actifs destinés à être cédés» 171,1 ecarts de conversion (241,7) autres au 31 décembre 2005 13 235,0 534,4 acquisitions (226,3) cessions et goodwills classés en «actifs destinés à être cédés» (70,6) ecarts de conversion 115,2 autres AU 31 DÉCEMBRE 2006 13 587,7 B. PERTES DE VALEUR (116,6) au 31 décembre 2004 au 1 janvier 2005 (116,6) er (114,8) pertes de valeur 0,0 cessions et goodwills classés en «actifs destinés à être cédés» (6,3) ecarts de conversion 35,9 autres (201,8) au 31 décembre 2005 (11,6) pertes de valeur 35,7 cessions et goodwills classés en «actifs destinés à être cédés» (1,1) ecarts de conversion 20 (4,2) autres (183,1) AU 31 DÉCEMBRE 2006 C. VALEUR NETTE COMPTABLE = A + B au 31 décembre 2004 5 322,3 au 1 janvier 2005 5 322,3 er au 31 décembre 2005 13 033,2 AU 31 DÉCEMBRE 2006 13 404,6 239 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes En 2006, les goodwills complémentaires proviennent notamment En 2005, les goodwills complémentaires résultaient essentiellement chez SEE de l’acquisition de Rendo et Cogas pour respectivement du rachat des minoritaires d’Electrabel pour 7 332 millions d’euros 65 millions d’euros et 75 millions d’euros et chez Agbar de ainsi que de la première consolidation de la SHEM (230 millions l’acquisition de BRISTOL WATER pour 118,3 millions et de RTD d’euros). La ligne «Autres» correspondait pour l’essentiel à une pour 87,2 millions d’euros. Les variations enregistrées sur la ligne correction du goodwill dans le cadre de la finalisation du prix de «Cessions» (en valeur brute) correspondent essentiellement à l’acquisition d’Electrabel Nederland. l’impact de la cession d’une partie des sociétés intercommunales Les goodwills constatés au titre d’acquisitions d’intérêts minoritaires flamandes pour 171,3 millions d’euros. La ligne «autres» inclut s’élèvent à 78,3 millions d’euros au 31 décembre 2006 et à notamment le goodwill sur la Compagnie Nationale du Rhône 7 338 millions d’euros au 31 décembre 2005 (ils concernaient comptabilisé précédemment en «Participations dans les entreprises essentiellement les 48,54% acquis dans Electrabel). En l’absence associées» et qui est transféré en raison du changement de de dispositions IFRS spécifiques, ils sont comptabilisés selon le méthode de consolidation de cette dernière (voir par ailleurs en principe mentionné dans la Note 1.D.1. Note 17). 14.2 Répartition sectorielle La répartition par secteur d’activité de la valeur comptable des goodwills s’établit comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Suez energie europe 9 963,1 9 862,3 2 260,1 428,9 467,0 414,0 Suez energie international 682,5 673,0 711,3 Suez energie Services Suez environnement 2 305,4 2 005,5 1 914,5 24,6 25,4 22,4 autres TOTAL 13 404,6 13 033,2 5 322,4 d’euros (dont Electrabel 7 513,6 millions d’euros et Electrabel La répartition par segment présentée ci-dessus est réalisée sur Nederland Nv 771,2 millions d’euros), ainsi que sur les UGT base du segment d’activité de l’entité acquise (et non sur celui Electrabel France (Shem et CNR 697 millions d’euros), Polaniec de l’acquéreur). (270 millions d’euros), United Water (398 millions d’euros), Sita UK Les principaux goodwills portent notamment sur l’unité génératrice (346 millions d’euros), Sita Nederland BV (223 millions d’euros). de trésorerie (UGT) Electrabel Benelux pour 8 609,8 millions 20 240 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 5 immobilisations incorporelles 15.1 Variation des immobilisations incorporelles droits incorporels sur droits de Logiciels contrats de concession capacité autres total En millions d’euros A. VALEUR BRUTE 478,1 3 456,9 1 163,0 1 025,9 6 123,9 au 31 décembre 2004 au 1 janvier 2005 478,1 3 456,9 1 163,0 1 025,9 6 123,9 er 46,8 170,1 260,9 477,8 acquisitions (14,1) (21,4) (226,7) (262,2) cessions 6,2 77,4 89,7 173,4 ecarts de conversion (4,4) (32,2) (17,0) (53,6) variations de périmètre 24,0 35,2 32,1 91,3 autres 536,6 3 686,0 1 163,0 1 164,9 6 550,6 au 31 décembre 2005 83,1 192,5 42,0 317,5 acquisitions (9,2) (6,0) (71,5) (86,8) cessions (0,5) (35,7) (68,8) (104,9) ecarts de conversion (23,8) (129,9) 15,1 (138,6) variations de périmètre 2,0 299,3 (33,6) 267,7 autres 588,3 4 006,1 1 163,0 1 048,0 6 805,5 AU 31 DÉC. 2006 B. AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR CUMULÉS (346,5) (1 520,0) (480,7) (423,8) (2 771,0) au 31 décembre 2004 au 1 janvier 2005 (346,5) (1 520,0) (480,7) (423,8) (2 771,0) er (69,0) (126,8) (25,6) (96,5) (317,9) Dotations/pertes de valeur 15,5 7,4 46,0 68,9 cessions (5,1) (37,5) (34,7) (77,3) ecarts de conversion 4,4 0,7 7,2 12,3 variations de périmètre 8,3 (25,0) 4,7 (12,0) autres (392,4) (1 701,2) (506,3) (497,1) (3 097,0) au 31 décembre 2005 (81,0) (206,5) (24,8) (68,2) (380,5) Dotations/pertes de valeur 7,0 9,8 6,1 23,0 cessions 0,4 18,7 27,0 46,0 ecarts de conversion 20 24,0 94,2 9,1 127,3 variations de périmètre 7,7 (86,1) 42,3 (36,1) autres (434,4) (1 871,1) (531,1) (480,6) (3 317,3) AU 31 DÉC. 2006 C. VALEUR NETTE COMPTABLE = A + B 131,6 1 936,9 682,3 602,1 3 352,9 au 31 décembre 2004 au 1 janvier 2005 131,6 1 936,9 682,3 602,1 3 352,9 er 144,2 1 984,7 656,7 667,9 3 453,5 au 31 décembre 2005 153,9 2 135,0 631,9 567,4 3 488,2 AU 31 DÉC. 2006 24 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Le Groupe a participé au financement de la construction de la valeur nette comptable de ces droits représentait 631,90 millions certaines centrales opérées par des tiers et a reçu en contrepartie d’euros. des droits d’acheter une quote-part de la production sur la durée Les pertes de valeur constatées au cours de l’exercice s’élevaient de vie des actifs. Ces droits à capacité sont amortis sur la durée respectivement à 3,6 millions d’euros en 2006 ; à 19 millions d’utilité de l’actif sous-jacent, n’excédant pas 40 ans. A ce jour, le d’euros en 2005 et à 11,3 millions d’euros en 2004. (voir à ce Groupe dispose de droits dans les centrales de Chooz B (France) sujet la Note 8) ainsi que dans MKV et HKV (Allemagne). Au 31 décembre 2006, 15.2 Quotas d’émission de CO2 3 déc. 2006 3 déc. 2005 En milliers de tonnes Droits attribués 45 741,9 43 715,6 Droits achetés 15 214,5 935,6 Droits rendus et/ou consommés (44 174,4) (42 283,7) Droits vendus (10 498,7) (7 102,0) TOTAL 6 283,3 (4 734,5) 15.3 Information sur les frais de recherche et Les frais de recherche et de développement sans contrepartie développement spécifique (contrat, commande) sont inscrits en charges. Hors dépenses d’assistance technique, leurs montants pour Les activités de recherche et de développement se traduisent par la les exercices 2006, 2005 et 2004 s’élèvent respectivement à réalisation d’études variées touchant à l’innovation technologique, 86 millions d’euros, 84,8 millions d’euros et 85 millions d’euros. à l’amélioration de l’efficacité des installations, de la sécurité, de la protection de l’environnement, de la qualité du service et de l’utilisation des ressources énergétiques. 20 242 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 6 immobilisations corporelles 16.1 Variation des immobilisations corporelles coûts de immobili- immobili- total matériel déman- sations en sations en immobi- immobi- construc- installations de trans- tèlement location finan- location lisations lisations En millions d’euros terrains tions techniques port activés cement simple en-cours autres corporelles A. VALEUR BRUTE au 31 décembre 2004 1 931,4 4 419,7 25 252,4 1 357,4 752,3 1 747,6 1 647,8 2 423,3 2 278,7 41 810,6 au 1er janvier 2005 1 931,4 4 419,7 25 252,4 1 357,4 752,3 1 747,6 1 647,8 2 423,3 2 278,7 41 810,6 54,7 107,7 502,3 89,8 0,5 10,1 7,6 1 286,4 95,3 2 154,4 acquisitions (25,6) (102,2) (326,9) (142,2) (0,3) (16,8) (0,4) 0,0 (87,5) (701,9) cessions 76,4 454,0 933,5 12,4 4,8 1,1 224,0 150,5 214,9 2 071,6 ecarts de conversion (140,3) (183,2) (178,7) (31,4) (0,1) (693,0) 0,0 (99,4) 10,6 (1 315,5) variations de périmètre (199,2) 158,6 1 865,9 20,9 (78,6) (269,9) 9,1 (1 664,9) (55,8) (213,9) autres 678,6 779,1 1 888,1 2 095,9 2 456,2 43 805,3 au 31 décembre 2005 1 697,4 4 854,6 28 048,5 1 306,9 42,7 63,0 456,4 120,0 19,6 43,1 25,2 1 198,6 129,6 2 098,1 acquisitions (36,2) (125,7) (151,2) (104,9) (0,2) (15,0) (1,4) 0,0 (101,4) (536,0) cessions (0,7) (50,1) (417,9) (10,5) 2,5 (0,3) (158,4) (62,8) (153,9) (852,2) ecarts de conversion 42,4 158,4 513,3 12,7 2,0 (1,7) 3,3 (87,5) 228,6 871,5 variations de périmètre (34,8) (10,5) 1 302,4 28,9 29,5 (12,3) (412,0) (1 255,5) 69,7 (294,5) autres AU 31 DÉC. 2006 1 710,7 4 889,8 29 751,5 1 353,0 732,1 792,9 1 344,8 1 888,7 2 628,7 45 092,3 B. AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR CUMULÉS au 31 décembre 2004 (861,7) (1 763,3) (16 089,1) (938,6) (599,8) (557,5) (475,9) (48,3) (1 109,7) (22 443,9) au 1 janvier 2005 (861,7) (1 763,3) (16 089,1) (938,6) (599,8) (557,5) (475,9) (48,3) (1 109,7) (22 443,9) er Dotations/ (61,6) (224,2) (1 161,6) (121,0) (6,7) (62,2) (47,9) (35,5) (155,6) (1 876,3) pertes de valeur 18,1 58,3 240,9 133,1 0,2 13,5 0,0 0,0 88,1 552,2 cessions (19,2) (125,6) (237,9) (7,8) (4,3) (0,9) (54,5) (5,7) (66,0) (521,9) ecarts de conversion 43,0 106,3 343,1 22,1 (0,5) (4,1) 0,0 4,6 0,8 515,3 variations de périmètre 67,7 (34,3) (141,5) 6,3 38,3 184,0 (25,3) 9,4 77,1 181,7 autres (813,7) (1 982,8) (17 046,1) (905,9) (572,8) (427,2) (603,6) (75,5) (1 165,3) (23 592,9) au 31 décembre 2005 Dotations/ (59,6) (177,5) (1 027,5) (117,3) (13,8) (45,4) (55,6) (21,3) (107,5) (1 625,4) pertes de valeur (a) 10,7 84,7 136,9 96,0 0,2 12,8 0,3 0,0 70,5 412,1 cessions 20 (3,7) 11,8 91,6 0,3 (2,3) (0,2) 37,8 2,2 43,5 180,9 ecarts de conversion 4,8 469,0 (212,7) 0,0 (1,8) (0,6) (3,2) 49,6 2,7 307,8 variations de périmètre 3,6 (19,5) (42,3) (5,1) (29,1) 8,8 290,0 0,3 21,2 228,0 autres AU 31 DÉC. 2006 (858,0) (1 614,4) (18 099,9) (932,0) (619,7) (451,7) (334,2) (44,8) (1 134,8) (24 089,5) C. VALEUR COMPTABLE NETTE au 31 décembre 2004 1 069,7 2 656,4 9 163,3 418,8 152,5 1 190,1 1 171,9 2 375,0 1 168,9 19 366,5 au 1er janvier 2005 1 069,7 2 656,4 9 163,3 418,8 152,5 1 190,1 1 171,9 2 375,0 1 168,9 19 366,5 883,7 2 871,8 11 002,4 401,0 105,8 351,9 1 284,5 2 020,4 1 290,9 20 212,4 au 31 décembre 2005 AU 31 DÉC. 2006 852,8 3 275,5 11 651,6 421,0 112,4 341,2 1 010,6 1 844,0 1 493,9 21 002,8 (a) Les pertes de valeurs nettes constatées sur les immobilisations corporelles se sont élevées à 128,1 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 418,9 millions d’euros en 2005 (se reporter à la Note 8). 243 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes L e principal écart de conversion sur la valeur brute des de la société VEA au Brésil (-42 millions d’euros) ainsi que des immobilisations corporelles au 31 décembre 2006 concernent le effets d’un changement de méthode (passage d’une mise en dollar américain (-725,0 millions d’euros). Les variations nettes de équivalence à une intégration globale) des sociétés London Waste périmètre résultent notamment de la cession de Hanjin City Gaz, (Sita UK) (99,5 millions d’euros) et CNR (1 035,0 millions d’euros) réseau de distribution de gaz en Corée du Sud (-142,3 millions (voir au sujet de cette dernière la Note 17). d’euros), de la cession de la société REVA (-33 millions d’euros), 16.2 Valeur comptable des immobilisations corporelles en location-financement par classe L’analyse des immobilisations corporelles en location-financement se décompose comme suit : total immo- bilisations installa- immobili- en location construc- tions tech- matériel de sations en finance- terrains tions niques transport cours autres ment En millions d’euros A. VALEUR BRUTE 41,0 239,4 1 226,8 240,4 0,0 0,0 1 747,6 au 31 décembre 2004 au 1 janvier 2005 41,0 239,4 1 226,8 240,4 0,0 0,0 1 747,6 er 35,6 192,8 412,7 133,2 0,0 4,8 779,1 au 31 décembre 2005 32,6 204,3 414,9 136,3 0,0 4,8 792,9 AU 31 DÉCEMBRE 2006 B. AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS CUMULÉS (2,2) (110,4) (251,5) (193,4) 0,0 (0,0) (557,5) au 31 décembre 2004 au 1er janvier 2005 (2,2) (110,4) (251,5) (193,4) 0,0 (0,0) (557,5) (8,1) (103,6) (214,8) (97,8) 0,0 (2,9) (427,2) au 31 décembre 2005 (8,0) (105,8) (229,7) (105,7) 0,0 (2,6) (451,7) AU 31 DÉCEMBRE 2006 C. VALEUR COMPTABLE NETTE 38,8 129,0 975,3 47,0 0,0 0,0 1 190,1 au 31 décembre 2004 au 1er janvier 2005 38,8 129,0 975,3 47,0 0,0 0,0 1 190,1 27,5 89,2 197,9 35,4 0,0 1,9 351,9 au 31 décembre 2005 24,6 98,5 185,2 30,7 0,0 2,2 341,2 AU 31 DÉCEMBRE 2006 20 244 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 16.3 Actifs corporels nantis, gagés ou hypothéqués Les actifs corporels qui ont été donnés en garantie pour couvrir des dettes financières s’élèvent à 2 001,0 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 2 153,1 millions d’euros au 31 décembre 2005 et 2 058,4 au 31 décembre 2004 et s’échéancent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Date d’échéance 360,6 416,1 249,8 n+1 48,7 89,9 128,0 n+2 25,2 95,6 161,6 n+3 24,3 101,2 171,2 n+4 46,1 85,5 168,4 n+5 au-delà 1 496,1 1 364,8 1 179,4 TOTAL 2 001,0 2 153,1 2 058,4 16.4 Engagements d’achats fermes d’immobilisations corporelles Dans le cadre normal de leurs activités, certaines sociétés du Groupe se sont également engagées à acheter, et les tiers concernés à leur livrer, des installations techniques. Ces engagements portent principalement sur des commandes d’équipements, de véhicules et de matériel pour des constructions d’unités de production d’énergie (centrales électriques et de co-génération) et pour des contrats de service. Par année d’échéance, ces engagements se détaillent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Date d’échéance 831,8 921,4 672,7 n+1 550,2 188,7 298,4 n+2 149,8 24,0 98,7 n+3 9,4 5,8 259,2 n+4 10,0 0,0 222,4 n+5 239,3 226,4 44,6 au-delà TOTAL 1 790,5 1 366,3 1 596,0 16.5 Engagements contractuels d’investissements 16.6 Autres informations Le Groupe s’est engagé à réaliser des investissements dont le Le montant des coûts d’emprunt incorporés dans le coût des 20 montant actualisé s’élève à 869,4 millions d’euros au 31 décembre immobilisations corporelles en-cours au 31 décembre 2006, 2006 et à 1 239,0 millions d’euros au 31 décembre 2005. 2005 et 2004 s’élève respectivement à 24,7 millions d’euros, 20,3 millions d’euros et 17,3 millions d’euros. 245 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 7 Participations dans les entreprises associées 17.1 Détail des participations dans les entreprises associées Valeurs comptables des participations Quote-part de résultat dans les entreprises associées dans les entreprises associées 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Sociétés intercommunales belges 866,8 1 927,0 1 830,3 235,3 407,9 162,5 0,0 511,8 458,8 67,6 28,8 22,8 compagnie nationale du Rhône 0,0 0,0 102,4 0,0 7,1 19,7 northumbrian (119,2) (126,5) 49,9 21,1 36,7 39,6 elia 0,0 296,8 0,0 0,0 7,1 0,0 colbun 512,1 545,8 481,2 48,7 77,9 32,3 autres 372,7 565,5 276,9 TOTAL 1 259,7 3 154,9 2 922,6 Les principales variations résultent en 2005 de la cession de Les principales variations résultent en 2006 des cessions de Colbun, de parts dans les intercommunales en Flandre et de la Northumbrian, de la cession partielle d’ESO/ELIA et du changement consolidation en intégration globale à la date du 31 décembre 2006 de méthode de consolidation de Colbun qui passe d’intégration de la CNR conformément à la nouvelle appréciation du contrôle de proportionnelle à mise en équivalence en raison de la réduction fait exercé par le Groupe sur cette filiale. du pourcentage d’intérêt du Groupe qui passe de 29% en 2004 à 19% en 2005. Au 31 décembre 2004, la valeur comptable de la participation du Groupe dans ESO/ELIA, d’un montant de 49,9 millions d’euros, se Le montant des dividendes encaissés par le Groupe en 2006, composait des deux éléments suivants : 2005 et 2004 et provenant des entreprises associées s’est élevé respectivement à 355,7 millions d’euros, 467,1 millions d’euros et • la part du Groupe dans les capitaux propres retraités aux normes 531,6 millions d’euros. IFRS d’ESO/ELIA pour un montant négatif de 431,2 millions d’euros. La contribution négative d’ESO/ELIA s’explique par Les goodwills éventuellement constatés par le Groupe lors de l’annulation dans les comptes consolidés du Groupe de la plus- l’acquisition des entreprises associées figurent également dans le value interne réalisée lors de l’apport en 2002 à la valeur de poste ci-dessus, pour un montant net de 23,4 millions d’euros au marché, du réseau de transport par Electrabel (via sa filiale 31 décembre 2006 contre 179,6 millions d’euros au 31 décembre CPTE) à ELIA ; 2005 et 133,1 millions d’euros au 31 décembre 2004. • une quote-part de la créance à long terme d’Electrabel sur 17.2 Juste valeur des participations dans les ESO/ELIA pour un montant positif de 481,2 millions d’euros. entreprises associées cotées Cette créance avait été compensée avec la part du Groupe dans les capitaux propres retraités d’ESO/ELIA dans la mesure où La valeur nette comptable des participations dans les entreprises Electrabel assurait une part significative du financement d’ESO/ associées cotées est de -27,6 millions d’euros au 31 décembre 20 ELIA, financement qui avait notamment été accordé lors de 2006 (contre 262,0 millions d’euros au 31 décembre 2005 et l’acquisition du réseau de transport. 187,8 millions d’euros au 31 décembre 2004). La valeur de marché de ces sociétés est de 463,5 millions d’euros au 31 décembre Au 1er janvier 2005, le Groupe présente l’ensemble des actifs 2006 (contre 811,9 millions d’euros au 31 décembre 2005 et financiers couverts par les normes IAS 32/39 dans l’une des quatre 385,2 millions d’euros au 31 décembre 2004). Les principales catégories d’actifs financiers définies par ces normes. A ce titre, variations résultent en 2006 de la cession de Colbun. l’intégralité de la créance à long terme que détient le Groupe sur ESO/ELIA a été repositionnée sur la ligne «Prêts et créances au coût amorti» entraînant une diminution de 481,2 millions d’euros de la ligne «Participation dans les entreprises associées». 246 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 17.3 Principaux agrégats des entreprises associées dernier% de capitaux chiffre détention total actifs Passifs propres d’affaires résultat net En millions d’euros Au 31 décembre 2006 Sociétés intercommunales belges (a) 11 871,0 5 762,0 6 109,0 3 561,0 663,0 47,9 798,9 135,3 compagnie nationale du Rhône 27,5 3 899,5 2 593,5 1 306,0 690,9 76,9 elia Au 31 décembre 2005 Sociétés intercommunales belges (a) 12 194,0 4 798,0 7 396,0 3 361,0 871,0 47,9 3 295,0 2 363,0 932,0 642,0 85,0 compagnie nationale du Rhône (b) 27,5 3 853,0 2 572,0 1 281,0 694,0 75,0 elia (b) Au 31 décembre 2004 Sociétés intercommunales belges (a) 12 213,0 4 736,0 7 477,0 3 669,0 551,0 47,9 3 202,0 2 334,0 868,0 602,0 78,0 compagnie nationale du Rhône (b) 25,0 2 157,6 1 765,5 392,1 394,5 67,4 northumbrian (c) 64,0 3 790,0 2 728,0 1 062,0 687,0 60,0 elia (b) (a) Il s’agit des comptes combinés des intercommunales, retraités pour les rendre conformes aux normes IFRS. (b) Les données relatives à la Compagnie Nationale du Rhône et à Elia correspondent à leurs comptes publiés. (c) Les données relatives à Northumbrian correspondent aux comptes annuels publiés au 31 mars 2005. 20 247 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 8 Participations dans les co-entreprises Les contributions des principales co-entreprises dans les comptes consolidés du Groupe SUEZ se détaillent comme suit : Pourcentage Passifs Passifs non actifs actifs non d’intégration courants courants courants courants En millions d’euros Au 31 décembre 2006 40,6 (a) (b) 402,9 675,1 606,2 156,8 Groupe acea/electrabel 51,0 786,8 2 362,8 766,1 1 025,5 Groupe agbar (c) 35,0 115,0 513,3 199,8 299,0 tirreno power TOTAL 1 304,7 3 551,2 1 572,1 1 481,3 Au 31 décembre 2005 40,6 (a) 234,3 568,1 349,1 167,2 Groupe acea/electrabel 51,0 795,7 1 128,0 631,0 488,1 Groupe agbar 35,0 135,6 464,7 163,4 303,1 tirreno power 958,4 TOTAL 1 165,6 2 160,8 1 143,5 Au 31 décembre 2004 40,6 (a) 288,4 554,3 494,1 52,9 Groupe acea/electrabel 51,0 642,0 943,6 640,9 463,2 Groupe agbar 35,0 96,0 421,9 118,8 281,2 tirreno power 797,3 TOTAL 1 026,4 1 919,8 1 253,8 (a) Pourcentage d’intégration des holdings. (b) Les variations du bilan du groupe ACEA proviennent d’une part de l’acquisition de ALPENERGIA ITALIA auprès de Electrabel S.A. et d’autre part de l’augmentation des investissements et des créances. (c) Les variations du bilan du groupe Agbar proviennent de l’acquisition de RTD et Bristol Water et de l’intégration d’Aguas Andinas dans les comptes d’Agbar. 20 248 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 9 actifs financiers Les différentes catégories d’actifs financiers sont les suivantes : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 Part non Part Part non Part Part non Part Part non Part courante courante total courante courante total courante courante total courante courante total En millions d’euros titres disponibles à la vente 2 816,5 - 2 816,5 2 671,5 - 2 671,5 2 222,6 1 424,5 3 647,1 1 654,7 1 232,7 2 887,4 instruments financiers dérivés (yc. matières premières) 1 014,1 3 318,6 4 332,7 2 145,9 4 533,3 6 679,2 1 072,9 1 034,4 2 107,3 - - - prêts et créances au coût amorti 2 170,1 298,8 2 468,9 2 440,2 194,0 2 634,2 2 532,8 591,7 3 124,5 2 036,3 584,6 2 620,9 clients et autres débiteurs 10 412,2 10 412,2 10 394,7 10 394,7 - 9 733,4 9 733,4 - 9 733,9 9 733,9 actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat 833,0 833,0 885,6 885,6 - 420,3 420,3 - 412,9 412,9 TOTAL 6 000,7 14 862,6 20 863,3 7 257,6 16 007,6 23 265,2 5 828,3 13 204,3 19 032,6 3 691,0 11 964,0 15 655,0 19.1 Titres disponibles à la vente Les titres disponibles à la vente détenus par le Groupe s’élèvent à 2 816,5 millions d’euros au 31 décembre 2006 qui se répartissent entre 1 368,2 millions d’euros de titres cotés et 1 448,3 millions d’euros d’actions non cotées. Les mouvements de l’exercice s’analysent de la manière suivante : En millions d’euros Au 31 déc. 2005 2 671,5 333,1 acquisitions (339,2) cessions, en valeur nette comptable 287,9 variations de juste valeur enregistrées en capitaux propres (28,5) variations de juste valeur enregistrées en résultat (108,3) variations de périmètre, change et divers Au 31 déc. 2006 2 816,5 20 La contribution de ces titres disponibles à la vente au résultat brut d’exploitation de l’exercice 2006 est de 289 millions d’euros (se reporter à la Note 3.3). 249 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 19.2 Instruments financiers dérivés (y.c. matières premières) Ce poste est constitué des instruments financiers dérivés et s’analyse comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 En millions d’euros instruments financiers dérivés sur la dette 590,7 682,6 985,1 instruments financiers dérivés sur les matières premières 3 650,6 5 951,2 1 056,3 91,4 45,4 65,9 instruments financiers dérivés sur les autres éléments TOTAL 4 332,7 6 679,2 2 107,3 Les instruments sur matières premières (instruments dérivés et contrats qualifiés d’instruments financiers) et les instruments dérivés sur dettes et autres sont mis en place dans le cadre de la politique de gestion du risque du Groupe et sont analysés respectivement dans les Notes 27.5 et 27.3. 19.3 Prêts et créances au coût amorti 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros prêts aux sociétés affiliées 1 648,8 1 737,8 2 275,5 1 746,7 217,0 129,7 202,4 227,6 autres créances au coût amorti 236,3 413,5 342,0 342,0 créances concessions 366,8 353,2 304,6 304,6 créances location financement TOTAL 2 468,9 2 634,2 3 124,5 2 620,9 Prêts aux sociétés affiliées Le poste «Prêts aux sociétés affiliées» comprend notamment la créance du Groupe sur l’entreprise associée ESO/Elia pour un montant net de 808,4 millions d’euros au 31 décembre 2006 ainsi qu’au 31 décembre 2005 et 1 123,7 millions d’euros au 31 décembre 2004. L’échéancier des prêts se présente comme suit : impact du coût amorti et pertes Valeur 2007 2008 2009 200 20 au-delà total de valeur bilantielle En millions d’euros prêts aux sociétés affiliées 584,7 59,6 387,3 34,1 38,0 948,9 2 052,6 (403,8) 1 648,8 Par devise, les prêts aux sociétés affiliées se détaillent comme suit : 3 déc. 2006 20 euro (euR) 1 658,5 273,3 Dollar (uSD) 6,3 livre (GBp) 114,5 autres devises (essentiellement le dirham marocain, maD) TOTAL 2 052,6 (403,8) impact du coût amorti et pertes de valeur Valeur bilantielle 1 648,8 Les pertes de valeur sur les créances portent essentiellement les créances sur les sociétés argentines. 250 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Et par type de taux comme suit : 3 déc. 2006 prêts aux sociétés affiliées à taux variable 1 648,4 404,2 prêts aux sociétés affiliées à taux fixe TOTAL DES PRêTS AUX SOCIÉTÉS AFFILIÉES 2 052,6 La juste valeur des prêts aux sociétés affiliées s’élève au 31 décembre 2006 à 1 651,8 millions d’euros pour une valeur nette comptable de 1 648,8 millions d’euros. 19.4 Clients et autres débiteurs 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 Brut dépréciation net Brut dépréciation net Brut dépréciation net En millions d’euros clients et autres débiteurs 10 970,6 (558,4) 10 412,2 11 010,6 (615,9) 10 394,7 10 369,2 (635,8) 9 733,4 19.5 Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat Les Actifs financiers évalués à juste valeur par résultat correspondent essentiellement à des titres d’OPCVM détenus à des fins de transactions et destinés à être cédés dans un futur proche ; ils sont inclus dans le calcul de l’endettement financier net du Groupe (se reporter à la Note 26). 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 Valeur Valeur Valeur Valeur d’acqui- Juste d’acqui- Juste d’acqui- Juste d’acqui- Juste sition valeur sition valeur sition valeur sition valeur En millions d’euros actifs évalués à la juste valeur par résultat 841,2 833,0 901,1 885,6 436,1 420,3 442,1 412,9 19.6 Engagements donnés sur instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres qui ont été donnés en couverture d’une dette financière s’élèvent à 640,7 millions d’euros au 31 décembre 2006 (contre 1 089,1 millions d’euros au 31 décembre 2005 et 553,6 au 31 décembre 2004) et s’échéancent comme suit : dont part à dont part de un dont part à plus 3 déc. 2006 moins d’un an à cinq ans de cinq ans 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Sûretés données sur instruments de capitaux propres 640,7 0,0 4,4 636,3 1 089,1 553,6 20 19.7 Actifs nantis ou gagés Certains actifs (créances clients, autres créances) sont mis en gage pour couvrir des financements gérés par certaines entités du Groupe. Ceux-ci se détaillent comme suit : dont part à moins dont part de un à dont part à plus 3 déc. 2006 d’un an cinq ans de cinq ans 3 déc. 2005 En millions d’euros Sûretés données sur actifs 139,9 136,5 0,0 3,4 123,8 25 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 20 stocks L e s stocks s’élèvent à 1 483,4 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 1 344,8 millions d’euros au 31 décembre 2005 et 1 145,7 millions d’euros au 31 décembre 2004 et comprennent essentiellement les combustibles (charbon, gaz et uranium). note 2 autres actifs er janv. 3 déc. 3 déc. 2006 3 déc. 2005 2005 2004 Part non Part Part non Part courante courante total courante courante total total total En millions d’euros Droits à remboursement 523,7 40,8 564,5 1 393,6 267,3 1 660,9 1 586,7 1 586,7 923,1 923,1 726,3 726,3 468,0 468,0 créances fiscales 255,1 1 372,7 1 627,8 292,9 1 699,5 1 992,4 2 412,5 2 803,9 autres créances 778,8 2 336,6 3 115,4 1 686,5 2 693,1 4 379,6 4 467,2 4 858,6 TOTAL L e s droits à remboursement (se reporter à la Note 1.M) • les polices d’assurance contractées avec la partie liée Contassur comprennent : dans le cadre du financement de certains engagements de retraite pour un montant de 186,6 millions d’euros. • d e s droits à remboursement d’Electrabel concernant les engagements de retraite du personnel de distribution pour La variation des droits à remboursement provient essentiellement 377,9 millions d’euros (dont 40,8 millions d’euros en part de la cession d’Electrabel Netten Vlaanderen et de la création de courante) ; Brussels Network Operations (voir Note 2.1.2). note 22 eléments sur capitaux propres 22.1 Capital social Au 31 décembre 2006, le capital social se compose comme suit : 3 décembre 2006 3 décembre 2005 capital social capital social nombre d’actions (millions d’euros) nombre d’actions (millions d’euros) 20 Actions émises entièrement libérées : Actions ordinaires d’une valeur nominale de 2 euros 1 277 444 403 2 554,89 1 270 756 255 2 541,51 non entièrement libérées : Néant Néant Actions ordinaires d’une valeur nominale de 2 euros 252 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Les actions émises durant l’exercice résultent des opérations suivantes : nombre capital Primes capitaux propres augmentation de capital destinée à rémunérer l’apport de titres electrabel (a) 299 804 0,6 6,2 6,8 12,8 149,2 162,0 levées d’options de souscription d’actions 6 388 344 13,4 155,4 168,8 TOTAL 6 688 148 Il s’agit de titres apportés à l’offre mais soumis à l’approbation des autorités de tutelle. Cette approbation a été obtenue au début de l’année 2006. (a) Chaque détenteur d’action(s) dispose d’un droit de vote par action à chacune des Assemblées Générales du Groupe. Toutefois, un droit de vote double est accordé aux détenteurs d’actions nominatives entièrement libérées détenues depuis plus de deux ans par le même actionnaire. 22.2 Evolution du nombre d’actions en circulation Au 31 décembre 2004 1 007 733 141 emissions 250 290 869 achats et ventes d’actions propres (163 876) Au 31 décembre 2005 1 257 860 134 emissions 6 688 148 achats et ventes d’actions propres 8 203 206 Au 31 décembre 2006 1 272 751 488 22.3 Titres donnant accès à de nouvelles actions montant total des acquisitions net de frais ne pourra excéder 5 milliards d’euros, que le prix acquitté par action devra être Plans de souscription d’actions inférieur à 40 euros (les modalités d’intervention sont rappelées Le Groupe a attribué des options de souscriptions d’actions à ses dans le rapport de l’Assemblée Générale Mixte, au chapitre des salariés dans le cadre de plans de souscription d’actions présentés résolutions). Dans le cadre de ce plan, 10 211 710 actions ont été en Note 33. acquises en 2006 pour un montant total de 338,2 millions d’euros et 10 467 710 actions ont été vendues pour un prix de cession de Lors de l’Assemblée Générale du 5 mai 2006, le Groupe a proposé 347,2 millions d’euros. l’émission à titre gratuit de bons de souscription d’actions en cas d’offre publique non sollicitée visant la Société, lancée au cours de Les actions d’autocontrôle (se reporter à la Note 1.L) portées la période de 18 mois suivant l’Assemblée, mais sous la condition en diminution des capitaux propres consolidés représentent qu’elle émane d’une entité protégée d’une offre publique. Le 4 692 915 actions au 31 décembre 2006 (contre 12 896 121 au montant nominal de l’émission est limité à 2,7 milliards d’euros. 31 décembre 2005 et 12 578 681 au 31 décembre 2004), pour une valeur de 132,2 millions d’euros (contre 355,7 millions d’euros 22.4 Actions propres et d’autocontrôle au 31 décembre 2005 et 352,3 millions d’euros au 31 décembre 2004), soit une diminution de 8 203 206 actions. 20 L e Groupe dispose d’un plan de rachat d’actions propres résultant de l’autorisation conférée au Conseil d’Administration P a r m i celles-ci, les actions d’autocontrôle détenues par les par l’Assemblée du 5 mai 2006. Ce programme prévoit le filiales intégrées et portées en diminution des capitaux propres rachat d’au maximum 10% des actions composant le capital à représentent une valeur de 4,7 millions d’euros. la date de l’Assemblée concernée. Il prévoit également que le 253 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes nombre d’actions montant 31 décembre 2005 12 896 121 355,7 338,2 achats par la société mère 10 211 710 (561,7) ventes par la société mère (18 414 916) 132,2 Au 31 décembre 2006 4 692 915 22.5 Variation de juste valeur (part du Groupe) 3 déc. 2005 Variation 3 déc. 2006 En millions d’euros actifs financiers disponibles à la vente 808,1 290,4 1 098,4 (51,0) 42,4 (8,6) couverture d’investissement net (104,3) 87,3 (17,0) couverture de flux de trésorerie couverture des flux sur matières premières (567,0) 658,5 91,5 (351,0) 52,4 (298,6) pertes et gains actuariels 332,0 (318,3) 13,7 impôts différés (29,4) 30,2 0,8 ecarts de conversion portant sur les postes ci-dessus 37,3 842,9 880,2 TOTAL 22.6 Autres informations sur les primes et réserves 22.7 Dividendes consolidées dividendes payés par sueZ s.a. L es primes et réserves consolidées (y compris le résultat de montant réparti dividende net l’exercice) (15 958,6 millions d’euros au 31 décembre 2006) en millions par action intègrent la réserve légale de la Société SUEZ S.A. pour en euros exercice d’euros 255,5 millions d’euros. En application des dispositions légales 2004 (payé le 16 mai 2005) 806,7 0,80 françaises, 5% du résultat net des sociétés françaises doit être affecté à la réserve légale jusqu’à ce que celle-ci représente 1,00 2005 (payé le 8 mai 2006) 1 260,2 10% du capital social. Cette réserve ne peut être distribuée aux actionnaires qu’en cas de liquidation. dividendes proposés au titre de l’exercice 2006 Il sera proposé à l’Assemblée Générale du Groupe SUEZ statuant L e s primes et réserves distribuables de la Société SUEZ sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006 de verser s’élèvent à 28 908,7 millions d’euros au 31 décembre 2006 un dividende unitaire de 1,20 euro par action soit un montant total (contre 23 044,8 millions d’euros au 31 décembre 2005 et de 1 532,9 millions d’euros. 17 180,9 millions d’euros au 31 décembre 2004). Sous réserve d’approbation par l’Assemblée Générale, ce dividende Les impôts comptabilisés directement en capitaux propres sont sera mis en paiement le lundi 7 mai 2007 et n’est pas reconnu en décrits en Note 12.2. tant que passif dans les comptes au 31 décembre 2006, les états 20 financiers à fin 2006 étant présentés avant affectation. 254 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 23 Provisions reprises Variation effet de la reprises 3 déc. pour pour de désactua- ecarts de 3 déc. 2005 dotations utilisation excédent périmètre lisation change autres 2006 En millions d’euros Retraites et autres avantages du personnel 3 942,4 67,4 (197,2) (5,1) (839,6) 78,5 (14,1) (234,8) 2 797,5 Retraitement et stockage des déchets nucléaires 2 875,5 100,4 (86,5) 0,0 0,0 141,7 0,0 0,0 3 031,1 Risques sectoriels 188,0 153,4 (58,5) (20,4) 7,2 0,0 0,0 (9,2) 260,4 Démantèlement des installations 1 717,2 16,2 (10,4) (0,6) (0,1) 86,8 0,8 10,8 1 820,7 Garantie 75,9 40,7 (38,2) (5,2) (3,5) 0,0 (1,4) (3,0) 65,3 litiges, réclamations et risques fiscaux 650,2 113,8 (157,6) (24,6) (140,9) 0,0 (33,3) (4,6) 403,0 Reconstitution de sites 447,4 54,8 (46,6) (0,8) 6,6 15,7 2,3 6,5 485,9 Restructurations 132,0 32,0 (68,8) (6,0) (12,2) 1,4 (0,1) 2,5 80,8 814,5 264,5 (343,9) (53,0) 56,5 11,3 (0,9) 91,9 841,1 autres risques 843,2 (1 007,8) (115,7) (925,9) 335,5 (46,6) (139,9) 9 785,8 TOTAL PROVISIONS 10 843,1 La variation de périmètre de - 839,6 millions d’euros des provisions L a colonne «Autres» se compose notamment, pour les pour retraites et autres avantages du personnel s’explique retraites et autres avantages du personnel d’un montant de essentiellement par la restructuration du secteur de la distribution - 121,5 millions d’euros chez Electrabel qui représente la variation en Belgique (voir détail en Note 3.2). des droits à remboursement auprès des Intercommunales pour le personnel de la distribution et des écarts actuariels générés en 2006 L ’ e f f e t de désactualisation portant sur les retraites et autres et compabilisés en capitaux propres (- 54,4 millions d’euros) avantages du personnel correspond à la charge d’intérêts sur les obligations de retraite, nette du rendement attendu sur les actifs de couverture. Les flux de dotations, reprises et variations liées à la désactualisation présentés ci-dessus, sont ventilés de la façon suivante dans le compte de résultat : dotations reprises solde En millions d’euros Résultat des activités opérationnelles 830,1 (1 116,0) (286,0) 335,5 335,5 autres produits et charges financiers 13,1 (7,3) 5,8 impôts 20 55,3 TOTAL 1 178,7 (1 123,4) L’analyse par nature des provisions et les principes applicables à leurs modalités de calcul sont exposés ci-dessous. 23.1 Avantages du personnel Se reporter à la Note 24. 255 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 23.2 Retraitement, stockage des déchets nucléaires démantèlement des installations et démantèlement des installations A l’issue de leur durée d’exploitation, certaines installations, et notamment les centrales classiques ou nucléaires, doivent retraitement et stockage des déchets nucléaires être démantelées. Cette obligation résulte de réglementations Lorsque le combustible nucléaire sort du réacteur, il reste radioactif environnementales actuellement en vigueur dans les pays et doit être retraité. La provision couvre l’ensemble des coûts liés concernés, de contrats ou de l’engagement implicite du Groupe. au cycle du retraitement du combustible nucléaire consommé à L e s principales installations concernées sont les centrales la fin de l’exercice : stockage sur site, transport, retraitement par nucléaires, pour lesquelles la provision couvre tous les coûts un centre approuvé, entreposage et évacuation des déchets après relatifs à leur démantèlement, à savoir : retraitement. • s o r t i e du combustible usagé de la centrale, drainage des L a provision est évaluée sur la base des coûts internes systèmes liquides, déconnexion des systèmes opérationnels : effectivement supportés et sur la base de coûts externes. Ces derniers sont estimés sur la base des contrats signés avec des • démantèlement complet du cœur du réacteur et construction tiers, tels que transporteurs indépendants ou entreprises de d’un «bouclier biologique» ; recyclage et de stockage, ou sur la base de propositions de tarifs • démantèlement complet du réacteur et sortie des matériaux détaillées reçues d’organismes indépendants. Ces estimations sont radioactifs. établies en fonction de l’état actuel des capacités techniques de retraitement. Il est précisé que les coûts supportés dans le futur En application d’un accord avec le gouvernement belge, les coûts pourraient différer de ceux estimés. De 1979 à aujourd’hui, les de démantèlement des centrales nucléaires sont estimés tous les coûts de retraitement du combustible nucléaire ont généralement cinq ans sur la base d’une étude détaillée menée par un expert eu tendance à décroître progressivement grâce aux améliorations indépendant. La dernière étude de ce type a eu lieu en 2003. technologiques et à l’accroissement des capacités de retraitement. comité de suivi Cette tendance ne constitue toutefois pas une indication de ce que pourrait être l’évolution future de ces coûts. Le Comité de Suivi, constitué en 2004 dans le cadre de la loi belge du 11 avril 2003 relative «aux provisions constituées pour C e t t e provision est par ailleurs basée sur l’hypothèse que le le démantèlement des centrales nucléaires et pour la gestion combustible nucléaire consommé sera retraité. Le combustible des matières fissiles irradiées dans ces centrales», est chargé du usagé produit depuis 1989 est actuellement stocké sur site et n’a contrôle du processus de provisionnement de ces engagements pas encore été retraité. Une autre solution pourrait résider dans qui sera revu tous les trois ans. Il a approuvé en février 2005 les le stockage de ce combustible dans des sites souterrains, après principes et évaluations des provisions pour démantèlement et des un conditionnement approprié. Le gouvernement belge n’a pas à provisions pour aval de cycle. ce jour prescrit définitivement cette deuxième option et la date de décision finale sur ce sujet demeure inconnue. Il est très difficile P o u r permettre au Comité de suivi de remplir ses missions, d’estimer quels seraient les coûts potentiels associés à cette conformément à la loi dont il est question ci-avant, Synatom est option, en l’absence d’indication sur le processus, le calendrier tenue de lui transmettre, tous les trois ans, un dossier décrivant les et le lieu du stockage. Sur la base des informations actuellement caractéristiques de base de la constitution de ces provisions. disponibles, il est toutefois improbable que les coûts à provisionner A u 31 décembre 2006, les provisions à constituer ont été dans l’hypothèse d’un stockage permanent puissent conduire à déterminées en appliquant les caractéristiques et paramètres tels une modification significative de la provision. qu’exposés dans le dossier remis par Synatom au Comité de suivi La provision intègre également dans ses hypothèses l’ensemble en janvier 2004 et approuvés par celui-ci le 25 janvier 2005. des obligations réglementaires environnementales existantes ou U n nouveau dossier a été communiqué par Synatom le dont la mise en place est prévue au niveau européen, national ou 15 janvier 2007. Compte tenu du délai dont dispose le Comité régional. Si une législation complémentaire devait être introduite de suivi pour se prononcer sur cette proposition, le processus de dans le futur, les coûts estimés servant de base au calcul seraient révision était toujours en cours à la date de clôture des comptes 20 susceptibles de varier. Le Groupe n’a toutefois pas connaissance au 31 décembre 2006. Nonobstant ce fait, et par rapport au d’évolutions complémentaires dans la réglementation qui pourraient précédent dossier, cette proposition ne modifie pas les éléments affecter de manière significative les montants provisionnés. de base que sont notamment la méthodologie d’estimation, Sur la base des projections actuelles en matière de durée de vie les paramètres financiers et les scenarii de gestion retenus. opérationnelle des centrales nucléaires, les coûts de stockage et Les modifications proposées, visant à intégrer les données de retraitement devraient être engagés jusqu’en 2080 environ. économiques et les analyses détaillées les plus récentes, ne La valeur actuelle du coût de l’obligation est basée sur un taux remettraient pas en question, les provisions telles qu’elles sont d’actualisation brut de 5% qui reflète un taux d’intérêt sans risque déterminées aujourd’hui. à long terme. Des provisions pour les obligations (légales ou implicites) de démanteler les centrales classiques et de restaurer les sites sont 256 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes également reconnues sur base des estimations techniques et pertinent. En outre, la périodicité de la révision par le Comité de budgétaires les plus adéquates. suivi, telle qu’instaurée légalement, permet d’assurer une correcte évaluation de l’ensemble de l’engagement. Après la mise en service industrielle et pendant toute la durée de vie de l’installation, une dotation aux provisions correspondant à 23.3 Risques sectoriels l’effet de la désactualisation est enregistrée chaque année. L’actif de démantèlement (se reporter à la Note 1.E) fait l’objet d’un Ce poste comprend principalement les provisions couvrant des amortissement linéaire. garanties données dans le cadre de cessions et dont la mise en jeu est devenue probable. sensibilité Sur base des paramètres actuellement applicables en matière de 23.4 Reconstitution de sites coûts estimés et du calendrier des décaissements, une variation du C e s provisions couvrent l’obligation légale, réglementaire ou taux d’actualisation de 50 points de base est susceptible d’entraîner contractuelle de recouvrement des centres d’enfouissement une modification du solde des provisions pour démantèlement et technique dans le secteur Propreté, ainsi que les obligations de traitement de l’aval du cycle du combustible nucléaire de l’ordre suivi long terme de ces sites. Ces provisions sont calculées site de 10%, à la hausse en cas de diminution du taux et à la baisse par site et sont constituées pendant la durée de leur exploitation. en cas d’augmentation du taux. A noter que l’évolution propre à la Les coûts qui devront être engagés lors de la fermeture du site révision de la provision pour démantèlement n’aurait pas d’impact ou pendant la période de suivi long terme (d’une durée de immédiat sur le résultat, la contrepartie consistant, sous certaines 30 ans au sein de la Communauté Européenne) font l’objet d’une conditions, en un ajustement de l’actif de démantèlement à due actualisation. Un actif est constaté en contrepartie de la provision. concurrence. Cet actif est amorti au rythme de la consommation du vide de Il convient par ailleurs de préciser que la sensibilité aux taux, telle fouille ou du besoin de couverture, c’est-à-dire dans l’exercice. que présentée ci-dessus conformément aux prescrits normatifs, est mécanique et doit s’analyser avec toutes les précautions 23.5 Autres risques d’usage. En effet, la détermination de ces provisions est basée sur la prise en considération de nombreux autres paramètres Ce poste comprend principalement des risques divers liés au portant notamment sur le montant des coûts et le calendrier de personnel, pour environnement et divers risques sur affaires. leur décaissement, de telle sorte qu’en isoler un seul n’est pas 20 257 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 24 retraites et engagements assimilés 24.1 Description des principaux régimes de retraite engagements a été examinée, les conséquences ont été prises en et avantages assimilés compte au 31 décembre 2006. La dette actuarielle relative à ces régimes représente environ 24.. sociétés appartenant au secteur de l’électricité 48% du total des engagements de retraite et autres au et du gaz en Belgique 31 décembre 2006. En Belgique, des conventions collectives régissent les droits du personnel des sociétés du secteur de l’électricité et du gaz, soit 24..2 sociétés des industries electriques et Gazières (ieG) en france principalement Electrabel, ECS, Distrigaz, Fluxys, Laborelec et partiellement SUEZ-TRACTEBEL S.A. Le régime de retraite des agents statutaires des sociétés affiliées au secteur des Industries Electriques et Gazières est une composante Ces conventions, applicables au personnel «barémisé» engagé de la législation sur les régimes obligatoires d’assurance vieillesse avant le 1 er juin 2002 et au personnel cadre engagé avant le au sens du Code de la Sécurité Sociale. Les sociétés du Groupe 1er mai 1999, prévoient des avantages permettant au personnel concernées par ce régime sont CPCU, SMEG, TIRU, GEG, CNR d’atteindre, pour une carrière complète et y compris la pension et plus récemment la SHEM. légale, un complément de pension de retraite égal à 75% du dernier revenu annuel. Ces compléments sont partiellement A compter du 1 er janvier 2005, le fonctionnement du régime réversibles aux ayants droit. Il s’agit de régimes à prestations d’assurance vieillesse, invalidité, décès, accidents du travail et définies. En pratique, ces prestations sont, pour la plupart des maladies professionnelles des Industries Electriques et Gazières participants, liquidées sous forme de capital. (IEG) est assuré par la Caisse Nationale des Industries Electriques et Gazières (CNIEG). Les personnels salariés et retraités des IEG La plupart des obligations résultant de ces plans de pension sont sont, à compter du 1er janvier 2005, affiliés de plein droit à cette financées auprès de plusieurs fonds de pension établis pour le caisse. secteur de l’électricité et du gaz et de compagnies d’assurances. Au 1er janvier 2005, le régime de retraite des IEG est adossé au Les plans de pension préfinancés sont alimentés par des cotisations régime général ainsi qu’à l’ARRCO et à l’AGIRC. L’adossement au des salariés et des employeurs. Les cotisations des employeurs sont régime général se fait par le biais d’une intégration a maxima1. En déterminées annuellement sur la base d’une expertise actuarielle. ce qui concerne les régimes ARRCO et AGIRC, les IEG ont choisi Elle a pour but de vérifier que les obligations légales en matière de une intégration a minima2. financement minimum sont remplies et que le financement à long terme des prestations est assuré. La partie des prestations non couverte par les régimes de droit commun est appelée «droits spécifiques». Il s’agit de droits Le personnel «barémisé» engagé à partir du 1 juin 2002 et le er à prestations définies dont les modalités de financement ont personnel cadre engagé à partir du 1er mai 1999 bénéficient de été organisées par la loi du 9 août 2004. Cette organisation régimes à cotisations définies. Notons toutefois que, pour les est différente selon qu’elle traite des droits spécifiques passés cotisations versées depuis le 1 er janvier 2004, la loi impose un (correspondant aux périodes validées avant le 31 décembre 2004) rendement annuel moyen sur la carrière de 3,25% minimum, le et des droits spécifiques futurs (correspondant aux périodes déficit éventuel étant à la charge de l’employeur. Il en résulte que, validées après le 31 décembre 2004). pour la partie des engagements correspondant aux cotisations versées depuis cette date, le régime doit être considéré comme La loi du 9 août 2004 et ses décrets d’application répartissent les un plan à prestations définies. Les rendements dégagés sur les droits spécifiques passés entre les différentes entreprises des IEG cotisations versées depuis 2004 sont largement supérieurs au taux entre d’une part, les droits afférents à chacune des prestations de minimum garanti de 3,25%. transport et de distribution d’électricité et de gaz naturel («droits 20 spécifiques passés régulés») et d’autre part, les droits afférents aux L e s sociétés du secteur de l’électricité et du gaz accordent autres activités («autres droits spécifiques passés non régulés»). également d’autres avantages après la retraite tels que le remboursement de frais médicaux et des réductions sur les tarifs Il a été institué au profit de la CNIEG une contribution tarifaire sur de l’électricité et du gaz ainsi que des médailles du travail et des chacune des prestations de transport et de distribution d’électricité régimes de prépension. Ces avantages ne font pas l’objet de préfinancements. La détermination des engagements tient compte, dans le contexte 1. Le régime général reprend à son compte la totalité des droits du passé, moyennant le versement d’une soulte destinée à préserver l’équilibre réglementaire et conventionnel actuel, des modalités de prise de ce régime suite à l’affiliation du personnel des IEG. en charge de ces engagements par la Distribution publique en 2. Les régimes ARRCO et AGIRC reprennent à leur compte leur part Belgique (se reporter à la Note 1.P). Dans le cadre de la séparation dans les droits du passé, affectée d’un coefficient réducteur calculé de manière à prévenir tout déséquilibre dans ces caisses suite à l’affiliation des activités de production et de distribution, la répartition des du personnel des IEG. Dans ce cas, aucune soulte n’est due. 258 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes et de gaz naturel. Les contributions tarifaires d’acheminement de l’employeur versées dans un fonds de pension (Grande financent les droits spécifiques passés régulés. Bretagne, Etats-Unis) ou un fonds cantonné géré par une compagnie d’assurance (France). En dehors des Etats-Unis, les Les autres droits spécifiques passés non régulés sont financés par autres régimes d’avantages postérieurs à l’emploi ainsi que les les entreprises des IEG dans les proportions définies par décret, autres avantages long terme ne font généralement l’objet d’aucun qui tiennent compte notamment de la masse salariale 2004 et de préfinancement. la durée d’emploi des salariés sous statut des IEG de chacune des entreprises. Ces droits doivent donc être provisionnés pour Pour mémoire, les engagements Lydec ont été transférés courant chaque entreprise. 2004 au RCAR, régime sectoriel obligatoire, considéré comme un «state plan» donc traité, en ce qui concerne les contributions En ce qui concerne les droits spécifiques futurs, ils sont pleinement futures, comme un régime à cotisations définies ne nécessitant financés par chacune des entreprises au prorata de leur poids plus de constituer des provisions. dans la masse salariale du régime. Ils sont donc totalement provisionnés. 24..4 régimes multi-employeurs Certaines sociétés, notamment aux Pays-Bas, participent à des 24..3 autres sociétés régimes de retraite multi-employeurs. Un régime multi-employeurs La plupart des autres sociétés du Groupe accordent également à peut être classé en régime à cotisations définies ou en régime à leur personnel des avantages postérieurs à l’emploi (régimes de prestations définies en fonction de ses termes (et de toute obligation retraite et de préretraite, indemnités de fin de carrière, couverture implicite allant au-delà des termes formels du régime). médicale, avantages en nature…), ainsi que d’autres avantages long terme (médailles du travail et autres primes d’ancienneté…). E n l’absence d’information disponible sur la quote-part d’engagement de chaque employeur participant à ces régimes, L e s régimes de retraite à prestations définies octroient des et en l’absence d’excédent ou de déficit avéré de ces régimes prestations sous la forme de rentes ou d’un capital versé au moment pouvant affecter le montant des cotisations futures, le Groupe du départ, qui sont généralement basées sur la rémunération en SUEZ comptabilise ces régimes multi-employeurs comme des fin de carrière et la durée d’activité. régimes à cotisations définies, conformément à la norme IAS 19. Aux Etats-Unis et en Angleterre notamment, les rentes versées lors du départ en retraite sont généralement définies par un 24.2 Incidence du changement de méthode pourcentage du salaire en fin de carrière. comptable En France, des indemnités de départ en retraite sont versées Le Groupe SUEZ comptabilise désormais la totalité des pertes aux salariés, dont le montant, fixé par la convention collective et gains actuariels relatifs aux régimes d’avantages postérieurs applicable, est défini par un nombre de mois de salaire qui dépend à l’emploi à prestations définies en contrepartie des capitaux de l’ancienneté acquise lors du départ. Certaines filiales françaises propres ainsi que le permet l’option offerte par l’amendement proposent en outre des régimes de retraite complémentaire à de décembre 2004 d’IAS 19 (se reporter à la Note 1.P.1 sur les prestations définies, garantissant un niveau de rente lors du départ principes comptables appliqués aux engagements de retraite et en retraite. autres avantages du personnel) L e s régimes de retraite à prestations définies peuvent être partiellement ou intégralement préfinancés par des contributions Les impacts de ces retraitements rétrospectifs sur les états financiers de synthèse sont les suivants : 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Droits à remboursement 152 46 20 (8) 0 actifs de régime (64) (16) valeur de mee 93 35 impôts différés 173 65 TOTAL ACTIF (266) (89) capitaux propres 439 154 provisions non courantes 173 65 TOTAL PASSIF Les tableaux ci-après ont été retraités pour présenter des données comparables sur les exercices 2004 et 2005. 259 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 24.3 Plans à prestations définies Les montants des engagements du Groupe SUEZ sont les suivants : 3 décembre 2006 3 décembre 2005 3 décembre 2004 autres autres autres retraites engage- retraites engage- retraites engage- ments (b) total ments (b) total ments (b) total (a) (a) (a) En millions d’euros VARIATION DE LA DETTE ACTUARIELLE Dette actuarielle début de période (5 446,4) (1 060,7) (6 507,1) (5 195,9) (894,4) (6 090,3) (4 761,1) (903,1) (5 664,2) (115,9) (26,6) (142,5) (119,4) (27,9) (147,3) (111,0) (26,7) (137,7) coût normal (200,3) (32,2) (232,5) (254,4) (44,3) (298,7) (257,4) (42,5) (299,9) intérêt sur la dette actuarielle (8,6) (8,6) (11,9) 0,0 (11,9) (16,0) 0,0 (16,0) cotisations versées 1,4 (1,5) (0,1) (0,3) 0,0 (0,3) (13,8) 10,4 (3,4) modification de régime 918,6 250,7 1 169,3 5,4 (4,1) 1,3 (637,3) 41,2 (596,1) acquisitions/cessions de filiales 129,4 1,5 130,9 115,8 7,5 123,3 356,3 15,5 371,8 Réductions/cessations de régimes (8,8) (1,6) (10,4) (1,8) (14,4) (16,2) (3,1) (27,0) (30,1) evénements exceptionnels 21,8 1,3 23,1 (330,8) (131,3) (462,1) (198,8) (20,8) (219,6) pertes et gains actuariels 306,1 48,1 354,2 414,3 62,7 477,0 433,9 55,0 488,9 prestations payées (10,1) 16,8 6,7 (67,4) (14,5) (81,9) 12,4 3,6 16,0 autres (écarts de conversion) Dette actuarielle fin de période A (4 412,9) (804,2) (5 217,0) (5 446,4) (1 060,7) (6 507,1) (5 195,9) (894,4) (6 090,3) VARIATION DES ACTIFS DE COUVERTURE Juste valeur des actifs de couverture en début de période 2 561,0 47,8 2 608,8 2 378,6 38,2 2 416,8 1 670,0 34,1 1 704,1 Rendement attendu des actifs de couverture 126,9 3,2 130,0 146,3 3,0 149,3 140,6 3,6 144,2 31,0 0,4 31,4 96,5 0,6 97,1 80,5 15,3 95,8 pertes et gains actuariels 282,6 47,5 330,1 339,4 64,2 403,6 525,0 54,6 579,6 cotisations perçues (259,6) (259,6) (5,1) 0,0 (5,1) 446,1 (16,7) 429,4 acquisitions/cessions de filiales (16,6) (16,6) (67,9) 0,0 (67,9) (38,9) 3,7 (35,2) Réductions/cessations de régimes (306,1) (48,1) (354,2) (414,3) (62,8) (477,1) (433,9) (55,0) (488,9) prestations payées (12,7) (3,9) (16,6) 87,5 4,6 92,1 (10,8) (1,4) (12,2) autres (écarts de conversion) Juste valeur des actifs de couverture en fin de période B 2 406,4 46,9 2 453,2 2 561,0 47,8 2 608,8 2 378,6 38,2 2 416,8 (757,3) (2 763,8) (2 885,4) (1 012,9) (3 898,3) (2 817,3) (856,2) (3 673,5) Couverture financière A + B (2 006,5) 20 5,6 (17,4) (11,7) 10,7 (21,2) (10,5) 10,7 (21,5) (10,8) coûts des services passés non constatés (0,3) (0,3) (0,5) (0,5) (0,1) (0,1) plafonnement d’actifs Engagements nets de retraites (2 000,9) (774,8) (2 775,7) (2 875,2) (1 034,1) (3 909,3) (2 806,7) (877,7) (3 684,4) (2 019,6) (777,4) (2 797,0) (2 905,1) (1 037,3) (3 942,4) (2 835,6) (880,8) (3 716,4) TOTAL PASSIF 18,7 2,6 21,3 29,9 3,2 33,1 28,9 3,1 32,0 TOTAL ACTIF Pensions de retraite et indemnités de départ en retraite. (a) Médailles du travail, régimes de prévoyance, gratuités et autres avantages postérieurs à l’emploi. (b) 260 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Les écarts actuariels comptabilisés en capitaux propres s’élèvent à 310,6 millions d’euros en 2006 contre 365 millions d’euros en 2005. 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Solde d’ouverture 365,0 123,8 0,0 (54,4) 241,2 123,8 pertes et (gains) actuariels générés sur l’année Solde de clôture 310,6 365,0 123,8 Le montant des engagements du Groupe SUEZ présenté ci-dessus des coûts de personnel (y compris les dépenses liées à la retraite est dénetté des droits à remboursement constitués d’une part, par des agents) affectés à ces activités est facturé par Electrabel aux les obligations des intercommunales et d’autre part, par la part des intercommunales sur la base des charges effectivement payées. actifs de couverture détenue par Contassur suite à sa qualification C o m p t e tenu du droit à remboursement d’Electrabel sur les en tant que partie liée1. intercommunales, l’obligation de pension détenue au titre L e s obligations relatives au personnel de distribution du personnel de distribution (soit 377,9 millions d’euros au d’Electrabel sont couvertes par un droit à remboursement sur 31 décembre 2006) leur est refacturée. Cette obligation est les intercommunales. Comme indiqué en Note 1-P de l’annexe présentée dénettée de la créance reconnue pour le même aux comptes consolidés, les intercommunales n’ont pas de montant. personnel propre et Electrabel met à disposition ses services, En raison du transfert de personnel de distribution à Eandis, le sa compétence et son expérience en matière de distribution en montant de ce poste a considérablement baissé en 2006. vue d’assurer l’exploitation journalière des réseaux. L’ensemble En 2006, la juste valeur du droit à remboursement d’Electrabel évolue comme suit : distriBution 2006 2005 2004 Variation de la juste valeur du droit à remboursement Juste valeur en début d’exercice 1 353 1 258 1 397 (915) variation de périmètre 15 116 46 pertes et gains actuariels (23) 125 10 produit net de la période (53) (146) (195) cotisations payées Juste valeur en fin d’exercice 377 1 353 1 258 En ce qui concerne Contassur, les modifications apportées à la couverture détenus par Contassur et à considérer ces derniers norme IAS 19 en 2000 concernant la notion de partié liée ont comme un droit à remboursement constitué à l’actif du bilan. Cette conduit le Groupe à dénetter les engagements des actifs de opération est sans impact sur le compte de résultat. 20 1. Bien que Contassur soit soumise aux mêmes obligations de gestion et de contrôle que n’importe quelle compagnie d’assurances-vie, il a été considéré, en vertu d’éléments de fait tels que la structure de sa clientèle et la composition de ses organes d’administration, que le Groupe SUEZ était en mesure d’exercer une influence sur sa gestion. 26 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes En 2006, la juste valeur des droits à remboursement relatifs à Contassur évolue comme suit : contassur 2006 2005 2004 Variation de la juste valeur des droits à remboursement Juste valeur en début d’exercice 308 325 229 Rendement attendu des placements 13 13 1 (9) pertes et gains actuariels Rendement réel 14 4 nd 12 16 nd cotisations employeurs 3 4 nd cotisations employés (51) (8) nd acquisitions/cessions hors business combination Réductions (82) nd (17) (33) nd prestations payées Juste valeur en fin d’exercice 187 308 325 Les droits à remboursement sont repris au bilan dans la rubrique «Autres actifs». 24.3. couverture des engagements La couverture des engagements peut être analysée comme suit : 3 décembre 2006 3 décembre 2005 3 décembre 2004 Plans Plans Plans Plans Plans Plans dont les dont les dont les dont les dont les dont les engage- fonds engage- fonds engage- fonds ments sont ments sont ments sont sont supé- sont supé- sont supé- supé- rieurs supé- rieurs supé- rieurs rieurs aux Plans rieurs aux Plans rieurs aux Plans aux engage- non fon- aux engage- non fon- aux engage- non fonds ments dés total fonds ments dés total fonds ments fondés total En millions d’euros Dette actuarielle (3 729,6) (322,7) (1 164,7) (5 217,0) (4 857,3) (370,3) (1 279,5) (6 507,1) (5 852,0) (238,3) nd (6 090,3) Juste valeur des actifs de 0,0 2 453,2 2 209,4 399,4 0,0 2 608,8 2 147,8 269,0 nd 2 416,8 couverture 2 119,6 333,6 coûts des services passés non (5,9) (11,7) (8,7) (10,5) (10,8) (10,8) constatés (5,8) 0,0 (1,8) 0,0 0,0 nd plafonnement (0,2) (0,5) (0,1) d’actifs (0,2) 0,0 (0,5) 0,0 (0,1) 0,0 nd 20 TOTAL ENGAGEMENT NET (1 615,8) 10,8 (1 170,6) (2 775,6) (2 649,7) 28,6 (1 288,2) (3 909,3) (3 715,1) 30,7 ND (3 684,4) 262 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 24.3.2 rapprochement des provisions au bilan Les variations des provisions pour retraites et engagements assimilés et des actifs constatés au bilan sont les suivantes : Passif actif En millions d’euros Solde comptabilisé au 31 décembre 2004 (3 716,4) 32,0 Différence de change (55,5) 8,1 6,1 (7,7) effet de périmètre et divers (285,7) (7,8) pertes et gains actuariels (273,1) (1,0) charge de l’exercice 382,2 9,4 cotisations Solde comptabilisé au 31 décembre 2005 (3 942,4) 33,1 Différence de change 14,4 (1,9) 918,6 (13,7) effet de périmètre et divers 37,8 2,6 pertes et gains actuariels (143,8) (1,9) charge de l’exercice 318,4 3,2 cotisations 21,3 Solde comptabilisé au 31 décembre 2006 (2 797,0) 24.3.3 composante de la charge de la période La charge constatée au titre des retraites et engagements assimilés à prestations définies sur l’exercice se décompose comme suit : exercice 2006 exercice 2005 exercice 2004 En millions d’euros coûts des services rendus de la période 142,5 147,3 137,9 232,5 298,7 299,9 intérêts sur actualisation Rendement attendu des actifs de couverture (130,0) (150,1) (144,2) 3,9 37,6 (36,8) profits ou pertes actuariels 1,0 1,1 2,7 coûts des services passés (114,3) (77,2) (218,9) profits ou pertes sur réduction, cessions, liquidation de régimes 10,4 16,2 24,2 evénements exceptionnels (0,3) 0,5 0,1 plafonnement d’actifs 145,6 274,1 64,9 TOTAL Dont comptabilisés en dotations nettes aux amortissements et provisions 43,2 125,4 (90,7) 20 Dont comptabilisés en résultat financier 102,5 148,7 155,6 Par ailleurs, le résultat financier a été influencé favorablement à entre ces grandes catégories diffère pour chaque plan selon concurrence de 26 millions d’euros par l’évolution des droits à les pratiques d’investissement propres aux pays concernés. Les remboursement sur les intercommunales et Contassur. stratégies d’investissement des plans à prestations définies visent à trouver un bon équilibre entre le retour sur investissement et les 24.3.4 Politique et stratégie de couverture des risques associés. engagements Les objectifs d’investissement se résument ainsi : L o r s q u e les plans à prestations définies font l’objet d’une • maintenir un niveau de liquidité suffisant afin de payer les couverture financière, les actifs sont investis au travers de fonds pensions de retraites ou autres paiements forfaitaires ; de pensions et/ou de compagnies d’assurance. La répartition 263 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes • et atteindre un taux de rendement à long terme au moins égal Concernant les plans français, lorsque les actifs sont investis via aux rendements futurs demandés. une compagnie d’assurance, cette dernière gère le portefeuille d’investissement et garantit généralement un taux de rendement Lorsque les actifs sont investis au travers de fonds de pension, sur les actifs. Dans ce cas, la seule obligation de la compagnie les allocations de couverture et comportements d’investissement d’assurance est un taux de rendement fixe minimum. sont déterminés par les organismes de gestion de ces fonds. L’allocation des actifs de couverture en fonction des principales catégories d’actifs est la suivante : 2006 2005 2004 placements actions 33% 33% 30% 45% 42% 47% placements obligations 7% 6% 6% immobilier 15% 19% 17% autres (y compris monétaires) 100% 100% 100% 24.3.5 Hypothèses actuarielles Les hypothèses actuarielles ont été déterminées pays par pays et société par société, en relation avec des actuaires indépendants. Les taux d’actualisation pondérés sont présentés comme suit : retraites autres engagements total des engagements 2006 2005 2004 2006 2005 2004 2006 2005 2004 taux d’actualisation des 4,8% 4,2% 4,7% engagements 4,5% 5,2% 4,0% 4,8% 4,4% 5,1% taux d’augmentation 3,7% 3,5% 3,7% des salaires 3,9% 3,9% 3,7% 3,7% 3,9% 3,9% Rendements attendus 5,6% 6,5% 5,6% des actifs de couverture 5,8% 6,0% 6,6% 7,1% 5,7% 6,0% Durée résiduelle de 12 ans 13 ans 12 ans service 13 ans 14 ans 14 ans 14 ans 13 ans 14 ans Selon les estimations établies par le Groupe, une variation de • le taux de rendement des actions inclut une prime de risque de +/- 1% du taux d’actualisation entraînerait une variation des 3% par rapport au taux de rendement des obligations ; engagements d’environ 7,5%. • la prime incluse dans le taux de rendement de l’immobilier Les taux de rendement attendus sur les actifs déterminés en correspond à un prorata de la prime de risque attendue sur les fonction des conditions de marché, sont les suivants : actions, soit 1%. • le taux de rendement des obligations correspond au taux de Les hypothèses d’augmentation des frais médicaux (inflation rendement des obligations d’Etat, consistant avec le taux de comprise) sont de 3,3% pour 2007,2008 et 2009 et de 3,2% rendement actuel des obligations indexées sur l’inflation ; pour 2010 et 2011. 20 264 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes La part des ajustements d’expérience dans les écarts actuariels est présentée ci-dessous : autres retraites engagements En millions d’euros Dette actuarielle fin de période (4 412,9) (804,2) Juste valeur des actifs de couverture fin de période 2 406,4 46,9 Surplus/déficit (2 006,5) (757,3) 59,2 (4,1) ajustements d’expérience sur la dette actuarielle (19,1) 1,2 ajustements d’expérience sur la juste valeur des actifs de couverture Concernant les autres engagements, une variation d’un point des taux d’augmentation des frais médicaux aurait les impacts suivants : augmentation d’un point diminution d’un point En millions d’euros effet sur les charges 5,2 (3,1) 56,2 (43,5) effet sur les engagements de retraite 24.3.6 répartition géographique des engagements En 2006, la répartition géographique des principaux engagements et des hypothèses actuarielles (y compris inflation) afférentes est la suivante : Zone euro etats-unis reste du monde autres autres autres retraites engagements retraites engagements retraites engagements En millions d’euros engagements nets 1 707 675 17 62 277 38 4,0% 3,9% 6,0% 6,2% 7,6% 5,2% taux d’actualisation des engagements 3,4% 3,5% 3,5% na 5,0% 4,2% taux d’augmentation des salaires Rendements attendus des actifs de couverture 4,6% 3,2% 8,5% 8,5% 8,3% 4,0% Durée résiduelle de service 13 ans 13 ans 12 ans 14 ans 8 ans 15 ans 24.4 Plans à cotisations définies 24.3.7 Versements attendus en 2007 Le Groupe s’attend à verser, au cours de l’exercice 2007, des Courant 2006, le Groupe SUEZ a comptabilisé une charge de cotisations de l’ordre de 85 millions d’euros au profit de ses 90 millions d’euros au titre des plans à cotisations définies souscrits régimes à prestations définies. au sein du Groupe (montant stable par rapport à 2005). Ces cotisations sont présentées dans les «Charges de personnel» au compte de résultat. 20 265 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 25 Passifs financiers Les différentes catégories de passifs financiers au 31 décembre 2006 sont les suivantes : 3 décembre 2006 3 décembre 2005 er janvier 2005 3 décembre 2004 Part non Part Part non Part Part non Part Part non Part En millions d’euros courante courante total courante courante total courante courante total courante courante total Dettes financières 13 000,6 6 678,5 19 679,1 16 406,9 9 079,9 25 486,8 16 708,7 4 214,7 20 923,4 16 251,6 4 001,5 20 253,1 instruments financiers dérivés (y.c. matières premières) 711,7 3 369,5 4 081,2 2 191,7 5 188,9 7 380,6 600,7 1 340,0 1 940,7 - - - fournisseurs et autres créanciers - 9 209,4 9 209,4 - 10 078,8 10 078,8 - 9 199,0 9 199,0 - 9 204,2 9 204,2 autres passifs financiers 467,5 467,5 858,5 858,5 442,5 442,5 443,1 - 443,1 25.1 Dettes financières Les dettes financières sont analysées dans la Note 26 «Endettement financier net». 25.2 Instruments financiers dérivés (y.c. matières premières) Les instruments financiers dérivés au passif sont évalués à la juste valeur et s’analysent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 En millions d’euros instruments financiers dérivés sur la dette 139,5 264,5 427,5 instruments financiers dérivés sur les matières premières 3 915,7 7 090,1 1 395,1 26,0 26,0 118,1 instruments financiers dérivés sur les autres éléments TOTAL 4 081,2 7 380,6 1 940,7 Ces instruments sont mis en place dans le cadre de la politique de gestion du risque du Groupe et sont analysés en Note 27. 25.3 Fournisseurs et autres créanciers 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros fournisseurs 6 833,6 7 684,6 6 853,2 6 858,4 20 601,0 524,3 282,0 282,0 avances et acomptes reçus Dettes sur immobilisations 940,8 1 016,1 1 210,5 1 210,5 Dettes de concessions 133,6 141,3 148,4 148,4 700,4 712,5 704,9 704,9 passifs de renouvellement FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉANCIERS 9 209,4 10 078,8 9 199,0 9 204,2 266 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 25.4 Autres passifs financiers Les autres passifs financiers s’analysent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Dettes sur acquisition de titres 331,1 722,1 21,5 22,1 136,4 136,4 421,0 421,0 autres 467,5 858,5 442,5 443,1 TOTAL L e s autres passifs financiers se rapportent principalement à l’acquisition différée d’une tranche de 40% des titres de la Société une dette vis-à-vis d’une contrepartie résultant de la promesse Hydro-Electrique du Midi (SHEM) et, d’autre part, la promesse d’achat («put» consenti aux minoritaires) octroyée par Electrabel d’achat complémentaire («put» consenti aux minoritaires) octroyée et portant sur 33,20% du capital de la Compagnie Nationale du par Electrabel et portant sur 19,60% du capital de la SHEM. En Rhône (CNR). Cette participation étant consolidée par intégration décembre 2006, le paiement à la SNCF de la tranche de 40% a été globale au 31 décembre 2006, l’engagement d’acquisition de titres réalisé de façon concomitante à l’exercice du put. Les engagements de capitaux propres consenti aux tiers minoritaires est comptabilisé ont été réglés et Electrabel détient à présent 99,60% du capital en dette (voir Note 1.J). de la SHEM. L’exercice de ces options est conditionné à l’abrogation de la loi A la clôture de l’exercice précédent, les autres passifs financiers française «Murcef». Il convient également de préciser qu’Electrabel comprenaient également un montant de 179 millions d’euros détient elle-même, dans le cadre des conventions passées entre les se rapportant au goodwill sur les activités de commercialisation parties, une option d’achat symétrique sur ces mêmes actions. d’énergie à la clientèle libéralisée en Flandre, ainsi que 44 millions d’euros au titre de complément de prix conditionnel à Au 31 décembre 2005, cette rubrique incluait un montant de payer pour l’acquisition des titres de la Compagnie Nationale du 498 millions d’euros à l’égard de la Société Nationale des Chemins Rhône. Ces dettes ont fait l’objet d’un règlement en 2006. de Fer Français (SNCF). Ce montant concernait, d’une part, 20 267 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 26 endettement financier net 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 Part non Part Part non Part Part non Part Part non Part courante courante total courante courante total courante courante total courante courante total En millions d’euros en-cours des dettes financières 13 031,4 6 468,0 19 499,4 16 271,5 8 792,3 25 063,8 16 459,8 4 048,7 20 508,5 16 438,4 3 880,7 20 319,1 impact du coût amorti (45,0) 207,6 162,6 (21,1) 216,8 195,7 56,0 139,3 195,3 (186,8) 120,8 (66,0) impact de la couverture de juste valeur (a) 14,2 2,9 17,1 156,5 70,8 227,3 192,9 26,7 219,6 0,0 0,0 0,0 Dettes financières 13 000,6 6 678,5 19 679,1 16 406,9 9 079,9 25 486,8 16 708,7 4 214,7 20 923,4 16 251,6 4 001,5 20 253,1 Instruments financiers dérivés relatifs à la dette au passif (b) cf. Note 25.2 122,8 16,7 139,5 206,8 57,6 264,4 168,2 259,3 427,5 0,0 0,0 0,0 Dette brute 13 123,4 6 695,2 19 818,6 16 613,7 9 137,5 25 751,2 16 876,9 4 474,0 21 350,9 16 251,6 4 001,5 20 253,1 titres disponibles à la vente 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 (1 424,5) (1 424,5) 0,0 (1 232,7) (1 232,7) Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat cf. Note 19.5 0,0 (833,0) (833,0) 0,0 (885,6) (885,6) 0,0 (420,3) (420,3) 0,0 (412,9) (412,9) trésorerie et équivalent de trésorerie 0,0 (7 946,3) (7 946,3) 0,0 (10 374,4) (10 374,4) 0,0 (6 886,2) (6 886,2) 0,0 (6 911,6) (6 911,6) Instruments financiers dérivés relatifs à la dette à l’actif (b) cf. Note 19.2 (570,0) (20,7) (590,7) (670,3) (12,3) (682,6) (826,6) (158,5) (985,1) 0,0 0,0 0,0 Trésorerie active (570,0) (8 800,0) (9 370,0) (670,3) (11 272,3) (11 942,6) (826,6) (8 889,5) (9 716,1) 0,0 (8 557,2) (8 557,2) Endettement financier net 12 553,4 (2 104,8) 10 448,6 15 943,4 (2 134,8) 13 808,6 16 050,3 (4 415,5) 11 634,8 16 251,6 (4 555,7) 11 695,9 en-cours des dettes financières 13 031,4 6 468,0 19 499,4 16 271,5 8 792,3 25 063,8 16 459,8 4 048,7 20 508,5 16 438,4 3 880,7 20 319,1 titres disponibles à la vente 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 (1 424,5) (1 424,5) 0,0 (1 232,7) (1 232,7) Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat cf. 20 Note 19.5 0,0 (833,0) (833,0) 0,0 (885,6) (885,6) 0,0 (420,3) (420,3) 0,0 (412,9) (412,9) trésorerie et équivalent de trésorerie 0,0 (7 946,3) (7 946,3) 0,0 (10 374,4) (10 374,4) 0,0 (6 886,2) (6 886,2) 0,0 (6 911,6) (6 911,6) Endettement net hors coût amorti et effets des instruments financiers dérivés 13 031,4 (2 311,3) 10 720,1 16 271,5 (2 467,7) 13 803,8 16 459,8 (4 682,3) 11 777,5 16 438,4 (4 676,5) 11 761,9 Ce poste correspond à la revalorisation de la composante taux des dettes dans le cadre d’une stratégie de couverture de juste valeur. (a) Il s’agit de la juste valeur des dérivés affectés économiquement à la dette, qualifiés ou non de couverture, y compris les dérivés qualifiés de couverture (b) d’investissement net (se reporter aux Notes 25.2 & 19.2). 268 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 26.1 Gestion de la trésorerie Les excédents sont gérés de manière centralisée dans le cadre d’une politique unique. L’objectif de gestion est de préserver la La centralisation des besoins et excédents court terme est organisée liquidité du portefeuille tout en assurant un rendement supérieur autour de véhicules financiers dédiés. Ces véhicules sont gérés à à celui d’un fond sans risque. Les supports d’investissement sont Paris ainsi qu’au Grand-Duché du Luxembourg (SUEZ Finance principalement des dépôts à terme, des OPCVM et des titres de S.A., Tractebel Cash Management Services, Electrabel Finance créance négociables. & Treasury Management) pour les pays européens, et à Houston, L’éventuel solde résiduel après utilisation au sein du Groupe est Texas (SUEZ Finance LP) pour l’Amérique du Nord. Ces véhicules placé avec un objectif de liquidité maximale et de risque minimal centralisent ainsi la quasi-totalité des besoins et des excédents auprès des contreparties de premier plan sélectionnées en fonction disponibles des sociétés contrôlées. En 2006, le Groupe a mis de leur notation et de la connaissance qu’en a le Groupe. en œuvre un cash pooling européen automatisé qui permet de systématiser le processus de centralisation. Au 31 décembre 2006, aucune contrepartie ne représentait plus de 12% des placements d’excédents de trésorerie. 26.2 Ratio d’endettement 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros endettement financier net 10 448,6 13 808,6 11 634,8 11 695,9 capitaux propres 22 563,8 18 823,2 13 069,9 12 828,2 Ratio d’endettement 46,3% 73,4% 89,0% 91,2% 26.3 Endettement financier par secteur d’activité La répartition par secteur d’activité contractant la dette brute et la dette nette est la suivante : 3 décembre 2006 3 décembre 2005 er janvier 2005 3 décembre 2004 En millions d’euros Brut net Brut net Brut net Brut net See 3 790,2 (680,9) 3 918,2 (3 287,2) 2 547,2 (1 681,2) 2 502,7 (1 710,4) Sei 2 619,2 1 718,4 2 941,7 1 519,8 2 809,8 1 965,9 2 667,6 2 086,7 546,1 1 148,1 515,4 1 194,2 701,5 1 189,6 702,3 SeS 1 189,2 Se 4 127,6 3 218,8 4 588,1 3 609,2 4 580,3 3 800,1 4 521,7 3 753,0 autReS 8 092,4 5 646,2 13 155,1 11 451,4 10 219,4 6 848,5 9 371,5 6 864,3 TOTAL 19 818,6 10 448,6 25 751,2 13 808,6 21 350,9 11 634,8 20 253,1 11 695,9 La répartition par secteur d’activité utilisant la dette nette est la suivante : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er jan. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros 20 See (3 655,8) (3 688,1) (2 284,9) (2 314,9) Sei 4 767,9 6 184,3 6 537,0 6 670,6 241,9 607,3 658,3 659,1 SeS Se 3 854,2 3 844,7 4 512,2 4 474,2 autReS 5 240,4 6 860,4 2 212,2 2 206,9 TOTAL 10 448,6 13 808,6 11 634,8 11 695,9 269 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 26.4 Endettement financier net par nature La répartition par nature ci-dessous est présentée sur base des montants nominaux pour la dette brute et de leur juste valeur pour les éléments de trésorerie. 3 déc. 2006 3 déc. 2005 er janv. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros emprunts obligataires 9 632,7 8 959,3 10 606,4 10 606,3 Billets de trésorerie 1 650,7 2 520,8 1 108,1 1 108,1 955,1 961,3 tirages sur facilités de crédit 1 082,1 5 495,1 emprunts sur location financement 1 194,4 1 251,3 1 274,4 1 275,9 autres emprunts bancaires 4 135,0 5 639,4 5 278,6 5 270,1 682,6 424,1 463,5 464,1 autres emprunts Total emprunts 18 377,5 24 290,0 19 686,1 19 685,8 Découverts bancaires et comptes courants de trésorerie 1 121,9 773,8 822,4 633,3 En-cours des dettes financières 19 499,4 25 063,8 20 508,5 20 319,1 0,0 0,0 (1 424,5) (1 232,7) titres disponibles à la vente (833,0) (885,6) (420,3) (412,9) actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat trésorerie et équivalent de trésorerie (7 946,3) (10 374,4) (6 886,2) (6 911,6) TOTAL ENDETTEMENT NET HORS COûT AMORTI ET EFFETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS 10 720,1 13 803,8 11 777,5 11 761,9 La «trésorerie et équivalent de trésorerie» comprend un montant de disponibilités soumises à restriction pour 138 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 269 millions d’euros au 31 décembre 2005. 26.4. endettement financier net par échéance au 3 décembre 2006 au-delà totaL 2007 2008 2009 200 20 de 5 ans En millions d’euros 9 632,7 emprunts obligataires 1 698,9 277,1 3 135,6 1 641,4 147,9 2 731,8 1 650,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Billets de trésorerie 1 650,7 1 082,1 359,9 50,8 22,4 484,0 0,0 165,0 tirages sur facilités de crédit 1 194,4 107,5 106,3 99,6 72,8 93,2 715,0 emprunts sur location financement 4 135,0 475,5 412,7 506,4 409,1 1 235,5 autres emprunts bancaires 1 095,8 682,6 433,5 22,1 90,0 10,4 14,1 112,5 autres emprunts Total emprunts 18 377,5 5 346,3 931,8 3 760,3 2 715,0 664,3 4 959,8 Découverts bancaires et comptes courants de 20 1 121,9 trésorerie 1 121,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 En-cours des dettes financières 19 499,4 6 468,2 931,8 3 760,3 2 715,0 664,3 4 959,8 (7 946,3) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 trésorerie et équivalents de trésorerie (7 946,3) actifs financiers évalués à la juste valeur par (833,0) résultat (823,7) (1,5) (2,9) 0,0 0,0 (4,9) TOTAL ENDETTEMENT NET HORS COûT AMORTI ET EFFETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS 10 720,1 (2 301,8) 930,3 3 757,4 2 715,0 664,3 4 954,9 270 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes au 3 décembre 2005 au-delà totaL 2006 2007 2008 2009 200 de 5 ans En millions d’euros 25 063,8 en-cours des dettes financières 8 792,3 2 434,4 917,1 4 034,3 2 386,6 6 499,1 trésorerie et actifs financiers évalués à la juste (11 260,0) (10 918,1) valeur par résultat (107,1) (116,0) (41,2) (58,3) (19,3) TOTAL ENDETTEMENT NET HORS COûT AMORTI ET EFFETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS 13 803,8 (2 125,8) 2 327,3 801,1 3 993,1 2 328,3 6 479,8 au er janvier 2005 au-delà totaL 2005 2006 2007 2008 2009 de 5 ans En millions d’euros 20 508,5 en-cours des dettes financières 4 743,4 2 391,1 2 282,0 782,3 3 592,0 6 717,7 trésorerie et actifs financiers évalués à la juste (8 731,0) valeur par résultat (7 143,0) (1 459,9) (35,8) (42,2) (33,5) (16,6) TOTAL ENDETTEMENT NET HORS COûT AMORTI ET EFFETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS 11 777,5 (2 399,6) 931,2 2 246,2 740,1 3 558,5 6 701,1 au 3 décembre 2004 au-delà totaL 2005 2006 2007 2008 2009 de 5 ans En millions d’euros 20 319,1 en-cours des dettes financières 4 554,0 2 391,1 2 282,0 782,3 3 592,0 6 717,7 trésorerie et actifs financiers évalués à la juste (8 557,2) valeur par résultat (7 161,2) (1 267,9) (35,8) (42,2) (33,5) (16,6) TOTAL ENDETTEMENT NET HORS COûT AMORTI ET EFFETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS 11 761,9 (2 607,2) 1 123,2 2 246,2 740,1 3 558,5 6 701,1 Pour son financement externe, le Groupe a recours à des éventuel au regard de ces covenants n’aura aucun impact sur les «véhicules» centraux. Les dettes portées par ces véhicules ne sont financements mis en place sur les véhicules centraux. pas subordonnées à des covenants financiers et comptables. Au 31 décembre 2006, aucun défaut de paiement n’était en cours Concernant les financements portés par les entités opérationnelles, sur la dette consolidée du Groupe. Toutes les sociétés du Groupe le Groupe peut être amené à mettre en place des facilités bancaires sont en ligne avec les covenants et représentations inclus dans dont la disponibilité et le tirage sont conditionnés au respect de leur documentation financière, à l’exception du non-respect d’un ratios financiers de l’entité emprunteuse ou garante. DSCR pour une dette de 2,5 millions d’euros (mais n’entraînant pas de défaut de paiement) et de non-respect d’un covenant relatif Les niveaux et la définition de ces ratios sont fixés en concertation à des assurances pour deux projets, pour lequel un waiver est en avec les prêteurs de manière prospective et font donc parfois l’objet discussion. de réajustements au cours de la vie de ces facilités. Tout défaut 20 27 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Au 31 décembre 2006, les facilités de crédit confirmées non utilisées sont les suivantes : En millions d’euros année d’échéance Programmes de facilités de crédit confirmées non utilisées 2007 705,2 2008 78,2 2009 170,2 2010 1 683,2 2011 154,6 au delà 5 774,8 TOTAL 8 566,2 Parmi ces programmes disponibles, 1 650,7 millions d’euros sont venant à échéance en 2010. Ces lignes ne sont pas subordonnées affectés à la couverture des billets de trésorerie émis. au respect de ratios ou de notes de crédit. L e s lignes de crédit confirmées non utilisées comprennent Au 31 décembre 2006, aucune contrepartie ne représentait plus notamment un crédit syndiqué de 4 500 millions d’euros de 8,6% des programmes de lignes de crédit confirmées non (échéance 2012) ainsi qu’un certain nombre de lignes bilatérales tirées. 26.4.2 endettement financier par devises dette brute après prise en compte des dérivés 3 déc. 2006 % 3 déc. 2005 % er jan. 2005 % 3 déc. 2004 % En millions d’euros zone euR 12 561,0 64% 16 178,1 65% 11 946,1 58% 13 200,2 65% 20% 5 816,1 23% 5 544,8 27% 4 276,3 21% zone uSD 3 912,3 878,5 5% 564,8 2% 995,8 5% 853,9 4% zone GBp 11% 2 504,8 10% 2 021,8 10% 1 988,7 10% autres devises 2 147,6 100% 25 063,8 100% 20 508,5 100% 20 319,1 100% TOTAL 19 499,4 avant prise en compte des dérivés 3 déc. 2006 % 3 déc. 2005 % er jan. 2005 % 3 déc. 2004 % En millions d’euros zone euR 15 216,2 78% 19 497,0 78% 15 459,7 75% 15 270,0 75% 20 10% 3 367,0 13% 2 997,6 15% 2 997,6 15% zone uSD 2 042,5 383,4 2% 77,5 0% 142,5 1% 142,5 1% zone GBp 10% 2 122,3 9% 1 908,7 9% 1 909,0 9% autres devises 1 857,3 100% 25 063,8 100% 20 508,5 100% 20 319,1 100% TOTAL 19 499,4 272 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes dette nette après prise en compte des dérivés 3 déc. 2006 % 3 déc. 2005 % er jan. 2005 % 3 déc. 2004 % En millions d’euros zone euR 5 174,6 48% 6 836,1 49% 4 401,4 37% 5 829,6 50% 32% 5 040,6 37% 5 150,5 44% 3 881,9 33% zone uSD 3 464,0 744,9 7% 461,7 3% 846,3 7% 704,5 6% zone GBp 13% 1 465,4 11% 1 379,3 12% 1 345,9 11% autres devises 1 336,6 100% 13 803,8 100% 11 777,5 100% 11 761,9 100% TOTAL 10 720,1 avant prise en compte des dérivés 3 déc. 2006 % 3 déc. 2005 % er jan. 2005 % 3 déc. 2004 % En millions d’euros zone euR 7 829,8 73% 10 156,1 74% 7 874,7 67% 7 859,1 67% 15% 2 590,2 19% 2 889,7 25% 2 889,7 25% zone uSD 1 593,9 249,9 2% (25,6) 0% (249,9) -2% (249,9) -2% zone GBp 10% 1 083,1 7% 1 263,0 10% 1 263,0 10% autres devises 1 046,5 100% 13 803,8 100% 11 777,5 100% 11 761,9 100% TOTAL 10 720,1 26.4.3 endettement financier par type de taux après prise en compte des dérivés avant prise en compte des dérivés 3 déc. er jan. er jan. 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc. 3 déc. 2006 2005 2005 2004 2006 2005 2005 2004 En millions d’euros a taux variable 11 099,8 16 226,9 11 613,1 11 423,4 8 844,7 13 644,7 6 915,1 6 933,8 14,4% 20,9% 21,6% 21,6% 14,4% 20,9% 21,6% 21,6% plus haut 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% plus bas Moyenne pondérée 4,7% 3,7% 3,6% 3,6% 4,3% 3,5% 3,7% 3,7% a taux fixe 8 399,6 8 836,9 8 895,4 8 895,7 10 654,7 11 419,1 13 593,4 13 385,3 13,9% 18,2% 17,3% 17,3% 16,8% 18,2% 21,3% 21,3% plus haut 0,1% 0,1% 0,0% 0,0% 0,1% 0,1% 0,0% 0,0% plus bas Moyenne pondérée 5,8% 5,6% 5,0% 5,0% 5,7% 5,5% 5,4% 5,4% 20 L e s taux d’intérêt variables sont généralement basés sur les pondérée du taux d’intérêt appliqué aux dettes à long terme s’élève taux interbancaires offerts sur les zones devises concernées. La au 31 décembre 2006 à 5,3% contre 4,4% au 31 décembre 2005 moyenne pondérée du taux d’intérêt appliqué aux découverts et 4,3% au 31 décembre 2004. bancaires s’élève au 31 décembre 2006 à 2,8% contre 2,6% au Par ailleurs, les taux d’intérêt appliqués à la trésorerie active sont 31 décembre 2005 et 2,8% au 31 décembre 2004 La moyenne essentiellement des taux d’intérêt variables. 273 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 26.4.4 Valeur de marché des dettes financières Valeur de marché de la dette brute après dérivés dette brute après prise en compte des dérivés 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros valeur de marché 19 671,5 25 158,4 21 546,4 valeur nette comptable 19 228,5 25 069,1 20 071,8 Valeur de marché de la dette brute hors dérivés dette brute avant prise en compte des dérivés 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros valeur de marché 20 122,0 25 576,2 21 191,0 valeur nette comptable 19 679,1 25 486,8 20 072,0 26.5 Engagements liés aux financements dont part dont part dont part 3 déc. à moins de un à à plus de 3 déc. 3 déc. d’un an cinq ans cinq ans 2006 2005 2004 En millions d’euros 632,3 Sûretés personnelles sur dettes financières 83,2 211,9 337,2 778,1 1 111,1 141,9 31,0 47,0 63,9 336,8 49,3 engagements de financement donnés 774,2 114,2 258,9 401,1 1 114,9 1 160,4 TOTAL DES ENGAGEMENTS DONNÉS 68,6 25,4 27,6 15,6 156,0 170,1 autres garanties de financement reçues 9 078,3 engagements de financement reçus 1 069,2 2 190,8 5 818,3 7 476,2 6 842,5 TOTAL DES ENGAGEMENTS REçUS 9 146,9 1 094,6 2 218,4 5 833,9 7 632,2 7 012,6 Les sûretés personnelles couvrent le remboursement du nominal avant la date de clôture mais dont les fonds ne seront reçus qu’en et des intérêts de la dette financière si cette dernière n’est pas début d’exercice suivant. comptabilisée au passif du bilan consolidé du Groupe. Ces Les autres garanties de financement reçues reprennent toute garanties ne mettent pas d’actif en gage contrairement aux sûretés autre nature de garantie de financement reçue. La majeure réelles (cf. 16.3, 19.6 et 19.7). partie provient de contre-garanties reçues octroyées par Arbed Les engagements de financement donnés et reçus concernent à Electrabel dans le cadre d’un crédit d’investissement accordé essentiellement les facilités de crédit (données et reçues) à Twinerg. confirmées mais non utilisées ainsi que les emprunts souscrits 20 note 27 instruments financiers et exposition aux risques de marché 27.1 Objectifs poursuivis dans l’utilisation des titres cotés. A l’exception des opérations spécifiques de négoce sur instruments financiers les matières premières, ces instruments sont mis en place dans un objectif de couverture économique même s’ils ne répondent pas Le Groupe utilise principalement des instruments financiers pour systématiquement au critère de qualification comptable de passifs gérer son exposition aux fluctuations des taux d’intérêt, des cours ou de flux de trésorerie. de change, du prix des matières premières ou du cours de certains 274 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 27.2 Risque de contrepartie sterling à fin 2006 comparée à 49% en euros, 37% en dollars US et 3% en livres sterling à fin 2005. L e s excédents de trésorerie sont placés et les instruments financiers négociés avec des banques internationales de premier risque de taux d’intérêt plan. Les contreparties du Groupe sont diversifiées et sélectionnées L e s principales expositions de taux d’intérêt résultent, pour en fonction de la notation attribuée par les agences de rating et de le Groupe, des financements en euros et en dollars US qui la connaissance qu’en a le Groupe. représentent 80% de l’endettement net au 31 décembre 2006. En matière de négoce de matières premières, les limites de crédit L’objectif du Groupe est de réduire son coût de financement en sont également fixées en fonction de la notation des contreparties. limitant l’impact des variations de taux d’intérêt sur son compte Le risque de contrepartie est, le cas échéant, limité par l’obtention de résultat. de lettres de crédit, de garanties et d’accords de compensation (netting agreements). L a politique du Groupe est d’opérer une diversification des références de taux de la dette nette entre taux fixe, taux variable Au 31 décembre 2006, aucune contrepartie ne représentait plus et taux variable protégé (taux variable cappé). L’objectif du Groupe de 22% du notionnel des instruments financiers utilisés. est de disposer d’une répartition équilibrée entre les différentes références de taux à horizon moyen terme (5 ans). La répartition 27.3 Risque de change et risque de taux d’intérêt pourra évoluer autour de l’équilibre en fonction du contexte de marché. risque de change Pour gérer la structure de taux d’intérêt de sa dette nette, le Groupe De par la diversification géographique de ses activités, le Groupe a recours à des instruments de couverture, essentiellement des est exposé au risque de conversion, c’est-à-dire que son bilan et swaps et des options de taux. son compte de résultat sont sensibles aux variations des parités de change lors de la consolidation des comptes de ses filiales Au 31 décembre 2006, après prise en compte des instruments étrangères hors zone Euro. C’est sur les participations que le financiers, environ 57% de la dette brute du Groupe étaient à Groupe détient aux Etats-Unis, au Brésil, et en Thaïlande que taux variable et 43% à taux fixe. La quasi-totalité des excédents du l’essentiel des risques de conversion se concentre. Groupe étant investie à court terme, 78% de la dette nette était au 31 décembre 2006 à taux fixe, ce pourcentage procurant à court En matière d’investissement dans des devises n’appartenant pas à terme une relative insensibilité à la variation des taux d’intérêt. la zone Euro, la politique de couverture consiste à créer des passifs libellés dans la devise des cash-flows générés par ces actifs. montants notionnels et valeur de marché Parmi les instruments de couverture utilisés, la dette en devise Dans le tableau présenté ci-après, les instruments financiers sont constitue la couverture la plus naturelle mais le Groupe utilise présentés en distinguant le notionnel par échéance et la valeur de également des produits dérivés de change qui permettent de marché au 31 décembre 2006. récréer synthétiquement des dettes en devises : cross currency Le notionnel correspond au montant nominal des instruments swaps, swaps de change, et options de change. dérivés, qui correspond généralement au montant nominal C e t t e politique n’est cependant pas réalisable si le coût de du sous-jacent couvert (actif, passif, flux de trésorerie futur ou couverture (in fine le taux d’intérêt de la devise de référence) est engagement ferme couvert). trop élevé. C’est le cas du Brésil où en raison d’une part d’un Les montants notionnels exprimés en devises étrangères sont différentiel de taux trop élevé et d’autre part d’un mécanisme convertis en euros sur la base des taux de change de clôture. d’indexation des revenus locaux, le Groupe opte pour des couvertures catastrophes c’est-à-dire des assurances contre une L a valeur de marché correspond à la valeur d’échange d’un dépréciation très importante de la devise (risque de décrochage actif ou de règlement d’un passif entre parties bien informées et temporaire). consentantes dans le cadre d’une transaction effectuée dans des conditions de concurrence normale. Les valeurs de marché des Le Groupe est également exposé, mais dans une moindre mesure, 20 instruments de change et de taux ont été évaluées par actualisation au risque de transaction. Ce risque se concentre sur l’activité de du différentiel de cash-flows futurs ou en obtenant des cotations de négoce d’énergie (engagement de livraison ou de prélèvement la part d’établissements financiers. De ce fait, ces estimations ne d’énergie) où les flux sur matières premières sont habituellement sont pas nécessairement l’exact reflet des montants qui pourraient réglés en dollars US et en Livre Sterling. Les flux de trésorerie sont être reçus ou versés en cas de dénouement des instruments sur généralement couverts par des contrats de change à terme. le marché. Utiliser des hypothèses de marché différentes ou des En tenant compte des instruments financiers, la dette nette est méthodes d’estimation différentes, pourrait avoir une incidence exprimée à 48% en euros, 32% en dollars US et 7% en livres significative sur les montants estimés des valeurs de marché. 275 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Les instruments financiers détenus dans un but de couverture du risque de taux d’intérêt et de change se détaillent comme suit : montants notionnels des contrats par date de maturité au 3 déc. 2006 Juste taux moyen 2007 2008 2009 200 20 > 5 ans total Valeur En millions d’euros Swaps de taux – payeur fixe 701,0 266,3 572,5 403,3 196,7 496,1 2 635,9 -11,3 5,9% 298,6 170,3 342,0 131,3 156,8 321,3 1 420,3 2,3 euR 5,6% 1,4 15,6 1,8 150,7 1,7 19,4 190,6 -2,2 GBp 4,9% 362,8 46,6 214,7 92,9 34,1 125,0 876,1 -8,2 uSD autres devises 7,0% 38,1 33,8 14,0 28,3 4,0 30,4 148,6 -3,2 Swaps de taux – receveur fixe 1 058,8 3,3 2 388,0 1 353,6 12,0 1 055,9 5 871,6 108,6 4,8% 1 058,8 3,3 2 342,4 1 353,6 12,0 1 055,9 5 826,0 108,6 euR 4,3% - - 45,6 - - - 45,6 - uSD Swaps de taux – variable/variable 141,7 - 303,7 - - - 445,4 1,0 0,0% 141,7 - - - - - 141,7 0,3 euR uSD 0,0% - - 303,7 - - - 303,7 0,7 Futures Rate Agreement – acheteur 9,9 9,9 - - - - 19,8 - 7,0% 9,9 9,9 - - - - 19,8 - euR Caps – acheteur 96,8 3,7 981,1 600,0 - 1 160,0 2 841,6 38,5 4,5% 96,8 3,7 677,4 600,0 - 750,0 2 127,9 22,7 euR 4,3% - - 303,7 - - 410,0 713,7 15,8 uSD Floors – acheteur 45,0 35,0 - - - - 80,0 - 3,1% 45,0 35,0 - - - - 80,0 - euR Tunnels Cap-Acheteur/ Floor-Vendeur (taux) - - - 60,7 - 45,6 106,3 2,1 5,1% – 2,8% - - - 60,7 - 45,6 106,3 2,1 uSD Tunnels Cap-Vendeur/ Floor-Acheteur (taux) 4,2 4,8 5,5 - - - 14,5 0,1 4,2% – 3,3% 4,2 4,8 5,5 - - - 14,5 0,1 euR Swaps devises (versements ints) – emprunt. 77,1 54,7 541,6 255,2 - 702,8 1 631,4 294,0 - - - 148,9 - - 148,9 -1,8 GBp 28,8 23,1 541,6 106,3 - 702,8 1 402,6 287,3 uSD 20 autres devises 48,3 31,6 - - - - 79,9 8,4 Swaps devises (versements ints) - prêteur 61,2 31,6 53,2 201,7 229,9 - 577,6 -1,8 42,3 - - 100,0 50,0 - 192,3 39,1 euR 19,0 - 53,2 83,5 - - 155,6 -32,7 uSD autres devises - 31,6 - 18,2 179,9 - 229,7 -8,2 Swaps de change – emprunteur 1 242,4 65,0 53,6 - 57,2 2,3 1 420,4 28,5 276 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes montants notionnels des contrats par date de maturité au 3 déc. 2006 Juste taux moyen 2007 2008 2009 200 20 > 5 ans total Valeur En millions d’euros GBp 403,8 26,6 - - - - 430,4 -3,8 618,6 - 2,6 - 5,4 2,3 628,9 20,3 uSD autres devises 220,0 38,4 51,0 - 51,8 - 361,1 12,0 Swaps de change – prêteur 241,7 - - - - - 241,7 -0,6 56,8 - - - - - 56,8 0,0 GBp 181,7 - - - - - 181,7 -0,6 uSD autres devises 3,3 - - - - - 3,3 -0,0 Contrats Forward – acheteur 1 015,8 398,6 144,8 6,0 1,4 - 1 566,6 -32,8 174,9 - - - - - 174,9 1,8 euR 259,1 25,5 - - - - 284,5 3,3 GBp 565,8 342,5 144,8 6,0 1,4 - 1 060,5 -36,8 uSD autres devises 16,1 30,6 - - - - 46,7 -1,1 Contrats Forward – vendeur 650,9 175,4 25,5 5,8 5,7 48,1 911,5 37,0 10,1 5,7 5,7 5,7 5,7 48,1 80,9 20,6 euR 218,6 8,2 - - - - 226,8 -3,6 GBp 347,2 151,6 19,8 0,1 - - 518,8 19,7 uSD autres devises 75,0 9,9 0,0 - - - 85,0 0,3 Options de change – call- acheteur 3,1 - - - - - 3,1 0,0 3,1 - - - - - 3,1 0,0 uSD Options de change – put- acheteur 12,8 - - - - - 12,8 0,3 0,1 - - - - - 0,1 0,1 euR autres devises 12,8 - - - - - 12,8 0,2 Options de change – put- vendeur 3,1 - - - - - 3,1 -0,0 3,1 - - - - - 3,1 -0,0 uSD Tunnels Call- acheteur/ Put-vendeur (change) 8,5 0,6 - - - - 9,1 0,1 20 8,5 0,6 - - - - 9,1 0,1 uSD Tunnels – Call- vendeur/Put-acheteur (change) 8,5 0,6 - - - - 9,1 -0,2 8,5 0,6 - - - - 9,1 -0,2 euR TOTAL 5 382,7 1 049,4 5 069,4 2 886,3 502,9 3 510,9 18 401,7 463,4 277 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes instruments de taux nominal Juste valeur En millions d’euros couverture de juste valeur 6 055,1 101,4 (a) 1 187,0 -0,3 couverture des flux de trésorerie (b) 4 773,2 38,0 instruments non qualifiés de couverture (d) 139,0 TOTAL 12 015,3 instruments de change nominal Juste valeur couverture de juste valeur (a) 207,5 4,9 521,5 56,6 couverture des flux de trésorerie (b) 1 682,4 54,3 couverture des investissements nets (c) 3 975,0 208,7 instruments non qualifiés de couverture (d) 324,4 TOTAL 6 386,4 463,4 TOTAL INSTRUMENTS DE CHANGE ET DE TAUX 18 401,7 Les couvertures de juste valeur sur instruments de taux correspondent essentiellement à des opérations de variabilisation de la dette. Par ailleurs le Groupe (a) qualifie de couverture de juste valeur les instruments de change adossés aux engagements fermes en devises. Les couvertures de flux de trésorerie sur instruments de taux et de change correspondent essentiellement à de la couverture de dettes obligataires à taux (b) variables et à la couverture de flux d’exploitation futurs en devises. Les instruments de couverture d’investissement net sont essentiellement des swaps de devises. (c) Les instruments non qualifiés de couvertures correspondent à des instruments complexes qui ne peuvent, de par leur nature ou parce qu’ils ne répondant (d) pas aux critères d’efficacité définis par IAS 39, être qualifiés de couverture comptable, bien qu’ils couvrent économiquement des emprunts (l’effet constaté sur les instruments financiers de change est d’ailleurs quasi-intégralement compensé par des résultats de change sur les éléments couverts). engagements sur les parts détenues dans le capital des L a juste valeur de ces instruments financiers entre dans le intercommunales mixtes calcul de l’endettement net à hauteur de 451,2 millions d’euros (590,7 millions d’euros à l’actif – se reporter à la Note 19.2 ; En exécution des dispositifs légaux et réglementaires prévoyant 139,5 millions d’euros au passif – se reporter à la Note 25.2). à la fois l’ouverture progressive à la concurrence des activités de commercialisation d’énergie antérieurement dévolues aux intercommunales mixtes de distribution et la diminution des 27.4 Dérivés sur instruments de capitaux propres participations d’Electrabel dans celles-ci en dessous de 50% du 27.4. dérivés sur instruments de capitaux propres capital, le Groupe a conclu dès l’exercice 2002 avec ses partenaires ayant un cours coté communaux des accords généraux destinés à maintenir, dans la mesure du possible et compte tenu de la situation nouvelle créée Au 31 décembre 2006, le Groupe n’a conclu aucun instrument par ce cadre institutionnel, les équilibres financiers et opérationnels dérivé portant sur des titres de capitaux propres ayant un cours qui prévalaient avant la libéralisation du marché. coté. Electrabel s’est engagé à ramener sa participation à certains seuils 20 27.4.2 dérivés sur instruments de capitaux propres définis par région. Les modalités de cession par Electrabel des n’ayant pas de cours coté titres d’intercommunales mixtes aux partenaires communaux, ainsi Le Groupe a conclu des engagements de cessions ou d’achats sur que leur calendrier, ont été déterminées de manière séparée selon des instruments de capitaux propres qui n’ont pas de cours coté les régions. sur un marché actif. Ces engagements remplissent la définition Durant l’exercice 2006, les engagements de cessions de titres d’un instrument financier dérivé au sens des normes IAS 32 et d’intercommunales flamandes ont tous été réalisés. Seuls IAS 39. demeurent, à la clôture de l’exercice, les engagements portant Les principaux engagements recensés au 31 décembre 2006 sont sur les titres d’intercommunales en Wallonie et à Bruxelles. décrits ci-dessous. Les transactions seront réalisées sur base de la juste valeur des actifs concernés, les accords visant à compenser de manière équitable chaque partie au titre des avantages respectifs qu’elle perdait ou 278 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 27.5 Risque matières premières gagnait par rapport à la situation antérieure, afin de respecter, dans la nouvelle situation dictée par le cadre réglementaire, les 27.5. opérations de couverture équilibres économiques qui prévalaient antérieurement. Il n’y a, de ce fait, pas lieu de considérer que les engagements pris devraient Dans le cadre de son exploitation, le Groupe est exposé aux donner lieu à une valorisation. variations de cours des matières premières, en particulier sur les marchés du gaz, de l’électricité, de produits pétroliers et du engagements sur les actions d’electrabel customer charbon. solutions E n Flandre et en Wallonie, les communes, au travers des L a liquidité croissante de ces marchés a permis au Groupe intercommunales pures de financement, participent à hauteur de d’engager au cours de 2006 des opérations de couverture de flux 40% aux résultats des activités de commercialisation exercées par (cash-flow hedges) en utilisant les instruments dérivés proposés Electrabel Customer Solutions, filiale en charge de l’alimentation sur les marchés organisés ou de gré à gré, qu’ils soient fermes ou de la clientèle éligible. La participation des communes dans optionnels, qu’ils soient réglés en net ou par livraison physique. Electrabel Customer Solutions s’établit à 5% mais elles disposent L’objectif du Groupe est de se prémunir contre les évolutions d’un droit complémentaire dans le résultat et dans l’actif net. Ce défavorables des prix de marché pouvant en particulier affecter droit est matérialisé par une option d’achat de titres (call) dont le les coûts d’approvisionnement ou les marges des contrats de vente prix d’exercice est basé sur la valeur comptable nette d’Electrabel issus de transactions futures hautement probables. Customer Solutions. Le Groupe ne détient pas, au 31 décembre 2006, d’instruments dérivés de couverture de juste valeur (fair value hedges). montants notionnels et échéances Les instruments financiers détenus en vue de gérer l’exposition au risque de variation des cours des matières premières sont présentés ci- après pour leurs montants notionnels nets exprimés en MMBTU (millions de British Thermal Units, unité usuelle de conversion des contrats énergétiques) : montants notionnels (nets)* En millions de MMBTU au 31 décembre 2006 instruments dérivés sur matières premières 2007 2008 2009 200 20 > 5 ans total GAZ NATUREL ET ELECTRICITE (377,1) (149,0) (166,7) (36,4) (21,0) (4,0) (420,2) Swaps (178,4) (173,4) (40,6) (22,9) (4,9) options 43,1 29,4 6,7 4,2 1,9 0,9 forwards/futures FUEL, GAS OIL, HEATING OIL, CHARBON ET NICKEL 242,4 99,7 113,4 29,3 236,0 Swaps 99,7 107,0 29,3 6,4 6,4 options forwards/futures TOTAL (49,3) (53,3) (7,1) (21,0) (4,0) (134,7) 20 * Position acheteuse/(position vendeuse). 279 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Juste valeur et échéances Les justes valeurs des instruments financiers détenus en vue de gérer l’exposition au risque de variation des cours des matières premières au 31 décembre 2006 sont indiquées dans le tableau ci-dessous, en fonction de leur date d’échéance : instruments dérivés sur matières Juste valeur au 3 décembre 2006 premières En millions d’euros 2007 2008 2009 200 20 > 5 ans total GAZ NATUREL ET ELECTRICITE (191,0) (70,6) (40,1) (37,2) (39,4) (3,7) (186,1) Swaps (56,4) (46,4) (40,3) (39,7) (3,3) options (4,9) (14,2) 6,3 3,1 0,3 (0,4) forwards/futures FUEL, GAS OIL, HEATING OIL, CHARBON ET NICKEL 268,7 149,7 116,0 3,0 248,9 Swaps 148,1 97,8 3,0 19,8 1,6 18,2 options forwards/futures TOTAL 79,1 75,9 (34,2) (39,4) (3,7) 77,7 Variations de juste valeur Les variations de juste valeur enregistrées en fonds propres et en compte de résultat sont mentionnées ci-après : 3 décembre 2006 Gains et pertes enregistrés Gains et pertes Gains et pertes enregistrés en en fonds Propres en 2006 reclassifiés de fonds compte de résultat 2006 – partie – partie efficace de la Propres vers le compte inefficace de la couverture et instruments dérivés sur matières couverture de résultat en 2006 déqualification de la couverture premières En millions d’euros En millions d’euros En millions d’euros GAZ NATUREL ET ELECTRICITE 1 346,0 (527,8) (33,5) Swaps 117,5 (73,0) (37,1) options (454,8) 3,6 forwards/futures 1 228,5 FUEL, GAS OIL, HEATING OIL, CHARBON ET NICKEL (398,0) 227,1 (22,3) Swaps 5,1 10,4 20 1,6 options (404,7) 216,7 (22,3) forwards/futures TOTAL 948,0 (300,7) (55,9) Conformément aux dispositions de la norme IAS 39, les montants fonds propres ne sont pas représentatives des cash-flows futurs accumulés en capitaux propres au titre des couvertures de probables dans la mesure où les positions sous-jacentes sont d’une flux de trésorerie sont reclassés en résultat lorsque l’élément part, sensibles aux mouvements de prix et peuvent être, d’autre couvert impacte ce dernier. Ces justes valeurs enregistrées en part, modifiées par de nouvelles transactions. 280 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 27.5.2 activités de négoce Conformément aux procédures internes de contrôle des risques, les services de contrôle de risque, indépendants des services Le Groupe effectue des transactions spots ou à terme de gaz de négoce qui initient et gèrent activement les positions, sont naturel, d’électricité et de divers produits pétroliers, sur des responsables des calculs de juste valeur et de la gestion du risque marchés organisés ou de gré à gré. Le Groupe offre à ses clients de marché et de crédit. Les calculs de juste valeur et d’exposition des services de gestion de leur risque de prix. Ces transactions aux risques sont effectués sur base quotidienne. L’information sont réalisées en Europe et aux Etats-Unis par l’intermédiaire pouvant affecter la qualité de crédit des contreparties du Groupe d’instruments variés. Parmi ceux-ci figurent : (a) des contrats dans les activités de négoce est collectée et évaluée chaque jour à terme comprenant la livraison finale d’une matière première et les limites de crédit sont réévaluées systématiquement sur base énergétique, (b) des contrats de swaps prévoyant le paiement à des données financières sur les contreparties. des (ou de la part de) contreparties pour un montant fonction de la différence entre un prix fixe et un cours variable pour une matière La contribution au résultat des activités opérationnel du Groupe première, (c) des options et d’autres accords contractuels. Le des activités de négoce s’est élevée à 151 millions d’euros au Groupe a recours à des instruments financiers dérivés sur matières 31 décembre 2006 contre 105 millions d’euros au 31 décembre premières à des fins d’optimisation des prix offerts à sa clientèle ; 2005. Cette contribution se définit comme la marge nette après ces instruments sont également utilisés dans le cadre de prises courtages. de positions pour compte propre. montants notionnels Les montants notionnels de ces instruments sont indiqués ci-après (volumes exprimés en MMBTU (millions de British Thermal Units), unité usuelle de conversion des contrats énergétiques) : montants notionnels (nets)* En millions de MMBTU au 31 décembre 2006 GAZ NATUREL ET ELECTRICITE 19,5 Swaps (0,1) 30,3 options (10,7) forwards/futures FUEL, GAS OIL, HEATING OIL ET CHARBON 19,6 Swaps 19,7 (0,3) options 0,2 forwards/futures PETROLE BRUT 1,1 Swaps 0,5 0,6 options forwards/futures ENVIRONNEMENT (CERTIFICAT CO2) (0,6) 20 Swaps options (0,6) forwards/futures TOTAL 39,6 * Position acheteuse/(position vendeuse). 28 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Les montants notionnels reflètent le volume des transactions en montants notionnels associés ne constituent pas des indications vie et non les montants échangés entre des parties au titre des des cash-flows futurs probables, dans la mesure où la gestion du instruments. De ce fait, les montants notionnels ne constituent risque de prix peut conduire le Groupe à tout moment à compenser pas une mesure exacte de l’exposition du Groupe aux risques ces positions sur le marché, dans la limite des capacités disponibles de marché ou de crédit. Les échéances indiquées supra et les de ce dernier. Juste valeur Sont indiquées ci-après les justes valeurs respectives au 31 décembre 2006, au 31 décembre 2005 et au 31 décembre 2004 des instruments afférents aux activités de négoce sur matières premières : Juste valeur au Juste valeur au Juste valeur au 3 déc. 2006* 3 déc. 2005* 3 déc. 2004 En millions d’euros Gaz naturel et électricité 78,4 55,3 21,8 6,8 36,0 2,6 fuel, gas-oil et heating oil (0,4) (7,0) (0,4) pétrole brut environnement (certificat co2) 22,4 21,3 TOTAL 107,2 105,6 24,0 * Des impacts de change relatifs aux opérations de négoce (- 4,0 millions d’euros en 2006 et - 1,9 million d’euros en 2005) ne sont pas repris dans ce tableau. Ces justes valeurs ne sont pas représentatives des cash-flows Le tableau ci-après détaille les justes valeurs des instruments futurs probables dans la mesure où les positions sous-jacentes financiers détenus par le Groupe au 31 décembre 2006 dans sont d’une part, sensibles aux mouvements de prix et peuvent être, le cadre de ses activités de négoce sur énergie et ventilées par d’autre part, modifiées par de nouvelles transactions. méthode de valorisation. méthode de calcul des justes valeurs Juste valeur des contrats au 3 décembre 2006 En millions d’euros prix cotés sur un marché organisé 37,5 53,9 prix provenant d’autres sources externes 11,8 prix basés sur des modèles ou autres méthodes d’évaluation 103,2 TOTAL Voir ci-après, méthode de calcul de la juste valeur des dérivés sur matières premières. 20 282 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Variations de juste valeur 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 Variations de Variations de Variations de juste valeur juste valeur juste valeur instruments dérivés sur matières premières En millions d’euros En millions d’euros En millions d’euros Bilan d’ouverture 103,7 24,0 19,6 (132,2) (34,5) (23,7) contrats dénoués ou liquidés Juste valeur initiale enregistrée sur nouveaux contrats 10,9 - (a) variations de juste valeur attribuables à des changements de techniques d’évaluation (b) 1,6 3,1 (0,5) 88,9 121,6 28,6 autres variations de juste valeur (c) 30,3 (10,5) autres (d) TOTAL 103,2 103,7 24,0 Contrats de négoce d’énergie présentant des gains ou pertes latents dès la mise en place. (a) Comprend les variations de juste valeur liées aux changements de technique d’évaluation, changements de méthodologie de calcul des corrélations, (b) volatilités et prévisions volumétriques, changements dans le marché et les caractéristiques des données historiques utilisées pour calculer les corrélations, volatilités et prévisions historiques et également changements de source ou de type d’hypothèses. Représente les variations de valeurs issues des variations de marché (variations des prix, des volatilités…). (c) Représente essentiellement un reclassement de la juste valeur de contrats de ou vers la catégorie autres instruments financiers dérivés sur matières (d) premières suite à l’application de la norme IAS 39. risque de marché du risque de marché par la «value at risk» fournit une mesure transversale du risque, tous marchés et produits confondus. Le Value at risk recours à ces méthodologies nécessite la fixation d’hypothèses Conformément aux procédures internes de gestion du risque, le clés, notamment la sélection d’un intervalle de confiance et d’un risque de marché est géré par les services de contrôle du risque horizon de détention. qui sont indépendants des services de négoce initiant et gérant activement les positions. Les activités de négoce exposent le La «value at risk (VaR)» représente la perte potentielle maximale Groupe au risque de marché résultant d’évolutions défavorables sur la valeur d’un portefeuille d’actifs compte tenu d’un horizon du prix des matières premières et de l’électricité. Le Groupe évalue, de détention et d’un intervalle de confiance. La value at risk ne mesure et gère le risque de marché des positions sur matières constitue pas une indication des résultats attendus. Le Groupe premières et électricité en utilisant quotidiennement la «value at utilise un horizon de détention de 1 jour et un intervalle de risk» et d’autres limites de risque de marché. La quantification confiance de 95%. 3 déc. 2006 2006 moyenne (a) 2005 moyenne (a) 2004 moyenne (a) maximum 2006 (b) minimum 2006 (b) En millions d’euros Value at risk 5,2 5,8 2,5 2,7 10,1 3,6 Moyenne des VaR quotidiennes. (a) Maximum et minimum observés en fin de mois en 2006. (b) 27.5.3 autres instruments financiers dérivés sur Ceci concerne essentiellement des contrats (i) utilisés dans le 20 matières premières but de gérer de manière globale l’exposition à certains risques de marché (ii) conclus par le Groupe pour bénéficier de différences Le Groupe détient des contrats comprenant la livraison physique de prix de marché à des fins d’optimisation de sa marge, ou (iii) des biens, et qui répondent à la définition d’un dérivé telle que des contrats de ventes qui sont considérés comme des options précisée par la norme IAS 39. Ces contrats entrent dans le champ vendues au regard de la norme IAS 39 ou (iv) des contrats pour d’application de la norme IAS 39, puisqu’ils ne peuvent pas être lesquels le Groupe adopte une pratique de règlement net. qualifiés comme des contrats de livraison ou d’approvisionnement conclus par le Groupe dans le but de faire face à ses propres De plus, le Groupe détient certains contrats d’achat et de vente achats, ses propres ventes ou sa propre consommation, et prévoyant la livraison physique des biens, documentés comme qu’ils n’ont pas pu être identifiés de façon documentée comme conclus par le Groupe dans le cadre de son activité normale, mais des instruments de couverture. De ce fait, ces contrats ont été qui contiennent des clauses répondant à la définition d’un dérivé enregistrés pour leur juste valeur ; les variations de cette juste incorporé au regard de la norme IAS 39. Pour certains contrats, valeur sont enregistrées dans le compte de résultat. ces clauses ont dû être comptabilisées séparément du contrat 283 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes hôte, les variations de juste valeur étant enregistrées dans le index ou au prix d’une matière première autre que celui ou celle compte de résultat. Plus spécifiquement, certains dérivés cachés qui est délivré (ii) des indexations sur devises étrangères qui ne ont été traités séparément pour des contrats hôtes contenant (i) sont pas considérées comme étant étroitement liées au contrat des clauses de prix qui lient le prix du contrat à l’évolution d’un hôte ou (iii) d’autres clauses. montants notionnels et échéances Les montants notionnels de ces instruments ainsi que leurs échéances sont indiqués ci-après (volumes exprimés en MMBTU – millions de British Thermal Units, unité usuelle de conversion des contrats énergétiques) : montants notionnels (nets)* En millions de MMBTU au 31 décembre 2006 instruments dérivés sur matières premières 2007 2008 2009 200 20 > 5 ans total couvertures économiques non 113,1 qualifiées de couverture en iaS 39 47,4 63,7 0,3 1,2 0,5 29,0 13,7 8,6 6,7 (0,0) arbitrage et optimisation (100,3) (30,3) (17,4) (13,8) (11,5) (10,0) (17,3) autres contrats qualifiés de dérivés 89,3 Dérivés cachés 2,1 (3,2) 19,9 17,6 17,6 35,3 TOTAL 32,9 51,7 13,1 7,3 8,1 18,0 131,1 Position acheteuse/(position vendeuse) * Juste valeur et échéances Sont indiquées ci-après les justes valeurs par échéance des instruments dérivés au 31 décembre 2006 : Juste valeur au 3 décembre 2006* total Juste instruments dérivés sur matières premières 2007 2008 2009 200 20 > 5 ans Valeur couvertures économiques non (204,3) qualifiées de couverture en iaS 39 (106,0) (82,3) (14,3) (1,0) (0,7) (87,7) (90,4) (0,7) 3,4 (0,0) arbitrage et optimisation (35,0) (26,0) (8,7) (0,3) autres contrats qualifiés de dérivés (93,8) Dérivés cachés (27,9) (26,2) (8,7) (9,0) (8,0) (14,0) (250,3) (117,9) (19,9) (10,0) (8,7) (14,0) (420,8) TOTAL Juste valeur hors ajustements pour tenir compte du risque de crédit et de liquidité. * Ces justes valeurs ne sont pas représentatives des cash-flows Le Groupe a mis en place des procédures de crédit aux contreparties futurs probables dans la mesure où les positions sous-jacentes et une politique de gestion du risque en vue de minimiser le risque sont d’une part, sensibles aux mouvements de prix et peuvent être, (évaluation de la situation financière des contreparties y compris d’autre part, modifiées par de nouvelles transactions. notation financière, demande de gages, recours si possible à des 20 accords standardisés autorisant la compensation des expositions 27.5.4 risque de contrepartie positives et négatives vis-à-vis d’une même contrepartie, exigence de nantissements). En liaison avec l’évaluation de ses instruments financiers, le Groupe incorpore entre autres l’effet sur la juste valeur du risque Au 31 décembre 2006, 96,2% de l’exposition crédit est sur des de crédit. contreparties «Investment Grade». Le risque de crédit correspond à la perte que le Groupe aurait à supporter en cas de défaillance de contreparties à leurs obligations contractuelles. 284 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 2006 investment Grade (a) total En millions d’euros contreparties 1 516,2 1 575,9 Sont incluses dans la colonne «Investment Grade» les opérations avec des contreparties dont la notation minimale est respectivement BBB- chez Standard (a) & Poor’s, Baa3 chez Moody’s, ou un équivalent chez Dun & Bradstreet. L’« Investment Grade » est également déterminé en utilisant les notations de crédit accessibles au public et en prenant en considération l’existence des actifs gagés, ainsi que de lettres de crédit et de garanties des maisons mères. 27.5.5 méthode de calcul de la juste valeur des dérivés 27.5.6 Juste valeur des instruments financiers à sur matières premières caractère opérationnel La meilleure indication de la juste valeur d’un contrat est le prix qui L e s variations de juste valeur successives des instruments serait convenu entre un acheteur et un vendeur libres de contracter financiers dérivés sur matières premières décrits ci-dessus sont et opérant aux conditions du marché. En date de négociation, il comptabilisées en résultat de la période, au sein d’une rubrique s’agit généralement du prix de transaction. Par la suite, l’évaluation spécifique « Marked t o M a r k e t sur instruments financiers à du contrat doit être fondée sur des données de marché observables caractère opérationnel » sous le résultat opérationnel courant. Les car celles-ci fournissent l’indication la plus fiable d’un changement résultats dénoués sur ces mêmes instruments sont respectivement de la juste valeur du contrat. Par conséquent, le Groupe utilise présentés en chiffre d’affaires (dans le cas de contrats de vente) et en coût des approvisionnements (dans le cas de contrats pour ces évaluations les sources suivantes : d’achat). (a) Prix cotés sur un marché organisé La contribution au résultat des activités opérationnelles du Groupe Les prix sont disponibles à la clôture de chaque jour ouvré. Les des instruments financiers de matières premières à caractère calculs de juste valeur basés sur le modèle Black & Scholes opérationnel représente un produit de 17 millions d’euros au utilisant des cotations publiées sur marché actif sont considérés 31 décembre 2006. Ce montant s’explique par la variation, au comme équivalents si l’utilisation du modèle Black & Scholes cours de la période, de la juste valeur des instruments financiers constitue une pratique de marché. à caractère opérationnel qui rentrent dans le champ d’application (b) Prix provenant d’autres sources externes de la norme IAS 39 – « Instruments financiers – comptabilisation Pour les contrats de gré à gré, le Groupe utilise prioritairement et évaluation ». les cotations communiquées par des brokers. Les prix reflètent Cette charge de la période résulte essentiellement des éléments les conditions économiques et de régulation existant actuellement suivants : sur ces marchés et sont sujets à des modifications à court terme reflétant l’évolution des conditions de marché. La disponibilité des • afin d’optimiser leurs marges, certaines entités du Groupe mettent cotations sur les marchés organisés varie en fonction des périodes en œuvre des stratégies de couverture économique au travers de et des matières premières. Pendant des périodes pour lesquelles contrats à terme (avec ou sans livraison physique) négociés sur des cotations ne sont pas disponibles et sur les zones de moindre les marchés de gros, qui visent à réduire la sensibilité des marges liquidité, le Groupe estime les prix en fonction des prix sur marchés du Groupe aux variations des prix des matières premières ; organisés, des prix disponibles sur marchés moins liquides. Les prix toutefois, dans la mesure où ces stratégies couvrent l’exposition des transactions récentes et comparables effectuées par le Groupe nette au risque de prix des entités concernées, ces stratégies sont également utilisés dans le processus de valorisation. ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture au regard des dispositions de la norme IAS 39 – « Instruments financiers (c) modèles et autres méthodes d’évaluation – comptabilisation et évaluation ». En conséquence, toutes les Le Groupe estime la juste valeur d’instruments moins standard à variations de juste valeur sur l’exercice 2006 des contrats à partir de modèles et d’autres techniques d’évaluation qui reflètent terme concernés doivent être traduites au compte de résultat. l’information disponible la plus pertinente. Ces techniques L’évolution de la juste valeur de ces positions représente ainsi 20 d’évaluation comprennent les valorisations d’options, des analyses un bénéfice d’opportunité plutôt qu’un gain économique et se statistiques et simulations, les concepts de valeur actuelle traduit par un produit net de l’exercice de 27 millions d’euros ; incluant la mesure du risque d’estimation et d’échéancement • l e Groupe met à disposition du marché des capacités de des cash-flows et reflétant les clauses contractuelles spécifiques. production en heure de pointe, par le biais de mises aux Les hypothèses utilisées comprennent les prix de marché des enchères d’options (« virtual p o w e r p l a n t » ) ; ces contrats matières, leur estimation dérivée de données observables, le taux sont qualifiés d’instruments dérivés au regard de la norme d’actualisation sans risque, les facteurs de volatilité sous-jacents IAS 39. Les variations de juste valeur de ces options sur la aux positions, la corrélation estimée des prix de matières premières période se traduisent par un produit de 31 millions d’euros au et de l’énergie, les volumes contractuels, la liquidité du marché sur 31 décembre 2006 ; lequel le contrat est négocié et la prime de risque que les acteurs du marché prendraient en compte dans leur détermination de la • des gains et pertes sont enregistrés en compte de résultat au titre juste valeur. (i) de la part inefficace des stratégies de couverture de flux de 285 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes trésorerie futurs sur actifs non financiers (cash-flow hedges) et (ii) t e r m e et à des contrats dits «take-or-pay» par lesquels elles de l’effet de la déqualification en 2006 de certains instruments de s’engagent à acheter ou vendre de manière ferme, et les tiers couverture du risque matières premières, lorsque l’efficacité de concernés à leur livrer ou acheter de manière ferme, des quantités la relation de couverture ne peut plus être démontrée. L’impact déterminées de gaz, d’électricité ou de vapeur ainsi que les est négatif à hauteur de -34 millions d’euros ; services associés. Ces contrats ont été documentés comme étant exclus du champ d’application d’IAS 39. Le tableau ci-dessous • l’évolution défavorable de la juste valeur de dérivés incorporés regroupe les principaux engagements futurs afférents aux contrats contenus dans les contrats matières premières, qui au regard de SUEZ Energie Europe, SUEZ Energie International et Elyo. Ils de la norme IAS 39 ont dû être comptabilisés séparément, se sont valorisés au cours spot de clôture ou au prix prévu par les traduit par un effet négatif de 5 millions d’euros. contrats si celui-ci n’est pas exclusivement fonction des conditions de marché et, compte tenu de leur maturité, font l’objet d’une 27.5.7 Passifs éventuels liés aux instruments dérivés actualisation sur la base des taux des obligations émises par les sur matières premières entreprises de premier rang. Le Groupe s’est également engagé D a n s le cadre de leur activité normale, certaines sociétés à acheter ou vendre des prestations de services futures dans le opérationnelles du Groupe ont souscrit à des contrats à long cadre de la réalisation de contrats à long terme. 3 déc. dont part à dont part de dont part à plus 3 déc. 3 déc. 2006 moins d’un an un à cinq ans de cinq ans 2005 2004 En millions d’euros achats fermes de matières premières, 56 705,0 combustibles et services 9 160,6 20 733,7 26 810,7 65 277,2 28 968,7 TOTAL DES ENGAGEMENTS DONNÉS 56 705,0 9 160,6 20 733,7 26 810,7 65 277,2 28 968,7 ventes fermes de gaz, électricité, vapeur, 35 939,0 pétrole et services 11 913,7 15 341,2 8 684,1 31 709,9 23 827,6 TOTAL DES ENGAGEMENTS REçUS 35 939,0 11 913,7 15 341,2 8 684,1 31 709,9 23 827,6 27.6 Risque pays consenti au paiement d’une prime limitée, afin de garantir un pay-off important, correspondant à la différence entre la valeur Le Groupe a estimé dans le courant de l’année 2005 qu’il était faciale et la valeur de marché d’une obligation de référence de opportun de procéder à la couverture de la composante risque l’Etat brésilien libellée en USD, en cas de survenance d’un credit pays de la valeur de ses investissements au Brésil. Le risque sous- event (défaut, restructuration, accélération…) affectant le Brésil. jacent identifié dans ce cas est que dans le cas d’un soudain La taille nominale de cette protection est de 300 millions de USD, élargissement des spreads crédits souverains brésiliens (suite, dont 200 millions de USD échéant entre mars et septembre 2007, par exemple, à une crise économique ou politique de premier et 100 millions de USD échéant en mars 2009. ordre), la valeur des investissements du Groupe serait impactée Au 31 décembre 2006, la valeur de marché de ces contrats, qui à travers un accroissement des facteurs d’actualisation. Afin de au regard de la norme IAS 39 ne sont pas documentés comme bâtir une couverture contre ce risque, le Groupe a procédé à des couvertures, est de -3 millions d’euros (y inclus la quote-part l’achat de protection sous la forme de credit default swaps sur de primes restant à payer). le risque souverain brésilien. Le concept est que le Groupe a 20 286 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 28 contrats de construction 28.1 Contrats de construction d’application d’IAS 11, «contrats de construction». Certains contrats de SES auparavant traités comme des contrats de construction ont A u cours de l’exercice 2006, SUEZ a affiné les critères de été considérés pour les exercices 2004, 2005 et 2006 comme des qualification des contrats susceptibles d’entrer dans le champ contrats relevant d’IAS 18. Les tableaux ci-dessous ont été retraités pour tenir compte de cette analyse : 3 déc. 06 3 déc. 05 3 déc. 04 En millions d’euros montants dus par les clients au titre des contrats de construction 21,2 19,3 1,2 203,2 225,3 157,4 montants dus aux clients au titre des contrats de construction (182,0) (206,0) (156,2) POSITION NETTE Pour les contrats en cours à la date de clôture : 3 déc. 06 3 déc. 05 3 déc. 04 En millions d’euros cumul des coûts encourus et des marges comptabilisées 2 330,1 2 625,2 1 713,4 77,8 60,6 39,8 avances reçues Les agrégats «montants dus par les clients au titre des contrats de construction» et «montants dus aux clients au titre des contrats de construction» sont présentés respectivement sur les lignes du bilan «créances clients et comptes rattachés» et «dettes fournisseurs et comptes rattachés». 28.2 Engagements relatifs aux contrats de construction Dans le tableau suivant sont repris tous les engagements pris ou reçus par le Groupe dans le cadre des contrats de construction : 3 déc. 06 3 déc. 05 3 déc. 04 En millions d’euros Garanties de bonne fin données sur contrats de construction 224,3 247,3 261,6 25,5 26,0 71,2 autres engagements donnés sur contrats de construction TOTAL PASSIFS ÉVENTUELS RELATIFS AUX CONTRATS DE CONSTRUCTION 249,8 273,3 332,8 Garanties de bonne fin reçues sur contrats de construction 34,9 33,4 25,2 30,4 13,4 22,5 autres engagements reçus sur contrats de construction 20 65,3 46,8 47,7 TOTAL ACTIFS ÉVENTUELS RELATIFS AUX CONTRATS DE CONSTRUCTION 287 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 29 contrats de location-financement 29.1 Information sur les contrats de location- Les principaux contrats de location-financement conclus par financement – SUEZ preneur le Groupe SUEZ concernent principalement des centrales de cogénération d’Elyo, les usines d’incinération de Novergie et la L ’ a n a l y s e par nature de la valeur nette comptable des centrale électrique de Choctaw aux Etats-Unis. immobilisations corporelles en location-financement est présentée dans la Note 16.2 relative aux immobilisations corporelles. Paiements minimaux futurs, valeur actualisée : Paiements minimaux de Paiements minimaux de Paiements minimaux de leasing au 3 déc. 2006 leasing au 3 déc. 2005 leasing au 3 déc. 2004 Valeur non Valeur Valeur non Valeur Valeur non Valeur actualisée actualisée actualisée actualisée actualisée actualisée En millions d’euros au cours de la 1re année 153,5 148,9 160,9 157,2 180,4 178,2 au cours de la 2e année et jusqu’à la 5e y compris 516,8 462,0 539,2 495,7 549,1 517,9 au-delà de la 5e année 1 064,4 606,2 1 130,3 705,8 1 065,2 785,8 TOTAL PAIEMENTS FUTURS MINIMAUX 1 734,7 1 217,1 1 830,4 1 358,7 1 794,7 1 481,9 Une réconciliation entre les échéances des dettes de location-financement, comme indiqué dans la Note 26.4.1, et les échéances des paiements minimaux non actualisés se présente de la manière suivante : total re année 2e à 5e année au-delà de la 5e année En millions d’euros Dettes de location-financement 1 194,4 107,5 371,9 715,0 effet d’actualisation des remboursements futurs de la dette et charges financières futures 540,3 46,0 144,9 349,4 153,5 516,8 1 064,4 PAIEMENTS FUTURS MINIMAUX NON ACTUALISÉS 1 734,7 29.2 Informations sur les contrats de location-financement – SUEZ bailleur Ces contrats relèvent essentiellement de l’interprétation IFRIC 4 de la norme IAS 17. Il s’agit de contrats d’achat/vente d’énergie, notamment dès lors qu’ils confèrent l’usage exclusif d’un actif de production au profit de l’acheteur d’énergie et de certains contrats avec des clients industriels portant sur des actifs détenus par le Groupe. Le Groupe a ainsi constaté des créances de location-financement pour les centrales de cogénération destinées à Solvay, à Total (Belgique), à Bowin (Thaïlande) et à Air Products (Pays-Bas). 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros 20 paiements minimaux non actualisés 464,5 518,2 517,4 24,0 25,3 23,8 valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur 488,5 543,5 541,2 TOTAL INVESTISSEMENT BRUT Produits financiers non acquis 165,7 177,0 194,3 322,8 366,5 346,9 INVESTISSEMENT NET dont valeur actualisée des paiements minimaux 312,8 354,5 336,5 dont valeur résiduelle non garantie actualisée 10,0 12,0 10,4 Les montants comptabilisés au bilan au titre des contrats de location-financement sont détaillés en Note 19.3 « Prêts et créances au coût amorti ». 288 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 30 contrats de location simple 30.1 Information sur les contrats de location simple – SUEZ preneur Les contrats de location simple conclus par le Groupe SUEZ concernent essentiellement des méthaniers, divers bâtiments et mobiliers. Les charges et produits comptabilisés au titre des contrats de location simple sur les exercices 2006, 2005 et 2004 se décomposent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros loyers minimaux (403,4) (379,6) (333,9) (161,6) (161,2) (179,7) loyers conditionnels Revenus de sous-location 4,1 0,2 0,0 (2,5) (11,5) (10,8) charges de sous-location (115,9) (93,8) (95,3) autres charges locatives (679,3) (646,0) (619,7) TOTAL Les paiements minimaux futurs à effectuer au titre des contrats de location simple non résiliables s’analysent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros au cours de la 1 année 221,3 209,4 237,9 re De la 2e à la 5e année 663,1 539,9 511,0 au-delà de la 5e année 820,5 941,5 467,9 TOTAL 1 704,9 1 690,8 1 216,8 30.2 Information sur les contrats de location simple – SUEZ bailleur Ces contrats relèvent essentiellement de l’interprétation IFRIC 4 de la norme IAS 17 et concernent notamment les centrales HHPC en Thaïlande, BAYMINA en Turquie, HOPEWELL et RED HILLS aux Etats-Unis. Les revenus locatifs des exercices 2006, 2005 et 2004 se décomposent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros loyers minimaux 668,5 611,9 494,3 43,1 52,4 48,5 loyers conditionnels 20 711,6 664,3 542,9 TOTAL 289 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes Les paiements minimaux futurs à recevoir au titre de la location, en vertu de contrats de location simple non résiliables s’analysent comme suit : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros au cours de la 1 année 458,0 475,5 363,5 re De la 2e à la 5e année 1 591,1 1 546,0 1 163,4 au-delà de la 5e année 2 487,3 2 859,6 2 344,9 TOTAL 4 536,4 4 881,1 3 871,8 note 3 contrats de concession SUEZ gère un grand nombre de contrats de concession au sens C e r t a i n s contrats prévoient des obligations d’extension des de SIC 29 dans les domaines de la distribution d’eau potable, de infrastructures liées à la mise à disposition du service à de l’assainissement, des déchets et de la distribution d’électricité. nouveaux usagers ou à l’amélioration du service rendu. Ces obligations donnent lieu, le cas échéant, à la constatation d’un La durée des contrats de concession varie entre 10 et 65 ans en actif incorporel et d’un passif associé (se reporter à la Note 1.F). fonction principalement de l’importance des investissements à la charge du concessionnaire. En contrepartie de ces obligations, SUEZ dispose du droit de facturer le service rendu soit à la collectivité concédante (activités Les contrats de concession comprennent des dispositions sur les d’incinération et BOT d’assainissement essentiellement) soit aux droits et obligations concernant les infrastructures et les droits et usagers (activités de distribution d’eau potable et d’électricité). obligations afférant au service public. Pour la partie correspondant aux dépenses effectuées dans des Il existe une obligation générale de permettre l’accès au service travaux d’extension ou d’amélioration de l’infrastructure, ce droit se public aux usagers, obligation qui dans certains contrats peut faire matérialise soit par une créance soit par un actif incorporel selon l’objet d’un calendrier. la qualité du débiteur (se reporter à la Note 1.F). Il existe également une obligation générale de remise en bon état Le tarif auquel le service est facturé est généralement fixé et indexé en fin de contrat des infrastructures du domaine concédé. Cette pour toute la durée du contrat. Des clauses de révisions périodiques obligation se traduit le cas échéant (se reporter à la Note 1.F) par la (généralement quinquennales) sont néanmoins prévues en cas de constitution d’un passif de renouvellement (se reporter à la Note 25.3). modification des conditions économiques initialement prévues au Par exception, les contrats de concession de distribution d’eau aux moment de la signature des contrats. Par exception, dans certains Etats-Unis ne prévoient pas l’obligation de retour au concédant des pays (Etats-Unis, Espagne) il existe des contrats pour lesquels infrastructures qui restent en fin de contrat la propriété de SUEZ le prix est fixé annuellement selon le montant des dépenses et sont en conséquence traités selon le modèle actif corporel (se effectuées au titre du contrat qui est alors reconnu à l’actif (se reporter à la Note 1.F). reporter à la Note 1.F). 20 290 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 32 flux de trésorerie 32.1 Rapprochement avec la charge d’impôt au compte de résultat flux d’impôt (impôt) 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Impact au compte de résultat (815,1) (585,3) (926,0) - provisions pour impôt 5,8 8,6 (4,8) - impôt différé 29,6 (162,0) 300,1 - autres (205,7) 15,8 (98,6) Impact au tableau des flux (985,4) (722,9) (729,3) Le poste «Autres» comprend principalement la variation des dettes et créances d’impôt sur les sociétés pour -265,9 millions d’euros et l’impact des charges d’impôt relatives aux cessions pour +56,2 millions d’euros. 32.2 Rapprochement avec le résultat financier au compte de résultat flux financiers (résultat financier) 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros Impact au compte de résultat (731,0) (725,3) (1 079,1) 28,2 55,3 (107,5) variation du coût amorti 64,5 (129,7) 71,5 effet change et évolution de mtm Désactualisation des provisions 340,4 330,0 339,2 (16,6) (8,1) (79,1) autres Impact au tableau des flux (314,5) (477,8) (855,0) note 33 Paiement fondé sur des actions 33.1 Plans de stock-options L’attribution 2005 a vu se poursuivre la volonté de la Direction Générale de maintenir le périmètre élargi des bénéficiaires, de 33.. Politique d’attribution manière à conserver la cohérence de la politique de SUEZ en 20 la matière. La décision, initialement prise en 2000, de ne plus Le plan d’options d’achat ou de souscription d’actions de SUEZ a pratiquer de décote lors de la détermination du prix de l’option a pour objectif principal d’associer les cadres dirigeants et supérieurs, été reconduite en 2005. ainsi que des cadres à haut potentiel, au développement futur de l’entreprise et à la création de valeur pour l’actionnaire. L e Conseil d’Administration a décidé en 2005 de réduire le nombre d’options allouées pour les remplacer partiellement par L’attribution d’options d’achat ou de souscription d’actions est une attribution gratuite d’actions SUEZ ; cette attribution, réalisée aussi un facteur de fidélisation prenant en compte, outre la au premier semestre 2006, a concerné une population plus large contribution aux orientations stratégiques, l’adhésion aux valeurs que les bénéficiaires de stock-options. du Groupe. Les conditions d’attribution d’options, ainsi que la liste des bénéficiaires, sont arrêtées par le Conseil d’Administration Il n’y a pas eu d’attribution de stock-options en 2006. conformément à l’autorisation de l’Assemblée Générale. 29 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes dispositif renforcé En revanche, le Conseil d’Administration du 18 octobre 2006 a décidé du principe d’une attribution de stock-options dont Plan 2004 l’attribution définitive a pris effet le 17 janvier 2007. Pour les seuls membres du Comité Exécutif du Groupe, environ 10% des options de souscription qui leur sont attribuées sont Par ailleurs, le Conseil d’Administration a décidé que la levée soumises à une condition de performance renforcée tandis d’une partie des options sera soumise à conditions pour les cadres que le solde se répartit à parts égales entre des options sans dirigeants (dispositif conditionnel) et pour les membres du Comité condition de performance et des options soumises au «dispositif Exécutif du Groupe (dispositif renforcé). conditionnel». L’exercice de ces 10% des options sera possible si, dispositif conditionnel le 17 novembre 2008, le cours de l’action SUEZ, mesuré par la Plan 2003 moyenne arithmétique des cours constatés durant les 20 séances Pour les options de souscription consenties aux cadres dirigeants de Bourse précédant cette date, est supérieur ou égal à l’évolution du Groupe et aux membres du Comité Exécutif du Groupe, la levée de l’indice Eurostoxx Utilities sur la période du 17 novembre 2004 des options est soumise aux conditions suivantes : au 17 novembre 2008, majorée de 1% par an et appliquée au prix de levée de l’option. Si cette condition est remplie, les options • si l’évolution du cours de l’action SUEZ est égale ou supérieure correspondantes pourront être levées. Elles seront définitivement à celle de l’indice Eurostoxx Utilities sur la période du perdues dans le cas contraire. 19 novembre 2003 au 19 novembre 2007, majorée d’un pour Plan 2005 cent par an ; Pour les seuls membres du Comité Exécutif du Groupe, environ • e t si le cours de l’action SUEZ est égal ou supérieur à 10% des options de souscription qui leur sont attribuées sont 20 euros. soumises à une condition de performance renforcée tandis Plan 2004 que le solde se répartit à parts égales entre des options sans Pour la moitié des options de souscription consenties aux cadres condition de performance et des options soumises au «dispositif dirigeants du Groupe et pour la moitié des options de souscription conditionnel». L’exercice de ces 10% des options sera possible attribuées aux membres du Comité Exécutif du Groupe (mais si, le 8 décembre 2009, le cours de l’action SUEZ, mesuré par la pour ces derniers, après déduction de l’ordre de 10% des options moyenne arithmétique des cours constatés durant les 20 séances soumises à un dispositif renforcé), la levée des options est soumise de Bourse précédant cette date, est supérieur ou égal à l’évolution à une condition de performance. L’exercice de ces options sera de l’indice Eurostoxx Utilities sur la période du 8 décembre 2005 possible si le cours de l’action SUEZ, durant la période allant du au 8 décembre 2009, majorée de 1% par an et appliquée au prix 17 novembre 2008 au 16 novembre 2012, est supérieur ou égal au de levée de l’option. Si cette condition est remplie, les options niveau atteint par l’évolution de l’indice Eurostoxx Utilities constatée correspondantes pourront être levées. Elles seront définitivement sur la période du 17 novembre 2004 au 17 novembre 2008 et perdues dans le cas contraire. appliquée au prix de levée de l’option (18,14 euros). Plan 2006/2007 : Plan 2005 Pour les seuls membres du Comité Exécutif du Groupe, environ Pour la moitié des options de souscription consenties aux cadres 10% des options de souscription qui leur sont attribuées sont dirigeants du Groupe et aux membres du Comité Exécutif du soumises à une condition de performance renforcée tandis que le Groupe (mais pour ces derniers, après déduction de l’ordre de solde se répartit à parts égales entre des options sans condition de 10% des options soumises à un dispositif renforcé), la levée est performance et des options soumises au «dispositif conditionnel». soumise à une condition de performance. L’exercice de ces options La condition de performance s’applique au plan 2006/2007 dans sera possible si le cours de l’action SUEZ, durant la période allant des termes identiques à ceux de 2004 et 2005. du 8 décembre 2009 au 7 décembre 2013, est supérieur ou Le Conseil d’Administration a également décidé que, si la fusion égal au niveau atteint par l’évolution de l’indice Eurostoxx Utilities avec Gaz de France était approuvée, les objectifs figurant dans constatée sur la période du 8 décembre 2005 au 8 décembre 2009 les conditions de performance liées aux plans de stock-options et appliquée au prix de levée de l’option (24,20 euros). desu 19 novembre 2003, 17 novembre 2004, du 9 décembre Plan 2006/2007 : 20 2005 et du 17 janvier 2007 seraient minorées en appliquant un Pour la moitié des options de souscription consenties aux cadres coefficient de 0,80. dirigeants du Groupe et aux membres du Comité Exécutif du Groupe (mais pour ces derniers, après déduction de l’ordre de 10% des options soumises à un dispositif renforcé), la levée est soumise à une condition de performance identique à celle prévue pour le plan 2005. 292 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 33..2 Historique des plans de stock-options en vigueur options de souscription d’actions nombre d’actions Point de à sous- départ solde à crire par le date de l’aG nombre de solde à lever au comité de d’autorisa- d’exercice Prix bénéficiai- lever au date durée de vie d’exercice res par plan 3/2/2005 executif** annulations 3/2/2006 d’expiration Plan tion des options Levées*** restante 28/11/2000* 05/05/2000 28/11/2004 34,39 1 347 6 571 934 1 193 708 644 115 59 834 5 867 985 28/11/2010 3,9 21/12/2000* 05/05/2000 21/12/2004 35,74 510 3 026 078 153 516 361 125 1 618 2 663 335 20/12/2010 4,0 28/11/2001* 04/05/2001 28/11/2005 32,59 3 161 13 027 856 1 784 447 2 341 320 195 830 10 490 706 27/11/2011 4,9 20/11/2002* 04/05/2001 20/11/2006 16,69 2 528 9 202 437 1 327 819 2 951 926 116 460 6 134 051 19/11/2012 5,9 19/11/2003 04/05/2001 19/11/2007 13,16 2 069 8 102 086 1 337 540 49 208 107 100 7 945 778 18/11/2011 4,9 17/11/2004 03/05/2004 17/11/2008 17,88 2 229 8 755 344 1 320 908 33 840 112 842 8 608 662 16/11/2012 5,9 09/12/2005 13/05/2005 09/12/2009 24,20 2 251 6 531 100 1 352 000 6 810 62 100 6 462 190 09/12/2013 6,9 55 216 835 8 469 938 6 388 344 655 784 48 172 707 TOTAL options d’achat d’actions nombre d’actions Point de à sous- départ crire par date de l’aG nombre de solde à solde à le comité d’autorisa- d’exercice Prix d’exer- bénéficiai- lever au lever au date d’expi- durée de vie exécutif** cice res par plan 3/2/2005 Levées annulations 3/2/2006 Plan tion des options ration restante 16/11/1998* 11/06/1998 16/11/2003 28,16 971 4 969 476 1 311 461 4 756 147 213 329 16/11/2006 30/06/1999 11/06/1998 30/06/2004 30,56 29 254 963 31 772 122 447 132 516 30/06/2007 0,5 * 15/11/1999* 11/06/1998 15/11/2004 28,54 1 115 5 190 352 1 183 464 2 557 284 28 594 2 604 474 15/11/2007 0,9 31/01/2000* 11/06/1998 31/01/2005 28,46 143 919 904 52 941 511 328 5 295 403 281 31/01/2008 1,1 TOTAL 11 334 695 2 579 638 7 947 206 247 218 3 140 271 TOTAL 66 551 530 11 049 576 14 335 550 903 002 51 312 978 * Plans exerçables ** Correspondant, à l’époque de l’attribution, pour les exercices 2000 et 2001 au Comité de Direction *** Dans des circonstances spécifiques telles que le départ à la retraite ou le décès, la levée d’options est autorisée de façon anticipée. Par ailleurs, le Conseil d’Administration du 18 octobre 2006 a décidé du principe d’une attribution de stock-options dont l’attribution définitive a pris effet le 17 janvier 2007. Les caractéristiques de ce plan restent dans la continuité de ceux des années précédentes : • Plan de souscription d’actions 20 • Date de fin de la période d’indisponibilité des options (4 ans) : 16 janvier 2011 • Date de fin de la période de validité des options (8 ans) : 16 janvier 2015 • Prix de levée fixé sans décote (38,89 euros) • Nombre d’options attribuées : 5 737 960 • Nombre de bénéficiaires : 2190 293 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 33..3 suivi du nombre d’options options Prix d’exercice moyen Balance au 31 décembre 2004 64 658 868 24,70 0 0 octroyé 16,74 exercé (3 267 140) 27,71 annulé (486 577) 25,11 Balance au 12 octobre 2005 60 905 151 En application de l’article 174 du Décret 67-236 du 23 mars 1967 sur les sociétés commerciales, l’augmentation de capital en espèces de 2,37 milliards d’euros du 13 octobre 2005 a eu pour effet un ajustement du prix d’exercice ainsi que du nombre d’options en vigueur à la date de ladite augmentation de capital. Les tableaux ci-après tiennent compte de cet ajustement. options Prix d’exercice moyen Balance au 13 octobre 2005 61 793 556 24,75 24,2 octroyé 6 531 100 16,5 exercé (1 293 800) 21,86 annulé (479 326) 24,88 Balance au 31 décembre 2005 66 551 530 0 0 octroyé 27,01 exercé (14 335 550) 24,75 annulé (903 002) 24,28 Balance au 31 décembre 2006 51 312 978 33..4 Juste valeur des plans de stock-options en vigueur La valorisation des plans de stock-options est basée sur un modèle binomial. Les hypothèses suivantes ont été utilisées : Plan 2005 Plan 2004 Plan 2003 volatilité 31,25% 29,66% 28,04% (a) 3,25% 3,70% 4,30% taux d’actualisation (b) En euros : Dividende (c) 0,8 0,8 0,7 Juste valeur de l’option à l’attribution 7,24 4,35 3,11 20 La volatilité calculée correspond à la moyenne glissante des volatilités sur la durée d’existence du plan (a) Le taux d’actualisation correspond à un taux sans risque sur la durée du plan (b) Dernier dividende versé (c) 294 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 33..5 impacts comptables La charge enregistrée au cours de la période sur les plans est la suivante, compte tenu d’une hypothèse de turnover de 5% : date d’attribution charge de la période 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En millions d’euros 20/11/2002 9,4 10,6 10,6 19/11/2003 5,8 5,8 5,8 17/11/2004 9,0 9,0 1,1 09/12/2005 11,2 0,7 0,0 35,4 26,1 17,5 Seuls les plans attribués après le 7 novembre 2002 et non encore acquis au 1er janvier 2006 ont fait l’objet de l’enregistrement d’une charge comme le permet IFRS 2. 33.2 Augmentation de capital réservée aux salariés 33.3 Actions gratuites 33.2. description des formules proposées 33.3. Politique d’attribution Plan 2005 Les salariés peuvent souscrire à des augmentations de capital qui leur sont réservées au sein des plans d’épargne entreprise du L e Conseil d’Administration de SUEZ, lors de sa séance du Groupe. Ces souscriptions se font au moyen des deux formules 9 décembre 2005, a décidé de mettre en place un système suivantes : d’attribution gratuite d’actions SUEZ en se donnant deux objectifs : • Spring Classique : cette formule permet aux salariés de souscrire, directement ou par l’intermédiaire d’un FCPE, des actions SUEZ • compléter, pour les bénéficiaires actuels de stock-options, le à un prix décoté par rapport au cours de bourse ; dispositif au moyen d’une substitution partielle de stock-options par des actions gratuites ; • S p r i n g Multiple : cette formule permet aux salariés de souscrire, directement ou par l’intermédiaire d’un FCPE, un • attribuer des actions gratuites à une frange de salariés non nombre d’actions SUEZ leur permettant en outre de participer, concernés par les plans de stock-options dans un but de à l’échéance de la durée de blocage de leurs avoirs, à la reconnaissance non récurrente et afin de stimuler leur implication performance positive des actions SUEZ (effet de levier). dans l’entreprise et le groupe SUEZ. Stock Appreciation Rights (SAR) : ce programme à effet levier calendrier et conditions permet par l’acquisition d’un titre de bénéficier d’un multiplicateur Le calendrier et les conditions fixées par le Conseil d’Administration de performance sur ce titre qui sera versé au salarié, en trésorerie, sont les suivants : à expiration d’une période de 5 ans après sa mise en place. Calendrier : 33.2.2 impacts comptables • durée de la période d’acquisition des droits à l’attribution gratuite Il n’y a pas eu d’augmentation de capital réservée aux salariés d’actions SUEZ : deux ans à compter du 13 février 2006 ; en 2006. • date d’acquisition définitive des actions sous réserve du respect L’impact comptable des SAR, s’agissant d’instruments réglés en des conditions proposées ci-après : 15 mars 2008. 20 trésorerie, consiste à enregistrer sur la durée d’acquisition des Conditions : droits une dette envers le salarié par contrepartie du résultat. Au 31 décembre 2006, la juste valeur de la dette relative aux • condition de présence au 15 mars 2008, c’est-à-dire contrat de attributions 2002, 2004 et 2005 s’élève à 19,2 millions d’euros. travail en vigueur avec une société du Groupe à cette date, à L’impact dans le résultat du SAR est de -15,9 millions d’euros. l’exception des cas de retraite, décès, invalidité ; • condition de performance établie sur le taux de rendement des capitaux employés du Groupe (ROCE) pour l’exercice 2007 ; • durée de la période obligatoire de conservation des actions : deux ans à compter de la date d’acquisition définitive du 295 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes 1 5 mars 2008, ce qui autorise une cession à compter du T o u s les bénéficiaires de stock-options du plan 2006 sont 15 mars 2010. concernés par cette substitution. Le taux de substitution est différent selon le niveau de responsabilité des bénéficiaires (traduit Population visée en nombre d’options). Le nombre maximum d’actions gratuites Substitution partielle de stock-options : attribuable par personne est limité à 3 000 actions. Tous les bénéficiaires de stock-options du plan 2005 sont Autres bénéficiaires : concernés par cette substitution. Le taux de substitution est L e Conseil d’Administration a décidé d’attribuer des actions différent selon le niveau de responsabilité des bénéficiaires (traduit gratuites à d’autres personnes que les attributaires de stock- en nombre d’options). Le nombre maximum d’actions gratuites options. La quantité attribuée s’inscrit à l’intérieur d’une fourchette attribuable par personne est limité à 2 000 actions. allant de 50 à 150 actions de performance par personne, pour 249 Autres bénéficiaires : 050 actions et 2 180 personnes.. Le Conseil d’Administration du 9 décembre 2005 a décidé Une information définitive et complète concernant ce plan sera d’attribuer des actions gratuites à d’autres personnes que les publiée dans le prochain document de référence. attributaires de stock-options. La quantité attribuée s’inscrit à l’intérieur d’une fourchette allant de 50 à 150 actions gratuites 33.3.2 méthode de valorisation et impact sur le résultat de l’exercice par personne. L a charge de rémunération a été estimée sur la base d’un Au total, la politique de distribution d’actions gratuites a concerné calcul similaire à celui des options. La juste valeur de l’avantage 3 420 personnes pour un nombre global de 660 780 titres. octroyé au titre des 658 232 actions gratuites attribuées s’élève à Plan 2006/2007 17,7 millions d’euros à la date d’attribution, à reconnaître sur la Le Conseil d’Administration du 18 octobre 2006 a par ailleurs période d’acquisition des droits. décidé d’un nouveau plan d’actions de performance qui a pris Il en résulte une charge de 7,5 millions d’euros sur l’exercice effet le 12 février 2007. 2006. Le calendrier et les conditions fixées par le Conseil d’Administration sont les suivants : 33.4 Prime exceptionnelle SUEZ calendrier : Le Groupe SUEZ a mis en place, en novembre 2006, un plan à • d u r é e de la période d’acquisition des droits à l’attribution caractère exceptionnel et temporaire, pour récompenser la fidélité d’actions de performance SUEZ : deux ans à compter du 12 des salariés et les faire participer aux succès du Groupe. Au titre février 2007 ; de ce plan, il est prévu le versement d’une prime exceptionnelle égale à la contre-valeur de 4 actions SUEZ en 2010, ainsi qu’au • date d’acquisition définitive des actions sous réserve du respect montant des dividendes bruts des exercices 2005 à 2009 (y des conditions proposées ci-après : 15 mars 2009. compris dividendes exceptionnels éventuels). conditions : Environ 166 000 salariés du Groupe sont éligibles à cette prime • condition de présence au 15 mars 2009, c’est-à-dire contrat de au 31 décembre 2006. travail en vigueur avec une société du Groupe à cette date, à l’exception des cas de retraite, décès, invalidité ; S’agissant d’un instrument réglé en trésorerie, l’impact comptable de cette prime consiste à enregistrer sur la durée d’acquisition • condition de performance établie sur le taux de rendement des des droits une dette envers le salarié par contrepartie du résultat. capitaux employés du Groupe (ROCE) pour l’exercice 2008 ; La juste valeur de la dette totale est estimée sur la base du cours • durée de la période obligatoire de conservation des actions : de l’action SUEZ. Au 31 décembre 2006, l’impact de cette prime deux ans à compter de la date d’acquisition définitive du 15 est non significatif. mars 2009, ce qui autorise une cession à compter du 15 mars L a juste valeur de la dette au terme du plan est estimée à 20 2011. 24 millions d’euros. Population visée Substitution partielle de stock-options : 296 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 34 transactions avec des parties liées Zandvliet Power L ’ o b j e t de la présente note est de mettre en évidence les relations qui existent entre le Groupe et ses actionnaires (ou Zandvliet Power est une coentreprise (50%-50%) entre Electrabel, représentants) d’une part et d’autre part entre le Groupe et les détenue à 98,62% par le Groupe SUEZ, et RWE. sociétés sur lesquelles le Groupe n’exerce pas de contrôle exclusif Electrabel a accordé un prêt à Zandvliet Power. Celui-ci s’élève à (coentreprises ou associées). respectivement 95,8 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre Seules les opérations significatives sont décrites ci-dessous. 95,3 millions au 31 décembre 2005. L e s rémunérations des membres du Comité Exécutif et des administrateurs sont précisées dans une Note spécifique (Note 35 34.2 Sociétés associées – Rémunération des dirigeants) elia system operator (eso)/elia 34.1 Co-entreprises Elia est une société cotée dont Electrabel détient 27,1%. Elia, une filiale de Elia System Operator (ESO) a été créée en 2001, itasa pour gérer le réseau de transport d’électricité haute tension en Itasa est une filiale brésilienne (48,75%) de Tractebel Energia qui Belgique. ESO et Elia sont consolidées par mise en équivalence est détenue à 68,7% par le Groupe SUEZ. depuis la désignation par le Conseil des ministres fédéral belge d’ESO comme gestionnaire du réseau de transport. Les tarifs de Tractebel Energia a conclu avec la société Itasa un contrat d’achat réseau de transport sont soumis à l’approbation de la Commission de l’électricité produite. Ce contrat a généré des charges pour de Régulation de l’électricité et du gaz (CREG). Tractebel Energia de 38,6 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 38,6 millions d’euros au 31 décembre 2005. Electrabel a payé à ESO/Elia des coûts de transport d’électricité d’un montant de 200,2 millions d’euros au 31 décembre 2006 electroandina et 251,2 millions d’euros au 31 décembre 2005. Les dettes Le Groupe détient un intérêt de 33,25% dans Electroandina (société fournisseurs vis-à-vis d’ESO/Elia s’élèvent à 5,5 millions d’euros chilienne) via SUEZ-TRACTEBEL et Inversiones Tocopilla. au 31 décembre 2006 contre 12,5 millions d’euros au 31 décembre 2005. La société Gasoducto Nor Andino transporte pour Electroandina le gaz qu’elle achète. A ce titre, Gasoducto facture ses prestations Le Groupe a vendu à ESO/Elia des prestations de service pour pour un montant de 38,2 millions d’euros au 31 décembre 2006 un montant de 97 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre contre 38,9 millions d’euros au 31 décembre 2005. 100 millions d’euros au 31 décembre 2005. Groupe acea-electrabel (italie) E n f i n le Groupe a accordé un prêt d’une valeur de 808,4 millions d’euros au 31 décembre 2006 (soit Electrabel Italia, une filiale à 100% de Electrabel, détient 40,59% 354,8 millions d’euros à échéance 2009 et 453,6 millions d’euros de Acea-Electrabel qui, elle-même, possède plusieurs filiales. à échéance au-delà de 2010) contre 808,4 millions d’euros En 2006, Electrabel S.A. a cédé la société Alp Energie au Groupe au 31 décembre 2005. Ce dernier prêt a généré un revenu Acea-Electrabel. financier de 31,8 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 29,9 millions d’euros au 31 décembre 2005. A l p Energie, qui commercialisait auprès de ses clients de l’électricité vendue par les entités de Groupe Acea-Electrabel, a Electrabel S.A. a donné des garanties à Elia d’un montant de été absorbée par Acea Electrabel Elettricita Spa. Les achats du 10,6 millions d’euros correspondant aux paiements dans le futur Groupe SUEZ envers le Groupe Acea-Electrabel sur l’exercice 2006 de droits d’accès au réseau haute tension. 20 se sont élevés à 28,8 millions d’euros. sociétés intercommunales Par ailleurs, le Groupe SUEZ vend au Groupe Acea-Electrabel de E l e c t r a b e l a une influence notable sur des sociétés l’électricité et du gaz pour un montant de 146,4 millions d’euros intercommunales. au 31 décembre 2006 contre 77,2 millions d’euros au 31 décembre 2005. L e s sociétés intercommunales, consolidées par mise en équivalence, distribuent du gaz et de l’électricité produits par Le Groupe SUEZ a également accordé des prêts en 2006 au Groupe Electrabel et Distrigaz aux clients belges non industriels qui Acea-Electrabel pour un montant de 380 millions d’euros. ne sont pas éligibles à la dérégulation. Electrabel a vendu aux sociétés intercommunales 931,1 millions d’euros de gaz et 297 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes sohar d’électricité au 31 décembre 2006 contre 738,6 millions d’euros au 31 décembre 2005. Sohar est détenue à 50% par SUEZ-TRACTEBEL, filiale contrôlée à 100% par le Groupe SUEZ. Electrabel et Electrabel Customer Solutions ont payé des coûts de distribution de gaz et d’électricité aux sociétés intercommunales Par ailleurs, le Groupe a accordé à Sohar des garanties de bonne pour un montant de 1 203,2 millions d’euros au 31 décembre 2006 fin et de délais pour un montant maximal de 67,8 millions d’euros. contre 1 078,7 millions d’euros au 31 décembre 2005. Sohar construit et exploite une centrale électrique et une usine de dessalement d’eau de mer dans le Sultanat d’Oman. Certaines sociétés intercommunales n’ont pas d’effectifs. En application des statuts, Electrabel met à disposition de ces contassur sociétés intercommunales son personnel pour assurer les Contassur est partiellement détenue par SUEZ-TRACTEBEL (10%) services de distribution au quotidien. Electrabel facture tous ses et Electrabel (5%). travaux, fournitures et prestations aux sociétés intercommunales. Les montants facturés se sont élevés à 582,7 millions d’euros Contassur est une société d’assurance captive consolidée par mise au 31 décembre 2006 contre 1 431,2 millions d’euros au en équivalence. Les fonds de pension pour certains employés du 31 décembre 2005. Cette variation résulte de la cession de Groupe ont conclu des contrats d’assurance avec Contassur. Electrabel Netten Vlaanderen et de la création de Brussels Network Les polices d’assurance contractées avec Contassur constituent Operations. des droits à remboursement comptabilisés en tant qu’« Autres Les créances clients relatives aux services, à la fourniture de gaz et actifs» au bilan. Ces droits à remboursement s’élèvent d’électricité s’élèvent à 111,4 millions d’euros au 31 décembre 2006 respectivement à 186,6 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 78,1 millions d’euros au 31 décembre 2005. et à 318 millions d’euros au 31 décembre 2005. L e s dettes fournisseurs d’Electrabel envers les sociétés intercommunales s’élèvent à 274,8 millions d’euros au 34.3 Actionnaires 31 décembre 2006 contre 337,4 millions d’euros au compagnie nationale à Portefeuille 31 décembre 2005. Dans sa brochure annuelle 2005, le Groupe Bruxelles Lambert, Electrabel a prêté 341 millions d’euros au 31 décembre 2006 aux actionnaire à 8% au 31 décembre 2006 de SUEZ, indique que la sociétés intercommunales au moyen d’avances de trésorerie contre Compagnie Nationale à Portefeuille est partie prenante dans son 398,8 millions d’euros au 31 décembre 2005 tandis que ces organigramme de contrôle. dernières ont une créance sur Electrabel de 44,2 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 26,2 millions d’euros au SUEZ a cédé à la société Swilux, détenue à 100% par la Compagnie 31 décembre 2005. Nationale à Portefeuille (CNP), sa participation résiduelle de 5% dans M6 pour un montant de 163 millions d’euros. Le Groupe Electrabel a un droit à remboursement relatif aux engagements a enregistré avec cette opération une plus-value nette de de retraites du personnel de distribution. Celui-ci s’élève 120 millions d’euros au premier semestre 2006. Cette transaction à 377,9 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre finalise le désengagement total de SUEZ au capital de M6. 1 191 millions d’euros au 31 décembre 2005. Cette variation résulte de la cession de Electrabel Netten Vlaanderen et et de la Le Groupe a également cédé l’ensemble des titres de Trasys, création de Brussels Network Operations. société spécialisée dans les conseils et services informatiques, pour un montant de 32,8 millions d’euros à la société GIB. Cette compagnie nationale du rhône (cnr) société est contrôlée à parité égale par Ackermans & Van Haaren La CNR est détenue à 49,3% par Electrabel. et par la Compagnie Nationale à Portefeuille. Avec cette opération, SUEZ a réalisé une plus-value nette de 24 millions d’euros. Le Groupe a signé des contrats d’achat et de vente avec la CNR. Le Groupe a acheté 82,6 millions d’euros d’électricité à la CNR au 31 décembre 2006 et 42,9 millions d’euros au 31 décembre 2005 20 et a vendu 22,7 millions d’euros d’électricité au 31 décembre 2006 et 27,5 millions d’euros au 31 décembre 2005. 298 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 35 rémunération des dirigeants Les rémunérations des membres du Comité Exécutif et des administrateurs se décomposent de la façon suivante : 3 déc. 2006 3 déc. 2005 3 déc. 2004 En milllions d’euros avantages à court terme 20,8 17,8 17,0 3,9 2,9 2,0 avantages postérieurs à l’emploi 6,0 3,5 1,9 paiements sur base d’actions 30,7 24,2 20,9 TOTAL La hausse des paiements sur base d’actions est due à la prise en compte sur les 12 mois de l’exercice 2006 du plan émis au titre de 2005. note 36 actifs et passifs éventuels Dans le cadre de son activité, le Groupe est amené à donner et dans le cadre des différentes cessions réalisées par le Groupe recevoir des garanties. Un passif est comptabilisé dès lors qu’il est dans le passé. Les garanties sur les cessions de Nalco, Indosuez probable que les garanties données se traduisent par une sortie et Northumbrian représentent 80% des garanties données. de ressources sans contrepartie. Les autres passifs éventuels (1 335,3 millions d’euros) ont trait pour L e s garanties données présentées ci-après répondent à la l’essentiel à des engagements pris par Electrabel dans le cadre de définition de passifs éventuels et ne sont donc pas comptabilisées «cross border leases» de centrales belges et néerlandaises mais au bilan. aussi de garanties données par Sita France aux préfectures pour couvrir les risques liés aux centres d’enfouissement techniques. Des garanties de passif ont été données pour un montant total de 1 515,0 millions d’euros contre 1 507,4 millions d’euros en 2005 note 37 Litiges 37.1 Concurrence et concentrations en Hongrie et en Pologne. Elle a invité les gouvernements hongrois et polonais à revoir ces systèmes, le cas échéant en indemnisant energie les parties prenantes à ces contrats. Le Groupe est directement concerné, puisque partie contractante en Hongrie (Dunamenti) et U n e enquête dite sectorielle dans le secteur de l’énergie a en Pologne (Polaniec). été lancée en été 2005. De telles enquêtes ne visent pas un opérateur particulier mais le fonctionnement global d’un marché La Commission poursuit également son examen des contrats tel la fourniture de gaz ou d’électricité. Le 10 janvier 2007, la de fourniture de gaz aux clients industriels en Belgique, afin de 20 Commission Européenne a rendu publics les résultats définitifs déterminer si la durée des contrats conclus par Distrigaz n’est de cette enquête et a indiqué quelles étaient à son estime les pas de nature à verrouiller le marché belge. Distrigaz coopère faiblesses majeures des secteurs électrique et gazier en Europe. Il pleinement avec les services de la DG Concurrence dans ce appartient maintenant au Conseil et aux Etats membres d’évaluer dossier. le rapport de la Commission et de prendre d’éventuelles initiatives législatives. Le Groupe étant un acteur important dans ces métiers, environnement de telles mesures auraient un impact certain sur ses activités. Il En France, le Conseil de la Concurrence a considéré que l’existence n’est toutefois pas possible aujourd’hui d’en évaluer la portée. de sociétés de distribution d’eau paritaires entre la Compagnie Générale des Eaux (Veolia) et la Lyonnaise des Eaux France (SUEZ) En marge de l’enquête sectorielle, la Commission a terminé son entraînait une situation de position dominante collective entre les examen des systèmes de contrats long terme conclus lors ou à deux Groupes ; néanmoins il n’a pas pris de sanctions mais a l’occasion de privatisations de sociétés productrices d’électricité 299 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes demandé au Ministre de l’Economie d’enjoindre aux deux sociétés conclu avec la Province et le contrat de vente signé avec Roggio de modifier ou résilier les accords les ayant conduits à associer S.A., Aguas Cordobesas ainsi que ses actionnaires étrangers (parmi leurs moyens dans le cadre de ces filiales communes. lesquels SUEZ) s’est retirée de la procédure d’arbitrage devant le CIRDI le 22 décembre 2006. Sur pourvoi de la Compagnie Générale des Eaux, la Cour de cassation a récemment cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris Quant à Aguas Argentinas et Aguas Provinciales de Santa Fe, les qui avait confirmé la décision du Conseil de la concurrence. La négociations entre le concessionnaire et les autorités responsables cassation est intervenue au motif de procédure que la cour d’appel de l’octroi des concessions se sont poursuivies en 2005 et arrêtées n’était pas compétente pour apprécier une mesure relevant du en 2006 sans déboucher sur l’application de hausses de tarif ou droit du contrôle des concentrations. A la suite de cet arrêt qui ne la rédaction de nouvelles directives visant à restaurer un équilibre remet pas en cause la décision du Conseil de la Concurrence, le durable sur le plan financier et économique pour les deux contrats ministre de l’Economie pourrait prendre un arrêté pour enjoindre argentins. Vu ce contexte et le déclin consécutif des résultats aux deux groupes de décroiser leurs participations dans les filiales financiers et opérationnels des sociétés, Aguas Argentinas et communes (Société des Eaux de Marseille, Société des Eaux du Aguas Provinciales de Santa Fe ont été obligées d’entamer des Nord, SEVESC, Stéphanoise des Eaux, Martiniquaise et Guyanaise procédures de résiliation de leur contrat de concession. des Eaux). L a liquidation volontaire d’Aguas Provinciales de Santa Fe a été annoncée le 13 janvier 2006, lors de l’Assemblée Générale 37.2 Litiges et arbitrages annuelle de la Société. Le 31 janvier 2006, les autorités ont édicté un décret administratif mettant fin au contrat de concession existant Le Groupe est engagé dans le cours normal de ses activités dans et reconnaissant dûment le transfert des services au concédant, un certain nombre de litiges et arbitrages avec des tiers ou avec avec prise effet à partir du 8 février 2006. Le 20 avril 2006, Aguas l’administration fiscale de certains pays. Des provisions sont Provinciales de Santa Fe a remis en cause la validité de ce décret constituées au titre de ces litiges et arbitrages lorsqu’il existe une administratif. obligation (légale, contractuelle ou implicite) envers un tiers à la date de clôture, qu’il est probable qu’une sortie de ressources Les autorités responsables de l’octroi des concessions ont rejeté sans contrepartie soit nécessaire pour éteindre l’obligation, et que la demande de résiliation d’Aguas Argentinas. Les négociations en le montant de cette sortie de ressources peut être estimé avec une vue de vendre les participations des actionnaires européens dans fiabilité suffisante. Le montant des provisions constituées à ce titre Aguas Argentinas, se sont soldées par un échec. Le 21 mars 2006, au 31 décembre 2006 s’élève à 403 millions d’euros. le gouvernement argentin a procédé, par décret, à la résiliation du contrat de concession d’Aguas Argentinas, en alléguant des Litiges argentins manquements de la part du concessionnaire, et a transféré tous En Argentine, les tarifs applicables aux contrats de concession ses actifs vers AYSA, société nouvellement constituée détenue sont bloqués depuis la promulgation de la loi d’urgence publique à 100% par l’Argentine. La décision des autorités argentines a et de réforme du régime des changes (Loi d’urgence) en notamment abouti à la cessation des paiements de la Société, janvier 2002. Ainsi, en 2003, conformément aux traités bilatéraux qui a demandé le 28 avril à bénéficier du «Concurso Preventivo» franco-argentins de protection des investissements, SUEZ et (comparable à la procédure administrative de concordat préventif certains autres actionnaires et détenteurs de concession (Aguas de faillite en France et qui implique la suspension provisoire des Argentinas à Buenos Aires, Aguas Provinciales de Santa Fe à poursuites). Rosario et Aguas Cordobesas à Cordoba) ont lancé des procédures Les procédures d’arbitrage du CIRDI relatives à la protection des d’arbitrage relatives à cette matière devant le Centre International participations des actionnaires étrangers dans ces deux contrats, pour le Règlement des Différends Relatifs aux Investissements sont actuellement en cours. Le tribunal du CIRDI a rejeté les (CIRDI). Ces procédures visent à obtenir des indemnités pour objections de l’Argentine sur la compétence de ce même tribunal compenser la perte de valeur des investissements consentis pour statuer dans les deux affaires. La décision sur la compétence depuis le début de la concession, suite aux mesures adoptées par dans l’affaire Aguas Provinciales de Santa Fe a été prononcée le l’Argentine après l’adoption de la loi d’urgence susmentionnée. 16 mai 2006 et celle correspondant à l’affaire Aguas Argentinas 20 Des négociations avec les autorités responsables de l’octroi des le 3 août 2006. Les audiences sur le fond doivent avoir lieu du concessions ont immédiatement été engagées, dans chaque 28 mai 2007 au 2 juin 2007 dans le procès Aguas Provinciales cas. de Santa Fe et du 29 octobre 2007 au 6 novembre 2007 dans le procès Aguas Argentinas. En ce qui concerne Aguas Cordobesas, un accord prévoyant un nouveau régime tarifaire a été conclu avec la Province de Cordoba Une plainte a été déposée devant la Cour de district fédérale le 13 octobre 2006 et approuvé par l’Assemblée Provinciale le de New York à la fin septembre 2006 par une entité appelée 11 novembre 2006. Parallèlement à cet accord avec la Province, «Aguas Recovery Lenders’Group» afin d’obtenir le paiement, SUEZ et Agbar ont vendu le contrôle de la Société à Roggio S.A., par SUEZ, Agbar et AYSA (la Société à capitaux argentins qui a groupe privé argentin actif dans les services d’utilité publique, succédé à Aguas Argentinas) du montant de 130 millions d’USD pour ne conserver ainsi qu’une participation de 10% (5% SUEZ, correspondant à une dette non garantie d’Aguas Argentinas envers 5% Agbar) dans Aguas Cordobesas Selon les termes de l’accord les prêteurs chirographaires. La décision de la Cour de district 300 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes fédérale de New York sur la compétence ne devrait pas être rendue et de chargement à Hammerfest (Norvège) dans le cadre du projet avant la fin avril 2007. GNL de Snohvit. L’exécution de ce contrat a été affectée par des demandes de Litige aeP modifications excessives et d’autres réaménagements de la part Aux Etats-Unis, un litige oppose SUEZ Energy Marketing North de la Société étant donné que la Société a refusé de verser une America (SEMNA, dénommée précédemment TEMI) à AEP indemnisation au Contractant pour le dépassement de budget et (AEP Power Marketing Inc.) portant sur un contrat d’achat/vente de délai, TGE, en tant que responsable du consortium, a intenté d’électricité à long terme (Power Purchase and Sale Agreement) un procès à la Société devant les tribunaux de la ville de Stavanger dans le cadre duquel SEMNA se portait acquéreur de l’électricité (Norvège). La demande principale du Contractant s’élève à un à produire par le propriétaire (AEP) d’une centrale située à montant de 243 millions d’euros. Plaquemine en Louisiane. La position essentielle du Contractant est que la Société s’est En première instance (U.S. District Court for the Southern District of tellement écartée des conditions contractuelles préalables que New York), SEMNA réclamait des dommages et intérêts excédant le contrat n’est plus d’application, c’est-à-dire que le Contractant USD 17 millions (notamment au motif que, faute d’accord entre peut exiger le paiement de l’ensemble du projet sur la base les parties sur l’un des éléments essentiels du contrat, à savoir du prix coûtant majoré. En outre, le Contractant a argumenté les protocoles opérationnels, le contrat n’était pas susceptible que le nombre important de modifications et leur effet cumulé d’exécution), AEP réclamant des dommages et intérêts excédant excèdent largement ce que les parties pouvaient attendre lors de USD 643 millions (notamment au titre de factures impayées et, en la conclusion du contrat et que la Société a outrepassé son droit ce qui concerne la majeure partie des montants réclamés, au titre de demander des modifications aux termes du Contrat. de la résiliation du contrat aux torts de SEMNA). La Société rejette les arguments précités et prétend qu’elle a le droit Le 8 août 2005, le Tribunal a octroyé à AEP USD 122 millions au de recevoir les dommages-intérêts prédéterminés en cas de retard, titre de dommages et intérêts (partie de la demande relative aux plafonnés à 10% de la valeur du contrat, soit 28 millions d’euros, factures impayées), à majorer des intérêts préjudiciaires. SEMNA dus par le Contractant. a, d’une part, fait appel de la décision devant la United States Dans le cadre de cette procédure, les parties ont d’abord tenté Court of Appeals (Second Circuit) et a, d’autre part, déposé une d’obtenir un règlement à l’amiable à travers une médiation assurée requête en reconsidération des dommages et intérêts accordés sous la houlette de la présidence du tribunal. Comme les parties à AEP devant le Tribunal. AEP a, d’une part, fait appel de cette n’ont pas pu atteindre ledit règlement à l’amiable, l’action en justice décision, elle aussi, et a, d’autre part, déposé une requête sollicitant a été relancée. Après un échange de mémoires entre les parties, plus de USD 500 millions au titre de dommages et intérêts. Le l’audience judiciaire principale a débuté le 18 septembre 2006. 20 janvier 2006, le Tribunal a rejeté les requêtes de SEMNA, et La procédure norvégienne est essentiellement orale et basée sur a rejeté partiellement celles de AEP, en modifiant le jugement en les auditions des témoins. La procédure devait durer 3 mois, mais sorte que SEMNA était redevable d’un montant supplémentaire elle est toujours en cours vu la complexité de l’affaire. A ce stade, de 50 millions de dollars US en vertu de la garantie consentie par le Contractant a plaidé sur la vraie base de sa plainte, à savoir SUEZ-TRACTEBEL S.A. (STSA). SEMNA a déposé une requête les modifications et les réaménagements apportés par la Société auprès du Tribunal sollicitant la révision de cette décision judiciaire tout au long de l’exécution du contrat. La décision du tribunal est au motif que ce montant n’est pas dû par SEMNA, mais par STSA, prévue pour début 2008. et ce dans l’hypothèse où SEMNA ne payerait pas les sommes redevables à AEP. Le Tribunal a fait droit à la requête de SEMNA Les dispositions comptables appropriées ont été prises en ce qui sur ce point. concerne ce litige. D a n s le cadre de la procédure d’appel précitée devant la Litige togo electricité United States Court of Appeals (Second Circuit), l’échange de La société Togo Electricité a signé avec l’Etat togolais une Convention pièces et de conclusions s’est clôturé, l’affaire a été plaidée le de Concession en décembre 2000 pour la gestion du service public 14 décembre 2006 et elle est actuellement en délibéré. Aucun 20 de la distribution d’électricité au Togo («Convention»). délai n’est imparti aux juges d’appel pour rendre leur décision. SEMNA a constitué une provision relative à cette procédure, sans Togo Electricité a résilié la Convention en se fondant sur les termes reconnaître pour autant la validité du recours. de celle-ci en cas de rupture de l’équilibre économique et financier non résolu à l’amiable entre les parties. La résiliation est devenue Litige snohvit effective le 22 février 2006. Le 16 juillet 2002, Tractebel Gas Engineering Belgium S.A. (TGE), L’Etat togolais n’a pas reconnu la validité de la résiliation prononcée en tant que responsable du consortium TGE – Fabricom-GTI par Togo Electricité. Dès le 22 février 2006, il adoptait deux décrets S.A. – Entrepose Contracting S.A. («Contractant»), et Statoil ASA par lesquels il résiliait également la Convention pour manquements («Société») ont conclu un contrat pour les installations de stockage de Togo Electricité à ses obligations au titre de la Convention. Il 30 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes prenait possession dès le 22 février 2006 de l’ensemble des actifs investissements et d’au moins trois mois aux termes du Traité de Togo Electricité, sans indemnité. sur la Charte d’énergie. Parallèlement, Dunamenti a entamé une procédure de règlement à l’amiable en vertu du contrat d’achat A partir du mois de mars 2006, l’Etat togolais a engagé plusieurs d’énergie électrique avec MVM. actions au Togo afin de justifier la prise de possession des actifs de Togo Electricité. La période de règlement à l’amiable avec MVM en vertu du contrat d’achat d’énergie électrique, a pris fin le 20 novembre 2006, Parmi celles-ci, une action au fond a été introduite à l’encontre de sans que le moindre accord n’ait été trouvé. En date du Togo Electricité, étendue par la suite à SES, pour voir condamner 16 novembre 2006, le ministère hongrois des Transports et de ces deux sociétés à payer une indemnité à l’Etat togolais au titre l’Economie a envoyé une réponse à la lettre de mise en demeure des manquements à la Convention évaluée entre 27 et 33 milliards du 4 septembre 2006 susmentionnée, en sollicitant une réunion de FCFA, soit entre 41 et 50 millions d’euros. Invoquant l’existence avec des représentants de haut niveau d’Electrabel. Une première d’une clause compromissoire dans la Convention, Togo Electricité rencontre entre Electrabel et le gouvernement hongrois, représenté a cependant introduit une action en arbitrage devant le CIRDI dès par le Secrétaire d’état à l’énergie, s’est déroulée en janvier 2007, le mois de mars 2006. La procédure, à laquelle SES propose de et une nouvelle est prévue pour le début mars 2007. se joindre, suit actuellement son cours au travers de demandes préliminaires. Litige Ghislenghien A ce stade et compte tenu du peu d’arguments juridiques présentés A la suite d’une manœuvre malencontreuse exercée par des tiers, par l’Etat togolais en soutien de sa demande, seuls les frais de une rupture d’une canalisation de transport de gaz de Fluxys s’est justice et les honoraires d’avocat ont été provisionnés. produite le 30 juillet 2004 à Ghislenghien en Belgique. Cet accident a entraîné la mort de 24 personnes, et plus de 130 personnes ont Litige Queen mary été blessées. A la suite de l’effondrement, le 15 novembre 2003, d’une passerelle En septembre 2005, Fluxys a été inculpée par le Juge d’Instruction d’accès au paquebot «Queen Mary II» à Saint-Nazaire, entraînant de Tournai en tant que personne morale pour homicides et lésions la mort de quinze personnes et provoquant une trentaine de involontaires par défaut de prévoyance ou de précaution. Le blessés, la société Endel (filiale de SES) a été mise en cause pour 1er février 2007, un cadre faisant partie du Dispatching de Fluxys le montage de passerelles de location reliant le quai au navire. s’est vu signifier son inculpation à titre individuel, avec les mêmes Par ordonnance de référé du 26 novembre 2003, le président charges d’inculpation que Fluxys. Le 20 février 2007, Electrabel du Tribunal de commerce de Saint-Nazaire a nommé un expert s’est vu signifier son inculpation en tant que personne morale, avec civil qui a rendu son rapport le 5 avril 2006. La société Endel a les mêmes charges d’inculpation que Fluxys. déposé une note au juge d’instruction le 21 juin 2006 faisant part A ce jour, 22 personnes physiques et morales ont été inculpées. de ses observations sur les rapports déposés par l’expert civil et les experts nommés au pénal. L’instruction suit son cours. Différentes parties ont demandé des devoirs complémentaires dans le cadre de l’instruction et une Au civil, une convention d’indemnisation des victimes a été signée expertise judiciaire est également en cours. le 24 février 2004, la société Endel n’y étant pas partie. A ce jour, aucune poursuite judiciaire civile individuelle n’a été introduite En outre, Fluxys et/ou ses assureurs ont également été assignés contre la société Endel. par différentes victimes de la catastrophe devant les tribunaux de première instance et de commerce de Bruxelles. Actuellement, Au pénal, la société Endel et quatre salariés de l’entreprise ont treize procédures civiles sont pendantes. été mis en examen, parmi d’autres personnes, le 28 juillet 2005. L’instruction suit son cours. réclamation du fisc belge Les services de l’Inspection Spéciale des Impôts belge réclament Litige electrabel – etat de Hongrie à Tractebel (devenue SUEZ-TRACTEBEL S.A.) un montant de Electrabel et Dunamenti ont accompli les démarches préliminaires 188 millions d’euros concernant ses investissements passés visant à entamer une procédure d’arbitrage internationale contre 20 au Kazakhstan. SUEZ-TRACTEBEL S.A. a introduit un recours l’état hongrois pour manquement aux obligations de l’état hongrois administratif contre ces demandes. La société continue à estimer, en vertu du Traité hungaro-belge de protection des investissements sur la base des avis de ses conseils, que ces demandes sont sans et du Traité sur la Charte d’énergie, quant à Dunamenti. fondement. La procédure d’arbitrage internationale se trouve actuellement dans A la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autre litige ou une phase obligatoire de conciliation, étant donné qu’Electrabel arbitrage susceptible d’avoir ou ayant eu dans un passé récent et Dunamenti ont adressé une lettre de mise en demeure à l’état une incidence significative sur la situation financière, le résultat, hongrois le 4 septembre 2006 en vertu du Traité hungaro-belge l’activité et le patrimoine de la Société et du Groupe. de protection des investissements et du Traité sur la Charte d’énergie. La lettre de mise en demeure transmise à l’état hongrois a donné lieu à une période obligatoire de discussion d’au moins six mois aux termes du Traité hungaro-belge de protection des 302 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 38 evénements postérieurs à la clôture 38.1 Rachat des obligations à échéance 2009 38.2 Offre Publique de Reprise sur les minoritaires et 2010 du GIE d’Electrabel SUEZ a lancé du 15 février 2007 au 22 février 2007, au travers de Le 8 mars 2007, SUEZ a annoncé son intention de faire une son véhicule financier GIE SUEZ Alliance, une offre publique en offre publique de reprise sur les 1,38% du capital d’Electrabel vue d’optimiser le profil d’amortissement de sa dette et de réduire qu’il ne détenait pas. L’investissement s’élève à environ le niveau de sa dette brute. 450 millions d’euros. Le GIE SUEZ Alliance a racheté une partie de ses obligations arrivant à échéance en février 2009 et en juin 2010 pour un montant total de 1,235 milliard d’euros. 20 303 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes note 39 Liste des principales sociétés consolidées au 3 décembre 2006 méthode de % d’intérêt % de contrôle consolidation noms adresse du siège social déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 SUEZ ENERGIE EUROPE (SEE) Boulevard du Régent, 8 – 1000 98,6 98,6 98,6 98,6 iG iG electRaBel Bruxelles – Belgique elia/elia SYStem Boulevard de l’empereur 20 27,1 27,1 27,5 27,5 me me opeRatoR – eSo – 1000 Bruxelles – Belgique electRaBel france le césar, 20 place louis pradel, 98,6 98,6 100,0 100,0 iG iG 69001 lyon, france electRaBel cuStomeR Boulevard du Regent, 8 – 1000 60,0 60,0 95,8 95,8 iG iG SolutionS Bruxelles – Belgique eneRGY euRope inveSt place du trône 1 – 1000 98,6 100,0 100,0 100,0 iG iG Bruxelles – Belgique electRaBel netten Guldensporenpark 52-56 – 9820 98,6 100,0 nc iG vlaanDeRen merelbeke – Belgique Dunamenti erömü ut 2, 2442 73,8 73,8 74,8 74,8 iG iG Szazhalombatta – Hongrie electRaBel neDeRlanD Dr Stolteweg 92, 98,6 98,6 100,0 100,0 iG iG 8025 az zwolle, pays-Bas nv electRaBel friedrichstaBe 200, 98,6 98,6 100,0 100,0 iG iG DeutScHlanD aG 10117 Berlin, allemagne eneRGie SaaRloRlux Richard Wagner Strasse 14 – 16, 50,3 50,3 51,0 51,0 iG iG 66111 Saarbrücken – allemagne Gmbh electRaBel neDeRlanD Dr Stolteweg 92, 98,6 98,6 100,0 100,0 iG iG SaleS Bv 8025 az zwolle, pays-Bas polaniec zawada 26, 98,6 98,6 100,0 100,0 iG iG 28-230 polaniec – pologne RoSiGnano eneRGia via piave n° 6 Rosignano 98,1 98,1 99,5 99,5 iG iG Spa maritimo, italie Groupe acea electrabel (a) (b) piazzale ostiense, 2, 40,0 40,0 40,6 40,6 ip ip 00100 Roma – italie caStelnou calle General castanõs 4 – 3a 98,6 98,6 100,0 100,0 iG iG planta, 28004 madrid – espagne tiRReno poWeR Spa 47, via Barberini, 34,5 34,5 35,0 35,0 ip ip 00187 Rome – italie compaGnie nationale 2, rue andré Bonin 49,3 49,3 47,9 47,9 iG me Du RHone (cnR) (c) 69 004 lyon – france SYnatom avenue ariane 7 – 98,6 98,6 100,0 100,0 iG iG 1200 Bruxelles SHem (d) 28, Boulevard Raspail, 98,2 78,9 99,6 80,0 iG iG 20 75007 paris – france DiStRiGaz Rue de l’industrie, 10 – 57,2 57,2 57,2 57,2 iG iG 1000 Bruxelles – Belgique DiStRiGaz & co Rue de l’industrie, 10 – 57,2 57,2 100,0 100,0 iG iG 1000 Bruxelles – Belgique fluxYS avenue des arts, 31 – 57,2 57,2 57,2 57,2 iG iG 1040 Bruxelles – Belgique fluxYS lnG Rue Guimard 4, 60,2 60,2 100,0 100,0 iG iG 1040 Bruxelles, Belgique Pourcentage de détention dans la holding ACEA/ELECTRABEL. (a) ALP ENERGIA ITALIA a été intégrée dans les comptes du Groupe ACEA Electrabel en 2006. (b) Se reporter à la Note 17. (c) L’option de 19,6% a été levée par anticipation en 2006. (d) 304 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes méthode de % d’intérêt % de contrôle consolidation noms adresse du siège social déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 SUEZ ENERGIE INTERNATIONAL (SEI) 68,7 68,7 68,7 68,7 iG iG tRacteBel eneRGia (ex Rua antônio Dib mussi, GeRaSul) 366 centro, 88015-110 florianopolis, Santa catarina – Brésil 68,7 68,7 100,0 100,0 iG iG companHia eneRGetica Rua antonio Dib mussi, n° 366 meRiDional – centro florianopolis – Santa catarina – Brazil eneRSuR av. República de panamá 3490, 61,7 61,7 61,7 61,7 iG iG San isidro, lima 27, peru GloW (tHailanDe) 195 empire tower, 38th floor- 69,1 69,1 69,1 69,1 iG iG park Wing, South Sathorn Road, Yannawa, Sathorn, Bangkok 10120 – thailande 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG Suez lnG finance S.a. 1st floor, chamber of commerce Building columbus circle, Westmoorings trinidad W.i. – trinidad & tobago 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG Suez eneRGY 1990 post oak Boulevard, Suite ReSouRceS noRtH 1900 Houston, tx 77056-4499 ameRica – etats-unis Suez eneRGY 1990 post oak Boulevard, Suite 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG maRKetinG noRtH 1900 Houston, tx 77056-4499 ameRica – etats-unis Suez eneRGY 1990 post oak Boulevard, Suite 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG GeneRation noRtH 1900 Houston, tx 77056-4499 ameRica – etats-unis Suez lnG ameRica one liberty Square, Boston, 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG ma 02109 – etats-unis HanJin citY GaS 711 Sang-Gye-6-Dong 139-206 75,0 75,0 nc iG Séoul – coRee colBun av. apoquindo 4775, piso 11, 19,0 32,5 nc me 12 & 13, las condes – Santiago – chili BaYmina ankara Dogal Gaz Santrali, 95,0 95,0 95,0 95,0 iG iG ankara eskisehir Yolu 40 km, maliöy mevkii, 06900 polatki/ ankara – turquie 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG tBl eneRGia De carretera a villa de Garcia km.9, monteReY c.p. 66000 Garcia nuevo leon – mexico 20 305 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes méthode de % d’intérêt % de contrôle consolidation noms adresse du siège social déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 SUEZ ENERGIE SERVICES (SES) 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG elYo 1, place des degrés 92059 paris la Défense cedex – france axima aG 12, zürcherstrasse – 8401 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG Winterthur – Suisse cpcu 185, Rue de Bercy, 75012 paris 64,4 64,4 64,4 64,4 iG iG – france faBRicom S.a. 254, Rue de Gatti de Gamond 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG – 1180 Bruxelles – Belgique endel 1, place des degrés 92059 paris 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG la Défense cedex – france faBRicom Gti S.a. Rue de Gatti de Gamond 254 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG – 1180 Bruxelles – Belgique GRoupe Gti Hogeweg 35a – 5301 lJ 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG zaltbommel – pays-Bas ineo 2 allée Jacques Brel 92247 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG malakoff cedex – france méthode de % d’intérêt % de contrôle consolidation noms adresse du siège social déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 ENVIRONNEMENT 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG Suez enviRonnement 1, rue d’astorg 75008 paRiS – france lYonnaiSe DeS eaux 1, rue d’astorg 75008 paRiS 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG france – france DeGRemont 183, avenue du 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG 18 juin 1940 92500 Rueil malmaison – france aGBaR torre agbar, avenida Diagonal 25,9 25,5 48,5 48,5 ip ip 211, 08018 Barcelona – espagne Sita HolDinGS uK ltD Grenfell road, maidenhead, 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG Berkshire Sl6 1eS, Royaume-uni Sita DeutScHlanD 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG industriestrasse 161 D-50999, GmbH Köln, allemagne Sita neDeRlanD Bv m. e.n. van Kleffensstraat 6, 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG postbis 7009, nl – 6801 Ha amhem, pays-Bas 20 Sita france 123, rue des 3 fontanot 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG 92000 nanterre – france Sita SveRiGe aB. Kungsgardsleden – 75,0 75,0 75,0 75,0 iG iG 26271 angelholm – Suède aGuaS anDinaS (e) avenida presidente Balmaceda 7,4 48,5 nc ip 1398, piso – 4, Santiago – chili aGuaS aRGentinaS Reconquista 823, 46,3 39,9 nc iG 1003 Buenos aires – argentine lYDec 20, boulevard Rachidi, 51,0 51,0 51,0 51,0 iG iG casablanca – maroc uniteD WateR 200 old Hook Road, Harrington 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG ReSouRceS park new Jersey – etats-unis Aguas andinas est intégrée dans le groupe Agbar à compter de 2006. (e) 306 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Notes aux comptes méthode de % d’intérêt % de contrôle consolidation noms adresse du siège social déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 déc. 2006 déc. 2005 AUTRES 16 Rue de la ville l’evêque Suez S.a. – 75008 paris – france 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG place du trône, 1 – Suez-tRacteBel 1000- Bruxelles – Belgique 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG 16, rue de la ville l’evêque – Gie – Suez alliance 75383 paris cedex 08 – france 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG 16, rue de la ville l’evêque – Suez finance S.a. 75383 paris cedex 08 – france 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG place du trône, 1 – Genfina 1000 Bruxelles – Belgique 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG 68, Rue du faubourg Saint- Si financeS Honoré – 75008 paris – france 100,0 100,0 100,0 100,0 iG iG IG : Intégration Globale (filiale). IP : Intégration Proportionnelle (coentreprise). ME : Mise en Equivalence (entreprise associée). NC : non consolidée. 20 307 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Vérifications des informations financières historiques annuelles 20.3 Vérifications des informations financières historiques annuelles Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Suez relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. i. opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. ii. Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : règles et méthodes comptables Nous avons examiné les traitements comptables retenus par le groupe Suez, en particulier en ce qui concerne la comptabilisation des contrats de concession, la comptabilisation des acquisitions d’intérêts minoritaires et la déclinaison pratique des dispositions d’IAS 39 relatives à la qualification de contrats relevant de « l’activité normale », domaines qui ne font pas l’objet de dispositions ou précisions spécifiques dans le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Nous nous sommes assurés que la note 1 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée à cet égard. 20 changements de méthodes comptables La note 1 aux comptes consolidés expose le changement de méthode comptable intervenu au cours de l’exercice suite à l’application de l’option offerte par la norme IAS 19 révisée « Avantages du personnel » consistant à comptabiliser directement en capitaux propres l’ensemble des écarts actuariels relatifs aux régimes d’avantages postérieurs à l’emploi. Conformément à la norme IAS 8, l’information comparative relative aux exercices 2005 et 2004, présentée dans les comptes consolidés, a été retraitée pour prendre en considération de manière rétrospective l’application de cette option. En conséquence, l’information comparative diffère des comptes consolidés publiés au titre de l’exercice 2005. Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, nous avons examiné le correct retraitement des comptes des exercices 2005 et 2004 ainsi que l’information donnée à ce titre dans la note 24.2 aux comptes consolidés. 308 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Vérifications des informations financières historiques annuelles estimations comptables Comme il est précisé dans la note 1 de l’annexe aux comptes consolidés, le groupe Suez est conduit à effectuer des estimations et à formuler des hypothèses pour préparer ses états financiers. La note précise également que les résultats futurs des opérations concernées pourraient être différents de ces estimations en fonction d’hypothèses ou de situations différentes. Ces estimations comptables significatives concernent les goodwills, les actifs corporels et incorporels, les provisions, les instruments financiers dérivés ainsi que le chiffre d’affaires réalisé et non relevé (dit « en compteur ») : • En ce qui concerne les actifs mentionnés ci-dessus, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre des tests de dépréciation, ainsi que les données et les hypothèses utilisées. Nous avons revu les calculs effectués par le groupe et vérifié que les notes 1 et 8 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée. • S’agissant des provisions, en particulier les provisions pour retraitement et stockage des combustibles et démantèlement des installations nucléaires, les provisions pour litiges et les provisions pour retraites et autres avantages du personnel, nous avons apprécié les bases sur lesquelles ces provisions ont été constituées et vérifié que les notes 23, 24 et 37 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée. • Pour ce qui concerne la valorisation des instruments financiers dérivés qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs, le groupe utilise des modèles internes représentatifs des pratiques de marché. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle des modèles utilisés, et à apprécier les données et les hypothèses retenues. Nous avons vérifié que la note 27 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée. • En ce qui concerne les ventes d’électricité et de gaz aux segments de clientèle faisant l’objet d’un relevé de compteur en cours d’exercice comptable, le groupe procède à une estimation du chiffre d’affaires à partir d’historiques, de statistiques de consommation et d’estimations de prix de vente. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de réconciliation entre les estimés comptables et la facturation réelle et à apprécier les données et hypothèses retenues pour le calcul des estimés. Nous avons vérifié que la note 1 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. iii. Vérification spécifique Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Neuilly-sur-Seine, le 3 avril 2007 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres 20 Jean-Paul Picard christian cHocHon 309 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Politique de distribution des dividendes 20.4 Politique de distribution des dividendes Confiant dans les perspectives à moyen terme du Groupe, le Conseil • et de 50 % par rapport au dividende net (non corrigé) de 0,80 euro d’Administration de SUEZ a décidé de poursuivre et d’amplifier sa par action versé au titre de l’exercice 2004. politique de distribution dynamique, cohérente avec l’évolution du Compte tenu du nombre d’actions à rémunérer (1.277.844.403 résultat net part du groupe et offrant un rendement compétitif, au maximum, soit + 1,4 % par rapport à l’année précédente), la notamment vis-à-vis des autres sociétés du secteur. distribution totale maximale représentera 1,53 milliard d’euros, soit Fort de ces perspectives et de la solidité financière de SUEZ, le 21,7 % de plus que l’année précédente. Conseil d’Administration a décidé de proposer la distribution, au Pour les années suivantes, la politique de distribution de SUEZ sera titre de l’exercice 2006, d’un dividende net de 1,20 euro par action de verser un dividende en croissance, supérieur à 50 % du résultat en augmentation : net récurrent1. • de 20 % par rapport au dividende net de 1 euro par action versé au titre de l’exercice 2005 ; 20.4. montant du dividende par action dividendes des cinq derniers exercices (après ajustement suite à l’augmentation de capital en numéraire avec maintien du droit préférentiel de souscription du 2 octobre 2005) exercice (en euros) dividende net avoir fiscal revenu global (actions entièrement libérées) 2001 0,70 0,35 1,05 2002 0,70 0,35 1,05 2003 0,70 0,35 1,05 2004 0,79 - 0,79 2005 1,00 - 1,00 Les dividendes, non réclamés dans un délai de 5 ans, font l’objet d’un versement au Trésor Public. 20 1. Résultat net récurrent = résultat net part du Groupe corrigé (i) des plus-values, (ii) de l’effet de l’application d’IAS 32-39 sur le résultat des activités ordinaires ainsi que (iii) d’éventuels autres éléments majeurs non récurrents. 30 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Procédures judiciaires et d’arbitrage 20.5 Procédures judiciaires et d’arbitrage concurrence et concentrations energie aux deux groupes de décroiser leurs participations dans les filiales communes (Société des Eaux de Marseille, Société des Eaux du Nord, SEVESC, Stéphanoise des Eaux, Martiniquaise et Guyanaise U n e enquête dite sectorielle dans le secteur de l’énergie a des Eaux). été lancée en été 2005. De telles enquêtes ne visent pas un opérateur particulier mais le fonctionnement global d’un marché tel la fourniture de gaz ou d’électricité. Le 10 janvier 2007, la Commission européenne a rendu publics les résultats définitifs Litiges et arbitrages de cette enquête et a indiqué quelles étaient à son estime les Le Groupe est engagé dans le cours normal de ses activités dans faiblesses majeures des secteurs électrique et gazier en Europe. Il un certain nombre de litiges et arbitrages avec des tiers ou avec appartient maintenant au Conseil et aux Etats membres d’évaluer l’administration fiscale de certains pays. Des provisions sont le rapport de la Commission et de prendre d’éventuelles initiatives constituées au titre de ces litiges et arbitrages lorsqu’il existe une législatives. Le Groupe étant un acteur important dans ces métiers, obligation (légale, contractuelle ou implicite) envers un tiers à la de telles mesures auraient un impact certain sur ses activités. Il date de clôture, qu’il est probable qu’une sortie de ressources n’est toutefois pas possible aujourd’hui d’en évaluer la portée. sans contrepartie soit nécessaire pour éteindre l’obligation, et que En marge de l’enquête sectorielle, la Commission a terminé son le montant de cette sortie de ressources peut être estimé avec une examen des systèmes de contrats long terme conclus lors ou à fiabilité suffisante. Le montant des provisions constituées à ce titre l’occasion de privatisations de sociétés productrices d’électricité au 31 décembre 2006 s’élève à 403 millions d’euros. en Hongrie et en Pologne. Elle a invité les gouvernements hongrois et polonais à revoir ces systèmes, le cas échéant en indemnisant argentine les parties prenantes à ces contrats. Le Groupe est directement concerné, puisque partie contractante en Hongrie (Dunamenti) et en Pologne (Polaniec). En Argentine, les tarifs applicables aux contrats de concession sont bloqués depuis la promulgation de la loi d’urgence publique et de La Commission poursuit également son examen des contrats réforme du régime des changes (Loi d’urgence) en janvier 2002. de fourniture de gaz aux clients industriels en Belgique, afin de Ainsi, en 2003, conformément aux traités bilatéraux franco- déterminer si la durée des contrats conclus par Distrigaz n’est argentins de protection des investissements, SUEZ et certains pas de nature à verrouiller le marché belge. Distrigaz coopère autres actionnaires et détenteurs de concession (Aguas Argentinas pleinement avec les services de la DG Concurrence dans ce à Buenos Aires, Aguas Provinciales de Santa Fe à Rosario et Aguas dossier. Cordobesas à Cordoba) ont lancé des procédures d’arbitrage devant le Centre International pour le Règlement des Différends environnement Relatifs aux Investissements (CIRDI). Ces procédures visent à obtenir des indemnités pour compenser la perte de valeur des En France, le Conseil de la Concurrence a considéré que l’existence investissements consentis depuis le début de la concession, suite de sociétés de distribution d’eau paritaires entre la Compagnie aux mesures adoptées par l’Argentine après l’adoption de la loi Générale des Eaux (Veolia) et la Lyonnaise des Eaux France (SUEZ) d’urgence susmentionnée. entraînait une situation de position dominante collective entre les Des négociations avec les autorités responsables de l’octroi des deux Groupes ; néanmoins il n’a pas pris de sanctions mais a concessions ont immédiatement été engagées, dans chaque 20 demandé au ministre de l’Economie d’enjoindre aux deux sociétés cas. de modifier ou résilier les accords les ayant conduits à associer En ce qui concerne Aguas Cordobesas, un accord prévoyant un leurs moyens dans le cadre de ces filiales communes. nouveau régime tarifaire a été conclu avec la Province de Cordoba Sur pourvoi de la Compagnie Générale des Eaux, la Cour de le 13 octobre 2006 et approuvé par l’Assemblée Provinciale le Cassation a récemment cassé l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris 11 novembre 2006. Parallèlement à cet accord avec la Province, qui avait confirmé la décision du Conseil de la Concurrence. La SUEZ et Agbar ont vendu le contrôle de la Société à Roggio S.A., cassation est intervenue au motif de procédure que la Cour d’Appel groupe privé argentin actif dans les services d’utilité publique, n’était pas compétente pour apprécier une mesure relevant du conservant qu’une participation de 10% (5% SUEZ, 5% Agbar) droit du contrôle des concentrations. A la suite de cet arrêt qui ne dans Aguas Cordobesas. Selon les termes de l’accord conclu avec remet pas en cause la décision du Conseil de la Concurrence, le la Province et le contrat de vente signé avec Roggio S.A., Aguas ministre de l’Economie pourrait prendre un arrêté pour enjoindre 3 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Procédures judiciaires et d’arbitrage Litige aeP Cordobesas ainsi que ses actionnaires étrangers (parmi lesquels SUEZ) se sont retirés de la procédure d’arbitrage devant le CIRDI le 22 décembre 2006. Aux Etats-Unis, un litige oppose SUEZ Energy Marketing North America (SEMNA, dénommée précédemment TEMI) à AEP Quant à Aguas Argentinas et Aguas Provinciales de Santa Fe, les (AEP Power Marketing Inc.) portant sur un contrat d’achat/vente négociations entre le concessionnaire et les autorités responsables d’électricité à long terme (Power Purchase and Sale Agreement) de l’octroi des concessions se sont poursuivies en 2005, et arrêtés dans le cadre duquel SEMNA se portait acquéreur de l’électricité en 2006 sans déboucher sur l’application de hausses de tarif ou à produire par le propriétaire (AEP) d’une centrale située à la rédaction de nouvelles directives visant à restaurer un équilibre Plaquemine en Louisiane. durable sur le plan financier et économique pour les deux contrats argentins. Vu ce contexte et le déclin consécutif des résultats En première instance (U.S. District Court for the Southern District of financiers et opérationnels des sociétés, Aguas Argentinas et New York), SEMNA réclamait des dommages et intérêts excédant Aguas Provinciales de Santa Fe ont été obligées d’entamer des USD 17 millions (notamment au motif que, faute d’accord entre procédures de résiliation de leur contrat de concession. les parties sur l’un des éléments essentiels du contrat, à savoir les protocoles opérationnels, le contrat n’était pas susceptible L a liquidation volontaire d’Aguas Provinciales de Santa Fe a d’exécution), AEP réclamant des dommages et intérêts excédant été annoncée le 13 janvier 2006, lors de l’Assemblée Générale USD 643 millions (notamment au titre de factures impayées et, en annuelle de la Société. Le 31 janvier 2006, les autorités ont édicté ce qui concerne la majeure partie des montants réclamés, au titre un décret administratif mettant fin au contrat de concession existant de la résiliation du contrat aux torts de SEMNA). et reconnaissant dûment le transfert des services au concédant, avec prise effet à partir du 8 février 2006. Le 20 avril 2006, Aguas L e 8 août 2005, le Tribunal a octroyé à AEP 122 millions Provinciales de Santa Fe a remis en cause la validité de ce décret de dollars US au titre de dommages et intérêts (partie de la administratif. demande relative aux factures impayées), à majorer des intérêts préjudiciaires. SEMNA a, d’une part, fait appel de la décision Les autorités concédantes ont rejeté la demande de résiliation devant la United States Court of Appeals (Second Circuit) et d’Aguas Argentinas. Les négociations en vue de vendre les a, d’autre part, déposé une requête en reconsidération des participations des actionnaires européens dans Aguas Argentinas dommages et intérêts accordés à AEP devant le Tribunal. AEP a, se sont soldées par un échec. Le 21 mars 2006, le gouvernement d’une part, fait appel de cette décision, elle aussi, et a, d’autre part, argentin a procédé, par décret, à la résiliation du contrat de déposé une requête sollicitant plus de USD 500 millions au titre concession d’Aguas Argentinas, en alléguant des manquements de dommages et intérêts. Le 20 janvier 2006, le Tribunal a rejeté de la part du concessionnaire, et a transféré tous ses actifs vers les requêtes de SEMNA, et a rejeté partiellement celles de AEP, AYSA, une société nouvellement constituée détenue à 100% par en modifiant le jugement en sorte que SEMNA était redevable d’un l’Argentine. La décision des autorités argentines a notamment montant supplémentaire de 50 millions de dollars US en vertu de abouti à la cessation des paiements de la Société, qui a demandé la garantie consentie par SUEZ-TRACTEBEL S.A. (STSA). SEMNA le 28 avril à bénéficier du «Concurso Preventivo» (comparable à a déposé une requête auprès du Tribunal sollicitant la révision de la procédure administrative de concordat préventif de faillite en cette décision judiciaire au motif que ce montant n’est pas dû par France et qui implique la suspension provisoire des poursuites). SEMNA, mais par STSA, et ce dans l’hypothèse où SEMNA ne Les procédures d’arbitrage CIRDI relatives à la protection des payerait pas les sommes redevables à AEP. Le Tribunal a fait droit participations des actionnaires étrangers dans ces deux contrats, à la requête de SEMNA sur ce point. sont actuellement en cours. Le tribunal CIRDI a rejeté les objections D a n s le cadre de la procédure d’appel précitée devant la de l’Argentine sur la compétence de ce même tribunal pour statuer United States Court of Appeals (Second Circuit), l’échange de dans les deux affaires. La décision sur la compétence dans l’affaire pièces et de conclusions s’est clôturé, l’affaire a été plaidée le Aguas Provinciales de Santa Fe a été prononcée le 16 mai 2006 14 décembre 2006 et elle est actuellement en délibéré. Aucun et celle correspondant à l’affaire Aguas Argentinas le 3 août 2006. délai n’est imparti aux juges d’appel pour rendre leur décision. Les audiences sur le fond doivent avoir lieu du 28 mai 2007 au SEMNA a constitué une provision relative à cette procédure, sans 2 juin 2007 dans le procès Aguas Provinciales de Santa Fe et 20 reconnaître pour autant la validité du recours. du 29 octobre 2007 au 6 novembre 2007 dans le procès Aguas Argentinas. Litige snohvit Une plainte a été déposée devant la Cour de district fédérale de New York à la fin septembre 2006 par une entité appelée «Aguas Le 16 juillet 2002, Tractebel Gas Engineering Belgium S.A. (TGE), Recovery Lenders’ Group» afin d’obtenir le paiement, par SUEZ, en sa qualité de leader du consortium TGE – Fabricom-GTI S.A. Agbar et AYSA (la Société à capitaux argentins qui a succédé à – Entrepose Contracting S.A. (le «Contractant»), et Statoil ASA Aguas Argentinas) du montant de 130 millions USD correspondant («Société») ont conclu un contrat pour la construction d’installations à une dette non garantie d’Aguas Argentinas envers les prêteurs de stockage et de chargement à Hammerfest (Norvège) dans le chirographaires. La décision de la Cour de district fédérale de New cadre du projet GNL de Snohvit. York sur la compétence ne devrait pas être rendue avant la fin avril 2007. 32 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Procédures judiciaires et d’arbitrage L ’ e x é c u t i o n de ce contrat a été affectée par des demandes A partir du mois de mars 2006, l’Etat togolais a engagé plusieurs excessives de modifications des travaux et d’autres réaménagements actions au Togo afin de justifier la prise de possession des actifs contractuels ordonnés par la Société. Face au refus de la Société de Togo Electricité. d’indemniser l’Entrepreneur pour les dépassements de budget et Parmi celles-ci, une action au fond a été introduite à l’encontre de du délai d’exécution des travaux, TGE, en sa qualité de responsable Togo Electricité, étendue par la suite à S.E.S., pour voir condamner du consortium, a intenté un procès à la Société devant la Stavanger ces deux sociétés à payer une indemnité à l’Etat togolais au titre City Court (Norvège). La demande principale de l’Entrepreneur des manquements à la Convention évaluée entre 27 et 33 milliards porte sur le montant de 243 millions d’euros. de FCFA, soit entre 41 et 50 millions d’euros. Invoquant l’existence d’une clause compromissoire dans la Convention, Togo Electricité La position essentielle du Contractant est que la Société s’est a cependant introduit une action en arbitrage devant le CIRDI dès tellement écartée des conditions contractuelles préalables que le mois de mars 2006. La procédure, à laquelle S.E.S. propose de le contrat n’est plus d’application, c’est-à-dire que le Contractant se joindre, suit actuellement son cours au travers de demandes peut exiger le paiement de l’ensemble du projet sur la base préliminaires. du prix coûtant majoré. En outre, le Contractant a argumenté que le nombre important de modifications et leur effet cumulé A ce stade et compte tenu du peu d’arguments juridiques présentés excèdent largement ce que les parties pouvaient attendre lors de par l’Etat togolais en soutien de sa demande, seuls les frais de la conclusion du contrat et que la Société a outrepassé son droit justice et les honoraires d’avocat ont été provisionnés. de demander des modifications aux termes du Contrat. La Société rejette les arguments précités et prétend qu’elle a le droit Litige Queen mary de recevoir les dommages-intérêts prédéterminés en cas de retard, plafonnés à 10% de la valeur du contrat, soit 28 millions d’euros, A la suite de l’effondrement, le 15 novembre 2003, d’une passerelle dus par le Contractant. d’accès au paquebot «QUEEN MARY II» à St Nazaire, entraînant la Dans le cadre de cette procédure, les parties ont d’abord tenté mort de quinze personnes et provoquant une trentaine de blessés, d’obtenir un règlement à l’amiable à travers une médiation assurée la Société ENDEL (filiale de SES) a été mise en cause pour le sous la houlette de la présidence du tribunal. Comme les parties montage de passerelles de location reliant le quai au navire. n’ont pas pu atteindre ledit règlement à l’amiable, l’action en justice Par ordonnance de référé du 26 novembre 2003, le Président a été relancée. Après un échange de mémoires entre les parties, du Tribunal de commerce de Saint Nazaire a nommé un expert l’audience judiciaire principale a débuté le 18 septembre 2006. civil qui a rendu son rapport le 5 avril 2006. La société ENDEL a La procédure norvégienne est essentiellement orale et basée sur déposé une note au Juge d’Instruction le 21 juin 2006 faisant part les auditions des témoins. La procédure devait durer 3 mois, mais de ses observations sur les rapports déposés par l’expert civil et elle est toujours en cours vu la complexité de l’affaire. A ce stade, les experts nommés au pénal. le Contractant a plaidé sur la vraie base de sa plainte, à savoir les modifications et les réaménagements apportés par la Société Au civil, une convention d’indemnisation des victimes a été signée tout au long de l’exécution du contrat. La décision du tribunal est le 24 février 2004, la Société ENDEL n’y étant pas partie. A ce jour, prévue pour début 2008. aucune poursuite judiciaire civile individuelle n’a été introduite contre la Société ENDEL. Les dispositions comptables appropriées ont été prises en ce qui concerne ce litige. Au pénal, la Société ENDEL et quatre salariés de l’entreprise ont été mis en examen, parmi d’autres personnes, le 28 juillet 2005. L’instruction suit son cours. Litige togo electricité Litige electrabel - etat de Hongrie La société Togo Electricité a signé avec l’Etat togolais une Convention de Concession en décembre 2000 pour la gestion du service public de la distribution d’électricité au Togo («Convention»). Electrabel et Dunamenti ont accompli les démarches préliminaires 20 visant à entamer une procédure d’arbitrage internationale contre Togo Electricité a résilié la Convention en se fondant sur les termes l’Etat hongrois pour manquements aux obligations de l’Etat hongrois de celle-ci en cas de rupture de l’équilibre économique et financier sur pied du Traité bilatéral belgo-hongrois sur la Protection des non résolu à l’amiable entre les parties. La résiliation est devenue Investissements et du Traité sur la Charte d’Energie, quant à effective le 22 février 2006. Dunamenti. L’Etat togolais n’a pas reconnu la validité de la résiliation prononcée La procédure d’arbitrage internationale se trouve actuellement par Togo Electricité. Dès le 22 février 2006, il adoptait deux décrets dans une phase obligatoire de conciliation, Electrabel et Dunamenti par lesquels il résiliait également la Convention pour manquements ayant adressé une lettre de mise en demeure à l’Etat hongrois de Togo Electricité à ses obligations au titre de la Convention. Il le 4 septembre 2006 sur pied du Traité bilatéral hungaro-belge prenait possession dès le 22 février 2006 de l’ensemble des actifs sur la Protection des Investissements et du Traité sur la Charte de Togo Electricité, sans indemnité. d’Energie. La lettre de mise en demeure a initié une période 33 Document De RéféRence 2006 20 informations financières concernant Le Patrimoine, La situation financière et Les résuLtats de L’émetteur Changement significatif de la situation financière ou commerciale accident a entraîné la mort de vingt-quatre personnes, et plus de obligatoire de discussion de six mois au moins sur pied du Traité cent trente personnes ont été blessées. bilatéral belgo-hongrois sur la Protection des Investissements, et de trois mois au moins sur pied du Traité sur la Charte d’Energie. En septembre 2005, Fluxys a été inculpée par le Juge d’Instruction Parallèlement, Dunamenti a entamé une procédure de règlement de Tournai en tant que personne morale pour homicides et lésions à l’amiable sur la base du contrat d’achat d’énergie électrique involontaires par défaut de prévoyance ou de précaution. Le conclu avec MVM. 1er février 2007, un cadre faisant partie du Dispatching de Fluxys s’est vu signifier son inculpation à titre individuel, avec les mêmes La période de règlement à l’amiable avec MVM sur la base du charges d’inculpation que Fluxys. Le 20 février 2007, Electrabel contrat d’achat d’énergie électrique a expiré le 20 novembre 2006, s’est vu signifier son inculpation en tant que personne morale, avec aucun accord n’ayant été trouvé. Le 16 novembre 2006, le les mêmes charges d’inculpation que Fluxys. ministère hongrois des Transports et de l’Economie a envoyé une réponse à la lettre de mise en demeure du 4 septembre 2006 A ce jour, vingt-deux personnes physiques et morales ont été susmentionnée, en sollicitant une réunion avec des représentants inculpées. de haut niveau d’Electrabel. Une première rencontre entre L’instruction suit son cours. Différentes parties ont demandé des Electrabel et le gouvernement hongrois, représenté par le Secrétaire devoirs complémentaires dans le cadre de l’instruction et une d’Etat à l’Energie, s’est déroulée en janvier 2007, une nouvelle expertise judiciaire est également en cours. réunion étant prévue début mars 2007. En outre, Fluxys et/ou ses assureurs ont également été assignés par différentes victimes de la catastrophe devant les tribunaux de Litige Ghislenghien première instance et de commerce de Bruxelles. Actuellement, treize procédures civiles sont pendantes. A la suite d’une manœuvre malencontreuse exercée par des tiers, une rupture d’une canalisation de transport de gaz de Fluxys s’est produite le 30 juillet 2004 à Ghislenghien en Belgique. Cet réclamation du fisc belge Les services de l’Inspection Spéciale des Impôts belge réclament sur la base des avis de ses conseils, que ces demandes sont sans à Tractebel (devenue SUEZ-TRACTEBEL S.A.) un montant de fondement. A la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autre 188 millions d’euros concernant ses investissements passés litige ou arbitrage susceptible d’avoir ou ayant eu dans un passé au Kazakhstan. SUEZ-TRACTEBEL S.A. a introduit un recours récent une incidence significative sur la situation financière, le administratif contre ces demandes. La société continue à estimer, résultat, l’activité et le patrimoine de la Société et du Groupe. 20.6 changement significatif de la situation financière ou commerciale 20 Se reporter à la Section 20 Note 38 « Evénements postérieurs à la clôture ». 34 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires 2.2 actes constitutifs et statuts p. 330 Capital social 315 Evolution des cours extrêmes et du volume des 21.2.1 Objet social de l’Émetteur (article 3) 330 transactions sur l’action SUEZ à Paris 316 21.2.2 Direction et surveillance 330 Evolution des cours extrêmes et du volume des 21.2.3 Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque transactionssur l’ADS à New York 317 catégorie d’actions 331 Capital potentiel 317 21.2.4 Actions nécessaires pour modifier les droits des Nantissements, garanties et sûretés 317 actionnaires 332 21.2.5 Conditions régissant la manière dont les 2. montant du capital souscrit p. 318 Assemblées Générales Annuelles et les Assemblées 21.1.1 Capital autorisé non émis 319 Générales Extraordinaires sont convoquées, y compris les conditions d’admission 332 21.1.2 Actions non représentatives du capital 320 21.2.6 Disposition de l’acte constitutif, des statuts, 21.1.3 Actions propres détenues par l’Emetteur 325 d’une charte ou d’un règlement de l’Emetteur qui 21.1.4 Montant des valeurs mobilières convertibles, pourrait avoir pour effet de retarder, de différer ou échangeables ou assorties de bons de d’empêcher un changement de contrôle 333 souscription, avec mention des conditions et 21.2.7 Disposition de l’acte constitutif, des statuts, d’une modalités de conversion, d’échange ou de souscription 26 3 charte ou d’un règlement fixant le seuil au-dessus 21.1.5 Informations sur les conditions régissant tout duquel toute participation doit être divulguée 333 droit d’acquisition et/ou toute obligation attachée 21.2.8 Modification du capital 333 au capital souscrit, mais non libéré, ou toute entreprise visant à augmenter le capital 326 21.1.6 Informations sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option 326 21.1.7 Historique du capital social (évolution sur 5 ans) 327 capital social Depuis le 18 septembre 2001, l’action SUEZ est cotée au New Au 31 décembre 2006, le capital social s’élève à 2 554 888 806 euros, divisé en 1 277 444 403 actions entièrement York Stock Exchange sous forme d’American Depositary Share libérées de 2 euros nominal chacune. (ADS). Chaque ADS représente une action SUEZ. Les actions SUEZ sont cotées à Euronext Paris, Euronext Bruxelles, SUEZ est représenté dans l’ensemble des principaux indices au Luxembourg et à Zurich. internationaux : CAC 40, BEL 20, Dow-Jones STOXX 50, Dow- Jones EURO STOXX 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, FTSE Eurotop MSCI Europe et ASPI Eurozone. 2 35 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires evolution des cours extrêmes et du volume des transactions sur l’action sueZ à Paris cours le + haut cours le + bas Volume des capitaux (a) transactions* (euros) (euros) (en milliers d’euros) 2005 Juillet 22,89 21,50 4 636 325 104 149 25,12 21,95 7 667 470 182 689 août Septembre 24,44 22,85 9 642 316 225 716 24,41 21,62 6 424 130 148 036 octobre 24,47 21,66 6 544 921 153 783 novembre Décembre 27,05 24,09 5 619 283 142 682 2006 Janvier 30,44 26,49 5 889 845 166 494 33,89 29,60 9 081 493 277 948 février 35,84 31,20 9 878 487 331 799 mars 32,76 30,72 6 262 940 198 460 avril 32,93 28,54 9 314 349 285 475 mai Juin 32,50 29,20 7 305 707 221 458 Juillet 32,75 30,14 4 507 560 142 565 33,69 31,65 3 350 881 109 661 août Septembre 35,04 33,20 4 645 175 159 014 35,50 34,08 4 790 641 167 074 octobre 36,95 34,95 5 025 844 181 463 novembre Décembre 39,23 35,90 5 732 859 216 335 2007 Janvier 40,34 37,16 6 611 078 255 003 40,34 28,54 6 242 433 211 725 février Moyenne journalière. (source Fininfo S.A. pour 2005 puis Bloomberg) (a) 2 36 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires evolution des cours extrêmes et du volume des transactions sur l’ads à new York cours le + haut cours le + bas Volume des capitaux (a) transactions (a) (USD) (USD) (en millions d’USD) 2005 Juillet 27,80 27,80 25 705 – 30,87 26,96 33 683 – août Septembre 30,72 28,40 52 343 – 29,36 26,48 42 124 – octobre 28,99 26,25 37 057 – novembre Décembre 32,05 28,60 41 752 – 2006 Janvier 37,17 32,95 39 125 1,4 39,99 35,24 80 389 2,9 février 42,75 37,55 121 074 4,9 mars 40,43 37,60 50 947 2,0 avril 40,89 37,14 49 986 1,9 mai Juin 41,75 36,70 69 277 2,7 Juillet 41,85 38,15 96 990 3,9 43,40 40,84 46 248 1,9 août Septembre 44,65 42,12 51 245 2,2 44,91 43,04 109 523 4,8 octobre 47,99 44,71 59 595 2,8 novembre Décembre 51,96 48,09 70 725 3,5 2007 Janvier 52,37 48,22 94 685 4,7 51,44 48,33 46 856 2,4 février Moyenne journalière. (source Fininfo S.A. pour 2005 puis Bloomberg) (a) capital potentiel 2 L e capital potentiel de la Société au 31 décembre 2006 est Les tableaux relatifs aux différents plans de stock-options se de 48 172 707 actions (+ 3,77%) pouvant provenir de levées trouvent dans la Note 33 de la Section 20 relative aux informations d’options de souscription d’actions. financières. nantissements, garanties et sûretés Le pourcentage des actions nanties est non significatif. 37 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit nantissement des actifs • Nantissement sur titres de participation : se reporter à la Note 19.6 de la Section 20 relative aux informations financières. • N a n t i s s e m e n t sur immobilisations corporelles : se reporter • Nantissement sur autres actifs : se reporter à la Note 19.7 de à la Note 16.3 de la Section 20 relative aux informations la même section. financières. autres nantissements Valeur % de 202 total du En millions d’euros totale 2007 2008 2009 200 20 à 206 > 206 compte correspondant contrôle immobilisations incorporelles 6,7 6,7 3 488,1 0,2 0,0 immobilisations corporelles 2 001,0 360,6 48,7 25,2 24,3 46,1 347,8 1 148,3 21 002,8 9,5 0,0 640,7 4,4 636,3 4 076,2 15,7 0,0 titres de participation 54,2 49,7 0,7 3,8 7 946,3 0,7 0,0 comptes bancaires 139,9 136,5 3,4 15 009,8 0,9 0,0 autres actifs 2 842,5 546,8 53,1 25,9 24,3 46,1 354,5 1 791,8 51 523,2 5,5 0,0 TOTAL Remarque : le total du nantissement sur titres peut porter sur des titres consolidés dont la valeur est nulle dans le bilan consolidé (élimination de ces titres par la consolidation). 2. montant du capital souscrit L’exercice 2006 a été marqué par les opérations suivantes : morale (Intercommunale belge) participant à l’offre publique combinée d’achat et d’échange sur les actions Electrabel non • création de 6 388 344 actions, jouissance 1er janvier 2006, suite encore détenues par SUEZ et ses filiales. à des levées d’options de souscription d’actions ; Au total, 6 688 148 actions SUEZ ont été créées durant l’exercice • création, le 21 février 2006, de 299 804 actions nouvelles, 2006. jouissance 1er janvier 2005, en rémunération de l’apport, suite à la levée de la condition suspensive de la dernière personne 2 38 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit 2.. capital autorisé non émis réso objet de la résolution durée montant maximum montant utilisé solde AUTORISATIONS DONNEES PAR L’AGM DU 5 MAI 2006 prix maximum d’achat : 40 euros Suez détient 6e autorisation d’opérer en 18 mois 9,68% du capital bourse sur ses propres actions (à compter du 0,32% de Détention maximum : 10% du 5 mai 2006) son capital au capital 31 décembre 2006 montant cumulé des acquisitions : ≤ 5 milliards d’euros 500 millions d’euros pour les 7e augmentation de capital, soit 26 mois néant intégralité de par émission, avec maintien (à compter du actions* (correspondant à une l’autorisation du DPS, d’actions et/ou de 5 mai 2006) augmentation de capital de valeurs mobilières donnant 19,7%) ou le montant global des accès à des actions de la sommes pouvant être incorporées Société,ou de filiales, soit en cas d’incorporation de primes, par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres réserves, bénéfices ou autres + 5 milliards pour les valeurs mobilières* représentatives de créances 500 millions d’euros pour les néant intégralité de 8e augmentation de capital par 26 mois émission, avec suppression (à compter du actions* (correspondant à une l’autorisation du DpS, d’actions et/ou de 5 mai 2006) augmentation de capital de valeurs mobilières donnant 19,7%) accès à des actions de la + 5 milliards d’euros pour Société, ou de filiales, ou les valeurs mobilières* d’actions de la Société représentatives de créances auxquelles donnerait droit des valeurs mobilières à émettre par des filiales, y compris à l’effet de rémunérer des titres apportés dans le cadre d’une ope ou, dans la limite de 10% du capital social, des apports en nature consentis à la Société et constitué de titres de capital 254 millions d’euros pour les néant intégralité de 9e en cas d’augmentation de 26 mois capital, avec suppression (à compter du actions* (correspondant à une l’autorisation du DPS, fixation du prix 5 mai 2006) augmentation de capital de 10% d’émission, dans la limite de par période de 12 mois) 10% du capital, selon des modalités spécifiques (décote de 10%) 2,7 milliards d’euros 10e emission à titre gratuit de 18 mois néant intégralité de bons de souscription en cas (à compter du (correspondant à un doublement l’autorisation 2 5 mai 2006) d’offre publique non sollicitée du capital pleinement dilué) visant la Société 5 milliards d’euros* 11e emission de valeurs 26 mois néant intégralité de mobilières composées (à compter du l’autorisation 5 mai 2006) représentatives de créances 12e augmentation de capital 26 mois 3% du capital néant intégralité de réservée aux salariés adhérant (à compter du l’autorisation à un plan d’epargne du 5 mai 2006) Groupe Suez 39 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit réso objet de la résolution durée montant maximum montant utilisé solde 13e augmentation de capital, 18 mois 30 millions d’euros, soit néant intégralité de avec suppression du DPS, (à compter du 15 millions d’actions l’autorisation en faveur de Spring multiple 5 mai 2006) (environ 1,2% du capital) 2006 Sca et/ou de toute autre société 14e autorisation de réduire 18 mois 10% du capital néant intégralité de le capital par annulation (à compter du par période de 24 mois l’autorisation 5 mai 2006) d’actions AUTORISATIONS DONNEES PAR L’AGM DU 13 MAI 2005 attribution en 2005 0,88% du capital 16e attribution d’actions gratuites 26 mois ≤ 1% du capital imputable sur de 660 780 actions en faveur des salariés (à compter du les 3% de la 18e résolution 5 mai 2006) approuvée par l’aGm du existantes, 27 avril 2004 soit 0,05% du capital au 9 décembre 2005 attribution en 2006 de 947 154 actions existantes, soit 0,07% du capital au 18 octobre 2006 AUTORISATIONS DONNEES PAR L’AGM DU 27 AVRIL 2004 18e options de souscription 38 mois (à 3% du capital attribution de 1,18% du capital 8 705 190 options et d’achat d’actions aux compter du en fait 1,06% 27 avril 2004) dirigeants et au personnel de souscription le du capital si on 17 novembre 2004, des sociétés du groupe tient compte des soit 0,85% du actions gratuites capital à cette date qui s’imputent sur cette enveloppe attribution de 6 531 100 options de souscription le 9 décembre 2005, soit 0,52% du capital à cette date attribution de 5 737 960 options de souscription le 17 janvier 2007 soit 0,45% du capital à cette date * Ces chiffres ne se cumulent pas (à l’exception des primes pouvant être incorporées). Il s’agit d’un plafond commun, fixé pour les 7e, 8e, 9e et 11e résolutions de l’AGM du 5 mai 2006. 2 2..2 actions non représentatives du capital Néant. 320 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit titres non représentatifs du capital Emission d’obligations SUEZ 5,875% octobre et décembre 1999 SUEZ a procédé le 13 octobre 1999 au lancement d’un emprunt obligataire (sans appel public à l’épargne) pour une tranche initiale de 1 250 millions d’euros, suivie en décembre 1999 d’une tranche complémentaire de 150 millions d’euros dont les modalités sont les suivantes : 1re tranche montant de l’émission : 1 250 000 000 euros répartis en 1 250 000 obligations de 1 000 euros nominal 101,045% du nominal prix d’émission : Date de jouissance et de règlement : 13 octobre 1999 intérêt : 5,875% par an, payable le 13 octobre de chaque année et pour la première fois le 13 octobre 2000 amortissement normal : au pair, en totalité le 13 octobre 2009 en cas de modification amortissement anticipé : du régime fiscal applicable aux obligations Durée : 10 ans possibilité de rachats en Bourse ou hors Bourse. Rachats : les obligations ainsi rachetées seront annulées cotation : euronext paris code iSin : fR 0000495848 2 tranche e montant de l’émission : 150 000 000 euros répartis en 150 000 obligations de 1 000 euros nominal 100,813% du nominal prix d’émission : Date de jouissance : 13 octobre 1999 intérêt : 5,875% par an, payable le 13 octobre de chaque année et pour la première fois le 13 octobre 2000 amortissement normal : au pair, en totalité le 13 octobre 2009 en cas de modification amortissement anticipé : du régime fiscal applicable aux obligations Durée : 10 ans possibilité de rachats en Bourse ou hors Bourse. Rachats : les obligations ainsi rachetées seront annulées cotation : euronext paris code iSin : fR 0000495848 Rachats et annulations effectués sur les 2 tranches par Suez : 15 000 obligations en 2003 et 164 352 obligations en 2004 nombre d’obligations restant en circulation au 31 décembre 2006 : 1 220 648 2 32 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit emission d’obligations sueZ 6,25% 2000/2007 SUEZ a lancé début novembre 2000, un emprunt obligataire de 500 millions d’euros répartis en 50 000 obligations de 10 000 euros nominal chacune selon les modalités suivantes : prix d’émission : 100% du nominal Date de jouissance et de règlement : 2 novembre 2000 intérêt : 6,25% l’an, payable annuellement le 2 novembre de chaque année et pour la première fois le 2 novembre 2001 amortissement normal : au pair, en totalité le 2 novembre 2007 en cas de modification du régime fiscal applicable aux amortissement anticipé : obligations sept ans Durée : Rachats : possibilité de rachats en Bourse ou hors Bourse. les obligations ainsi rachetées seront annulées l’émetteur se réserve la possibilité d’émettre de nouvelles assimilation : obligations assimilables aux obligations existantes sous réserve que ces nouvelles obligations présentent les mêmes caractéristiques cotation : euronext paris code iSin : fR 0000483430 Rachats et annulations effectués par Suez : 2 605 obligations en 2004 nombre d’obligations restant en circulation au 31 décembre 2006 : 47 395 Ces emprunts sont garantis par le GIE SUEZ Alliance. emprunts obligataires émis via le Gie Le GIE SUEZ Alliance a émis : sueZ alliance • 2 emprunts obligataires durant l’exercice 2002 dont l’un, l’emprunt obligataire à taux flottant 2002/2003, est arrivé à Le GIE SUEZ Alliance, créé en novembre 2001, est le véhicule de échéance le 27 octobre 2003 ; financement privilégié du Groupe sur les marchés bancaires et • 1 emprunt obligataire en 2003 d’un montant de obligataires. Il comprend, au 31 décembre 2006, huit membres 3 milliards d’euros, réparti en 3 tranches (à 7 ans, 12 ans et (SUEZ, SUEZ Finance, SUEZ-TRACTEBEL, SUEZ Energie Services, 20 ans). Ondeo, Lyonnaise des Eaux France, SUEZ Environnement et SITA France). Les principales caractéristiques des emprunts en cours sont les suivantes : 2 322 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit emprunt obligataire Gie sueZ alliance 5,50% 2002/2009 Le GIE SUEZ Alliance a émis, en février 2002, un emprunt obligataire de 1 250 millions d’euros réparti en 1 250 000 obligations de 1 000 euros nominal chacune selon les modalités suivantes : prix d’émission : 1 000 000 000 euros : 99,731% du principal, payable en une seule fois à la date de règlement 250 000 000 euros : 98,704% du principal, payable en une seule fois à la date de règlement Date de règlement et de jouissance : 20 février 2002 intérêt : 5,50% l’an, payable à terme échu le 20 février de chaque année et pour la première fois le 20 février 2003 amortissement normal : au pair, en totalité le 20 février 2009 en cas de modification du régime fiscal applicable aux obligations amortissement anticipé : Durée : 7 ans Rachats : possibilité de rachats en Bourse. les obligations ainsi rachetées seront annulées cotation : Bourse de luxembourg code iSin : fR 0000488207 Au 31 décembre 2006, aucune obligation de cet emprunt n’avait le cadre d’une offre publique de rachat, le nombre d’obligations été rachetée par le GIE SUEZ Alliance. restant en circulation de cet emprunt s’élève à 579 492. A u 28 février 2007, après rachat et annulation par le GIE SUEZ Alliance de 670 508 obligations 5,50% 2002/2009, dans 2 323 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit emprunt obligataire Gie sueZ alliance en 3 tranches 2003/2023 Le GIE SUEZ Alliance a émis, en juin 2003, un emprunt obligataire de 3 milliards d’euros (réparti en trois tranches) représenté par des obligations de 1 000 euros nominal chacune selon les modalités suivantes : 1re tranche à sept ans (2003-2010) prix d’émission : 1 250 000 000 euros : 99,467% du principal, payable en une seule fois à la date de règlement Date de règlement et de jouissance : 24 juin 2003 intérêt : 4,25% l’an, payable à terme échu le 24 juin de chaque année et pour la première fois le 24 juin 2004 amortissement normal : au pair, en totalité le 24 juin 2010 en cas de modification du régime fiscal applicable aux obligations amortissement anticipé : Durée : 7 ans possibilité de rachats en Bourse ou hors Bourse. Rachats : les obligations ainsi rachetées seront annulées cotation : Bourse du luxembourg code iSin : fR 0000475733 2e tranche à 12 ans (2003-2015) prix d’émission : 750 000 000 euros : 99,583% du principal pour 500 millions d’euros et 101,744% du principal pour 250 millions d’euros, payable en une seule fois à la date de règlement Date de règlement et de jouissance : 24 juin 2003 intérêt : 5,125% l’an, payable à terme échu le 24 juin de chaque année et pour la première fois le 24 juin 2004 amortissement normal : au pair, en totalité le 24 juin 2015 en cas de modification du régime fiscal applicable aux obligations amortissement anticipé : Durée : 12 ans possibilité de rachats en Bourse ou hors Bourse. Rachats : les obligations ainsi rachetées seront annulées cotation : Bourse du luxembourg code iSin : fR 0000475741 3e tranche à 20 ans (2003-2023) prix d’émission : 1 000 000 000 euros : 99,446% du principal, payable en une seule fois à la date de règlement Date de règlement et de jouissance : 24 juin 2003 intérêt : 5,75% l’an, payable à terme échu le 24 juin de chaque année et pour la première fois le 24 juin 2004 amortissement normal : au pair, en totalité le 24 juin 2023 en cas de modification du régime fiscal applicable aux obligations amortissement anticipé : 2 Durée : 20 ans possibilité de rachats en Bourse ou hors Bourse. Rachats : les obligations ainsi rachetées seront annulées cotation : Bourse du luxembourg code iSin : fR 0000475758 Au 31 décembre 2006, aucune obligation de cet emprunt n’avait été rachetée par le GIE SUEZ Alliance. 324 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit En octobre 2003, le montant de ce programme a été porté à Les différents emprunts obligataires émis par SUEZ sont répertoriés 5 milliards d’euros. dans la Note 26,4 de la Section 20 relative aux informations financières. Durant l’année 2006, ni SUEZ Finance ni le GIE SUEZ Alliance n’ont réalisé de nouvelles émissions. L’encours s’établit à A u 28 février 2007, après rachat et annulation par le GIE SUEZ Alliance de 564 633 obligations de la 1re tranche 4,25% 400 millions d’euros au 31 décembre 2006. à sept ans (2003-2010), dans le cadre d’une offre publique de rachat, le nombre d’obligations restant en circulation de cette 1re Billets de trésorerie tranche s’élève à 685 367. SUEZ Finance a, en 2002, porté le montant de son programme de Programme d’euro medium term notes billets de trésorerie à 3 milliards d’euros. Ce programme bénéficie de la garantie du GIE SUEZ Alliance. Au 31 décembre 2006, SUEZ s’est doté, en mars 2001, d’un programme d’Euro Medium l’encours s’établissait à 1 545 millions d’euros. Term Notes d’un montant de 2 milliards d’euros. En juin 2002, le GIE SUEZ Alliance a rejoint SUEZ et SUEZ Finance en tant qu’émetteur et garant dans le cadre de ce programme. 2..3 actions propres détenues par l’emetteur actions propres au 3 décembre 2006 L’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2006, dans sa 6e résolution, a autorisé la Société à opérer sur ses propres actions en vue de la gestion de ses fonds propres dans les conditions fixées par les conditions légales et réglementaires applicables. Conditions : prix maximum d’achat : 40 euros 10% du capital social détention maximum : montant cumulé des acquisitions : 5 milliards d’euros descriptif du programme de U n contrat de liquidité d’un an, renouvelable par tacite reconduction, d’un montant initial de 40 millions d’euros a été rachat d’actions propres soumis à conclu en décembre 2004 sur Euronext Paris avec Rothschild et l’assemblée Générale mixte des Cie Banque, et porté à 80 millions d’euros le 28 février 2006. Il a actionnaires convoquée le 4 mai 2007 fait l’objet d’une extension sur Euronext Bruxelles pour 7,5 millions d’euros le 21 décembre 2005. Ce contrat a notamment pour objet (0e résolution) de réduire la volatilité de l’action SUEZ, et donc le risque perçu par les investisseurs ; il est conforme à la Charte de déontologie établie Le présent descriptif du programme a pour objet, en application par l’Association française des entreprises d’investissement. des articles 241-1 à 241-6 du Règlement général de l’AMF, de décrire les objectifs et les modalités du programme de rachat Entre l’Assemblée Générale du 5 mai 2006 et le 31 décembre 2006, par SUEZ de ses propres actions qui sera soumis à l’Assemblée la Société a acquis en bourse 4 528 412 de ses propres actions Générale Mixte convoquée le 4 mai 2007. pour une valeur globale de 156,0 millions d’euros et unitaire de 34,45 euros, et cédé en bourse 6 193 412 actions pour une valeur 2 de cession nette globale de 213,1 millions d’euros et unitaire de A. Principales caractéristiques du Programme 34,40 euros. Les principales caractéristiques potentielles de ce programme sont Au 31 décembre 2006, la Société détenait 4 078 502 de ses précisées ci-après : propres actions, représentant 0,32% du capital. • titres concernés : actions cotées sur l’Eurolist – SRD à la Bourse Entre le 1er janvier 2007 et le 28 février 2007, la Société a acquis en de Paris, ou Eurolist à la Bourse de Bruxelles ; bourse 2 976 719 de ses propres actions pour une valeur globale • p o u r c e n t a g e de rachat maximum de capital autorisé par de 114,1 millions d’euros et unitaire de 38,32 euros et cédé en l’Assemblée Générale : 10% ; bourse 2 301 719 actions pour une valeur de cession nette globale de 89,3 millions d’euros et unitaire de 38,82 euros. • prix d’achat unitaire maximum autorisé : 55 euros. 325 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit B. Objectifs du Programme de Rachat C. Modalités Les objectifs poursuivis par SUEZ dans le cadre de ce programme . Part maximale du capital pouvant être acquise et de rachat d’actions sont présentés ci-après : montant maximal payable par sueZ • l ’ a n i m a t i o n du cours par un prestataire de services La part maximale du capital acquise par SUEZ ne pourra dépasser d’investissements dans le cadre de contrats de liquidité ; 10% du capital de la Société estimé à la date de l’Assemblée Générale, soit 127,7 millions d’actions environ, pour un montant • l’annulation ultérieure des actions rachetées dans le cadre maximal théorique de 7 milliards d’euros. SUEZ se réserve la d’une réduction de capital qui serait décidée ou autorisée par faculté d’utiliser l’intégralité du programme autorisé. l’Assemblée Générale Extraordinaire ; S U E Z détenait, au 28 février 2007, directement, 4,5 millions • leur attribution ou leur cession à des salariés ou anciens salariés d’actions soit 0,4 % du capital. ou à des mandataires sociaux ou anciens mandataires sociaux du Groupe, ou de la mise en œuvre de plans d’option d’achat En conséquence, les rachats d’actions pourront, sur la base du ou de souscription d’actions ; capital estimé à la date de l’Assemblée, porter sur 123,2 millions d’actions, représentant 9,6 % du capital, soit un montant maximum • leur conservation et leur remise ultérieure à l’échange ou en payable de 6,8 milliards d’euros. paiement dans le cadre d’opération de croissance externe, dans la limite de 5% du capital social ; 2. durée du programme de rachat • la couverture de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution Le programme de rachat sera réalisé, conformément à la 10ème d’actions de la Société par remise d’actions à l’occasion de résolution de l’Assemblée Générale du 4 mai 2007, pendant une l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant durée de 18 mois à compter de la date de la tenue de l’Assemblée droit par remboursement, conversion, échanges, présentation Générale, soit jusqu’au 4 novembre 2009. d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société. 2..4 montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription, avec mention des conditions et modalités de conversion, d’échange ou de souscription N/A. 2..5 informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attachée au capital souscrit, mais non libéré, ou toute entreprise visant à augmenter le capital N/A. 2..6 informations sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option 2 N/A. 326 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit 2..7 Historique du capital social (évolution sur 5 ans) emission d’actions capital année augmentation de capital nominal (en euros) Prime (en euros) nombre d’actions (en milliers d’euros) 31/12/2000 2 042 657 204 265 717 Division du nominal de l’action 15/05/2001 par 5 2 042 657 1 021 328 585 création de 495 050 actions de 2 euros nominal par conversion de 99 010 obligations convertibles 4% janvier-février 1996 990 100 6 858 768 2 043 647 1 021 823 635 création de 246 015 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 492 030 3 061 066 2 044 139 1 022 069 650 création de 1 590 315 actions de 2 euros nominal par exercice de bons de souscription northumbrian Water Group 3 180 630 28 358 497 2 047 320 1 023 659 965 30/06/2001 2 047 320 1 023 659 965 création de 1 791 550 actions de 2 euros nominal par conversion de 358 310 obligations convertibles 4% janvier–février 1996 3 583 100 24 820 134 2 050 903 1 025 451 515 création de 829 450 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 1 658 900 10 007 906 2 052 562 1 026 280 965 31/12/2001 2 052 562 1 026 280 965 création de 598 870 actions de 2 euros nominal par conversion de 119 774 obligations convertibles 4% janvier-février 1996 1 197 740 8 296 745 2 053 760 1 026 879 835 création de 153 095 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 306 190 1 928 490 2 054 066 1 027 032 930 30/06/2002 2 054 066 1 027 032 930 création de 12 487 034 actions de 2 euros nominal au titre de l’augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (opération Spring 2002) 24 974 068 239 338 303 2 079 040 1 039 519 964 annulation, avec effet au 31 décembre 2002, de 32 373 156 actions propres 64 746 312 767 578 589 2 014 294 1 007 146 808 2 327 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit emission d’actions capital année augmentation de capital nominal (en euros) Prime (en euros) nombre d’actions (en milliers d’euros) 30/06/2002 (suite) 2 054 066 1 027 032 930 création de 182 215 actions de 2 euros nominal par conversion de 36 443 obligations convertibles 4% janvier- février 1996 364 430 2 524 407 2 014 658 1 007 329 023 création de 93 380 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 186 760 1 207 730 2 014 845 1 007 422 403 31/12/2002 2 014 845 1 007 422 403 création de 2 300 actions de 2 euros nominal par conversion d’obligations convertibles 4% janvier- février 1996 4 600 31 864,20 2 014 849 1 007 424 703 création de 199 603 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 399 206 2 600 654,20 2 015 249 1 007 624 306 30/06/2003 2 015 249 1 007 624 306 création de 55 500 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 111 000 660 450,00 2 015 360 1 007 679 806 31/12/2003 2 015 360 1 007 679 806 création de 2 392 actions de 2 euros nominal par conversion d’obligations convertibles 4% janvier- février 1996 4 784 31 442,39 2 015 364 1 007 682 198 création de 360 241 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscriptions d’actions 2 016 085 1 008 042 439 30/06/2004 2 016 085 1 008 042 439 création de 11 996 123 actions de 2 euros nominal au titre de l’augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (opération Spring 2 2004) 23 992 246 150 071 498,73 2 040 081 1 020 038 562 création de 1 830 actions de 2 euros nominal par conversion d’obligations convertibles 4% janvier- février 1996 3 660 24 235,90 2 040 081 1 020 040 392 création de 424 994 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 849 988 5 283 550,31 2 040 931 1 020 465 386 328 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Montant du capital souscrit emission d’actions capital année augmentation de capital nominal (en euros) Prime (en euros) nombre d’actions (en milliers d’euros) 31/12/2004 2 040 931 1 020 465 386 création de 4 560 940 actions de 2 euros nominal par levées d’options de souscription d’actions 9 121 880 66 919 292,67 2 050 053 1 025 026 326 création de 11 665 701 actions de 2 euros nominal suite à la conversion et au remboursement anticipé d’obligations convertibles 4% janvier-février 1996 23 331 402 153 826 532,98 2 073 384 1 036 692 027 création de 115 044 247 actions de 2 euros nominal suite à l’augmentation avec maintien du droit préférentiel de souscription 230 088 494 2 104 814 310,18 2 303 473 1 151 736 274 création de 106 265 504 actions de 2 euros nominal suite à l’offre combinée d’achat et d’échange sur les actions electrabel non encore détenues 212 531 008 2 202 536 946,72 2 516 004 1 258 001 778 création de 12 754 477 actions de 2 euros nominal au titre de l’augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (opération Spring 2005) 25 508 954 199 218 071,97 2 541 513 1 270 756 255 31/12/2005 2 541 513 1 270 756 255 création de 299 804 actions de 2 euros nominal, jouissance 01/01/2005 suite à l’offre combinée d’achat et d’échange sur les actions electrabel non encore détenues 599 608 6 199 946,72 2 542 112 1 271 056 059 création de 6 388 344 actions de 2 euros nominal par levées 2 d’options de souscription d’actions 12 776 688 149 269 736,57 2 554 888 1 277 444 403 31/12/2006 2 554 888 1 277 444 403 329 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Actes constitutifs et statuts 2.2 actes constitutifs et statuts 2.2. objet social de l’émetteur (article 3) La société a pour objet la gestion et la mise en valeur de ses contrat set marchés se rapportant à l’exécution de ces projets actifs présents et futurs, en tous pays par tous moyens et, et de ces travaux ; notamment : d) la prise de toutes participations sous forme de souscription, a) l’obtention, l’achat, la prise à bail et l’exploitation de toutes achat, apport, échange ou par tous autres moyens, d’actions, concessions et entreprises relatives à l’alimentation des parts d’intérêts, obligations et tous autres titres de sociétés déjà villes en eaux potable ou industrielle, à l’évacuation et à existantes ou à créer ; l’épuration des eaux usées, aux opérations de dessèchement e) l’obtention, l’achat, la cession, la concession et l’exploitation et d’assainissement, à l’irrigation et à l’établissement de tous de tous brevets d’invention, licences de brevets et tous ouvrages de transport, de protection et de retenue d’eau ; procédés ; b) l’obtention, l’achat, la prise à bail et l’exploitation de toutes f) et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, activités de vente et de service aux collectivités et aux financières, mobilières et immobilières pouvant se rattacher particuliers dans l’aménagement des villes et la gestion de directement ou indirectement à l’objet social ou de nature à l’environnement ; favoriser et à développer l’activité de la Société. c) l’étude, l’établissement et l’exécution de tous projets et de tous travaux publics ou privés pour le compte de toutes collectivités et particuliers ; la préparation et la passation de tous traités, 2.2.2 direction et surveillance L ’ a d m i n i s t r a t i o n de notre société est assurée par le Conseil notamment à ce que les Administrateurs soient en mesure de d’Administration. Les pouvoirs du Conseil d’Administration ont remplir leurs missions. été modifiés lors de l’Assemblée des actionnaires qui s’est tenue Décisions du Conseil d’Administration. Les Administrateurs le 26 avril 2002, conformément à la nouvelle loi du 15 mai 2001 sont convoqués aux réunions du Conseil par le Président ou, le sur les Nouvelles Régulations Economiques (loi NRE). cas échéant, par le Vice-Président. A défaut de convocation de La durée du mandat des Administrateurs est fixée à quatre ans. toute réunion pendant plus de deux mois, un tiers, au moins, Lorsqu’un Administrateur est désigné aux fins de remplacer un des Administrateurs est habilité à solliciter du Président une autre Administrateur dont le mandat est arrivé à son terme, il ne convocation aux fins que soient abordées les questions spécifiques peut être maintenu en fonction que pour la durée restante du inscrites à l’ordre du jour. Le Président-Directeur Général est mandat de son prédécesseur. Sous réserve du cas de résiliation également habilité à solliciter du Président une convocation du contrat de travail, lorsque l’Administrateur a la qualité de du Conseil d’Administration aux fins de discuter de questions salarié, ou sous réserve des cas de démission, licenciement ou spécifiques inscrites à l’ordre du jour. Les décisions sont prises décès, le mandat de l’Administrateur arrive à échéance à la fin conformément aux règles légales de quorum et de majorité. En cas de l’Assemblée Générale Annuelle qui a lieu l’année au cours de de partage des voix, la voix du Président est prépondérante. laquelle le mandat de l’Administrateur arrive à échéance. C o n v e n t i o n s réglementées. Toute convention conclue entre Président. Le Conseil d’Administration procède à l’élection en son SUEZ et l’un des membres de son Conseil d’Administration qui sein d’un président et, le cas échéant, d’un ou de plusieurs Vice- n’entre pas dans le cadre de la gestion courante des affaires fera 2 Président(s). Le Président cesse d’exercer ses fonctions au plus obligatoirement l’objet d’une autorisation préalable du Conseil tard à la fin de l’Assemblée Générale des actionnaires qui a lieu d’Administration. Cette autorisation est également requise en cas pendant l’année au cours de laquelle ledit Président atteint ses de convention conclue entre SUEZ et une autre société, lorsque 65 ans. Le Conseil d’Administration est habilité, lors de l’Assemblée l’un des membres du Conseil d’Administration est le propriétaire, Générale suivante, à une ou plusieurs reprises, à étendre cette l’associé gérant, le gérant, l’Administrateur, le Directeur général ou limite d’âge de cinq ans maximum. Le Président représente le un membre du Comité de Direction ou du Conseil de surveillance Conseil d’Administration. Il organise et dirige les activités du de l’autre société. En outre, tout accord conclu entre SUEZ et Conseil, dont il rend compte lors des assemblées des actionnaires. tout actionnaire détenant plus de 10% des droits de vote ou, Il assure le bon fonctionnement des organes de la Société et veille dans le cas d’une personne morale, une société contrôlant l’autre société conformément à l’article L. 233-3 du Code de commerce 330 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Actes constitutifs et statuts français, sera soumis à la même procédure. L’Administrateur, l’Assemblée Générale. En outre, les actions détenues par la partie à le cadre dirigeant ou la Société concerné devra obligatoirement l’accord ne seront pas prises en compte pour le calcul du quorum a) informer le Conseil d’Administration de la convention et b) et de la majorité. obtenir son consentement. L’Administrateur devra informer le Rémunération des Administrateurs. La rémunération globale du Conseil d’Administration de l’accord et obtenir son consentement. Conseil d’Administration est fixée lors de l’Assemblée Générale des Le Président du Conseil d’Administration devra informer les actionnaires. Le Conseil d’Administration procède à la répartition Commissaires aux comptes de l’existence de l’accord et il entre ses membres de ladite rémunération. Le Conseil est habilité à appartiendra ensuite à l’Assemblée Générale des actionnaires de attribuer une rémunération excédentaire à certains de ses membres voter sur la base d’un rapport spécial élaboré par les Commissaires en vertu de tâches ou de mandats qui leur ont été confiés. aux comptes relativement à l’accord. Dans le cas où l’Assemblée Limite d’âge des Administrateurs. Le nombre d’Administrateurs Générale refuserait d’approuver l’accord, celui-ci sera néanmoins ayant atteint l’âge de 70 ans ne saurait excéder, à tout moment, opposable aux tiers, mais l’Administrateur sera tenu responsable le tiers du nombre total d’Administrateurs en fonction. Lorsque le envers la Société de toute perte que cette dernière pourrait encourir nombre d’Administrateurs n’est pas un multiple de trois, le résultat du fait dudit accord. La partie ayant conclu l’accord ne pourra est arrondi. prendre part ni au vote du Conseil d’Administration, ni à celui de 2.2.3 droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions Participation aux assemblées Lorsque les actions sont l’objet d’un usufruit, le droit de vote attaché à ces actions appartient aux usufruitiers dans les Assemblées (article 22 des statuts) Générales Ordinaires et Extraordinaires. Tout actionnaire, quel que soit le nombre de titres qu’il possède, Tout actionnaire peut voter par correspondance dans les conditions peut participer, personnellement ou par mandataire, aux et selon les modalités fixées par les dispositions légales et Assemblées, sur justification de son identité et de la propriété de réglementaires en vigueur. ses titres, sous la forme soit d’une inscription nominative, soit du dépôt aux lieux mentionnés dans l’avis de convocation du certificat Droit de vote double de l’intermédiaire habilité constatant l’indisponibilité des actions Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu inscrites en compte jusqu’à la date de l’Assemblée ; le délai au égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué cours duquel ces formalités doivent être accomplies expire un jour à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est avant la date de réunion de l’Assemblée. justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins Tout actionnaire peut également, si le Conseil d’Administration au nom du même actionnaire ou au nom de cet actionnaire et de ou son Président le permet au moment de la convocation personnes dont il tient ses droits, soit par succession ab intestat d’une Assemblée Générale, participer à cette Assemblée ou testamentaire, soit par partage de communauté de biens entre par visioconférence ou par des moyens électroniques de époux, soit par donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un télécommunication ou de télétransmissions sous les réserves et parent au degré successible. dans les conditions fixées par la législation ou la réglementation en En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, vigueur. Cet actionnaire est alors réputé présent à cette Assemblée bénéfices ou primes d’émission, ce droit de vote double est conféré, pour le calcul du quorum et de la majorité. dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement L ’ A s s e m b l é e Générale, régulièrement constituée, représente à un actionnaire à raison des actions anciennes pour lesquelles il l’universalité des actionnaires. bénéficie de ce droit. Les délibérations de l’Assemblée, prises conformément à la loi et Le bénéfice du droit de vote double cesse pour toute action ayant 2 aux statuts, obligent tous les actionnaires. fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert en faveur d’un autre actionnaire, hormis tout transfert du nominatif au nominatif par suite de succession ou de donation familiale. droit de vote (article 24 des statuts) La suppression du droit de vote double nécessite : • u n e décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire de Droit de vote simple l’ensemble des actionnaires afin de modifier les statuts ; Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel à la quotité de capital qu’elles représentent et chaque action donne droit à une voix au moins. 33 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Actes constitutifs et statuts • une ratification de cette décision par l’Assemblée Spéciale des Au 31 décembre 2006, la Société comptait, après déduction actionnaires bénéficiaires d’un droit de vote double, qui doit de l’autodétention, 151 345 449 actions ayant un droit de vote approuver cette suppression à la majorité des deux tiers. double. 2.2.4 actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires Toute modification des statuts, qui définissent les droits attachés entre deux classes d’actions différentes. Toutefois, une décision, aux actions SUEZ, doit être approuvée à la majorité des deux tiers quelle qu’elle soit, impliquant une modification des droits attachés lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires. à une classe d’action ne sera définitive que si elle est ratifiée à la L’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires ne peut majorité des deux tiers lors d’une Assemblée Générale spéciale accroître les obligations des actionnaires, sauf dans le cas de fusion des actionnaires de la classe d’actions concernée. 2.2.5 conditions régissant la manière dont les assemblées Générales annuelles et les assemblées Générales extraordinaires sont convoquées, y compris les conditions d’admission convocations aux assemblées Participation aux assemblées (articles 22 et 23 des statuts) (article 22 des statuts) Les Assemblées Générales sont qualifiées d’extraordinaires lorsque Tout actionnaire, quel que soit le nombre de titres qu’il possède, leurs décisions se rapportent à une modification des statuts et peut participer, personnellement ou par mandataire, aux d’ordinaires dans tous les autres cas. Assemblées, sur justification de son identité et de la propriété de ses titres, sous la forme soit d’une inscription nominative, soit du Les Assemblées d’actionnaires sont convoquées et délibèrent dans dépôt aux lieux mentionnés dans l’avis de convocation du certificat les conditions prévues par la loi. de l’intermédiaire habilité constatant l’indisponibilité des actions Les réunions ont lieu au siège social ou dans tout autre lieu du inscrites en compte jusqu’à la date de l’Assemblée ; le délai au département du siège social. cours duquel ces formalités doivent être accomplies expire un jour avant la date de réunion de l’Assemblée. L e s Assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’Administration ou, en son absence, par le Vice-Président le Tout actionnaire peut également, si le Conseil d’Administration plus âgé, présent à la séance ; à défaut, par un Administrateur ou son Président le permet au moment de la convocation spécialement délégué à cet effet par le Conseil d’Administration. A d’une Assemblée Générale, participer à cette Assemblée défaut encore, l’Assemblée élit elle-même son Président. par visioconférence ou par des moyens électroniques de télécommunication ou de télétransmission sous les réserves et Les procès-verbaux des Assemblées sont dressés et leurs copies dans les conditions fixées par la législation ou la réglementation en sont certifiées et délivrées conformément à la loi. vigueur. Cet actionnaire est alors réputé présent à cette Assemblée pour le calcul du quorum et de la majorité. L ’ A s s e m b l é e Générale, régulièrement constituée, représente l’universalité des actionnaires. Les délibérations de l’Assemblée, prises conformément à la loi et aux statuts, obligent tous les actionnaires. 2 332 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires Actes constitutifs et statuts 2.2.6 disposition de l’acte constitutif, des statuts, d’une charte ou d’un règlement de l’emetteur qui pourrait avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de contrôle Les statuts ne contiennent aucune stipulation qui aurait pour effet de retarder, de différer ou d’entraver un changement de notre Direction. 2.2.7 disposition de l’acte constitutif, des statuts, d’une charte ou d’un règlement fixant le seuil au-dessus duquel toute participation doit être divulguée notifications à faire à la société qu’elle possède directement ou indirectement ou encore de concert. (article 7 des statuts) L’inobservation des dispositions qui précèdent est sanctionnée T o u t e personne physique ou morale, agissant seule ou de par la privation des droits de vote pour les actions excédant la concert, qui vient à détenir ou qui cesse de détenir directement fraction non déclarée pour toute Assemblée d’actionnaires qui se ou indirectement une fraction du capital égale ou supérieure à 1% tiendra jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date ou un multiple de cette fraction, jusqu’au seuil de 34% du capital de régularisation de la notification prévue ci-dessus, si l’application social, est tenue de notifier à la Société, par lettre recommandée de cette sanction est demandée par un ou plusieurs actionnaires avec accusé de réception, dans le délai de 5 jours à compter du détenant 1% au moins du capital de la Société. Cette demande est franchissement de l’un de ces seuils, le nombre total d’actions consignée au procès-verbal de l’Assemblée Générale. 2.2.8 modification du capital Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui S i l’augmentation est réalisée par incorporation de réserves, le composent est prévue par les dispositions statutaires (titre II des bénéfices ou primes d’émission, l’Assemblée Générale statue aux statuts). L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente conditions de quorum et de majorité des Assemblées Générales pour décider, sur le rapport du Conseil d’Administration, une Ordinaires. augmentation de capital. 2 333 Document De RéféRence 2006 2 informations comPLementaires 2 334 Document De RéféRence 2006 22 contrats imPortants Se reporter à la Section 10 «Trésorerie et Capitaux», et à la Note 2 de la Section 20 relative aux informations financières. 22 335 Document De RéféRence 2006 22 contrats imPortants 22 336 Document De RéféRence 2006 informations ProVenant de tiers, decLarations d’eXPerts 23 et decLarations d’interets N/A. 23 337 Document De RéféRence 2006 23 informations ProVenant de tiers, decLarations d’eXPerts et decLarations d’interets 23 338 Document De RéféRence 2006 24 documents accessiBLes au PuBLic 24. consultation des documents 24.2 Politique d’information p. 339 p. 339 24. consultation des documents Les documents relatifs à SUEZ devant être mis à la disposition sa validité au siège social de SUEZ (16, rue de la Ville l’Evêque, du public (les statuts, les rapports, les informations financières 75008 PARIS). Ces documents peuvent également être obtenus historiques de SUEZ et de ses filiales incluses ou visées dans en format électronique sur le site de SUEZ (www.SUEZ.com) et, le présent Document de Référence et celles relatives à chacun pour certains d’entre eux, sur le site de l’Autorité des Marchés des deux exercices précédant le dépôt du présent Document de Financiers (www.amf-france.org). Référence) pourront être consultés pendant toute la durée de 24.2 Politique d’information Valérie Bernis Directeur Général Adjoint en charge des Communications et du Développement durable Téléphone : 01 40 06 67 72 Adresse : 16, rue de la Ville l’Evêque, 75008 PARIS Site Internet : www.suez.com Le Document de Référence SUEZ est traduit en anglais, en espagnol et en néerlandais. Calendrier prévisionnel des communications financières présentation du chiffre d’affaires du 1er trimestre 2007 3 mai 2007 4 mai 2007 assemblée Générale présentation du chiffre d’affaires du 1 semestre 2007 31 juillet 2007 er présentation des résultats du 1er semestre 2007 30 août 2007 24 15 novembre 2007 présentation du chiffre d’affaires et des résultats des neuf premiers mois 339 Document De RéféRence 2006 24 documents accessiBLes au PuBLic 24 340 Document De RéféRence 2006 25 informations sur Les ParticiPations Liste des principales sociétés consolidées au 3 décembre 2006 p. 341 Liste des principales sociétés consolidées au 3 décembre 2006 Se référer à la section 20 - Note 39 25 34 Document De RéféRence 2006 25 informations sur Les ParticiPations 25 342 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference raPPorts sur Les Procédures assemBLée GénéraLe miXte du 4 mai 2007 p. 354 de contrôLe interne p. 344 • Ordre du jour • Rapport du président du conseil d’administration de SUEZ • Rapport du Conseil d’Administration • Rapport des Commissaires aux Comptes • Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président sur les conventions et engagements réglementés du Conseil d’Administration • Rapports des commissaires aux comptes Rapport d’examen des Commissaires à l’assemblée générale mixte du 4 mai 2007 aux Comptes sur certains indicateurs • Rapport de l’expert indépendant environnementaux et sociaux • Résolutions Rapport spécial concernant le programme de rachat d’actions propres a 343 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Président du Conseil d’Administration de SUEZ sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration RappoRtS SuR leS pRocéDuReS De contRÔle inteRne rapport du président du conseil d’administration de sueZ sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration, les procédures de contrôle interne mises en place par la société, les limitations que le conseil d’administration apporte aux pouvoirs du directeur général, et les principes et règles arrêtés par le conseil d’administration pour déterminer les rémunérations et avantages accordés aux mandataires sociaux (en application de l’article l. 225-37 du code de commerce) exercice 2006 En application de l’article L. 225-37 du Code de commerce, j’ai Le présent rapport (ainsi que les travaux préparatoires et les l’honneur de rendre compte des conditions de préparation et diligences nécessaires) a été établi avec l’appui du Secrétariat d’organisation des travaux du Conseil d’Administration de SUEZ (ci- Général et de la Direction du Contrôle Interne. Ce rapport est dessous «la Société»), des procédures de contrôle interne mises en présenté au Comité Exécutif du Groupe et soumis au Comité de place par la Société,des limitations que le Conseil d’Administration Contrôle et de Communication («Control & Disclosure Committee») apporte aux pouvoirs du Directeur Général, et des principes et pour validation. règles arrêtés par le Conseil d’Administration pour déterminer les rémunérations et avantages accordés aux mandataires sociaux. . conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration . conseil d’administration Le Conseil d’Administration a adopté, en 2001, un Règlement Intérieur, modifié à plusieurs reprises depuis, ainsi qu’une Charte de l’Administrateur qui lui donnent les voies et les moyens L a Société SUEZ est constituée sous la forme d’une société d’un fonctionnement efficace au service de la Société et de ses anonyme à Conseil d’Administration soumise aux dispositions du actionnaires et fixent en toute transparence les droits et les devoirs livre II du Code de commerce ainsi qu’à toutes les dispositions de l’Administrateur. De plus, le dispositif éthique de SUEZ et, en légales applicables aux sociétés commerciales. particulier, le Guide «Confidentialité et informations privilégiées» L’article 15 des statuts de la Société fixe les pouvoirs du Conseil : s’appliquent aux Administrateurs. «Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité Le Conseil d’Administration s’appuie sur les travaux de Comités de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des spécialisés : le Comité d’Audit, le Comité pour l’Ethique, pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires l’Environnement et le Développement durable, le Comité des et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question Nominations et le Comité des Rémunérations. Les attributions intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses et le mode de fonctionnement de ces Comités sont définis dans délibérations les affaires qui la concernent. le Règlement Intérieur du Conseil. Le 9 juillet 2003, suite aux conclusions de la mission d’évaluation du Conseil, le Conseil Le Conseil d’Administration procède aux contrôles et vérifications d’Administration a décidé d’élargir le Comité de la Stratégie et a qu’il juge opportuns. Chaque Administrateur reçoit toutes les approuvé la mise en place de réunions consultatives périodiques, informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut ouvertes à tous les Administrateurs, sur la stratégie et destinées à se faire communiquer tous les documents qu’il estime utiles.» préparer les décisions du Conseil d’Administration. Le Conseil s’est réuni douze fois pendant l’année 2006. a 344 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Président du Conseil d’Administration de SUEZ sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration ) Sont soumises à l’autorisation préalable du Conseil L’article 5 de la Charte de l’Administrateur stipule que le Conseil d’Administration les décisions suivantes du Président : procède à intervalles réguliers, n’excédant pas deux ans, à une évaluation de son propre fonctionnement et qu’elle est conduite a) les décisions significatives d’implantation à l’étranger par par un Administrateur indépendant. création d’établissement, de filiale directe ou indirecte ou par prise de participation ainsi que les décisions de retrait de ces Le 6 octobre 2004, le Comité pour l’Ethique, l’Environnement et le Développement durable a choisi une méthodologie d’évaluation implantations ; du Conseil et de ses Comités sur la base d’un document émanant b) les opérations significatives susceptibles d’affecter la d’une agence extérieure et, après un appel d’offres auprès de stratégie du Groupe ou de modifier sa structure financière ou trois cabinets spécialisés, a confié cette évaluation à un expert son périmètre d’activité ; l’appréciation du caractère significatif externe. est faite par le Président sous sa responsabilité. Le document de synthèse des travaux d’évaluation a été arrêté 2) Le Président doit obtenir l’autorisation préalable du Conseil pour la dernière fois par le Comité pour l’Ethique, l’Environnement d’Administration pour effectuer les opérations suivantes dans et le Développement durable dans sa séance du 18 janvier 2006 la mesure où leur montant excède 500 millions d’euros : et remis au Conseil d’Administration du même jour. Ce Conseil a) prendre ou céder toutes participations dans toutes sociétés d’Administration a pris acte des orientations relatives aux créées ou à créer, participer à la création de toutes sociétés, améliorations du fonctionnement du Conseil et de ses Comités et groupements et organismes, souscrire à toutes émissions veillera à leur mise en œuvre. d’actions, de parts sociales ou d’obligations ; Le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration et la Charte de b) consentir tous échanges, avec ou sans soulte, portant sur l’Administrateur sont disponibles au siège de la Société et sur son des biens, titres ou valeurs ; site Internet www.suez.com. c) acquérir ou céder tous immeubles ; Le Conseil d’Administration, dans sa séance du 26 avril 2002, a opté pour le cumul des fonctions de Directeur Général et de d) en cas de litige, passer tous traités et transactions, accepter Président du Conseil d’Administration. Le Règlement Intérieur du tous compromis ; Conseil d’Administration définit les règles internes délimitant les e) consentir des sûretés sur les biens sociaux. pouvoirs du Président-Directeur Général. 3) Le Président doit obtenir l’autorisation préalable du Conseil L e s conditions de préparation et d’organisation des travaux d’Administration pour effectuer les opérations suivantes dans du Conseil d’Administration sont détaillées à la Section 16 du la mesure où leur montant excède 1,5 milliard d’euros : Document de Référence intitulée «Fonctionnement des organes d’administration et de direction». Elles s’inscrivent dans le cadre a) consentir ou contracter tous prêts, emprunts, crédits et des recommandations de l’AMF. avances ; Les principes et règles arrêtés par le Conseil d’Administration b) acquérir ou céder, par tout mode, toutes créances. pour déterminer les rémunérations et avantages accordés aux 4) Avant toute nomination à une fonction de Direction Générale du mandataires sociaux sont présentés dans la Section 15 du Groupe ou de proposition de nomination à un poste de Président Document de Référence intitulée «Rémunérations et avantages». dans la Société de tête de l’une des branches d’activité du Groupe, le Conseil d’Administration, qui peut déléguer cette .2 direction Générale fonction au Comité des Nominations, à charge pour ce dernier d’en rendre compte, doit être consulté en temps utile par le Président. Limitation des pouvoirs du Président-Directeur Général L’article 3 du Règlement Intérieur définit les pouvoirs du Président- Directeur Général. a 345 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Président du Conseil d’Administration de SUEZ sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration 2. Procédures de contrôle interne mises en place par la société 2.. introduction : objectifs et référentiel C e s directions sont la Direction des Opérations, la Direction Financière, la Direction des Ressources Humaines, la Direction du Groupe en matière de contrôle des Communications et du Développement Durable, la Direction interne de la Stratégie, la Direction des Risques, de l’Organisation et des Services Centraux, le Secrétariat Général dont dépendent les deux branches de la Direction Juridique : la Direction Juridique Objectifs Corporate et la Direction Juridique Internationale. Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le Conseil Le pilotage des activités s’appuie sur un système de délégation d’Administration, les dirigeants et le personnel de SUEZ et destiné de pouvoirs mis en place tant au niveau du Siège que des filiales, à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des assurant la conformité du processus de décision aux principes du objectifs suivants : gouvernement d’entreprise. • la conformité aux lois et réglementations en vigueur ; Les principes qui doivent guider les comportements et les actions des dirigeants et des personnels du Groupe sont diffusés sous • la prévention et la maîtrise des risques ; la forme de codes internes. Ce sont principalement : la Nouvelle • la fiabilité de l’information financière et comptable ; Charte d’Ethique, les Règles d’Organisation et de Conduite des • la réalisation et l’optimisation des opérations. Sociétés du Groupe, le Code de Conduite à l’usage des Financiers du Groupe, la Procédure d’Application du Sarbanes-Oxley Act, le Comme tout système de contrôle, il ne peut pas fournir une Guide Pratique de l’Ethique de la Relation Commerciale, la Charte assurance absolue que les risques d’erreurs ou de fraudes sont de l’Environnement, la Charte Santé et Sécurité au Travail, la Charte totalement maîtrisés ou éliminés. Sociale Internationale, la Charte d’Ethique des Achats ainsi que les Règles de Conduite en Matière de Gestion des Informations. Référentiel Pilotage du contrôle interne Afin d’atteindre chacun de ces objectifs, le Groupe SUEZ a défini et mis en œuvre une organisation et des procédures de contrôle L’organisation du Groupe SUEZ en matière de pilotage du contrôle interne fondées sur le modèle «COSO» promu par le «Committee interne repose sur : of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission». • les Directions opérationnelles et fonctionnelles qui définissent leurs propres procédures de contrôle. Dans les domaines 2.2 Pilotage des activités et du contrôle industriel et commercial, les procédures sont mises en place interne et suivies principalement par les dirigeants et les personnels des filiales, en fonction des politiques du Groupe et de manière adaptée à chacun de ses métiers ; Pilotage des activités • l a Direction du Contrôle Interne (rattachée à la Direction L’organisation du Groupe SUEZ en matière de pilotage des activités Financière) qui a pour mission d’améliorer le système de repose sur : contrôle interne et de procéder, en collaboration avec les directions fonctionnelles et opérationnelles, à son analyse et • le Comité Exécutif qui définit les objectifs stratégiques et les amélioration ; principes du Groupe. Il se réunit habituellement chaque semaine pour piloter et contrôler les activités du Groupe au sein des • la Direction de l’Audit Interne (rattachée à la Direction des branches. Sa composition et son mode de fonctionnement sont Risques, de l’Organisation et des Services Centraux) chargée présentés de manière détaillée dans le Document de Référence d’évaluer l’efficacité du contrôle interne dans le Groupe et dans (se reporter à la Section 14.1 et à la Section 16) ; chacune de ses entités. Elle réalise des missions d’audit, émet des recommandations et suit leur mise en œuvre. Fonction • les Directions opérationnelles des quatre branches d’activité du indépendante, l’Audit Interne est à la disposition du Comité Groupe qui sont responsables de la conduite des affaires dans le Exécutif et du Comité d’Audit de SUEZ et leur rend régulièrement cadre de ces objectifs. Ces quatre branches au sein desquelles des comptes sur ses activités. sont réparties les différentes filiales du Groupe sont : SUEZ Energie Europe (SEE) ; SUEZ Energie International (SEI) ; SUEZ La méthodologie de pilotage propre au Groupe en matière de Energie Services (SES) et SUEZ Environnement (SE) ; contrôle interne est diffusée via un système intranet assurant une information globale et rapide du personnel des différentes • l e s sept Directions fonctionnelles du Siège qui assurent le normes et des instructions régulièrement mises à jour. Des pilotage des activités s’appliquant de manière transversale à sessions d’information et formation sont, par ailleurs, régulièrement l’ensemble du Groupe. organisées sur le sujet. a 346 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Président du Conseil d’Administration de SUEZ sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration 2.3 mise en œuvre des objectifs • la Direction Environnement et Innovation étudie les risques environnementaux et coordonne les actions requises pour de contrôle interne renforcer la maîtrise de ces risques et le respect des prescriptions environnementales (voir également «Rapport annuel d’activité et développement durable») ; Conformité aux lois et règlements • la Direction des Systèmes d’Information analyse et gère les La mise en œuvre des objectifs de contrôle interne en matière de risques liés aux systèmes afin d’assurer la disponibilité, l’intégrité conformité aux lois et règlements est assurée principalement par et la confidentialité des informations. les Directions Juridiques. S es missions, conduites en collaboration avec les Directions Fiabilité de l’information financière et comptable opérationnelles et fonctionnelles concernées, consistent notamment à préparer et à négocier la documentation juridique, systèmes d’information à émettre des avis juridiques et à participer à l’analyse des projets La mise en œuvre des objectifs de contrôle interne en matière d’investissement. de fiabilité des systèmes d’information est assurée principalement La gestion de la fiscalité et des risques associés est assurée par la par la Direction des Systèmes d’Information, responsable de la Direction Financière. définition, du développement et de l’exploitation des systèmes d’information et infrastructures sous-jacentes spécifiques au Siège Prévention et maîtrise des risques et transversaux. L e s autres systèmes d’information sont gérés de manière Les principaux risques encourus par le Groupe et les dispositifs décentralisée par les départements informatiques des filiales dans destinés à assurer leur maîtrise sont décrits dans le Document de leur périmètre respectif. Référence (se reporter à la Section 4.1). La mise en œuvre des objectifs de contrôle interne en la matière information financière et comptable repose sur le Chief Risk Officer qui coordonne pour le Groupe la L ’ o r g a n i s a t i o n en matière d’élaboration et de traitement de politique de gestion intégrée des risques d’entreprise. Il est entouré l’information financière et comptable repose : d’un réseau de Risk Officers chargés, au niveau des différentes branches, de déployer de manière homogène et cohérente les • au niveau du Siège : sur la Direction du Plan, du Contrôle et des méthodes d’évaluation et de gestion des risques. Comptabilités (rattachée à la Direction Financière) en charge du processus budgétaire et du reporting financier ainsi que du Une cartographie des principaux risques du Groupe est réalisée contrôle des comptes sociaux et consolidés ; annuellement et discutée au sein du Risk Advisory Committee avant d’être présentée en Comité Exécutif. Le Risk Advisory Committee, • a u niveau des branches : sur les différentes Directions composé des Risk Officers, des responsables du Contrôle Interne, financières en charge de la mise en œuvre des procédures du Contrôle de Gestion, de l’Audit Interne et des Assurances, est auprès de l’ensemble des filiales opérationnelles. En particulier, un forum interne permettant d’échanger des bonnes pratiques le contrôle de gestion s’effectue de manière décentralisée afin de et d’élaborer des recommandations en matière de gestion des tenir compte des spécificités propres à chaque métier. risques. L e s principales procédures mises en place en matière Les branches et les Directions fonctionnelles gardent par ailleurs la d’établissement et de suivi des processus budgétaires et du responsabilité de mettre en œuvre une gestion des risques adaptée reporting au sein du Groupe comprennent, notamment : à leurs activités spécifiques. • le pilotage du processus budgétaire et prévisionnel (plan à En particulier, certains risques transversaux sont directement gérés moyen terme) ; par les Directions fonctionnelles concernées : • l’analyse régulière des écarts entre les données prévisionnelles • l e s Directions juridiques surveillent et gèrent les risques et les données réelles ; juridiques du Groupe en pratiquant un «devoir d’alerte» et un • la détermination des standards de reporting de l’information «droit d’évocation» ; financière à fournir par les différentes branches (formes, Cette surveillance repose sur un reporting périodique provenant contenu, périodicité) ; des branches et du Siège. Elle est assurée par un réseau de • le suivi des principaux indicateurs de gestion opérationnelle qui juristes ; accompagnent toutes les phases de reporting. • l a Direction Financière analyse, conjointement avec les L e s principales procédures mises en place en matière branches, les principaux risques financiers du Groupe (taux, d’établissement des comptes sociaux et consolidés reposent sur principales devises et contreparties bancaires). Elle développe trois outils Groupe en la matière : des instruments de mesure des positions et définit la politique de couverture de ces risques ; • le manuel des principes comptables édictés pour le Groupe et diffusé sur l’intranet. Il est accessible à l’ensemble de la a 347 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Président du Conseil d’Administration de SUEZ sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration fonction financière du Groupe. Sa mise à jour s’effectue de façon Cette Direction, constituée de quatre départements (Communication financière, Stratégie external & internal branding, Relations presse, régulière en fonction de l’évolution des normes internationales et américaines. Il comprend également la définition des indicateurs Relations extérieures), est notamment en charge de : de performance utilisés par le Groupe ; • la coordination des actions de communication qui pourraient • les instructions de clôture diffusées préalablement à chaque avoir un impact sur l’image, la notoriété, l’intégrité de la marque phase de consolidation sur l’intranet. Ces instructions portent sur ou le cours de l’action SUEZ ; les hypothèses de clôture (taux de change, taux d’actualisation, • la coordination des actions entre les équipes de communication impôt), le périmètre et le calendrier de la remontée des du Siège et des branches ; informations ; • l a mise en œuvre du processus de validation de chaque • le manuel de l’outil informatique de consolidation diffusé sur information diffusée en interne et en externe ; l’intranet et accessible à l’ensemble de la fonction financière. • la mise en place d’un système de gestion de crise et de Comités La standardisation de l’outil de reporting (paramétrage, maintenance, de Pilotage propres à chaque média. communication et contrôle du respect des instructions) sécurise et Parallèlement, le contrôle de la mise en œuvre des réglementations homogénéise le traitement de l’information. française, internationale et américaine en matière de transparence Le contrôle interne des informations financières et comptables financière est assuré par le Comité de Contrôle et de produites comprend : Communications composé de membres de la Direction de SUEZ • l’analyse et l’amélioration des processus et du contrôle interne et travaillant en relation avec le Comité d’Audit du Groupe. dans la sphère financière ; réalisation et optimisation des opérations • l’animation d’un réseau de contrôleurs internes au sein du Siège La mise en œuvre des procédures de contrôle interne visant à et des Branches en vue de déployer de manière rigoureuse la l’optimisation des opérations fait l’objet d’une démarche de méthodologie «CODIS» de renforcement du contrôle interne l’ensemble du Groupe et est assurée par l’ensemble des personnels dans les processus comptables et financiers du Groupe ; du Groupe, sous la responsabilité du management. • la contribution à l’élaboration des rapports annuels et périodiques Leur suivi est principalement assuré par : sur l’organisation, les procédures financières et le contrôle interne, en application des lois française et américaine de • la Direction Performance et Organisation (rattachée à la Direction transparence financière ; Financière) en charge notamment : • le rapprochement des informations financières, comptables et – d’animer le plan d’action «Optimax» destiné à mieux maîtriser opérationnelles ; les dépenses d’exploitation, le besoin en fonds de roulement et les investissements dans le Groupe, • la production d’un reporting mensuel couvrant les investissements, les principaux indicateurs de gestion opérationnelle ainsi que – de développer une politique d’achats globaux pour certaines l’évolution des principaux agrégats financiers ; catégories de matériels et équipements sous le nom du programme «Opting» ; • l’assurance de la fiabilité de l’information comptable et de gestion, notamment en fixant la nature, l’étendue, la forme et la • l a Direction Finance et Fiscalité (rattachée à la Direction fréquence des informations financières pertinentes au niveau du Financière) chargée notamment : Groupe, que doivent fournir les branches ; – d’assurer l’exécution des opérations financières importantes pour • la communication des informations comptables et financières à le Groupe (levée de capitaux auprès des marchés obligataires l’attention des organes d’administration du Groupe et notamment et bancaires, financement des projets, cessions, fusions et le Comité d’Audit ; acquisitions, opérations sur titres cotés), • la vérification des informations financières préalablement à leur – d e procéder à l’analyse des projets d’investissement et diffusion par la Direction des Communications. d’engagement du Groupe ; ces projets font l’objet d’un contrôle indépendant par la Direction du Plan, du Contrôle et communication financière Comptabilités, qui assure également le secrétariat des Comités L’importance croissante de la communication financière et la de SUEZ au-delà des seuils de délégation définis pour les nécessité de délivrer une information financière de qualité a branches, conduit le Groupe SUEZ à doter sa Direction des Communications – de gérer, en collaboration avec les branches, la trésorerie du des fonctions nécessaires à la présentation d’une information fidèle Groupe (dettes, liquidités, instruments financiers) en s’appuyant et de qualité ainsi qu’à la maîtrise des risques d’image. sur un système de reporting et de prévision de la dette et de contrôle des ratios et covenant financiers. a 348 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Président du Conseil d’Administration de SUEZ sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration 2.4 Plan de progrès dans le domaine Le Programme «Codis» se déploie, dès lors, en cascade depuis le Comité Exécutif du Groupe jusqu’au personnel des filiales. La du contrôle interne Direction du Contrôle Interne assure l’animation et la formation de ce large réseau d’intervenants. Elle gère une base de données intranet, assure une veille réglementaire, publie un bulletin Normes IFRS d’information périodique et met à la disposition de ce réseau une L’adoption des normes IFRS par le Groupe contribue, dans une méthode et des outils d’analyse et de test du contrôle interne. dynamique de communication financière plus étendue et plus Durant l’année 2006, le Programme «Codis» s’est focalisé sur rigoureuse, au renforcement du contrôle interne. La mise en les processus comptables et financiers ainsi que les contrôles œuvre des normes IFRS permet de poursuivre l’harmonisation des internes les plus pertinents, en poursuivant une approche «top principes comptables utilisés dans le Groupe et se traduit, entre down» fondée sur les risques. Les auditeurs internes ont exécuté autres, par la publication d’un manuel de normes IFRS applicables des tests étendus des contrôles, en conformité avec les standards aux comptes depuis le 1er janvier 2004. de leur profession. Un planning d’intervention, concerté avec les commissaires aux comptes, a permis de mener à bien une vaste Centre d’Expertise Normes Comptables (CENC) campagne de test ainsi que la vérification des mesures correctives Les missions du CENC sont : menées par le management. Le Groupe a poursuivi, par ailleurs, la formalisation des actions anti-fraudes afin d’assurer leur application • de renforcer la sécurité comptable par une veille normative, une homogène dans l’ensemble des filiales. analyse des opérations complexes et une assistance spécifique dans l’application des IFRS et des US GAAP ; La Direction de l’Audit Interne et la Direction du Contrôle Interne font régulièrement rapport sur leurs travaux au Comité de Contrôle • de veiller à l’homogénéité comptable du Groupe par l’animation et de Communication («Control & Disclosure Committee») ainsi et la coordination du réseau «normatif» et par la formation des qu’au Comité d’Audit de SUEZ. personnes concernées au sein du Groupe ; En parallèle au respect de la réglementation française sur le contrôle • de s’assurer de la communication structurée et systématique sur interne (Loi de Sécurité Financière), le Groupe a mis en place les sujets comptables au sein du Groupe. un dispositif destiné à assurer sa conformité à la réglementation américaine sur le contrôle interne (Loi Sarbanes-Oxley). Le chapitre Programme «codis» 302 de cette loi est applicable à SUEZ depuis l’exercice 2002. La Le Groupe a mis en place en 2003 le Programme «Codis» destiné Direction de SUEZ a fait rapport sur l’adéquation de son contrôle à analyser de manière systématique le système de contrôle interne dans les rapports annuels «20F» portant sur les exercices interne et à améliorer la maîtrise des principaux flux comptables précédents. Le chapitre 404, requérant un niveau d’attestation plus et financiers. étendu, est applicable à SUEZ pour la première fois pour l’exercice Le Programme «Codis» a été renforcé en 2004 par la création 2006. Une attestation plus étendue sera produite dans le rapport de la Direction du Contrôle Interne, équipe intégralement dédiée annuel «20F» de l’exercice 2006. à la gestion du programme de contrôle interne au Siège et Sachant que les processus sont en évolution permanente pour dans les Branches. Des instructions, élaborées dans le respect s’adapter aux transformations du Groupe et de ses métiers, le des guidances émises par l’AMF et la SEC, ont été adressées système de contrôle interne est soumis à une réévaluation régulièrement aux entités du Groupe dans le but d’assurer la périodique. La constatation du caractère adéquat du système conformité de la démarche et l’homogénéité de l’approche à de contrôle interne à un moment déterminé ne libère pas travers le Groupe. le management de la nécessité d’entreprendre des actions En 2005 et 2006, les principaux processus du Groupe ont fait d’amélioration nouvelles pour assurer sa conformité future. Le l’objet d’un recensement et d’une auto-évaluation systématiques Programme «Codis» est, dès lors, conçu par la Direction de SUEZ par les responsables opérationnels au Siège et au sein d’un grand comme un processus dont la pérennisation doit être assurée dès nombre de filiales. Cette auto-évaluation s’est faite pour chaque l’exercice 2007. Le référentiel de contrôle interne publié récemment processus par rapport à des objectifs de contrôle prédéfinis, par l’AMF est intégré dans cette dynamique nouvelle et pérenne. homogènes et considérés nécessaires au maintien d’un système de contrôle adéquat. Les dirigeants et le personnel du Groupe assument la responsabilité du maintien du contrôle interne à tous les niveaux de l’organisation. a 349 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport des commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil d’administration de la société Suez, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière rapport des commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du code de commerce, sur le rapport du président du conseil d’administration de la société suez, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Mesdames, Messieurs les Actionnaires, diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du président, concernant les procédures En notre qualité de commissaires aux comptes de la société de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de Suez et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du l’information comptable et financière. Ces diligences consistent Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le notamment à : rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre - prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale de l’exercice clos le 31 décembre 2006. du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable Il appartient au président de rendre compte, dans son rapport, et financière, présentés dans le rapport du président ; notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration et des procédures de contrôle - prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations interne mises en place au sein de la société. ainsi données dans le rapport. I l nous appartient de vous communiquer les observations Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à qu’appellent de notre part les informations données dans le formuler sur les informations données concernant les procédures rapport du président, concernant les procédures de contrôle de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information traitement de l’information comptable et financière, contenues comptable et financière. dans le rapport du président du conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle commerce. applicable en France. Celle-ci requiert la mise en œuvre de Neuilly-sur-Seine, le 3 avril 2007 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres Jean-Paul Picard christian cHocHon a 350 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport d’examen des Commissaires aux Comptes sur certains indicateurs environnementaux et sociaux rapport d’examen des commissaires aux comptes sur certains indicateurs environnementaux et sociaux A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité • ensemble des procédures relatives au reporting des données de Commissaires aux Comptes de SUEZ, nous avons effectué un environnementales ; examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée • ensemble des procédures relatives au reporting des données sur les indicateurs environnementaux et sociaux sélectionnés par sociales ; SUEZ («les données») et identifiés par le signe ✓ dans les pages qui sont consultables auprès des Directions Environnement & 74 à 110 pour l’exercice 2006. Innovation et Relations Sociales et dont un résumé figure en pages C e s données ont été préparées sous la responsabilité de la 94-96 et 109-110. Il nous appartient, sur la base de nos travaux, Direction générale de SUEZ, conformément aux référentiels d’exprimer une conclusion sur ces données. internes suivants : nature et étendue des travaux Nous avons mis en œuvre des diligences limitées conduisant à une • Nous avons réalisé des travaux de détail sur 24 sites appartenant assurance modérée sur le fait que les données sélectionnées ne à 13 entités sélectionnées1 pour les données environnementales, comportent pas d’anomalie significative. Une assurance de niveau représentant en moyenne 65% des données consolidées SUEZ2, élevé aurait nécessité des travaux plus étendus. Ces diligences et auprès de 23 entités sélectionnées3 pour les données sociales, portent sur les données consolidées au niveau Groupe ; elles ne représentant 65% des effectifs consolidés SUEZ. En outre, nous portent pas sur les taux de couverture qui les accompagnent. avons mis en œuvre des procédures analytiques et des tests de cohérence au niveau de 6 entités supplémentaires pour le • Nous avons apprécié les référentiels relatifs au reporting des reporting environnement et 8 entités supplémentaires pour le données environnementales et au reporting des données sociales reporting social. au regard de leur pertinence, leur fiabilité, leur objectivité, leur caractère compréhensible et leur exhaustivité. • Nous avons testé par sondage les calculs et vérifié la remontée des données aux différents niveaux de consolidation. • N o u s avons mené des entretiens auprès des personnes concernées par l’application du référentiel à la Direction Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de ces Environnement et Innovation, à la Direction Relations Sociales travaux, aux experts en environnement et développement durable au siège, et au sein des branches : SUEZ Energie Europe (SEE), de nos cabinets, sous la responsabilité de Monsieur Eric Duvaud SUEZ Energie International (SEI), SUEZ Energie Services (SES) pour Ernst & Young et de Monsieur Frédéric Moulin pour Deloitte et SUEZ Environnement (SE). & Associés. 1. SEE : Electrabel S.A. (sites de Drogenbos, Mol, Awirs), Tirreno Power (site de Torrevaldaliga), Twinerg, Electrabel Nederland NV (site de Harculo)– SEI : SEGNA (sites de Hot Spring Power, Golden Coors, Tractebel Energia de Monterrey), Tractebel Energia (sites de Jorge Lacerda, Lages Bioenergetica) – SES : Elyo France (siège d’Elyo Nord Est et site de Dombasle, siège d’Elyo Centre Est Méditerranée et site de Vaulx en Velin) – SE : Lyonnaise des Eaux (Siège), Degrémont (sites de Tomar et des Mureaux), United Water (sites de Milwaukee et de New York), Sita France (siège, sites de Retzwiller, Rochy Condé et société Fertisère), SITA Treatment (siège et site de Herstal), Sita UK (siège et sites de Albury et Edmonton). 2. Pourcentage du chiffre d’affaires pertinent couvert par des systèmes de management environnemental certifiés : 57%, Nombre de systèmes de management environnemental certifiés : 49%, Pourcentage du chiffre d’affaires pertinent couvert par un plan de gestion de crise : 55%, Emissions de gaz à effet de serre : 66%, Emissions de SOx : 76%, Emissions de NOx : 62%, Emissions de poussières : 66%, Consommation d’énergie primaire totale : 63%, Consommation totale d’électricité : 77%, Capacité installée – Electricité et chaleur – Total des sources renouvelables : 75%, Quantité d’électricité et chaleur produite – Sources renouvelables : 66%, Consommation d’eau dans les process industriels : 53%, Consommation d’eau de refroidissement : 90% ; Charge polluante traitée (assainissement) : 57%, Déchets non spécifiques non dangereux : 66%, Déchets non spécifiques dangereux : 49%, Déchets spécifiques : 84% (total déchets : 76%), Quantité de lixiviats traités : 57%. 3. SEE : Electrabel, Electrabel Nederland, SHEM – SEI : SENA, Tractebel Energia – SES : Fabricom GTI S.A., Groupe Ineo, Endel SAS, GTI, Seitha, Axima AG, Elyo France, Elyo Services – SE : Lyonnaise des Eaux France, SDEI, United Water, Degrémont S.A., Lydec, Sita France, Sita Suède, Sita UK, Sita Pologne. a 35 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport d’examen des Commissaires aux Comptes sur certains indicateurs environnementaux et sociaux commentaires sur les procédures SUEZ a poursuivi l’amélioration de la fiabilité des processus de pour les indicateurs : «consommation d’électricité», «émissions reporting des données environnementales et sociales et notamment de GES – centre d’enfouissement technique», «consommation a pris en compte les commentaires que nous avions formulés dans d’énergie primaire – collecte et traitement des déchets» notre rapport d’examen au titre de l’exercice 2005. Ces processus et «déchets dangereux non spécifiques». Les précisions appellent de notre part les commentaires suivants : nécessaires sont développées aux points 3 et 6 des éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2006. reporting environnement reporting social • Depuis l’exercice précédent, les contrôles au niveau des branches se sont améliorés, en particulier sur SEE et SEI. Cependant, • La fiabilité du processus de collecte et d’agrégation des données des progrès en matière de contrôle interne restent à réaliser au a été améliorée par le renforcement des contrôles au niveau de niveau des entités ou sites. certaines branches et entités. Ces efforts doivent être poursuivis en renforçant le déploiement des contrôles sur l’ensemble des • Les définitions des indicateurs telles que les «émissions de NOx», entités. «émissions de SO2», «émissions de poussières», «consommation d’eau de process et de refroidissement» et «consommation • Le contrôle de l’application des définitions et des procédures d’électricité» ont été précisées. Ces efforts devraient être prévues par le Groupe doit encore progresser pour certains poursuivis, en particulier pour l’indicateur «capacité installée indicateurs, en particulier les indicateurs «heures travaillées», – énergie renouvelable». «turnover» et «nombre de personnes formées». • L’application du référentiel de reporting et son contrôle doivent être renforcés au niveau des sites et des entités notamment conclusion Au cours de nos travaux, nous avons constaté des anomalies sur Sur la base de nos travaux et sous ces réserves, nous n’avons pas les données suivantes. relevé d’autres anomalies significatives de nature à remettre en cause le fait que les données examinées ont été établies, dans • La consommation d’eau de process pour laquelle nous avons tous leurs aspects significatifs, conformément aux référentiels relevé des erreurs sur plusieurs sites, qui ont été corrigées. mentionnés. • La quantité de lixiviats traités pour laquelle nous avons constaté des erreurs dans l’application du référentiel. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 03 avril 2007 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres Jean-Paul Picard christian cHocHon a 352 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport spécial concernant le programme de rachat d’actions propres autorisé par la 6e résolution de l’Assemblée générale mixte rapport spécial concernant le programme de rachat d’actions propres autorisé par la 6e résolution de l’assemblée générale mixte du 5 mai 2006 soumis à l’assemblée Générale mixte des actionnaires convoquée le 4 mai 2007 déclaration par l’emetteur des opérations réalisées sur ses propres titres entre le 5 mai 2006 et le 28 février 2007 Situation arrêtée le 28 février 2007 0,35% pourcentage de capital autodétenu : 0 nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois : nombre d’actions détenues en portefeuille : 4 463 209 valeur de marché du portefeuille : 163 442 713,58 euros (au cours de clôture du 28 février 2007, soit 36,62 euros) globale de 270 millions d’euros et cédé 8 495 131 actions pour une valeur globale de 301 millions d’euros entre le 5 mai 2006 et Ces titres sont affectés : le 28 février 2007. • pour 3 788 209 à la couverture d’options d’achats, et La Société n’a pas utilisé de produits dérivés dans le cadre de • 675 000 au contrat de liquidité conclu avec Rothschild & Cie ce programme de rachat d’actions. Il n’existait pas de positions Banque. ouvertes via des produits dérivés, à l’achat comme à la vente, à la date de ce rapport. Dans le cadre du contrat de liquidité conclu avec Rothschild, la Société a acquis 7 505 131 de ses propres actions pour une valeur a 353 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Assemblée Générale Mixte du 4 mai 2007 assemblée Générale mixte du 4 mai 2007 ordre du jour a. délibérations relevant de la partie B. délibérations relevant de la partie ordinaire de l’assemblée extraordinaire de l’assemblée • Rapport du Conseil d’Administration. • Rapport du Conseil d’Administration. • Rapports des Commissaires aux Comptes. • Rapport spécial des Commissaires aux Comptes. • Approbation des opérations et des comptes annuels de l’exercice • Rapport d’un Expert indépendant. 2006 de la Société mère. • D é l é g a t i o n de compétence au Conseil d’Administration de • Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2006. procéder à l’émission à titre gratuit de bons de souscription d’actions en cas d’offre publique visant la Société. • Affectation du résultat et fixation du montant du dividende. • Délégation de compétence à donner au Conseil d’Administration • Conventions réglementées. à l’effet de procéder à l’augmentation du capital social, avec • Renouvellement du mandat de deux Administrateurs. suppression du droit préférentiel de souscription, en faveur de toutes entités ayant pour objet exclusif de souscrire, détenir et • Changement de dénomination sociale d’un Commissaire aux céder des actions SUEZ ou autres instruments financiers dans le Comptes titulaire. cadre de la mise en œuvre d’une des formules multiples du plan • Renouvellement du mandat d’un Commissaire aux Comptes d’actionnariat salarié international du Groupe SUEZ. titulaire. • Délégation à l’effet de consentir des options de souscription et • Nomination d’un Commissaire aux Comptes suppléant. d’achat d’actions aux mandataires sociaux et aux salariés de la Société et de certaines sociétés ou groupements qui lui sont • Autorisation à donner au Conseil d’Administration d’opérer sur liés. les actions de la Société. • Autorisation à donner au Conseil d’Administration de procéder à des attributions gratuites d’actions en faveur des mandataires sociaux et des salariés de la Société et de certaines sociétés ou groupements qui lui sont liés. • Autorisation à donner au Conseil d’Administration de réduire le capital social par annulation d’actions. • Modification des statuts pour prendre en compte la suppression de l’immobilisation des titres au porteur, la possibilité de réunir les Assemblées dans un département limitrophe de Paris et le vote par Internet. • Pouvoirs pour l’exécution des décisions de l’Assemblée et pour les formalités. a 354 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Conseil d’Administration rapport du conseil d’administration . rapport du conseil d’administration sur la partie ordinaire de l’assemblée Générale approbation des opérations et des affectation du résultat et fixation du comptes annuels de l’exercice 2006 de montant du dividende (3e résolution) la société mère (re résolution) L ’ A s s e m b l é e Générale Mixte du 5 mai 2006 avait décidé de distribuer un dividende de 1 euro par action. Il est demandé à l’Assemblée Générale d’approuver les opérations et les comptes annuels de la Société mère pour l’exercice 2006 qui SUEZ détenant 10 689 504 de ses propres actions le 8 mai 2006, se soldent par un bénéfice net de 6 970 079 567,45 euros. jour de la mise en paiement du dividende afférant à l’exercice 2005, le dividende qui aurait dû revenir à ces actions, soit 10 689 504 x 1 euro = 10 689 504 euros, n’a pas été distribué, approbation des comptes consolidés de mais a été affecté au poste «Autres réserves», conformément aux l’exercice 2006 (2e résolution) décisions de la 3e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2006. Il est demandé à l’Assemblée Générale d’approuver les comptes consolidés du Groupe pour l’exercice 2006 qui se soldent par un bénéfice net consolidé part du groupe de 3,6 milliards d’euros. Euros compte tenu du report à nouveau égal à zéro au 31 décembre 2006 0.-- et du bénéfice de l’exercice 2006 arrêté à 6 970 079 567,45 LE TOTAL A REPARTIR S’ELEVE A 6 970 079 567,45 Le Conseil d’Administration vous propose les affectations suivantes : Euros Dividende statutaire de 5% du nominal (0,10 euro par action) sur • 1 277 444 403 actions existantes au 31 décembre 2006, jouissance 1er janvier 2006, 127 744 440,30 • 400 000 actions nouvelles maximum jouissance 1er janvier 2006, susceptibles d’être créées en mars 2007 dans le cadre de la réouverture en faveur des salariés de l’offre publique combinée d’achat et d’échange de Suez sur electrabel 40 000,00 Dividende complémentaire (1,10 euro par action) sur ces 1 277 844 403 actions 1 405 628 843,30 Distribution totale maximale (1,20 euro par action) 1 533 413 283,60 poste «autres réserves » 5 436 666 283,85 6 970 079 567,45 Si l’Assemblée approuve cette proposition, le dividende net pour • détiendrait certaines de ses propres actions ;et l’exercice 2006 sera fixé à 1,20 euro par action. L’intégralité de • serait amenée à créer moins d’actions nouvelles, jouissance cette distribution est éligible à l’abattement de 40% prévu au 1er janvier 2006, que le chiffre de 400 000 figurant ci-dessus ; paragraphe 3 de l’article 158 du Code Général des Impôts. les sommes correspondant au dividende non versé à hauteur de Ce dividende sera mis en paiement le lundi 7 mai 2007. ces actions seraient affectées au poste «Autres réserves». Il est précisé qu’au cas où, lors de la mise en paiement de ce a dividende, la Société : 355 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Conseil d’Administration Ce dividende se compare comme suit à ceux mis en paiement au titre des trois années précédentes : exercice nombre d’actions rémunérées sommes réparties dividende net* avoir fiscal* revenu global* euros euros euros euros 2003 992 256 980 actions entièrement libérées 704,5 millions 0,70 0,35 1,05 0,70 0,35 1,05 3 273 914 actions non libérées 2,3 millions 2004 1 008 434 678 actions entièrement libérées 806,7 millions 0,79 - 0,79 2005 1 260 366 555 actions entièrement libérées 1 260,3 millions 1,00 - 1,00 Après ajustement suite à l’augmentation de capital en numéraire du 12 octobre 2005 avec maintien du droit préférentiel de souscription. * rapport spécial des commissaires renouvellement du mandat aux comptes sur les conventions d’un administrateur (mme anne réglementées (4e résolution) Lauvergeon) (6e résolution) Les conventions réglementées visées aux articles L. 225-38 et Mme Anne Lauvergeon avait été nommée membre du Conseil L. 225-86 du Code de commerce font l’objet d’un rapport spécial de Surveillance de SUEZ Lyonnaise des Eaux en mai 2000, des Commissaires aux Comptes. puis Administrateur de SUEZ en mai 2001. Elle avait été réélue Administrateur, pour une durée de 4 ans, par l’Assemblée Générale Ce rapport spécial figure en page 362 du présent Document de Mixte du 25 avril 2003. Référence. S o n mandat arrive à échéance à l’issue de la présente Conformément à la loi, le Conseil d’Administration vous propose Assemblée. d’approuver les opérations conclues ou exécutées au cours de l’exercice. Il est proposé à l’Assemblée Générale de renouveler son mandat, pour une nouvelle durée de 4 ans. Son mandat prendrait fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les renouvellement du mandat comptes de l’exercice 2010. d’un administrateur (m. Jacques Lagarde) Mme Lauvergeon est considérée par le Conseil d’Administration (5e résolution) de SUEZ comme un Administrateur indépendant. Elle est, en outre, membre du Comité pour l’Ethique, l’Environnement et le M . Jacques Lagarde avait été nommé membre du Conseil Développement durable et du Comité des Nominations. de Surveillance de SUEZ Lyonnaise des Eaux en juin 1997, S a biographie figure en page 158 du présent Document de puis Administrateur de SUEZ en mai 2001. Il avait été réélu, Référence. pour une durée de 4 ans, par l’Assemblée Générale Mixte du 25 avril 2003. changement de dénomination S o n mandat arrive à échéance à l’issue de la présente sociale et renouvellement du mandat Assemblée. d’un commissaire aux comptes titulaire Il est proposé à l’Assemblée Générale de renouveler son mandat, pour une nouvelle durée de 4 ans. Son mandat prendrait fin à (7e et 8e résolutions) l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice 2010. Il est proposé à l’Assemblée Générale : M. Lagarde est considéré par le Conseil d’Administration de SUEZ • de prendre acte, en tant que de besoin, du changement de comme un Administrateur indépendant. Il est, en outre, Président dénomination sociale de la Société Barbier Frinault & Autres, du Comité d’Audit. Commissaire aux Comptes titulaire, à compter du 1er juillet 2006, la nouvelle dénomination sociale de ladite société étant Ernst & S a biographie figure en page 157 du présent Document de Young et Autres Référence. a 356 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Conseil d’Administration • de renouveler le mandat de la Société Ernst & Young et Autres, • e t cédé en bourse 8 495 131 actions pour une valeur de en qualité de Commissaire aux Comptes titulaire, pour une durée cession nette globale de 302,4 millions d’euros et unitaire de de six exercices. 35,60 euros. Le mandat de la Société Ernst & Young et Autres prendra fin à L’autorisation, conférée par l’Assemblée Générale du 5 mai 2006, l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les d’opérer en bourse sur les actions de la Société arrive à expiration comptes de l’exercice 2012. en novembre 2007. Il vous est proposé aujourd’hui de conférer au Conseil d’Administration, avec annulation corrélative de l’autorisation antérieure, pour une durée de dix-huit mois, une nomination d’un commissaire aux nouvelle autorisation d’opérer sur les actions de la Société. comptes suppléant (9e résolution) Les achats d’actions permettent l’animation du cours sur la bourse de Paris ainsi que sur la bourse de Bruxelles par un prestataire de L e mandat de M. Francis Gidoin, Commissaire aux Comptes services d’investissements, dans le cadre d’un contrat de liquidité suppléant de la Société Ernst & Young et Autres, arrive à échéance conforme à la charte de déontologie de l’AFEI, et l’annulation à l’issue de la présente Assemblée. Il est proposé à l’Assemblée ultérieure des titres afin d’améliorer la rentabilité des fonds Générale de nommer à sa place, en qualité de Commissaire aux propres et le résultat par action. Il vous est, à cet égard demandé Comptes suppléant, la Société AUDITEX. de renouveler par la 14e résolution l’autorisation de réduire le capital en conséquence d’une telle annulation. Les achats peuvent La société AUDITEX sera le suppléant la Société Ernst & Young et également permettre de mettre en place des programmes destinés Autres et son mandat prendra fin en même temps que celui de aux salariés, des plans d’options d’achat et de souscription cette dernière, à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui d’actions et de réaliser des opérations financières par transferts, statuera sur les comptes de l’exercice 2012. cessions ou échanges. Nous vous proposons : autorisation à donner au conseil d’administration d’opérer sur les actions • de fixer la limite du prix maximum d’achat à 55 euros compte tenu de l’appréciation du cours ; de la société (0e résolution) • de ne pas mettre, comme l’année dernière, de limite de prix L’Assemblée Générale du 5 mai 2006 a autorisé la Société à opérer minimum de vente qui n’est plus imposée par la réglementation en bourse sur ses propres actions aux conditions suivantes : et qui pourrait faire obstacle au bon fonctionnement des contrats de liquidité. • prix maximum d’achat : 40 euros ; Les conditions proposées sont les suivantes : • détention maximum : 10% du capital ; 55 euros ; • prix maximum d’achat : • montant cumulé des acquisitions : 5 milliards d’euros. 10% du capital social ; • détention maximum : Entre l’Assemblée Générale du 5 mai 2006 et le 28 février 2007, la Société a : • montant cumulé des acquisitions : 7 milliards d’euros. • a c q u i s en bourse 7 505 131 de ses propres actions pour Cette autorisation serait donnée pour une durée de 18 mois à une valeur globale de 270,1 millions d’euros et unitaire de compter de la présente Assemblée. 35,98 euros ; 2. rapport du conseil d’administration sur la partie extraordinaire de l’assemblée Générale délégation de compétence au conseil annulation corrélative de la délégation antérieure, une nouvelle délégation pour une durée de 18 mois d’émettre à titre gratuit des d’administration de procéder à l’émission bons de souscription d’actions en cas d’offre publique visant la à titre gratuit de bons de souscription Société par un initiateur qui n’applique pas l’obligation de passivité d’actions en cas d’offre publique visant la du Conseil d’Administration en cas d’offre le visant. société (e résolution) C e s bons permettraient aux actionnaires de souscrire à des conditions préférentielles à des actions de la Société, étant précisé La délégation conférée par l’Assemblée Générale du 5 mai 2006 que ces bons deviendraient caducs en cas d’échec, de retrait ou arrive à expiration en novembre 2007. Il vous est proposé de caducité de l’offre et de toute offre concurrente éventuelle. aujourd’hui de conférer au Conseil d’Administration, avec Le nombre de bons à émettre serait limité au nombre d’actions a 357 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Conseil d’Administration c o m p o s a n t le capital social lors de l’émission et le montant actions SUEZ dans le cadre de la 12e résolution de l’Assemblée nominal des actions qui pourraient être ainsi émises serait limité Générale Mixte du 5 mai 2006. à 2,7 milliards d’euros. Il vous est demandé de donner une certaine latitude au Conseil d’Administration dans le choix de la structure permettant la meilleure mise en œuvre de la formule multiple pour les salariés délégation de compétence à donner du Groupe SUEZ dans les pays concernés, au regard de l’évolution au conseil d’administration à l’effet de des législations applicables. procéder à l’augmentation du capital Afin d’adapter, le cas échéant, les formules de souscription qui social, avec suppression du droit seront présentées aux salariés dans chaque pays concerné, il vous préférentiel de souscription, en faveur de est proposé de déléguer au Conseil d’Administration la compétence aux fins de déterminer les formules de souscription et d’opérer une toutes entités ayant pour objet exclusif répartition des pays entre, d’une part, ceux dont les salariés se de souscrire, détenir et céder des actions verront proposer des actions ou parts de la ou des entités précitées sueZ ou autres instruments financiers et, d’autre part, ceux dont les salariés souscriront des actions SUEZ dans le cadre de la 12e résolution de l’Assemblée Générale Mixte dans le cadre de la mise en œuvre du 5 mai 2006. d’une des formules multiples du plan L’équité des conditions d’émission des actions SUEZ en faveur de d’actionnariat salarié international du la ou des entités ayant pour objet exclusif de souscrire, détenir et Groupe sueZ (2e résolution) céder des actions SUEZ ou autres instruments financiers dans le cadre de la mise en œuvre d’une des formules multiples du plan Il vous est proposé de déléguer au Conseil d’Administration, avec d’actionnariat salarial international du Groupe SUEZ, a été soumise annulation corrélative de l’autorisation antérieure, la compétence à un Expert Indépendant, M. Jean Borjeix, dont le rapport a été aux fins de procéder, pendant une durée de 18 mois, à mis à votre disposition. l’émission d’actions réservées à toutes entités ayant pour objet Si, du fait de souscriptions massives, le nombre de souscriptions exclusif de souscrire, détenir et céder des actions SUEZ ou autres venait à dépasser le nombre maximal d’actions dont l’émission est instruments financiers dans le cadre de la mise en œuvre d’une autorisée, le Conseil d’Administration procèderait à la réduction des formules multiples du plan d’actionnariat salarié international des souscriptions des salariés selon les règles qu’il aura fixées du Groupe SUEZ, pour un montant nominal maximal de conformément aux dispositions de la loi et aux limites fixées par la 30 millions d’euros. délégation consentie par l’Assemblée Générale. Ces règles seront Le prix de souscription des actions émises par la ou les entités établies par le Conseil d’Administration, en appliquant selon les serait égal à celui offert aux salariés souscrivant à la formule cas un principe d’écrêtage et/ou de proportionnalité, et pourraient multiple dans le cadre de la 12e résolution de l’Assemblée Générale s’inspirer des règles suivantes, étant entendu que les règles Mixte du 5 mai 2006, sous réserve de la faculté laissée au Conseil définitives seront fixées par le Conseil d’Administration lorsqu’il d’Administration pour la fixation du prix de supprimer ou réduire la déterminera les formules de souscription : décote prévue à la 12e résolution de l’Assemblée Générale Mixte • la réduction s’opérerait résolution par résolution : si le montant du 5 mai 2006. maximum d’actions dont l’émission est autorisée dans le Les actions ou parts de la ou des entités bénéficiaires de cette cadre de l’une des deux résolutions visées ci-dessus n’est pas augmentation de capital réservée pourront être proposées aux dépassé, les salariés concernés par la résolution considérée salariés des filiales étrangères du Groupe SUEZ entrant dans seraient intégralement servis, la réduction des souscriptions ne le périmètre de consolidation des comptes de la Société en concernant que l’augmentation de capital sur-souscrite ; application de l’article L. 443-3 du Code du travail qui, pour des • si, dans le cadre de l’une seule des deux résolutions visées ci- raisons d’ordre réglementaire ou fiscal locales, ne pourraient dessus, le nombre de souscriptions est supérieur au nombre souscrire des actions SUEZ dans le cadre de la 12e résolution de maximum d’actions dont l’émission est autorisée en vertu l’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2006. de la résolution concernée, il serait procédé à une réduction Les actions SUEZ souscrites par cette ou ces entités pourraient, par écrêtage et, en tant que de besoin, à une réduction le cas échéant, être cédées en tout ou en partie à un ou plusieurs proportionnelle des souscriptions des salariés ; établissements de crédit ayant leur siège social en France ou dans • lorsque, dans le cadre de l’une des deux résolutions visées ci- un Etat de l’Union dans le but d’assurer : dessus, le nombre de souscriptions est supérieur au nombre • pour partie, la couverture de la formule multiple proposée aux maximum d’actions dont l’émission est autorisée en vertu de salariés des filiales étrangères dans le cadre de la 12e résolution la résolution concernée et que l’un des pays entrant dans le soumise à la présente Assemblée Générale ; périmètre couvert par ladite résolution, lui-même soumis, pour des raisons réglementaires ou fiscales, à un plafond maximum • pour partie, la couverture de la formule multiple proposée aux de souscription (ci-après le «pays soumis à plafond») est salariés des filiales étrangères du Groupe SUEZ souscrivant des a 358 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Conseil d’Administration autorisation à donner au conseil également en dépassement de son propre plafond, il serait procédé, de façon prioritaire, à une réduction proportionnelle d’administration de procéder à des des souscriptions des salariés du pays soumis à plafond ; attributions gratuites d’actions en • si une telle réduction ne permet toutefois pas de respecter le faveur des mandataires sociaux et des nombre maximum d’actions dont l’émission est autorisée en salariés de la société et de certaines des vertu de la résolution concernée, il serait procédé à une nouvelle réduction proportionnelle touchant tous les salariés concernés sociétés ou groupements qui lui sont liés par ladite résolution, y compris ceux du ou des pays soumis à (4e résolution) plafond, ces derniers salariés étant traités comme les salariés des autres pays ; L’autorisation conférée par l’Assemblée Générale du 13 mai 2005 • les salariés étrangers souscrivant des actions SUEZ dans le arrive à expiration en juillet 2007. cadre de la 12e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du I l vous est proposé aujourd’hui de conférer au Conseil 5 mai 2006 pourront se voir remettre, pour chaque action d’Administration, avec annulation corrélative de l’autorisation SUEZ souscrite, un SAR («Share Appreciation Right» ou antérieure, une nouvelle autorisation pour une durée de 38 mois, droit de créance sur l’évolution de la valeur de l’action), dont de procéder à des attributions gratuites en faveur des mandataires la couverture serait assurée par l’émission correspondante sociaux et des salariés de la Société et de certaines sociétés qui d’actions SUEZ dans le cadre de la 12e résolution soumise à la lui sont liées. présente Assemblée Générale ; Le nombre d’actions ainsi attribuées serait limité à 1% du capital • en cas de réduction de la souscription des salariés étrangers social au jour de la décision du Conseil d’Administration, étant souscrivant des actions SUEZ dans le cadre de la 12e résolution précisé que le nombre total d’actions ainsi attribuées s’imputera de l’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2006, il pourrait sur le nombre total d’actions, limité à 3% du capital social au jour être également procédé dans certains cas, en fonction des de la décision d’attribution, pouvant être souscrites ou achetées formules multiples qui seront finalement arrêtées par le Conseil en vertu de la 13e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du d’Administration, à une réduction du nombre des actions à 4 mai 2007. L’attribution définitive des actions aux bénéficiaires émettre dans le cadre de la 12e résolution soumise à la présente serait soumise à la condition d’une rentabilité minimum des Assemblée Générale. capitaux employés par le Groupe. délégation à l’effet de consentir des autorisation à donner au conseil options de souscription et d’achat d’administration de réduire le capital d’actions aux mandataires sociaux et aux social par annulation d’actions salariés de la société et de certaines des (5e résolution) sociétés ou groupements qui lui sont liés (3e résolution) L’autorisation, conférée par l’Assemblée Générale du 5 mai 2006, de réduire le capital social par annulation d’actions arrive à expiration en novembre 2007. L’autorisation conférée par l’Assemblée Générale du 27 avril 2004 arrive à expiration en juin 2007. I l vous est proposé aujourd’hui de conférer au Conseil d’Administration une nouvelle autorisation, avec annulation I l vous est proposé aujourd’hui de conférer au Conseil corrélative de l’autorisation antérieure, pour une durée de 18 mois, d’Administration, avec annulation corrélative de l’autorisation de réduire le capital social par annulation de tout ou partie des antérieure, une nouvelle autorisation pour une durée de 38 mois actions acquises par la Société elle-même, en application de de consentir des options de souscription et d’achat d’actions aux l’article L. 225-209 du Code du Commerce. mandataires sociaux et aux salariés de la Société et de certaines des sociétés qui lui sont liées. Le Conseil d’Administration aurait donc la faculté de procéder à la réduction du capital de la Société dans la limite légale de 10% de Le nombre d’actions ainsi souscrites serait limité à 3% du capital son montant par période de 24 mois. social, au jour de la décision du Conseil d’Administration et le prix de souscription et d’achat des actions étant déterminé conformément aux dispositions légales, mais sans décote. a 359 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport du Conseil d’Administration modification de l’article 22 «catégories – La participation et le vote par Internet en Assemblée, sur le site de l’Émetteur, supposaient pour être opposable à quiconque composition», de l’article 23 «réunions» l’utilisation du système de la «signature électronique fiable» défini et de l’article 24 «droit de vote» des par le décret du 20 mars 2001 pris en application de l’article 1316- statuts (titre Vi – assemblées Générales) 4 du Code civil relatif à la signature électronique. Il s’agissait d’un procédé lourd et coûteux qui n’était pas utilisé par les émetteurs. (6e résolution) Il est désormais possible d’utiliser, à condition que les statuts le Le décret du 11 décembre 2006, modifiant le décret du 23 mars prévoient, l’autre système de signature électronique prévu par 1967 sur les sociétés commerciales, comporte deux mesures l’article 1316-14 du Code civil et intitulé «signature électronique améliorant sensiblement la participation des actionnaires aux simple» qui n’est opposable aux tiers que s’il est accepté. Assemblées : C ’ e s t pourquoi il ne sera incontestable que s’il est prévu • s u p pr e s si o n de l’immobilisation des titres préalablement à expressément par les statuts. Il s’agit d’un système simple l’Assemblée ; constitué d’un identifiant et d’un mot de passe qui sera mis en place sur le site de la Société. • simplification du vote par internet. La réforme n’entre en vigueur qu’après la première Assemblée Ces deux mesures appellent une modification des statuts. de 2007 et un tel système pourra donc être utilisé lors de la L’article 22 des statuts prévoit l’immobilisation des titres, aussi prochaine Assemblée suivant celle du 4 mai 2007 dès lors que convient-il que sa rédaction soit désormais conforme au nouveau le marché fournira des procédés jugés suffisamment fiable pour régime même si celui-ci s’applique de plein droit dès la présente ne pas risquer l’interruption du service en cours d’Assemblée. Assemblée. L ’ a r t i c l e 22 des statuts (participation aux assemblées par Les articles 22 et 24 des statuts peuvent désormais prévoir la Internet) et l’article 24 (vote par correspondance) prévoiraient possibilité d’utiliser le vote par Internet en Assemblée ou par ainsi la possibilité d’utiliser le nouveau système de la signature correspondance selon la méthode dite de la «signature électronique électronique simple. simple» qui est une méthode plus simple et moins coûteuse que • Lieu de réunion des Assemblées celle de la «signature électronique présumée fiable» qui était jusqu’à présent la seule méthode juridiquement incontestable. Par ailleurs, dans la perspective d’une plus grande participation des actionnaires aux Assemblées, il convient d’augmenter le • La suppression de l’immobilisation des titres évitera à l’avenir la choix des salles de réunion des Assemblées. formalité imposée aux actionnaires «au porteur» de demander à leur banque l’immobilisation de leurs titres. L’immobilisation des Il est ainsi proposé de prévoir à l’article 23 des statuts, que titres ne pouvait, en outre, intervenir qu’une fois que le transfert l’Assemblée pourra se réunir non seulement à Paris mais de propriété des titres était intervenu au profit de l’actionnaire. également dans les départements limitrophes. Les titres devaient avoir été acquis au moins trois jours avant la D a n s l’hypothèse où l’Assemblée autoriserait l’émission de demande d’immobilisation pour tenir compte du délai de trois jours valeurs mobilières avec suppression du droit préférentiel de du règlement/livraison qui emporte le transfert de propriété. souscription dans le cadre des résolutions proposées ci-dessus, Désormais, la simple inscription comptable du titre au nom le Conseil d’Administration établira, conformément aux dispositions de l’actionnaire dans les comptes de sa banque ou de son de l’article 155-2 du décret du 23 mars 1967, un rapport établissement gestionnaire trois jours avant l’Assemblée et complémentaire lors de l’application desdites résolutions. qui intervient dès l’acquisition du titre et avant le transfert de Ce rapport décrira les conditions définitives de l’opération et propriété, permet de participer à l’Assemblée puisqu’au jour de indiquera : l’Assemblée, le transfert de propriété sera intervenu. • l ’ i n c i d e n c e sur la situation de l’actionnaire de l’émission L’actionnaire peut négocier ces titres au cours de ce délai et pourra proposée, en particulier en ce qui concerne sa quote-part de néanmoins participer à l’Assemblée puisqu’il sera toujours le capitaux propres à la clôture du dernier exercice, étant précisé propriétaire juridique des titres le jour de l’Assemblée, le règlement/ que si cette clôture est antérieure de plus de 6 mois à l’opération livraison à son acquéreur n’étant pas encore intervenu. envisagée, cette incidence sera appréciée au vu d’une situation C’est ainsi que le nouvel article 22 des statuts stipulerait que financière intermédiaire établie selon les mêmes méthodes et la participation à l’Assemblée n’est subordonnée qu’au seul suivant la même présentation que le dernier bilan annuel ; enregistrement comptable des titres à son nom trois jours avant • l’incidence théorique sur la valeur boursière actuelle de l’action l’Assemblée, notion distincte de l’inscription en compte qui telle qu’elle résultera de la moyenne des 20 séances de Bourse définit le transfert de la propriété et qui figure dans l’article 22 précédant l’opération. actuel des statuts. Ces informations seront données en tenant compte de l’ensemble • Le vote par Internet des titres émis susceptibles de donner accès au capital. Le Conseil d’Administration a 360 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés Exercice clos le 31 décembre 2006 Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés. conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice Modalités En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l’objet Le prix d’acquisition a été fixé sur la base de la moyenne des de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration. 20 derniers cours de bourse de l’action Electrabel précédant la Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle transaction, soit 437,64 euros. d’autres conventions et engagements mais de vous communiquer, Sur cette base, le prix de cession s’est élevé à 11,4 milliards sur la base des informations qui nous ont été données, les d’euros. Le contrat d’acquisition prévoyait une clause d’ajustement caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous de prix qui courait jusqu’à fin novembre 2006 mais qui n’a pas avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et trouvé à s’appliquer. Cette opération n’a pas eu d’impact dans les leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. comptes consolidés du Groupe Suez dans la mesure où il s’agit 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait d’une opération intragroupe. à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. 2. a ec la société sWiLuX sa, filiale v Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles de la société compagnie nationale à applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations Portefeuille qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Administrateurs concernés . avec la société suez-tractebel MM. Frère et de Rudder Administrateurs concernés Nature et objet MM. Mestrallet, Davignon, de Rudder et Goblet d’Alviella E n 2006, votre société a décidé de céder le solde de sa participation de 5 % dans Métropole Télévision à une société de Nature et objet droit luxembourgeois, dénommée SWILUX S.A., filiale à 100 % de la société de droit belge Compagnie Nationale à Portefeuille. Dans le cadre de la simplification des structures du Groupe, votre Cette opération a été autorisée par votre conseil d’administration société a souhaité regrouper l’ensemble de la participation du lors de sa séance du 7 juin 2006. Groupe dans Electrabel chez Suez SA. Dans une première étape, votre société a acquis le 30 juin 2006 auprès de Suez-Tractebel les 47,55 % que celle-ci détenait dans le capital d’Electrabel, soit Modalités 26.096.262 actions Electrabel, portant ainsi sa participation directe Suez a cédé 6.594.435 actions Métropole Télévision, représentant dans Electrabel de 48,55 % à 96,10 %. 5 % du capital à un prix de 24,70 euros par action, soit un prix Votre conseil d’administration a autorisé cette opération dans sa de cession global de 162,9 millions d’euros. Le prix de cession de séance du 7 juin 2006. 24,70 euros par action était en phase avec le cours de clôture du 26 mai 2006 (24,63 euros), cours de référence avant la négociation de la transaction, ainsi que le cours moyen des trois derniers mois (24,71 euros). a 36 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés Les plus-values constatées dans les comptes annuels et dans les Cette convention a été autorisée par votre conseil d’administration comptes consolidés se sont élevées à respectivement 10 et 120 lors de sa séance du 22 novembre 2006. millions d’euros. Modalités A la demande de l’acquéreur, SWILUX S.A., la transaction a été effectuée hors marché conformément à l’article 516-2 du La mission est prévue pour durer jusqu’au 31 décembre 2007, Règlement Général de l’AMF. éventuellement prorogeable par périodes successives de 6 mois. En contrepartie de ses travaux, Toulouse & Associés recevrait une rémunération en cas de : 3. a ec la société toulouse & associés v • fusion entre Suez et Gaz de France, (devenue Leonardo france en novembre 2006) • prise de contrôle de Gaz de France par Suez et réciproquement, • prise de contrôle de Suez, suite à une offre hostile ayant amené Administrateur concerné Suez à mettre en œuvre des mécanismes de défense. M. Peyrelevade L e montant de la commission fixe payable à la réalisation de l’opération serait de 2,5 millions d’euros hors taxe. Cette Nature et objet commission fixe serait assortie d’une commission variable calculée sur la base du cours de clôture de l’action Suez relevé à la veille Dans le cadre de la mission d’études et de réflexion en matière de la date de réalisation de l’opération. En outre, et pour le cas de stratégie et de développement sur les marchés du gaz où l’opération prendrait une forme autre que celles prévues au et de l’électricité, qui avait été approuvée par votre conseil contrat, Suez et Léonardo France discuteraient des conditions d’administration dans sa séance du 19 janvier 2005 et engagée d’une rémunération forfaitaire. dès février 2005 à la demande de Suez par Toulouse & Associés, votre société a signé avec la société Toulouse & Associés, une Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. nouvelle convention de conseil portant sur le projet de fusion ou de rapprochement partiel avec Gaz de France ainsi que sur les modalités de défense en cas d’offre hostile sur Suez. conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice Par ailleurs, en application du Code de commerce nous avons Votre conseil d’administration, dans sa séance du 6 mars 2002, a été informés que l’exécution des conventions et des engagements autorisé l’adhésion de SUEZ-Tractebel au G.I.E. SUEZ Alliance, et suivants, approuvés au cours d’exercices antérieurs, s’est l’octroi par votre société à SUEZ-Tractebel de la garantie consentie poursuivie au cours du dernier exercice. par le groupe à tous les membres du G.I.E. conformément à l’article 2 de la convention interne. . a ec des sociétés du Groupe sueZ v Modalités membres du G.i.e. sueZ alliance Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. Nature et objet 2. a ec des sociétés du Groupe sueZ non v Votre conseil d’administration, dans sa séance du 4 juillet 2001, a membres du G.i.e. sueZ alliance autorisé la création d’un véhicule de financement ad hoc, le G.I.E. SUEZ Alliance, et l’adhésion de votre société à ce G.I.E. Nature et objet Au cours de la même séance, votre conseil d’administration a validé l’octroi par votre société d’une garantie au profit des autres Dans sa séance du 9 mars 2005, votre conseil d’administration a membres du G.I.E, filiales de votre société. Ainsi, en sa qualité de expressément autorisé l’élargissement des activités du G.I.E. SUEZ société tête du groupe, votre société sera le garant ultime à l’égard Alliance aux filiales de SUEZ les plus significatives non membres des autres membres pour toute dette que l’un de ceux-ci aurait à du G.I.E. SUEZ Alliance, afin de faciliter leurs financements. payer et qui dépasserait sa quote-part. Les filiales concernées par cette nouvelle convention sont les suivantes : Distrigaz, Electrabel, Fluxys, SUEZ Energy North a 362 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 4. a ec des sociétés du Groupe sueZ v America, Tractebel Financial US Inc. (avec la garantie de SENA), Fabricom, SUEZ Environnement UK Holding, SUEZ Environnement situées en france, en Belgique et aux Allemagne Holding, SUEZ Environnement Espagne Holding, Pays-Bas Degrémont, Eurawasser, Sita Allemagne, Sita Belgium, Sita NL, Sita UK, Teris NA, et United Water Inc. Nature et objet En sa qualité de société tête du groupe, votre société sera le garant ultime à l’égard de ces filiales pour toute dette que l’une de celles- Dans le cadre de la politique de refinancement du Groupe SUEZ, ci aurait à payer et qui dépasserait la quote-part de la société votre conseil d’administration avait décidé de mettre en place un membre qui se porte garante. programme international de titrisation de créances détenues par des sociétés du groupe situées en France, en Belgique et aux Pays- Modalités Bas. Ce programme intitulé Zeus comprend trois compartiments, Helios, Demeter et Nausikaa. Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. Votre conseil d’administration, dans sa séance du 9 janvier 2002, a autorisé expressément les accords signés dans ce cadre, et 3. a ec les sociétés calyon et morgan v a approuvé la participation de votre société au programme de stanley titrisation pour d’une part le compartiment Demeter incluant Sita et certaines de ses filiales et, d’autre part, le compartiment Helios comprenant Suez Energie Services et sa filiale CPCU. Nature et objet Votre conseil d’administration, dans sa séance du 4 septembre Dans le cadre du projet d’offre publique combinée d’achat et 2002, a approuvé la participation du Groupe SUEZ au programme d’échange sur les actions Electrabel non encore détenues par votre de titrisation pour le compartiment Nausikaa comprenant le groupe société et ses filiales et en vue de financer cette acquisition, votre Fabricom et certaines de ses filiales. conseil d’administration, dans sa séance du 9 août 2005, a été Par ailleurs, votre conseil d’administration a autorisé l’octroi par amené à approuver expressément les conventions suivantes : votre société en faveur du Fonds Commun de Créances (FCC) • Les lettres d’engagements signées avec Calyon et Morgan Stanley et des parties participantes d’une caution destinée à couvrir relatives à leurs missions concernant l’offre envisagée. les engagements des sociétés du Groupe SUEZ participant à l’opération. • La convention de crédit signée avec Calyon et Morgan Stanley. • L’émission d’une garantie de votre société dans le cas où SUEZ Modalités Finance, filiale à 100 % de votre société, deviendrait partie à la convention de crédit en qualité d’emprunteuse. Au 31 décembre 2006, l’encours de créances titrisées s’élève à 385 millions d’euros et le dépôt auprès du FCC s’élève à 76,8 • La convention de compte de dépôt, le crédit inconditionnel et la millions d’euros. lettre d’engagement signée avec Calyon Belgique. Dans le cadre du projet d’augmentation de capital en numéraire 5. a ec la société firstmark v de votre société avec maintien du droit préférentiel de souscription, votre conseil d’administration, dans sa séance du 7 septembre communication france 2005, a été amené à approuver expressément un contrat de garantie intitulé « underwriting agreement » signé, notamment, Nature et objet avec Calyon et Morgan Stanley. Votre conseil d’administration, dans sa séance du 26 avril 2002, Modalités a autorisé l’apport par votre société de FirstMark Communication France à Neuf Telecom (ex-LD Com), correspondant à une L e montant des rémunérations versées en 2006 au titre de valorisation de 210 millions d’euros. Aux termes de cet apport, ces prestations s’est élevé à 21,4 millions d’euros (hors taxes) votre société a reçu environ 16,7 % du capital de Neuf Telecom. pour Morgan Stanley et 10,3 millions d’euros (hors taxes) pour Calyon. Cette opération d’apport comporte en faveur de Neuf Telecom certains engagements directs et la garantie de l’ensemble des obligations de trois filiales de votre société fusionnées avec SUEZ Communication au cours de l’exercice 2004. Seules subsistent à ce jour les garanties de type fiscal. a 363 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés Modalités Modalités Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. 6. avec la société ondeo nalco 9. avec la société sueZ environnement Nature et objet Nature et objet Dans le cadre de la cession par Ondeo Nalco de son siège social, Votre société dispose d’une contre-garantie accordée par Sita pour suivie d’un contrat de location pour une durée de vingt-cinq ans, les garanties données par votre société aux autorités de Hong Kong pouvant être renouvelé, votre conseil d’administration, dans sa dans le cadre de l’acquisition par Sita des activités internationales séance du 20 novembre 2002, a autorisé votre société à délivrer de Browning-Ferries Industries. Cet engagement est sans indication une garantie sur toutes les obligations d’Ondeo Nalco. Dans sa de montant et de durée. séance du 26 août 2003, il a maintenu cette garantie après la Par ailleurs, votre société a consenti une garantie dans le cadre cession d’Ondeo Nalco. du contrat relatif à la décharge de Nent. Celle-ci est toujours en La garantie est illimitée pour la durée des obligations afférentes au vigueur. bail (y compris les renouvellements) et aux autres accords. Cette garantie est irrévocable et inconditionnelle. Modalités Ondeo Nalco contre-garantissant votre société et les deux sociétés Ces conventions n’ont pas eu d’effet sur l’exercice 2006. étant signataires d’un « Participation Agreement », dans le cadre de cette opération, les conventions correspondantes avaient été 0. avec crédit agricole s.a préalablement autorisées. Modalités Nature et objet Cette garantie n’a pas eu d’effet sur 2006. Votre société a accordé une garantie de passif à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de la cession du contrôle majoritaire de la Banque 7. a ec la société elyo (devenue suez v Indosuez à cette dernière. Le montant maximal pouvant être appelé au titre de cette garantie de passif s’élève au 31 décembre 2006 à energie services) 355,2 millions d’euros. Modalités Nature et objet Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. Votre conseil d’administration, dans sa séance du 4 juillet 2001, a autorisé l’engagement de bonne fin en faveur de la société Suez Energie Services (ex-Elyo), relatif à la construction et à l’exploitation . avec la société findim d’une usine d’incinération d’ordures ménagères à Rillieux-la-Pape (Rhône). Cette convention prendra fin le 30 juin 2019. Nature et objet Modalités La caution solidaire de votre société donnée à l’acquéreur d’ISM Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. S.A. pour le paiement de toutes les sommes dues par la société Findim est toujours en vigueur. Elle concerne la mise en jeu des garanties accordées dans le cadre de la cession d’ISM S.A., à savoir 8. avec la société cofixel une garantie d’actifs et de passifs pour la partie plafonnée à 25 % du prix de cession, soit 40,4 million d’euros. Seules demeurent à ce jour les garanties fiscales non plafonnées qui expireront en Nature et objet septembre 2008. Votre Conseil d’Administration, dans sa séance du 4 juillet 2001, a La garantie solidaire concernant l’intégralité des engagements de la autorisé la cession par votre société de Ineo, Entrepose et Delattre- société Findim dans le cadre de la cession de la Banque La Hénin Levivier à la société Cofixel (holding français de Fabricom). est toujours en vigueur. Seules demeurent, à ce jour, les garanties Au cours de cette même séance, votre conseil d’administration de type fiscal non plafonnées qui expireront en septembre 2008. a autorisé notamment des garanties, pour un montant limité globalement à 40 million d’euros, et portant sur l’ensemble des Modalités sociétés cédées. a Ces conventions n’ont pas eu d’effet sur l’exercice 2006. 364 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 2. avec la société Lyonnaise échoir, sont considérés comme une créance de dernier rang dont le remboursement par Lyonnaise Deutschland sera subordonné à deutschland son retour à meilleure fortune ou à la constatation d’un boni de liquidation. Nature et objet modalités La créance détenue sur Lyonnaise Deutschland (soit 19,9 millions Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2006. d’euros au 31 décembre 2006), ainsi que les intérêts échus ou à Neuilly-Sur-Seine, le 3 avril 2007 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres Jean-Paul Picard christian cHocHon a 365 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapports des Commissaires aux Comptes à l’Assemblée générale Mixte du 4 mai 2007 rapports des commissaires aux comptes à l’assemblée Générale mixte du 4 mai 2007 Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons nos rapports sur les différentes opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer. . rapport des commissaires aux comptes sur l’émission à titre gratuit de bons de souscription d’actions en cas d’offre publique visant la société (onzième résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et des conditions préférentielles, à une ou plusieurs actions de la en exécution de la mission prévue par l’article L. 228-92 du Code société, ainsi que leur attribution gratuite à tous les actionnaires de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet de la société ayant cette qualité avant l’expiration de la période d’émission à titre gratuit de bons de souscription d’actions en cas d’offre publique, d’offre publique visant la société, opération sur laquelle vous être • fixer les conditions d’exercice et les caractéristiques desdits appelés à vous prononcer. bons. Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son Le montant nominal maximum des actions qui pourraient être rapport, de lui déléguer, dans le cadre de l’article L. 233-32 II du ainsi émises ne pourra dépasser le plafond de € 2,7 milliards et le Code de commerce, la compétence à l’effet de : nombre maximal de bons qui pourrait être émis ne pourra excéder • décider l’émission de bons soumis au régime de l’article L. le nombre d’actions composant le capital social lors de l’émission 233-32 II du Code de commerce permettant de souscrire, à des bons. a 366 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapports des Commissaires aux Comptes à l’Assemblée générale Mixte du 4 mai 2007 I l appartient au conseil d’administration d’établir un rapport Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations conformément aux articles R. 225-113, R. 225-114 et R. 225- données dans le rapport du conseil d’administration portant sur 117 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre l’opération envisagée d’émission de bons de souscription d’actions avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes en cas d’offre publique visant la société. et certaines autres informations concernant l’émission, données Nous établirons un rapport complémentaire le cas échéant en vue dans ce rapport. de la confirmation par une assemblée générale prévue à l’article L. 233-32 III du Code de commerce, et conformément à l’article Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle R. 225-116 du Code de commerce, lors de l’utilisation de cette applicable en France qui requiert la mise en œuvre de diligences délégation par votre conseil d’administration. destinées à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à cette opération. 2. rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription en faveur de toutes entités ayant pour objet exclusif de souscrire, détenir et céder des actions suez ou autres instruments financiers dans le cadre de la mise en œuvre d’une des formules multiples du plan d’actionnariat salarié international du groupe suez (douzième résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 autres informations concernant l’émission, données dans ce et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport. rapport sur la proposition de délégation au conseil d’administration Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles de la compétence de décider une augmentation de capital applicables en France. Ces normes requièrent la mise en œuvre par l’émission d’actions ordinaires avec suppression du droit de diligences destinées à vérifier le contenu du rapport de l’organe préférentiel de souscription, pour un montant (maximum) de M€ compétent relatif à cette opération et les modalités de détermination 30, réservée à toutes entités ayant pour objet exclusif de souscrire, du prix d’émission. détenir et céder des actions Suez ou autres instruments financiers S o u s réserve de l’examen ultérieur des conditions de(s) dans le cadre de la mise en œuvre d’une des formules multiples du l’augmentation(s) de capital qui serait(ent) décidée(s), nous plan d’actionnariat salarié international du groupe Suez, opération n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. détermination du prix d’émission données dans le rapport du Cette augmentation de capital est soumise à votre approbation en conseil d’administration. application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de Le montant du prix d’émission n’étant pas fixé, nous n’exprimons commerce et L. 443-5 du Code du travail. pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles l’(les) V o t r e conseil d’administration vous propose, sur la base de augmentation(s) de capital serait(ent) réalisée(s) et, par voie son rapport, de lui déléguer pour une durée de dix-huit mois la de conséquence, sur la proposition de suppression du droit compétence pour décider une ou plusieurs augmentations de préférentiel de souscription qui vous est faite. capital et de renoncer à votre droit préférentiel de souscription. Le Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de d’émission de cette opération. l’usage de cette autorisation par votre conseil d’administration. Il appartient à votre conseil d’administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de a 367 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapports des Commissaires aux Comptes à l’Assemblée générale Mixte du 4 mai 2007 3. rapport spécial des commissaires aux comptes sur l’ouverture d’options de souscription ou d’achat d’actions au bénéfice des mandataires sociaux et des salariés de la société et de certaines des sociétés ou groupements qui lui sont liés (treizième résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles en exécution de la mission prévue par l’article L. 225-177 du Code applicables en France. Ces normes requièrent la mise en œuvre de de commerce et par l’article R. 225-144 du Code de commerce, diligences destinées à vérifier que les modalités proposées pour la nous avons établi le présent rapport sur l’ouverture d’options de fixation du prix de souscription ou d’achat sont mentionnées dans souscription ou d’achat d’actions au bénéfice des mandataires le rapport du conseil d’administration, qu’elles sont conformes sociaux et des salariés de la société et de certaines des sociétés aux dispositions prévues par les textes, de nature à éclairer ou groupements qui lui sont liés. les actionnaires et qu’elles n’apparaissent pas manifestement inappropriées. Il appartient au conseil d’administration d’établir un rapport sur les motifs de l’ouverture des options de souscription ou d’achat Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités d’actions ainsi que sur les modalités proposées pour la fixation proposées. du prix de souscription ou d’achat. Il nous appartient de donner notre avis sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat. 4. rapport spécial des commissaires aux comptes sur l’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit des membres du personnel salarié et des mandataires sociaux de la société suez et de certaines des sociétés ou groupements qui lui sont liés (quatorzième résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données et en exécution de la mission prévue par l’article L. 225-197-1 sur l’opération envisagée. du Code de commerce, nous avons établi le présent rapport sur En l’absence de norme professionnelle applicable à cette opération, le projet d’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre issue des dispositions législatives du 30 décembre 2004 et du 30 au profit des membres du personnel salarié et des mandataires décembre 2006, nous avons mis en œuvre les diligences que sociaux de la société Suez et des sociétés ou groupements nous avons estimées nécessaires. Ces diligences ont consisté à qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de vérifier notamment que les modalités envisagées et données dans commerce. le rapport du conseil d’administration s’inscrivent dans le cadre Votre conseil d’administration vous propose de l’autoriser à attribuer des dispositions prévues par la loi. gratuitement des actions existantes ou à émettre. Il lui appartient Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations d’établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir données dans le rapport du conseil d’administration portant sur procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de l’opération envisagée d’attribution gratuite d’actions. a 368 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapports des Commissaires aux Comptes à l’Assemblée générale Mixte du 4 mai 2007 5. rapport des commissaires aux comptes sur l’autorisation à donner au conseil d’administration de réduire le capital social par annulation d’actions (quinzième résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Suez, l’approbation de votre assemblée générale et serait donnée pour et en exécution de la mission prévue à l’article L. 225-209, al. 7, du une période de dix-huit mois. Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation Votre conseil vous demande de lui déléguer, pour une période d’actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à de dix-huit mois, au titre de la mise en œuvre de l’autorisation vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions d’achat par votre société de ses propres actions, tous pouvoirs de la réduction du capital envisagée. pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, par période Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles de vingt-quatre mois, les actions ainsi achetées. applicables en France. Ces normes requièrent la mise en œuvre Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et de diligences conduisant à examiner si les causes et conditions de conditions de la réduction du capital envisagée, étant rappelé la réduction du capital envisagée sont régulières. que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’achat par votre société, assemblée approuve au préalable l’opération d’achat, par votre dans la limite de 10 % de son capital, de ses propres actions, société, de ses propres actions. dans les conditions prévues à l’article L. 225-209 du Code de commerce. Cette autorisation d’achat est proposée, par ailleurs, à Neuilly-sur-Seine, le 3 avril 2007 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres Jean-Paul Picard christian cHocHon a 369 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Rapport de l’expert indépendant rapport de l’expert indépendant sur les modalités de l’augmentation de capital en faveur de toutes entités ayant pour objet exclusif de souscrire, détenir et céder des actions sueZ ou autres instruments financiers dans le cadre de la mise en œuvre d’une des formules multiples du plan d’actionnariat salarié international du Groupe sueZ Mesdames, Messieurs les actionnaires L’augmentation de capital réservée indirectement aux salariés des filiales étrangères de votre Groupe leur permettrait de souscrire à E n ma qualité d’expert, je vous présente mon rapport sur des actions SUEZ selon les modalités décrites ci-après : l’augmentation de capital en faveur de toutes entités ayant pour objet exclusif de souscrire, détenir et céder des actions SUEZ • l ’ a u g m e n t a t i o n de capital résultant de cette souscription ou autres instruments financiers dans le cadre de la mise en n’excédera pas un montant nominal maximal de œuvre d’une des formules multiples du plan d’actionnariat salarié 30 millions d’euros, en une ou plusieurs fois, dans un délai de international du Groupe SUEZ. dix-huit mois ; Pour la facilité du présent exposé, nous parlerons de la «Société • le prix de souscription sera exactement le même que celui prévu ad hoc» pour désigner la Société bénéficiaire de l’augmentation de pour les salariés français, soit un prix présentant une décote capital réservée, étant entendu qu’il pourra s’agir de toutes entités de 20% par rapport à la moyenne des cours cotés d’ouverture ayant pour objet exclusif de souscrire, détenir et céder des actions des vingt séances de Bourse précédant la date de décision de SUEZ ou autres instruments financiers dans le cadre de la mise en procéder à l’émission d’actions en faveur des salariés français œuvre d’une des formules multiples du plan d’actionnariat salarié et des salariés étrangers. international du Groupe SUEZ. Le présent rapport est le résultat de l’examen des conditions de l’augmentation de capital réservée à la Société ad hoc. Il n’a pas Cette opération, si le Conseil d’Administration la décide, a pour but de faire bénéficier les salariés étrangers de votre Groupe, désirant porté sur les modalités détaillées selon lesquelles celle-ci a été ou participer à l’opération d’épargne salariale avec effet de levier, de sera structurée afin de reproduire au bénéfice des salariés des conditions de souscription d’actions nouvelles SUEZ équivalentes filiales étrangères un profil économique aussi proche que possible à celles qui seront proposées aux salariés des sociétés françaises de celui dont bénéficient les salariés des sociétés françaises du dans le cadre du Plan d’Epargne du Groupe, par l’intermédiaire Groupe, à partir d’un prix de souscription identique. de la Société ad hoc. Sur la base des différents documents qui m’ont été remis, l’analyse Les salariés français pourront en effet, en vertu des dispositions de l’opération qui est soumise à votre approbation me conduit à régissant les Plans d’Epargne de Groupe, souscrire par confirmer que le prix de souscription dont bénéficient les salariés étrangers de votre Groupe, par la Société ad hoc, est bien identique l’intermédiaire d’un FCPE des actions SUEZ à un prix qui sera inférieur de 20% à la moyenne des cours cotés d’ouverture des à celui offert aux salariés français. vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision du Je rappelle que pour préserver cette égalité des conditions de Conseil d’Administration ou du Président, le cas échéant, de souscription, les augmentations de capital réalisées au bénéfice procéder à l’émission d’actions au profit des salariés français, en des salariés des sociétés françaises d’une part et des salariés des application de la douzième résolution de l’Assemblée Générale filiales étrangères d’autre part doivent être simultanées. du 5 mai 2006. Il vous appartient, en conséquence, d’apprécier les conditions de souscription ainsi offertes à la Société ad hoc et d’approuver ou non la résolution qui vous est proposée par votre Conseil d’Administration sur cette opération. Paris, le 8 mars 2007 Jean Borjeix a 370 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Résolutions résolutions a. résolutions relevant de la partie ordinaire de l’assemblée re résolution – approbation des 2e résolution – approbation des comptes opérations et des comptes annuels de consolidés de l’exercice 2006 l’exercice 2006 de la société mère L ’ A s s e m b l é e Générale, statuant en la forme ordinaire, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, après avoir d’Administration et du rapport des Commissaires aux Comptes pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration sur les comptes consolidés, approuve les comptes consolidés au et du rapport général des Commissaires aux Comptes sur les 31 décembre 2006 tels qu’ils lui sont présentés. comptes annuels, approuve les opérations de l’exercice 2006 ainsi que les comptes annuels au 31 décembre 2006 de la Société mère tels qu’ils lui sont présentés. 3e résolution – affectation du résultat et fixation du montant du dividende L ’ A s s e m b l é e Générale, statuant en la forme ordinaire et constatant que le bénéfice net de l’exercice 2006 de la Société mère s’élève à 6 970 079 567,45 euros et le report à nouveau à zéro, approuve l’affectation de ces sommes, représentant au total 6 970 079 567,45 euros, telle qu’elle est proposée par le Conseil d’Administration, à savoir : Euros Dividende statutaire de 5% du nominal (0,10 euro par action) sur • 1 277 444 403 actions existantes au 31 décembre 2006, jouissance 1er janvier 2006, 127 744 440,30 • 400 000 actions nouvelles maximum jouissance 1er janvier 2006, susceptibles d’être créées en mars 2007 dans le cadre de la réouverture en faveur des salariés de l’offre publique combinée d’achat et d’échange de Suez sur electrabel 40 000,00 Dividende complémentaire (1,10 euro par action) sur ces 1 277 844 403 actions 1 405 628 843,30 Distribution totale maximale (1,20 euro par action) 1 533 413 283,60 poste «autres réserves» 5 436 666 283,85 6 970 079 567,45 L’Assemblée fixe, en conséquence, le dividende net pour l’exercice • serait amenée à créer moins d’actions nouvelles, jouissance 2006 à 1,20 euro par action. L’intégralité de cette distribution 1er janvier 2006, que le chiffre de 400 000 figurant ci-dessus ; est éligible à l’abattement de 40% prévu au paragraphe 3 de les sommes correspondant au dividende non versé à hauteur de l’article 158 du Code Général des Impôts. ces actions seraient affectées au poste «Autres réserves». Ce dividende sera mis en paiement le lundi 7 mai 2007. Il est précisé qu’au cas où, lors de la mise en paiement de ce dividende, la Société : • détiendrait certaines de ses propres actions ; a 37 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Résolutions L’Assemblée prend acte, conformément à la loi, des sommes réparties au titre des trois exercices précédents : exercice nombre d’actions rémunérées sommes réparties dividende net* avoir fiscal* revenu global* € € € € 2003 992 256 980 actions entièrement libérées 704,5 millions 0,70 0,35 1,05 0,70 0,35 1,05 3 273 914 actions non libérées 2,3 millions 2004 1 008 434 678 actions entièrement libérées 806,7 millions 0,79 - 0,79 2005 1 260 366 555 actions entièrement libérées 1 260,3 millions 1,00 - 1,00 Après ajustement suite à l’augmentation de capital en numéraire du 12 octobre 2005 avec maintien du droit préférentiel de souscription. * 4e résolution – rapport spécial des 7e résolution – changement de commissaires aux comptes sur les dénomination sociale de la société conventions réglementées Barbier frinault & autres, commissaire aux comptes titulaire L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, prend acte, Comptes sur les conventions réglementées visées à l’article L. 225- en tant que de besoin, du changement de dénomination sociale 38 du Code de commerce, approuve les opérations conclues ou de la Société Barbier Frinault & Autres, Commissaire aux Comptes exécutées au cours de l’exercice. titulaire, à compter du 1er juillet 2006, la nouvelle dénomination sociale de ladite société étant Ernst & Young et Autres. 5e résolution – renouvellement 8e résolution – renouvellement du du mandat d’un administrateur mandat d’un commissaire aux comptes (m. Jacques Lagarde) titulaire L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, renouvelle renouvelle, pour une durée de 4 ans, le mandat d’Administrateur en qualité de Commissaire aux Comptes titulaire, pour 6 exercices, de M. Jacques Lagarde. la Société Ernst & Young et Autres, société par actions simplifiée à capital variable, ayant son siège social à Neuilly-sur-Seine L e mandat de M. Jacques Lagarde prendra fin à l’issue de (92200), 41 rue Ybry, immatriculée au Registre de Commerce et l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de des Sociétés de Nanterre sous le numéro 438 476 913 R.C.S. l’exercice 2010. Nanterre. Le mandat de la Société Ernst & Young et Autres prendra fin à 6e résolution – renouvellement l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les du mandat d’un administrateur comptes de l’exercice 2012. (mme anne Lauvergeon) 9e résolution – nomination d’un L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, après commissaire aux comptes suppléant avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de 4 ans, le mandat d’Administrateur de Mme Anne Lauvergeon. L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, nomme en qualité de Commissaire aux Comptes suppléant, la Société Le mandat de Mme Anne Lauvergeon prendra fin à l’issue de AUDITEX, société anonyme au capital de 2 328 672 euros, ayant l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de son siège social à Paris La Défense cedex (92037), Faubourg de l’exercice 2010. l’Arche, immatriculée au Registre de Commerce et des Sociétés de Nanterre sous le numéro 377 652 938 R.C.S. Nanterre. a 372 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Résolutions La société AUDITEX sera le suppléant de la Société Ernst & Young d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de et Autres et son mandat prendra fin en même temps que celui de la Société, cette dernière, à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui Et selon les modalités suivantes : statuera sur les comptes de l’exercice 2012. • le nombre maximum d’actions acquises ne pourra excéder 10% du capital social au jour de la présente décision et le montant 0e résolution – autorisation à donner au cumulé des acquisitions net de frais ne pourra excéder la somme conseil d’administration d’opérer sur les de 7 milliards d’euros ; actions de la société • le prix maximum d’achat ne devra pas excéder 55 euros. L’achat des actions ainsi que leur vente ou transfert pourront L’Assemblée Générale, statuant en la forme ordinaire, après avoir être réalisés par tous moyens, sur le marché boursier ou de gré à pris connaissance du rapport spécial du Conseil d’Administration et gré. Ces moyens incluent l’utilisation de tout instrument financier du descriptif du programme de rachat d’actions propres, autorise dérivé, négocié sur un marché réglementé ou de gré à gré et la le Conseil d’Administration à acquérir des actions de la Société, mise en place d’opérations optionnelles telles que des achats et dans les conditions prévues par l’article L. 225-209 du Code de ventes d’options d’achat ou de vente. Ces opérations pourront être commerce en vue : effectuées à tout moment, sauf en période d’offre publique visant la • d e l’animation du cours par un prestataire de services Société, conformément aux dispositions légales en vigueur. d’investissements dans le cadre de contrats de liquidité ; En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves et • de leur annulation ultérieure dans le cadre d’une réduction de attribution d’actions gratuites, ainsi qu’en cas, soit d’une division, capital qui serait décidée ou autorisée par l’Assemblée Générale soit d’un regroupement des titres, les prix indiqués ci-dessus Extraordinaire ; seront ajustés arithmétiquement dans la proportion requise par la variation du nombre total d’actions déterminée par l’opération. • de leur attribution ou de leur cession à des salariés ou anciens salariés ou à des mandataires sociaux ou anciens mandataires L a présente autorisation prend effet à l’issue de la présente sociaux du Groupe, ou de la mise en œuvre de plans d’option Assemblée et est donnée pour une durée de 18 mois à compter d’achat ou de souscription d’actions ; de ce jour ; elle annule et remplace celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2006 dans sa 6e résolution. • de leur conservation et de leur remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opération de croissance externe, L ’ A s s e m b l é e Générale donne tous pouvoirs au Conseil dans la limite de 5% du capital social ; d’Administration, avec faculté de délégation, pour mettre en œuvre la présente autorisation, conclure tous accords, effectuer • de la couverture de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution toutes formalités et déclarations auprès de tous organismes et, d’actions de la Société par remise d’actions à l’occasion de généralement, faire tout ce qui est nécessaire. l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit par remboursement, conversion, échanges, présentation B. résolutions relevant de la partie extraordinaire de l’assemblée e résolution – délégation de préférentielles, à une ou plusieurs actions de la Société et à leur attribution gratuite à tous les actionnaires de la Société ayant compétence au conseil d’administration cette qualité avant l’expiration de la période d’offre publique de procéder à l’émission à titre gratuit ainsi que fixer les conditions d’exercice et les caractéristiques de bons de souscription d’actions en cas desdits bons. Le montant nominal maximal des actions ordinaires qui pourraient être ainsi émises ne pourra dépasser d’offre publique visant la société le plafond de 2,7 milliards d’euros et le nombre maximal de bons qui pourraient être émis ne pourra dépasser le nombre L’Assemblée Générale, statuant en la forme extraordinaire aux d’actions composant le capital social lors de l’émission des conditions de quorum et de majorité prévues à l’article L. 225-98 bons ; du Code de commerce, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires 2. décide que la présente délégation ne pourra être utilisée qu’en aux Comptes : cas d’offre publique visant la Société ; . délègue au Conseil d’Administration sa compétence pour 3. décide que le Conseil d’Administration, avec faculté de procéder, en une ou plusieurs fois, à l’émission de bons subdélégation, aura tous pouvoirs pour mettre en œuvre, dans soumis au régime des articles L. 233-32 II et L. 233-33 du les conditions prévues par la loi, la présente délégation. Code de commerce permettant de souscrire, à des conditions a 373 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Résolutions 6. décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des La présente délégation prendra effet à l’issue de la présente Assemblée. Elle est donnée pour une durée de 18 mois à compter actionnaires et de réserver la souscription de la totalité des de ce jour ; elle annule et remplace celle donnée par l’Assemblée actions à émettre, conformément aux dispositions de l’article Générale Mixte du 5 mai 2006 dans sa 10e résolution. L. 225-138 du Code de commerce, à toutes entités de droit français ou étranger, dotées ou non de la personnalité morale, ayant pour objet exclusif de souscrire, détenir et céder des 2e résolution – délégation de actions SUEZ ou autres instruments financiers dans le cadre compétence à donner au conseil de la mise en œuvre d’une des formules multiples du plan d’actionnariat salarié international du Groupe ; d’administration à l’effet de procéder à 7. décide que le prix d’émission des actions nouvelles sera égal l’augmentation du capital social, avec à celui des actions émises dans le cadre de la prochaine suppression du droit préférentiel de augmentation de capital au bénéfice des salariés adhérents souscription, en faveur de toutes entités à un Plan d’Epargne du Groupe SUEZ, en application de la douzième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du ayant pour objet exclusif de souscrire, 5 mai 2006 et qui sera égal à 80% de la moyenne des cours détenir et céder des actions sueZ ou d’ouverture de l’action sur le marché Eurolist d’Euronext Paris autres instruments financiers dans le lors des 20 séances de bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture de la période de souscription à cadre de la mise en œuvre d’une des l’augmentation de capital réservée aux adhérents à un Plan formules multiples du plan d’actionnariat d’Epargne du Groupe SUEZ ; salarié international du Groupe sueZ 8. décide que le Conseil d’Administration pourra déterminer les formules de souscription qui seront présentées aux salariés L ’ A s s e m b l é e Générale, statuant en la forme extraordinaire, dans chaque pays concerné, au vu des contraintes de droit conformément aux dispositions de l’article L. 225-138 du Code local applicables, et sélectionner les pays retenus parmi ceux de commerce, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil dans lesquels le Groupe SUEZ dispose de filiales entrant d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux dans le périmètre de consolidation des comptes de SUEZ en Comptes ainsi que du rapport de l’Expert Indépendant : application de l’article L. 444-3 du Code du Travail ainsi que . annule l’autorisation conférée par la treizième résolution de celles desdites filiales dont les salariés pourront participer à l’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2006 d’augmenter le l’opération ; capital social en faveur de la Société Spring Multiple 2006 SCA 9. décide, que le montant de l’augmentation de capital ou de et/ou de toute société ayant pour objet exclusif de souscrire, chaque augmentation de capital sera, le cas échéant, limité au détenir et céder des actions SUEZ ou autres instruments montant de chaque souscription reçue par SUEZ, en respectant financiers dans le cadre de la mise en œuvre d’une des les dispositions légales et réglementaires applicables. formules multiples du plan d’actionnariat salarié international du Groupe SUEZ ; 3e résolution – délégation à l’effet de 2. délègue au Conseil d’Administration la compétence de consentir des options de souscription procéder à l’augmentation du capital social, en une ou plusieurs fois, dans un délai de 18 mois à compter du jour de et d’achat d’actions aux mandataires la présente Assemblée, d’un montant nominal maximum de sociaux et aux salariés de la société 30 millions d’euros par l’émission d’un nombre maximum de et de certaines des sociétés ou 15 millions d’actions nouvelles de 2 euros nominal chacune ; groupements qui lui sont liés 3. délègue au Conseil d’Administration la compétence de sélectionner la ou les entités auxquelles il est fait référence au point 5 ci-dessous ; L’Assemblée Générale, statuant en la forme extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et 4. décide que le montant définitif de l’augmentation de capital du rapport spécial des Commissaires aux Comptes : sera fixé par le Conseil d’Administration qui aura tous pouvoirs à cet effet ; • autorise le Conseil d’Administration à consentir, en une ou plusieurs fois, dans le délai de 38 mois à compter du jour de la 5. décide que le montant des souscriptions de chaque salarié ne présente Assemblée, au bénéfice de ceux qu’il désignera parmi pourra excéder les limites qui seront prévues par le Conseil les mandataires sociaux et les salariés de la Société ainsi que d’Administration dans le cadre de la présente délégation de certaines des sociétés ou groupements d’intérêt économique et qu’en cas d’excès des souscriptions des salariés, celles- qui lui sont liés dans les conditions énoncées à l’article L. 225- ci seront réduites suivant les règles définies par le Conseil 180 du Code de commerce, des options donnant droit à la d’Administration ; souscription d’actions nouvelles de la Société, émises au titre de a 374 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Résolutions – d’une façon générale, prendre toutes mesures utiles et faire le l’augmentation de son capital, ou à l’achat d’actions existantes de la Société détenues par celle-ci dans les conditions légales nécessaire ; et réglementaires ; • charge le Conseil d’Administration d’informer chaque année • constate que la présente autorisation comporte, au profit des l’Assemblée Générale Ordinaire des opérations réalisées en bénéficiaires des options de souscription, renonciation expresse vertu de la présente autorisation, conformément aux dispositions des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux légales et réglementaires en vigueur ; actions qui seront émises au fur et à mesure des levées d’options • donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration pour décider, le de souscription ; cas échéant, toutes modifications et adaptations des conditions • décide : relatives au bénéfice des options de souscription et d’achat d’actions qui avaient été attribuées antérieurement à la présente – que le prix de souscription d’actions nouvelles ainsi que le prix Assemblée. d’achat d’actions existantes seront déterminés, sans décote, conformément aux dispositions prévues par les articles L. 225- L a présente résolution annule et remplace l’autorisation de 177 et L. 225-179 du code précité ; consentir les options de souscription et d’achat d’actions conférées par l’Assemblée Générale Mixte du 27 avril 2004 dans – que, en cas d’opérations réalisées par la Société et pouvant sa 18e résolution. modifier la valeur des actions composant son capital, il sera procédé à un ajustement du nombre et du prix de souscription ou d’achat des actions sous option sans que cet ajustement 4e résolution – autorisation à donner puisse avoir pour effet de ramener le prix de souscription au- au conseil d’administration de procéder dessous du montant nominal de l’action ; à des attributions gratuites d’actions en – que, sans préjudice de l’incidence de l’ajustement visé ci- faveur des mandataires sociaux et des dessus, le montant total des options ultérieurement ouvertes en salariés de la société et de certaines des vertu de la présente autorisation ne pourra pas donner droit de souscrire ou d’acheter un nombre total d’actions supérieur à 3% sociétés ou groupements qui lui sont liés du capital social, au jour de la décision d’attribution ; L’Assemblée Générale, statuant en la forme extraordinaire, après • donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration pour arrêter, avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et dans le respect des lois et règlements en vigueur ainsi que des du rapport spécial des Commissaires aux Comptes et conformément dispositions de la présente résolution, toutes les conditions aux dispositions du Code de commerce et, notamment, des articles et modalités de l’attribution des options et de leur levée et, L. 225-197-1 et suivants : notamment, pour : • autorise le Conseil d’Administration à procéder, en une ou – désigner les bénéficiaires des différentes sortes d’options, plusieurs fois, dans le délai de 38 mois à compter du jour de la – fixer les prix de souscription des actions nouvelles ou d’achat des présente Assemblée, au bénéfice de ceux qu’il désignera parmi actions anciennes, la ou les époques d’exercice des options au les mandataires sociaux et les salariés de la Société ainsi que de cours de la durée de validité des options qui ne pourra pas être certaines des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui supérieure à 10 ans, lui sont liés dans les conditions énoncées à l’article L. 225-197-2 – stipuler, éventuellement, l’interdiction de revente de tout ou du Code précité, à des attributions gratuites d’actions existantes partie des actions acquises par l’exercice des options pendant ou à émettre de la Société ; un délai qui ne pourra pas excéder 3 ans à compter de la levée • décide : de l’option, – q u e le Conseil d’Administration déterminera l’identité des – le cas échéant, fixer les périodes de suspension temporaire bénéficiaires des attributions ainsi que les conditions parmi de l’exercice des options, nécessitées par certaines opérations lesquelles devra obligatoirement figurer au moins la condition financières, d’une rentabilité minimum des capitaux employés du Groupe et, – constater les augmentations du capital social résultant de levées le cas échéant, les critères d’attribution des actions ; d’options : modifier les statuts en conséquence ; accomplir – q u ’ e n cas d’opérations réalisées par la Société et pouvant toutes formalités, directement ou par mandataire, modifier la valeur des actions composant son capital, il sera – i m p u t e r les frais des augmentations de capital social sur procédé à un ajustement du nombre d’actions attribuées ; le montant des primes afférentes à ces augmentations et – que, sans préjudice de l’incidence de l’ajustement visé ci- prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter dessus, le nombre total d’actions attribuées en vertu de la la réserve légale au dixième du nouveau capital après chaque présente autorisation ne pourra pas être supérieur à 1% du augmentation, capital social au jour de la décision d’attribution, étant précisé que le nombre d’actions ainsi attribuées s’imputera sur le a 375 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Résolutions nombre total d’actions, limité à 3% du capital social au jour de • imputer la différence entre la valeur comptable des actions la décision d’attribution, pouvant être souscrites ou achetées en annulées et leur montant nominal sur tous postes de réserves vertu de la 13e résolution de l’Assemblée Générale Mixte de la et primes ; Société en date du 4 mai 2007 relative à l’attribution d’options • procéder à la modification corrélative des statuts et, généralement, de souscription ou d’achat d’actions de la Société ; faire le nécessaire ; – que l’attribution des actions à leurs bénéficiaires sera définitive le tout conformément aux dispositions légales en vigueur lors de au terme d’une période minimale de 2 ans pour tout ou partie l’utilisation de la présente autorisation. des actions attribuées et que la durée minimale de l’obligation de conservation des actions par les bénéficiaires est fixée à 2 ans ; 6e résolution – modification de pour celles des actions attribuées dont la période minimale d’acquisition est fixée à 4 ans, la durée minimale de l’obligation l’article 22 «catégories – composition», de conservation peut être supprimée ; de l’article 23 «réunions» et de – qu’en cas d’invalidité du bénéficiaire remplissant les conditions l’article 24 «droit de vote» des statuts fixées par la loi, l’attribution définitive des actions pourra avoir (titre Vi – assemblées Générales) lieu avant le terme de la période d’acquisition tant pour les attributions réalisées au titre de la présente résolution que pour celles réalisées au titre de la 16 e résolution de l’Assemblée L’Assemblée Générale, statuant en la forme extraordinaire, après avoir Générale Mixte du 13 mai 2005 ; pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, décide de modifier comme suit les articles 22, 23 et 24 des statuts : • prend acte que la présente décision comporte renonciation de plein droit des actionnaires, en faveur des attributaires d’actions «Article 22 – Catégories – Composition gratuites, à la partie des réserves qui, le cas échéant, sera incorporée au capital en cas d’émissions d’actions nouvelles ; Les Assemblées Générales sont qualifiées d’extraordinaires lorsque leurs décisions se rapportent à une modification des statuts et • donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration, avec faculté de d’ordinaires dans tous les autres cas. subdélégation, pour, dans le respect des lois et règlements en vigueur, mettre en œuvre la présente autorisation. Tout actionnaire, quel que soit le nombre de titres qu’il possède, peut participer, personnellement ou par mandataire, aux La présente résolution annule et remplace l’autorisation de procéder assemblées, sur justification de son identité et de l’enregistrement à des attributions gratuites d’actions conférées par l’Assemblée comptable des titres à son nom ou au nom de l’intermédiaire inscrit Générale Mixte du 13 mai 2005 dans sa seizième résolution. pour son compte en application du septième alinéa de l’article L. 228-1 du code de commerce, au troisième jour ouvré précédant 5e résolution – autorisation à donner l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes au conseil d’administration de réduire le de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par un intermédiaire habilité. capital social par annulation d’actions Tout actionnaire peut également, si le Conseil d’Administration ou son président le permet au moment de la convocation L’Assemblée Générale, statuant en la forme extraordinaire, après d’une Assemblée Générale, participer à cette assemblée avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration par visioconférence ou par des moyens électroniques de et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, autorise le télécommunication ou de télétransmission ; la Société peut, à cet Conseil d’Administration, en application de l’article L. 225-209 du effet, utiliser un procédé d’identification répondant aux conditions Code de commerce, à réduire le capital social, en une ou plusieurs définies à la première phrase du second alinéa de l’article fois, par annulation de tout ou partie des actions acquises par la 1316-4 du Code civil. Cet actionnaire est alors réputé présent à Société elle-même, dans la limite de 10% du capital social de la cette assemblée pour le calcul du quorum et de la majorité. Société par période de 24 mois. L ’ A s s e m b l é e Générale, régulièrement constituée, représente L a présente autorisation prend effet à l’issue de la présente l’universalité des actionnaires. Assemblée et est donnée pour une durée de 18 mois à compter de ce jour ; elle annule et remplace celle donnée par l’Assemblée Les délibérations de l’assemblée, prises conformément à la loi et Générale Mixte du 5 mai 2006 dans sa 14e résolution. aux statuts, obligent tous les actionnaires.» L ’ A s s e m b l é e Générale confère tous pouvoirs au Conseil d’Administration pour : «Article 23 – Réunions • procéder à cette ou ces réductions de capital ; Les assemblées d’actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi. • e n arrêter le montant définitif, en fixer les modalités et en constater la réalisation ; Les réunions ont lieu au siège social ou dans tout autre lieu du département du siège social ou d’un département limitrophe. a 376 Document De RéféRence 2006 a anneXes au document de reference Résolutions L e s assemblées sont présidées par le président du Conseil dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement d’Administration ou, en son absence, par le vice-président le à un actionnaire à raison des actions anciennes pour lesquelles il plus âgé présent à la séance ; à défaut par un administrateur bénéficie de ce droit. spécialement délégué à cet effet par le Conseil d’Administration. T o u t actionnaire peut voter par correspondance dans les A défaut encore, l’assemblée élit elle-même son président. conditions et selon les modalités fixées par les dispositions légales Les procès-verbaux des assemblées sont dressés et leurs copies et réglementaires en vigueur. Les actionnaires peuvent, dans les sont certifiées et délivrées conformément à la loi.» conditions fixées par les lois et règlements, adresser leur formule de procuration et de vote par correspondance soit sous forme papier, soit, sur décision du Conseil d’Administration publiée dans «Article 24 – Droit de vote l’avis de réunion et l’avis de convocation, par télétransmission ; Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel à la quotité la Société peut, à cet effet, utiliser un procédé d’identification de capital qu’elles représentent et chaque action donne droit à répondant aux conditions définies à la première phrase du second une voix au moins. alinéa de l’article 1316-4 du Code civil.» Lorsque les actions sont l’objet d’un usufruit, le droit de vote attaché à ces actions appartient aux usufruitiers dans les Assemblées 7e résolution – Pouvoirs pour Générales Ordinaires et extraordinaires. l’exécution des décisions de l’assemblée Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu et pour les formalités égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est L’Assemblée Générale, statuant en la forme extraordinaire, donne justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait au nom du même actionnaire ou au nom de cet actionnaire et de du procès-verbal de la présente Assemblée pour effectuer tous personnes dont il tient ses droits, soit par succession ab intestat dépôts et formalités où besoin sera. ou testamentaire, soit par partage de communauté de biens entre époux, soit par donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, Ce document a été imprimé sur un papier couché 100% bénéfices ou primes d’émission, ce droit de vote double est conféré, recyclable et biodégradable, fabriqué et blanchi sans a 377 Document De RéféRence 2006 Nos valeurs Professionnalisme sens du partenariat esprit d’équipe Création de valeur respect de l’environnement Éthique Société anonyme au capital de 2 554 888 806 euros Siège social : 16, rue de la Ville l’Evêque, 75008 Paris, France Tél. : +33 (0) 1 40 06 64 00 Siren 542 062 559 RCS PARIS TVA FR 52 542 062 559 www.suez.com |