08/12/2006 09:00
Dossier information IRM
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INFORMATION REGLEMENTEE

DOSSIER D’INFORMATION




-1-
La stratégie du groupe Bénéteau
sur le marché des résidences mobiles de loisirs


-2-
Le marché des résidences mobiles de loisirs (mobil-homes)


-3-
Le contexte réglementaire, économique et environnemental du mobil-home




Lundi 11 décembre 2006
A STRATEGIE DU GROUPE BENETEAU
SUR LE MARCHE DES RESIDENCES MOBILES DE LOISIRS



Bénéteau s’est intéressé à la résidence mobile de loisirs dès 1995 avec la création de sa
filiale O’Hara. Cette activité a connu une vive croissance au cours des dix dernières
années sous l’effet de l’expansion du marché et des produits innovants.

Evolution du chiffre d’affaires O’Hara de 1995 à 2006 (en M€)

47
50
45
39
40

30
27
30
25
21
20

8
10
5
2
1
0,4
0
95 96/97 98/99 00/01 02/03 04/05 05/06


L’activité d’O’Hara représente aujourd’hui environ 5,5 % du chiffre d’affaires consolidé du
groupe et emploie 255 salariés sur deux sites, l’un à Givrand (Vendée), l’autre à Lézignan-
les-Corbières (Aude).

La société Idéale Résidence Mobile (IRM) a démarré la fabrication de mobil-homes en
1992 et a connu également une très forte croissance.

Evolution du chiffre d’affaires IRM de 1993 à 2006 (en M€)

120
108
104
100
100
89

80
66
60
56
60
42
37
40

19
20 11
9
6
3
0
93 94/95 96/97 98/99 00/01 02/03 04/05 05/06


Elle est organisée autour de quatre sites industriels : deux à Luçon (Vendée), Beaucaire
(Gard), Lesquin (Nord), où elle emploie 476 salariés.

Lundi 11 décembre 2006
L
L’intention du groupe Bénéteau est de poursuivre le développement de ces deux marques
de façon autonome, tant en France qu’à l’international, au bénéfice de leurs clients.


Le projet de rapprocher ces deux entreprises tout comme l’engagement stratégique du
groupe Bénéteau dans ce métier trouvent leur motivation dans cinq facteurs clés :

Le dynamisme du marché de la résidence mobile de loisirs qui a atteint en Europe en
2005 environ 66 000 unités vendues et près de 26 000 en France ;

L’accès du groupe à une position de premier plan sur le marché européen : cette
opération ferait du groupe Bénéteau le leader du marché français avec environ 37 %
de part de marché et le n° 2 en Europe avec près de 16 % de part de marché ;

La valorisation du savoir faire du groupe Bénéteau dans un métier dont les aspects
industriels et techniques sont proches de ceux du nautisme : certains matériaux sont
communs, les processus industriels comparables, comme les aspects logistiques ;

Le potentiel de développement à l’international, en particulier dans les régions
d’Europe qui connaissent un fort essor touristique sans disposer d’une infrastructure
d’accueil et d’hébergement suffisante ;

Le renforcement des capacités d’innovation produits et de recherche appliquée
qu’offre la mise en commun de certaines ressources des deux entreprises.




Lundi 11 décembre 2006
LE MARCHE DES RESIDENCES MOBILES DE LOISIRS (MOBIL-HOMES)



Définition


Les résidences mobiles de loisirs constituent un des éléments du marché des véhicules de
loisirs qui comprend également les camping-cars et les caravanes.

Sous l’influence des consommateurs, ces produits se sont fortement différenciés,
favorisant l’apparition de spécialistes pour chacun. Certains fabricants cependant
continuent de fabriquer l’ensemble de ces produits.

Le marché des résidences mobiles de loisirs peut être abordé dans sa dimension française
– la France ayant joué un rôle majeur dans ses évolutions récentes – et sous son aspect
européen – sa clientèle étant très largement européenne. Il peut également être examiné
sous l’angle de l’hôtellerie de plein air – les campings – dont il a été un des éléments clés
de modernisation, ou en tant qu’habitat résidentiel recherché par les particuliers.




Lundi 11 décembre 2006
Le marché Français


Le mobil-home est né après la Seconde Guerre Mondiale en Angleterre. Il apparaît dans le
nord de la France en 1968. Les campings 3 et 4 étoiles du littoral montent alors en
puissance et deviennent de véritables villages de vacances avec des équipements hauts
de gamme.

C’est dans les années 90 que la résidence mobile est adaptée aux goûts des Français.

Les principaux facteurs influençant le marché français des résidences mobiles sont : le
coût de l’immobilier, le changement d’état d’esprit des français, les 35 heures et le
développement de l’hôtellerie de plein air. Les couples français ont vu dans l’achat d’une
résidence mobile le moyen de posséder une résidence de vacances à moindre prix.

Quelques chiffres :

Le parc de mobil-homes est estimé à environ 200 000 unités dont un peu moins de la
moitié appartient à des particuliers.

Environ 26 000 résidences mobiles de loisirs sont vendues chaque année en France
(70 % en locatif et 30 % en résidentiel).

En 2004, le marché représente environ 700 millions d’euros, soit une augmentation de
60 % par rapport à 2000.

Côté constructeurs, la France répertorie près de 30 fabricants de mobil-homes et
chalets. Au fil des années, ces constructeurs ont réalisé de nombreux progrès en
termes de finitions, de confort et d’innovations.


Le mobil-home aujourd’hui




Lundi 11 décembre 2006
Le marché Européen


Jusqu’au milieu des années 90, la résidence mobile de loisirs se présente sous la forme
d’un parallélépipède de tôle percé de quelques lucarnes. Les constructeurs anglais
dominent le marché.

Ce sont les constructeurs français qui révolutionnent cette offre en créant une résidence
mobile à l’esthétique de maisonnette (toit double pente, grandes ouvertures, décoration
soignée…).

Le marché européen de la résidence mobile est très actif, avec près de 70 fabricants de
mobil-homes et chalets.

Les clients néerlandais sont les plus nombreux sur ce marché et les britanniques se
multiplient alors que les allemands sont en baisse en 2006. Leurs préférences se portent
de plus en plus sur le mobil-home haut de gamme. Cette tendance peut s’attribuer au fait
que de nombreux retraités investissent une partie de leur pension dans une résidence
mobile confortable et luxueuse qui leur garantira des moments de détente et de bien-être.

La Fédération Européenne de l’Hôtellerie de Plein Air estime que le secteur de l’hôtellerie
de plein air représente 20 à 25 % de toutes les vacances prises en Europe tous les ans.
Cette évaluation peut être faite grâce aux connaissances et la compréhension des
membres du marché du tourisme.




Lundi 11 décembre 2006
Le marché de l’hôtellerie de plein air


Destinée aux gestionnaires de campings et aux tours opérateurs, la résidence mobile de
loisirs locative représente 70 % des ventes, soit environ 18 000 unités.
Ces mobil-homes sont vendus en direct aux campings 3 et 4 étoiles pour la location
saisonnière pour 80 % des ventes et le solde aux tours opérateurs.

L’activité de camping a commencé à se développer dans les années 50. Au cours des
années 80, les campings se modernisent. Depuis 1990 le niveau moyen de qualité est
largement au-dessus de celui des autres pays européens. Les campings ont beaucoup
investi, sont très bien équipés et ont développé leur offre de services et d’accueil.

La résidence mobile représente pour les gestionnaires de camping l’avantage d’un retour
sur investissement plus élevé que les caravanes ou les tentes et permet d’allonger la
saison.

Les campings attendent du mobil-home qu’il soit solide, facile d’entretien et séduisant. Ils
sont de plus en plus sensibles aux économies d’énergie et de maintenance et à des mobil-
homes personnalisés. Ils se préoccupent également de leur intégration dans le paysage.

Quelques chiffres :

En 2006, le nombre de mobil-homes en location dans les campings est de 62 000
unités.

Le prix moyen d’une location est de 570 euros par semaine.

Le prix moyen d’achat d’un mobil-home équipé et livré est d’environ 20 000 euros HT.




Lundi 11 décembre 2006
Le marché résidentiel


Destinée aux particuliers qui souhaitent l’installer dans un camping ou un parc résidentiel
de loisirs, la résidence mobile de loisirs représente 30 % des ventes, soit environ 8 000
unités. 60 % de ces mobil-homes sont situés sur le littoral.

Le marché résidentiel a fortement progressé dans les années 90. Les particuliers voient
dans ce mode d’habitation un moyen convivial et flexible de partir en vacances. Ce sont
souvent d’anciens adeptes de la caravane et du camping-car qui souhaitent se fixer et ne
plus se soucier du transport de leur hébergement pour les vacances. Ces vacanciers
aiment revenir chaque année sur le même lieu de vacances. Les parcs résidentiels
s’adressent donc le plus souvent aux habitués.

Les particuliers recherchent à travers leur mobil-home un espace de vie proche de la
nature et de l’environnement. Un lieu de vie avec des animations et services avec un
budget modéré.

Le prix de vente d’un mobil-home, équipé et livré, se situe entre 25 000 euros et 50 000
euros TTC. Il faut y ajouter la location annuelle de la parcelle : entre 2 000 et 4 000 euros.




Lundi 11 décembre 2006
E CONTEXTE REGLEMENTAIRE, ECONOMIQUE
ET ENVIRONNEMENTAL DU MOBIL-HOME



Un produit normé pour rester déplaçable

Installation intermédiaire entre la caravane et le bungalow, le mobil-home trouve son
implantation naturelle dans les terrains de camping, où il doit conserver en permanence
des moyens de mobilité lui permettant d’être déplacé par simple traction.

Une norme bientôt complétée d’un décret
Une norme AFNOR définit le mobil-home comme étant « un véhicule habitable de loisirs
transportable (…) qui conserve ses moyens de mobilité et qui est destinée à une
occupation temporaire ou saisonnière » (norme NF S 56-410). Sa surface ne doit pas
excéder 40 m2 et certaines caractéristiques techniques permettant son déplacement
doivent être respectées (conservation des roues et de la barre de traction, possibilité de
circuler et de prendre un virage à 90° à 5 km/h, …). Dans les faits, les professionnels
appliquent d’ores et déjà cette norme, qui sera bientôt rendue obligatoire par la
réglementation.

Un matériel déplaçable, sans emprise durable sur les terrains
Le mobil-home reste donc avant tout un matériel et diffère en cela de l’habitation légère de
loisirs (bungalow, chalet, …) qui est une construction devant être démontée pour être
déplacée. Pour les gestionnaires de camping, le mobil-home offre une vraie souplesse
d’adaptation aux attentes de leurs clients d’une année sur l’autre. Par ailleurs, en étant
déplaçable, comme la plupart des installations des campings, il s’inscrit dans une logique
de reconversion facilitée des terrains.


Un impact économique localement quantifiable

En compensant le lent déclin du camping traditionnel, sur emplacement nu, l’hébergement
locatif de type mobil-home a permis de maintenir, avec l’hôtellerie de plein-air, un véritable
tissu d’animation et de développement économique et social sur l’ensemble du territoire.
Sans lui, l’équilibre financier des exploitations aurait été gravement menacé, car des
millions de touristes n’y viendraient plus.

13 000 emplois permanents dans les campings, 3 000 chez les fabricants de mobil-homes
La première spécificité du mobil-home est d’être fortement consommateur de main
d’œuvre, car il nécessite d’avantage d’entretien (inventaire, entretien du jardin, ménages,
réparations,…). En moyenne, les gestionnaires de camping recrutent 1 employé pour 10
mobil-homes contre 1 employé pour 100 emplacements nus ! De plus, une véritable filière
industrielle française de fabrication de mobil-homes s’est développée, non-délocalisable,
créatrice de valeur, génératrice d’emplois et exportatrice.

Lundi 11 décembre 2006
L
Des recettes pour les collectivités locales
L’augmentation du nombre des mobil-homes au sein des campings s’accompagne par
ailleurs d’une hausse des recettes fiscales des communes qui les abritent. D’abord en
raison d’une augmentation de la taxe de séjour, rendue possible par un relatif allongement
de la saison touristique, conséquence directe du confort des mobil homes.
Grâce ensuite à l’augmentation conséquente des investissements au sein des
exploitations, élargissant ainsi la base de la taxe professionnelle.


Un impact environnemental maîtrisable

Les professionnels sont conscients que le développement rapide du mobil-home a pu être
parfois mal géré.

98% des matériaux utilisés recyclables
Aussi les constructeurs ont-ils fourni de nombreux efforts et continuent-ils d’en fournir afin
d’améliorer l’esthétique des mobil-homes (toitures à double pente, couleurs harmonisées
avec l’habitat local,…), ainsi que leur éco-conception (économies d’eau et d’énergie,
utilisation de produits sûrs et non polluants, choix de matériaux recyclables, réflexions sur
la création d’une filière de collecte-démontage-recyclage).

Une démarche en faveur de l’intégration paysagère
Côté exploitants, les professionnels s’associent étroitement aux réflexions des pouvoirs
publics, notamment à l’occasion de la réforme de l’autorisation d’aménager, pour définir
des critères exigeants d’intégration paysagère. Par ailleurs, un important effort est engagé
pour inciter les campings à se conformer à une « charte paysagère », guide des bonnes
pratiques sur la densification et l’aménagement des terrains.

Une forme de tourisme qui n’hypothèque pas l’avenir
Enfin, il faut noter que le mobil-home au sein des campings s’inscrit dans la vraie logique
d’un tourisme durable, tant sur le plan économique, par la création d’emplois, que sur le
plan environnemental, en favorisant des installations non pérennes et social en contribuant
au maintien d’une offre de vacances à prix modiques.




www.beneteaugroup.com
I
nformation groupe Bénéteau
Marie-Christine Campet Descamps / Céline Gordon
Tel : 01.53.65.37.95 / 96 – GSM : 06.07.70.13.18
Fax : 01.53.65.68.60 - Mail : marie.mcd@calyptus.net


Lundi 11 décembre 2006