15/09/2021 11:06 |
RAPPORT DE GESTION SEMESTRIEL DU CREDIT AGRICOLE NORD DE FRANCE |
INFORMATION REGLEMENTEE
CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE
MUTUEL NORD DE FRANCE Société coopérative à capital et personnel variables. Siège social : 10, avenue Foch, B.P. 369, 59020 Lille Cedex. 440 676 559 R.C.S. Lille Métropole. Rapport Financier Semestriel 30 juin 2021 www.ca-norddefrance.fr Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 1 Table des matières 1. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT 2021 ....................................................................... 3 1.1 La situation économique ............................................................................................................... 3 1.1.1 Environnement économique et financier global ................................................................... 3 1.1.2 Environnement local et positionnement de la CR sur son marché ....................................... 8 1.1.3 Activité de la Caisse régionale au cours de l’exercice ........................................................... 8 1.1.4 Les faits marquants................................................................................................................ 9 1.2 Analyse des comptes consolidés ................................................................................................. 11 1.2.1 Présentation du groupe de la Caisse Régionale .................................................................. 11 1.2.2 Contribution des entités du groupe de la Caisse régionale................................................. 11 1.2.3 Résultat consolidé ............................................................................................................... 12 1.2.4 Bilan consolidé et variations des capitaux propres ............................................................. 13 1.2.5 Activité et résultat des filiales ............................................................................................. 15 1.3 Capital social et sa rémunération ................................................................................................ 15 1.4 Événements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe CR ................................... 16 1.4.1 Événements postérieurs à la clôture ................................................................................... 16 1.4.2 Les perspectives................................................................................................................... 16 1.5 Informations diverses .................................................................................................................. 16 2. FACTEURS DE RISQUES ET INFORMATIONS PRUDENTIELLES .......................................................................... 17 2.1 Informations prudentielles .......................................................................................................... 17 2.2 Facteurs de risques ...................................................................................................................... 35 2.2.1 Risques de crédit et de contrepartie ................................................................................... 35 2.2.2 Risques financiers ................................................................................................................ 38 2.2.3 Risques opérationnels et risques connexes ........................................................................ 42 2.2.4 Risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse régionale Nord de France évolue .... 45 2.2.5 Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale Nord de France .......... 50 2.2.6 Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole ......................................................... 53 2.3 Gestion des risques...................................................................................................................... 55 2.3.1 Risques de crédit ................................................................................................................. 55 2.3.2 Risques de marché............................................................................................................... 61 2.3.3 Gestion du bilan ................................................................................................................... 62 2.3.4 Risques opérationnels ......................................................................................................... 63 2.3.5 Risques juridiques ................................................................................................................ 64 2.3.6 Risques de non-conformité ................................................................................................. 64 3. COMPTES CONSOLIDES....................................................................................................................... 65 4. ATTESTATION DU RESPONSABLE DE L’INFORMATION FINANCIERE ................................................................ 146 5. GLOSSAIRE ................................................................................................................................... 147 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 2 1. Examen de la situation financière et du résultat 2021 1.1 La situation économique 1.1.1 Environnement économique et financier global Premier semestre A l’instar de l’année 2020, les performances économiques des grandes zones économiques ont continué, sur la première moitié de l’année 2021, d’être conditionnées par la structure des économies (poids relatifs de l’industrie et des services dont tourisme), la réponse sanitaire (diffusion de la pandémie, capacité à l’endiguer, déploiement de la vaccination) et la contre-offensive budgétaire et monétaire (ampleur des soutiens à l’activité). Les trajectoires de reprise se révèlent aussi hétérogènes que les récessions en 2020 : aux Etats-Unis en tête et à la zone euro qui résiste, s’oppose, de façon fragmentée, la majorité des pays émergents. Dès avril, le FMI a ainsi relevé sa prévision de croissance mondiale pour en 2021 (à +6% contre +5,5% lors des prévisions de janvier), et ce pour moitié en raison de la meilleure croissance anticipée aux États-Unis (+6,4% contre +5,1%), seul grand pays développé pour lequel le FMI prévoyait un niveau de PIB supérieur, dès fin 2022, à sa tendance d’avant-crise. Dans le monde émergent hors Chine, les prévisions de reprise étaient beaucoup plus faibles, avec un niveau d’activité en 2022 encore 6% en-dessous de son niveau anticipé avant la crise du Covid. Aux États-Unis, après The Coronavirus Aid, Relief and Economic Security Act (CARES Act) de USD2200 milliards de Donald Trump, puis le plan de décembre de USD900 milliards, le plan de relance de Joe Biden (the American Rescue Plan) a été déployé à partir de mars pour USD1900 milliards, soit environ 9% du PIB. Les ménages, en particulier ceux à faible revenu, en ont été les grands bénéficiaires. Dopée par les aides publiques aux revenus, la consommation des ménages s’est vigoureusement redressée : avec une hausse de +10,7% en rythme annualisé au premier trimestre, elle a permis au PIB américain de progresser de +6,4% en rythme annualisé. Alors que la demande extérieure reste à la traîne, en ligne avec un reste du monde toujours en proie à la crise sanitaire (exportations -11% sous leurs niveaux pré-crise), la consommation contribue pour 7 points de pourcentage à la croissance. Si le PIB demeure inférieur à son niveau pré-crise (de 0,9% par rapport à fin 2019), la consommation des ménages a quasiment récupéré ses pertes : le consommateur a dépensé en biens (+12,5% par rapport au niveau de pré-crise) ce qu’il n’a pas dépensé en services (-5,7%). Les enquêtes confirment la vigueur de la reprise américaine. En juin, tant le taux de chômage (à 5,9%) que le nombre de chômeurs (à 9,5 millions) se sont quasiment stabilisés à un niveau bien inférieur au point haut d'avril 2020 (respectivement 14,8% et 23,1 millions), mais restent supérieurs aux niveaux pré-crise (3,5% et 5,7 millions) de février 2020. De même, le taux de participation (61,6% en juin) s’est redressé par rapport au creux d’avril 2020 (60,2%) mais reste inférieur à son niveau pré-crise (63,4%). Simultanément, l’inflation sous-jacente (prix à la consommation hors énergie et produits alimentaires) s’est redressée (à 3,8% contre 1,4% en janvier) mais reste inférieure à l’inflation totale, passée de 1,4% sur un an en janvier à 5% en mai, le plus haut niveau depuis le pic de 5,4% d’août 2008. Cette accélération rapide résulte de la combinaison de plusieurs facteurs. Aux effets de base s’ajoutent de fortes hausses des prix des matières premières et des goulots d’étranglement temporaires dans un contexte de fort rebond de la consommation des ménages, soutenue par des aides financières substantielles et par une épargne élevée. Par ailleurs, la réouverture de l’économie engendre des pressions sur les prix dans les secteurs directement impactés par la pandémie (hôtellerie, transport aérien et automobile), alors même que l’offre demeure restreinte au sortir de la crise. On observe enfin deux facteurs spécifiques : d’une part, la hausse des prix des véhicules d’occasion (+30% en mai sur un an) qui s’explique elle-même en partie par les mesures de soutien à la consommation qui devraient continuer d’impacter le taux d’inflation jusqu’au début 2022 et, Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 3 d’autre part, la hausse des prix des maisons existantes (19% en avril sur un an) qui devrait pousser la composante "loyer équivalent propriétaires" vers le haut entre le troisième trimestre 2021 et fin 2022. La zone euro a bien résisté aux dernières phases de confinement. Les effets négatifs se sont limités aux secteurs faisant l’objet de mesures de restriction ciblées, et la reprise précoce par rapport à d’autres zones a permis une réactivation rapide de son secteur manufacturier. Le repli de la croissance au premier trimestre a été limité (-0,3%) et moins marqué qu’au dernier trimestre de 2020 (-0,6%). Au premier trimestre, le PIB a révélé une meilleure convergence intra-zone des performances (à l’exception de l’Espagne), la consommation privée freinant encore la croissance, et l’investissement restant performant, tout comme les échanges commerciaux, en dépit d’une contribution à la croissance légèrement positive. La bonne surprise est venue du dynamisme de l’investissement productif, soutenu par la vigueur de la demande de biens manufacturés mais aussi par les fonds européens du plan de relance : bien que non encore versés, ils ont pu être anticipés par les Etats et des projets d’investissement ont pu être débloqués, via les budgets nationaux. Si l’investissement a presque pleinement récupéré dans les grandes économies de la zone à l’exception de l’Espagne, le PIB est encore de -5,1% inférieur au niveau pré-crise, du fait principalement du retard de la consommation privée (-9,5%). Au vu notamment des enquêtes, les perspectives sont favorables : la vigueur de la reprise du cycle manufacturier mondial crée un cercle vertueux de demande pour les biens d’investissement dont profitent les producteurs européens. Les tensions croissantes signalées par les producteurs de la zone euro sur leurs équipements sont de bon augure pour le maintien d’une demande soutenue pour le secteur. Selon les enquêtes auprès des industriels, la demande n’est plus un facteur contraignant la production : la demande de biens de consommation demeure dynamique, tirée par les biens de consommation durable, et bénéficiant ainsi à la production d’équipements électriques et électroniques. Bien que la demande étrangère soit soutenue et la demande interne à la zone attendue en hausse, l’activité dans l’industrie restera encore perturbée dans les prochains mois par la résorption de stocks importants et par les difficultés d’approvisionnement en matières premières et en biens intermédiaires. D’autres facteurs risquent aussi de perturber les débouchés de la production, notamment l’acheminement des exportations du fait des perturbations dans le fret maritime. Dans les services, les enquêtes signalent un retour à l’expansion de l’activité dès les premières phases du dé-confinement. Le PIB rebondit nettement au deuxième trimestre dans la zone euro (+2,0%), probablement tiré par une contribution très positive de la consommation suite à la levée des restrictions sanitaires dans de nombreux pays et à l’avancée des campagnes de vaccination. Les pressions haussières (prix des matières premières, effets de base) ont conduit à un redressement de l’inflation totale (passée de +0,9% sur un an en janvier à +1,9% en juin) mais ont épargné l’inflation sous-jacente (+0,9% sur un an en juin). Le cap accommodant des politiques monétaires a été maintenu tant par la Réserve Fédérale que par, évidemment, la BCE. Aux Etats-Unis, en début d’année, J. Powell insistait sur la situation toujours très dégradée du marché du travail et la faiblesse du taux d’emploi par rapport à son niveau pré-crise. Le stimulus budgétaire et la reprise économique étaient certes susceptibles de se traduire par une inflation plus élevée mais temporaire (désinflation structurelle, sous-emploi élevé, ancrage des anticipations d’inflation). L’emploi et l’inflation, tous deux encore éloignés de leurs cibles, justifiaient le maintien d’une politique monétaire durablement accommodante (achats d’actifs au rythme mensuel de USD120 milliards, fourchette-cible du taux des Fed Funds à [0-0,25%]). Sa stratégie de ciblage de l’inflation (2% en moyenne) couplée à l’expérience de la gestion des crises antérieures encourageait la Fed à ne pas se précipiter. C’est seulement lors de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) des 15 et 16 juin, qu’est intervenue la première inflexion qui consistait uniquement en une hausse des prévisions des taux des Fed Funds1 couplée à une 1Treize membres du FOMC (sur un total de dix-huit) prévoient un taux des Fed Funds en hausse jusqu’à fin 2023 (contre sept lors du précédent FOMC). La médiane des préférences des membres du FOMC se situe 50 points de base au-dessus du taux actuel, suggérant deux hausses de taux de 25 points de base chacune pour 2023 (contre aucune en mars dernier). Le consensus anticipait une progression de seulement 25 points de base. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 4 révision à la hausse des prévisions de croissance et d’inflation2. Les pressions inflationnistes sont plus élevées mais toujours estimées transitoires (forte demande dans le sillage de la réouverture de l’économie, goulots d’étranglement dans l’industrie plus importants qu’anticipé). En zone euro, si la BCE a révisé à la hausse, en juin, ses prévisions de croissance et d’inflation3, elle a confirmé l’orientation très accommodante et très flexible de sa politique monétaire. Les taux d’intérêt des opérations principales de refinancement ainsi que ceux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt resteront inchangés (à respectivement 0,00%, +0,25% et -0,50%) jusqu’à ce que « les perspectives d’inflation convergent durablement vers un niveau suffisamment proche de, mais inférieur à 2 % sur son horizon de projection, et que cette convergence se reflète de manière cohérente dans la dynamique d’inflation sous-jacente » ; achats nets d’actifs dans le cadre du PEPP (Pandemic Emergency Purchase Programme, dont l’enveloppe totale est de EUR1850 milliards) au moins jusqu’à fin mars 2022 et jusqu’à ce que la crise du coronavirus soit terminée ; maintien des achats nets dans le cadre de l’APP (Asset Purchase Programme) à un rythme mensuel de EUR20 milliards « aussi longtemps que nécessaire pour renforcer les effets accommodants de ses taux directeurs », maintien d’une liquidité abondante par le biais des opérations de refinancement (TLTRO III). L’évolution des marchés obligataires peut être très schématiquement scindée en deux parties : un premier trimestre enthousiaste porté par le reflation trade, un deuxième trimestre plus maussade rattrapé par la réalité de la pandémie. Portés par le thème du « reflation trade » nourri par des perspectives de croissance et d’inflation plus soutenues, elles-mêmes alimentées des soutiens budgétaires massifs, des politiques monétaires très accommodantes, le renchérissement du prix du pétrole et des matières premières, les progrès de la vaccination et des données économiques meilleures qu’anticipé, les taux d’intérêt se sont nettement tendus aux Etats-Unis au premier trimestre et leur hausse s’est diffusée à la zone euro. Alors que les taux très courts restaient ancrés à un niveau très bas, les taux souverains sans risque encore faibles début janvier (10 ans américains et allemands proches de, respectivement, +0,90% et -0,60%) se sont redressés jusqu’à culminer en avril à +1,70% aux Etats-Unis et plus tardivement à -0,10% en mai en Allemagne. Si la Fed s’est montrée plus tolérante au durcissement des conditions financières synonyme d’amélioration des perspectives économiques, la BCE s’est empressée de signaler qu’un tel durcissement était prématuré et injustifié. Une fois l’amélioration économique anticipée effectivement confirmée, les nouvelles du front sanitaire sont cependant venues tempérer l’enthousiasme au deuxième trimestre : apparition de nouveaux variants, reprise virulente de la pandémie dans de grands pays émergents, lenteur ou absence de déploiement des vaccins hors des grands pays développés, responsables chinois admettant la faible efficacité des vaccins produits localement. Il est apparu que la pandémie était loin d’être à son terme et continuerait de guider le rythme et la vigueur de la sortie de crise. Aussi, après avoir bondi, les marchés obligataires ont adopté une position plus conservatrice. Début juillet, les taux à 10 ans américain (+1,30%) et allemand (-0.35%) enregistraient des hausses respectives limitées à environ +40 et +25 points de base (pb) par rapport à leurs niveaux de début janvier. Le spread par rapport au Bund de la France (+40 pb) et de l’Italie (+110 pb) était respectivement plus large (de +15 pb) et stable par rapport au début d’année. Les marchés actions, toujours soutenus par des conditions financières 2 Lesmembres du FOMC ont revu leur prévision de croissance pour 2021 à 7% (contre 6,5% en mars) avec un taux de chômage inchangé à 4,5%. Le scénario pour 2022 et 2023 reste globalement inchangé avec une prévision de croissance pour 2022 maintenue à 3,3% et celle pour 2023 relevée légèrement à 2,4% contre 2,2%, toujours supérieure au taux de croissance potentiel, à 1,8%. Le taux d’inflation PCE s’établirait en moyenne à 3% cette année (contre 2,2% prévu en mars) avec une révision à la hausse de 1 point de pourcentage, à 3,4%, pour le quatrième trimestre 2021. Toutefois, la Réserve fédérale reste fidèle à son analyse selon laquelle la hausse de l’inflation à court terme devrait être transitoire, ce qui se traduit également par une prévision d’inflation affichant toujours une forte baisse en 2022 (à 2,1% aux T4-2022 et T4-2023). 3 La prévision de croissance a été portée à 4,6% en 2021 (contre 4% lors des prévisions de mars) et à 4,7% en 2022 (de 4,1%), mais pas en 2023 (2,1%) ; la BCE a également intégré la remontée récente de l’inflation (à 2% au mois de mai) en révisant ses prévisions pour 2021 de 1,5% à 1,9% et pour 2022 de 1,2% à 1,5%. La hausse de l’inflation ne serait que temporaire : cela justifie le maintien de sa prévision pour 2023 à 1,4%. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 5 accommodantes et des perspectives de croissance favorables tout au moins dans les pays avancés, s’affichaient en hausse : une progression quasiment ininterrompue au cours du premier semestre 2021 (S&P 500, Eurostoxx 50, CAC 40, respectivement, +15%, +12,5%, + 15%). Perspectives Grâce aux progrès de la vaccination, à la normalisation progressive de la mobilité, aux plans de soutien puis de relance budgétaire, la croissance se révèle et s’annonce plus soutenue dans la plupart des pays avancés. Mais l’enthousiasme peut être tempéré par une possible résurgence de la pandémie à l’été (aux effets moindres), et il se limite au monde développé, tant l’univers émergent reste fragmenté. Aux États-Unis, mesures de relance massives et progrès de la vaccination autorisant un rythme de réouverture plus rapide qu’anticipé ont permis à la croissance de se redresser significativement au premier trimestre. Notre révision à la hausse des prévisions se fonde sur un comportement de consommation plus propice à la croissance, avec des ménages disposés à puiser plus largement dans l’épargne accumulée qu’auparavant. La consommation des services, qui progresse légèrement depuis trois trimestres malgré les restrictions, devrait s’envoler dans les prochains mois, se substituant aux dépenses en biens. Notre prévision table aussi sur un investissement solide, dopé par une reprise soutenue et un niveau de confiance élevé. Le PIB devrait continuer d’accélérer au deuxième trimestre grâce aux progrès de la campagne de vaccination et à l’assouplissement des restrictions à l’activité et à la mobilité. La croissance atteindrait ainsi un pic au deuxième trimestre (+10%), pic à partir duquel une décélération progressive se dessinerait : à +6,5% en 2021 puis à +4% en 20224. La croissance moyenne se situerait nettement au-dessus de sa tendance de long terme, une tendance vers laquelle elle convergerait fin 2022. Afin de refléter des prix de l'énergie plus élevés et des prix de l'immobilier encore hauts, mais aussi un redressement de l’inflation sous-jacente (effets de second tour, impact des plans de relance sur les comportements de consommation qui suscitent des hausses de prix très spécifiques comme celles, par exemple, des voitures d’occasion), les prévisions d’inflation ont été revues à la hausse. Cependant, cette accélération forte (donc impressionnante) de l’inflation ne serait être que transitoire. L’inflation totale, après un pic compris entre +4,5% et +5% jusqu'en janvier 2022, s’assagirait pour retrouver en fin d’année un rythme « normal » (inflations sous-jacente et totale à, respectivement, +2,3% et +2,1% fin 2022). Une modération des rythmes d’inflation reste notre scénario central dans les prochains mois grâce à la dissipation des effets de base et à l’ouverture de l’économie qui devrait faciliter la normalisation du déséquilibre actuel entre l’offre et la demande. Si sa vigueur à moyen terme demeure grevée d’hypothèques, sur lesquelles il est prématuré de se prononcer, la croissance de la zone euro s’annonce plus forte en 2021. Grâce à des mesures de restriction ciblées et moins pénalisantes, à la reprise plus précoce d’autres zones réactivant leur secteur manufacturier, puis à la normalisation attendue des comportements de dépenses, mais aussi à l’allègement des contraintes localisées pesant sur l’offre5, la croissance pourrait atteindre (voire excéder légèrement en raison de risques modérément haussiers, mais encore baissiers à moyen terme) +4,8% en 2021 puis +4,5% en 2022. En France, une reprise plus durable de l’activité se dessine : une reprise portée en premier lieu par la consommation mais aussi par une croissance de l’investissement qui poursuivrait son rétablissement, soutenu par le plan de relance et des conditions financières toujours très favorables. La croissance s’établirait ainsi à +5,4% en 2021 et +4,1% en 2022. La dégradation récente de la situation sanitaire fait certes redouter de nouvelles restrictions : elles seraient circonscrites et le risque baissier entourant notre 4 Aux États-Unis, les plans de relance en cours de discussion sur les dépenses d’infrastructures ne sont pas de nature à produire le même impact sur la croissance que les plans précédents, plus axés sur un soutien direct à la consommation des ménages et aux entreprises. Sous sa forme actuelle, le plan prévoit 579 milliards de dollars de dépenses, soit seulement une fraction du plan initial du président Joe Biden (2300 milliards de dollars) et devrait être réparti sur huit ans. Le projet de plan reste entouré d’incertitudes élevées. Il n’est actuellement pas intégré dans nos prévisions et le sera dès que la visibilité sera suffisante. 5 Les tensions dans les secteurs où se sont concentrées les augmentations de la demande pendant la phase de distanciation sociale (informatique, microprocesseurs) s’estomperaient progressivement et la récupération de plusieurs secteurs encore contraints pourrait démarrer et pour certains aboutir complétement. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 6 scénario semble limité. En leur absence, une sortie de crise accompagnée d’une forte désépargne des ménages pourrait même entraîner des révisions à la hausse de nos prévisions pour 2022. Par ailleurs, notre scénario retient une hausse du chômage moyen à 8,7% en 2021 (8% en 2020). Ainsi, si la reprise des embauches et les tensions localisées sur le marché du travail alimentent les craintes de retour d’une inflation durablement plus élevée aux Etats-Unis, celles-ci semblent injustifiées en France. Nous retenons une accélération limitée et temporaire de l’inflation (proche de +1,9% fin 2021 et de +1,1% fin 2022 pour des moyennes annuelles de +1,5% et +1,25%, respectivement). Plus généralement, le scénario esquissé pour la zone euro écarte simultanément une reprise durable et soutenue de l’inflation mais aussi une dynamique fortement déflationniste. Les prévisions d’inflation intègrent une accélération transitoire, conduisant l’inflation totale au-dessus de la cible de 2% au cours du second semestre 2021 et du premier trimestre 2022 – avec un sommet vers novembre puisque l’inflation totale culminerait légèrement au-dessus de +3% pour une inflation sous-jacente proche de +2% – puis un fléchissement sensible et un retour confortablement sous la cible fin 2022 (autour de +1,3%). Au sein de l’univers émergent (éclaté), la reprise est manifeste : elle s’annonce néanmoins très hétérogène, et les menaces, au sein desquelles la pandémie continue d’occuper la première place, s’amoncellent. La reprise post-Covid se découpe schématiquement en deux étapes, initiée d’abord par une impulsion extérieure, puis relayée par des facteurs domestiques. Alors que les progrès de la vaccination sont très inégaux, la croissance risque de rester freinée par les mesures de distanciation sociale, mais également par les restrictions pesant sur le tourisme, par une force de frappe budgétaire limitée et une contrainte monétaire forte : à mesure que l’inflation se renforce même si elle n’est que temporaire, elle peut conduire les banques centrales à rapidement opter pour une politique plus restrictive. Alors que le processus de désinflation est moins ancien et les anticipations d’inflation plus réactives, de nombreuses banques centrales émergentes – dont la crédibilité est plus récente – ne peuvent attendre. Enfin, en Chine, sous l’influence d’un recul des mesures de soutien, dont témoignent une consolidation budgétaire rapide et une décélération générale du financement, le ralentissement devrait se poursuivre. La croissance se révèle en outre de plus en plus déséquilibrée : à une offre très dynamique répond une demande intérieure moins soutenue, car la consommation des ménages reste pénalisée par la faiblesse du marché du travail qui suscite une remontée du taux d’épargne. Notre scénario table sur une croissance moyenne d’environ +8,5% en 2021 – un rythme élevé mais insuffisant pour stabiliser le marché du travail) – puis un ralentissement vers +5,7% en 2022. Aux États-Unis, l’accélération de la croissance et celle, supposée transitoire, de l’inflation ne font pas de l’adoption d’une politique monétaire nettement plus restrictive une urgence absolue. Bien que le resserrement monétaire s’annonce plus précoce, il restera graduel et mesuré : tapering d’abord, hausse des taux ensuite, et pas avant 2023. Les discussions sur un ralentissement de son programme d’achats d’actifs pourraient débuter au symposium de Jackson Hole fin août ; la réduction progressive des achats d’actifs ne devrait pas commencer avant début 2022 et, si le revirement légèrement hawkish de juin suggère une remontée plus rapide des taux directeurs, celle-ci serait limitée à deux premières hausses de taux de 25 points de base chacune, en 2023. À la différence de 2013, le tapering progressif de la Fed ne devrait pas entraîner de tempêtes sur les marchés, mais s’accompagner d’une modération des taux longs, notamment promue par la normalisation de l’inflation et l’abondance de liquidités dans le système financier. Notre scénario retient un taux souverain à dix ans autour de +1,65% fin 2021 puis vers +1,35% fin 2022 : un niveau modéré qu’expliquent encore, outre la résorption lente de l’écart de production, la faiblesse du taux d'intérêt dit neutre, un taux inscrit sur une lourde et longue trajectoire baissière peu (voire pas) susceptible de s'inverser rapidement. En zone euro, malgré l’amélioration des perspectives économiques et la réduction des risques, la BCE conservera une politique monétaire très accommodante au cours des prochains mois en procédant notamment à une expansion en montant et en durée du PEPP (Pandemic Emergency Purchase Programme), supposé se terminer en mars 2022, jusqu’à la fin de 2022. Les taux obligataires souverains européens resteraient très bas et sont même susceptibles de s’effriter durant l’été (baisse de la volatilité, opérations de portage, annonce faite en juin par la BCE d’un rythme d'achat de titres « nettement plus Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 7 élevé » prolongé jusqu'au troisième trimestre, importante liquidité du système bancaire). Notre scénario retient un taux de rendement allemand à dix ans à -0,20% fin 2021 et -0,10% fin 2022 couplé à des spreads des pays « non super core » encore serrés. La réduction de l’accommodation monétaire aux États-Unis, via tout d’abord un tapering mesuré, est favorable à une appréciation du dollar elle-même modérée et moins durable que celle intervenue en 2013. Au-delà, les facteurs fondamentaux de soutien fléchissent, facteurs au titre desquels figure notamment la diversification en tendance certes et interrompue par les périodes de forte aversion au risque – des réserves de change au détriment du dollar et au profit de substituts liquides comme l'euro. 1.1.2 Environnement local et positionnement de la CR sur son marché Au carrefour de l’Europe, la région Hauts de France est un territoire dynamique, avec des infrastructures développées et avec l’un des bassins de consommation les plus riches d’Europe (78 millions de consommateurs et 1500 milliards € de pouvoir d’achat). La région Hauts de France est fortement urbanisée et portée par une métropole à rayonnement européen et un maillage urbain dense. Elle compte 6 millions d’habitants dont 4 millions dans les départements du Nord et du Pas de Calais. La région Hauts de France contribue à hauteur de 7,3% au PIB national, ce qui en fait la 4ème contributrice. La croissance du territoire est soutenue par des secteurs dynamiques (agriculture, industries agroalimentaires, industrie et services marchands). Cependant, la région n’échappe pas à la crise économique qui traverse le pays et enregistre une baisse des emplois salariés, notamment dans l’industrie et les secteurs marchands. La diminution de l’offre est cependant plus atténuée qu’au niveau national. Malgré la crise, la région continue d’enregistrer un nombre important de créations d’entreprises (+15,8% de variation annuelle contre 12,8% au niveau national) avec plus de 56 500 créations sur le premier trimestre, dont plus de 30 000 dans le département du Nord. En parallèle, le niveau de défaillance recule fortement (-44,1% en variation annuelle/T1 2020) à atténuer toutefois par l’instauration des mesures gouvernementales exceptionnelles liées au confinement et aux arrêts forcés d’activité (source INSEE). Au sein du territoire Nord Pas-de-Calais, la Caisse régionale soutient l’économie, l’entreprenariat et l’innovation. En étant au service de tous, la Caisse régionale exprime son utilité et sa proximité vis-à-vis de ses clients. Elle est la banque des transitions et accompagne l’ensemble de des clients et parties prenantes dans les changements sociétaux (digital, environnemental, climatique, alimentaire). 1.1.3 Activité de la Caisse régionale au cours de l’exercice Portés par un contexte de taux toujours bas et notre volonté d’accompagner la dynamique d’investissement sur notre territoire, les nouveaux crédits progressent sur le premier semestre 2021 : 2,5 Mrds€ ont été réalisés, dont 1,6 Mrd€ sur les crédits habitat, soit +20,5% sur un an. En parallèle, la transformation des Prêts Garantis par l’Etat (PGE) se poursuit et atteint 385 M€ à fin juin. En conséquence, les encours de crédits (y compris PGE) s’établissent à 27,3 Mrds€, en hausse de 7,5% sur un an. L’épargne des clients, à 33,8 Mrds€, s’affiche toujours en progression (+8%), soutenue par l’épargne de précaution sur les comptes à vue et les livrets. Le développement des activités d’assurance de biens et de personnes se poursuit également, avec une croissance de 4,4% du nombre de contrats sur un an. A fin juin 2021, la Caisse régionale compte plus de 29 100 nouveaux clients et plus de 466 500 clients sociétaires. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 8 1.1.4 Les faits marquants Les faits marquants de la Caisse régionale pour le premier semestre 2021 sont présentés dans la note 2 de l’annexe aux comptes consolidés et dans la note 10 sur les parties liées : Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l’État. Ces financements prennent la forme d’un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l’emprunteur de l’amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d’amortissement, une nouvelle période d’un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d’Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra pas excéder 6 ans. L’offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d’un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d’éligibilité définies par l’Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d’avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Ces prêts appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc enregistrés au coût amorti. Au 30 juin 2021, le solde des encours de prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par Crédit Agricole Nord de France s’élève à 658 883 milliers d’euros, dont 274 201 milliers d’euros de PGE court terme et 384 682 milliers d’euros de PGE moyen terme. Risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro- économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 1er mars 2021 15% complémentaires du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 9 Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale Crédit Agricole Nord de France, cette opération s’est traduite par une baisse des engagements donnés de 52,75 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 17,86 millions d’euros. Participation dans les entreprises mises en équivalence Conformément aux standards de place, une décote de minorité de 20% a été appliquée de manière prudente à la valorisation du 31 décembre 2020 de la participation Groupe Rossel – La Voix. Cette valorisation a été déterminée en projetant l’excédent brut d’exploitation (EBE) sur un horizon de 6 ans et en tenant compte de la trésorerie, du patrimoine et du niveau d’endettement du Groupe Rossel – La Voix. Parties liées Acquisitions Crédit Agricole Nord de France a souscrit à l’augmentation de la société SACAM AVENIR pour un montant de 7,86 millions d'euros, portant son pourcentage de détention à 5,48% du capital. Opérations sur les avances en compte courant Crédit Agricole Nord de France a accordé une avance de 36,01 millions d'euros à la SAS La Boétie. Le montant des avances consenties à la SA Foncière de l'Erable s'élève à 40,41 millions d'euros, après la capitalisation des intérêts de 2020 pour 0,4 millions d'euros. Caisses Locales Au 30 juin 2021, les encours des comptes courants d'associés et de TNMT des Caisses Locales auprès du Crédit Agricole Nord de France s'élèvent respectivement à 103,83 millions d'euros et 520,24 millions d'euros. Produits des participations Au 30 juin 2021, Crédit Agricole Nord de France a enregistré 42 M€ de dividendes dont : - 35,66 millions euros de la SAS Rue la Boétie, - 4 millions d'euros de la SA Foncière de l'Erable, - 0,8 millions d'euros de la SAS SACAM Développement. La SA Foncière de l’Erable a encaissé un dividende de 1,34 million d’euros de la SCI Euralliance Europe, 1,11 million d’euros de la SCI Crystal Europe et 0,97 million d’euros de la SCI Quartz Europe. Les autres éléments notables du premier semestre sont les suivants : Emissions et remboursements de BMTN/TNMT - Echéance de 100 M€ de BMTN Radian - Echéance de 505 M€ de BMTN interbancaires Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 10 1.2 Analyse des comptes consolidés 1.2.1 Présentation du groupe de la Caisse Régionale La Caisse régionale de Crédit agricole Nord de France présente des comptes consolidés en appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle régionale constitué de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole Nord de France n’a pas évolué au cours du 1er semestre 2021. Le Groupe est donc constitué de : - La Caisse régionale de Crédit Agricole Nord de France - 70 Caisses locales de Crédit Agricole affiliées à la Caisse Régionale - Les filiales de la Caisse régionale : Nord Capital Investissement, Square Habitat, Foncière de l’Erable, SCI Euralliance, SCI Quartz Europe, SCI Crystal Europe, le groupe Rossel-La Voix - Les FCT CA Habitat 2017, 2018, 2019 et 2020, issues des opérations de titrisation des créances habitat des Caisses Régionales du groupe Crédit Agricole réalisées en Février 2017, Avril 2018, Mai 2019 et Mars 2020 Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l’Intégration Globale sauf le Groupe Rossel - La Voix qui est consolidé selon la méthode de Mise en Equivalence. 1.2.2 Contribution des entités du groupe de la Caisse régionale La contribution des entités du groupe de la Caisse régionale s’établit comme suit : Contribution au Contribution au Résultat Brut Contribution au En milliers € PNB consolidé du d'Exploitation résultat net consolidé groupe de la CR consolidé du groupe du groupe de la CR de la CR Caisse régionale Nord de France 305 987 110 926 88 048 Caisses locales 4 563 4 512 3 863 FCT CA HABITAT 1 748 1 748 1 184 Nord Capital Investissement 7 191 5 520 5 366 Square Habitat Nord de France 17 895 429 364 Foncière de l'Erable 970 756 62 SCI Euralliance 944 832 832 SCI Quartz Europe 398 251 251 SCI Crystal Europe 695 601 601 Groupe Rossel - La Voix - - - 12 840 Total Groupe CR Nord de France 340 391 125 575 87 731 Sur le 1er semestre 2021, l’ensemble des entités contribue positivement au résultat consolidé excepté le Groupe Rossel – La Voix pour lequel, conformément aux standards de place, une décote de minorité de 20% a été appliquée de manière prudente à la valorisation du 31 décembre 2020 de la participation Groupe Rossel – La Voix. Cette valorisation a été déterminée en projetant l’excédent brut d’exploitation (EBE) sur Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 11 un horizon de 6 ans et en tenant compte de la trésorerie, du patrimoine et du niveau d’endettement du Groupe Rossel – La Voix. Le pôle bancassurance (Caisse régionale, Caisses locales, FCT CA Habitat) contribue à hauteur de 93,1 M€, en lien avec le résultat social de la Caisse régionale. Le résultat de Nord Capital Investissement bénéficie d’une plus-value nette de cession sur ses titres détenus en portefeuille. 1.2.3 Résultat consolidé Variations Montant en K€ juin-20 juin-21 Montants % PNB 276 692 340 391 63 699 23,0% Charges générales d'exploitation -192 540 -214 816 -22 276 11,6% Résultat brut d'exploitation 84 152 125 575 41 423 49,2% Coût du risque -41 043 -2 961 38 082 -92,8% Résultat d'exploitation 43 109 122 614 79 505 184,4% Résultat avant impôt 43 556 109 744 66 188 152,0% Impôt sur les bénéfices -16 899 -21 859 -4 960 29,4% RESULTAT NET 26 657 87 885 61 228 229,7% RESULTAT NET PART DU GROUPE 26 780 87 731 60 951 227,6% Le produit net bancaire consolidé, à 340,4 M€, est en hausse de 63,7 M€ sur un an. Le PNB des filiales est en hausse de 12,6 M€, en lien principalement avec la hausse du PNB de Nord Capital Investissement (plus-values de cessions en 2021 vs dépréciations de titres en 2020). Le PNB du pôle bancassurance affiche une hausse de 52,4 M€, en lien principalement avec la progression du PNB social de la Caisse régionale qui bénéficie du contexte de liquidité favorable instauré par la Banque Centrale Européenne (BCE) pour favoriser la distribution de crédits (bonification des emprunts TLTRO) et des recommandations assouplies de la BCE sur les versements des dividendes (versement d’un dividende de 35,7 M€ par SAS Rue de la Boétie au 1er semestre 2021 alors que le versement des dividendes en 2020 avait été suspendu suite aux recommandations de la BCE émises dans le contexte de la pandémie Covid). Les charges générales d’exploitation, à -214,8 M€, sont en hausse de 22,3 M€, en lien principalement avec un effet de base sur le résultat de la Caisse régionale. En conséquence, le résultat brut d’exploitation s’établit à 125,6 M€, en hausse de 41,4 M€. Le coût du risque s’établit à -3,0 M€ contre -41,0 M€ en juin 2020, principalement constitué de provisions sur encours sains en prévention des impacts potentiels de la crise sanitaire. Les augmentations de provisions IFRS 9 sont cependant en baisse sur un an, avec notamment des évolutions favorables sur le Forward Looking Central (FLC) en lien avec un scenario économique de reprise. Les impôts sur les bénéfices, à -21,9 M€, sont en hausse de 5,0 M€ en lien principalement avec l’augmentation de la base fiscale de la Caisse régionale, le taux d’impôts courant ayant quant à lui diminué de 32,02% à 28,41% ; les impôts différés sont stables sur la périodes (+1,7 M€). Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 12 Le Résultat Net Part du Groupe s’établit ainsi à 87,7 M€, en hausse de 61 M€ sur un an. 1.2.4 Bilan consolidé et variations des capitaux propres Le bilan consolidé du groupe Crédit Agricole Nord de France s’élève à 36 204 M€, en hausse 4,5% par rapport au 31 décembre 2020. Bilan ACTIF Variation 30/06/2021 31/12/2020 En milliers d'euros Montants % CAISSE, BANQUES CENTRALES 118 005 105 381 12 624 12,0% ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT 639 919 749 092 -109 173 -14,6% ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION 48 201 59 481 -11 280 -19,0% AUTRES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 591 718 689 611 -97 893 -14,2% INSTRUMENTS DERIVES DE COUVERTURE 3 219 600 2 619 436,5% ACTIFS FINANCIERSDE INSTRUMENTS À LA DETTES VALEUR PAR CAPITAUX JUSTECOMPTABILISÉS PROPRES À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES 2 592 106 2 503 911 88 195 3,5% RECYCLABLES DE CAPITAUX PROPRES COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX INSTRUMENTS 403 778 467 803 -64 025 -13,7% PROPRES NON RECYCLABLES 2 188 328 2 036 108 152 220 7,5% ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 31 671 504 29 866 718 1 804 786 6,0% PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 4 073 991 3 008 145 1 065 846 35,4% PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 27 043 909 26 302 254 741 655 2,8% TITRES DE DETTES 553 604 556 319 -2 715 -0,5% ECART DE REEVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX 149 798 217 625 -67 827 -31,2% ACTIFS D'IMPOTS COURANTS ET DIFFERES 94 789 48 421 46 368 95,8% COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 573 160 794 071 -220 911 -27,8% ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS ET ACTIVITÉS ABANDONNÉES - - - - PARTICIPATION AUX BENEFICES DIFFEREE - - - - PARTICIPATION DANS LES ENTREPRISES MISES EN EQUIVALENCE 33 745 46 472 -12 727 -27,4% IMMEUBLES DE PLACEMENT 122 082 111 465 10 617 9,5% IMMOBILISATIONS CORPORELLES 194 707 196 120 -1 413 -0,7% IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 9 297 9 240 57 0,6% ECARTS D'ACQUISITION 1 605 0 1 605 - TOTAL DE L'ACTIF 36 203 936 34 649 116 1 554 820 4,5% Bilan PASSIF Variation 30/06/2021 31/12/2020 En milliers d'euros Montants % BANQUES CENTRALES - - - - PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT 52 619 66 235 -13 616 -20,6% PASSIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION 52 619 66 235 -13 616 -20,6% PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT SUR OPTION - - - - INSTRUMENTS DERIVES DE COUVERTURE 245 771 330 430 -84 659 -25,6% PASSIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 30 377 220 29 019 703 1 357 517 4,7% DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 20 344 250 18 894 654 1 449 596 7,7% DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE 9 877 372 9 461 261 416 111 4,4% DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 155 598 663 788 -508 190 -76,6% ECART DE REEVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX 19 814 -795 -97,7% PASSIFS D'IMPOTS COURANTS ET DIFFERES 33 039 10 347 22 692 219,3% COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 580 948 451 829 129 119 28,6% DETTES LIÉES AUX ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS ET ACTIVITÉS ABANDONNÉES - - - - PROVISIONS TECHNIQUES DES CONTRATS D'ASSURANCE - - - - PROVISIONS 105 840 111 251 -5 411 -4,9% DETTES SUBORDONNEES 0 104 359 -104 359 -100,0% TOTAL DETTES 31 395 456 30 094 968 1 300 488 4,3% CAPITAUX PROPRES 4 808 480 4 554 148 254 332 5,6% CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 4 803 889 4 548 377 255 512 5,6% CAPITAL ET RESERVES LIEES 1 129 561 1 062 769 66 792 6,3% RESERVES CONSOLIDEES 3 151 882 3 095 390 56 492 1,8% GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 434 715 289 118 145 597 50,4% GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES SUR ACTIVITÉS ABANDONNÉES - - - - RÉSULTAT DE L'EXERCICE 87 731 101 100 -13 369 -13,2% PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE 4 591 5 771 -1 180 -20,5% TOTAL DU PASSIF 36 203 936 34 649 116 1 554 820 4,5% Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 13 Les variations à l’actif sont expliquées par : Les prêts et créances sur la clientèle qui s’élèvent à 27 044 M€ en progression de 742 M€ sur six mois en lien avec la progression des encours de crédits de la Caisse régionale. La décomposition des prêts et créances par « bucket » s’établit comme suit : 30/06/2021 30/12/2020 taux de taux de Encours Provisions Encours Provisions en Milliers€ couverture couverture B1 25 642 118 -53 677 0,2% 24 833 067 -47 714 0,2% B2 1 405 117 -116 856 8,3% 1 449 562 -114 741 7,9% B3 376 602 -209 395 55,6% 410 100 -228 020 55,6% TOTAL 27 423 837 -379 928 1,4% 26 692 729 -390 475 1,5% Les prêts et créances sur établissements de crédit, à 4 074 M€, sont en hausse sur six mois de 1 066 M€, en lien avec l’augmentation du compte de dépôt utilisé par la Caisse régionale dans le cadre de la gestion du ratio de liquidité à 1 mois (ratio LCR). Les actifs financiers à la juste valeur par résultat, dont les variations de valeur sont inscrites au compte de résultat, s’élèvent à 640 M€, en baisse de 109 M€, en lien principalement avec la baisse d’encours sur les OPCVM obligataires. Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, catégorie intégrant les titres de placement qui répondent au test SPPI (Solely payment of principal and interests – paiement uniquement du principal et des intérêts), les autres titres détenus à long terme et les titres de participations selon la terminologie française, s’élèvent à 2 592 M€, en hausse de 88 M€, principalement en lien avec la valorisation des titres de participation Sacam Mutualisation et Rue La Boétie. Les actifs d’impôts courant et différés à 94,8 M€ progressent de 46,4 M€, en lien avec les impôts courants de la Caisse régionale. Les comptes de régularisation et d’actifs divers, à 573 M€, sont en baisse de 221 M€, en lien notamment avec la baisse des appels de marge versés par la Caisse régionale sur les dérivés. Les variations au passif sont expliquées par : Les passifs financiers à la juste valeur par résultat à 53 M€ sont en baisse de 14 M€, en lien avec la valorisation des swaps enregistrés en juste valeur. Les instruments dérivés de couverture, à 246 M€, sont en baisse 85 M€, en lien avec la valorisation des swaps de macro-couverture. Les dettes envers la clientèle, à 9 877 M€, sont en hausse de 416 M€ en lien avec la progression des comptes à vue ordinaires. Les dettes envers les établissements de crédit s’élèvent à 20 344 M€. La hausse de 1 450 M€ s’explique principalement par la réalisation d’emprunts TLTRO (Targeted Longer-Term Refinancing Operations –liquidités de la Banque Centrale Européenne). Les dettes représentées par un titre, à 156 M€, sont en baisse de 508 M€, en lien avec l’arrivée à échéance des titres de créances négociable EUMTN. Les passifs d’impôts courant et différés à 33 M€ progressent de 22,7 M€, en lien avec la dette d’impôts courants de la Caisse régionale. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 14 Les comptes de régularisation et passifs divers s’élèvent à 581 M€, en hausse de 129 M€, liées principalement à la variation des valeurs reçues à l’encaissement et aux charges à payer. Les capitaux propres s’élèvent à 4 808 M€. La hausse de 254 M€ est expliquée par : - La progression de 67 M€ du capital et réserves liées expliquée par le développement du capital social des Caisses locales. - La hausse de 56 M€ des réserves consolidées du groupe lié à la mise en réserve d’une partie du résultat de 2020 de la Caisse régionale. - La progression de 146 M€ des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres expliquée par la variation de juste valeur des titres Rue La Boétie et Sacam Mutualisation. 1.2.5 Activité et résultat des filiales Nous aborderons dans ce paragraphe uniquement les filiales significatives (hors Caisses Locales et FCT). dont dette Taux Total des dettes contractualisées avec une Capitaux Filiales d'endettement (A) entité consolidée (groupe Propres (B) (A)/(B) Caisse Régionale) Square Habitat Nord de France 7 141 20 532 34,8% Foncière de l'Erable 106 544 40 612 48 619 ns SCI Quartz Europe 11 044 10 124 50 ns SCI Crystal Europe 12 979 12 187 50 ns (Données sociales en K€) Nord Capital Investissement (NCI) est une société de capital développement dont l'activité est l'acquisition et la gestion de prises de participation dans des sociétés régionales. NCI accompagne en fonds propres près de 65 entreprises régionales dans leurs opérations de croissance et de transmission. Ces investissements sont réalisés à travers la SCR Nord capital Investissement, 8 FIP et la Société d’investissement CAP 3ème révolution industrielle. Le Groupe Rossel – La Voix a pour objet de prendre, détenir et gérer des participations dans toutes entreprises de presse ou non, non cotées en bourse, en création, en développement, ou matures. Le groupe détient majoritairement des participations dans la presse, la radio et la télévision (WEO). La SAS Square Habitat Nord de France exerce tous les métiers de gestion immobilière (achat, vente de résidence principale, secondaire ou locative, neuf ou ancien ; location, gestion, syndic de copropriété ; commerces et bureaux). Cinq ans après sa création, la SAS a construit un socle solide pour accompagner ses clients dans leurs besoins immobiliers, mais a connu sur l’exercice précédent un ralentissement du fait de la crise sanitaire. Son activité repart à la hausse sur le premier semestre de l’exercice 2021. La Foncière de l’Erable est une société spécialisée dans la gestion foncière. Elle détient les SCI Euralliance Europe, Crystal Europe et Quartz Europe, chacune de ces SCI ayant pour objet l’acquisition, la location et gestion d’un ensemble immobilier à usage de bureaux au sein du quartier d’affaires Euralille. 1.3 Capital social et sa rémunération Le capital de la Caisse régionale Nord de France comprend 17 109 818 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), représentant 29,11% des titres constitutifs du capital social au 30 juin 2021. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 15 Dans le cadre du contrat de rachat, confirmé par l’Assemblée Générale du 14 avril 2021, la Caisse régionale détient au 30 juin 2021 en compte propre 891 464 CCI et 29 145 CCI au titre du contrat de liquidité. L’Assemblée Générale du 14 avril 2021 a autorisé la distribution au titre de l’exercice 2020, d’un dividende de 1,05 euro par titre. Le paiement du dividende a été effectué en numéraire en date du 10 mai 2021. Durant le premier semestre 2021, le cours du Certificat Coopératif d’Investissement a évolué entre 19,40€ et 23,72€. Au 30 juin 2021, le CCI a clôturé à un cours de 20,705€, en baisse de 3,0% par rapport au cours du 31 décembre 2020. 1.4 Événements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe CR 1.4.1 Événements postérieurs à la clôture Aucun événement postérieur n’est à signaler. 1.4.2 Les perspectives Avec une croissance qui s’avère soutenue et un contexte sanitaire plus favorable, le Crédit agricole Mutuel Nord de France reste vigilant quant aux répercussions potentielles de la crise sanitaire. Durant cette période complexe, la Caisse régionale, portée par sa raison d’être « agir chaque jour dans l’intérêt de ses clients et de la société », s’adapte et se mobilise pour accompagner et soutenir les transitions qui animent son territoire et ses clients. Grâce à la nouvelle organisation de son réseau de proximité, fort de ses fondamentaux solides et de ses valeurs mutualistes, le Crédit Agricole Mutuel Nord de France réaffirme ainsi son accompagnement et son soutien à tous les acteurs de son territoire : particuliers, professionnels, agriculteurs, entreprises et collectivités. 1.5 Informations diverses Calendrier des publications des résultats En application de l’article 451-1-1 du Code Monétaire et Financier et de l’article 221 du règlement général de l’AMF, la Caisse régionale communique ses résultats financiers selon le calendrier publié suivant : 28 janvier 2021 après bourse : résultats annuels 2020 14 avril 2021 : assemblée générale de la Caisse régionale 26 avril 2021 après bourse : résultats au 31 mars 2021 30 juillet 2021 après bourse : résultats au 30 juin 2021 25 octobre 2021 après bourse : résultats au 30 septembre 2021 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 16 2. Facteurs de risques et informations prudentielles 2.1 Informations prudentielles Indicateurs clés phasés au niveau de la Caisse Régionale Nord de France (EU KM1) EU KM1 - Indicateurs clés phasés 30/06/2021 en millions d'euros Fonds propres disponibles (montants) 1 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) 2 976 2 Fonds propres de catégorie 1 2 976 3 Fonds propres totaux 3 008 Montants d'exposition pondérés 4 Montant total d'exposition au risque 11 333 Ratios de solvabilité (en % des RWA) 5 Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%) 26,3% 6 Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%) 26,3% 7 Ratio de fonds propres totaux (%) 26,5% Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif (en pourcentage du montant d’exposition pondéré) Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier EU 7a 0,0% excessif (%) EU 7b dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage) 0,0% EU 7c dont: à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de pourcentage) 0,0% EU 7d Exigences totales de fonds propres SREP (%) 8,0% Exigence globale de coussin et exigence globale de fonds propres (en pourcentage du montant d’exposition pondéré) 8 Coussin de conservation des fonds propres (%) 2,5% Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d'un État EU 8a 0,0% membre (%) 9 Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement (%) 0,03% EU 9a Coussin pour le risque systémique (%) 0,0% 10 Coussin pour les établissements d'importance systémique mondiale (%) 0,0% EU 10a Coussin pour les autres établissements d'importance systémique (%) 11 Exigence globale de coussin (%) 2,5% EU 11a Exigences globales de fonds propres (%) 10,53% 12 Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP (%) 18,5% Ratio de levier 13 Mesure de l’exposition totale 30 713 14 Ratio de levier (%) 9,6% Ratio de couverture des besoins de liquidité 15 Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne) 4 343 EU 16a Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale -2 588 EU 16b Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale 364 16 Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée) 2 224 17 Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) 195,27% Ratio de financement stable net 18 Financement stable disponible total 28 19 Financement stable requis total 25 20 Ratio NSFR (%) 114,32% Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 17 Composition et pilotage du capital Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que modifié par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau d’exposition aux risques de la Caisse régionale Nord de France sont décrits dans la présente partie et dans la partie “Gestion des risques”. Les accords de Bâle 3 s’organisent autour de trois piliers : le Pilier 1 détermine les exigences minimales d’adéquation des fonds propres et le niveau des ratios conformément au cadre réglementaire en vigueur ; le Pilier 2 complète l’approche réglementaire avec la quantification d’une exigence de capital couvrant les risques majeurs auxquels est exposée la banque, sur la base de méthodologies qui lui sont propres (cf. partie “Adéquation du capital en vision interne”) ; le Pilier 3 instaure des normes en matière de communication financière à destination du marché ; cette dernière doit détailler les composantes des fonds propres réglementaires et l’évaluation des risques, tant au plan de la réglementation appliquée que de l’activité de la période. Le pilotage de la solvabilité vise principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu’ils sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse régionale Nord de France est, ou pourrait être exposée compte tenu de ses activités. Pour la réalisation de cet objectif, la Caisse régionale Nord de France mesure les exigences de capital réglementaire (Pilier 1) et assure le pilotage du capital réglementaire en s’appuyant sur des mesures prospectives à court et à moyen terme, cohérentes avec les projections budgétaires, sur la base d’un scénario économique central. Par ailleurs, la Caisse régionale Nord de France s’appuie sur un processus interne appelé ICAAP (Internal Capital Adequacy and Assessment Process), développé conformément à l’interprétation des textes réglementaires précisés ci-après. L’ICAAP comprend en particulier : une mesure des besoins de capital économique, qui se base sur le processus d’identification des risques et une quantification des exigences de capital selon une approche interne (Pilier 2) ; la conduite d’exercices de stress tests ICAAP, qui visent à simuler la destruction de capital après trois ans de scénario économique adverse ; le pilotage du capital économique (cf. partie “Adéquation du capital en vision interne”) ; un dispositif d’ICAAP qualitatif qui formalise notamment les axes d’amélioration de la maîtrise des risques. L’ICAAP est en forte intégration avec les autres processus stratégiques de la Caisse régionale Nord de France tels que l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy and Assessment Process), l’appétence au risque, le processus budgétaire, le plan de rétablissement, l’identification des risques. Enfin, les ratios de solvabilité font partie intégrante du dispositif d’appétence au risque appliqué au sein de la Caisse régionale Nord de France (décrit dans le chapitre “Facteurs de risque et gestion des risques”). Cadre réglementaire applicable Renforçant le dispositif prudentiel, les accords de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel. En complément, un cadre réglementaire spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des banques a été instauré suite à la crise financière de 2008. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 18 Les textes concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent la directive 2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite CRD 4) et le règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit CRR) et sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes. La directive 2014/59/EU, “Redressement et résolution des banques” ou Bank Recovery and Resolution Directive (dite BRRD), a été publiée le 12 juin 2014 au Journal officiel de l’Union européenne et est applicable en France depuis le 1er janvier 2016. Le règlement européen “Mécanisme de Résolution Unique” ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit SRMR, règlement 806/2014) a été publié le 15 juillet 2014 et est entré en vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes. Le 7 juin 2019, quatre textes constituant le “paquet bancaire” ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne : CRR 2 : Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le Règlement (UE) n° 575/2013 ; SRMR 2 : Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) n° 806/2014 ; CRD 5 : directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/EU ; BRRD 2 : directive (UE) 2019/879 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2014/59/EU. Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont entrés en vigueur 20 jours après leur publication, soit le 27 juin 2019 (toutes les dispositions n’étant toutefois pas d’application immédiate). Les directives CRD 5 et BRRD 2 ont été respectivement transposées le 21 décembre 2020 en droit français par les ordonnances 2020-1635 et 2020-1636 et sont entrées en vigueur 7 jours après leur publication, soit le 28 décembre 2020. Le règlement 2020/873 dit ‘Quick-Fix’ a été publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020, venant amender les règlements 575/2013 (‘CRR’) et 2019/876 (‘CRR2’). Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre niveaux d’exigences de fonds propres sont calculés : le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio Common Equity Tier 1 (CET1) ; le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio Tier 1 ; le ratio de fonds propres totaux ; le ratio de levier, qui fait l’objet d’une exigence réglementaire de Pilier 1 depuis le 28 juin 2021. Le calcul de ces ratios est phasé de façon à gérer progressivement : la transition entre les règles de calcul Bâle 2 et celles de Bâle 3 (les dispositions transitoires ont été appliquées aux fonds propres jusqu’au 1er janvier 2018 et continuent de s’appliquer aux instruments de dette hybride jusqu’au 1er janvier 2022) ; les critères d’éligibilité définis par CRR 2 (jusqu’au 28 juin 2025, s’agissant des instruments de fonds propres) ; Une vision non phasée des ratios, comme si les évolutions réglementaires étaient d’application immédiate, est également publiée. Les exigences applicables à la Caisse régionale Nord de France sont respectées. Supervision et périmètre prudentiel Les établissements de crédit et certaines activités d’investissement agréés visés à l’annexe 1 de la directive 2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de résolution et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant, sous-consolidée. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 19 L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a accepté que certaines entités du Groupe puissent bénéficier de l’exemption à titre individuel ou, le cas échéant, sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par l’article 7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse régionale Nord de France a été exemptée par l’ACPR de l’assujettissement sur base individuelle. Le passage sous supervision unique le 4 novembre 2014 par la Banque centrale européenne n’a pas remis en cause les exemptions individuelles accordées précédemment par l’ACPR. La liste détaillée des entités présentant une différence de traitement entre périmètre comptable et périmètre prudentiel est présentée dans la partie “Annexe aux fonds propres réglementaires”. Politique de capital Lors de la journée Investisseurs du 6 juin 2019, le Groupe a dévoilé sa trajectoire financière pour le Projet de Groupe et le Plan moyen terme 2022. Des objectifs en termes de résultat et de ressources rares ont été précisés à cette occasion. Groupe Crédit Agricole Le Groupe Crédit Agricole vise à rester parmi les établissements d’importance systémique mondiale les plus capitalisés en Europe en atteignant et conservant un ratio CET1 supérieur à 16 % à horizon 2022. Cet objectif sera réalisé grâce à la conservation de plus de 80 % de ses résultats, portant ses fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) à 100 milliards d’euros d’ici fin 2022. Le Groupe Crédit Agricole se donne comme cible d’atteindre un niveau de ratio MREL subordonné (hors dette senior préférée) de 24 % à 25 % des emplois pondérés d’ici fin 2022, et de garder un niveau de ratio MREL subordonné (hors dette senior préférée) d’au moins 8 % du TLOF (Total Liabilities and Own Funds). L’atteinte de ces deux objectifs permettra de confirmer la robustesse et la solidité financière du Groupe Crédit Agricole, confortant ainsi la sécurité des dépôts de ses clients, ses conditions d’accès au marché et sa notation vis-à-vis des agences de notation. Crédit Agricole S.A. Crédit Agricole S.A. se fixe comme objectif un ratio CET1 de 11 % sur la durée du plan. Il s’engage sur un taux de distribution de 50 % en numéraire. Dans un contexte économique et réglementaire incertain, cette politique de capital permet d’aboutir à un équilibre entre une politique de distribution attractive pour l’actionnaire et une allocation de capital agile. Caisses régionales Grâce à leur structure financière, les Caisses régionales ont une forte capacité à générer du capital par la conservation de la majeure partie de leur résultat. Le capital est également renforcé par les émissions de parts sociales réalisées par les Caisses locales. Filiales Les filiales de Crédit Agricole S.A. sous contrôle exclusif et assujetties au respect d’exigences en fonds propres sont dotées en capital à un niveau cohérent, prenant en compte les exigences réglementaires locales, les besoins en fonds propres nécessaires au financement de leur développement et un coussin de gestion adapté à la volatilité de leur ratio CET1. Gouvernance Le Conseil d’Administration est informé tous les trimestres des niveaux des ratios de fonds propres. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 20 Fonds propres prudentiels Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) ; les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ; les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2). L’ensemble des tableaux et commentaires ci-après n’inclut pas le résultat conservé de la période. Fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) Ils comprennent : le capital ; les réserves, y compris les primes d’émission, le report à nouveau, le résultat net d’impôt après distribution ainsi que les autres éléments du résultat global accumulés incluant notamment les plus ou moins-values latentes sur les actifs financiers détenus à des fins de collecte et vente et les écarts de conversion ; les intérêts minoritaires, qui font l’objet d’un écrêtage, voire d’une exclusion, selon que la filiale est un établissement de crédit éligible ou non ; cet écrêtage correspond à l’excédent de fonds propres par rapport au niveau nécessaire à la couverture des exigences de fonds propres de la filiale et s’applique à chaque compartiment de fonds propres ; les déductions, qui incluent principalement les éléments suivants : - les détentions d’instruments CET1, au titre des contrats de liquidité et des programmes de rachat, - les actifs incorporels, y compris les frais d’établissement et les écarts d’acquisition, - la prudent valuation ou “évaluation prudente” qui consiste en l’ajustement du montant des actifs et des passifs de l’établissement si, comptablement, il n’est pas le reflet d’une valorisation jugée prudente par la réglementation, - les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des déficits reportables, - les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme d’actions, - les instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments CET1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise), - les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %), - les instruments de CET1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %), - la somme des impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles et des instruments de CET1 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 21 dépasse un plafond commun de 17,65 % des fonds propres CET1 de l’établissement, après calculs des plafonds individuels explicités ci-dessus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %). Fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) Ils comprennent : les fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) éligibles qui correspondent aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation ou obligation de remboursement (en particulier le saut dans la rémunération ou step up clause) ; les déductions directes d’instruments AT1 (dont market making) ; les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments AT1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise) ; les déductions d’instruments AT1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) ; les autres éléments de fonds propres AT1 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en AT1). La Caisse régionale Nord de France n’émet pas d’instruments de fonds propres AT1. Le règlement CRR 2 ajoute des critères d’éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un établissement installé dans l’Union européenne qui relèvent d’un droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail- in (renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions s’appliquent pour chacune des catégories d’instruments de fonds propres AT1 et Tier 2. Au 30 juin 2021, la Caisse régionale Nord de France n’est pas concernée par ces catégories. Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) Ils comprennent : les instruments de dette subordonnée qui doivent être d’une durée minimale de cinq ans et pour lesquels : les incitations au remboursement anticipé sont interdites, une décote s’applique pendant la période des cinq années précédant leur échéance ; les déductions de détentions directes d’instruments Tier 2 (dont market making) ; l’excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles déterminées selon l’approche notations internes, limité à 0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal Rating Based) ; les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments Tier 2 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise) ; les déductions d’instruments Tier 2 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants), majoritairement du secteur des assurances ; les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en Tier 2). Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 22 Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés correspond aux instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par CRR n°2019/876 (CRR 2). Au 30 juin 2021, la Caisse régionale n’est pas concernée par ces instruments. Dispositions transitoires Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec CRR 2/CRD 5, des assouplissements ont été consentis à titre transitoire, grâce à l’introduction progressive des nouveaux traitements prudentiels sur les fonds propres. Toutes ces dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018, excepté celles portant sur les instruments de dette hybride qui s’achèvent le 1er janvier 2022. Les instruments de dette hybride qui étaient éligibles en fonds propres sous CRD 3 et qui ne le sont plus du fait de l’entrée en vigueur de la CRD 4 peuvent sous certaines conditions être éligibles à la clause de maintien des acquis : tout instrument émis après le 31 décembre 2011 et non conforme à la réglementation CRR est exclu depuis le 1er janvier 2014 ; les instruments dont la date d’émission est antérieure peuvent sous conditions être éligibles à la clause de grand-père et sont alors progressivement exclus sur une période de huit ans, avec une diminution de 10 % par an. En 2014, 80 % du stock global déclaré au 31 décembre 2012 était reconnu, puis 70 % en 2015 et ainsi de suite ; la partie non reconnue peut être incluse dans la catégorie inférieure de fonds propres (d’AT1 à Tier 2 par exemple) si elle remplit les critères correspondants. CRR 2 est venu compléter ces dispositions en introduisant une nouvelle clause de maintien des acquis (ou clause de grand-père) : les instruments non éligibles émis avant le 27 juin 2019 restent éligibles en dispositions transitoires jusqu’au 28 juin 2025. Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans les ratios correspond à la somme : du Tier 2 éligible CRR 2 ; des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ; d’une fraction du Tier 2 non éligible CRR émis avant le 1er janvier 2014, égale au minimum : - du montant prudentiel des titres Tier 2 non éligibles en date de clôture et, le cas échéant, du report des titres Tier 1 en excédent par rapport au seuil de 10 % (seuil pour l’exercice 2021) des titres Tier 1 non éligibles, - de 10 % (seuil pour 2021) du stock de Tier 2 non éligible CRR existant au 31 décembre 2012. La Caisse régionale ne détient plus d’instruments financiers « grand fatherés ». Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 23 Situation au 30 juin 2021 Fonds propres prudentiels simplifiés Le tableau ci-après présente les fonds propres prudentiels au 30 juin 2021 et au 31 décembre 2020. 30/06/2021 31/12/2020 Fonds propres prudentiels phasés sim plifiés (en millions d'euros) Phasé Non Phasé Phasé Non Phasé Instruments de capital versés éligibles en tant que fonds propres CET1 1 145 1 145 1 079 1 079 Autres réserves / Résultats non distribués 3 152 3 152 3 154 3 154 Autres éléments du résultat global accumulés 435 435 289 289 Intérêts minoritaires pris en compte dans les fonds propres CET1 0 0 0 0 Instruments de capital et réserves 4 732 4 732 4 522 4 522 Filtres prudentiels (17) (17) (16) (16) (-) Déductions des écarts d'acquisition et des autres immobilisations incorporelles (24) (24) (35) (35) Dépassement de franchises (1 673) (1 673) (1 517) (1 517) Autres éléments du CET1 (42) (42) (98) (98) Ajustements réglementaires (1 756) (1 756) (1 666) (1 666) FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 2 976 2 976 2 856 2 856 (-) Instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne 0 0 0 0 détient pas d'investissement important (-) Excédent de déduction d'éléments T2 sur les fonds propres T2 0 0 0 0 Excédent de déduction d'éléments AT1 sur les fonds propres AT1 (déduit du CET1) 0 0 0 0 Autres éléments du Tier 1 0 0 0 0 FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 0 0 0 0 FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1 ) 2 976 2 976 2 856 2 856 Instruments de capital versés éligibles en tant que fonds propres Tier 2 0 0 0 0 Instruments de capital non éligibles bénéficiant d'une clause d'antériorité 0 0 2 0 Excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligible selon l'approche 35 35 34 34 notations internes Excédent de déduction d'éléments T2 sur les fonds propres T2 (déduit des AT1) 0 0 0 0 (-) Instruments T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne (3) (3) (2) (2) détient pas d'investissement important Autres éléments du Tier 2 1 1 (3) (2) FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 32 32 30 29 FONDS PROPRES TOTAUX 3 008 3 008 2 886 2 885 Par souci de lisibilité, les tableaux complets sur la composition des fonds propres (EU CC1 et EU CC2) sont présentés dans le Pilier 3 disponible sur le site Internet https://communication.ca- norddefrance.fr/publications Évolution sur la période Les fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) s’élèvent à 2 976 millions d’euros au 30 juin 2021 et font ressortir une hausse de 120 millions d’euros par rapport à la fin de l’exercice 2020. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 24 Les variations sont détaillées ci-dessous par rubrique du ratio : Évolution des fonds propres 30/06/2021 Evolution des fonds propres prudentiels phasés (en millions d'euros) VS 31/12/2020 Fonds propres de base de catégorie 1 au 31/12/2020 2 856 Augmentation de capital 0 Résultat comptable attribuable de l'exercice avant distribution 88 Prévision de distribution 0 Autres éléments du résultat global accumulés 146 Intérêts minoritaires éligibles 0 Ecarts d'acquisition et autres immobilisations incorporelles 11 Insuffisance des ajustements pour risque de crédit par rapport aux pertes anticipées selon (1) l'approche notations internes et pertes anticipées des expositions sous forme d'actions Dépassement de franchises (156) Excédent de déduction d'éléments AT1 sur les fonds propres AT1 0 Autres éléments du CET1 33 FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 au 30/06/2021 2 976 Fonds propres additionnels de catégorie 1 au 31/12/2020 0 Variation des autres éléments du Tier 1 0 FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 au 30/06/2021 0 FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 au 30/06/2021 2 976 Fonds propres de catégorie 2 au 31/12/2020 30 Emissions 1 057 Remboursements (1 059) Autres éléments du Tier 2 4 FONDS PROPRES DE CATEGORIE 2 au 30/06/2021 32 FONDS PROPRES TOTAUX AU 30/06/2021 3 008 Adéquation du capital L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs de ces expositions sont développés dans la partie “Composition et évolution des emplois pondérés”. La vision réglementaire est complétée de l’adéquation du capital en vision interne, qui porte sur la couverture du besoin de capital économique par le capital interne. a. Ratios de solvabilité Les ratios de solvabilité ont pour objet de vérifier l’adéquation des différents compartiments de fonds propres (CET1, Tier 1 et fonds propres totaux) aux emplois pondérés issus des risques de crédit, des risques de marché et des risques opérationnels. Ces risques sont calculés soit en approche standard soit en approche interne (cf. partie “Composition et évolution des emplois pondérés”). Exigences prudentielles Les exigences au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement CRR. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 25 Exigences minimales au titre du Pilier 1 Les exigences en fonds propres fixées au titre du Pilier 1 depuis 2015 sont les suivantes : Exigences m inim ales 30/06/2021 31/12/2020 Common Equity Tier 1 (CET1) 4,5% 4,5% Tier 1 (CET1 + AT1) 6,0% 6,0% Fonds propres totaux (Tier 1 + Tier 2 ) 8,0% 8,0% Exigence globale de coussins de fonds propres et seuil de restrictions de distribution La réglementation a prévu la mise en place de coussins de fonds propres dont la mise en application est progressive : le coussin de conservation (2,5 % des risques pondérés depuis le 1er janvier 2019), qui vise à absorber les pertes dans une situation de stress économique intense ; le coussin contracyclique (taux en principe fixé dans une fourchette de 0 à 2,5 %), qui vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Le taux est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le Haut Conseil de Stabilité Financière – HCSF – dans le cas français) et le coussin s’appliquant au niveau de l’établissement résulte alors d’une moyenne pondérée par les valeurs exposées au risque (EAD) pertinentes des coussins définis au niveau de chaque pays d’implantation de l’établissement ; lorsque le taux d’un coussin contracyclique est calculé au niveau d’un des pays d’implantation, la date d’application est 12 mois au plus après la date de publication sauf circonstances exceptionnelles ; le coussin pour le risque systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) qui vise à prévenir ou atténuer la dimension non cyclique du risque. Il est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le HCSF dans le cas français) et dépend des caractéristiques structurelles du secteur bancaire, notamment de sa taille, de son degré de concentration et de sa part dans le financement de l’économie ; les coussins pour les établissements d’importance systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) ; pour les établissements d’importance systémique mondiale (G-SII) (entre 0 % et 3,5 %) ou pour les autres établissements d’importance systémique (O-SII), (entre 0 % et 2 %). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et, de manière générale, sauf exception, c’est le taux du coussin le plus élevé qui s’applique. Seul le Groupe Crédit Agricole fait partie des établissements d’importance systémique et a un coussin de 1 % depuis le 1er janvier 2019. La Caisse régionale Nord de France n’est pas soumise à ces exigences. Lorsqu’un établissement est soumis à un coussin pour les établissements d’importance systémique (G-SII ou O-SII) et à un coussin pour le risque systémique, les deux coussins se cumulent. Ces coussins doivent être couverts intégralement par des fonds propres de base de catégorie 1. À ce jour, des coussins contracycliques ont été activés dans 6 pays par les autorités nationales compétentes. De nombreux pays ont relâché leur exigence de coussin contracyclique suite à la crise du Covid-19. En ce qui concerne les expositions françaises, le HCSF a porté le taux de coussin contracyclique de 0,25% à 0% le 2 avril 2020. Compte tenu des expositions portées dans ces pays, le taux de coussin contracyclique de la Caisse régionale Nord de France s’élève à 0,03% au 30 juin 2021. Par ailleurs, le HCSF a reconnu depuis 2019 la réciprocité d’application du coussin pour risque systémique activé par les autorités estoniennes. Compte tenu des modalités d’application de ce coussin et de la matérialité des emplois pondérés portés par la Caisse régionale Nord de France, le taux de coussin pour risque systémique est à 0% au 30 juin 2021. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 26 Répartition géographique des expositions de crédit pertinentes pour le calcul du coussin contracyclique (EU CCYB1) E xpo s it io ns gé né ra le s E xpo s it io ns de c ré dit 30/ 06/ 2021 E xige nc e s de f o nds pro pre s de c ré dit pe rt ine nt e s - ris que de m a rc hé E xpo s it io ns (en millio ns d'euro s) de t it ris a t io n Valeur des Expo sitio ns V a le ur P o ndé ra t io ns expo sitio ns de crédit So mme des po sitio ns e xpo s é e a u V a le ur Expo sitio ns M o nt a nt s de s e xige nc e s T a ux de c o us s in Valeur du Expo sitio ns pertinentes – Valeur lo ngues et co urtes ris que po ur d'e xpo s it i au risque de d'e xpo s it io n de f o nds c o nt ra c yc lique expo sée au po rtefeuille de crédit po sitio ns de expo sée au des expo sitio ns le o n t o t a le crédit po ndé ré s pro pre s ( %) risque selo n de pertinentes - titrisatio n T o tal Ventilatio n par pays risque selo n relevant du po rtefeuille po rt e f e uille pertinentes – ( %) l’ appro che négo ciatio n risque de dans le l’ appro che NI de négo ciatio n po ur ho rs risque de standard po ur les marché po rtefeuille l’ appro che standard né go c ia t io n crédit 1 mo dèles ho rs internes négo ciatio n 2 Allemagne - 1 - - - 1 - - - - 0 0,0% 0,00% 3 Belgique - - - - - - - - - - - 0,0% 0,00% 4 Bulgarie - - - - - - - - - - - 0,0% 0,00% 5 Danemark - - - - - - - - - - - 0,0% 0,00% 6 France - 1 - - - 1 - - - - 0 0,0% 0,00% 7 Hong Kong - 1 - - - 1 - - - - 0 0,0% 0,00% 8 Irlande - 1 - - - 1 - - - - 0 0,0% 0,00% 9 Luxembourg - - - - - - - - - - - 0,0% 0,00% 10 Norvege - - - - - - - - - - - 0,0% 0,00% 11 Republique Tchèque - 1 - - - 1 - - - - - 0,0% 0,00% 12 Royaume Uni - - - - - - - - - - - 0,0% 0,00% 13 Slovaquie - 0 - - - 0 - - - - - 0,0% 0,00% 14 Suede - 2 - - - 2 - - - - 0 0,0% 0,00% 15 Autres pays * - (6) - - - (6) - - - - (1) 0,0% 0,00% 16 Total - - - - - - - - - - - 0,00% 0,000% Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 27 Montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement (EU CCYB2) Répartition géographique des expositions de crédit pertinentes pour le calcul du 30/06/2021 31/12/2020 coussin contracyclique (EU CCYB1) 1 Montant total d'exposition au risque 11 333 10 817 Montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement 2 0,028% 0,014% (EU CCYB2) Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à 3 3,1 1,5 l'établissement En résumé : Au final, après prise en compte des exigences au titre du Pilier 1 et de l’exigence globale de coussins de fonds propres, l’exigence globale de capital ressort comme suit : Exigences globale de coussins de fonds propres 30/06/2021 31/12/2020 Coussin de conservation phasé 2,5% 2,5% Coussin systémique phasé 0,0% 0,0% Coussin contracyclique 0,03% 0,01% Exigence globale de coussins de fonds propres 2,5% 2,5% Exigences m inim ales de fonds propres y com pris coussins de fonds propres 30/06/2021 31/12/2020 Exigence minimale de CET1 au titre du Pilier 1 4,50% 4,50% Exigence globale de coussins de fonds propres 2,53% 2,51% Exigence de CET1 7,03% 7,01% Exigence minimale d'AT1 au titre du Pilier 1 1,50% 1,50% Exigence minimale de Tier 2 au titre du Pilier 1 2,00% 2,00% Exigence globale de capital 10,53% 10,51% La transposition de la réglementation bâloise dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1 et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal Distribuable (MMD), somme maximale qu’une banque est autorisée à consacrer aux distributions, vise à restreindre les distributions lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence globale de coussins de fonds propres. La distance au seuil de déclenchement du MMD correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux exigences de capital en capital CET1, Tier 1 et fonds propres totaux. Exigence en Exigence en Exigence globale CET1 Tier 1 de capital Exigence minimale de Pilier 1 4,50% 6,00% 8,00% Coussin de conservation 2,50% 2,50% 2,50% Coussin contracyclique 0,03% 0,03% 0,03% Exigence en capital (a) 7,03% 8,53% 10,53% 30/06/2021 Ratios de solvabilité phasés (b) 26,3% 26,3% 26,5% Distance à l'exigence de capital (b-a) 1923 pb 1773 pb 1601 pb Distance au seuil de déclenchement du MMD 1601 pb (1815 M€) Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 28 Au 30 juin 2021, la Caisse régionale Nord de France dispose d’une marge de sécurité de 1601 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 1 815 millions d’euros de capital CET1. Situation au 30 juin 2021 Synthèse des chiffres clés 30/06/2021 31/12/2020 Synthèse chiffres-clés (en millions d'euros) Phasé Non Phasé Phasé Non Phasé FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 2 976 2 976 2 856 2 856 FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1 ) 2 976 2 976 2 856 2 856 FONDS PROPRES TOTAUX 3 008 3 008 2 886 2 885 TOTAL DES EMPLOIS PONDERES 11 333 11 333 10 817 10 817 RATIO CET1 26,3% 26,3% 26,4% 26,4% RATIO TIER 1 26,3% 26,3% 26,4% 26,4% RATIO GLOBAL 26,5% 26,5% 26,7% 26,7% Les exigences minimales applicables sont pleinement respectées ; le ratio CET1 phasé de la Caisse régionale Nord de France est de 26,3 % au 30 juin 2021. b. Ratios de levier Cadre réglementaire Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et en limitant l’accumulation d’un levier excessif en période de reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi européenne via l’article 429 du CRR, modifié par le règlement délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au Journal officiel de l’Union européenne le 18 janvier 2015. Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et l’exposition en levier, soit les éléments d’actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les opérations de financements sur titres, les éléments déduits du numérateur et le hors-bilan. Depuis la publication au Journal officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 du règlement européen CRR 2, le ratio de levier fait l’objet d’une exigence minimale de Pilier 1 applicable à compter du 28 juin 2021 : l’exigence minimale de ratio de levier est de 3 % ; à ce niveau s’ajoutera, à partir du 1er janvier 2023, pour les établissements d’importance systémique mondiale (G-SII), donc pour le Groupe Crédit Agricole, un coussin de ratio de levier, défini comme la moitié du coussin systémique de l’entité ; enfin, le non-respect de l’exigence de coussin de ratio de levier entraînera une restriction de distributions et le calcul d’un montant maximal distribuable (L-MMD). La publication du ratio de levier est obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un ratio phasé. Si l’établissement décide de modifier son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première publication, un rapprochement des données correspondant à l’ensemble des ratios publiés précédemment, avec les données correspondant au nouveau ratio choisi. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 29 La Caisse régionale Nord de France a retenu comme option de publier le ratio de levier en format phasé. Situation au 30 juin 2021 Publication d’informations qualitatives sur le ratio de levier (EU LRA) Le ratio de levier de la Caisse régionale Nord de France s’élève à 9,61 % sur une base de Tier 1 phasé. Le ratio de levier est en hausse de 26 pb sur le semestre grâce à : - la progression des fonds propres CET1 de 120 M€ sur la période - les impacts favorables sur le ratio de la nouvelle réglementation CRR2, notamment les nouvelles exemptions. Dans le cadre de CRR2 il n’y a plus de restriction sur l’application des exemptions intragroupes. LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) LRCom : Ratio de levier - déclaration com m une (EU LR2) - en m illions d'euros 30/06/2021 E xpo s it io ns a u bila n ( e xc e pt é dé riv é s e t S F T ) 1 Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses) 35 728 Rajo ut du mo ntant des sûretés fo urnies po ur des dérivés, lo rsqu'elles so nt déduites des actifs du bilan selo n le référentiel 2 - co mptable applicable (Déductio n des créances co mptabilisées en tant qu’ actifs po ur la marge de variatio n en espèces fo urnie dans le cadre de 3 - transactio ns sur dérivés) 4 (A justement po ur les titres reçus dans le cadre d’ o pératio ns de financement sur titres qui so nt co mptabilisés en tant qu’ actifs) - 5 (A justements po ur risque de crédit général des éléments inscrits au bilan) - 6 (M o ntants d’ actifs déduits lo rs de la déterminatio n des fo nds pro pres de catégo rie 1) (1755) 7 T o t a l de s e xpo s it io ns a u bila n ( e xc e pt é dé riv é s e t O F T ) 33 973 E xpo s it io ns s ur dé riv é s Co ût de remplacement de to utes les transactio ns dérivées SA -CCR (c’ est-à-dire net des marges de variatio n en espèces 8 71 éligibles) EU-8a Déro gatio n po ur dérivés: co ntributio n des co ûts de remplacement selo n l'appro che standard simplifiée - 9 M o ntants de majo ratio n po ur l’ expo sitio n future po tentielle asso ciée à des o pératio ns sur dérivés SA -CCR 173 EU-9a Déro gatio n po ur dérivés: Co ntributio n de l’ expo sitio n po tentielle future selo n l'appro che standard simplifiée - EU-9b Expo sitio n déterminée par applicatio n de la métho de de l’ expo sitio n initiale - 10 (Jambe CCP exemptée des expo sitio ns sur transactio ns co mpensées po ur des clients) (SA -CCR) - EU-10a (jambe CCP exemptée des expo sitio ns sur transactio ns co mpensées po ur des clients) (appro che standard simplifiée) - EU-10b (Jambe CCP exemptée des expo sitio ns sur transactio ns co mpensées po ur des clients (métho de de l'expo sitio n initiale) - 11 Valeur no tio nnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus - 12 (Différences no tio nnelles effectives ajustées et déductio ns des majo ratio ns po ur les dérivés de crédit vendus) - 13 E xpo s it io ns t o t a le s s ur dé riv é s 244 E xpo s it io ns s ur o pé ra t io ns de f ina nc e m e nt s ur t it re s ( O F T ) A ctifs OFT bruts (sans prise en co mpte de la co mpensatio n) après ajustement po ur les transactio ns co mptabilisées en tant que 14 423,78 ventes 15 (Valeur nette des mo ntants en espèces à payer et à recevo ir des actifs OFT bruts) - 0,77 16 Expo sitio n au risque de crédit de la co ntrepartie po ur les actifs OFT - Déro gatio n po ur OFT: Expo sitio n au risque de crédit de co ntrepartie co nfo rmément à l’ article 429 sexies, paragraphe 5, et à EU-16a - l’ article 222 du CRR 17 Expo sitio ns lo rsque l’ établissement agit en qualité d’ agent - EU-17a (Jambe CCP exemptée des expo sitio ns sur OFT co mpensées po ur des clients) - 18 E xpo s it io ns t o t a le s s ur o pé ra t io ns de f ina nc e m e nt s ur t it re s 4 2 3 ,0 1 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 30 LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - suite - en millions d'euros 30/06/2021 Expositions exclues EU-22a (Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR) (5 748) EU-22b (Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan)) - EU-22c (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics) - EU-22d (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs) - (Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des EU-22e - banques publiques de développement) EU-22f (Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation) - EU-22g (Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites) - (Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du EU-22h - CRR) (Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), EU-22i - du CRR) EU-22j (Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires) - EU-22k (Total des expositions exemptées) (5 748) Fonds propres et mesure de l'exposition totale 23 Fonds propres de catégorie 1 2 976 24 Mesure de l’exposition totale 30 957 Ratio de levier 25 Ratio de levier (%) 9,61% EU-25 Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) (%) 9,61% 25a Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (%) 9,61% 26 Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (%) 3,00% EU-26a Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%) 0,00% EU-26b dont: à constituer avec des fonds propres CET1 0,00% 27 Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) 0,00% EU-27a Exigence de ratio de levier global (%) 3,00% Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes EU-27b Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres Transitoire LRSum : Résumé du rapprochement entre actifs comptables et expositions aux fins du ratio de levier (EU LR1) LRSUM Résum é du rapprochem ent entre actifs com ptables et expositions aux fins du ratio de levier (en millions d'euros) - EUL LR1 30/06/2021 1 Total de l’actif selon les états financiers publiés 36 204 Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation 2 - prudentielle (Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de 3 - risque) 4 (Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant)) - (Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la 5 - mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR) 6 Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction - 7 Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie - 8 Ajustement pour instruments financiers dérivés 197 9 Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT) 1 Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit 10 2 064 équivalents) (Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d'évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit 11 (17) les fonds propres de catégorie 1) (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du EU-11a (5 748) CRR) EU-11b (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR) - 12 Autres ajustements (1 744) 13 Mesure de l’exposition totale 30 957 LRSpl: Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées) (EU LR3) Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 31 LRSPL Ventilation des expositions au blan (excepté dérivés, SFT et expositions exem ptées (en millions d’euros) - EU LR3 30/06/2021 EU-1 Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exem ptées), dont: 31 227 EU-2 Expositions du portefeuille de négociation - EU-3 Expositions du portefeuille bancaire, dont: 31 227 EU-4 Obligations garanties - EU-5 Expositions considérées comme souveraines 992 Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales EU-6 1 790 et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains EU-7 Établissements 20 EU-8 Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier 15 965 EU-9 Expositions sur la clientèle de détail 5 539 EU-10 Entreprises 3 541 EU-11 Expositions en défaut 362 Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de EU-12 3 018 crédit) c. Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A (Switch) Les exigences prudentielles sur la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances ont fait l’objet d’un transfert de risque aux Caisses régionales à travers la mise en place de garanties spécifiques (Switch), depuis le 2 janvier 2014. Le montant garanti s’élevait au 30 juin 2021 à 16,9 milliards d’euros, dont 175,8 millions consentis par la Caisse régionale suite au débouclage partiel (-15%) réalisé en mars 2021 (cf. notes 2 et 7 dans les annexes aux comptes consolidés au 30 juin 2021). Crédit Agricole S.A. a informé les Caisses régionales en février 2021 de son intention de démanteler complètement le mécanisme d’ici à la fin de l’année 2022. Autres liens de capital entre les Caisses régionales et Crédit Agricole SA Les relations en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies selon les termes d’un protocole conclu entre ces dernières et Crédit Agricole S.A., préalablement à l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A. En application de ce protocole, le contrôle des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. s’exerce à travers la société SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses régionales. SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d’un nombre d’actions suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du capital et des droits de vote de Crédit Agricole S.A. d. Adéquation du capital en vision interne Dans l’optique d’évaluer et de conserver en permanence des fonds propres adéquats afin de couvrir les risques auxquels elle est (ou peut-être) exposée, la Caisse régionale Nord de France complète son dispositif d’adéquation du capital en vision réglementaire par l’adéquation du capital en vision interne. De ce fait, la mesure des exigences de capital réglementaire (Pilier 1) est enrichie par une mesure du besoin de capital économique (Pilier 2), qui s’appuie sur le processus d’identification des risques et sur une évaluation selon une approche interne. Le besoin de capital économique doit être couvert par le capital interne qui correspond à la vision interne des fonds propres disponibles définie par le Groupe. L’évaluation du besoin de capital économique est un des éléments de la démarche ICAAP qui couvre également le programme de stress-tests afin d’introduire une vision prospective de l’impact de scénarios plus défavorables sur le niveau de risque et sur la solvabilité du Groupe. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 32 Le suivi et la gestion de l’adéquation du capital en vision interne est développé conformément à l’interprétation des principaux textes réglementaires : les accords de Bâle ; la CRD 5 via sa transposition dans la réglementation française par l’ordonnance du 21 décembre 2020 ; les lignes directrices de l’Autorité bancaire européenne ; les attentes prudentielles relatives à l’ICAAP et l’ILAAP et la collecte harmonisée d’informations en la matière. L’ICAAP est avant tout un processus interne et il appartient à chaque établissement de le mettre en œuvre de manière proportionnée. Informations ICAAP (EU OVC) Le Groupe a mis en œuvre un dispositif de mesure du besoin de capital économique au niveau du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des principales entités françaises et étrangères du Groupe. Le processus d’identification des risques majeurs vise, dans une première étape, à recenser de la manière la plus exhaustive possible l’ensemble des risques susceptibles d’impacter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation d’une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l’ensemble du Groupe. Dans une seconde étape, l’objectif est d’évaluer l’importance de ces risques d’une manière systématique et exhaustive afin d’identifier les risques majeurs. Le processus d’identification des risques allie plusieurs sources : une analyse interne à partir d’informations recueillies auprès de la filière Risques et des autres fonctions de contrôle et une analyse complémentaire fondée sur des données externes. Il est formalisé pour chaque entité et pour le Groupe, coordonné par la filière Risques et approuvé par le Conseil d’administration. Pour chacun des risques majeurs identifiés, la quantification du besoin de capital économique s’opère de la façon suivante : les mesures de risques déjà traités par le Pilier 1 sont revues et, le cas échéant, complétées par des ajustements de capital économique ; les risques absents du Pilier 1 font l’objet d’un calcul spécifique de besoin de capital économique, fondé sur des approches internes ; de manière générale, les mesures de besoin de capital économique sont réalisées avec un horizon de calcul à un an ainsi qu’un quantile (probabilité de survenance d’un défaut) dont le niveau est fonction de l’appétence du Groupe en matière de notation externe ; La cohérence de l’ensemble des méthodologies de mesure du besoin de capital économique est assurée par une gouvernance spécifique au sein du Groupe. Sont pris en compte pour l’évaluation du besoin de capital économique l’ensemble des risques majeurs recensés lors du processus d’identification des risques. La Caisse régionale Nord de France mesure notamment le risque de taux sur le portefeuille bancaire, le risque de variation de valeur du portefeuille titres, le risque d’activité et risque stratégique, le risque de crédit, le risque de prix de la liquidité. La Caisse régionale Nord de France s’assure que l’ensemble du besoin de capital économique est couvert par le capital interne, vision interne des fonds propres, définie en tenant compte du principe de continuité d’exploitation. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 33 Outre le volet quantitatif, l’approche ICAAP repose également sur un volet qualitatif complétant les mesures de besoin de capital économique par des indicateurs d’exposition au risque et de contrôle permanent des métiers. Le volet qualitatif répond à trois objectifs : l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle des entités du périmètre de déploiement selon différents axes, cette évaluation étant une composante du dispositif d’identification des risques ; si nécessaire, l’identification et la formalisation de points d’amélioration du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle permanent, sous forme d’un plan d’action formalisé par l’entité ; l’identification d’éventuels éléments qui ne sont pas correctement appréhendés dans les mesures d’ICAAP quantitatif. Composition et évaluation des emplois pondérés Au dénominateur des ratios de solvabilité Bâle 3 définit plusieurs types de risque : les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels qui donnent lieu à des calculs d’emplois pondérés. Conformément au règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013, les expositions au risque de crédit restent mesurées selon deux approches : L’approche “Standard” qui s’appuie sur des évaluations externes de crédit et des pondérations forfaitaires selon les catégories d’exposition bâloises ; L’approche “Notations internes” (IRB – Internal Ratings Based) qui s’appuie sur le système de notations internes de l’établissement. On distingue : o l’approche “Notations internes fondation” selon laquelle les établissements peuvent utiliser uniquement leurs estimations des probabilités de défaut ; o l’approche “Notations internes avancées” selon laquelle les établissements utilisent l’ensemble de leurs estimations internes des composantes du risque : expositions en cas de défaut, maturité, probabilités de défaut, pertes en cas de défaut. (en millions d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Risque de crédit 10 808 10 315 dont approche standard 1 553 1 444 dont approche fondation IRB 3 205 3 068 dont approche avancée IRB 2 618 2 564 dont actions en approche NI selon la méthode de pondération simple ou sur les 3 383 3 226 modèles internes dont risque d'ajustement de l'évaluation de crédit 49 13 dont positions de titrisations 0 0 Risque de m arché 0 0 dont risque de change 0 0 Risque opérationnel 525 501 dont approche standard 87 78 dont approche par mesure avancée 439 423 TOTAL 11 333 10 817 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 34 Le compartiment « actions en approche NI » du risque de crédit contient notamment les exigences au titre des participations financières détenues par la Caisse régionale dans notamment SAS Rue La Boétie et SACAM Mutualisation, mais également les exigences liées à l’engagement de garantie donné relatif au contrat Switch. 2.2 Facteurs de risques Cette partie présente les principaux risques auxquels la Caisse Régionale Nord de France est exposée. Les risques propres à l’activité de la Caisse régionale Nord de France sont présentés dans la présente section sous les catégories suivantes : (i) risques de crédit et de contrepartie, (ii) risques financiers, (iii) risques opérationnels et risques connexes, (iv) risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse régionale Nord de France évolue, (v) risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale Nord de France et (vi) risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole. Au sein de chacune de ces six catégories, les risques que la Caisse régionale Nord de France considère actuellement comme étant les plus importants, sur la base d’une évaluation de leur probabilité de survenance et de leur impact potentiel, sont présentés en premier. Toutefois, même un risque actuellement considéré comme moins important, pourrait avoir un impact significatif sur la Caisse régionale Nord de France s’il se concrétisait à l’avenir. Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous. 2.2.1 Risques de crédit et de contrepartie a. La Caisse régionale Nord de France est exposée au risque de crédit de ses contreparties Le risque d’insolvabilité de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques auxquels la Caisse régionale Nord de France est exposée. Le risque de crédit affecte les comptes consolidés de la Caisse régionale Nord de France lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer ses obligations et que la valeur comptable de ses obligations figurant dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entités étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux taux récents historiquement bas, la Caisse régionale Nord de France pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui affecterait alors sa rentabilité. Bien que la Caisse régionale Nord de France cherche à réduire son exposition au risque de crédit en utilisant des méthodes d’atténuation du risque telles que la constitution de collatéral, l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit et d’accords de compensation, il ne peut être certain que ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des défauts des contreparties. En outre, la Caisse régionale Nord de France est exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit (telle qu’une contrepartie au titre d’un instrument dérivé) ou au risque de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crédit supporté par la Caisse régionale Nord de France est couverte par ces techniques. En conséquence, la Caisse régionale Nord de France est exposée de manière significative au risque de défaut de ses contreparties. Au 30 juin 2021, l’exposition au risque de crédit et de contrepartie (y compris risque de dilution et risque de règlement livraison) de la Caisse régionale Nord de France s’élevait à 38 242 millions d’euros avant prise en compte des méthodes d’atténuation du risque. Celle-ci est répartie à hauteur de 59,2% sur la clientèle de détail, 17,1% sur les entreprises, 2,7% sur les États et 16,9% sur les Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 35 établissements de crédit et les entreprises d’investissement. Par ailleurs, les montants des actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque de crédit et au risque de contrepartie auxquels est exposé la Caisse régionale Nord de France sont de 10,8 milliards d’euros au 30 juin 2021. b. Toute augmentation substantielle des provisions pour pertes sur prêts ou toute évolution significative du risque de pertes estimées par la Caisse régionale Nord de France liées à son portefeuille de prêts et de créances pourrait peser sur ses résultats et sa situation financière Dans le cadre de ses activités de prêt, la Caisse régionale Nord de France comptabilise périodiquement, lorsque cela est nécessaire, des charges pour créances douteuses afin d’enregistrer les pertes réelles ou potentielles de son portefeuille de prêts et de créances, elles-mêmes comptabilisées dans son compte de résultat au poste “Coût du risque”. Le niveau global des provisions de la Caisse régionale Nord de France est établi en fonction de l’historique de pertes, du volume et du type de prêts accordés, des normes sectorielles, des arrêtés des prêts, de la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au taux de recouvrement des divers types de prêts, ou à des méthodes statistiques basées sur des scénarios collectivement applicables à tous les actifs concernés. Bien que la Caisse régionale Nord de France s’efforce de constituer des provisions adaptées, il pourrait être amené à l’avenir à augmenter les provisions pour créances douteuses en réponse à une augmentation des actifs non performants ou pour d’autres raisons (telles que des évolutions macro-économiques et sectorielles), comme la dégradation des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays ou industries notamment dans le contexte actuel de crise. L’augmentation significative des provisions pour créances douteuses, la modification substantielle du risque de perte, tel qu’estimé, inhérent à son portefeuille de prêts non douteux, ou la réalisation de pertes sur prêts supérieure aux montants provisionnés, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats et la situation financière de la Caisse régionale Nord de France. Au 30 juin 2021, le montant brut des prêts, avances et titres de créance de la Caisse régionale Nord de France s’élevait à 28 416 millions d’euros. Au titre du risque de crédit, les montants de provisions, dépréciations cumulées, et des ajustements s’y rapportant s’élevaient à 380,2 millions d’euros. c. Une détérioration de la qualité de crédit des entreprises industrielles et commerciales pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats de la Caisse régionale Nord de France La qualité du crédit des emprunteurs corporates pourrait être amenée à se détériorer de façon significative, principalement en raison d’une augmentation de l’incertitude économique et, dans certains secteurs, des risques liés aux politiques commerciales des grandes puissances économiques. Les risques pourraient être amplifiés par des pratiques récentes ayant consisté pour les prêteurs à réduire leur niveau de protection en termes de covenants bancaires inclus dans leur documentation de prêt, ce qui pourrait réduire leurs possibilités d’intervention précoce pour protéger les actifs sous- jacents et limiter le risque de non-paiement. Si une tendance de détérioration de la qualité du crédit devait apparaître, la Caisse régionale Nord de France pourrait être contrainte d’enregistrer des charges de dépréciation d’actifs ou déprécier la valeur de son portefeuille de créances, ce qui pourrait se répercuter de manière significative sur sa rentabilité et sa situation financière. Au 30 juin 2021, l’exposition brute de la Caisse régionale Nord de France sur les secteurs hors administrations publiques, banques, assurances et personnes privées s’élève à 4 989 millions d’euros (dont 123 millions d’euros en défaut). d. La Caisse régionale Nord de France pourrait être impactée de manière défavorable par des événements affectant les secteurs auxquels elle est fortement exposée La Caisse régionale Nord de France exerce une activité de banque universelle de proximité. A fin juin 2021, la part de la clientèle de détail dans le portefeuille total d’engagements commerciaux de la Caisse régionale Nord de France représentait 72 % soit 20,7 milliards d’euros. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 36 Par ailleurs, la Caisse régionale Nord de France est exposée au risque que certains événements puissent avoir un impact important sur un secteur économique sur lequel elle est fortement engagée. Au 30 juin 2021, le portefeuille d’engagements commerciaux de la Caisse régionale Nord de France était composé de 17 % de grandes entreprises, 7 % d’administration générale et 3 % d’établissements de crédit. e. La solidité et le comportement des autres institutions financières et acteurs du marché pourraient avoir un impact défavorable sur la Caisse régionale Nord de France La capacité de la Caisse régionale Nord de France à effectuer des opérations de financement ou d’investissement et à conclure des transactions portant sur des produits dérivés pourrait être affectée défavorablement par la solidité des autres institutions financières ou acteurs du marché. Les établissements financiers sont interconnectés en raison de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie, de financement ou autres. Par conséquent, les défaillances d’un ou de plusieurs établissements financiers, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers, ou la perte de confiance dans l’industrie financière de manière générale, pourraient conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir entraîner des pertes ou défaillances supplémentaires. La Caisse régionale Nord de France est exposée à de nombreuses contreparties financières, y compris des courtiers, des banques commerciales, des banques d’investissement, des fonds communs de placement et de couverture ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquels il conclut de manière habituelle des transactions. Nombre de ces opérations exposent la Caisse régionale Nord de France à un risque de crédit en cas de défaillance ou de difficultés financières. En outre, le risque de crédit de la Caisse régionale Nord de France serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par la Caisse régionale Nord de France ne pouvaient pas être cédés ou si leur prix ne leur permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition de la Caisse régionale Nord de France au titre des prêts ou produits dérivés en défaut. Au 30 juin 2021, le montant total des expositions brutes de la Caisse régionale Nord de France sur des contreparties Établissements de crédit et assimilés était de 4 074 millions d’euros (y compris vis- à-vis des Caisses régionales). f. La Caisse régionale Nord de France est exposée au risque pays et au risque de contrepartie concentré dans les pays et territoires où elle exerce ses activités La Caisse régionale Nord de France est exposée au risque-pays, c’est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel elle exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Toutefois, un changement significatif de l’environnement politique ou macroéconomique pourrait la contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers. La Caisse régionale Nord de France est particulièrement exposée, en valeur absolue, au risque pays sur la France, plus particulièrement aux régions Nord et Pas de Calais. Le montant des engagements commerciaux de la Caisse régionale Nord de France (hors opérations internes au Crédit Agricole) est au 30 juin 2021 de 28 303 millions d’euros en France et 517 millions d’euros dans les autres pays ce qui représente respectivement 98,2% et 1,8 % des expositions ventilées de la Caisse régionale Nord de France au 30 juin 2021. Une dégradation des conditions économiques de ces pays et régions aurait des répercussions sur la Caisse régionale Nord de France. g. La Caisse régionale Nord de France n’est pas soumise à un risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 37 Le Groupe Crédit Agricole est soumis au risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché. Toutefois, la Caisse régionale Nord de France n'exerce en son nom propre aucune activité de marché et ne détient pas en conséquence de portefeuille de négociation. Son exposition au risque de marché ne concerne que les valeurs détenues en banking book, et s’élève à 16,6 millions d’euros. 2.2.2 Risques financiers a. La prolongation ou la fin de l’environnement actuel de taux d’intérêt bas pourrait impacter la rentabilité et la situation financière de la Caisse régionale Nord de France Ces dernières années, les marchés mondiaux ont été caractérisés par des taux d’intérêt bas. Si cet environnement de taux bas devait perdurer, la rentabilité de la Caisse régionale Nord de France pourrait continuer à être affectée de manière significative. Durant des périodes de taux d’intérêt bas, les différentiels des taux d’intérêt tendent à se resserrer, et la Caisse régionale Nord de France pourrait alors ne pas être en mesure d’abaisser suffisamment son coût de financement pour compenser la baisse de revenus liée à l’octroi de prêts à des taux de marché plus bas. Les efforts déployés pour réduire le coût des dépôts pourraient être contrecarrés par la prédominance, notamment en France, des produits d’épargne réglementés (tels que le plan d’épargne logement (PEL)) rémunérés par des taux d’intérêt fixés au-dessus des taux de marché actuels. Des taux bas pourraient également affecter les commissions facturées sur les produits de gestion d’actifs sur le marché monétaire et d’autres produits à revenu fixe. Sur le premier semestre 2021, les commissions tirées des produits de gestion d’actifs dans le produit net bancaire de la Caisse régionale Nord de France s’élevait à 2,76%. En outre, en raison de la baisse des taux, il a pu se matérialiser une hausse des remboursements anticipés et des refinancements de prêts hypothécaires et autres prêts à taux fixe consentis aux particuliers et aux entreprises, les clients cherchant à tirer parti de la baisse des coûts d’emprunt. Au 30 juin 2021, les encours de crédit à l’habitat en France de la Caisse régionale Nord de France s’établissent à 17 milliards d’euros. La survenance d’une nouvelle vague de remboursements anticipés ne peut être exclue. Ceci, conjugué avec l’octroi de nouveaux prêts aux faibles taux d’intérêt en vigueur sur le marché, pourrait entraîner une diminution globale du taux d’intérêt moyen des portefeuilles de prêts. Une réduction des spreads de crédit et une diminution des revenus résultant de la baisse des taux d’intérêt des portefeuilles de créances pourraient affecter de manière significative la rentabilité des activités de banque de détail et la situation financière globale de la Caisse régionale Nord de France. Un environnement persistant de taux d’intérêt bas pourrait également avoir pour effet d’aplanir la courbe des taux sur le marché en général, ce qui pourrait réduire significativement les revenus générés par la Caisse régionale Nord de France dans le cadre des activités de financement et affecter défavorablement leur rentabilité et leur situation financière. Un tel aplanissement de la courbe des taux pourrait également inciter les institutions financières à s’engager dans des activités plus risquées en vue d’obtenir le niveau de taux escompté, ce qui pourrait être de nature à accroître le risque et la volatilité du marché de manière globale. En conséquence, les opérations de la Caisse régionale Nord de France pourraient être perturbées de manière significative, et ses activités, ses résultats et sa situation financière pourraient de ce fait subir un impact défavorable significatif. b. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pèse ou est susceptible de peser sur les revenus consolidés ou la rentabilité de la Caisse régionale Nord de France La Caisse régionale Nord de France par son activité de banque de détail est exposée aux variations de taux d’intérêts. Le montant des revenus nets d’intérêts encaissés par la Caisse régionale Nord de France sur une période donnée impacte de manière significative ses revenus consolidés et sa Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 38 rentabilité pour cette période. Les taux d’intérêt sont sensiblement affectés par de nombreux facteurs sur lesquels la Caisse régionale Nord de France n’a pas d’emprise. L’évolution des taux d’intérêt du marché pourrait affecter différemment les actifs porteurs d’intérêts et les taux d’intérêt payés sur la dette. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait diminuer les revenus nets d’intérêt des activités de prêts de la Caisse régionale Nord de France ainsi que sa valeur économique. A fin juin 2021, en cas de baisse des taux d’intérêt de la zone euro de 200 points de base, la valeur économique de la Caisse régionale Nord de France serait positivement affectée à hauteur de 64 millions d’euros ; à l’inverse, à fin juin 2021, elle serait négativement affectée à hauteur de 42 millions d’euros sur sa valeur économique en cas de hausse de 200 bps des taux d’intérêt de la zone euro. Ces impacts sont calculés sur la base d’un bilan en extinction sur les 30 prochaines années, c’est-à-dire sans tenir compte de la production future, et n’intègrent donc pas l’impact dynamique éventuel d’une variation des positions au bilan ; le bilan retenu exclut les fonds propres et les participations conformément aux dispositions réglementaires relatives au risque de taux (Supervisory Outlier Test ou test des valeurs extrêmes). Les résultats de la Caisse régionale Nord de France pourraient être également affectés par une variation des taux aussi bien à la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacité comptable des couvertures. De façon plus générale, la fin des politiques monétaires accommodantes pourrait conduire à des corrections importantes sur certains marchés ou catégories d’actifs, et à une hausse de la volatilité sur les marchés. c. Des ajustements apportés à la valeur comptable des portefeuilles de titres et d’instruments dérivés de la Caisse régionale Nord de France, ainsi que de la dette de la Caisse régionale, pourraient impacter son résultat net et ses capitaux propres La valeur comptable des portefeuilles de titres, d’instruments dérivés et de certains autres actifs de la Caisse régionale Nord de France, ainsi que de sa dette propre inscrite dans son bilan, est ajustée à chaque date d’établissement de ses états financiers. Les ajustements de valeur effectués reflètent notamment le risque de crédit inhérent à la dette propre de la Caisse régionale Nord de France, ainsi que des variations de valeur liées aux marchés taux et action. La plupart de ces ajustements sont effectués sur la base de la variation de la juste valeur des actifs et des passifs de la Caisse régionale Nord de France au cours d’un exercice comptable, cette variation étant enregistrée au niveau du compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations inverses de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le résultat net consolidé de la Caisse régionale Nord de France. Tout ajustement à la juste valeur affecte les capitaux propres et, par conséquent, le ratio d’adéquation des fonds propres de la Caisse régionale Nord de France. Le fait que les ajustements à la juste valeur soient comptabilisés pour un exercice comptable donné ne signifie pas que des ajustements complémentaires ne seront pas nécessaires pour des périodes ultérieures. Au 30 juin 2021, l’encours brut des titres de créances détenus par le Groupe Caisse régionale Nord de France s’élevait à 554 millions d’euros. Les dépréciations et provisions cumulées et ajustements négatifs de la juste valeur dus au risque de crédit étaient de 0,2 millions d’euros. d. La Caisse régionale Nord de France peut subir des pertes liées à la détention de titres de capital La valeur des titres de capital détenus par la Caisse régionale Nord de France pourrait décliner, occasionnant ainsi des pertes pour la Caisse régionale Nord de France. La Caisse régionale Nord de France supporte le risque d’une baisse de valeur des titres de capital qu’il détient dans l’exercice de ses activités de tenue de marché et de trading, principalement dans le cadre de la détention d’actions cotées, dans l’exercice d’activités de private equity et dans le cadre de prises de participations stratégiques dans le capital de sociétés en vue d’exercer le contrôle et d’influencer la Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 39 stratégie de la Caisse régionale Nord de France. Dans l’hypothèse de participations stratégiques, le degré de contrôle de la Caisse régionale Nord de France peut être limité et tout désaccord avec d’autres actionnaires ou avec la Direction de la Caisse régionale Nord de France pourrait avoir un impact défavorable sur la capacité de la Caisse régionale Nord de France à influencer les politiques de cette entité. Si la valeur des titres de capital détenus par la Caisse régionale Nord de France venait à diminuer de manière significative, la Caisse régionale Nord de France pourrait être contraint de réévaluer ces titres à leur juste valeur ou de comptabiliser des charges de dépréciation dans ses états financiers consolidés, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur ses résultats et sa situation financière. Au 30 juin 2021, la Caisse régionale Nord de France détenait près de 3 232 millions d’euros d’instruments de capitaux propres dont 592 millions d’euros étaient comptabilisés à la juste valeur par résultat et 48 millions d’euros détenus à des fins de transaction d’une part 2 592 millions d’instruments de capitaux propre comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres d’autre part. e. Les commissions tirées par la Caisse régionale Nord de France des produits d’assurance, de gestion d’actifs, de courtage et autres pourraient être impactés par une dégradation des conditions de marché Par le passé, les replis des marchés ont entraîné une diminution de la valeur des portefeuilles de clients ayant souscrit des produits de gestion d’actifs, d’assurance et de fortune et augmenté le montant des retraits, réduisant ainsi les commissions tirées par la Caisse régionale Nord de France de ces activités. Sur le premier semestre 2021, 2,76% et 19,24% des revenus de la Caisse régionale Nord de France ont été générés respectivement par les commissions liées aux activités de gestion d’actifs et de fortune et celles d’assurance. De nouveaux ralentissements pourraient avoir dans le futur des effets similaires sur les résultats et la situation financière de la Caisse régionale Nord de France. En outre, la conjoncture économique et les conditions financières influent sur le nombre et la taille des opérations dans lesquelles la Caisse régionale Nord de France intervient comme garant, conseil financier ou au titre d’autres services de financement et d’investissement. Les revenus de la Caisse régionale Nord de France qui comprennent les commissions rémunérant ces services, sont directement liés au nombre et à la taille des opérations dans le cadre desquelles la Caisse régionale Nord de France intervient, et peuvent donc être significativement affectés par un ralentissement du marché. En outre, les commissions de gestion facturées à leurs clients pour la gestion de leurs portefeuilles étant généralement calculées sur la valeur ou la performance de ces portefeuilles, tout ralentissement du marché qui aurait pour conséquence de réduire la valeur des portefeuilles des clients de la Caisse régionale Nord de France réduirait les revenus qui rémunèrent la fourniture de ces services. Même en l’absence de repli du marché, toute sous-performance des organismes de placement collectif de Crédit Agricole S.A. ou de ses produits d’assurance-vie pourrait entraîner une accélération des rachats et une diminution des souscriptions, ce qui aurait pour conséquence une contraction des commissions que la Caisse régionale Nord de France perçoit sur les activités de gestion d’actifs et d’assurance. f. la Caisse régionale Nord de France doit assurer une gestion actif-passif adéquate afin de maîtriser le risque de perte. Des replis prolongés du marché pourraient réduire la liquidité, rendant plus difficile la cession d’actifs et pouvant engendrer des pertes significatives La Caisse régionale Nord de France est exposée au risque que la maturité, le taux d’intérêt ou la devise de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs. L’échéancier de paiement d’un certain nombre d’actifs de la Caisse régionale Nord de France est incertain, et si la Caisse régionale Nord de France perçoit des revenus inférieurs aux prévisions à un moment donné, il pourrait avoir besoin d’un financement supplémentaire provenant du marché pour faire face à ses obligations. Bien Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 40 que la Caisse régionale Nord de France s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion des risques, il ne peut être garanti que ces limites seront pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui résulterait de l’inadéquation entre ces actifs et passifs. L’objectif de la Caisse régionale Nord de France en matière de gestion de sa liquidité est d’être en situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées. Au 30 juin 2021, la Caisse régionale Nord de France affichait un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme du profil de risque de liquidité) de 195,3% 6 supérieur au plancher réglementaire de 100 %. g. L’évolution des prix, la volatilité ainsi que de nombreux paramètres exposent la Caisse régionale Nord de France à des risques de marché Les activités de la Caisse régionale Nord de France sont impactées de manière significative par les conditions des marchés financiers qui sont, à leur tour, affectées par la conjoncture économique, actuelle et à venir, notamment en France et en Europe. Une évolution défavorable des conditions du marché, de la conjoncture économique ou du contexte géopolitique pourrait à l’avenir mettre les établissements financiers à l’épreuve en complexifiant l’environnement au sein duquel ils opèrent. La Caisse régionale Nord de France est ainsi fortement exposée aux risques suivants : les fluctuations des taux d’intérêt et des cours des titres. À titre d’exemple, la Caisse régionale Nord de France est sensible à la potentielle volatilité des marchés qui serait engendrée par l’action concertée d’investisseurs, par le biais de plateforme de réseaux sociaux pour gonfler le prix de l’action de certains émetteurs ou de certaines matières premières. De telles activités, que l’action Caisse régionale Nord de France soit la cible ou non, peuvent créer une incertitude sur les valorisations et engendrer des conditions de marché imprévisibles, et pourraient avoir des effets défavorables sur la Caisse régionale Nord de France et ses contreparties. Si les conditions financières de la Caisse régionale Nord de France ou de ses contreparties devaient se détériorer, la Caisse régionale Nord de France pourrait subir des pertes sur ses financements et les transactions avec ses contreparties, en plus d’autres effets négatifs indépendants. La Caisse régionale Nord de France utilise des stress tests afin de quantifier son exposition potentielle dans des scénarios extrêmes, tels que décrits et quantifiés au paragraphe 2.3.2 de la gestion de risques. Toutefois, ces techniques reposent sur des méthodologies statistiques basées sur des observations historiques qui peuvent s’avérer peu représentatives des conditions de marché futures. En conséquence, l’exposition de la Caisse régionale Nord de France aux risques de marché dans des scénarios extrêmes pourrait être plus importante que les expositions anticipées par ces techniques de quantification. La Caisse régionale ne détient pas de portefeuille de trading et ne génère pas de montant d’actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque de marché. h. Les événements futurs pourraient s’écarter des hypothèses et estimations retenues par l’équipe de direction de la Caisse régionale Nord de France dans le cadre de la préparation des états financiers, ce qui pourrait engendrer des pertes imprévues Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à la date du 30 juin 2021, la Caisse régionale Nord de France est tenue de prendre en compte certaines estimations dans la préparation de ses états financiers, y compris notamment des estimations comptables pour déterminer les provisions pour pertes sur prêts, les provisions pour litiges futurs et la juste valeur de certains actifs et passifs. Si les estimations ainsi déterminées par la Caisse régionale Nord de France s’avéraient 6 LCR de fin de période. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 41 substantiellement inexactes, ou si les méthodes permettant de déterminer ces estimations étaient modifiées dans les normes ou interprétations IFRS, la Caisse régionale Nord de France pourrait enregistrer des pertes imprévues. i. Les stratégies de couverture mises en place par la Caisse régionale Nord de France pourraient ne pas écarter tout risque de pertes Si l’un quelconque des instruments ou stratégies de couverture utilisés par la Caisse régionale Nord de France pour couvrir différents types de risques auxquels elle est exposée dans la conduite de ses activités s’avérait inopérant, la Caisse régionale Nord de France pourrait subir des pertes. Nombre de ses stratégies sont fondées sur l’observation du comportement passé du marché et l’analyse des corrélations historiques. Par exemple, si la Caisse régionale Nord de France détient une position longue sur un actif, elle pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la couverture mise en place par la Caisse régionale Nord de France pourrait n’être que partielle ou les stratégies pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute évolution inattendue du marché pourrait également diminuer l’efficacité des stratégies de couverture de la Caisse régionale Nord de France. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant des couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés par la Caisse régionale Nord de France. Au 30 juin 2021, l’encours de swaps de macro-couverture s’élève à 4 556 M€. 2.2.3 Risques opérationnels et risques connexes Le risque opérationnel de la Caisse régionale Nord de France inclut le risque de non-conformité, le risque juridique et également les risques générés par le recours à des prestations externalisées. Sur la période allant de 2018 à 2020, les incidents de risque opérationnel pour la Caisse régionale Nord de France se répartissent tel que suit : la catégorie “Exécution, livraison et gestion processus” représente 3,15 % des pertes opérationnelles, la catégorie “Clients, produits et pratiques commerciales” représente 8,06% des pertes opérationnelles et la catégorie “Fraude externe” représente 26,5 % des pertes opérationnelles. Les autres incidents de risque opérationnel se répartissent entre la pratique en matière d’emploi et sécurité (13,3 %), la fraude interne (-0,3 %), le dysfonctionnement de l’activité et des systèmes (0,05%). Par ailleurs, le montant des actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque opérationnel auquel est exposée la Caisse régionale Nord de France s’élevait à 525 323 milliers d’euros au 30 juin 2021. a. La Caisse régionale Nord de France est exposée aux risques de fraude externe et interne La fraude se définit comme un acte intentionnel effectué dans l’objectif d’obtenir un avantage matériel ou immatériel au détriment d’une personne ou d’une organisation perpétré en contrevenant aux lois, règlements ou règles internes ou en portant atteinte aux droits d’autrui ou encore en dissimulant tout ou partie d’une opération ou d’un ensemble d’opérations ou de leurs caractéristiques. À fin juin 2021, le montant de la fraude avérée pour le périmètre Nord de France s’élève à -2,235 millions d’euros contre -2,344 millions d’euros au premier semestre 2020. Dans un contexte d’augmentation des tentatives de fraude externe et de complexification de leurs modes opératoires (via notamment la cybercriminalité), les principaux enjeux résident désormais Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 42 dans la proactivité des acteurs bancaires. La prévention de la fraude vise ainsi à préserver les intérêts de la Banque et à protéger les clients. Les conséquences de ces risques de fraude pourraient s’avérer significatives. b. La Caisse régionale Nord de France est exposée aux risques liés à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes informatiques et de ceux des tiers La technologie est au cœur de l’activité des banques en France, et la Caisse régionale Nord de France continue à déployer son modèle multicanal dans le cadre d’une relation durable avec ses clients. Dans ce contexte, la Caisse régionale Nord de France est confrontée au cyber risque, c’est-à-dire au risque causé par un acte malveillant et/ou frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler des informations (données personnelles, bancaires/ assurantielles, techniques ou stratégiques), processus et utilisateurs dans le but de porter significativement préjudice aux sociétés, leurs employés, partenaires et clients. Le cyber risque est devenu une priorité en matière de risques opérationnels. Le patrimoine informationnel des entreprises est exposé à de nouvelles menaces complexes et évolutives qui pourraient impacter de manière significative, en termes financiers comme de réputation, toutes les entreprises et plus spécifiquement les établissements du secteur bancaire. La professionnalisation des organisations criminelles à l’origine des cyber-attaques a conduit les autorités réglementaires et de supervision à investir le champ de la gestion des risques dans ce domaine. Comme la plupart des banques, la Caisse régionale Nord de France dépend étroitement de ses systèmes de communication et d’information dans la conduite de l’ensemble de ses métiers. Toute panne, interruption ou défaillance dans la sécurité dans ces systèmes pourrait engendrer des pannes ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion des fichiers clients, de comptabilité générale, des dépôts, de service et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, les systèmes d’information de la Caisse régionale Nord de France devenaient défaillants, même sur une courte période, la Caisse régionale Nord de France se trouverait dans l’incapacité de répondre aux besoins de certains de ses clients dans les délais impartis et pourrait ainsi perdre des opportunités commerciales. De même, une panne temporaire des systèmes d’information de la Caisse régionale Nord de France, en dépit des systèmes de sauvegarde et des plans d’urgence qui pourraient être déployés, pourrait engendrer des coûts significatifs en termes de récupération et de vérification d’information. La Caisse régionale Nord de France ne peut assurer que de telles défaillances ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisaient, qu’elles seraient traitées d’une manière adéquate. La survenance de toute défaillance ou interruption pourrait en conséquence impacter sa situation financière et ses résultats. La Caisse régionale Nord de France est aussi exposée au risque d’interruption ou de dysfonctionnement opérationnel d’un agent compensateur, de marchés des changes, de chambres de compensation, de banques dépositaires ou de tout autre intermédiaire financier ou prestataire externe de services auxquels la Caisse régionale Nord de France a recours pour exécuter ou faciliter ses transactions sur instruments financiers. La Caisse régionale Nord de France est également exposée au risque de défaillance des fournisseurs de service informatique externes, telles que les entreprises offrant des espaces de stockage de données “cloud”. En raison de son interconnexion grandissante avec ses clients, la Caisse régionale Nord de France pourrait également voir augmenter son exposition au risque de dysfonctionnement opérationnel des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information de la Caisse régionale Nord de France, et ceux de ses clients, de ses prestataires de services et de ses contreparties, pourraient également être sujets à des dysfonctionnements ou interruptions en conséquence d’un cyber-crime ou d’un acte de cyber-terrorisme. La Caisse régionale Nord de France ne peut garantir que de tels dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systèmes ou dans ceux de tiers ne se produiront pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront résolus de manière adéquate. Sur la période allant de 2018 à 2020, les pertes opérationnelles au titre du risque de dysfonctionnement de l’activité et des systèmes ont représenté 0,05 % des pertes opérationnelles. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 43 c. Les politiques, procédures et méthodes de gestion des risques mises en œuvre par la Caisse régionale Nord de France pourraient l’exposer à des risques non identifiés ou non anticipés, susceptibles d’engendrer des pertes significatives Les techniques et stratégies de gestion des risques utilisées par la Caisse régionale Nord de France pourraient ne pas garantir une diminution effective de son exposition au risque dans tous les environnements de marché ou de son exposition à tout type de risques, y compris aux risques qu’il ne saurait pas identifier ou anticiper. Par ailleurs, les procédures et politiques de gestion des risques utilisées par la Caisse régionale Nord de France ne permettent pas non plus de garantir une diminution effective de son exposition dans toutes les configurations de marché. Ces procédures pourraient également s’avérer inopérantes face à certains risques, en particulier ceux que la Caisse régionale Nord de France n’a pas préalablement identifiés ou anticipés. Certains des indicateurs et outils qualitatifs que la Caisse régionale Nord de France utilise dans le cadre de la gestion des risques s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour évaluer son exposition, la Caisse régionale Nord de France applique des outils statistiques et autres à ces observations. Ces outils et indicateurs pourraient toutefois ne pas prédire efficacement l’exposition au risque de la Caisse régionale Nord de France. Cette exposition pourrait, par exemple, naître de facteurs qu’elle n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou de mouvements de marché sans précédent. Ceci diminuerait sa capacité à gérer ses risques et pourrait impacter son résultat. Les pertes subies par la Caisse régionale Nord de France pourraient alors s’avérer être nettement supérieures aux pertes anticipées sur la base des mesures historiques. Par ailleurs, certains des processus que la Caisse régionale Nord de France utilise pour évaluer son exposition au risque sont le résultat d’analyses et de facteurs complexes qui pourraient se révéler incertains. Les modèles tant qualitatifs que quantitatifs utilisés par la Caisse régionale Nord de France pourraient ne pas s’avérer exhaustifs et pourraient exposer la Caisse régionale Nord de France à des pertes significatives ou imprévues. En outre, bien qu’aucun fait significatif n’ait à ce jour été identifié à ce titre, les systèmes de gestion du risque sont également soumis à un risque de défaut opérationnel, y compris la fraude. Au 30 juin 2021, la Caisse régionale Nord de France a une exigence de fonds propres prudentiels de 42,03 millions d’euros au titre de la couverture de la perte extrême estimée relative à ses risques opérationnels. d. Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse régionale Nord de France pourrait avoir un impact défavorable sur son activité Les activités de la Caisse régionale Nord de France dépendent en grande partie du maintien d’une réputation solide en matière de conformité et d’éthique. Toute procédure judiciaire ou mauvaise publicité visant la Caisse régionale Nord de France sur des sujets tels que la conformité ou d’autres questions similaires pourrait porter préjudice à sa réputation, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur ses activités. Ces questions englobent une gestion inadéquate de conflits d’intérêts potentiels ou d’exigences légales et réglementaires ou des problématiques en matière de concurrence, de déontologie, de blanchiment, de sécurité de l’information et de pratiques commerciales. La Caisse régionale Nord de France est exposée à tout manquement d’un salarié, ainsi qu’à toute fraude ou malversation commise par des intermédiaires financiers, ce qui pourrait également nuire à sa réputation. Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse régionale Nord de France pourrait entraîner une baisse d’activité, susceptible de peser sur ses résultats et sa situation financière. Une gestion inadéquate de ces problématiques pourrait également engendrer un risque juridique supplémentaire, ce qui pourrait accroître le nombre de litiges et exposer la Caisse régionale Nord de France à des amendes ou des sanctions réglementaires. Le risque de réputation est significatif pour la Caisse régionale Nord de France et géré par le service Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 44 Conformité et Sécurité Financière de la Caisse régionale Nord de France qui assure notamment la prévention et le contrôle des risques de non-conformité avec dans ce cadre, la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude et de la corruption, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs. e. La Caisse régionale Nord de France est exposée au risque de payer des dommages-intérêts ou des amendes élevés résultant de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives qui pourraient être engagées à son encontre Le service juridique a deux objectifs principaux : la maîtrise du risque juridique, potentiellement générateur de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales, et l’appui juridique nécessaire afin de permettre d’exercer ses activités. Les provisions pour litiges représentent 2,7 millions d’euros au 30 juin 2021, versus 2,4 millions d’euros au 31 décembre 2020. 2.2.4 Risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse régionale Nord de France évolue a. La pandémie de coronavirus (COVID-19) en cours pourrait affecter défavorablement l’activité, les opérations et les performances financières de la Caisse régionale Nord de France Les incertitudes ne sont pas intégralement levées sur les évolutions de la situation sanitaire en Europe, du fait d’une certaine difficulté à atteindre un niveau de vaccination de la population suffisant et du développement de variants plus contagieux (notamment le variant Delta). La mise en place éventuelle de nouvelles mesures restrictives dans certains pays européens (« jauges », couvre- feux, fermeture des frontières, reconfinements, etc.), qui pourrait freiner l’activité économique et peser sur la confiance des agents économiques, ne peut pas être exclue. Par ailleurs, des incertitudes fortes subsistent quant aux dommages effectifs causés par la crise sur l’appareil productif (défaillances d’entreprises) et le marché du travail (chômage), aujourd’hui limités par les mesures de soutien budgétaires et monétaires à l’économie. Le pilotage et le ciblage de la sortie de ces mesures par les États (notamment États français et italien) et les banques centrales (notamment Banque centrale européenne) sont des étapes clés. De plus, les évolutions très inégales de l’épidémie et de la vaccination à travers le monde, en particulier dans certains pays émergents qui peinent à contrôler le virus, conduisent au maintien de mesures gouvernementales restrictives et continuent à perturber le commerce mondial et les chaînes d’approvisionnement ainsi que la mobilité internationale. Cela pourrait fragiliser certains pays et peser plus particulièrement sur certains secteurs (tourisme, transport aérien), freinant ainsi l’activité économique mondiale. Dans ce contexte la Commission européenne a revu à la hausse en juillet 2021 ses prévisions de croissance pour l’année 2021 à 4,8% pour la zone euro et 6% pour la France (contre 4,3% et 5,7% prévus en mai 2021), mais n’a pas revu ses prévisions de la croissance mondiale hors Union Européenne. Elle souligne que les incertitudes et les risques restent élevées, notamment en raison des inquiétudes autour des variants du virus. En dépit de l’effet des mesures de soutien mises en œuvre dans de nombreux pays, les effets de la pandémie sur l’économie et les marchés financiers à l’échelle internationale ont eu et sont susceptibles de continuer à avoir un impact défavorable significatif sur les résultats des métiers et la situation financière de la Caisse régionale Nord de France. Cet impact incluait et pourrait inclure à l’avenir : (1) une dégradation de la liquidité du Groupe Crédit Agricole (affectant son ratio de liquidité à court terme (LCR)) due à divers facteurs comprenant notamment une augmentation des tirages des clients corporate sur les lignes de crédit, (2) une baisse des revenus notamment (a) imputable à un ralentissement de la production dans certaines activités, (b) liée à une baisse des revenus de Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 45 commissions et de frais, conséquence notamment de la moindre collecte en gestion d’actifs et d’une baisse des commissions bancaires et d’assurance, et (c) liée à une baisse des revenus dans la gestion d’actifs et l’assurance, (3) une augmentation du coût du risque résultant d’une dégradation des perspectives macroéconomiques, de l’octroi de moratoires et plus généralement de la détérioration des capacités de remboursement des entreprises et des consommateurs, notamment dans la perspective de la levée de mesures de soutien dans certains pays, (4) un risque accru de dégradation des notations suite aux revues sectorielles de certaines agences de notation et suite aux revues internes des modèles de Crédit Agricole S.A. et (5) des actifs pondérés par les risques (risk weighted assets ou RWAs) plus élevés en raison de la détérioration des paramètres de risque, qui pourraient à leur tour affecter la situation de capital de la Caisse régionale Nord de France (et notamment son ratio de solvabilité). Ainsi, le coût du risque pourrait continuer à être affecté en 2021 par la détérioration des capacités de remboursement des entreprises (entreprises fragiles, fraudes révélées par la crise) et des consommateurs, la dégradation des notations des contreparties dont les encours passent des “Stage 1” à “Stage 2”, la sensibilité de certains secteurs, notamment : 1. liés au maintien de restrictions à la circulation ou aux rassemblements des personnes, pour ce qui concerne le transport aérien, la croisière, la restauration, le tourisme international, l’événementiel ; 2. dont le niveau de demande demeurerait durablement en dessous de la normale ou enfin ; 3. qui demeurent fragilisés par des changements structurels des habitudes de consommateurs induites par la crise sanitaire, par exemple dans les secteurs de la distribution de biens non alimentaires. En outre, le secteur de l’immobilier commercial est un secteur à surveiller, la crise sanitaire ayant accéléré les menaces préexistantes dans certains segments, tels que les centres commerciaux mis à mal par les achats en ligne et le segment des bureaux confronté à des changements structurels si les tendances de télétravail se confirment. Les secteurs regroupant les clients ayant bénéficié de PGE ou de reports d’échéances crédit, ainsi que ceux appartenant aux secteurs d'activité économiques particulièrement exposés aux conséquences de la crise ont fait l’objet d’un provisionnement additionnel en 2020 pour tenir compte de leur sensibilité accrue. Ces secteurs restent considérés par la Caisse régionale comme sensibles au 30 juin 2021. Cependant, au premier semestre 2021, les scénarios économiques, intégrant une perspective plus favorable pour 2021 par rapport à la référence utilisée au troisième trimestre 2020, ont généré un moindre provisionnement lié au scénario économique en Stage 1 et Stage 2. Enfin, en termes de solvabilité, la crise pourrait avoir des impacts sur le ratio de CET1 de la Caisse régionale Nord de France, tels qu’un niveau de résultat conservé plus modeste et une hausse des emplois pondérés liée aux dégradations de notations. Le ratio CET1 non phasé de la Caisse régionale Nord de France s’établit à 26,3% au 30 juin 2021 versus 26,9% au 31 mars 2021, et 25% au début de la crise au 31 mars 2020. Cette évolution ne préjuge en rien du niveau qu’atteindra le ratio CET1 sur les prochains trimestres. En particulier, l’incertitude reste forte sur l’évolution du taux de chômage, l’utilisation de l’épargne accumulée, le scénario sanitaire et l’agenda du déploiement puis du retrait des mesures publiques, et, plus généralement, sur les conséquences de l’évolution de l’activité économique sur le résultat conservé, les emplois pondérés, et les décisions réglementaires. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 46 b. Des conditions économiques et financières défavorables ont eu par le passé, et pourraient avoir à l’avenir, un impact sur la Caisse régionale Nord de France et les marchés sur lesquels elle opère Dans l’exercice de ses activités, la Caisse régionale Nord de France est spécifiquement exposée à l’évolution des marchés financiers et à l’évolution de la conjoncture économique en France. Une détérioration des conditions économiques sur les principaux marchés sur lesquels la Caisse régionale Nord de France intervient pourrait notamment avoir une ou plusieurs des conséquences suivantes : un contexte économique défavorable affecterait les activités et les opérations des clients de la Caisse régionale Nord de France, ce qui pourrait réduire les revenus et accroître le taux de défaut sur les emprunts et autres créances clients ; une baisse des cours des titres obligataires pourrait impacter la rentabilité des activités de la Caisse régionale Nord de France ; les politiques macroéconomiques adoptées en réponse aux conditions économiques, réelles ou anticipées, pourraient avoir des effets imprévus, et potentiellement des conséquences sur les paramètres de marché tels que les taux d’intérêt et les taux de change, lesquels pourraient à leur tour impacter les activités de la Caisse régionale Nord de France les plus exposées au risque de marché ; la perception favorable de la conjoncture économique, globale ou sectorielle, pourrait favoriser la constitution de bulles spéculatives, ce qui pourrait, en conséquence, exacerber l’impact des corrections qui pourraient être opérées lorsque la conjoncture se détériorera ; une perturbation économique significative (à l’image de la crise financière de 2008 ou de la crise de la dette souveraine en Europe en 2011) pourrait avoir un impact significatif sur toutes les activités de la Caisse régionale Nord de France, en particulier si la perturbation était caractérisée par une absence de liquidité sur les marchés, qui rendrait difficile la cession de certaines catégories d’actifs à leur valeur de marché estimée, voire empêcherait toute cession. À ce titre, dans un contexte de croissance globale en baisse en 2020 et de politiques monétaires très accommodantes, une détérioration supplémentaire des conditions économiques accroîtrait les difficultés et les défaillances d’entreprises et le taux de chômage pourraient repartir à la hausse, augmentant la probabilité de défaut des clients. L’accroissement de l’incertitude pourrait avoir un impact négatif fort sur la valorisation des actifs risqués, sur les devises des pays en difficulté et sur le prix des matières premières. Le contexte politique et géopolitique, plus conflictuel et tendu, induit une incertitude plus forte et augmente le niveau global de risque. Cela qui peut conduire, en cas de hausse de tensions ou de matérialisation de risques latents, à des mouvements de marché importants et peser sur les économies : Brexit, crises sociales…, En France, peut également s’opérer une baisse de confiance sensible dans le cas d’une dégradation plus marquée du contexte social qui conduirait les ménages à moins consommer et à épargner par précaution, et les entreprises à retarder leurs investissements, ce qui serait dommageable à la croissance et à la qualité d’une dette privée qui a davantage progressé que dans le reste de l’Europe. Le niveau très bas des taux conduit les investisseurs, à la recherche de rendement, à s’orienter vers des actifs plus risqués et peut entraîner la formation de bulles d’actifs financiers et sur certains marchés immobiliers. Il conduit également les agents économiques privés et les États à s’endetter et les niveaux de dette sont parfois très élevés. Cela renforce les risques en cas de retournement de marché. Il est difficile d’anticiper le repli de la conjoncture économique ou des marchés financiers, et de déterminer quels marchés seront les plus touchés. Si la conjoncture économique ou les conditions de marché en France ou ailleurs en Europe, ou les marchés financiers dans leur globalité, venaient à se Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 47 détériorer ou devenaient plus volatils de manière significative, les opérations de la Caisse régionale Nord de France pourraient être perturbées et ses activités, ses résultats et sa situation financière pourrait en conséquence subir un impact défavorable significatif. c. La Caisse régionale Nord de France intervient dans un environnement très réglementé et les évolutions législatives et réglementaires en cours pourraient impacter de manière importante sa rentabilité ainsi que sa situation financière La Caisse régionale Nord de France est soumise à une réglementation importante et à de nombreux régimes de surveillance dans les juridictions où elle exerce ses activités. Cette réglementation couvre notamment, à titre d’illustration : les exigences réglementaires et prudentielles applicables aux établissements de crédit, en ce compris les règles prudentielles en matière d’adéquation et d’exigences minimales de fonds propres et de liquidité, de diversification des risques, de gouvernance, de restriction en terme de prises de participations et de rémunérations telles que définies notamment par le Règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (tel que modifié, notamment, par le Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 et par le Règlement (UE) 2020/873 du Parlement européen et du Conseil du 24 juin 2020) et la directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l’accès à l’activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d’investissement telle que transposée en droit interne (telle que modifiée par la directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019) ; aux termes de ces réglementations, les établissements de crédit tels que la Caisse régionale Nord de France doivent se conformer à des exigences de ratio de fonds propres minimum, de diversification des risques et de liquidité, de politique monétaire, de reporting/déclarations, ainsi qu’à des restrictions sur les investissements en participations. Au 30 juin 2021, le ratio CET1 non phasé de la Caisse régionale Nord de France atteint 26,3% et le ratio global non phasé 26,5% ; les règles applicables au redressement et à la résolution bancaire transposant en droit interne les dispositions de la Directive 2014/59/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprise d’investissement tel que modifiée notamment par la Directive (UE) 2019/879 du Parlement et du Conseil du 20 mai 2019 en ce qui concerne la capacité d’absorption des pertes et de recapitalisation des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (la “DRRB”) ; notamment, la Caisse régionale Nord de France est placée sous la surveillance de la BCE à laquelle un plan de redressement du Groupe Crédit Agricole est soumis chaque année conformément à la réglementation applicable (pour plus d’informations, se référer à la section “Gestion des risques” du Document d’enregistrement unique 2020 de Crédit Agricole). En outre, la contribution de la Caisse régionale Nord de France au financement annuel du Fonds de résolution unique peut être significative. Au premier semestre 2021, la contribution de la Caisse régionale Nord de France au Fonds de résolution unique s’élève à 2,3 millions d’euros vs 3 millions d’euros au premier semestre 2020 ; les réglementations applicables aux instruments financiers (en ce compris les actions et autres titres émis par la Caisse régionale Nord de France), ainsi que les règles relatives à l’information financière, à la divulgation d’informations et aux abus de marché (Règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché) qui accroît notamment les obligations du Groupe Crédit Agricole en matière de transparence et de reporting ; Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 48 les politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres politiques des banques centrales et des autorités de régulation ; les réglementations encadrant certains types de transactions et d’investissements, tels que les instruments dérivés et opérations de financement sur titres et les fonds monétaires (Règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les produits dérivés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux) ; les réglementations des infrastructures de marché, telles que les plateformes de négociation, les contreparties centrales, les dépositaires centraux et les systèmes de règlement-livraison de titres ; la législation fiscale et comptable dans les juridictions où le Groupe Crédit Agricole exerce ses activités, ainsi que les règles et procédures relatives au contrôle interne, à la gestion des risques et à la conformité. En conséquence de certaines de ces mesures, la Caisse régionale Nord de France pourrait être contrainte de réduire la taille de certaines de ses activités afin de se conformer aux nouvelles exigences créées par ces dernières. Ces mesures pourraient également accroître les coûts de mise en conformité. En outre, certaines de ces mesures pourraient accroître de manière importante les coûts de financement de la Caisse régionale Nord de France, notamment en obligeant la Caisse régionale Nord de France à augmenter la part de son financement constituée de capital et de dettes subordonnées, dont les coûts sont plus élevés que ceux des titres de créance senior. Le non-respect de ces réglementations pourrait avoir des conséquences importantes pour la Caisse régionale Nord de France : un niveau élevé d’intervention des autorités réglementaires ainsi que des amendes, des sanctions internationales politiques, des blâmes publics, des atteintes portées à la réputation, une suspension forcée des opérations ou, dans des cas extrêmes, le retrait de l’autorisation d’exploitation. Par ailleurs, des contraintes réglementaires pourraient limiter de manière importante la capacité de la Caisse régionale Nord de France à développer ses activités ou à poursuivre certaines de ses activités. De surcroît, des mesures législatives et réglementaires sont entrées en vigueur ces dernières années ou pourraient être adoptées ou modifiées en vue d’introduire ou de renforcer un certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l’environnement financier global. Même si ces nouvelles mesures visent à prévenir la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, elles ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de continuer à modifier, l’environnement dans lequel la Caisse régionale Nord de France et d’autres institutions financières opèrent. À ce titre, ces mesures qui ont été ou qui pourraient être adoptées à l’avenir incluent un renforcement des exigences de fonds propres et de liquidité), des taxes sur les transactions financières, des plafonds ou taxes sur les rémunérations des salariés dépassant certains niveaux déterminés, des limites imposées aux banques commerciales concernant les types d’activités qu’elles sont autorisées à exercer (interdiction ou limitation des activités de trading pour compte propre, des investissements et participations dans des fonds de capital-investissement et des hedge funds), l’obligation de circonscrire certaines activités, des restrictions sur les types d’entités autorisées à réaliser des opérations de swap, certains types d’activités ou de produits financiers tels que les produits dérivés, la mise en place d’une procédure de dépréciation ou de conversion obligatoire de certains instruments de dette en titres de capital en cas de procédure de résolution, et plus généralement des dispositifs renforcés de redressement et de résolution, de nouvelles méthodologies de pondération des risques (notamment dans les activités d’assurance), des tests de résistance périodiques et le renforcement des pouvoirs des autorités de supervision. Certaines des nouvelles mesures adoptées après la crise financière devraient ainsi être modifiées, affectant la prévisibilité des régimes réglementaires auxquels la Caisse régionale Nord de France est soumise et nécessitant une mise en œuvre rapide susceptible de mobiliser d’importantes ressources au sein la Caisse régionale Nord de France. En outre, l’adoption de ces nouvelles mesures pourrait accroître les contraintes pesant sur la Caisse Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 49 régionale Nord de France et nécessiter un renforcement des actions menées par la Caisse régionale Nord de France présentées ci-dessus en réponse au contexte réglementaire existant. Par ailleurs, l’environnement politique global a évolué de manière défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par une forte pression politique pesant sur les organes législatifs et réglementaires favorisant l’adoption de mesures réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent également impacter le financement de l’économie et d’autres activités économiques. Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires dont l’ampleur et la portée sont largement imprévisibles, il est impossible de prévoir leur impact réel sur la Caisse régionale Nord de France, mais son impact pourrait être très important. Par ailleurs, un certain nombre d’ajustement et de nouveautés réglementaires (ainsi que des reports quant à la date d’application de certaines règles notamment liées aux exigences prudentielles) ont été mises en place par les autorités nationales et européennes dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19. Le caractère pérenne ou temporaire de ces ajustements et nouveautés, ainsi que l’évolution de la règlementation prise en lien avec ladite situation sanitaire, sont encore incertains, de sorte qu’il est impossible à ce stade de déterminer ou de mesurer leurs impacts réels sur la Caisse régionale Nord de France à ce stade. 2.2.5 Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale Nord de France a. La Caisse régionale Nord de France pourrait ne pas être en mesure d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée La Caisse régionale s’est fixée des objectifs commerciaux et financiers. Ces objectifs financiers ont été établis principalement à des fins de planification interne et d’affectation des ressources, et reposent sur un certain nombre d’hypothèses relatives à la conjoncture économique et à l’activité des métiers du Groupe Crédit Agricole. Ces objectifs financiers ne constituent ni des projections ni des prévisions de résultats. Les résultats actuels de la Caisse régionale Nord de France sont susceptibles de s’écarter (et pourraient s’écarter sensiblement), à plusieurs titres, de ces objectifs, notamment en raison de la réalisation d’un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section. b. Le commissionnement en assurance dommages pourrait être affecté par une dégradation élevée de la sinistralité Une dégradation élevée de la sinistralité en assurance dommages pourrait avoir pour conséquence une réduction des commissions que la Caisse régionale Nord de France perçoit sur cette activité. c. Des événements défavorables pourraient affecter simultanément plusieurs activités de la Caisse régionale Nord de France Bien que les principales activités de la Caisse régionale Nord de France soient chacune soumise à des risques propres et à des cycles de marché différents, il est possible que des événements défavorables affectent simultanément plusieurs activités de la Caisse régionale Nord de France. Par exemple, une baisse des taux d’intérêts pourrait impacter simultanément la marge d’intérêt sur les prêts, le rendement et donc la commission réalisée sur les produits de gestion d’actif, assurance. Dans une telle situation, la Caisse régionale Nord de France pourrait ne pas tirer avantage de la diversification de ses activités dans les conditions escomptées. Par exemple, des conditions macroéconomiques Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 50 défavorables pourraient impacter la Caisse régionale Nord de France à plusieurs titres, en augmentant le risque de défaut dans le cadre de ses activités de prêt, en réduisant la valeur de ses portefeuilles de titres et les revenus dans ses activités générant des commissions. Lorsqu’un événement affecte défavorablement plusieurs activités, son impact sur les résultats et la situation financière de la Caisse régionale Nord de France est d’autant plus important. d. La Caisse régionale Nord de France est exposée aux risques climatiques et environnementaux La Caisse régionale Nord de France est directement exposée aux risques climatiques à travers ses outils d’exploitation, pour des impacts qui demeurent cependant marginaux. Les contreparties de la Caisse régionale peuvent en revanche être directement affectées par des aléas climatiques, dont les impacts peuvent être significatifs, et, de fait, indirectement, affecter la Caisse régionale Nord de France. Cela conduit à considérer les risques climatiques comme des facteurs de risques influençant les autres risques existants, notamment de crédit. À titre d’exemple, lorsque la Caisse régionale Nord de France prête à des entreprises dont les activités émettent des gaz à effet de serre, elle se retrouve exposée au risque qu’une réglementation, ou des limitations plus strictes soient imposées à son emprunteur, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur la qualité de crédit de ce dernier. De telles conséquences peuvent aussi naître des changements technologiques accélérant la transition vers une économie plus sobre en carbone, ou de changements de comportements des clients finaux. De la même manière, ces impacts défavorables peuvent être liés à des évènements de risque physique – de type catastrophe naturelle, mais aussi changement sur le long terme des modèles climatiques (hausse des fréquences et des incidences d’évènements de type sècheresse, inondation, élévation du niveau de la mer …) – impactant négativement les contreparties de la Caisse régionale Nord de France dans l’exercice de leurs activités. Enfin, les impacts négatifs des contreparties sur d’autres facteurs environnementaux notamment de réduction/perte de biodiversité, ou usage des ressources peuvent dégrader la qualité de la contrepartie ou entrainer des risques de réputation. Avec l’accélération des contraintes de transition pour lutter contre les changements climatiques, l’intensification des phénomènes climatiques aigus et l’enjeux de préservation des ressources, la Caisse régionale Nord de France devra adapter ses activités et la sélection de ses contreparties de manière appropriée afin d’atteindre ses objectifs stratégiques et éviter de subir des pertes. À travers le Plan moyen terme et sa stratégie climat, le Groupe Crédit Agricole s’est engagé à sortir totalement du charbon thermique en 2030, pour les pays de l’Union européenne et de l’OCDE, et en 2040 pour le reste du monde. Des engagements complémentaires ont été pris sur le pétrole et le gaz de schiste. Enfin, le Groupe Crédit Agricole a récemment rejoint l’initiative Net Zero Banking Alliance, pour confirmer son implication dans l’accompagnement de l’économie vers un objectif de neutralité carbone en 2050, avec des jalons contraignants intermédiaires. e. La Caisse régionale Nord de France doit maintenir des notations de crédit élevées, au risque de voir ses activités et sa rentabilité défavorablement affectées Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité de la Caisse régionale Nord de France. Une dégradation importante de leurs notations pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la liquidité et la compétitivité de la Caisse régionale, augmenter son coût de financement, limiter son accès aux marchés de capitaux, déclencher des obligations au titre du programme d’émission de covered bonds de la Caisse régionale Nord de France ou de stipulations contractuelles de certains contrats de trading, de dérivés et de couverture ou encore affecter la valeur des titres qu’elle émet sur le marché. Le coût de financement à long terme non garanti de la Caisse régionale Nord de France auprès des investisseurs est directement lié au spread de crédit de Crédit Agricole S.A (correspondant au montant excédant le taux d’intérêt des titres souverains de même maturité payé aux investisseurs dans des instruments de dette) qui dépendent à leur tour dans une certaine mesure de leur notation Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 51 de crédit. Une augmentation des spreads de crédit peut augmenter de manière importante le coût de financement de la Caisse régionale Nord de France. Les spreads de crédit changent en permanence en fonction du marché et connaissent des évolutions imprévisibles et hautement volatiles. Les spreads de crédit sont également influencés par la perception qu’a le marché de la solvabilité de Crédit Agricole S.A et des Caisses régionales. En outre, les spreads de crédit peuvent être influencés par les fluctuations des coûts d’acquisition des swaps de crédit indexés sur les titres de créance de Crédit Agricole S.A, qui sont influencés à la fois par la notation de ces titres et par un certain nombre de facteurs de marché échappant au contrôle de Crédit Agricole S.A Sur les trois agences de notations sollicitées par le Groupe Crédit Agricole, la perspective est stable selon Moody’s et S&P Global Ratings, et est passée à négative selon Fitch Ratings en 2020, en raison de l’incertitude sur les retombées économiques et financières liées à la crise sanitaire. Pour rappel, les notations du Groupe Crédit Agricole selon Moody’s, S&P Global Ratings et Fitch Ratings sont respectivement de Aa3, A+ et A+. La Caisse régionale bénéficie des même notations S&P Global Ratings et Moody’s. f. La Caisse régionale Nord de France est confrontée à une forte concurrence La Caisse régionale Nord de France est confrontée à une concurrence forte, sur tous les marchés des services financiers, pour tous les produits et services qu’elle offre, y compris dans le cadre de ses activités de banque de détail. La part de marché de la Caisse régionale sur la collecte et les crédits s’élève respectivement à 19,0 % et 23,7 %. Les marchés européens des services financiers sont matures et la demande de services financiers est, dans une certaine mesure, corrélée au développement économique global. Dans ce contexte, la concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les produits et services offerts, les prix, les modalités de distribution, les services proposés aux clients, la renommée de la marque, la solidité financière perçue par le marché et la volonté d’utiliser le capital pour répondre aux besoins des clients. Le phénomène de concentration a donné naissance à un certain nombre de sociétés qui, à l’instar de la Caisse régionale Nord de France, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits, allant de l’assurance, des prêts et dépôts aux services de courtage, de banque d’investissement et de gestion d’actifs. En outre, de nouveaux concurrents compétitifs (y compris ceux qui utilisent des solutions technologiques innovantes), qui peuvent être soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels, émergent également sur le marché. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis à des institutions n’étant pas des banques d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques, reposant sur la technologie de l’Internet, incluant la négociation électronique d’instruments financiers. Ces nouveaux entrants exercent des pressions à la baisse sur les prix des produits et services offerts par la Caisse régionale Nord de France et parviennent à conquérir des parts de marché dans un secteur historiquement stable entre les acteurs financiers traditionnels. De surcroît, de nouveaux usages, notamment de paiements et de banque au quotidien, des nouvelles devises, tels que le bitcoin, et de nouvelles technologies facilitant le traitement des transactions, comme la blockchain, transforment peu à peu le secteur et les modes de consommation des clients. Il est difficile de prédire les effets de l’émergence de ces nouvelles technologies, dont le cadre réglementaire est toujours en cours de définition, mais leur utilisation accrue pourrait redessiner le paysage concurrentiel du secteur bancaire et financier. La Caisse régionale Nord de France doit donc s’attacher à maintenir sa compétitivité en France ou sur les autres grands marchés sur lesquels elle intervient, adapter ses systèmes et renforcer son empreinte technologique pour conserver ses parts de marché et son niveau de résultats. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 52 2.2.6 Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole a. Si l’un des membres du Réseau rencontrait des difficultés financières, Crédit Agricole S.A. serait tenue de mobiliser les ressources du Réseau (en ce compris ses propres ressources) au soutien de l’entité concernée Crédit Agricole S.A. est l’organe central du Réseau Crédit Agricole composé de Crédit Agricole S.A., des Caisses régionales et des Caisses locales, en application de l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier, ainsi que de Crédit Agricole CIB et BforBank en tant que membres affiliés (le “Réseau”). Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacun des établissements membres du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau bénéficie de cette solidarité financière interne et y contribue. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité financière interne. En particulier, ceux-ci ont institué un Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des membres du Réseau qui viendraient à connaître des difficultés. Bien que Crédit Agricole S.A. n’ait pas connaissance de circonstances susceptibles d’exiger à ce jour de recourir au FRBLS pour venir au soutien d’un membre du Réseau, rien ne garantit qu’il ne sera pas nécessaire d’y faire appel à l’avenir. Dans une telle hypothèse, si les ressources du FRBLS devaient être insuffisantes, Crédit Agricole S.A., en raison de ses missions d’organe central, aura l’obligation de combler le déficit en mobilisant ses propres ressources et le cas échéant celles des autres membres du Réseau. En raison de cette obligation, si un membre du Réseau venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l’événement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter la situation financière de Crédit Agricole S.A. et celle des autres membres du Réseau ainsi appelés en soutien au titre du mécanisme de solidarité financière. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite “BRRD”), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201/879 du 20 mai 2019 dite “BRRD2” est venue modifier la BRRD et a été transposée par ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de “point d’entrée unique élargi” (extended SPE) qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. À ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 53 et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci- dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La Loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le Code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57-I du CMF). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le Groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 7. Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette 8, c’est-à- dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L. 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le Groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de 7 Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF. 8 Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 54 résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. b. L’avantage pratique de la Garantie de 1988 émise par les Caisses régionales peut être limité par la mise en œuvre du régime de résolution qui s’appliquerait avant la liquidation Le régime de résolution prévu par la DRRB pourrait limiter l’effet pratique de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, à hauteur de leur capital, réserves et report à nouveau (la “Garantie de 1988”). Ce régime de résolution n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau, ce mécanisme devant s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. Cependant, l’application au Groupe Crédit Agricole des procédures de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la Garantie de 1988, étant précisé que ladite Garantie de 1988 ne peut être appelée que si les actifs de Crédit Agricole S.A. s’avéraient être insuffisants pour couvrir ses obligations à l’issue de sa liquidation ou dissolution. Du fait de cette limitation, les porteurs de titres obligataires et les créanciers de Crédit Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bénéficier de la protection qu’offrirait cette Garantie de 1988. 2.3 Gestion des risques L’organisation, les principes et outils de gestion et de surveillance de ces risques sont décrits de manière détaillée au sein du rapport financier 2020, dans le chapitre consacré à la gestion des risques du rapport de gestion (cf. partie 5.3). Les principales catégories de risques auxquels la Caisse régionale est exposée sont : les risques de crédit, les risques de marché (risque de taux, de prix), les risques structurels de gestion de bilan (risque de taux d’intérêt global et risque de liquidité - la Caisse régionale n’est pas concernée par le risque de change), les risques opérationnels, les risques juridiques, ainsi que les risques de non- conformité. Les principales évolutions constatées sur le premier semestre 2021 sont présentées ci-dessous. 2.3.1 Risques de crédit Les principes, méthodologies et dispositif de gestion du risque de crédit sont décrits de manière détaillée au sein du rapport financier 2020 dans la partie 5.3.4. Ils n’ont pas connu d’évolution significative sur le premier semestre 2021. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 55 I. Exposition et concentration I.1. Exposition au risque de crédit Au 30 juin 2021, le montant agrégé des valeurs comptables brutes des expositions au risque de crédit, au bilan et hors bilan, s’élève à 32,4 milliards d’euros contre 31,4 milliards d’euros au 31 décembre 2020, soit une progression de 3,5% sur la période. Le montant agrégé des corrections de valeur relatives à ces expositions est de 402 millions à fin juin contre 413 millions au 31 décembre 2020. I.2. Concentration Diversification du portefeuille par filière d’activité économique Au 30 Juin 2021, la diversification par filière économique se répartit de la manière suivante : EAD : Exposition au moment du défaut (engagements de bilan et équivalent crédit des engagements hors bilan) Périmètre : Banque de Détail (hors Particuliers) et Grandes Clientèles (approche activité dominante du groupe de risque) La hiérarchie des principales filières, couvrant 91% de notre portefeuille, n’a pas évolué sur l’année glissante. Exposition des prêts et créances Au 30 juin 2021, l’encours des prêts et créances dépréciés sur la clientèle (bucket 3) s’élève à 376,6 M€ contre 410,1 M€ au 31 Décembre 2020 (cf. note 3 des états financiers consolidés). II. Coût du risque Le coût du risque de la Caisse régionale et de ses filiales s’établit à -2,961 M€. Le détail des mouvements impactant le coût du risque est présenté en note 4.8 des états financiers consolidés. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 56 III. Application de la norme IFRS 9 1. Evaluation du risque de crédit Dans le contexte de crise sanitaire et économique liée à la COVID-19, le Groupe revoit régulièrement ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Pour mémoire, une première prise en compte des effets de la crise sanitaire et de ses effets macro-économiques a été déjà intégrée dès l’arrêté du deuxième trimestre 2020. Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au T2- 2021 : Le Groupe a utilisé quatre scénarios, pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur juin 2021, avec des projections qui se présentent comme suit à l’horizon 2023. Ces quatre scénarios intègrent des hypothèses différenciées quant aux impacts de la crise de la COVID-19 sur l’économie, fonctions du caractère plus ou moins rapide et complet du retour à la normale de la mobilité, de l’activité et de la consommation, et dépendant en grande partie des évolutions sanitaires, aujourd’hui encore incertaines. La solidité de la confiance des agents économiques est également décisive : selon les anticipations sur le plan sanitaire, économique et de l’emploi, elle conduit à des comportements d’attentisme et de précaution plus ou moins marqués qui déterminent en conséquence la propension des ménages à consommer l’épargne abondante accumulée durant le confinement et la capacité des entreprises à engager des investissements. L’ampleur, l’efficacité et le calendrier des mesures de soutien de relance gouvernementales ont également un impact important sur l’évolution de l’activité. Le rebond du T3 2020, permis par le déconfinement opéré dans la plupart des pays européens, a été plus fort que prévu. En France, le PIB a rebondi de 18,5 % au T3 vs T2, après une baisse de 13,5 % au T2 vs T1. Il y a eu un deuxième confinement en novembre : son impact sur l’économie nettement moins sévère du fait de restrictions moins fortes (écoles ouvertes) et de l’adaptation de nombreux secteurs aux normes sanitaires. Ainsi, le deuxième confinement a surtout affecté la consommation tandis que l’investissement a progressé au T4. En décembre, un desserrement prudent a été réalisé avec une réouverture des commerces ; à l’issue du confinement, il y a eu la mise en place d’un couvre-feu. La baisse du PIB a été limitée : -1,4% au T4 (/ T3). En moyenne annuelle en 2020, le PIB a reculé de 8,2% sur l’année complète. Le T1 2021 affiche des mesures restrictives renforcées, avec couvre-feu avancé, fermeture des grands centres commerciaux, reconfinements locaux à partir de mi-mars. Les mesures de soutien sont prolongées pour les secteurs très affectés. L’activité est stable, -0,1%, mais demeure en repli de 4,7% par rapport à la « normale » (niveau du T4 2019). Au T2 2021, compte tenu de la forte circulation des variants, un nouveau confinement a lieu de début avril au 19 mai, suivi d’une levée progressive des contraintes sanitaires entre mi-mai et fin juin. Les établissements de services fermés depuis octobre (restaurants, bars, salles de sport, spectacles…) rouvrent progressivement et les campagnes de vaccination montent en charge. Le PIB est prévu en légère hausse dès le T2. Le premier scénario décrit une sortie de crise graduelle mais pas synchronisée, le profil de croissance dépend fortement des hypothèses sanitaires, pour lesquelles l’incertitude reste assez élevée. De plus, les évolutions sanitaires et les mesures décidées ne sont pas homogènes entre les pays européens. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 57 Ce scénario 1 prend les hypothèses suivantes dans l’EU et en France : les mesures sanitaires restrictives mises en place fin 2020 et début 2021 dans l’ensemble de l’UE (confinements, couvre- feux, etc.) sont maintenues dans leurs grandes lignes au T2 (renforcées ou allégées en fonction des pays), du fait des risques liés aux variants ; les campagnes de vaccination montent en puissance peu à peu ; environ 50% de la population adulte de l’UE serait vaccinée fin juin ; au second semestre, la montée en charge des vaccinations et l’assouplissement des mesures sanitaires permettent un redressement graduel de l’activité. Celle-ci retrouverait son niveau « normal » d’avant-crise courant 2022. Dans la Zone Euro, il est prévu une croissance à 4% en 2021 et 4,1% en 2022 après -6,8% en 2020. L’Inflation est projetée à 1,4% en 2021 et 1% en 2022. En France, Au T1 2021, des mesures restrictives renforcées, avec couvre-feu avancé, des fermetures des grands centres commerciaux, des reconfinements locaux à partir de mi-mars sont pris en compte. Un maintien des fermetures administratives pour bars-restaurants, salles de sport, spectacles, événementiel est également intégré. Corollaire, les mesures de soutien sont prolongées pour les secteurs très affectés. L’activité s’améliore un peu, +0,4%, mais demeure en repli de 4,5% par rapport à la « normale » (niveau du T4 2019). Au T2 2021, compte tenu de la forte circulation des variants, de nouvelles mesures restrictives arrivent en avril, conduisant à un recul du PIB de 0,4%. Il y a une montée en charge des campagnes de vaccination. A priori 30 millions de Français seraient vaccinés fin juin dans cette projection de scénario. Au second semestre 2021, sont constatés les effets positifs du déploiement des campagnes de vaccination. Les mesures restrictives seraient assouplies, mais pas supprimées. Il y aurait un redressement de la conjoncture, mais avec une reprise graduelle, malgré les mesures de soutien et le plan de relance, et portée par la consommation, qui retrouve son niveau normal fin 2021 avec une surconsommation possible dans certains secteurs par rapport aux niveaux d’avant-crise. D’autres secteurs resteront cependant fragilisés (aéronautique, automobile, commerce, tourisme, hôtellerie, restauration, culture, …). L’investissement poursuivrait son rétablissement à un rythme plus modéré, faillites, hausse du chômage, maintien d’une épargne de précaution élevée des ménages. En moyenne annuelle en 2021, le PIB progresserait de 5,4%. Il s’accroîtrait de 3,6% en 2022 et retrouverait son niveau d’avant-crise au T2 2022. Les prévisions financières seraient les suivantes dans ce scénario 1 : Une forte remontée des taux américains en 2021 et, par contagion, des taux européens (dans une bien moindre mesure) avec un scénario de reflation dont les causes sont logées aux États-Unis : données économiques américaines plus solides que prévu, déploiement des vaccins et stimulus fiscal massif, pressions inflationnistes avérées et redoutées. Craintes relatives à l’inflation : envolée du prix des matières premières (industrielles mais aussi agricoles ; demande essentiellement tirée par la Chine), hausse du prix du pétrole (demande en hausse et quotas de production qui ont efficacement limité l'offre), envolée des prix du fret maritime (des capacités ont été retirées du marché pendant la crise et l'offre n'a pas suivi le redémarrage de la demande). Le scénario inflation France : au-delà de l’accélération ponctuelle (sensible et largement « technique ») anticipée en 2021, peu de chances que se mette en place un processus d’inflation auto-entretenu Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 58 via la hausse des salaires et des effets de second tour alimentant un retour durable de l’inflation et une hausse massive des taux d’intérêt. La politique monétaire en Zone Euro irait vers un engagement explicite en faveur de taux d’intérêt faibles (et de spreads resserrés) compatibles avec des trajectoires de reprise modérée et d’inflation encore faible → accélération du rythme des achats de la BCE au titre du PEPP (Pandemic Emergency Purchase Program). Concernant les taux d’intérêt, courbe des taux ancrée à la hausse : États-Unis : UST 10 ans vers 1,75% fin 2021 à l’issue d’une remontée « chahutée » compte tenu des profils d'inflation (pic au T2-2021) et de croissance (pic au T3-2021). 2,15% fin 2022. Zone euro : Bund à -0,20% fin 2021 et -0,10% fin 2022 ; OAT à 0,10% fin 2021 et 0,20% fin 2022 (tensions courant 2022 avec les élections présidentielles). Le deuxième scénario implique suppose une sortie de crise sanitaire en Europe plus lente et plus poussive que dans le scénario central. De nouveaux variants virulents, combinés a des campagnes de vaccination longues et difficiles avec une efficacité réduite des vaccins face à ces variants : => assouplissement des mesures sanitaires effectif seulement au S1 2022. Le deuxième scénario reprend des prévisions identiques à celles du premier scénario pour l’année 2020. Pour l’année 2021, il est supposé un profil assez comparable au T1-21 (déconfinement prudent), mais en revanche, une forte pression au T2 2021 et un maintien de mesures restrictives assez marquées au second semestre. La réussite des campagnes vaccinales et l’assouplissement des mesures sanitaires ne seraient vraiment effectifs qu’au premier semestre 2022. Une poursuite de la pandémie accompagnée de mesures de soutien des Etats revues en baisse, d’un manque de visibilité et d’effets de saturation pour les ménages : tout cela conduirait à une confiance des agents très dégradée et demande intérieure très médiocre en 2021 en zone euro. Une croissance serait toutefois assez marquée aux Etats-Unis, affectée par une situation sanitaire un peu moins favorable que dans le scénario central, mais dopée par le plan de relance. Au niveau Zone Euro / France : 2021 : croissance positive mais nettement plus faible que dans le scénario central. Crise sanitaire encore présente au second semestre 2021 et une chute de la confiance conduiraient à une demande intérieure dégradée. Exemple France : croissance de 2,7% en France contre 5,4% en central. Ce chiffre resterait relativement élevé car avec des acquis très positifs fin 2020. 2022 : demande encore fragile au premier semestre. Un redémarrage progressif et croissance annuelle du même ordre qu’en 2021, 3,3% en France, car acquis de croissance très faible fin 2021. Remontée du chômage et des faillites plus marquée que dans le scénario central. Le troisième scénario est légèrement plus favorable que le scénario 1 et prévoit un déploiement rapide des vaccins dans l’UE, avec une montée en puissance de la production des laboratoires, un degré élevé d'acceptation par le public et un niveau élevé d'efficacité du vaccin contre les éventuelles mutations virales. Cela permettrait un retrait plus rapide des contraintes sanitaires (au cours du second semestre 2021). La confiance s’améliore rapidement. D’où un retour du PIB à son niveau d’avant-crise dès la fin 2021 et une croissance assez soutenue en 2022. De plus, les plans de Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 59 relance nationaux et européen se révèlent efficaces et permettent de renforcer le processus de reprise. Par ailleurs, ce scenario prévoit une croissance marquée aux Etats-Unis, avec une forte efficacité du « méga » plan de relance mais sans resserrement violent des conditions financières. Le quatrième scénario, le moins probable, est caractérisé par un repli de l’activité un peu plus fort en 2021 avec un choc supplémentaire en France du type réactivation des tensions sociales, blocages, grèves. En France, dans ce scénario, la demande intérieure fléchirait nettement au 1er semestre 2021. Il y aurait une circulation persistante du virus. Les mesures de soutien de l’État ne seraient pas renouvelées en 2021, et enfin une hausse du chômage et des faillites seraient constatées. Avec une absence de visibilité et à des capacités excédentaires : il y aurait une nette révision en baisse de l’investissement. Les ménages resteraient très prudents avec peu d’achats importants. Il y aurait également une réactivation des tensions sociales, un gel du programme de réformes. Enfin, au niveau Etat, il y a une dégradation du rating d’un cran. Dans ce scénario, en France, la reprise graduelle serait différée courant 2021, avec un niveau tendanciel d’activité grevé par une hausse plus forte du chômage (12,5 % en 2021 après 10 % en 2020). Le PIB connaitrait un recul marqué au premier semestre 2021. En moyenne annuelle, il serait en hausse modérée, 1,9%, soit un décrochement prononcé par rapport à une hausse prévue de 5,4% en 2021 en scénario central. Fin 2022, le PIB resterait inférieur d’environ 4% au niveau « normal » atteint en 2019. A relever, les mesures de soutien ont été prises en compte dans les projections IFRS 9 : le processus de projection des paramètres centraux de risque a été révisé dès 2020 afin de mieux refléter l’impact des dispositifs gouvernementaux dans les projections IFRS 9. Cette révision a eu pour conséquence d’atténuer la soudaineté de l’intensité de la crise, ainsi que la force de la relance et de la diffuser sur une période plus longue (trois ans). Les variables portant sur le niveau des taux d’intérêt et plus généralement toutes les variables liées aux marchés de capitaux, n’ont pas été modifiées car leurs prévisions intègrent déjà structurellement les effets des politiques de soutien. Afin de prendre en compte des spécificités locales (géographiques et/ou liées à certaines activités/métiers), des compléments sectoriels sont établis au niveau local (forward looking local) par certaines entités du Groupe, pouvant ainsi compléter les scénarios macroéconomiques définis en central. À fin juin 2021, en intégrant les forward looking locaux, les provisions Stage 1 / Stage 2 d’une part (provisionnement des actifs clientèles sains) et des provisions Stage 3 d’autre part (provisionnement pour risques avérés) ont représenté respectivement 45% et 55% des stocks de couverture sur le périmètre Crédit Agricole Nord de France. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 60 À fin juin 2021, les dotations nettes de reprises de provisions Stage 1 / Stage 2 ont représenté 360% du coût du risque semestriel de Crédit Agricole Nord de France contre -260% pour la part du risque avéré Bucket 3 et autres provisions. Analyse de sensibilité des provisions IFRS 9 (ECL Stages 1 et 2) Le scénario 1 a été pondéré à 60 % pour le calcul des ECL IFRS du T2-2021. À titre d’exemple, sur la base de données au 31 mars 2021, la baisse de 10 points de la pondération du scénario 1 dans les calculs au T2-2021 au profit du scénario 2, plus défavorable, entraînerait une hausse du stock de ECL au titre du forward looking central de l’ordre de 0.5 % pour Crédit Agricole S.A. Toutefois, une telle évolution de pondération n’aurait pas nécessairement d’incidence significative en raison d’ajustements au titre du forward looking local qui pourrait en atténuer l’effet. Critères retenus dans l’appréciation d’une disparition de dégradation significative du risque de crédit Ils sont symétriques à ceux déterminant l’entrée dans le stage 2. Dans le cas où celle-ci a été déclenchée par une restructuration pour difficulté financière, la disparition de la dégradation significative implique l’application d’une période probatoire suivant les modalités décrites dans les annexes aux états financiers (cf. états financiers à fin 2020 § 5.3.4) décrivant les conditions de sortie d’une situation de restructuration pour cause de difficultés financières. 2. Evolution des ECL L’évolution de la structure des encours et des ECL sur l’exercice est détaillée dans la partie 3.1 des comptes consolidés au 30 juin 2021. Les commentaires ci-dessous portent sur le périmètre des actifs financiers au coût amorti (prêts et créances sur la clientèle) qui représente 97% des corrections de valeurs pour pertes. Structure des encours L’exposition en bucket 1 augmente de 3,6 % sur le 1er semestre 2021 traduisant ainsi, à la fois, la dynamique de production et la bonne tenue du niveau de risque. Corrélativement, l’exposition en bucket 2 est en baisse de - 13,5 % et en poids relatif de 58 points de base. En synthèse, les provisions IFRS 9 (crédits et titres) s’élèvent à : - 87 M€ au niveau du FLC contre 89,5 M€ au 31 Décembre 2020 - 102,3 M€ au niveau du FLL contre 89,2 M€ au 31 Décembre 2020 Soit un total de 189,3 M€ contre 178,7 M€ au 31 Décembre 2020 (+ 5.9 %) 2.3.2 Risques de marché Les principes, méthodologies et dispositif de gestion du risque de marché sont décrits de manière détaillée au sein du rapport financier 2020 dans la partie 5.3.5. L’organisation du dispositif de contrôle des risques de marché ainsi que les méthodologies de mesure des expositions n’ont pas subi d’évolution majeure au cours du premier semestre 2021.r I. Stress scenarii Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 61 L’impact en stress scenario Groupe au 30 juin 2021 s’élève à 36 M€. II. Credit Value Adjustment (CVA) Le montant total d’exposition au risque d’ajustement de l’évaluation de crédit au 30 juin 2021 est de 49,2 M€ pour la Caisse régionale Nord de France. III. Risque Action Au 30 juin 2021, les titres, dont la performance est indexée sur des indices actions et des paniers d’action, ainsi que les parts d’OPCVM actions, sont valorisés en juste valeur par résultat pour 1 M€. La Caisse régionale ne détient pas de portefeuille de trading. 2.3.3 Gestion du bilan Le dispositif d’encadrement et de suivi de la gestion du bilan est décrit au sein du rapport financier 2020 dans la partie 5.3.6. Il n’a pas connu d’évolution significative sur le premier semestre 2021. I. Risque de taux d’intérêt global Le résultat de la mesure en gap au 30 juin 2021 est le suivant : A1 glissante 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 Gap synthétique en EUR 594 301 135 -454 -267 -46 270 658 409 -96 Conventionnellement : un chiffre positif (négatif) représente un risque à la baisse (hausse) des taux sur l’année considérée. Au 30 juin 2021, l’impact défavorable en VAN sur les 30 prochaines années pour un choc de taux de +/ -200 bps et un choc inflation de +100 bps s’établit à -43,77 M€. Le résultat de la mesure du test Outlier au 31 mars 2021 est de -266 M€. II. Risque de liquidité Evolution du bilan de liquidité Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 62 Le bilan de liquidité est élaboré à partir des comptes en normes françaises de la Caisse régionale et du FCT CA Habitat. L’excédent, appelé “position en ressources stables”, s’élève à 4.029 milliards d’euros au 30 juin 2021 en forte progression suite à la réception par la Caisse Régionale des enveloppes de TLTRO III. Le ratio des ressources stables sur emplois stables s’établit à 114,1% au 30 juin 2021. Les replacements long terme ont baissé de 1.6 milliards d’euros sur le semestre et les ressources de marché long terme ont baissé de 586 M€ sur la même période. Réserves de liquidité Les réserves de liquidité après décote atteignent 7 515 millions d’euros au 30 juin 2021. Elles comprennent : 3 047 millions d’euros de créances mobilisables auprès de la Banque Centrale 2 961 millions d’euros de dépôts auprès des Banques centrales ; un portefeuille de titres liquéfiables sur le marché d’un montant de 963 millions d’euros après décote. Ratio de liquidité Le Ratio Liquidity Coverage Ratio (LCR) calculé sur la base des moyennes sur 12 mois glissants des composantes du ratio LCR s’élève à 160,43% au 30 juin 2021. Le résultat du calcul de la moyenne, sur les douze derniers mois glissants, des douze LCR mensuels réglementaires est de 159,27%. 2.3.4 Risques opérationnels Les dispositifs de gestion et de surveillance des risques opérationnels sont décrits au sein du rapport financier 2020 dans le chapitre 5.3.7. Ils n’ont pas connu d’évolution significative sur le premier semestre 2021. I. Expositions Le coût du risque opérationnel pur, suivi en date de comptabilisation, s’établit à -1 902 K€ au 30 juin 2021, contre – 1 179 K€ au 31 décembre 2020 compte tenu du poids des reprises sur provisions sur plusieurs dossiers de litiges favorables à la Caisse régionale. Le coût brut du risque opérationnel frontière crédit est en baisse à 966K€ vs 1 996K€ au 31/12/2020 et représente 0,35% du PNB global. II. Assurance et couverture des risques Au-delà des assurances pour compte propre couvrant les principaux risques opérationnels auxquels elle est soumise, la Caisse régionale Nord de France est assurée depuis le 1er Janvier 2020 pour le risque cyber en cas d’attaque malveillante sur son système d’information. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 63 2.3.5 Risques juridiques Les risques juridiques en cours au 30 juin 2021 susceptibles d’avoir une influence négative sur le patrimoine de la Caisse régionale Nord de France ont fait l’objet de provisions qui correspondent à la meilleure estimation par la Direction générale sur la base des informations dont elle dispose. Elles sont mentionnées note 6.9 des états financiers consolidés. Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 10 mai 2017, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Nord de France a été assignée par des porteurs de CCI en vue d’obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa demande à 197,2 M€. Le Tribunal Judiciaire de Grande Instance d’Amiens dans sa décision du 21 avril 2021 a rejeté la demande de ces porteurs et les a condamnés solidairement aux dépens ainsi qu’à l’indemnisation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Nord de France. Cette décision correspond à l’analyse faite par la Caisse régionale sur l’absence de fondement de cette action. Elle a toutefois fait l’objet d’appel de la part de la partie adverse. 2.3.6 Risques de non-conformité La prévention et le contrôle des risques de non-conformité sont traités au sein du rapport financier annuel 2020 en partie 5.3.9. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 64 3. Comptes consolidés COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN 2021 (Ayant fait l’objet d’un examen limité) Examinés par le Conseil d’administration de Crédit Agricole mutuel Nord de France en date du 30 juillet 2021 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 65 SOMMAIRE CADRE GENERAL................................................................................................................................... 67 PRESENTATION JURIDIQUE DE L’ENTITE .................................................................................. 67 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES ........................................................................................................... 68 COMPTE DE RESULTAT ............................................................................................................. 68 RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 69 BILAN ACTIF .............................................................................................................................. 70 BILAN PASSIF ............................................................................................................................ 71 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES................................................................... 72 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE ......................................................................................... 75 NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES............................................. 77 1. PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISEES........................ 77 2. PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE .................................... 81 3. RISQUE DE CREDIT .................................................................................................................................. 83 3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période .. 83 3.2 Concentrations du risque de crédit ........................................................................................ 92 4. NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES .... 102 4.1 Produits et charges d’intérêts .............................................................................................. 102 4.2 Produits et charges de commissions .................................................................................... 103 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat .................... 103 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ..... 104 4.5 Produits (charges) nets des autres activités ......................................................................... 104 4.6 Charges générales d’exploitation ......................................................................................... 105 4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles ............................................................................................................................... 105 4.8 Coût du risque....................................................................................................................... 106 4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs .................................................................................. 107 4.10 Impôts ................................................................................................................................. 107 4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ................. 109 5. INFORMATIONS SECTORIELLES................................................................................................................. 112 6. NOTES RELATIVES AU BILAN.................................................................................................................... 113 6.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat....................................................... 113 6.2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ........................................................ 116 6.3 Actifs financiers au coût amorti ............................................................................................ 118 6.4 Expositions au risque souverain ........................................................................................... 119 6.5 Passifs financiers au coût amorti .......................................................................................... 121 6.6 Immeubles de placement ..................................................................................................... 123 6.7 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) ............................ 123 6.8 Ecarts d’acquisition ............................................................................................................... 124 6.9 Provisions .............................................................................................................................. 124 6.10 Dettes subordonnées.......................................................................................................... 125 6.11 Capitaux propres................................................................................................................. 125 7. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES ..................................................... 127 8. RECLASSEMENTS D’INSTRUMENTS FINANCIERS ........................................................................................... 130 9. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS ........................................................................................... 130 9.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti .......................... 130 9.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur ................................. 133 10. PARTIES LIEES .................................................................................................................................... 140 11. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 30 JUIN 2021 ................................................................................... 141 12. ÉVENEMENTS POSTERIEURS AU 30 JUIN 2021......................................................................................... 142 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 66 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers CADRE GENERAL PRESENTATION JURIDIQUE DE L’ENTITE La société tête de groupe est le Crédit Agricole mutuel Nord de France, société coopérative à capital variable, dont le siège social est à Lille – 10 avenue Foch, immatriculée au RCS de Lille sous le numéro 440 676 559. Le groupe Crédit Agricole Nord de France est une composante du groupe Crédit Agricole. Le Crédit Agricole Nord de France émet des certificats coopératifs d’investissement qui sont cotés sur l’Euronext Paris. De par la loi bancaire, le Crédit Agricole Nord de France est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Il est soumis à la réglementation bancaire et est régi par le Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Sont rattachées au Crédit Agricole Nord de France, 70 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les états financiers consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, incluent les comptes de la Caisse régionale, les comptes des 70 Caisses locales et ceux de ses principales filiales (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 – 2018 – 2019 - 2020, SA Nord Capital Investissement, SCI Euralliance, SCI Crystal, SCI Quartz, SAS Square Habitat Nord de France, SA Foncière de l’Erable et SA Groupe Rossel-La Voix). Ces sociétés sont consolidées dans les comptes de la Caisse régionale selon la méthode d’intégration globale pour les entités sous contrôle exclusif et selon la méthode de la mise en équivalence pour les entités sous influence notable. Groupe Crédit Agricole Nord de France 70 CAISSES LOCALES SA NORD CAPITAL INVESTISSEMENT CREDIT AGRICOLE NORD DE FRANCE 96,9% SA FONCIERE DE SAS SQUARE SCI EURALLIANCE L’ERABLE HABITAT NORD DE FRANCE SA GROUPE ROSSEL- 100% 99,9% LA VOIX 100% 25,2% SCI CRYSTAL FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 100% 2017 - 2018 – 2019 - SCI QUARTZ 2020 100% 100% Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 67 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES COMPTE DE RESULTAT (en milliers d'euros) Notes 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 261 571 522 175 265 017 Intérêts et charges assimilées 4.1 -105 338 -233 566 -126 255 Commissions (produits) 4.2 150 406 288 931 145 734 Commissions (charges) 4.2 -36 769 -58 691 -27 641 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 9 507 10 976 -5 456 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction -3 881 7 973 -1 288 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 13 388 3 003 -4 168 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux 4.4 38 497 15 212 2 781 propres Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en 38 497 15 212 2 781 capitaux propres non recyclables (dividendes) Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produits des autres activités 4.5 27 796 61 921 26 750 Charges des autres activités 4.5 -5 279 -9 577 -4 238 Produit net bancaire 340 391 597 381 276 692 Charges générales d'exploitation 4.6 -204 504 -373 935 -182 079 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations 4.7 -10 312 -22 024 -10 461 corporelles et incorporelles Résultat brut d'exploitation 125 575 201 422 84 152 Coût du risque 4.8 -2 961 -51 211 -41 043 Résultat d'exploitation 122 614 150 211 43 109 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -12 840 175 832 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.9 -30 -6 194 -385 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôt 109 744 144 192 43 556 Impôts sur les bénéfices -21 859 -41 208 -16 899 Résultat net d'impôts des activités abandonnées Résultat net 87 885 102 984 26 657 Participations ne donnant pas le contrôle 154 1 884 -123 Résultat net part du Groupe 87 731 101 100 26 780 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 68 RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES (en milliers d'euros) Notes 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Résultat net 87 885 102 984 26 657 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.11 2 346 -1 776 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux 4.11 -289 -94 variations du risque de crédit propre (1) Gains et pertes sur instruments de capitaux propres 4.11 149 577 -119 819 -158 697 comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises 4.11 151 923 -121 884 -158 791 mises en équivalence Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises 4.11 mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises 4.11 -5 241 5 372 4 861 mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises 4.11 mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités 4.11 abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en 4.11 146 682 -116 512 -153 930 capitaux propres non recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 4.11 Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en 4.11 -1 463 -948 128 capitaux propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.11 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises 4.11 -1 463 -948 128 en équivalence Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises 4.11 en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises 4.11 378 244 -34 en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises 4.11 en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en 4.11 capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en 4.11 -1 085 -704 94 capitaux propres recyclables Gains et pertes nets comptabilisés directement en 4.11 145 597 -117 216 -153 836 capitaux propres Résultat net et gains et pertes comptabilisés 233 482 -14 232 -127 179 directement en capitaux propres Dont part du Groupe 233 328 -16 116 -127 056 Dont participations ne donnant pas le contrôle 154 1 884 -123 (1) Montant du transfert en réserves d’éléments non 4.11 3 121 384 recyclables Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 69 BILAN ACTIF (en milliers d'euros) Notes 30/06/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 118 005 105 381 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1-6.4 639 919 749 092 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 48 201 59 481 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 591 718 689 611 Instruments dérivés de couverture 3 219 600 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3-6.2-6.4 2 592 106 2 503 911 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par 403 778 467 803 capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste 2 188 328 2 036 108 valeur par capitaux propres non recyclables Actifs financiers au coût amorti 3-6.3-6.4 31 671 504 29 866 718 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 073 991 3 008 145 Prêts et créances sur la clientèle 27 043 909 26 302 254 Titres de dettes 553 604 556 319 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 149 798 217 625 Actifs d'impôts courants et différés 94 789 48 421 Comptes de régularisation et actifs divers 573 160 794 071 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Participation aux bénéfices différée Participation dans les entreprises mises en équivalence 33 745 46 472 Immeubles de placement 6.6 122 082 111 465 Immobilisations corporelles 6.7 194 707 196 120 Immobilisations incorporelles 6.7 9 297 9 240 Ecarts d'acquisition 6.8 1 605 Total de l'Actif 36 203 936 34 649 116 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 70 BILAN PASSIF (en milliers d'euros) Notes 30/06/2021 31/12/2020 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1 52 619 66 235 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 52 619 66 235 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 245 771 330 430 Passifs financiers au coût amorti 6.5 30 377 220 29 019 703 Dettes envers les établissements de crédit 20 344 250 18 894 654 Dettes envers la clientèle 9 877 372 9 461 261 Dettes représentées par un titre 155 598 663 788 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 19 814 Passifs d'impôts courants et différés 33 039 10 347 Comptes de régularisation et passifs divers 580 948 451 829 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Provisions techniques des contrats d'assurance Provisions 6.9 105 840 111 251 Dettes subordonnées 6.10 104 359 Total dettes 31 395 456 30 094 968 Capitaux propres 4 808 480 4 554 148 Capitaux propres part du Groupe 4 803 889 4 548 377 Capital et réserves liées 1 129 561 1 062 769 Réserves consolidées 3 151 882 3 095 390 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux 434 715 289 118 propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées Résultat de l'exercice 87 731 101 100 Participations ne donnant pas le contrôle 4 591 5 771 Total du passif 36 203 936 34 649 116 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 71 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres propres Capital Capitaux réserves propres Résultat Capitaux liées et Capitaux consolidés Primes et Autres Gains et pertes Gains et pertes Total des gains et net propres résultat Gains et pertes Gains et pertes Total des gains et propres réserves Elimination des instrument Total Capital comptabilisés comptabilisés pertes comptabilisés comptabilisés pertes Capital consolidées titres s de et réserves directement en directement en comptabilisés directement en directement en comptabilisés liées au capital autodétenus capitaux consolidées capitaux propres capitaux propres directement en capitaux propres capitaux propres directement en (1) propres recyclables non recyclables capitaux propres recyclables non recyclables capitaux propres (en milliers d'euros) Capitaux propres au 1er janvier 2020 Publié 558 715 3 559 961 -15 616 4 103 060 4 656 401 678 406 334 4 509 394 3 721 1 149 1 149 4 870 4 514 264 Impacts nouvelles normes (2) Capitaux propres au 1er janvier 2020 558 715 3 559 961 -15 616 4 103 060 4 656 401 678 406 334 4 509 394 3 721 1 149 1 149 4 920 4 514 264 Augmentation de capital 46 017 46 017 46 017 46 017 Variation des titres autodétenus -749 -749 -749 -749 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2020 Dividendes versés au 1er semestre 2020 -39 677 -39 677 -39 677 -251 -251 -39 928 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 709 709 709 -708 -708 1 Mouvements liés aux paiements en actions Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 46 017 -38 968 -749 6 300 6 300 -959 -959 5 341 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 94 -153 930 -153 836 -153 836 -153 836 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence -154 -154 -154 -154 Résultat du 1er semestre 2020 26 780 26 780 -123 -123 26 657 Autres variations -4 -4 -4 -4 Capitaux propres au 30 juin 2020 604 732 3 520 835 -16 365 4 109 202 4 750 247 748 252 498 26 780 4 388 480 2 639 1 149 1 149 3 788 4 392 268 Augmentation de capital 49 528 49 528 49 528 49 528 Variation des titres autodétenus 153 153 153 153 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 2nd semestre 2020 Dividendes versés au 2nd semestre 2020 -1 -1 -1 -1 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -15 079 -15 079 -15 079 -24 -24 -15 103 Mouvements liés aux paiements en actions 819 819 819 819 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 49 528 -14 261 153 35 420 35 420 -24 -24 35 396 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -384 -384 -798 37 418 36 620 36 236 36 236 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables -384 -384 384 384 transférés en réserves Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence 14 874 14 874 14 874 14 874 Résultat du 2nd semestre 2020 74 320 74 320 2 007 2 007 76 327 Autres variations -953 -953 -953 -953 Capitaux propres au 31 décembre 2020 654 260 3 520 111 -16 212 4 158 159 3 952 285 166 289 118 101 100 4 548 377 4 622 1 149 1 149 5 771 4 554 148 Affectation du résultat 2020 101 100 101 100 -101 100 Capitaux propres au 1er janvier 2021 654 260 3 621 211 -16 212 4 259 259 3 952 285 166 289 118 4 548 377 4 622 1 149 1 149 5 771 4 554 148 Impacts nouvelles normes (3) Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité 654 260 3 621 211 -16 212 4 259 259 3 952 285 166 289 118 4 548 377 4 622 1 149 1 149 5 771 4 554 148 Augmentation de capital 66 755 66 755 66 755 66 755 Variation des titres autodétenus 37 37 37 37 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2021 Dividendes versés au 1er semestre 2021 (4) -41 588 -41 588 -41 588 -1 334 -1 334 -42 922 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Mouvements liés aux paiements en actions Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 72 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 66 755 -41 588 37 25 204 25 204 -1 334 -1 334 23 870 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -3 121 -3 121 -1 085 146 682 145 597 142 476 142 476 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables -3 121 -3 121 3 121 3 121 transférés en réserves Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence 113 113 113 113 Résultat du 1er semestre 2021 87 731 87 731 154 154 87 885 Autres variations -12 -12 -12 -12 Capitaux propres au 30 juin 2021 721 015 3 576 603 -16 175 4 281 443 2 867 431 848 434 715 87 731 4 803 889 3 442 1 149 1 149 4 591 4 808 480 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle (2) [Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective] (3) [Impact capitaux propres des normes d'application prospective] (4) [Le cas échéant, si les dividendes n’ont pas encore été versés au 30 juin 2021, indiquer « Dividendes approuvés par l’AG en attente de versement »] Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 73 Les capitaux propres, part du Groupe, s’élèvent à 4,80 milliards d’euros au 30 juin 2021 contre 4,55 milliards au 31 décembre 2020. Leur évolution (hors impact IFRS9) résulte principalement des mouvements opposés suivants : o augmentation de capital des Caisses Locales (66,76 millions d’euros), résultat du 1 er semestre 2020 (87,73 millions d’euros) et écarts de réévaluation (142,48 millions d’euros), o distribution des dividendes de l’exercice 2020 (34,10 millions d’euros par la Caisse régionale Nord de France et 7,49 millions d’euros par les Caisses Locales). Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 74 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (en milliers d'euros) Notes 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Résultat avant impôt 109 744 144 192 43 556 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des 10 312 21 744 10 460 immobilisations corporelles et incorporelles Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 5 540 48 428 39 891 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence 12 840 -175 -832 Résultat net des activités d'investissement -60 6 148 385 Résultat net des activités de financement 535 5 443 2 513 Autres mouvements 50 581 1 427 43 381 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net 79 748 83 015 95 798 avant impôt et des autres ajustements Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 1 606 063 1 842 746 2 011 700 Flux liés aux opérations avec la clientèle -341 288 -522 542 269 476 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -350 626 -361 565 14 134 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 295 500 -158 446 36 068 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence Impôts versés -50 395 -84 338 -22 824 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités 1 159 254 715 855 2 308 554 opérationnelles Flux provenant des activités abandonnées Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle 1 348 746 943 062 2 447 908 (A) Flux liés aux participations (1) -2 426 91 935 -2 163 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -11 263 -18 973 -6 584 Flux provenant des activités abandonnées Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement -13 689 72 962 -8 747 (B) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 23 855 55 620 38 594 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de -110 730 45 505 51 490 financement (3) Flux provenant des activités abandonnées Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement -86 875 101 125 90 084 (C) Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET 1 248 182 1 117 149 2 529 245 DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 2 063 324 966 743 966 743 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 105 381 119 427 119 427 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des 1 957 943 847 316 847 316 établissements de crédit ** Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 3 311 506 2 063 324 3 495 988 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 118 005 105 381 109 924 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des 3 193 501 1 957 943 3 386 064 établissements de crédit ** VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS 1 248 182 1 096 581 2 529 245 DE TRESORERIE * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées) ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.3 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.5 (hors intérêts courus) ; Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 75 (1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Pour le 1er semestre 2021, l’impact net sur la trésorerie du groupe est dû notamment : - à l’acquisition par Square Habitat Nord de France d’une agence immobilière pour un montant de 0,73 million d’euros, - à la participation par le Crédit Agricole Nord de France, à l’augmentation de capital de la société Sacam Avenir pour 7,86 millions d’euros, libérée pour 1,97 million d’euros (dont 0,86 million d’euros libéré par capitalisation d’avance), - à la libération : -du solde de l’augmentation de capital de la SAS Fireca Expérimentations, réalisée en 2019, pour 0,24 million d’euros, -de 0,52 million d’euros de l’augmentation de capital de Sacam Fireca, réalisée en 2019. (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend notamment : - le paiement : - des intérêts aux parts sociales aux sociétaires à hauteur de 10,18 millions d’euros, - des dividendes CCI aux détenteurs de CCI pour un montant de 16,39 millions d’euros, - des dividendes CCA à Crédit Agricole SA pour un montant de 2,12 millions d’euros et à SACAM Mutualisation pour un montant de 12,90 millions d’euros. - la souscription de parts sociales pour un montant de 66,75 millions d’euros dans les Caisses Locales. (3) Ces autres flux concernent notamment : - le remboursement du BMTN Radian de Janvier 2011 pour un montant de 100 millions d’euros, - les amortissements liés à la titrisation FCT Crédit Agricole Habitat 2017, 2018 et 2020 pour un montant de 3,13 millions d’euros, - le règlement des dettes rattachées et charges d’intérêts liées aux dettes subordonnées pour un montant de 4,70 millions d’euros, - le remboursement de la dette locative (norme IFRS16) pour un montant de 2,70 millions d’euros. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 76 NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisées Les comptes consolidés intermédiaires résumés de Crédit Agricole Nord de France au 30 juin 2021 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l’information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l’information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d’évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire. Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par Crédit Agricole Nord de France pour l’élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2020 établis, en application du règlement CE n°1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 30 juin 2021 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2021. Celles-ci portent sur : Date de 1ère Applicable dans application : exercices le Groupe Normes, Amendements ou Interprétations ouverts à compter du Amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 1er janvier Oui 4 et IFRS 16 2021 (1) Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 2 Amendement à IFRS 4 1er janvier Non Report facultatif de l’application de la norme IFRS 9 2021 pour les entités qui exercent principalement des activités d’assurance, y compris les entités du secteur de l’assurance appartenant à un conglomérat financier au 1er janvier 2023 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur la réforme des taux d’intérêt de référence – Phase 2 dès le 1er janvier 2021. Réformes des indices de référence Les réformes des indices de référence sont entrées en 2021 dans une phase d’accélération cadencée par les jalons de place définis par les groupes de travail sur les taux alternatifs et par les autorités. L’annonce du 5 mars d’IBA – l’administrateur du LIBOR – a confirmé le jalon important de fin 2021 pour l’arrêt de la publication ou la non représentativité des LIBOR, sauf sur les tenors les plus utilisés du LIBOR USD. Ainsi, pour le flux de nouveaux contrats, selon les devises et les classes d’actifs, l’ensemble des acteurs doit progressivement arrêter d’utiliser les indices LIBOR dans le courant de l’année 2021 et au plus tard ne pourra plus les utiliser après fin 2021. Le remplacement des LIBOR par des taux calculés sur la base de RFR est le scénario privilégié. Pour certaines activités, l’utilisation d’un RFR à terme prédéterminé dit « forward looking » en début de Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 77 période d’intérêt sera la seule solution, mais dans de nombreux cas l’utilisation d’un taux post- déterminé sera privilégiée et fortement encouragée par les autorités. Les modalités de transition se précisant, les développements des systèmes d’information étant pour certains livrés, la liquidité des marchés RFR se développant progressivement, enfin les dates butoir de fin 2021 approchant rapidement, les renégociations proactives de contrats commencent et tendent à s’intensifier. Le secteur privé reste en première ligne de ces transitions. Toutefois les annonces récentes au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ainsi que la révision de la BMR en Europe – qui donne le pouvoir à la Commission Européenne de désigner un taux de remplacement en cas de disparition d’un indice systémique – renforcent la perspective de possibles dispositions législatives pour accompagner les transitions des contrats impossibles à renégocier avant la disparition des LIBOR. Néanmoins, toujours en l’absence d’une définition ex-ante de périmètres de contrats qui pourraient bénéficier de tels supports, les plans de transition proactive sont déclenchés ou sont en voie d’être déclenchés sauf pour les contrats dont l’impossibilité à les renégocier est avérée. De surcroît, les transitions proactives par anticipation restent vivement encouragées par certaines autorités, telle que l’autorité britannique (FCA : Financial Conduct Authority). Spécifiquement pour le périmètre des contrats dérivés et par extension aux contrats de Repo et prêts / emprunts de titres, le protocole ISDA – en vigueur depuis le 25/01/2021 – permet d’intégrer automatiquement aux contrats existants les nouvelles clauses de repli ou « fallbacks ». Ce protocole est de nature à simplifier la transition des contrats dérivés entre les parties qui y auront adhéré (plus de 14 200 au 30/06/2021). Il est anticipé que ce protocole permette de basculer la majeure partie des encours de contrats dérivés vers les indices alternatifs. Pour les autres instruments non dérivés, un tel dispositif n’existe pas et de très nombreuses renégociations bilatérales ou multilatérales avec les parties aux contrats seront nécessaires. Au travers du projet Benchmarks, le groupe Crédit Agricole continue à piloter les transitions des indices de référence en intégrant les préconisations des groupes de travail nationaux et les jalons définis par les autorités, en premier lieu par la FCA. Ainsi, le projet vise à s’inscrire dans les standards définis par les travaux de place. Le calendrier du projet de transition s’articule autour des phases d’adoption et d’offres de taux alternatifs et des dates d’arrêt formel de l’utilisation des indices dont la disparition est annoncée. Les plans de transition finalisés par entité du groupe Crédit Agricole, intégrant les dernières conclusions des groupes de travail et associations de marché et le cas échéant les précisions relatives aux possibles interventions des autorités, sont activés selon des calendriers spécifiques à chaque entité. S’agissant de la transition de l’EONIA vers l’€STR (au plus tard le 3 janvier 2022 lors de l’activation des clauses de fallback à la disparition de l’EONIA), les travaux sont toujours en cours. Les chambres de compensation ont déjà basculé la rémunération du collatéral de l’EONIA vers l’€STR. Les flux référençant l’€STR augmentent très progressivement. Par ailleurs, l’EURIBOR – comme tout indice de référence – est susceptible de voir sa méthodologie évoluer de nouveau ou d’être à terme remplacé. Toutefois, le scénario de remplacement de l’EURIBOR, n’est pas envisagé à ce stade. En l’état, la liste des principaux indices de référence utilisés à l’échelle du groupe Crédit Agricole et/ou définis comme critiques par l’ESMA ou systémiques, qui sont concernés par une transition certaine ou potentielle est la suivante : - L’EONIA qui disparaitra le 3 janvier 2022 ; Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 78 - Les LIBOR EUR, CHF, JPY, GBP et USD dont la cessation de la publication interviendra ou la non représentativité sera prononcée fin 2021 ou fin juin 2023 pour la plupart des tenors du LIBOR USD ; - L’EURIBOR, WIBOR, STIBOR, dont la disparition est possible mais n’est pas anticipée à ce stade. L’EURIBOR, les LIBOR (notamment USD) et l’EONIA représentent – par ordre décroissant – les expositions les plus importantes du Groupe aux indices de référence. Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence qui disparaissent ou deviennent non représentatifs et la mise en conformité avec la réglementation BMR, les travaux du projet visent également à identifier et gérer les risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels et protection des clients. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent se poursuivre malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe appliquera ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture, principalement ceux liés à l’EONIA, l’EURIBOR et les taux LIBOR (USD, GBP, CHF, JPY), peuvent en bénéficier au 30 juin 2021. Au 30 juin 2021, le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaitre un montant nominal de 9,30 milliards d’euros. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas décomptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme. Au 30 juin 2021, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 79 LIBOR LIBOR LIBOR LIBOR LIBOR EONIA EURIBOR WIBOR STIBOR USD GBP JPY CHF EUR En milliers d'euros Total des actifs financiers 202 446 88 334 2 162 92 2 514 hors dérivés Total des passifs financiers 12 899 796 55 568 6 202 17 166 1 006 hors dérivés Total des notionnels des 1 788 13 578 dérivés S’agissant des expositions portant sur l’indice EONIA, les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 3 janvier 2022, date de transition. S’agissant des expositions portant sur le LIBOR EUR, CHF, JPY et GBP, les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 31/12/2021. S’agissant des expositions portant sur le LIBOR USD, les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 30/06/2023, la très grande majorité des encours étant concentrée sur les tenors disparaissant le 30 juin 2023 (JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois). S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européenne au 30 juin 2021 Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 30 juin 2021 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 30 juin 2021. Cela concerne en particulier la norme IFRS 17. La norme IFRS 17 Contrats d’assurance publiée en mai 2017 remplacera la norme IFRS 4. Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023 sous réserve de son adoption par l’Union européenne. La norme IFRS 17 définit de nouveaux principes en matière de valorisation, de comptabilisation des passifs des contrats d’assurance et d’appréciation de leur profitabilité, ainsi qu’en matière de présentation. De 2017 à 2020, un cadrage du projet de mise en œuvre a été réalisé afin d’identifier les enjeux et les impacts de la norme pour les filiales assurance du Groupe. Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre se poursuivent en 2021. Les comptes consolidés intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2020 de Crédit Agricole Nord de France et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l’évolution de la situation financière et des performances de Crédit Agricole Nord de France sont mentionnées dans ces comptes semestriels. Par ailleurs, de par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des comptes consolidés exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 80 leur juste valeur, les participations non consolidées, la valorisation des entreprises mises en équivalence, les régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs, les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d’acquisition et les actifs d’impôts différés. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 30 juin 2021 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 Périmètre de consolidation au 30 juin 2021. Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l’État. Ces financements prennent la forme d’un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l’emprunteur de l’amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d’amortissement, une nouvelle période d’un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d’Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra pas excéder 6 ans. L’offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d’un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d’éligibilité définies par l’Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d’avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Ces prêts appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc enregistrés au coût amorti. Au 30 juin 2021, le solde des encours de prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par Crédit Agricole Nord de France s’élève à 658 883 milliers d’euros. Risque de crédit Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 81 Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro- économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 1er mars 2021 15% complémentaires du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale Crédit Agricole Nord de France, cette opération s’est traduite par une baisse des engagements donnés de 52,75 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 17,86 millions d’euros. Participation dans les entreprises mises en équivalence Conformément aux standards de place, une décote de minorité de 20% a été appliquée de manière prudente à la valorisation du 31 décembre 2020 de la participation Groupe Rossel - La Voix. Cette valorisation a été déterminée en projetant l’excédent brut d’exploitation (EBE) sur un horizon de 6 ans et en tenant compte de la trésorerie, du patrimoine et du niveau d’endettement du Groupe Rossel – La Voix. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 82 3. Risque de crédit 3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit") Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 83 Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 1) (Bucket 2) Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 556 366 -47 556 366 -47 556 319 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 Transferts vers Bucket 3 (1) Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 Total après transferts 556 366 -47 556 366 -47 556 319 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -2 580 -147 -2 580 -147 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 242 377 -141 242 377 -141 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -244 957 1 -244 957 1 Passages à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -7 -7 Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Autres Total 553 786 -194 553 786 -194 553 592 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le 12 12 montant de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2021 553 798 -194 553 798 -194 553 604 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 84 Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 1) (Bucket 2) Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 20 420 54 -54 20 474 -54 20 420 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 Transferts vers Bucket 3 (1) Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 Total après transferts 20 420 54 -54 20 474 -54 20 420 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 181 181 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... Passages à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre 181 181 Autres Total 20 601 54 -54 20 655 -54 20 601 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant 417 640 417 640 de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2021 438 241 54 -54 438 295 -54 438 241 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3 (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 85 Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 1) (Bucket 2) Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 24 833 067 -47 714 1 449 562 -114 741 410 100 -228 020 26 692 729 -390 475 26 302 254 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre -30 957 -13 433 10 216 9 916 20 741 -4 923 -8 440 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -595 219 2 712 595 219 -11 432 -8 720 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 564 039 -16 159 -564 039 18 797 2 638 Transferts vers Bucket 3 (1) -7 188 39 -29 406 2 904 36 594 -7 697 -4 754 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 7 411 -25 8 442 -353 -15 853 2 774 2 396 Total après transferts 24 802 110 -61 147 1 459 778 -104 825 430 841 -232 943 26 692 729 -398 915 26 293 814 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 857 458 7 470 -53 347 -12 031 -58 073 23 548 746 038 18 987 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 3 090 896 -10 051 114 133 -17 453 3 205 029 -27 504 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -2 231 231 5 732 -167 463 9 568 -42 397 16 981 -2 441 091 32 281 Passages à perte -15 676 12 486 -15 676 12 486 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières -223 -17 253 -240 253 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 11 789 -4 146 -7 449 194 Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre -1 124 -1 124 Autres -860 1 277 -860 1 277 Total 25 659 568 -53 677 1 406 431 -116 856 372 768 -209 395 27 438 767 -379 928 27 058 839 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant -17 450 -1 314 3 834 -14 930 de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2021 (4) 25 642 118 -53 677 1 405 117 -116 856 376 602 -209 395 27 423 837 -379 928 27 043 909 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurés (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 30 juin 2021, le montant des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à la clientèle par le Crédit Agricole Nord de France dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 658 883 milliers d’euros. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 86 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 1) (Bucket 2) Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 467 803 -47 467 803 -47 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 Transferts vers Bucket 3 (1) Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 Total après transferts 467 803 -47 467 803 -47 Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes -64 024 -137 -64 024 -137 Réévaluation de juste valeur sur la période -1 483 -1 483 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 80 768 -119 80 768 -119 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -143 309 1 -143 309 1 Passages à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -19 -19 Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Autres Total 403 779 -184 403 779 -184 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2021 403 779 -184 403 779 -184 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) La valeur comptable de l'actif au Bilan est définie comme étant la juste valeur. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 87 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 1) (Bucket 2) Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 Transferts vers Bucket 3 (1) Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 Total après transferts Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes Réévaluation de juste valeur sur la période Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... Passages à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Autres Total Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2021 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) La valeur comptable de l'actif au Bilan est définie comme étant la juste valeur. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 88 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 1) (Bucket 2) Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 Transferts vers Bucket 3 (1) Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 Total après transferts Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes Réévaluation de juste valeur sur la période Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... Passages à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Autres Total Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2021 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) La valeur comptable de l'actif au Bilan est définie comme étant la juste valeur. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 89 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements sains Engagements provisionnés Total Engagements soumis à une ECL 12 mois Engagements soumis à une ECL à (Bucket 3) (Bucket 1) maturité (Bucket 2) Montant net de Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur l'engagement (a) + l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement (a) pour pertes (b) (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 2 494 999 -5 106 52 366 -5 825 12 823 -1 588 2 560 188 -12 519 2 547 669 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -3 595 -443 3 595 687 244 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -12 749 44 12 749 -176 -132 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 9 154 -487 -9 154 863 376 Transferts vers Bucket 3 (1) Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 Total après transferts 2 491 404 -5 549 55 961 -5 138 12 823 -1 588 2 560 188 -12 275 2 547 913 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes -10 810 -589 -13 189 -547 -6 164 1 588 -30 163 452 Nouveaux engagements donnés (2) 1 124 273 -3 147 27 639 -3 859 1 151 912 -7 006 Extinction des engagements -1 135 160 2 147 -40 641 4 400 -7 616 1 588 -1 183 417 8 135 Passages à perte -1 -1 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 411 -1 088 -677 Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Autres 77 -187 1 453 1 343 Au 30 juin 2021 2 480 594 -6 138 42 772 -5 685 6 659 2 530 025 -11 823 2 518 202 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 90 Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements sains Engagements provisionnés Total Engagements soumis à une ECL 12 mois Engagements soumis à une ECL à (Bucket 3) (Bucket 1) maturité (Bucket 2) Montant net de Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur l'engagement (a) + l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement (a) pour pertes (b) (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 986 934 -1 578 36 595 -3 585 4 472 -4 405 1 028 001 -9 568 1 018 433 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -3 242 -100 3 242 -324 -424 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -5 141 91 5 141 -802 -711 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 1 899 -191 -1 899 478 287 Transferts vers Bucket 3 (1) Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 Total après transferts 983 692 -1 678 39 837 -3 909 4 472 -4 405 1 028 001 -9 992 1 018 009 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 38 269 -190 9 247 -779 -180 184 47 336 -785 Nouveaux engagements donnés (2) 74 179 -615 9 665 -276 83 844 -891 Extinction des engagements -35 869 120 -398 69 -235 189 -36 502 378 Passages à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 305 -573 -5 -273 Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Autres -41 -20 1 55 -6 1 Au 30 juin 2021 1 021 961 -1 868 49 084 -4 688 4 292 -4 221 1 075 337 -10 777 1 064 560 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 91 3.2 Concentrations du risque de crédit Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique 30/06/2021 31/12/2020 Montant des Montant des variations de juste variations de juste valeur résultant des valeur résultant des variations du risque variations du risque de crédit de crédit Valeur Sur la En Valeur Sur la En cumulé (en milliers d'euros) comptable période cumulé comptable période Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises 26 454 33 948 Clientèle de détail Total Actifs financiers à la juste 26 454 33 948 valeur par résultat sur option Montant des Montant des variations de juste variations de juste valeur valeur Sur la En Sur la En cumulé période cumulé période Dérivés de crédit et assimilés limitant l'exposition au risque Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 92 Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs sains Actifs soumis à Actifs soumis à Actifs dépréciés Actifs soumis à Actifs soumis à Actifs dépréciés Total Total une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) (en milliers d'euros) (Bucket 1) (Bucket 2) (Bucket 1) (Bucket 2) Administration générale 2 028 169 2 028 169 2 107 696 811 2 108 507 Banques centrales Etablissements de crédit 677 954 54 678 008 261 274 54 261 328 Grandes entreprises 4 418 429 420 318 123 908 4 962 655 4 187 368 482 635 133 294 4 803 297 Clientèle de détail 19 509 605 984 799 252 694 20 747 098 18 853 515 966 116 276 806 20 096 437 Dépréciations -53 871 -116 856 -209 449 -380 176 -47 761 -114 741 -228 074 -390 576 Total 26 580 286 1 288 261 167 207 28 035 754 25 362 092 1 334 821 182 080 26 878 993 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 93 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs sains Actifs soumis à Actifs soumis à Actifs dépréciés Actifs soumis à Actifs soumis à Actifs dépréciés Total Total une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) (en milliers d'euros) (Bucket 1) (Bucket 2) (Bucket 1) (Bucket 2) Administration générale 125 787 125 787 126 404 126 404 Banques centrales Etablissements de crédit 277 991 277 991 327 959 327 959 Grandes entreprises 13 440 13 440 Clientèle de détail Total 403 778 403 778 467 803 467 803 Pour rappel, les dépréciations au titre du risque de crédit sur actifs à la juste valeur par capitaux propres recyclables n'impactent pas la valeur comptable de l'actif au Bilan. En effet, elles sont comptabilisées dans le résultat de la période en contrepartie des capitaux propres. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 94 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Administration générale 1 899 2 700 Grandes entreprises 4 319 169 4 256 642 Clientèle de détail 5 556 304 5 201 919 Total Dettes envers la clientèle 9 877 372 9 461 261 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements sains Engagements Engagements Engagements Engagements Engagements provisionnés Total Engagements provisionnés Total soumis à une ECL soumis à une ECL soumis à une ECL (Bucket 3) soumis à une ECL (Bucket 3) à maturité (Bucket à maturité (Bucket 12 mois (Bucket 1) 12 mois (Bucket 1) (en milliers d'euros) 2) 2) Administration générale 269 550 269 550 219 347 150 219 497 Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises 1 157 540 26 247 3 957 1 187 744 1 248 457 34 785 10 685 1 293 927 Clientèle de détail 1 053 504 16 525 2 702 1 072 731 1 027 195 17 431 2 138 1 046 764 Provisions (1) -6 138 -5 685 -11 823 -5 106 -5 825 -1 588 -12 519 Total 2 474 456 37 087 6 659 2 518 202 2 489 893 46 541 11 235 2 547 669 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 95 Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements sains Engagements Engagements Engagements Engagements Engagements provisionnés Total Engagements provisionnés Total soumis à une ECL soumis à une ECL soumis à une ECL (Bucket 3) soumis à une ECL (Bucket 3) à maturité (Bucket à maturité (Bucket 12 mois (Bucket 1) 12 mois (Bucket 1) (en milliers d'euros) 2) 2) Administration générale 8 159 8 159 9 901 9 901 Banques centrales Etablissements de crédit 89 89 208 208 Grandes entreprises 999 893 48 073 3 280 1 051 246 961 490 35 681 3 400 1 000 571 Clientèle de détail 13 820 1 011 1 012 15 843 15 335 914 1 072 17 321 Provisions (1) -1 868 -4 688 -4 221 -10 777 -1 578 -3 585 -4 405 -9 568 Total 1 020 093 44 396 71 1 064 560 985 356 33 010 67 1 018 433 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 96 Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs sains Actifs dépréciés Actifs dépréciés Actifs soumis à une Total Actifs soumis à une Total Actifs soumis à une (Bucket 3) Actifs soumis à une (Bucket 3) ECL 12 mois (Bucket 1) ECL à maturité (Bucket ECL 12 mois (Bucket 1) ECL à maturité (Bucket (en milliers d'euros) 2) 2) France (y compris DOM-TOM) 26 347 440 1 394 172 372 834 28 114 446 25 159 169 1 437 237 406 389 27 002 795 Autres pays de l'Union européenne 227 924 9 403 3 816 241 143 192 981 11 614 3 759 208 354 Autres pays d'Europe 41 830 616 42 446 39 731 13 39 744 Amérique du Nord 2 245 2 3 2 250 2 944 2 3 2 949 Amériques centrale et du Sud 358 358 241 136 377 Afrique et Moyen-Orient 8 390 513 3 8 906 8 607 130 2 8 739 Asie et Océanie (hors Japon) 5 970 411 6 381 6 180 430 1 6 611 Japon Organismes supra-nationaux Dépréciations -53 871 -116 856 -209 449 -380 176 -47 761 -114 741 -228 074 -390 576 Total 26 580 286 1 288 261 167 207 28 035 754 25 362 092 1 334 821 182 080 26 878 993 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 97 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs sains Actifs dépréciés Actifs dépréciés Actifs soumis à une Total Actifs soumis à une Total Actifs soumis à une (Bucket 3) Actifs soumis à une (Bucket 3) ECL 12 mois (Bucket 1) ECL à maturité (Bucket ECL 12 mois (Bucket 1) ECL à maturité (Bucket (en milliers d'euros) 2) 2) France (y compris DOM-TOM) 188 599 188 599 255 550 255 550 Autres pays de l'Union européenne 215 179 215 179 212 253 212 253 Autres pays d'Europe Amérique du Nord Amériques centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Organismes supra-nationaux Total 403 778 403 778 467 803 467 803 Pour rappel, les dépréciations au titre du risque de crédit sur actifs à la juste valeur par capitaux propres recyclables n'impactent pas la valeur comptable de l'actif au Bilan. En effet, elles sont comptabilisées dans le résultat de la période en contrepartie des capitaux propres. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 98 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 9 721 374 9 326 570 Autres pays de l'Union européenne 126 596 101 853 Autres pays d'Europe 16 632 20 643 Amérique du Nord 4 414 4 411 Amériques centrale et du Sud 643 516 Afrique et Moyen-Orient 4 254 4 014 Asie et Océanie (hors Japon) 2 872 2 688 Japon 587 566 Organismes supra-nationaux Total Dettes envers la clientèle 9 877 372 9 461 261 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 99 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements sains Engagements Engagements Engagements soumis à Engagements soumis à provisionnés Total Engagements soumis à Engagements soumis à provisionnés Total une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) (en milliers d'euros) (Bucket 1) (Bucket 2) (Bucket 1) (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 2 460 329 42 614 6 659 2 509 602 2 484 373 52 293 12 823 2 549 489 Autres pays de l'Union européenne 16 744 158 16 902 10 209 73 10 282 Autres pays d'Europe 3 267 3 267 328 328 Amérique du Nord 28 28 31 31 Amériques centrale et du Sud 8 8 7 7 Afrique et Moyen-Orient 193 193 30 30 Asie et Océanie (hors Japon) 24 24 20 20 Japon 1 1 1 1 Organismes supra-nationaux Provisions (1) -6 138 -5 685 -11 823 -5 106 -5 825 -1 588 -12 519 Total 2 474 456 37 087 6 659 2 518 202 2 489 893 46 541 11 235 2 547 669 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 100 Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Au 30 juin 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements sains Engagements Engagements Engagements soumis à Engagements soumis à provisionnés Total Engagements soumis à Engagements soumis à provisionnés Total une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) une ECL 12 mois une ECL à maturité (Bucket 3) (en milliers d'euros) (Bucket 1) (Bucket 2) (Bucket 1) (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 1 019 090 49 084 4 292 1 072 466 983 695 36 595 4 472 1 024 762 Autres pays de l'Union européenne 2 871 2 871 2 900 2 900 Autres pays d'Europe Amérique du Nord 339 339 Amériques centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Organismes supra-nationaux Provisions (1) -1 868 -4 688 -4 221 -10 777 -1 578 -3 585 -4 405 -9 568 Total 1 020 093 44 396 71 1 064 560 985 356 33 010 67 1 018 433 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 101 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et charges d’intérêts 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Sur les actifs financiers au coût amorti 259 994 517 979 262 858 Opérations avec les établissements de crédit 2 022 5 341 2 632 Opérations internes au Crédit Agricole 33 825 50 299 23 052 Opérations avec la clientèle 223 000 459 708 235 758 Opérations de location-financement Titres de dettes 1 147 2 631 1 416 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 192 850 424 Opérations avec les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Titres de dettes 192 850 424 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 1 354 3 320 1 725 Autres intérêts et produits assimilés 31 26 10 Produits d'intérêts (1) (2) 261 571 522 175 265 017 Sur les passifs financiers au coût amorti -84 363 -197 312 -108 600 Opérations avec les établissements de crédit -2 206 -4 981 -2 385 Opérations internes au Crédit Agricole -72 292 -154 092 -77 594 Opérations avec la clientèle -6 440 -23 101 -21 039 Opérations de location-financement Dettes représentées par un titre -3 079 -10 435 -5 241 Dettes subordonnées -346 -4 703 -2 341 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -20 851 -35 743 -17 602 Autres intérêts et charges assimilées -124 -511 -53 Charges d'intérêts -105 338 -233 566 -126 255 (1) dont 737 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 30 juin 2021 contre 2 435 milliers d'euros au 31 décembre 2020 et 1 507 milliers d'euros au 30 juin 2020. (2) dont 5 537 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2021 contre 10 637 milliers d'euros au 31 décembre 2020 et 5 166 milliers d'euros au 30 juin 2020. Comme indiqué dans les états financiers du 31 décembre 2020 de Crédit Agricole Nord de France, une troisième série d’opérations ciblées de refinancement de long terme (TLTRO III) a été décidée en mars 2019 par la BCE, dont les modalités ont été revues à plusieurs reprises entre septembre 2019 et avril 2021. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, le Crédit Agricole Nord de France se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Dans l’attente de la décision définitive de l’IFRS IC sur le traitement comptable de ces opérations, le Crédit Agricole Nord de France maintient le traitement tel que présenté dans les états financiers du 31 décembre 2020. Le Groupe a évalué leurs intérêts courus au taux de la Facilité des Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente au premier semestre 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 30 juin 2021 pour la période afférente au premier semestre 2021), le taux d’intérêt retenu est le minimum entre le taux de Facilité des Dépôts et le MRO - 50 bps compte tenu de l’incertitude quant à l’atteinte des critères de Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 102 variation de crédits éligibles pendant la période spéciale de référence additionnelle (dont l’échéance n’est pas intervenue). 4.2 Produits et charges de commissions 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Produits Charge Net Produits Charge Net Produits Charge Net (en milliers d'euros) s s s Sur opérations avec les établissements de crédit 204 -206 -2 506 -400 106 240 -207 33 Sur opérations internes au Crédit Agricole 12 281 -25 882 -13 601 25 786 -37 258 -11 472 12 489 -17 476 -4 987 Sur opérations avec la clientèle 6 516 -838 5 678 12 005 -1 598 10 407 6 379 -804 5 575 Sur opérations sur titres -163 -163 -164 -164 -2 -2 Sur opérations de change 110 110 192 -1 191 101 -1 100 Sur opérations sur instruments dérivés et autres 380 380 1 159 1 159 292 292 opérations de hors bilan Sur moyens de paiement et autres prestations de 125 728 -9 680 116 048 242 012 -19 270 222 742 122 734 -9 151 113 583 services bancaires et financiers Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 5 187 5 187 7 271 7 271 3 499 3 499 Total Produits et charges de commissions 150 406 -36 769 113 637 288 931 -58 691 230 240 145 734 -27 641 118 093 Les produits de commissions des opérations sont portés majoritairement par les activités de banque de proximité. 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Dividendes reçus 1 119 1 475 1 412 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à 1 348 455 -3 512 des fins de transaction Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de 13 140 2 420 -4 073 capitaux propres à la juste valeur par résultat Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette -2 059 -1 936 -2 847 ne remplissant pas les critères SPPI Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste -5 565 6 614 1 428 valeur par résultat sur option (1) Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à 695 1 290 792 l'étranger) Résultat de la comptabilité de couverture 829 658 1 344 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur 9 507 10 976 -5 456 par résultat (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 103 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 (en milliers d'euros) Profits Pertes Net Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 184 973 -184 789 184 192 765 -192 351 414 197 333 -196 771 562 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux 83 077 -101 896 -18 819 102 114 -90 237 11 877 106 640 -90 131 16 509 risques couverts Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations 101 896 -82 893 19 003 90 651 -102 114 -11 463 90 693 -106 640 -15 947 de couverture) Couverture de flux de trésorerie Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 375 517 -374 872 645 357 923 -357 679 244 357 725 -356 943 782 d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers Variations de juste valeur des 153 845 -221 672 -67 827 218 734 -138 942 79 792 218 525 -138 415 80 110 éléments couverts Variations de juste valeur des dérivés 221 672 -153 200 68 472 139 189 -218 737 -79 548 139 200 -218 528 -79 328 de couverture Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace Total Résultat de la comptabilité de 560 490 -559 661 829 550 688 -550 030 658 555 058 -553 714 1 344 couverture 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en 38 497 15 212 2 781 capitaux propres non recyclables (dividendes) Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par 38 497 15 212 2 781 capitaux propres 4.5 Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance Autres produits nets de l’activité d’assurance Variation des provisions techniques des contrats d’assurance Produits nets des immeubles de placement 3 307 14 948 4 751 Autres produits (charges) nets 19 210 37 396 17 761 Produits (charges) des autres activités 22 517 52 344 22 512 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 104 4.6 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Charges de personnel -127 033 -228 135 -106 645 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -13 282 -20 946 -15 852 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -64 189 -124 854 -59 582 Charges générales d'exploitation -204 504 -373 935 -182 079 (1) Dont 4 596 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 30 juin 2021 contre 6 097 milliers d'euros au 31 décembre 2020 et 6 097 milliers d'euros au 30 juin 2020 4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Dotations aux amortissements -10 312 -22 070 -10 461 Immobilisations corporelles (1) -10 234 -21 910 -10 381 Immobilisations incorporelles -78 -160 -80 Dotations (reprises) aux dépréciations 46 Immobilisations corporelles (2) 46 Immobilisations incorporelles Dotations aux amortissements et aux dépréciations des -10 312 -22 024 -10 461 immobilisations corporelles et incorporelles (1) Dont 3 207 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2021 contre 6 880 milliers d'euros au 31 décembre 2020 et 3 210 milliers d'euros au 30 juin 2020 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 105 4.8 Coût du risque (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur -10 649 -65 451 -35 010 engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) (A) Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 -7 569 -26 178 -19 411 mois à venir Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables -138 199 -225 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -6 109 -22 611 -14 913 Engagements par signature -1 322 -3 766 -4 273 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la -3 080 -39 273 -15 599 durée de vie Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -2 116 -38 401 -19 101 Engagements par signature -964 -872 3 502 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur 6 481 14 313 -3 169 engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) (B) Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 709 12 238 -3 420 Engagements par signature 1 772 2 075 251 Autres actifs (C) -1 178 -282 -60 Risques et charges (D) 3 182 3 630 286 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)=(A)+(B)+(C)+(D) -2 164 -47 790 -37 953 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -3 190 -6 622 -1 207 Récupérations sur prêts et créances 2 633 3 833 898 comptabilisés au coût amorti 2 633 3 833 898 comptabilisés en capitaux propres recyclables Décotes sur crédits restructurés -240 -512 -271 Pertes sur engagements par signature Autres pertes -1 562 -2 510 Autres produits 1 442 Coût du risque -2 961 -51 211 -41 043 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 106 4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 60 -702 -385 Plus-values de cession 108 155 24 Moins-values de cession -48 -857 -409 Titres de capitaux propres consolidés -90 -5 492 Plus-values de cession Moins-values de cession -90 -5 492 Produits (charges) nets sur opérations de regroupement Gains ou pertes nets sur autres actifs -30 -6 194 -385 4.10 Impôts Charge d’impôt (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Charge d'impôt courant -29 867 -63 135 -34 264 Charge d'impôt différé 8 008 21 927 17 365 Total Charge d'impôt -21 859 -41 208 -16 899 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 30 juin 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités 122 584 28,41% -34 826 abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence Effet des différences permanentes -8,16% 10 003 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et 0,58% -717 des différences temporaires Effet de l’imposition à taux réduit -1,08% 1 330 Changement de taux Effet des autres éléments -1,92% 2 351 Taux et charge effectifs d'impôt 17,83% -21 859 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2021. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 107 Au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités 144 017 32,02% -46 114 abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence Effet des différences permanentes -25 725 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et -2 298 des différences temporaires Effet de l’imposition à taux réduit -1 959 Changement de taux Effet des autres éléments 34 888 Taux et charge effectifs d'impôt 28,61% -41 208 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2020. Au 30 juin 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités 42 724 32,02% -13 680 abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence Effet des différences permanentes -3 039 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et -1 084 des différences temporaires Effet de l’imposition à taux réduit 1 779 Changement de taux Effet des autres éléments -875 Taux et charge effectifs d'impôt 39,55% -16 899 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2020. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 108 4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période. Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2020 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion Ecart de réévaluation de la période Transferts en résultat Autres variations Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables -1 463 -948 128 Ecart de réévaluation de la période -1 601 -750 -96 Transferts en résultat Autres variations 138 -198 224 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture Ecart de réévaluation de la période Transferts en résultat Autres variations Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 378 244 -34 hors entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -1 085 -704 94 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 2 346 -1 776 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit -289 -94 propre Ecart de réévaluation de la période -289 -94 Transferts en réserves Autres variations Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres 149 577 -119 819 -158 697 non recyclables Ecart de réévaluation de la période 146 456 -120 203 -158 697 Transferts en réserves 3 121 384 Autres variations Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non -5 241 5 372 4 861 recyclables hors entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 146 682 -116 512 -153 930 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 145 597 -117 216 -153 836 Dont part du Groupe 145 597 -117 216 -153 836 Dont participations ne donnant pas le contrôle Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 109 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt 31/12/2020 Variations 30/06/2021 Net dont part Net dont part Net dont part Brut Impôt Net d'impôt Brut Impôt Net d'impôt Brut Impôt Net d'impôt Groupe Groupe Groupe (en milliers d'euros) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 5 329 -1 377 3 952 3 952 -1 463 378 -1 085 -1 085 3 866 -999 2 867 2 867 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors 5 329 -1 377 3 952 3 952 -1 463 378 -1 085 -1 085 3 866 -999 2 867 2 867 entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 5 329 -1 377 3 952 3 952 -1 463 378 -1 085 -1 085 3 866 -999 2 867 2 867 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -14 995 3 872 -11 123 -11 123 2 346 -606 1 740 1 740 -12 649 3 266 -9 383 -9 383 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non 305 684 -9 395 296 289 296 289 149 577 -4 635 144 942 144 942 455 261 -14 030 441 231 441 231 recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors 290 689 -5 523 285 166 285 166 151 923 -5 241 146 682 146 682 442 612 -10 764 431 848 431 848 entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 290 689 -5 523 285 166 285 166 151 923 -5 241 146 682 146 682 442 612 -10 764 431 848 431 848 GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 296 018 -6 900 289 118 289 118 150 460 -4 863 145 597 145 597 446 478 -11 763 434 715 434 715 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 110 31/12/2019 Variations 31/12/2020 Net dont part Net dont part Net dont part Brut Impôt Net d'impôt Brut Impôt Net d'impôt Brut Impôt Net d'impôt Groupe Groupe Groupe (en milliers d'euros) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 1 -1 Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 6 277 -1 621 4 656 4 656 -948 244 -704 -704 5 329 -1 377 3 952 3 952 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors 6 277 -1 621 4 657 4 656 -948 244 -705 -704 5 329 -1 377 3 952 3 952 entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 6 277 -1 621 4 657 4 656 -948 244 -705 -704 5 329 -1 377 3 952 3 952 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -13 219 3 415 -9 804 -9 804 -1 776 457 -1 319 -1 319 -14 995 3 872 -11 123 -11 123 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre 289 -75 214 214 -289 75 -214 -214 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non 425 503 -14 235 411 268 411 268 -119 819 4 840 -114 979 -114 979 305 684 -9 395 296 289 296 289 recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors 412 573 -10 895 401 678 401 678 -121 884 5 372 -116 512 -116 512 290 689 -5 523 285 166 285 166 entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 412 573 -10 895 401 678 401 678 -121 884 5 372 -116 512 -116 512 290 689 -5 523 285 166 285 166 GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 418 850 -12 516 406 335 406 334 -122 832 5 616 -117 217 -117 216 296 018 -6 900 289 118 289 118 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 111 5. Informations sectorielles Information par secteur opérationnel En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage de Crédit Agricole Nord de France, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés. Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de Crédit Agricole Nord de France et conformes à la nomenclature en usage au sein de Crédit Agricole S.A., sont les suivants : - Le Crédit Agricole Nord de France relève du secteur « banque de proximité » Ce secteur représente la banque des particuliers, des agriculteurs, des professionnels, des entreprises et des collectivités locales, à fort ancrage local. Le Crédit Agricole Nord de France commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance vie, distribution de crédits, notamment à l'habitat et à la consommation, offre de moyens de paiements. Le Crédit Agricole Nord de France distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme d'assurance vie. Présentation des pôles métiers Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché. (en milliers d'euros) 30.06.2021 31.12.2020 30.06.2020 Banque de proximité Banque de proximité Banque de proximité Produit net bancaire total 340 391 597 381 276 692 Charges d'exploitation -214 816 -395 959 -192 540 Résultat brut d'exploitation 125 575 201 422 84 152 Coût du risque -2 961 -51 211 -41 043 Résultat d'exploitation 122 614 150 211 43 109 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en -12 840 175 832 équivalence Gains ou pertes nets sur autres actifs -30 -6 194 -385 Variation de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôt 109 744 144 192 43 556 Impôts sur les bénéfices -21 859 -41 208 -16 899 Gains ou pertes nets des activités arrêtées Résultat net de l'exercice 87 885 102 984 26 657 Intérêts minoritaires 154 1 884 123 Résultat Net part du groupe 87 731 101 100 26 780 Actifs sectoriels 36 203 936 34 649 116 34 726 084 Passifs sectoriels 31 312 316 29 999 639 30 310 824 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 112 6. Notes relatives au bilan 6.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 48 201 59 481 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 591 718 689 611 Instruments de capitaux propres 100 649 94 709 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 464 615 560 954 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 26 454 33 948 Valeur au bilan 639 919 749 092 Dont Titres prêtés Actifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres à revenu variable Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Prêts et créances Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Instruments dérivés 48 201 59 481 Valeur au bilan 48 201 59 481 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que Crédit Agricole Nord de France est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Actions et autres titres à revenu variable 99 149 93 328 Titres de participation non consolidés 1 500 1 381 Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 100 649 94 709 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 113 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Titres de dettes 464 113 560 452 Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe 4 953 4 887 OPCVM 459 160 555 565 Prêts et créances 502 502 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle 502 502 Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur 464 615 560 954 par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Prêts et créances Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes 26 454 33 948 Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe 26 454 33 948 Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 26 454 33 948 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 52 619 66 235 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Valeur au bilan 52 619 66 235 Passifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers la clientèle Dettes envers les établissements de crédit Instruments dérivés 52 619 66 235 Valeur au bilan 52 619 66 235 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 114 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées par capitaux propres non recyclables 30/06/2021 Montant Montant de Différence cumulé de variation de Montant réalisé entre valeur variation de juste valeur sur Valeur lors de la comptable et juste valeur liée la période liée comptable décomptabilisatio montant dû à aux variations aux variations n (1) l'échéance du risque de du risque de crédit propre crédit propre (en milliers d'euros) Dépôts et passifs subordonnés Dépôts Passifs subordonnés Titres de dettes 0 Autres passifs financiers Total 0 (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. 31/12/2020 Montant Montant de Différence cumulé de variation de Montant réalisé entre valeur variation de juste valeur sur Valeur lors de la comptable et juste valeur liée la période liée comptable décomptabilisatio montant dû à aux variations aux variations n1 l'échéance du risque de du risque de crédit propre crédit propre (en milliers d'euros) Dépôts et passifs subordonnés Dépôts Passifs subordonnés Titres de dettes 289 Autres passifs financiers TOTAL 289 (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné En application de la norme IFRS9, Crédit Agricole Nord de France calcule les variations de juste valeur imputables aux variations du risque de crédit propre en utilisant une méthodologie permettant de les isoler des variations de valeur attribuables à des variations des conditions de marché. Base de calcul du risque de crédit propre La source prise en compte pour le calcul du risque de crédit propre peut varier d’un émetteur à l’autre. Au sein de Crédit Agricole Nord de France, il est matérialisé par la variation de son coût de refinancement sur le marché en fonction du type d’émission. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 115 Calcul du résultat latent induit par le risque de crédit propre (enregistré en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) L’approche privilégiée par Crédit Agricole Nord de France est celle se basant sur la composante liquidité des émissions. En effet, l’ensemble des émissions est répliqué par un ensemble de prêts/emprunts vanille. Les variations de juste valeur imputables aux variations du risque de crédit propre de l’ensemble des émissions correspondent donc à celles des prêts-emprunts. Elles sont égales à la variation de juste valeur du portefeuille de prêts/emprunts générée par la variation du coût de refinancement. Calcul du résultat réalisé induit par le risque de crédit propre (enregistré en réserves consolidées) Le choix de Crédit Agricole Nord de France est de transférer la variation de juste valeur imputable aux variations du risque de crédit propre lors du dénouement en réserves consolidées. Ainsi lorsqu’un remboursement anticipé total ou partiel intervient, un calcul basé sur les sensibilités est effectué. Il consiste à mesurer la variation de juste valeur imputable aux variations du risque de crédit propre d’une émission donnée comme étant la somme des sensibilités au spread de crédit multipliée par la variation de ce spread entre la date d’émission et celle du remboursement. 6.2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 30/06/2021 31/12/2020 Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes (en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste 403 778 3 866 467 803 5 330 valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux 2 188 328 483 060 -27 799 2 036 108 336 552 -30 869 propres non recyclables Total 2 592 106 486 926 -27 799 2 503 911 341 882 -30 869 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 30/06/2021 31/12/2020 Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes (en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes Effets publics et valeurs assimilées 74 269 817 74 555 1 147 Obligations et autres titres à revenu fixe 329 509 3 049 393 248 4 183 Total des titres de dettes 403 778 3 866 467 803 5 330 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Total des prêts et créances Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste 403 778 3 866 467 803 5 330 valeur par capitaux propres recyclables Impôts sur les bénéfices -1 000 -1 375 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes 2 866 3 955 comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 116 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables 30/06/2021 31/12/2020 Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes bilan latents latentes bilan latents latentes (en milliers d'euros) Actions et autres titres à revenu variable 18 302 936 -19 18 223 860 -23 Titres de participation non consolidés 2 170 026 482 124 -27 780 2 017 885 335 692 -30 846 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux 2 188 328 483 060 -27 799 2 036 108 336 552 -30 869 propres non recyclables Impôts sur les bénéfices -14 036 5 -9 401 6 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux 469 024 -27 794 327 151 -30 863 propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période 30/06/2021 31/12/2020 Juste Juste Gains Pertes Gains Pertes Valeur à Valeur à cumulés cumulées cumulés cumulées la date de la date de réalisés réalisées réalisés réalisées décompta (1) (1) décompta (1) (1) bilisation bilisation (en milliers d'euros) Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés 17 496 73 -384 Total Placements dans des instruments 17 496 73 -384 de capitaux propres Impôts sur les bénéfices Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres 17 496 -384 comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 117 6.3 Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 073 991 3 008 145 Prêts et créances sur la clientèle (1) 27 043 909 26 302 254 Titres de dettes 553 604 556 319 Valeur au bilan 31 671 504 29 866 718 (1) Au 30 juin 2021, dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordé par le Crédit Agricole Nord s'élève à 658 883 milliers d’euros. Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et prêts 10 769 17 505 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 9 239 17 180 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée 424 548 Prêts subordonnés 2 978 2 969 Autres prêts et créances Valeur brute 438 295 20 474 Dépréciations -54 -54 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 438 241 20 420 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 3 194 485 1 946 948 Titres reçus en pension livrée 629 020 Comptes et avances à terme 441 265 411 757 Prêts subordonnés Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 3 635 750 2 987 725 Valeur au bilan 4 073 991 3 008 145 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 118 Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 3 584 2 456 Autres concours à la clientèle 27 171 376 26 470 432 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés 1 057 Créances nées d’opérations d’assurance directe Créances nées d’opérations de réassurance Avances en comptes courants d'associés 136 634 104 047 Comptes ordinaires débiteurs 111 186 115 794 Valeur brute 27 423 837 26 692 729 Dépréciations -379 928 -390 475 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 27 043 909 26 302 254 Opérations de location-financement Location-financement immobilier Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées Valeur brute Dépréciations Valeur nette des opérations de location-financement Valeur au bilan 27 043 909 26 302 254 Titres de dettes (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 241 995 243 338 Obligations et autres titres à revenu fixe 311 803 313 028 Total 553 798 556 366 Dépréciations -194 -47 Valeur au bilan 553 604 556 319 6.4 Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’Etat, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de Crédit Agricole Nord de France au risque souverain sont les suivantes : Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 119 Activité bancaire 30/06/2021 Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à Actifs Actifs Total activité Total activité la juste valeur par Autres actifs financiers au banque brut de Couvertures banque net de financiers capitaux propres financiers à la coût amorti couvertures couvertures détenus à des recyclables juste valeur (en milliers fins de par résultat d'euros) transaction Arabie Saoudite Argentine Autriche Belgique 48 324 50 490 98 814 98 814 Brésil Chine Egypte Espagne Etats-Unis France 25 945 191 430 217 375 217 375 Grèce Hong Kong Iran Irlande Italie Japon Liban Lituanie Maroc Pologne Royaume-Uni Russie Syrie Turquie Ukraine Venezuela Yémen Autres pays souverains Total 74 269 241 920 316 189 316 189 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 120 31/12/2020 Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à Actifs Actifs Total activité Total activité la juste valeur par Autres actifs financiers au banque brut de Couvertures banque net de financiers capitaux propres financiers à la coût amorti couvertures couvertures détenus à des recyclables juste valeur (en milliers fins de par résultat d'euros) transaction Arabie Saoudite Argentine Autriche Belgique 42 803 50 408 93 211 93 211 Brésil Chine Egypte Espagne Etats-Unis France 31 752 192 912 224 664 224 664 Grèce Hong Kong Iran Irlande Italie Japon Liban Lituanie Maroc Pologne Royaume-Uni Russie Syrie Turquie Ukraine Venezuela Yémen Autres pays souverains Total 74 555 243 320 317 875 317 875 6.5 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Dettes envers les établissements de crédit 20 344 250 18 894 654 Dettes envers la clientèle 9 877 372 9 461 261 Dettes représentées par un titre 155 598 663 788 Valeur au bilan 30 377 220 29 019 703 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 121 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 23 223 11 942 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 9 537 2 995 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 424 469 Total 447 692 11 942 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 738 3 357 Titres donnés en pension livrée 629 050 Comptes et avances à terme 19 895 820 18 250 305 Total 19 896 558 18 882 712 Valeur au bilan 20 344 250 18 894 654 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 8 867 120 8 371 249 Comptes d'épargne à régime spécial 138 281 129 833 Autres dettes envers la clientèle 871 971 960 179 Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques Valeur au bilan 9 877 372 9 461 261 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables 3 392 508 449 Emprunts obligataires 152 206 155 339 Autres dettes représentées par un titre Valeur au bilan 155 598 663 788 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 122 6.6 Immeubles de placement Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres 31/12/2020 30/06/2021 périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements (en milliers d'euros) Valeur brute 170 699 12 291 4 677 -3 698 183 969 Amortissements et dépréciations -59 234 -2 701 -2 372 2 420 -61 887 Valeur au bilan (1) 111 465 9 590 2 305 -1 278 122 082 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres 31/12/2019 31/12/2020 périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements (en milliers d'euros) Valeur brute 181 115 11 905 -22 321 170 699 Amortissements et -60 072 -5 488 6 310 16 -59 234 dépréciations Valeur au bilan (1) 121 043 6 417 -16 011 16 111 465 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple 6.7 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres 31/12/2020 30/06/2021 périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements (en milliers d'euros) Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 496 673 -33 11 231 -4 484 503 386 Amortissements et -300 553 24 -10 234 2 084 -308 679 dépréciations Valeur au bilan 196 120 -9 997 -2 400 194 707 Immobilisations incorporelles Valeur brute 15 095 135 15 230 Amortissements et -5 855 -78 -5 933 dépréciations Valeur au bilan 9 240 57 9 297 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 123 Autres Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de 31/12/2019 mouvements 31/12/2020 périmètre (acquisitions) (cessions) conversion (1) (en milliers d'euros) Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 473 795 22 220 -16 022 16 680 496 673 Amortissements et dépréciations -292 504 -21 629 14 100 -520 -300 553 Valeur au bilan 181 291 591 -1 922 16 160 196 120 Immobilisations incorporelles Valeur brute 13 443 1 621 31 15 095 Amortissements et dépréciations -5 674 -160 -21 -5 855 Valeur au bilan 7 769 1 461 10 9 240 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 38 671 milliers d’euros au 31/12/2019 (contre 22 220 milliers d’euros avant application de la décision IFRS IC) 6.8 Ecarts d’acquisition Pertes de Augmentations Diminutions Ecart de Autres 31/12/2020 valeur de 30/06/2021 (Acquisitions) (Cessions) conversion mouvements En milliers d'euros la période Valeur brute SAS Square Habitat NDF 8 930 8 930 SA Foncière de l'Erable 1 605 1 605 Cumul des pertes de valeur SAS Square Habitat NDF - 8 930 - 8 930 Total 0 1 605 1 605 Le nouvel écart d’acquisition est lié à l’entrée d’une société dans le palier de consolidation de la SAS Foncière de l’Erable. 6.9 Provisions Variations de Reprises Reprises non Ecarts de Autres 31/12/2020 Dotations 30/06/2021 périmètre utilisées utilisées conversion mouvements (en milliers d'euros) Risques sur les produits épargne-logement 40 574 346 40 920 Risques d’exécution des engagements par 22 087 31 030 -30 516 22 600 signature Risques opérationnels 2 512 100 2 612 Engagements sociaux (retraites) et assimilés 10 501 87 -2 346 8 241 Litiges divers 21 654 993 -80 -3 890 18 676 Participations Restructurations Autres risques 13 923 2 261 -2 661 -732 12 791 TOTAL 111 251 34 817 -2 741 -35 138 -2 346 105 840 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 124 Variations de Reprises Reprises non Ecarts de Autres 31/12/2019 Dotations 31/12/2020 périmètre utilisées utilisées conversion mouvements (en milliers d'euros) Risques sur les produits épargne-logement 36 477 4 097 40 574 Risques d’exécution des engagements par 19 522 46 179 -43 614 22 087 signature Risques opérationnels 2 254 303 -45 2 512 Engagements sociaux (retraites) et assimilés 11 629 232 -32 -2 470 1 142 10 501 Litiges divers 26 326 3 543 -1 472 -6 743 21 654 Participations Restructurations Autres risques 22 300 4 477 -10 098 -2 756 13 923 TOTAL 118 508 58 831 -11 602 -55 628 1 142 111 251 6.10 Dettes subordonnées (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 104 349 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 10 Dépôts de garantie à caractère mutuel Titres et emprunts participatifs Valeur au bilan 0 104 359 6.11 Capitaux propres Composition du capital au 30 juin 2021 Au 30 juin 2021, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante : Nombre de titres % des droits de % du capital au 30/06/2021 vote Répartition du capital de la Caisse Régionale Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 17 109 818 29,11% Dont part du Public 16 177 922 27,52% Dont part Sacam Mutualisation 11 287 0,02% Dont part autodétenue 920 609 1,57% Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 14 300 815 24,33% Dont part du Public Dont part Crédit Agricole S.A. 2 019 390 3,44% Dont part Sacam Mutualisation 12 281 425 20,89% Parts sociales 27 371 814 46,56% Dont 70 Caisses Locales 27 371 505 46,56% 95,38% Dont 20 administrateurs de la Caisse régionale 299 NS 3,08% Dont Crédit Agricole S.A. 9 NS 0,77% Dont Sacam Mutualisation 1 NS 0,77% Dont Autres Total 58 782 447 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 3,05 euros et le montant total du capital est de 179 286 milliers d’euros. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 125 Dividendes Au titre de l’exercice 2020, l’Assemblée générale du 14/04/2021 de Crédit Agricole Nord de France a approuvé le versement d’un dividende net par part sociale de 0,08 euros. Par CCI Par CCA Par part sociale Année de rattachement du dividende Montant Net Montant Net Montant Net 2017 1,05 1,05 0,07 2018 1,05 1,05 0,09 2019 1,05 1,05 0,09 2020 1,05 1,05 0,08 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 41 588 milliers d’euros en 2021. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 126 7. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Engagements donnés 3 808 503 3 842 640 Engagements de financement 2 530 025 2 560 188 Engagements en faveur des établissements de crédit Engagements en faveur de la clientèle 2 530 025 2 560 188 Ouverture de crédits confirmés 1 502 579 1 495 636 Ouverture de crédits documentaires 43 255 32 865 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 459 324 1 462 771 Autres engagements en faveur de la clientèle 1 027 446 1 064 552 Engagements de garantie 1 278 478 1 282 452 Engagements d'ordre des établissements de crédit 203 230 254 659 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 89 208 Autres garanties (1) 203 141 254 451 Engagements d'ordre de la clientèle 1 075 248 1 027 793 Cautions immobilières 354 543 315 347 Autres garanties d'ordre de la clientèle 720 705 712 446 Engagements sur titres Titres à livrer Engagements reçus 10 070 428 9 615 742 Engagements de financement 29 976 52 417 Engagements reçus des établissements de crédit 29 976 52 417 Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 10 040 452 9 563 325 Engagements reçus des établissements de crédit 1 536 579 1 533 775 Engagements reçus de la clientèle 8 503 873 8 029 550 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (2) 796 226 859 312 Autres garanties reçues 7 707 647 7 170 238 Engagements sur titres Titres à recevoir (1) Dont 175 841 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance suite à la résiliation anticipée partielle du 1er mars 2021. (2) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Crédit Agricole Nord de France a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des garanties de l’Etat français (PGE). Au 30 juin 2021, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 546 425 milliers d’euros. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 127 Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 30/06/2021 31/12/2020 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement 13 979 494 13 061 830 (Banque de France, CRH …) Titres prêtés Dépôts de garantie sur opérations de marché Autres dépôts de garantie (1) 59 522 76 891 Titres et valeurs donnés en pension 424 469 629 050 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 14 463 485 13 767 771 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres empruntés Titres et valeurs reçus en pension 423 220 633 652 Titres vendus à découvert Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et 423 220 633 652 réutilisés (1) Dans le cadre de la garantie Switch Assurance, suite à la résiliation partielle anticipée du 1er mars 2021, le Crédit Agricole Nord de France a versé un dépôt de 59,52 millions d’euros. Au 30 juin 2021 Crédit Agricole Nord de France a utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement en pension de titres. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 128 Créances apportées en garantie Au cours du premier semestre 2021, Crédit Agricole Nord de France a apporté 13 979.49 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 13 061,83 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le Crédit Agricole Nord de France conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Nord de France a apporté : - 10 785,61 millions d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 9 613,83 milliers d’euros au 31 décembre 2020; - 751,074 millions d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 806,81 millions d’euros au 31 décembre 2020; - 2 442,80 millions d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 2 641,19 millions d'euros au 31 décembre 2020. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 129 8. Reclassements d’instruments financiers Reclassements effectués par Crédit Agricole Nord de France Le Crédit Agricole Nord de France n’a pas opéré en 2021 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. 9. Juste valeur des instruments financiers 9.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés Valeur au Juste valeur fondée sur des fondée sur des actifs pour des bilan au au données données non instruments 30/06/2021 30/06/2021 observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 31 117 900 32 715 032 4 250 087 28 464 945 Prêts et créances sur les 4 073 991 4 086 487 4 086 416 71 établissements de crédit Comptes ordinaires et prêts JJ 3 203 724 3 203 724 3 203 653 71 Comptes et prêts à terme 442 741 456 565 456 565 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée 424 548 423 220 423 220 Prêts subordonnés 2 978 2 978 2 978 Autres prêts et créances Prêts et créances sur la 27 043 909 28 628 545 163 671 28 464 874 clientèle Créances commerciales 3 584 3 584 3 584 Autres concours à la clientèle 26 810 048 28 464 874 28 464 874 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés 1 057 800 800 Créances nées d’opérations d’assurance directe Créances nées d’opérations de réassurance Avances en comptes courants 129 629 130 016 130 016 d'associés Comptes ordinaires débiteurs 99 591 29 271 29 271 Titres de dettes 553 604 562 270 560 371 1 899 Effets publics et valeurs assimilées 241 920 249 164 249 164 Obligations et autres titres à revenu 311 684 313 106 311 207 1 899 fixe Total Actifs financiers dont la 31 671 504 33 277 302 560 371 4 250 087 28 466 844 juste valeur est indiquée Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 130 Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés Valeur au Juste valeur fondée sur des fondée sur des actifs pour des bilan au au données données non instruments 31/12/2020 31/12/2020 observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 29 310 399 31 062 172 3 239 150 27 823 022 Prêts et créances sur les 3 008 145 3 036 695 3 036 695 établissements de crédit Comptes ordinaires et prêts JJ 1 964 128 1 964 128 1 964 128 Comptes et prêts à terme 412 028 435 946 435 946 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée 629 020 633 652 633 652 Prêts subordonnés 2 969 2 969 2 969 Autres prêts et créances Prêts et créances sur la 26 302 254 28 025 477 202 455 27 823 022 clientèle Créances commerciales 2 456 2 456 2 456 Autres concours à la clientèle 26 100 116 27 823 022 27 823 022 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Créances nées d’opérations d’assurance directe Créances nées d’opérations de réassurance Avances en comptes courants 96 958 97 274 97 274 d'associés Comptes ordinaires débiteurs 102 724 102 725 102 725 Titres de dettes 556 319 569 109 514 746 54 363 Effets publics et valeurs assimilées 243 320 253 314 253 314 Obligations et autres titres à revenu 312 999 315 795 261 432 54 363 fixe Total Actifs financiers dont la 29 866 718 31 631 281 514 746 3 293 513 27 823 022 juste valeur est indiquée Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 131 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés Valeur au Juste valeur fondée sur des fondée sur des actifs pour des bilan au au données données non instruments 30/06/2021 30/06/2021 observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements 20 344 250 20 785 692 20 785 692 de crédit Comptes ordinaires et emprunts JJ 10 275 10 275 10 275 Comptes et emprunts à terme 19 909 506 20 358 419 20 358 419 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 424 469 416 998 416 998 Dettes envers la clientèle 9 877 372 9 880 616 9 742 335 138 281 Comptes ordinaires créditeurs 8 867 120 8 867 120 8 867 120 Comptes d'épargne à régime 138 281 138 281 138 281 spécial Autres dettes envers la clientèle 871 971 875 215 875 215 Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques Dettes représentées par un titre 155 598 155 803 152 255 3 548 Dettes subordonnées Total Passifs financiers dont la 30 377 220 30 822 111 152 255 30 531 575 138 281 juste valeur est indiquée Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 132 Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés Valeur au Juste valeur fondée sur des fondée sur des actifs pour des bilan au au données données non instruments 31/12/2020 31/12/2020 observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements 18 894 654 19 405 408 19 405 408 de crédit Comptes ordinaires et emprunts JJ 6 352 6 352 6 352 Comptes et emprunts à terme 18 259 252 18 743 214 18 743 214 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 629 050 655 842 655 842 Dettes envers la clientèle 9 461 261 9 463 701 9 463 701 Comptes ordinaires créditeurs 8 371 249 8 371 249 8 371 249 Comptes d'épargne à régime 129 833 129 833 129 833 spécial Autres dettes envers la clientèle 960 179 962 619 962 619 Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques Dettes représentées par un titre 663 788 665 948 155 456 510 492 Dettes subordonnées 104 359 104 359 104 359 Total Passifs financiers dont la 29 124 062 29 639 416 155 456 29 483 960 juste valeur est indiquée 9.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 133 Actifs financiers valorisés à la juste valeur Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des 30/06/2021 actifs pour des données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 (en milliers d'euros) Niveau 1 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 48 201 48 201 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Instruments dérivés 48 201 48 201 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 591 718 54 169 340 277 197 272 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 100 649 4 188 1 500 94 961 Actions et autres titres à revenu variable 99 149 4 188 94 961 Titres de participation non consolidés 1 500 1 500 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 464 615 49 981 338 777 75 857 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle 502 502 Titres de dettes 464 113 49 981 338 275 75 857 Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe 4 953 4 953 OPCVM 459 160 49 981 338 275 70 904 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 26 454 26 454 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 592 106 404 157 2 177 907 10 042 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non 2 188 328 379 2 177 907 10 042 recyclables Actions et autres titres à revenu variable 18 302 15 333 2 969 Titres de participation non consolidés 2 170 026 379 2 162 574 7 073 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 403 778 403 778 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes 403 778 403 778 Effets publics et valeurs assimilées 74 269 74 269 Obligations et autres titres à revenu fixe 329 509 329 509 Instruments dérivés de couverture 3 219 3 219 TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 3 235 244 458 326 2 569 604 207 314 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables 145 691 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX 145 691 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 134 Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des actifs pour des 31/12/2020 données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 (en milliers d'euros) Niveau 1 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 59 481 59 481 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Instruments dérivés 59 481 59 481 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 689 611 3 512 491 191 194 908 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 94 709 3 512 1 381 89 816 Actions et autres titres à revenu variable 93 328 3 512 89 816 Titres de participation non consolidés 1 381 1 381 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 560 954 489 810 71 144 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle 502 502 Titres de dettes 560 452 489 308 71 144 Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe 4 887 4 887 OPCVM 555 565 489 308 66 257 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 33 948 33 948 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 503 911 468 112 2 035 799 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non 2 036 108 309 2 035 799 recyclables Actions et autres titres à revenu variable 18 223 18 223 Titres de participation non consolidés 2 017 885 309 2 017 576 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 467 803 467 803 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes 467 803 467 803 Effets publics et valeurs assimilées 74 555 74 555 Obligations et autres titres à revenu fixe 393 248 393 248 Instruments dérivés de couverture 600 600 TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 3 253 603 471 624 2 587 071 194 908 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables 161 439 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX 161 439 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 135 Passifs financiers valorisés à la juste valeur Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des actifs pour des 30/06/2021 données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Passifs financiers détenus à des fins de transaction 52 619 52 619 Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés 52 619 52 619 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 245 771 245 771 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 298 390 298 390 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables Total des transferts vers chacun des niveaux Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des actifs pour des 31/12/2020 données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Passifs financiers détenus à des fins de transaction 66 235 66 235 Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés 66 235 66 235 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 330 430 330 430 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 396 665 396 665 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables Total des transferts vers chacun des niveaux Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 136 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Tableau 1 sur 3 Titres détenus à des fins de transaction Total Actifs financiers Créances sur valorisés à la les Créances sur la Titres reçus en Valeurs reçues Instruments établissements clientèle pension livrée en pension Effets publics et Obligations et Actions et autres Titres détenus dérivés juste Valeur de crédit valeurs autres titres à OPCVM titres à revenu à des fins de selon le niveau assimilées revenu fixe variable transaction 3 (en milliers d'euros) Solde de clôture (31/12/2020) 194 908 Gains /pertes de la période (1) 3 216 Comptabilisés en résultat 3 539 Comptabilisés en capitaux propres -323 Achats de la période 15 263 Ventes de la période -16 438 Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts 10 365 Transferts vers niveau 3 10 365 Transferts hors niveau 3 Solde de clôture (30/06/2021) 207 314 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 137 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option résultat Tableau 2 sur 3 Titres de dettes Titres de dettes Actions et autres titres Titres de Effets Obligations Actions et OPCVM Créances Créances à revenu participation Créances sur publics et et autres autres titres sur les sur la Créances Titres reçus Valeurs variable non consolidés les Effets Obligations valeurs titres à à revenu établisseme clientèle Effets Obligations sur la en pension reçues en établissements publics et et autres Titres de assimilées revenu fixe variable nts de publics et et autres Titres de clientèle livrée pension OPCVM de crédit valeurs titres à dettes crédit valeurs titres à dettes assimilées revenu fixe assimilées revenu fixe (en milliers d'euros) Solde de clôture (31/12/2020) 89 816 4 887 66 257 71 144 33 948 33 948 Gains /pertes de la période (1) 11 340 66 -600 -534 -7 267 -7 267 Comptabilisés en résultat 11 340 66 -600 -534 -7 267 -7 267 Comptabilisés en capitaux propres Achats de la période 7 647 6 628 6 628 988 988 Ventes de la période -13 842 -1 381 -1 381 -1 215 -1 215 Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts Transferts vers niveau 3 Transferts hors niveau 3 Solde de clôture (30/06/2021) 94 961 4 953 70 904 75 857 26 454 26 454 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 138 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments de capitaux propres comptabilisés Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Tableau 3 sur 3 à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Titres de dettes Instruments dérivés de Créances sur les couverture Créances sur la établissements de Actions et autres titres Titres de participation clientèle Effets publics et valeurs Obligations et autres crédit Titres de dettes à revenu variable non consolidés assimilées titres à revenu fixe (en milliers d'euros) Solde de clôture (31/12/2020) Gains /pertes de la période (1) -323 Comptabilisés en résultat Comptabilisés en capitaux propres -323 Achats de la période Ventes de la période Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts 2 969 7 396 Transferts vers niveau 3 2 969 7 396 Transferts hors niveau 3 Solde de clôture (30/06/2021) 2 969 7 073 (1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date -7 315 de clôture Comptabilisés en résultat -6 992 Comptabilisés en capitaux propres -323 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 139 10. Parties liées Acquisitions Crédit Agricole Nord de France a souscrit à l’augmentation de la société SACAM AVENIR pour un montant de 7,86 millions d'euros, portant son pourcentage de détention à 5,48% du capital. Opérations sur les avances en compte courant Crédit Agricole Nord de France a accordé une avance de 36,01 millions d'euros à la SAS La Boétie. Le montant des avances consenties à la SA Foncière de l'Erable s'élève à 40,41 millions d'euros, après la capitalisation des intérêts de 2020 pour 0,4 millions d'euros. Caisses Locales Au 30 juin 2021, les encours des comptes courants d'associés et de TNMT des Caisses Locales auprès du Crédit Agricole Nord de France s'élèvent respectivement à 103,83 millions d'euros et 520,24 millions d'euros. Produits des participations Au 30 juin 2021, Crédit Agricole Nord de France a enregistré les dividendes suivants : - 35,66 millions euros de la SAS Rue la Boétie, - 4 millions d'euros de la SA Foncière de l'Erable, - 0,8 millions d'euros de la SAS SACAM Développement. La SA Foncière de l’Erable a encaissé un dividende de 1,34 million d’euros de la SCI Euralliance Europe, 1,11 million d’euros de la SCI Crystal Europe et 0,97 million d’euros de la SCI Quartz Europe. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 140 11. Périmètre de consolidation au 30 Juin 2021 % de contrôle % d'intérêt Type d’entité et Méthode de Périmètre de consolidation du groupe Crédit Modification de Implantation nature du consolidation au Agricole Nord de France périmètre contrôle 30 juin 2021 30/06/2021 31/12/2020 30/06/2021 31/12/2020 Établissements bancaires et financiers Caisse régionale de Crédit Agricole Nord de France France Mère Société mère 100 100 100 100 Caisses Locales (70) France Filiale Intégration globale 100 100 100 100 FCT Crédit Agricole Habitat 2017 – 2018 – 2019 - 2020 France Filiale Intégration globale 100 100 100 100 Sociétés d’investissement SA Nord Capital Investissement France Filiale Intégration globale 96,9 96,9 97,2 97,2 Entreprise SA Groupe Rossel-La Voix France Mise en équivalence 25,2 25,2 25,2 25,2 Associée Pôle Immobilier SA Foncière de l'Erable France Filiale Intégration globale 99,9 99,9 99,9 99,9 SCI Quartz Europe France Filiale Intégration globale 100 100 99,9 99,9 SCI Euralliance Europe France Filiale Intégration globale 100 100 99,9 99,9 SCI Crystal Europe France Filiale Intégration globale 100 100 99,9 99,9 SAS Square Habitat Nord de France France Filiale Intégration globale 100 100 100 100 Au 30 juin 2021, Crédit Agricole Nord de France ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 141 12. Événements postérieurs au 30 juin 2021 Aucun évènement postérieur n’est à signaler. Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 142 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 143 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 144 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 145 4. Attestation du responsable de l’information financière ATTESTATION DU RESPONSABLE DE L’INFORMATION FINANCIERE SEMESTRIELLE Monsieur Christian Valette, Directeur Général de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Nord de France J'atteste, à ma connaissance, que les comptes condensés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice. Fait à Lille, Le 31 août 2021 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 146 5. Glossaire ACRONYMES ABE BCE Autorité bancaire européenne ou European Banking Banque centrale européenne Authority (EBA) IFRS ACPR International Financial Reporting Standards (Normes Autorité de contrôle prudentiel et de résolution internationales d’information financière) AMF SREP Autorité des marchés financiers Supervisory Review and Evaluation Process TERMES Agence de notation mesures visant à limiter la procyclicité du système Organisme spécialisé dans l’évaluation de la solvabilité financier (coussins de fonds propres qui varient en d’émetteurs de titres de dettes, c’est-à-dire leur fonction du cycle économique) ou encore renforcent capacité à honorer leurs engagements les exigences relatives aux établissements considérés (remboursement du capital et des intérêts dans la comme systémiques. Dans l’Union européenne, ces période contractuelle). standards prudentiels ont été mis en œuvre via la directive 2013/36/UE (CRD 4 – Capital Requirement ALM Asset and Liability Management – gestion actif-passif Directive) et le règlement (UE) n° 575/2013 (CRR – La gestion actif-passif consiste à gérer les risques Capital Requirement Regulation). structurels du bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la politique de refinancement afin de protéger la CCA Certificat coopératif d’associés valeur patrimoniale de la banque et/ou sa rentabilité Les CCA sont des titres non cotés en bourse, future. négociables de gré à gré qui ne peuvent être émis que par des sociétés coopératives. Ils peuvent être Appétence au risque souscrits par les Sociétaires de la Caisse régionale L’appétence au risque correspond au niveau de risque, émettrice et des Caisses locales affiliées. Sans droit de par nature et par métier, que la Caisse régionale est vote, il donne à ses porteurs le droit à l’actif net et à la prête à prendre au regard de ses objectifs perception d’un dividende. stratégiques. Elle s’exprime aussi bien au travers de critères quantitatifs que qualitatifs. L’exercice CCI Certificat coopératif d’investissement d’appétence au risque constitue un des outils de Les CCI sont des titres sans droit de vote, cotés en pilotage stratégique à la disposition des instances bourse, qui ne peuvent être émis que par des sociétés dirigeantes de la Caisse régionale. coopératives. Il donne à ses porteurs le droit à l’actif net et à la perception d’un dividende. AT1 Additionnal Tier 1 Les fonds propres additionnels de catégorie 1 Collatéral (Additional Tier 1) éligibles sous Bâle 3 correspondent Le collatéral est un actif transférable ou une garantie aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de apportée, servant de gage au remboursement d’un toute incitation ou obligation de remboursement. Ils prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne sont sujets à un mécanisme d’absorption des pertes pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement. lorsque le ratio CET1 est en dessous d’un certain seuil, Coefficient d’exploitation fixé dans leur prospectus d’émission. Le coefficient d’exploitation est un ratio calculé en Bâle 3 divisant les charges d’exploitation par le Produit Net Nouvelle évolution des standards prudentiels Bancaire ; il indique la part de Produit Net Bancaire bancaires qui se substitue aux précédents accords de nécessaire pour couvrir les charges. Bâle 2 en renforçant la qualité et la quantité de fonds Coût du risque sur encours 1 propres minimaux que les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs), définissent des 1 Indicateur alternatif de performance Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques 147 Le coût du risque sur encours est calculé en rapportant Dividende la charge du coût du risque aux encours de crédit. Le dividende est la part du bénéfice net ou des réserves qui est distribuée aux actionnaires. Son Coût du risque montant est proposé par le Conseil d’administration Le coût du risque enregistre les dotations et les puis voté par l’Assemblée générale, après reprises de provisions sur l’ensemble des risques l’approbation des comptes de l’exercice écoulé. bancaires dont notamment les risques de crédit, de contrepartie (créances, titres, engagements hors bilan) EAD Exposure At Default et les risques opérationnels (litiges), ainsi que les Valeur exposée au risque : exposition du Groupe en pertes correspondantes non provisionnées. cas de défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions inscrites au bilan et en hors-bilan. Les Couverture de portefeuille de prêt expositions hors bilan sont converties en équivalent L’impact des couvertures de prêts valorise les bilan à l’aide de facteurs de conversion internes ou variations de marché de la couverture du risque de réglementaires (hypothèse de tirage). crédit et le niveau des réserves qui en découlent. Écart d’acquisition/survaleur Créance douteuse Un écart d’acquisition ou survaleur est la différence Une créance douteuse est une créance dont le entre le prix d’acquisition d’une entreprise et son actif débiteur n’a pas versé les intérêts et les net réévalué au moment de l’acquisition. Chaque remboursements depuis un certain temps par rapport année un test de dépréciation devra être fait, son aux échéances du contrat de crédit, ou pour laquelle il éventuel impact étant porté au compte de résultat. existe un doute raisonnable que cela puisse être le cas. EP Emplois pondérés / RWA Risk-Weighted Assets Ce sont les actifs (crédits, etc.) inscrits au bilan d’une banque, Créance dépréciée pondérés de façon prudentielle en fonction du risque Une créance dépréciée est une créance ayant fait de perte qu’ils portent et dont le total sert de l’objet d’une provision pour risque de non- dénominateur pour déterminer les principaux ratios remboursement. de solvabilité. Crédit Agricole S.A. EL Expected Loss Entité cotée du Groupe Crédit Agricole. Cet ensemble La perte attendue est la perte susceptible d’être a pour société mère Crédit Agricole S.A. entité sociale. encourue en fonction de la qualité de la contrepartie Son périmètre de consolidation comprend les filiales, compte tenu de la qualité du montage de la coentreprises et entreprises associées, qu’elle détient transaction et de toutes mesures prises pour atténuer directement ou indirectement. le risque, telles que les sûretés réelles. Elle s’obtient CVA Credit Valuation Adjustment en multipliant l’exposition en risque (EAD) par la Le Credit Valuation Adjustment (ou ajustement de probabilité de défaut (PD) et par le taux de perte valeur de crédit) correspond à l’espérance de perte (LGD). liée au risque de défaut d’une contrepartie et vise à Établissement systémique prendre en compte le fait que la totalité de la valeur Le Groupe Crédit Agricole (mais pas Crédit Agricole de marché positive d’un instrument ne puisse pas être S.A.), figure dans la liste publiée par le Conseil de recouvrée. La méthodologie de détermination du CVA stabilité financière (FSB) en novembre 2012 puis mise repose essentiellement sur le recours aux paramètres à jour en novembre 2016 et qui comprend de marché en lien avec les pratiques des opérateurs 30 établissements bancaires mondiaux, dits de marché. systémiques. Un établissement systémique devra DVA Debit Valuation Adjustment mettre en place un coussin de fonds propres de base Le Debit Valuation Adjustment (DVA) est le symétrique compris entre 1 % et 3,5 % par rapport aux exigences du CVA et représente l’espérance de perte du point de de Bâle 3. vue de la contrepartie sur les valorisations passives FSB Financial Stability Board ou CSF Conseil de stabilité des instruments financiers. Il reflète l’effet de la financière qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation Le Conseil de stabilité financière a pour mission de ces instruments. d’identifier les vulnérabilités du système financier Dilution mondial et de mettre en place des principes en Une opération est dite “dilutive” quand elle réduit la matière de régulation et de supervision dans le part d’une action dans la valeur liquidative (par domaine de la stabilité financière. Il rassemble les exemple l’actif net comptable par action) ou les gouverneurs, les ministres des finances et les résultats (par exemple le résultat net par action) d’une superviseurs des pays du G20. Son objectif premier est entreprise. donc de coordonner au niveau international les 148 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques travaux des autorités financières nationales et des contrepartie et le montant de l’exposition au moment normalisateurs internationaux dans le domaine de la du défaut. régulation et de la supervision des institutions MREL Minimum Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities financières. Créé lors de la réunion du G20 à Londres Le ratio MREL est défini dans la directive européenne en avril 2009, le FSB succède au Forum de stabilité de “Redressement et Résolution des Banques” et financière institué en 1999 à l’initiative du G7. correspond à une exigence minimum de fonds propres Gestion d’actifs Asset Management et de passifs éligibles devant être disponibles pour Métier financier consistant à gérer des valeurs absorber les pertes en cas de résolution (voir mobilières ou autres actifs, pour compte propre ou chapitre 5 “Facteurs de risque et Pilier 3/ Indicateurs pour compte de tiers (clientèle d’institutionnels ou de et ratios prudentiels”). particuliers). En matière de gestion collective, les actifs Notation de crédit Credit Rating sont gérés sous forme de fonds ou dans le cadre de Mesure relative de la qualité de crédit, sous la forme mandats de gestion. Les produits sont adaptés pour d’une opinion émise par une agence de notation répondre aux différentes attentes de la clientèle tant financière (Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch Ratings, en termes de diversification géographique ou etc.). La notation peut s’appliquer à un émetteur sectorielle, de gestion à court ou long terme que de (entreprise, État, collectivité publique) et/ou à des niveau de risque souhaité. émissions (emprunts obligataires, titrisations, Gouvernement d’entreprise ou gouvernance obligations sécurisées, etc.). La notation de crédit peut Ce concept recouvre la mise en place dans l’entreprise influencer les conditions de refinancement (en termes de l’ensemble des mécanismes assurant la de prix et d’accès aux ressources) et l’image de transparence, l’égalité entre actionnaires et l’équilibre l’émetteur dans le marché (voir “Agence de des pouvoirs entre management et actionnaires. Ces notation”). mécanismes concernent : les modes d’élaboration et NSFR Net Stable Funding Ratio – Ratio de liquidité à un an la mise en œuvre de la stratégie, le fonctionnement du Le ratio NSFR vise à promouvoir la résilience à plus Conseil d’administration, l’articulation des différents long terme en instaurant des incitations organes de direction, la politique de rémunération des supplémentaires à l’intention des banques, afin dirigeants et des cadres. qu’elles financent leurs activités aux ressources plus Groupe Crédit Agricole stables, notamment à maturités plus longues. Ce ratio Cet ensemble est constitué de Crédit Agricole SA, des structurel de liquidité à long terme sur une période Caisses régionales et des Caisses locales. d’un an, a été conçu pour limiter la transformation, c’est-à-dire le financement d’actifs long terme par des HQLA High Quality Liquid Assets ressources court terme. Actifs liquides de haute qualité qui sont non grevés et qui peuvent être convertis en liquidités, facilement et OPCVM Organisme de placement collectif en valeurs mobilières immédiatement sur des marchés privés, dans Un OPCVM est un portefeuille de valeurs mobilières l’hypothèse d’une crise de liquidité. (actions, obligations, etc.) géré par des professionnels (société de gestion) et détenu collectivement par des Investisseurs institutionnels investisseurs particuliers ou institutionnels. Il existe Les investisseurs institutionnels sont des entreprises, deux types d’OPCVM, les SICAV (société organismes publics ou compagnies d’assurance dont d’investissement à capital variable) et les FCP (fonds une partie de l’activité est axée sur l’investissement en communs de placement). valeurs mobilières comme par exemple les actions de sociétés cotées. Entrent par exemple dans cette Parts sociales catégorie les sociétés de gestion, les assureurs, ainsi Une part sociale est une part du capital des Caisses que les fonds de pension. locales et des Caisses régionales. Les parts sociales sont rémunérées sous la forme d’un intérêt annuel. LCR Liquidity Coverage Ratio – Ratio de liquidité à un mois Ce Une part sociale est remboursée à sa valeur nominale ratio vise à favoriser la résilience à court terme du et ne donne pas droit aux réserves ni au boni de profil de risque de liquidité d’une banque. Le LCR liquidation. oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque, liquidable facilement sur les marchés (voir PNB Produit net bancaire HQLA), pour faire face aux paiements des flux sortants Le PNB correspond à la différence entre les produits nets des flux entrants pendant trente jours de crise, d’exploitation bancaire (intérêts perçus, commissions sans soutien des banques centrales. reçues, autres produits d’exploitation bancaire) et les charges d’exploitation bancaire (intérêts versés par la LGD Loss Given Default banque sur ses ressources de refinancement, La perte en cas de défaut est le rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une 149 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques commissions versées, autres charges d’exploitation Les Sociétaires souscrivent les parts sociales qui bancaire). constituent le capital des Caisses locales. Les Caisses locales, via les Sociétaires, détiennent le capital de la PEL Provision Épargne-Logement Caisse régionale à laquelle elles sont affiliées. Ils La provision Épargne-Logement représente la perçoivent une rémunération au titre de leurs parts provision constituée pour servir la rémunération aux sociales dont les intérêts sont plafonnés par la loi. Les plans épargne logement bénéficiant d’un taux attractif Sociétaires sont réunis annuellement en Assemblée et susceptibles d’être clôturés à court terme par leurs générale : ils approuvent les comptes des Caisses détenteurs. locales et élisent les administrateurs. Chaque Ratio de levier Sociétaire individuel dispose d’une voix à ces Le ratio de levier est un ratio qui se veut simple et qui Assemblées quel que soit le nombre de parts sociales vise à encadrer la taille du bilan des établissements. qu’il détient. Pour ce faire, le ratio de levier met en rapport les Solvabilité fonds propres prudentiels de catégorie 1 (Tier 1), le C’est la mesure de la capacité d’une entreprise ou bilan et le hors-bilan comptables, après retraitements d’un particulier à payer ses dettes sur le moyen et long de certains postes. terme. Pour une banque, la solvabilité correspond, Résolution notamment, à sa capacité à faire face aux pertes que Raccourci de langage pour désigner la “résolution de les risques qu’elle porte, sont susceptibles crises ou de défaillances bancaires”. Dans les faits, d’engendrer. L’analyse de la solvabilité se distingue de pour chaque banque européenne, deux types de plan l’analyse de la liquidité : la liquidité de l’entreprise est doivent être établis : un plan préventif de son aptitude à faire face à ses échéances financières redressement qui est élaboré par les responsables de dans le cadre de son activité courante, à trouver de la banque et un plan préventif de résolution qui est nouvelles sources de financement, et à assurer ainsi à décidé par l’autorité de contrôle compétente. La tout moment l’équilibre entre ses recettes et ses résolution intervient avant la faillite de la banque pour dépenses. Pour une banque, la solvabilité est organiser son démantèlement en bon ordre et éviter encadrée par la directive CRD 4 et le règlement CRR. le risque systémique. Spread de crédit RBE Résultat brut d’exploitation Marge actuarielle (écart entre le taux de rentabilité actuariel Le RBE est égal au produit net bancaire diminué des d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de durée charges d’exploitation (charges générales identique). d’exploitation, dont notamment les frais de personnel Spread émetteur et autres frais administratifs, dotations aux Marge actuarielle représentant l’écart entre le taux de amortissements). rentabilité actuariel auquel le Groupe peut emprunter et celui d’un emprunt sans risque de durée identique. Résultat d’exploitation Le résultat d’exploitation s’obtient à partir du Résultat Stress test ou test de résistance brut d’exploitation duquel on déduit le coût du risque. Exercice consistant à simuler des conditions économiques et financières extrêmes afin d’en étudier RNPG Résultat net part du Groupe les conséquences sur les bilans, comptes de résultat et Le résultat net correspond au bénéfice ou à la perte de solvabilités des banques afin de mesurer leur capacité l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat de résistance à de telles situations. part du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant aux actionnaires minoritaires des Taux directeur filiales consolidées globalement. Taux d’intérêt fixés par la Banque centrale d’un pays ou d’une union monétaire, et qui permettent à celle-ci ROA Retour sur actifs – Return On Assets 1 de réguler l’activité économique. C’est le principal Le RoA est un indicateur permettant de mesurer la outil utilisé par les banques centrales pour remplir leur rentabilité des actifs en rapportant le bénéfice net mission de régulation de l’activité économique : réalisé par une entreprise à la taille de son bilan. inflation pour la Banque centrale européenne (BCE), ROE Retour sur fonds propres – Return On Equity 1 inflation et stimulation de la croissance pour la Le RoE est un indicateur permettant de mesurer la Réserve fédérale américaine (Fed). rentabilité des fonds propres en rapportant le Titres subordonnés bénéfice net réalisé par une entreprise à ses fonds Les titres subordonnés sont des titres émis par une propres. société, dont la rémunération et/ou le Sociétaire remboursement du capital sont subordonnés à un événement (par exemple au paiement d’un dividende, 1 Indicateur alternatif de performance ou réalisation d’un bénéfice). 150 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques TLAC Total Loss Absorbing Capacity Le ratio TLAC a été élaboré à la demande du G20 par le Conseil de stabilité financière. Il vise à estimer l’adéquation des capacités d’absorption de perte et de recapitalisation des banques systémiques (G-SIB) (voir chapitre 5 “Facteurs de risque et Pilier 3/Indicateurs et ratios prudentiels”). 151 Se référer au glossaire au chapitre 5 pour la définition des termes techniques |