28/02/2006 09:00 |
Rapport semestriel 28-02-2006 |
INFORMATION REGLEMENTEE
ENETEAU S.A.
Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 8 714 720 Euros Siège Social : Les EMBRUNS - 16 boulevard de la Mer 85803 SAINT GILLES CROIX DE VIE R.C.S. La Roche sur Yon B 487 080 194 APE 741J Exercice Social : du 1er Septembre au 31 Août Bilan consolidé au 28 février 2006 Net Net ACTIF Note K€ K€ 28.02.06 31.08.05 Immobilisations incorporelles 1 446 1 435 Immobilisations corporelles 194 153 183 975 Participations dans les entreprises 7 067 6 749 associées Actifs financiers non courants 518 445 Actifs d’impôts différés 1 544 1 512 Actifs non courants 204 728 194 116 Stocks et en-cours 193 892 111 291 Clients et autres débiteurs 101 404 69 869 Autres créances 24 428 21 116 Note 7 Actifs d’impôts exigibles 38 Autres actifs financiers 35 999 148 712 Note 4 Trésorerie et équivalents de 14 439 15 398 Note 4 trésorerie Actifs courants 370 200 366 386 Total Actif 574 928 560 502 B CAPITAUX PROPRES ET PASSIF K€ K€ Note 31.08.05 28.02.06 Capital 8 715 8 715 Primes 27 850 27 850 Actions propres -30 866 -26 327 Réserves consolidées 271 142 226 766 Résultat consolidé 14 721 64 414 Capitaux propres (Part du Groupe) 291 562 301 418 Intérêts minoritaires 17 35 Total Capitaux propres 291 579 301 453 Note 5 Provisions 4 512 4 472 Note 6 Avantages au personnel 6 822 6 545 Note 6 Emprunts à long terme 1 726 2 185 Passifs d’impôts différés 839 423 Passifs non courants 13 899 13 625 Emprunts à court terme et partie 26 137 17 126 courante des emprunts à long terme Fournisseurs et autres créditeurs 127 616 78 579 Autres dettes 107 536 133 800 Note 7 Autres provisions 7 961 7 921 Autres passifs financiers 92 0 Dettes d’impôt exigible 108 7 998 Passifs courants 269 450 245 424 Total des capitaux propres et passif 574 928 560 502 Compte de résultat consolidé au 28 février 2006 COMPTE DE RESULTAT K€ K€ K€ Note 28.02.06 31.08.05 28.02.05 Chiffre d’affaires 318 868 774 135 305 440 Note 9 Autres produits de l’activité 687 997 434 Achats consommés -211 531 -392 627 -206 498 Charges de personnel -95 771 -185 309 -89 798 Charges externes -43 697 -69 036 -38 580 Charges non récurrentes 0 -3 030 0 Impôts et taxes -6 103 -12 022 -5 427 Amortissements -18 077 -31 829 -15 482 Variation des stocks de produits finis et en-cours 76 214 13 305 71 272 Autres produits et charges d'xploitation e -149 -978 -1 221 Résultat opérationnel 20 441 93 606 20 140 Note 9 Produits de trésorerie et d’équivalents de 846 1 364 685 trésorerie Coût de l’endettement financier brut -669 -821 -277 Coût de l’endettement financier net 177 543 408 Autres produits et charges financières 1 156 2 681 1 029 Note 7 Quote-part dans les résultats des entreprises 360 1 147 451 mises en équivalence Charge d’Impôt sur les résultats -7 401 -33 535 -7 225 Résultat net de la période 14 733 64 442 14 803 Note 9 Part des intérêts minoritaires 12 28 10 Résultat net (Part du Groupe) 14 721 64 414 14 793 Résultat de base par action 0,90 3,90 0,90 Résultat dilué par action 0,90 3,90 0,90 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES Capitaux Capital Actions Réserves Réserv. Intérêts Total des capitaux en milliers d'uros e Primes Résultat propres, émis propres consolidées Convers. minorit. propres Part du groupe Situation nette au 8 715 27 851 -26 365 193 876 -6 881 58 275 255 470 29 255 499 31/08/2004 Affectation du résultat 58 275 -58 275 0 0 2003/04 Distribution de -20 089 -20 089 -22 -20 111 dividendes Ecart de conversion -81 -81 -81 Emission d'ctions a 0 0 Mouvements sur 38 1 494 1 532 1 532 actions propres Résultat de l'xercice e 64 414 64 414 28 64 442 Autres 172 172 172 Situation nette au 8 715 27 851 -26 327 233 729 -6 962 64 414 301 418 35 301 453 31/08/2005 Affectation du résultat 64 414 -64 414 0 0 2004/05 Distribution de -21 643 -21 643 -30 -21 673 dividendes Ecart de conversion 971 971 971 Emission d'ctions a 0 0 Mouvements sur -4 539 14 -4 525 -4525 actions propres Résultat du premier 14 721 14 721 12 14 733 semestre 2005/2006 Autres (1) 620 620 620 Situation nette au 8 715 27 851 -30 866 277 134 -5 991 14 721 291 562 17 291 579 28/02/2006 (1) détail des autres variations - Norme IAS32 -39 638 k€ (note 7) - Norme IFRS 2 226 k€ - Autres (224) k€ TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE en milliers d' € 28/02/2006 31/08/2005 Résultat de la période 14 373 63 296 Élimin.des charges et produits sans incidence 18 867 33 856 sur la trésorerie ou non liés à l'xploitation e Ecart de change sur résultat 0 Amortissements et provisions 18 451 34 563 Plus ou moins values de cession 2 15 Impôts différés 414 -722 Marge brute d' utofinancement a 33 239 97 152 Incidence de la variation du besoin en fonds (91 574) (6 862) de roulement lié à l'ctivité a Stocks et encours (81 877) (17 096) Créances (34 816) (603) Impôt exigible 7 928 1 425 Dettes 17 192 9 412 Total 1 - Flux de trésorerie provenant des (58 335) 90 290 activités opérationnelles Opérations d' vestissement in (28 352) (72 177) Acquisitions d' mobilisations im 552 523 Cessions d' mobilisations im (10 393) 7 457 Dettes sur immobilisations Total 2 - Flux de trésorerie provenant des (38 193) (64 197) activités d’investissement Opérations de financement 622 (565) Variation de capital (4 525) 1 532 Actions propres (21 674) (20 593) Dividendes versés aux actionnaires Encaissements provenant de dettes 3 842 13 408 financières (308) (9 142) Remboursements de dettes financières Total 3 - Flux de trésorerie provenant des (22 043) (15 360) activités de financement VARIATION DE TRESORERIE (1+2+3) (118 571) 10 733 Trésorerie à l' uverture o 160 242 149 528 Trésorerie à la clôture 42 044 160 242 Dont Actions propres 0 5 245 Autres VMP 35 999 143 467 Disponibilités 14 439 15 398 Comptes bancaires créditeurs (8 394) (3 867) Incid.des var.de cours des devises 373 (18) Trésorerie nette à la clôture (hors actions propres et autocontrôle) (*) 23 075 140 133 (*) Au 28/02/2005, 34 287 milliers d’euros PREAMBULE AUX COMPTES SEMESTRIELS Les comptes semestriels sont présentés pour la période close au 28 février 2006 en appliquant la totalité des normes publiées par l’IASB (International Accounting Standards Board) et adoptées par l’Union Européenne. Le groupe Bénéteau a choisi de présenter les comptes semestriels en appliquant la méthode dite « hybride », selon la recommandation 99-R-01 et la position de l’AMF : les comptes sont établis conformément aux règles de comptabilisation et d’évaluation des normes IFRS, et les informations sur ces comptes sont présentées selon les règles nationales en vigueur. Dans la mesure où les états financiers de l’exercice clos le 31 août 2006 devront être préparés sur la base des normes et interprétations IFRS en vigueur à cette date, il est possible que les informations chiffrées relatives à l’exercice 2005 présentées en comparatif des comptes 2006 soient différentes de celles présentées ci-après. L’activité du groupe est traditionnellement saisonnière. A titre d’exemple, le chiffre d’affaires du premier semestre 2004/2005 représentait 39.5% du chiffre d’affaires annuel et le résultat opérationnel représentait 21.5% du résultat opérationnel annuel. Le Directoire du 9 mai 2006 a arrêté les comptes semestriels consolidés en normes IFRS et a autorisé la publication des états financiers arrêtés au 28 février 2006. Note 1-Faits marquants du semestre Aucun fait marquant n’a été noté au cours du semestre. Note 2 - Méthodes comptables Pour la première fois à compter de l’exercice 2005/2006, le groupe Bénéteau applique les normes IFRS. Les ajustements résultant du passage des normes françaises aux nouvelles normes ont été portés dans les capitaux propres du bilan d’ouverture au 1er septembre 2004, conformément à la norme IFRS 1. Une réconciliation entre le bilan du 31 août 2004, en normes françaises, et le bilan d’ouverture au 1er septembre 2004, en normes IFRS, est présentée en note 10. Par ailleurs certaines règles spécifiques à une première adoption, telles que définies par IFRS 1, ont été appliquées. Les options retenues, le cas échéant, sont indiquées dans les notes annexes concernées. Les normes IAS 32 et 39 relatives aux instruments financiers ont été appliquées à compter du 1er septembre 2005. L’impact de l’application de ces normes est relaté dans la note 7 relative aux instruments financiers. 2.1. Présentation des états financiers consolidés Les notes et tableaux suivants sont présentés en milliers d’euros, sauf indication contraire. Sont considérés comme « actifs courants », les actifs destinés à être cédés ou consommés dans le cadre du cycle d’exploitation normale, ou dans les douze mois suivant la clôture, ainsi que la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Les « dettes courantes » sont constituées des dettes échues au cours du cycle normal d’exploitation ou dans les douze mois suivant la clôture de l’exercice. Les autres actifs ou dettes sont considérés comme « non courants ». La préparation des états financiers consolidés nécessite de la part de la direction du groupe, l’exercice du jugement, d’effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l’application des méthodes comptables et sur les montants comptabilisés dans les états financiers. Ces estimations et hypothèses sous-jacentes sont établies et revues de manière constante à partir de l’expérience passée et d’autres facteurs considérés comme raisonnables au vu des circonstances. Les valeurs réelles peuvent êtres différentes des valeurs estimées. Les estimations et les hypothèses sous-jacentes sont réexaminées de manière continue. L’impact des changements d’estimation comptable est comptabilisé au cours de la période du changement s’il n’affecte que cette période ou au cours de la période du changement et des périodes ultérieures si celles-ci sont également affectées par ce changement. 2.2. Méthodes de consolidation Intégration globale : Les sociétés sont intégrées globalement en cas de contrôle exclusif résultant de la détention directe ou indirecte par Bénéteau SA de 50% des droits de vote des sociétés consolidées ou d’au moins 40% des droits de vote si aucun actionnaire n’a de pourcentage de contrôle supérieur. Mise en équivalence : Les sociétés conférant à Bénéteau SA une influence notable du fait de la possession directe ou indirecte de 20 à 50% des droits de vote sont mises en équivalence. Méthodes appliquées au Groupe : Au 28 février 2006, les sociétés du Groupe sont contrôlées de façon exclusive par Bénéteau SA. Les comptes de ces sociétés sont donc consolidés par intégration globale ; seule la société SGB Finance, dont le pourcentage de contrôle est de 48.9992%, est consolidée par mise en équivalence. Les éliminations des opérations intra-groupe sont réalisées pour toutes les sociétés du Groupe suivant les règles applicables en matière de consolidation. Les transactions entre les sociétés consolidées, ainsi que les résultats internes non réalisés compris dans l’actif immobilisé sont éliminés. Le périmètre de consolidation et la liste des filiales sont présentés en note 3. 2.3. Regroupement d’entreprise et écart d’acquisition Les acquisitions intervenues avant le 1er septembre 2004 n’ont pas fait l’objet de retraitement, comme le permet la norme IFRS 1. L’amortissement des écarts d’acquisition a été remplacé par une revue de perte de valeur, qu’il convient d’effectuer au moins une fois par an et plus souvent en cas d’indice de perte de valeur. Cependant, pour le Groupe Bénéteau, la valeur nette des écarts d’acquisition à la date de transition est nulle. 2.4. Méthode de conversion Les états financiers des filiales étrangères sont convertis, pour le bilan au cours de la devise étrangère à la clôture, et pour le compte de résultat au cours moyen de l’exercice. L'cart de change déterminé sur les comptes réciproques d'ctif circulant et de é a dettes est reclassé dans les comptes d'cart de change de bas de bilan. Les écarts é de change liés aux opérations réciproques d'xploitation sont classés en charges ou e produits financiers selon le cas. 2.5. Actifs incorporels immobilisés Les immobilisations acquises avant le 1er septembre 2004 sont présentées en valeur historique, le groupe Bénéteau ayant choisi de ne pas utiliser l’option offerte par la norme IFRS 1 consistant à évaluer certaines immobilisations corporelles et incorporelles à leur juste valeur à cette date. Les actifs incorporels sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. 2.6. Frais de recherche et développement Les dépenses de recherche sont comptabilisées en charge. Les frais de développement engagés par le groupe au cours des exercices antérieurs entrant dans le processus de conception, de développement et de fabrication de bateaux différents ont été immobilisés. Les frais de développement engagés pour la réalisation des moules sont immobilisés, car ils font partie de projets individualisés et leur recouvrabilité future peut raisonnablement être considérée comme assurée. Ils sont présentés au bilan avec les moules auxquels ils se rattachent et amortis sur les mêmes durées que ces derniers, en linéaire sur 3 ans. 2.7. Amortissement et dépréciation des actifs incorporels immobilisés Les actifs incorporels immobilisés ont une durée de vie déterminée. L’amortissement est comptabilisé comme une charge, de manière linéaire, en fonction de la durée d’utilité estimée de l’actif incorporel : - Concessions, brevets, licences sur la durée de validité du dépôt - logiciels entre 1 et 3 ans Ils font l’objet de test de perte de valeur à chaque indice de perte de valeur. 2.8. Actifs corporels immobilisés Les immobilisations corporelles sont valorisées à leur coût d'cquisition diminué du a cumul des amortissements et des pertes de valeurs éventuelles ou à leur coût de production pour la partie produite par le groupe. Lorsqu’une immobilisation corporelle a des composants significatifs ayant des durées d’utilité différentes, ces composants sont comptabilisés séparément. Lors de la conversion, le groupe a choisi d’adopter la valeur historique pour la valorisation de ses biens corporels les plus anciens. 2.9. Amortissement et Dépréciation des Actifs Corporels Immobilisés L’amortissement est comptabilisé comme charge de manière linéaire en fonction de la durée d’utilité estimée de l’actif corporel. Les valeurs comptables des actifs corporels font l’objet d’un test de « perte de valeur » lorsque des évènements ou changements de circonstances indiquent que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Les durées d’amortissements retenues sont les suivantes : - aménagements sur terrains 10 à 20 ans - constructions d'xploitation e 20 ans - installations et agencements des constructions 10 à 20 ans - matériel et outillage 3 à 10 ans - installations et agencements du matériel 3 à 10 ans - matériel de transport 3 à 5 ans - matériel et mobilier de bureau 2 à 10 ans 2.10. Location financement Les contrats de location sont classés en tant que contrats de location - financement s’ils transfèrent au preneur la quasi-totalité des risques et avantages économiques inhérents à la propriété des actifs loués. Ils sont comptabilisés, dès l’origine, au bilan la juste valeur du bien loué, ou si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Les actifs faisant l’objet d’une location financement sont amortis sur la durée d’utilité, correspondant le plus souvent à la durée du contrat. Les autres contrats sont des locations simples. Les loyers sont comptabilisés en charges sur une base linéaire jusqu’à l’échéance du contrat. 2.11. Actifs financiers Lors de la comptabilisation initiale d’un actif financier, celui-ci est évalué à sa juste valeur majoré le cas échéant des coûts de transaction directement imputables à l’acquisition. Les actifs financiers classés dans les catégories « détenues à des fins de transaction » ou « disponibles à la vente » sont évalués à la juste valeur. Les variations de juste valeur sur investissements financiers détenus à des fins de transaction sont enregistrées en résultat. Les variations de juste valeur sur investissements financiers disponibles à la vente sont comptabilisées en capitaux propres sur une ligne distincte jusqu’à ce que l’investissement financier soit vendu ou sorti d’une autre manière. La juste valeur est déterminée par référence au prix du marché publié à la date de clôture pour les investissements financiers activement négociés sur un marché financier organisé. Pour les autres, elle est déterminée par référence à un instrument quasi-identique traité sur un marché, ou par actualisation des flux futurs de trésorerie attendus de l’actif. Les autres actifs financiers à long terme destinés à être détenus jusqu’à leur échéance sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. 2.12. Stocks et encours Les stocks de matières, marchandises et autres approvisionnements sont évalués à leur dernier coût connu, équivalent, pour l'ssentiel de ces stocks, au coût e d'cquisition (méthode "premier entré, premier sorti"), conformément aux principes a utilisés au cours des exercices précédents. Le coût de production des produits finis et travaux en cours comprend, outre le coût direct, les charges indirectes strictement imputables à la production, excluant les coûts de recherche et de service après vente. La S.A. Construction Navale Bordeaux facture ses travaux à l’avancement pour les modèles dont la durée de réalisation est supérieure à un an. Les provisions pour dépréciation sont calculées par différence entre la valeur brute déterminée selon les principes ci-dessus et la valeur nette probable de réalisation. à 2.13. Clients et comptes rattachés Les clients et comptes rattachés sont évalués à leur juste valeur. Les créances étant d’une maturité inférieure à un an, elles ne sont pas actualisées. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une provision pour dépréciation en fonction de leur probabilité de recouvrement à la clôture. 2.14. Capital et réserves Lorsque le Groupe rachète ou vend ses propres actions, le montant payé ou encaissé et les coûts de transaction directement imputables sont comptabilisés comme une variation de capitaux propres. Les actions propres sont déduites du total des Capitaux Propres et classées sous la rubrique « Actions Propres ». 2.15. Avantages du personnel Indemnités de départ à la retraite : Le groupe provisionne les indemnités de départ à la retraite, sur la base des dispositions conventionnelles. Il s’agit d’un régime à prestations définies. L’évaluation de la provision est réalisée par un actuaire indépendant selon la méthode des unités de crédit projetées, sur la base d’un taux d’actualisation de 4%. Médailles du travail : Les médailles du travail sont liées à des accords d’entreprise s’appliquant aux différentes sociétés françaises du Groupe. Il s’agit de gratifications supplémentaires versées, en une fois, aux salariés qui justifient, à date, d’une certaine ancienneté. Le groupe provisionne leur montant selon la probabilité de présence dans le groupe des salariés à la date du versement. 2.16 Stock options Les options de souscription ou d’achat d’actions accordées aux salariés doivent être évaluées à leur juste valeur, laquelle juste valeur doit être constatée dans le compte de résultat en contrepartie des réserves sur la période d’acquisition des droits d’exercice pour les salariés. La juste valeur des options a été déterminée en utilisant le modèle de valorisation Black & Scholes, sur la base d’hypothèses déterminées par un actuaire. 2.17. Provisions Les provisions sont comptabilisées si les conditions suivantes sont remplies : lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un évènement passé ; s’il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation, et s’il est possible d’estimer de manière fiable le montant de l’obligation. Lorsque le Groupe attend un remboursement, par exemple du fait d’un contrat d’assurance, le remboursement est comptabilisé comme un actif distinct, s’il est quasi-certain. 2.18. Dettes fournisseurs et comptes rattachés Les fournisseurs et comptes rattachés sont valorisés au coût amorti. 2.19. Gestion des risques financiers Afin de gérer son exposition aux risques de change découlant de son exploitation, le Groupe utilise des instruments financiers dérivés, contrats de change à terme, termes accumulatifs. Les instruments financiers sont comptabilisés à l’origine au coût d’acquisition. Ils sont évalués par la suite à la juste valeur. Les écarts sont constatés en résultat, sauf dispositions dérogatoires de la comptabilité de couverture. Pour les besoins de la comptabilité de couverture, les couvertures sont qualifiées soit de couvertures de juste valeur lorsqu’elles couvrent l’exposition aux variations de la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé, soit de couverture de flux de trésorerie lorsqu’elles couvrent l’exposition aux variations de flux de trésorerie attribuables à un actif ou à un passif comptabilisé ou à une transaction prévue. 2.20. Impôts Les impôts différés sont déterminés selon la méthode du report variable dans sa conception étendue pour toutes les différences temporelles provenant de la différence entre la base fiscale et la base comptable des actifs et passifs. Les taux d’impôts ayant été entérinés par un texte de loi sont retenus pour déterminer les impôts différés. Les actifs d’impôts différés, liés à des pertes reportables, ne sont comptabilisés que dans la mesure où il est probable que les bénéfices futurs seront suffisants pour absorber les pertes reportables. 2.21. Chiffre d’affaires Les produits des activités ordinaires sont comptabilisés lorsque les risques et avantages inhérents à la propriété des biens sont transférés à l’acheteur, et que leur montant peut être évalué de manière fiable. Les montants collectés pour le compte de tiers qui ne sont pas des avantages économiques allant à la société, ainsi que certains coûts liés aux prestations commerciales et les escomptes de règlement sont exclus des produits des activités ordinaires. a S.A. Construction Navale Bordeaux facture ses travaux à l’avancement pour les modèles dont la durée de réalisation est supérieure à un an. 2.22. Résultat par action - Résultat de base par action Ce résultat est le rapport entre le résultat net et le nombre moyen pondéré des actions en circulation. - Résultat dilué par action La société ne possède pas d’instrument qui conduise à une dilution. De ce fait le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action. 2.23. Information sectorielle Le premier niveau et le deuxième niveau de l’information sectorielle du groupe sont respectivement le secteur d’activité et le secteur géographique. Les activités opérationnelles du groupe sont organisées et gérées séparément suivant la nature des produits et services rendus. Au sein du groupe Bénéteau, un secteur regroupe des domaines d’activité stratégique fabriquant et commercialisant des produits similaires sur des marchés proches, c’est le secteur du bateau. Les autres activités sont considérées comme des éléments de réconciliation. Les actifs et passifs sectoriels sont utilisés ou résultent des activités opérationnelles de ce secteur. Les actifs et passifs qui n’ont pas pu être alloués sont présentés en élément de réconciliation. Les produits des activités ordinaires sont ventilés par zone géographique en fonction de la localisation du client. Le Groupe possède des actifs en France, aux Etats-Unis, en Pologne, en Italie, en Espagne et en Angleterre. L Note 3 – Participations et périmètre de consolidation Les filiales consolidées au 28 février 2006 sont les suivantes Intégration Fiscale BENETEAU SA Société mère X siège N° siren % d’intérêts Méthode Chantiers Bénéteau St Hilaire-de-Riez - France 432 632 578 100,00 IG X Bénéteau Inc. Holding Charleston - USA 100,00 IG Bénéteau USA Inc Marion - USA 100,00 IG Bénéteau U.K Southampton – Royaume-Uni 100,00 IG Bénéteau Espana Barcelone - Espagne 99,97 IG Bénéteau Italia Parme - Italie 95,00 IG Chantiers Jeanneau Les Herbiers - France 423 894 310 100,00 IG X Ostroda Yacht Ostroda - Pologne 100,00 IG Jeanneau America Inc Annapolis - USA 100,00 IG Jeanneau Espana Newco Madrid - Espagne 99,00 IG Construction Navale Bordeaux Bordeaux - France 342 012 390 100,00 IG X Wauquiez International Neuville en Ferrain - France 414 556 423 99,88 IG X Mariteam Bordeaux - France 380 605 642 99,76 IG X Microcar Boufféré - France 423 869 098 100,00 IG X Microcar GMBH Willstatt Sand - Allemagne 100,00 IG Microcar Italia Turin – Italie 99,97 IG O’Hara Givrand - France 423 869 429 100,00 IG X O’Hara Vacances Givrand - France 449 625 920 100,00 IG X European Yacht Brokerage Nantes - France 422 067 223 100,00 IG X SGB Finance Marcq en Baroeul - France 422 518 746 49,00 ME SCI Nautilus Neuville en Ferrain - France 348 740 309 100,00 IG IG : Intégration globale ME : Mise en équivalence Note 4 - Trésorerie et équivalent de trésorerie 28/02/2006 31/08/2005 En milliers d’euros Valeurs mobilières de placement et intérêts courus 35 999 148 712 Disponibilités à l’actif 14 439 15 398 TRESORERIE et EQUIVALENT TRESORERIE 50 438 164 110 La trésorerie et les équivalents trésorerie comprennent la trésorerie en banque, la caisse et les dépôts à court terme ayant une échéance initiale de moins de trois mois. La trésorerie nette se décompose comme suit : 28/02/2006 31/08/2005 En milliers d’euros Valeurs mobilières de placement et intérêts courus 35 999 148 712 Disponibilités à l’actif 14 439 15 398 Concours bancaires et intérêts courus (8 394) (3 867) TRESORERIE NETTE 42 044 160 243 ote 5 - Capitaux propres Le capital social, entièrement libéré, se compose de 17 429 440 actions de 0,50 €. Le nombre d’actions en circulation a évolué de la manière suivante : propres Nombre Valorisation en milliers d’euros Actions au 31/08/2005 882 070 26 327 Reclassement des actions propres rachetées 184 500 5 245 dans le cadre d’un contrat de liquidité et stock options du 01/09/2005 - IAS32 Acquisitions de l’exercice 10 000 581 Cessions de l’exercice (41 925) (1 287) 1 034 645 30 866 Actions au 28/02/2006 Le Groupe applique la norme IAS 32 depuis le 1er septembre 2005. En conséquence, les actions propres qui étaient auparavant présentées en valeurs mobilières de placement viennent en diminution des capitaux propres au 1er septembre 2005. Note 6 - Provisions En milliers d’euros 31/08/2 Dot. Reprise Reprise Var. de 28/02/ 005 prov. prov. change 2006 utilisées non utilisées Provisions non courantes 4 472 1 020 (976) (4) 4 512 Prov. Médaille du Travail 863 51 914 Prov. Indemnités Départ en 5 682 224 2 5 908 Retraite Engagements envers le 6 545 275 2 6 822 personnel Passif d’impôts différés 423 416 839 Provisions pour garantie 7 838 1 295 (466) (773) 40 7 934 Provisions pour risque de 83 27 (83) 27 change Total autres provisions 7 921 1 322 (549) (773) 40 7 961 19 361 3 033 (1 525) (777) 42 20 134 Total provisions Les provisions non courantes sont essentiellement constituées des provisions pour litiges, procès en cours et risque fiscal. N Note 7 - Instruments financiers Aucun instrument de gestion de taux d’intérêt n’est utilisé. Afin de gérer son exposition aux risques de change découlant de son exploitation, le Groupe utilise des instruments financiers dérivés simples, contrats de change à terme secs ou associés à des options de change (termes accumulateurs). Pour cela, il ne s’engage qu’avec des partenaires bancaires de premier rang, limitant le risque de contrepartie. Le groupe Bénéteau applique la comptabilité de couverture pour les instruments respectant les critères définis par la norme IAS 39. La variation qui porte sur la partie efficace de ces instruments est classée en capitaux propres. Les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture sont les suivants : - existence formelle et documentée d’une relation de couverture lors de la mise en place de l’instrument financier - efficacité attendue de la couverture, pouvant être mesurée de façon fiable et démontrée tout au long de la relation de couverture déterminée initialement. Pour les autres instruments dérivés, les pertes et gains représentatifs de la variation de valeur de marché à la date de clôture sont enregistrés en résultat, dans la ligne « autres charges financières ». Au 28 février 2006, le portefeuille d’instruments financiers est le suivant Impact Impact Juste Couverture brut sur brut sur le Date Valeur au sens Nature Volume les d’échéance résultat (en k€) IFRS réserves (en k€) (en k€) Ventes à entre mars et 8 403 k$ -57 Oui 7 -64 terme $ août 2006 Ventes à entre mai et 14 135 k£ -52 Oui -36 -16 terme £ août 2006 Achat à terme entre mars et 46 894 kpln 1 241 Oui 156 912 PLN août 2006 Vente à terme entre 38 000 entre juin et accumulateur -95 Non -95 0 et 76 000 k$ juillet 2006 en $ ote 8 – Engagements en K€ 28/02/2006 réciproques donnés reçus Cautions 368 943 (3) Garanties 22 948 (1) 23 760 (2) 1 001 (4) Garanties entreprises liées 14 746 (1) Total Groupe 37 694 24 129 1 944 (1) Engagements liés aux contrats de financement des produits (2) Pour 13 016 K€ : engagements de restitution d’acomptes aux clients Pour 8 214 K€ : engagement de réservation de locations de modules auprès des campings par O’Hara Vacances Pour 2 376 K€ : garanties bancaires Pour 154 K€ : autres engagements (3) Engagements de paiement par la banque des clients en cas de défaillance de ceux- ci (4) Pour 1 001 K€ : engagements de réservation de locations de modules par un tour opérateur Note 9 - Information sectorielle 1er semestre 2005/06 Bateau Autres éléments Total de réconciliation Produits des activités ordinaires 273 861 45 007 318 868 18 752 1 689 20 441 Résultat opérationnel 1er semestre 2004/05 Bateau Autres éléments Total de réconciliation Produits des activités ordinaires 263 319 42 121 305 440 19 543 597 20 140 Résultat opérationnel Exercice 2004/05 Bateau Autres éléments Total de réconciliation Produits des activités ordinaires 685 050 89 085 774 135 91 813 1 793 93 606 Résultat opérationnel N ote 10 - Passage aux normes IFRS Conformément aux préconisations des régulateurs boursiers, et notamment à la recommandation émise le 30 décembre 2003 par le Comité européen des régulateurs des marchés de valeurs mobilières, il est présenté ci-dessous des informations chiffrées relatives à l’exercice 2004/05 établies en normes IFRS. Ces informations chiffrées ont été préparées conformément aux dispositions de la norme IFRS 1, « Première adoption des normes internationales d’information financière », en appliquant le référentiel IFRS en vigueur au 1er septembre 2004 telles qu’elles étaient publiées par l’IASB et adoptées par la Commission Européenne à l’exception des normes IAS 32 et IAS 39 sur les instruments financiers pour lesquelles l’option est offerte de ne les appliquer qu’à compter de l’exercice ouvert au 1er septembre 2005. En revanche, dans la mesure où les états financiers de l’exercice clos le 31 août 2006 devront être préparés sur la base des normes et interprétations IFRS en vigueur à cette date, il est possible que les informations chiffrées relatives à l’exercice 2005 présentées en comparatif des comptes 2006 soient différentes de celles présentées ci-après. 10.1. Rapprochement des capitaux propres consolidés Le rapprochement entre les capitaux propres établis selon les normes françaises et les capitaux propres établis selon les IFRS se présenterait comme suit, au 31 août 2005 et au 1er septembre 2004. en milliers d'uros e 31/08/2005 31/08/2004 Note Capitaux propres consolidés selon le RC 99-02 300 977 256 293 Elimination d'ctifs incorporels a -470 -534 10.3.3.a Annulation "comptes de régularisation" -375 -517 Frais de développement des moules 3 118 2 594 10.3.3.a Différence de valorisation des avantages au -1 832 -2 140 10.3.3.b personnel Autres 0 -227 Capitaux propres consolidés selon les normes 301 418 255 469 IFRS 10.2. Rapprochement du résultat net consolidé Le rapprochement entre le résultat net consolidé établi selon les normes françaises et le résultat net consolidé établi selon les normes IFRS, au titre de l’exercice 2004/05, se présenterait comme suit : N en milliers d'uros e 28/02/2005 31/08/2005 Note Résultat net consolidé selon le RC 99-02 14 645 63 895 Amortissement des incorporels non conservés 32 64 10.3.3.a en IFRS Annulation "comptes de régularisation" 71 142 10.3.3.a Frais de développement des moules 262 523 Provisions sur engagements sociaux -130 -253 10.3.3.b Stock options -87 -173 10.3.3.c Valorisation des instruments financiers 0 0 Autres 216 Résultat net consolidé selon les normes 14 793 64 414 IFRS 10.3. Explication des principales différences Les principales différences entre les normes françaises et les normes IFRS se détaillent comme suit : 10.3.1. Différences liées à IFRS 1 - Première adoption des normes internationales d’information financière. La norme IFRS 1 traite des modalités de première application des IFRS. Cette norme offre aux « premiers adoptants » un certain nombre d’exceptions aux principes de totale rétroactivité dans l’application des IFRS. Les options retenues par Bénéteau sont les suivantes : Regroupements d’entreprises. IFRS 1 offre l’option de ne pas retraiter les • regroupements d’entreprises antérieurs à la date de transition, soit le 1er septembre 2004. Le groupe a choisi cette option et les acquisitions d’entreprises intervenues avant cette date n’ont pas été retraitées dans le bilan IFRS d’ouverture. Actifs corporels et incorporels. Le groupe Bénéteau a choisi de ne pas utiliser • l’option offerte par la norme IFRS 1 consistant à évaluer au 1er septembre 2004 certaines immobilisations corporelles et incorporelles à leur juste valeur à cette date. Les immobilisations sont présentées en valeur historique. Ecart de conversion : Dans le cadre de la première application des normes IFRS, • le groupe a fait le choix de la remise à zéro des écarts de conversion relatifs à la consolidation des filiales en devise étrangère. IAS 32 ET IAS 39 : Les normes IAS 32 et IAS 39 sont applicables pour les exercices ouverts à partir du 1er janvier 2005. La société Bénéteau a choisi de ne pas appliquer ces normes de manière anticipée. Ainsi, les états financiers au 31 août 2004, au 28 février 2005 et au 31 août 2005 ne sont pas impactés par l’application de ces normes. ’impact sur les capitaux propres consolidés au 1er septembre 2005 ont été : juste valeur des instruments financiers 638 K€ reclassement des actions propres -5 245 K€ 10.3.2. Différences de présentation a. Chiffre d’affaires En application de l’IAS 18, les produits des activités ordinaires sont les entrées brutes d’avantages économiques intervenues au cours de l’exercice dans le cadre de son activité ordinaire pour son propre compte. Les montants collectés pour le compte de tiers ne sont pas des avantages économiques qui vont à la société. Les commissions et le transport sur ventes sont retraités. Par ailleurs, certains coûts liés aux prestations commerciales ainsi que les escomptes de règlement doivent venir en diminution du chiffre d’affaires. En milliers d’euros 28/02/2005 31/08/2005 Chiffre d’affaires 99-02 314 890 799 190 Commissions (2 643) (9 381) Transport (5 401) (12 101) Escompte (1 406) (3 573) 305 440 774 135 Chiffre d’affaires normes IFRS b. Présentation du résultat financier Le résultat financier est désormais ventilé entre : le coût de l’endettement financier net incluant les produits de la trésorerie les autres charges et produits financiers c. Présentation des éléments exceptionnels Dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises, les éléments exceptionnels sont exclus du résultat opérationnel et présentés sur une ligne séparée du compte de résultat. En normes IFRS, les opérations non récurrentes sont des éléments peu nombreux et qui correspondent à des évènements peu fréquents. Ces éléments ont été inclus dans le résultat opérationnel total, sur la ligne « autres produits et charges opérationnels ». En 2004/2005, cette dernière est principalement constituée de dons pour la Fondation Bénéteau pour 2.9 millions d’euros. L . Présentation du bilan consolidé Dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises, le bilan consolidé est présenté dans l’ordre de liquidité des actifs et passifs. En application d’IAS 1, Présentation des états financiers, les actifs et passifs doivent être présentés séparément selon qu’il s’agit d’éléments courants ou non courants. e. Impôts différés Dans les comptes consolidés établis selon les normes IFRS, les impôts différés doivent être classés en éléments non courants et présentés sur une ligne distincte du bilan consolidé. 10.3.3. Autres différences a. Immobilisations incorporelles Dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises, les fonds de commerce constituent des actifs identifiables, lesquels sont reflétés sur la ligne « Autres immobilisations incorporelles nettes » du bilan consolidé. Les immobilisations incorporelles qui figuraient dans les états financiers 99-02 et qui ne répondent pas à la définition d’un actif selon la norme IAS 38 ont été retraitées par les capitaux propres. Par ailleurs, la norme IAS 38 demande à ce que les frais de développement soient inscrits à l’actif du bilan lorsqu’ils respectent certaines conditions. Dans le groupe Bénéteau, les frais de développement ainsi recensés sont ceux qui concourent à la réalisation des moules. Ils s’élèvent au 1er septembre 2004 à 4 millions d’euros et sont présentés au bilan avec les moules auxquels ils se rattachent et amortis sur les mêmes durées que ces derniers. L’incidence sur le résultat 2004/2005 est de +0.8 millions d’euros correspondant à la capitalisation des frais de développement de l’exercice (+3.5 millions d’euros) diminués des dotations aux amortissements des frais de développement antérieurement capitalisés (-2.7 millions d’euros). b. Avantages sociaux En appliquant la norme IAS 19, le groupe a procédé au recalcul de l’engagement de départ à la retraite selon la méthode des unités de crédit projetées, tout en gardant les principales hypothèses de taux (actualisation, turnover, évolution des salaires). L’incidence sur la provision pour indemnités de départ en retraite est de 2,4 M€ au 1er septembre 2004 et de 0,4 M€ sur le résultat 2004/2005. L’engagement relatif aux médailles du travail a été constaté pour la première fois durant l’exercice 2004/2005 dans les comptes consolidés en normes françaises. L’application des normes IFRS entraîne de ce fait une incidence sur les capitaux propres d’ouverture (01/09/04) uniquement. d c. Rémunérations en actions En application d’IFRS 2, Paiement fondés sur des actions, les options de souscription ou d’achat d’actions accordées aux salariés doivent être évaluées à leur juste valeur, laquelle juste valeur doit être constatée dans le compte de résultat sur la période d’acquisition des droits d’exercice pour les salariés. La juste valeur des options a été déterminée en utilisant le modèle de valorisation Black & Scholes, sur la base d’hypothèses déterminées par un actuaire. L’application d’IFRS 2 n’a aucun impact sur le bilan consolidé ni sur les capitaux propres du Groupe. Le montant total de la charge constatée en 2004/05 au titre d’options d’achat d’actions s’élève à 173 K€. Cette charge a pour contrepartie une variation des capitaux propres pour un montant identique. RAPPORT D’ACTIVITE DU PREMIER SEMESTRE Exercice 2005 - 2006 Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à 318,9 millions d’euros contre 305,4 millions d’euros l’an passé, soit une hausse de 4,4 %. A taux de change constant, le chiffre d’affaires s’élève à 316,6 millions d’euros, soit une progression de 3,7 %. Le résultat opérationnel atteint 20,4 millions d’euros, en progression de 1,5 % par rapport à l’année dernière. Le résultat net consolidé ressort à 14,7 millions d’euros contre 14,8 millions l’an passé. Les résultats du premier semestre s’inscrivent dans le cadre des objectifs annuels de l’exercice 2005-2006 communiqués début février 2006 aux analystes financiers : croissance du chiffre d’affaires de 3 à 5% ; résultat net prévisionnel compris entre 64 et 67 millions d’euros. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L ’EXAMEN LIMITE DES COMPTES SEMESTRIELS P ériode du 1er septembre 2005 au 28 février 2006 Mesdames, Messieurs, En notre qualité de commissaires aux comptes et en application de l’article L. 232-7 du Code de commerce, nous avons procédé à : l’examen limité du tableau d’activité et de résultats présenté sous la forme de • comptes semestriels consolidés de la société Bénéteau S.A., relatifs à la période du 1er septembre 2005 au 28 février 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la vérification des informations données dans le rapport semestriel. • Ces comptes semestriels consolidés ont été établis sous la responsabilité du directoire. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'xprimer notre e conclusion sur ces comptes. Dans la perspective du passage au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, pour l’établissement des comptes consolidés de l’exercice 2005 – 2006, les comptes semestriels consolidés ont été préparés pour la première fois en appliquant les principes de comptabilisation et d’évaluation des normes IFRS adoptées dans l’Union européenne, sous la forme de comptes intermédiaires tels que définis dans le règlement général de l’AMF. Ils comprennent à titre comparatif des données relatives à l’exercice 2004 – 2005 et au premier semestre 2004 – 2005 retraitées selon les mêmes règles. Nous avons effectué notre examen limité selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences limitées conduisant à une assurance, moins élevée que celle résultant d'n audit, u que les comptes semestriels consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un examen de cette nature ne comprend pas tous les contrôles propres à un audit, mais se limite à mettre en oeuvre des procédures analytiques et à obtenir des dirigeants et de toute personne compétente les informations que nous avons estimées nécessaires. Sur la base de notre examen limité, nous n'vons pas relevé d'nomalies a a significatives de nature à remettre en cause la conformité, dans tous leurs aspects significatifs, des comptes semestriels consolidés au regard d’une part, des règles de présentation et d’information applicables en France et, d’autre part, des principes de comptabilisation et d’évaluation des normes IFRS adoptées dans l’Union européenne, tels que décrits dans les notes annexes. ans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur : la note 2.2 de l’annexe qui expose les options retenues, conformes à la position • de l’AMF, pour la présentation des comptes semestriels consolidés, qui n’incluent pas toutes les informations de l’annexe exigées par le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne et permettant de donner, au regard de ce référentiel, une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation, la note préambule de l’annexe qui expose les raisons pour lesquelles • l’information comparative qui sera présentée dans les comptes consolidés au 31 août 2006 et dans les comptes consolidés semestriels au 28 février 2007 pourrait être différente des comptes joints au présent rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport semestriel commentant les comptes semestriels consolidés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés. Nantes et La Roche sur Yon, le 31 mai 2006 Les commissaires aux comptes KPMG Audit Atlantique Révision Conseil - A.R.C. Département de KPMG S.A. Franck Noël Jacques Delpech Associé Associé S |